person:sergio coronado

  • Un an après, la galère des anciens députés Caroline Fontaine - 3 aout 2018 - maris patch
    https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Un-an-apres-la-galere-des-anciens-deputes-1567013

    Seuls 25 % des élus de l’Assemblée nationale ont survécu au raz-de-marée En marche !. Parmi les battus, une grande majorité de socialistes. Leur difficulté à retrouver un emploi signe la fin de « l’ancien monde ».

    C’est le premier signe d’un changement d’importance : ils ne décrochent plus leur téléphone aux premières sonneries. D’ailleurs, ils ne le décrochent plus du tout. Et ils ne rappellent pas. Difficile pour eux, qui ont tant aimé prendre la lumière, d’annoncer qu’ils ne s’en sortent pas. Les élections législatives de 2017 ont laissé 434 sortants sur le carreau, dont environ deux tiers sont PS ou écologistes. Un an après, leur reconstruction personnelle et professionnelle est, pour beaucoup, loin d’être achevée. Digérer l’humiliation de la défaite – certains n’ont pas passé le premier tour – a pris du temps. « Pendant les cinq ans de mon mandat, je me suis investi à 110 %, confie Philippe Baumel, ancien élu socialiste de Saône-et-Loire. Mon échec m’a semblé profondément ingrat. J’ai vécu pendant six mois une forme de tétanisation. J’ai eu beaucoup de mal à tourner la page. »

    Six mois, c’est le temps qu’il a fallu à Véronique Massonneau, ex-députée écolo de la Vienne, pour ne serait-ce que sortir de chez elle : « J’avais du mal à supporter la compassion des gens. » Idem pour Catherine Lemorton, ancienne présidente PS de la commission des Affaires sociales, qui avait vendu sa pharmacie pour se consacrer à son travail d’élue. « Après le choc », elle a flirté avec les abîmes : « J’ai flanché. Ne plus me sentir utile a été très violent pour moi. » « On a eu peur qu’elle se suicide », glisse une de ses anciennes camarades. « La politique est une drogue dure », s’excuse Alexis Bachelay, ex-député socialiste des Hauts-de-Seine et porte-parole de Benoît Hamon pendant la campagne de la primaire. Tous sont habités par un profond sentiment d’injustice : s’ils n’ont pas été réélus, ce n’est pas leur faute, non, mais celle de François Hollande et de son gouvernement. « J’avais un seul défaut circonstanciel, celui d’être socialiste », dit Catherine Lemorton. Un an après, les plaies ne sont pas encore toutes cicatrisées.


    Notre enquête révèle leur difficulté à trouver un emploi malgré leur réseau et leur expérience
    Un sevrage violent, voilà donc le premier enseignement de notre enquête. Pour tous, même pour les 225 qui ont fait valoir leurs droits à la retraite. « J’avais le sentiment de n’avoir pas démérité », confie Dominique Raimbourg, ancien patron socialiste de la commission des Lois à l’Assemblée. Mais eux, au moins, savent qu’à leur manière, ils ont eu « de la chance », selon les mots de Patricia Adam, son homologue PS à la Défense : « Je suis un privilégié dans le sens où je suis vieux ! » s’amuse Raimbourg. Leur téléphone sonne beaucoup moins, mais, grâce à leur pension, ils ont pu rester actifs – en s’impliquant dans des associations, des think tanks ou des fondations – sans crainte du lendemain. « Ça aide », confirme Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS et ex-député de Paris. Pour les autres, pour ceux qui, comme le dit Véronique Massonneau, ont eu « la mauvaise idée de n’avoir “que” 59 ans », notre enquête révèle leur difficulté à trouver un emploi malgré leur réseau et leur expérience. Une première.

    « J’ai réalisé qu’on paraissait obsolète », s’attriste Véronique Massonneau
    « Autrefois, les députés avaient des carrières longues, explique Emile Blessig, président du Groupe des anciens députés. S’ils perdaient leur siège, ils gardaient leur mairie, leur conseil général… » Désormais, l’interdiction du cumul des mandats les prive de cette possibilité de rebond. Autre changement, l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron a signé la fin de l’alternance, ce balancier qui garantissait un retour dans l’hémicycle : après la droite, la gauche et ainsi de suite. Résultat, beaucoup se sont retrouvés sans rien. « Je ne suis plus une personne publique, je n’ai plus à m’exprimer », coupe Sandrine Mazetier, ancienne vice-présidente socialiste de l’Assemblée nationale. « Je n’ai rien à vous dire. Je suis redevenu un citoyen ordinaire », prétend Kader Arif, autrefois plus bavard dans sa vie d’élu de Haute-Garonne ou de ministre délégué de François Hollande. « Certains ont pris de tels coups sur la gueule qu’ils ne veulent plus entendre parler de rien », décode Catherine Coutelle, présidente de l’Association des anciennes députées. Et ce d’autant moins que la poignée d’anciens députés qui ont raconté leurs difficultés ont récolté sur les réseaux sociaux une volée d’insultes, sur le thème : « Mais pour qui se prend ce privilégié ? » Alors ils préfèrent se taire.
     « Avant, une entreprise pensait qu’un politique pouvait lui apporter des marchés, analyse Jean-Christophe Cambadélis. Aujourd’hui, elle se dit qu’il va lui valoir des emmerdes »

