person:olivier laurelli

  • Harcèlement judiciaire contre le co-fondateur de Reflets ?
    https://reflets.info/articles/harcelement-judiciaire-contre-le-co-fondateur-de-reflets

    Le parquet s’entête pour une amende de 500 euros... Un premier procès nous avait menés jusqu’en cassation. Le parquet relance une nouvelle procédure contre Olivier Laurelli, co-fondateur de Reflets. DGSI - Wikipedia En 2012, Olivier Laurelli (Bluetouff) découvre via une recherche sur Google, une longue liste de documents listés dans le répertoire d’un site. Il utilise une commande (wget) pour tout télécharger et regarder ça plus tard. C’est le début d’ennuis judiciaires qui vont durer trois ans. Une procédure totalement absurde dans laquelle le parquet de Paris va s’entêter et finalement gagner, renversant une jurisprudence qu’il avait lui-même voulue en 2001. Mais comme si cela n’était pas suffisant, le (...)

  • Non, chers juges, je n’ai pas volé le fichier de l’armée ! - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2015-05-26/Non-chers-juges-je-n-ai-pas-vole-le-fichier-de-l-armee-id7756

    Relaxé en première instance, condamné en appel, Olivier Laurelli (également connu sous le pseudonyme de #Bluetouff), a de nouveau été "condamné en cassation pour avoir téléchargé des documents via Google", comme l’a titré Le Parisien. J’avoue : j’avais moi aussi découvert il y a quelques mois, par hasard et via Google, des documents et données de l’armée française auxquels je n’étais pas censé pouvoir accéder. Pour autant, je ne suis pas un "voleur". Explications techniques à destination des magistrats (et de quelques autres).

    L’été dernier, j’expliquais comment j’avais retrouvé des dizaines de documents estampillés "#CONFIDENTIEL - NE PAS DIFFUSER" sur des sites web de l’administration et du gouvernement français. Il suffisait en effet d’entrer dans le formulaire de Google la requête "ne pas diffuser" inurl:gouv.fr filetype:pdf pour demander au moteur de recherche la liste de tous les fichiers .pdf qu’il avait indexé sur les sites web hébergés en .gouv.fr et comportant la mention "ne pas diffuser" (ce genre de mention se retrouve d’ordinaire plus facilement dans des fichiers .pdf que sur des pages web).

    Les #données contenues dans plusieurs de ces fichiers auraient pu valoir à ceux qui les avaient mises en ligne d’être poursuivis voire condamnés, mais je les avais contactés pour qu’ils retirent les fichiers, et personne -à ma connaissance- n’a été poursuivi.

    Olivier Laurelli, de son côté, avait découvert (et téléchargé) 8000 fichiers sur l’extranet non protégé de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), puis mis en ligne un article sur la dangerosité des nano-matériaux sur Reflets.info, le site d’information indépendant qu’il a co-fondé, ce qui lui avait valu d’être cueilli à l’aurore par des agents du contre-espionnage, placé en garde à vue pendant 30 heures, et d’être poursuivi en Justice... quand bien même l’ANSES n’avait pas porté plainte contre lui (voir les explications de Bluetouff : La non-affaire Bluetouff vs ANSES, et l’analyse juridique de NextInpact,Affaire Bluetouff : la Cour de cassation consacre le vol de fichiers informatiques -réservé aux abonnés).

    Sa récente #condamnation à 3000€ d’amende m’incite aujourd’hui à raconter comment j’avais également trouvé des fichiers autrement plus sensibles, émanant de l’armée française. Sa condamnation me semble en effet relever de l’incompréhension, par certains magistrats, de ce que l’on peut faire (et trouver) sur le web, sans même le chercher.

    En première instance, on avait ainsi découvert que "la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française « gogleu », ni savoir ce que signifie un « login », prononcé « lojin »", le parquet reconnaissant de son côté que "la moitié des termes que j’ai entendus aujourd’hui, je ne les ai même pas compris".

    Il me semble donc important d’expliquer ce qu’il est possible de faire, et comment, dans la mesure où, sans être malintentionné, on peut se retrouver dans des situations délicates.

  • Condamné à 3000 euros d’amende pour avoir téléchargé des documents via Google
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/divers-a-fonkeries/24034-condamne-a-3000-euros-damende-pour-avoir-telecharge-des-doc

    Voilà une affaire qui a fait du bruit cette semaine suite à la décision de la cour d’appel de Paris concernant un jugement sur un dossier, sur une personne bien connue dans le monde de la sécurité informatique : Olivier Laurelli, plus connu sous le pseudonyme de Bluetouff. L’affaire dont il est question remonte à maintenant septembre 2012, lorsque l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES, ayant le statut d’Opérateur d’Importance Vitale) se rend compte que des documents internes ont été utilisés par le site Reflets... [Tout lire]

    #Divers_•_Fonkeries

  • Un journaliste condamné pour des documents trouvés sur Google | Mediapart 05/02/14 #droit #justice
    http://www.mediapart.fr/journal/france/050214/un-journaliste-condamne-pour-des-documents-trouves-sur-google

    Olivier Laurelli, connu sous le pseudonyme de Bluetouff [@reflets], a été condamné à payer 3 000 euros d’amende pour avoir téléchargé des documents de l’Agence nationale de sécurité sanitaire trouvés via le moteur de recherche.

    Du grand n’importe quoi.

    Mercredi 18 décembre, devant la cour d’appel de Paris, c’est à des magistrats totalement hermétiques à toute notion technique, même les plus basiques, que la défense avait été confrontée. En ouverture d’audience, la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française « gogleu », ni savoir ce que signifie un « login », prononcé « lojin ». Difficile, dans ces conditions, d’expliquer qu’il est effectivement possible de tomber sur des documents de travail par une simple recherche… « Mais il faut tout de même taper des mot-clés… », demandait ainsi, dubitatif, un de juges. « Comment faites-vous pour arriver sur des questions de santé publique alors que vous cherchiez des choses sur la Syrie ? » Au fil de l’audience, on se rend compte que les magistrats ont une vision totalement fantasmée d’internet, et des documents que l’on peut y trouver… « Vous ne vous souciez pas de savoir si vous alliez tuer toute la planète ? », s’indigne ainsi une magistrate alors que l’accusé vient de lui expliquer que ces documents n’étaient, visiblement, pas confidentiels.

    On retrouvait cette même incompréhension du côté du représentant du ministère public. « La moitié des termes que j’ai entendus aujourd’hui, je ne les ai même pas compris », a-t-il ainsi reconnu en commençant son réquisitoire. « Mes enfants, eux, pourraient très bien m’expliquer tout ça mais je pense que, dans ce dossier, il faut avant tout simplifier et ne pas se perdre. » Pour le parquet, certes, « il y a eu une défaillance dans l’extranet de l’Anses », mais il a remis en cause la « bonne foi » d’Olivier Laurelli en affirmant : « Vous saviez que cet extranet était normalement protégé. »

  • DÉCONNEXION – Un blogueur condamné pour avoir trouvé des documents via Google
    http://www.brujitafr.fr/article-deconnexion-un-blogueur-condamne-pour-avoir-trouve-des-documents-v

    Olivier Laurelli @bluetouff Suivre C’est énorme :) je suis officiellement un cybercriminel Google efface les blogs Un blog est un organe de presse Pour le blogueur, hacker et journaliste Olivier Laurelli, alias Bluetouff, le verdict est tombé, mercredi 5 février, et nul ne sait s’il faut plutôt en rire ou en pleurer. Pour avoir téléchargé des documents non protégés trouvés via Google, il a été condamné à 3000 euros d’amende, pour « maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données » et « vol » de documents, rapporte le site Numerama. (...)

    #INTERNET_/_COMMUNICATION

  • Non, le site carlabrunisarkozy.org n’a pas « cessé d’exister en 2012″
    http://reflets.info/non-le-site-carlabrunisarkozy-org-na-pas-cesse-dexister-en-2012

    Après le fumeux « rectificatif » de la Fondation Carla Bruni Sarkozy que nous avons évoqué précédemment, voilà que par le biais d’une dépêche AFP (notez la différence de moyens de communication entre notre modeste site le service communication de la Fondation), cette dernière, par la voix de son avocat, Me Richard Malka, menace de porter plainte [...]

    • Reprise par Le Monde (ça bouge ?)
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/31/le-cout-extravagant-du-site-de-carla-bruni-sarkozy-fait-polemique_3455695_82

      C’est le cas d’Olivier Laurelli. Blogueur, cofondateur du site Reflets. info, auteur d’un des premiers articles parus en juillet après la publication du rapport de la Cour des comptes, il est aujourd’hui plus convaincu encore que « cette somme de 410 000 euros dépensée en 2011-2012 est délirante ». A ses yeux, elle n’est en effet justifiée par aucun investissement coûteux, puisque le site a été créé en 2009 et qu’aucune mise à jour de son infrastructure n’a été faite après 2010. « Vingt-cinq mille euros par mois pour faire tourner une partie seulement d’un site par ailleurs assez sommaire, on doit friser le record du monde », ironise-t-il.

      Mais LM botte immédiatement en touche et conclut en noyant cette affaire-là par une belle généralisation au statut de la « compagne du chef de l’État » dont la formulation même est un bel appeau à troll anti-VT…

      Quelles que soient les réponses qui peuvent être apportées, et au-delà du cas particulier de Mme Bruni-Sarkozy, une question restera néanmoins posée : celle du statut juridique de la compagne du chef de l’Etat. Tant que celui-ci ne sera pas clairement défini, le moindre euro d’argent public dépensé pour celle-ci pourra faire l’objet de contestation.