    « La vague a touché beaucoup de monde, rappelle Véronique Massonneau. Il y a d’anciens ministres, des vice-présidents de l’Assemblée nationale sans emploi. Et comme on cherche tous dans les mêmes domaines – porte-parole de fondation, dans les relations institutionnelles –, les places sont rares. » Alors même que leur image s’est dégradée : « Avant, une entreprise pensait qu’un politique pouvait lui apporter des marchés, analyse Jean-Christophe Cambadélis. Aujourd’hui, elle se dit qu’il va lui valoir des emmerdes ! » Catherine Coutelle opine : « Elles n’ont pas envie de s’encombrer avec des gens battus et dévalués dans l’opinion. » De surcroît s’ils viennent du PS. Alexis Bachelay raconte : « J’ai passé quelques entretiens. Mon étiquette politique est complètement démonétisée. Dans l’ancien monde, on était recruté parce que, cinq ans plus tard, on allait être à nouveau au pouvoir. Là, on est tricard. » Tricard et ringardisé par les jeunes loups macronistes. « J’ai réalisé qu’on paraissait obsolète », s’attriste Véronique Massonneau. Un « retour au réel » d’autant plus dur que certains « ont pris de mauvaises habitudes, admet Jean-Christophe Cambadélis. Ils ne veulent pas perdre leur position sociale. Ils cherchent donc des emplois plus élevés dans la hiérarchie que ceux qu’on leur propose. » Leurs difficultés n’avaient pas été anticipées. Rien n’a été prévu par l’Assemblée. Ici, aucun accompagnement pour les aider dans leur reconversion.

    En juillet 2017, 97 ex-députés touchaient l’allocation de retour à l’emploi
    Même pour les fonctionnaires – un quart des sortants –, le retour au bureau s’est révélé compliqué. « Vous n’êtes pas toujours le bienvenu, rappelle Catherine Coutelle. Une directrice de recherche a été déclassée de trois échelons. Une autre mise au placard… » Alexis Bachelay a travaillé onze ans dans la fonction publique territoriale : « Ils me reprenaient à leurs conditions. Ce n’étaient pas les miennes. » Au terme de six mois de congé parental à 370 euros par mois, il s’est mis en disponibilité – sans droits au chômage – pour créer, comme tant d’autres, sa société de conseil. « Ce n’est pas très original, mais, quand vous avez été parlementaire, vous n’avez pas 50 000 possibilités de reconversion ! »

    En juillet 2017, 97 ex-députés touchaient l’allocation de retour à l’emploi (contre 44 après les législatives de 2012). Un an après, ils sont encore 70 à la percevoir. Et certains, comme Alexis Bachelay ou Véronique Massonneau, qui a obtenu de son précédent employeur une rupture conventionnelle, n’y ont pas droit. En 2007, Guillaume Bachelay, ancienne figure montante du PS, député battu en 2017, publiait un livre au titre toujours d’actualité : « Désert d’avenir ? Le Parti socialiste, 1983-2007 ». Sollicité pour cette enquête, il n’a jamais donné suite à nos appels. Tout comme d’anciens ténors du PS – Christophe Borgel, François Lamy, Pascal Cherki… Signe que la nouvelle vie de ces ex-piliers de la Rue de Solferino doit être encore en construction. Un an après la défaite.

    #députés #députées #PS #politicards #chômage #chômeurses #chômeurs #précarité #assurance-chômage #crise #pauvreté #politique #exclusion , retour de bâton , subir les lois qu’ils/elles ont voté #tricard #ringard #réel #solferino #assistanat #galère

    • C’est poignant, tant de misère humaine ...

      Les 26 députés qui ont voté contre l’état d’urgence

      François Asensi (GDR) Alain Bocquet (GDR) Marie-George Buffet (GDR) Jean-Jacques Candelier (GDR) Patrice Carvalho (GDR) André Chassaigne (GDR)Jacqueline Fraysse (GDR)

      Laurence Abeille (non inscrit) Pouria Amirshahi (non inscrit) Isabelle Attard (non inscrit) Danielle Auroi (non inscrit) Michèle Bonneton (non inscrit) Sergio Coronado (non inscrit) Cécile Duflot (non inscrit) Noël Mamère (non inscrit) Philippe Noguès (non inscrit) Jean-Louis Roumégas (non inscrit)Eva Sas (non inscrit)

      Jean-Frédéric Poisson (LR)

      Fanélie Carrey-Conte (SRC) Linda Gourjade (SRC) Jean-Luc Laurent (SRC) Denys Robiliard (SRC) Barbara Romagnan (SRC) Gérard Sebaoun (SRC)Suzanne Tallard (SRC)
      Les 4 députés qui se sont abstenus

      Jean Lassalle (non inscrit)

      Nicolas Sansu (GDR)Gaby Charroux (GDR)

      Jean-Patrick Gille (SRC)

    • Erratum : la liste ci-dessus est la liste de ceux qui n’ont pas voté pour le reconduction de l’état d’urgence.
      Voici la liste des six qui n’ont pas voté l’état d’urgence :
      L’élu socialiste Pouria Amirshahi avait pour sa part annoncé son intention de voter contre. Deux autres socialistes, Barbara Romagnan et Gérard Sebaoun, l’ont également fait. Ainsi que les écolos Sergio Coronado, Noël Mamère et Isabelle Attard. La députée PS Fanélie Carre-Conte s’est pour sa part abstenue.

      Tout ça pour dire que le déconvenue aurait pu être plus douce en s’affirmant.

      Qu’en sera t-il pour les députés godillots de la tribu des DRH (futurs gestionnaires de camps) de LREM ?

    • Je ne me fous pas spécialement de leur gueule, c’est juste que je sais qu’il est facile de taper sur la gueule d’une partie de la population quand on a l’assurance de ne jamais se retrouver dans sa situation. Donc, le chômage, c’est toujours pour les autres, quand on veut, on peut, utilise ton foutu réseau et tu auras un boulot…
      Là, avec une réseau qui n’a rien à voir avec celui d’un chômeur en fin de droits, ils sont triquards.

      J’aimerais bien que ça les fasse réfléchir à ce qu’ils ont infligé aux autres.
      Cela dit, je me souviens quand on avait les anciens cadres qui arrivaient sur Actu>chômage. En fait de prise de conscience, on avait le droit à « pourquoi moi ? ».
      Désespérant.

    • Mais moi je me marre et sans aucune forme de honte. Ces gens là ils n’ont pas vocation à être député à vie non plus ou alors faut clairement aller en Chine et faire partie des pontes du PC chinois. Et ils viennent pleurer après…
      Ça me rappelle une entrevue entre le maire d’une petite ville de la banlieue de Lille avec des amis qui essayaient de mettre en place une mosquée et à qui le maire mettait des bâtons dans les roues régulièrement. Pendant la conversation le maire ne parlait qu’en terme de possession personnelle des ressources municipales : mon terrain, mes parkings etc Mon ami lui a alors dit « On ne va pas se mentir Monsieur X, on sait tous ici que vous êtes en CDD ». Le maire a rougi et n’a plus rien dit.
      Cerise sur le gâteau du texte : Cambadelis comme porte-parole, franchement ! Le gars il a été condamné plusieurs fois et il incarne la corruption et les magouilles du monde politique à lui tout seul.

  • La présence d’Emmanuel Macron à Ouvéa serait un affront
    Association Survie, Mouvement des jeunes kanak en France (MJKF), Union syndicale des travailleurs kanak et exploités (USTKE), Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak (AISDPK), Fasti, CNT, Union syndicale Solidaires, Alternative libertaire, Collectif ni Guerre ni Etat de Guerre, Réseau Sortir du colonialisme, Comité vérité et justice pour Adama Traoré, Fondation Frantz Fanon, Revue Mouvements, Vincent Charbonnier, philosophe, syndicaliste (SNESUP-FSU), Sergio Coronado, ancien député écologiste, Laurence De Cock, historienne, Mireille Fanon Mendes France, Ex UN expert, Consultante juridique, Eric Fassin, sociologue, Paris 8, Nacira Guénif, sociologue, Professeure Université Paris 8, Jean Malifaud, universitaire, Pierre Khalfa, économiste, Silyane Larcher, chargée de recherche au CNRS en science politique, Olivier Lecour Grandmaison, politologue, Université d’Evry-Val d’Essonne, Seloua Luste Boulbina, philosophe, université Paris Diderot, Christian de Montlibert, sociologue professeur émérite à Strasbourg, Hélène Nicolas, maîtresse de conférences en anthropologie du genre, Paris 8-Vincennes-Saint-denis, Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic, Olivier Roueff, sociologue, chargé de recherche au CNRS, Catherine Samary, économiste, Omar Slaouti, militant antiraciste, Françoise Verges, politologue, Marie-Christine Vergiat, euro-députée Gauche européenne
    Médiapart, le 2 mai 2018
    https://blogs.mediapart.fr/association-survie/blog/020518/la-presence-demmanuel-macron-ouvea-serait-un-affront

    A l’approche de cette visite officielle, les organisations et personnalités signataires appellent donc le président français et sa délégation :

    - à respecter la demande des Kanak d’Ouvéa de ne pas se rendre sur la tombe des 19 militants tués à Ouvéa à cette date symbolique ;
    - à reconnaître officiellement les crimes commis à Ouvea et à ouvrir les archives les concernant ;
    - à respecter le droit à l’autodétermination du peuple kanak et le processus de décolonisation engagé, et donc à s’abstenir de toute prise de position sur l’avenir de Kanaky - Nouvelle-Calédonie et de toute forme de pressions ou manipulations qui viseraient à influencer le résultat du référendum pour maintenir la tutelle française.

    #Nouvelle_Calédonie #Kanaky #France #Emmanuel_Macron #Référendum #Autodétermination #Indépendance #Colonialisme #Décolonisation #Ouvéa #Justice #Injustice

  • World Bank Unfairly Influenced Its Own Competitiveness Rankings - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/world-bank-unfairly-influenced-its-own-competitiveness-rankings-1515797620

    The World Bank repeatedly changed the methodology of one of its flagship economic reports over several years in ways it now says were unfair and misleading.

    The World Bank’s chief economist, Paul Romer, told The Wall Street Journal on Friday he would correct and recalculate national rankings of business competitiveness in the report called “#Doing_Business” going back at least four years.

    The revisions could be particularly relevant to Chile, whose standings have been volatile in recent years—and potentially tainted by political motivations of World Bank staff, Mr. Romer said.

    The report is one of the most visible World Bank initiatives, ranking countries around the world by the competitiveness of their business environment. Countries compete against each other to improve their standings, and the report draws extensive international media coverage.
    […]
    I want to make a personal apology to Chile, and to any other country where we conveyed the wrong impression,” Mr. Romer said. The problems with the report, he said, were “my fault because we did not make things clear enough.” Mr. Romer said the World Bank is beginning the process of correcting the past reports and republishing what the rankings would have been without the methodology changes. He said he couldn’t defend “the integrity” of the process that led to the methodology changes.

    Chile’s overall ranking has fluctuated between 25th and 57th since 2006. During that period, the presidency of Chile has alternated between Ms. Bachelet, of Chile’s socialist party, and Sebastián Piñera, a conservative. Under Ms. Bachelet, Chile’s ranking consistently deteriorated, while it consistently climbed under Mr. Piñera.

    Recalculating the numbers could show significant changes to other countries as well.

    • Info arrivée via Sergio Coronado, député des Français d’Amérique latine dans la législature précédente qui possède également la nationalité chilienne…

      Je n’ai plus accès au WSJ (paywall) mais toujours au journal chilien qui reprenait l’info (et qui m’y avait conduit). Mais on a déjà trouvé le lampiste à qui imputer ces magouilles. Parce que les changements de méthodologie, hein, ça reste quand même super-sérieux.

      El Banco Mundial perjudicó los números de Chile durante el Gobierno de Bachelet - Cooperativa.cl
      http://www.cooperativa.cl/noticias/economia/competitividad/imagen-pais/el-banco-mundial-perjudico-los-numeros-de-chile-en-los-gobiernos-de-bachelet/2018-01-13/110242.html

      El Wall Street Journal apuntó a la figura del economista boliviano Augusto López-Claros.

      Augusto López-Claros, de nacionalidad boliviana (La Paz, 1955), es director de Indicadores Globales y Análisis del Banco Mundial, el departamento responsable del informe «Doing Business» y otros estudios internacionales de evaluación comparativa.

      De acuerdo a la biografía de su página web, anteriormente fue economista jefe y director del Programa de Competitividad Global en el Foro Económico Mundial (FMI) en Ginebra (desde el año 2003), donde también fue editor del Global Competitiveness Report (Reporte de Competitivad Global), la publicación principal del fórum, así como otros estudios económicos regionales.

      Como precisa la plataforma Thinking Heads, antes de unirse al Foro, López-Claro trabajó durante varios años en el sector financiero, ejerciendo durante cinco años como director ejecutivo y economista internacional superior en Londres en la firma Lehman Brothers International, cuya quiebra en 2008 incendió los mercados y aceleró la crisis mundial.

      De acuerdo a su página web, López-Claros se desempeñó como profesor de Economía en la Universidad de Chile y recibió un diploma en Estadística Matemática de la Universidad de Cambridge, Reino Unido, y un Doctorado en Economía de la Universidad de Duke, Estados Unidos

  • Venezuela : « Défendre le gouvernement relève d’un aveuglement idéologique néfaste »
    https://www.bastamag.net/Venezuela-Defendre-le-gouvernement-releve-d-un-aveuglement-ideologique-nef

    Plusieurs centaines de militants de la société civile, d’universitaires et d’intellectuels latino-américains et européens viennent de publier un appel international « pour stopper la montée de la violence au Venezuela », alors qu’un mouvement social y est durement réprimé, avec plus de 50 manifestants tués par la police depuis avril. Cet appel est notamment signé par Sergio Coronado, député des Français de l’étranger et candidat de la France insoumise, par le sociologue François Dubet ou le Brésilien Chico (...)

    #Débattre

    / Démocratie !, #Amériques, #Droits_fondamentaux

    #Démocratie_ !

  • Projet de loi « Sécurité publique » : dicté par des considérations électoralistes, au mépris d’une décision du Conseil constitutionnel et de la procédure parlementaire ‹ Sergio Coronado
    http://sergiocoronado.fr/2017/02/projet-de-loi-securite-publique-dicte-par-des-considerations-electora

    Il est inquiétant qu’au Parlement peu de voix se soient élevées pour contester ce texte dicté par des considérations électoralistes, au mépris d’une décision du Conseil constitutionnel et de la procédure parlementaire. Cette précipitation législative met gravement à mal notre État de droit.

  • Sergio Coronado - J’ai reçu un questionnaire de « Parlement transparent » de l’émission « Quotidien ». Je viens d’y répondre et j’ai décidé de mettre mes réponses sur ce mur.
    https://www.facebook.com/sergio.coronado.526/posts/782565725235318

    Il faudrait commencer d’une part par rendre publics les noms de collaborateurs comme cela se fait au sénat et auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

    Une autre solution serait de mettre un terme à la fiction que l’institution a construire avec 577 députés-employeurs qui sont aujourd’hui des entreprises indépendantes. L’Assemblée verse les enveloppes allouées au crédit collaborateur à chaque député qui distribue sans grille préétablie avec pour seule contrainte le respect du salaire minimum, elle établit les fiches de paie et vire les salaires. Mais l’Assemblée (et les parlementaires) refuse qu’on la considère comme gestionnaire. Cela contraindrait cette vénérable maison à mettre en place comme dans toute grande entreprise une représentation syndicale, une politique de formation, des plans sociaux, etc.

    Voilà donc une autre piste : considérer l’assemblée comme gestionnaire de ces contrats (l’assemblée recruterait en accord avec le député), et comptable de leur exécution !

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 4 de l’année 2017
    http://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-4-de-l-annee-2017

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [Next INpact] Les inquiétudes de Sergio Coronado, « seul député » à encore utiliser du libre à l’Assemblée [ZDNet France] La CNIL se penche sur les algorithmes [01net.] Mozilla milite pour la sauvegarde de l’Internet, menacé de toute part lien n°1 : Aprillien n°2 : Revue de presse de l’Aprillien n°3 : Revue de presse de la semaine précédentelien n°4 : Podcast[Next INpact] Les inquiétudes de Sergio Coronado, « seul député » à encore utiliser du libre à l’Assemblée

    Par Marc Rees, le vendredi 27 janvier (...)

  • VOTE ÉLECTRONIQUE : Sécuriser le vote des Français établis à l’étranger ‹ Sergio Coronado
    http://sergiocoronado.fr/2017/01/vote-electronique

    J’ai écrit à Monsieur Matthias FEKL, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, pour lui demander de me communiquer le résultat du test du vote électronique effectué entre octobre et novembre 2016.

    Des dysfonctionnements du logiciel de vote, notamment la dépendance à un logiciel extérieur « Java », dont il fallait installer une version obsolète, avaient marqué les précédentes élections.

  • Encore une tribune :

    Contre l’intimidation technologique des manifestants, pour la liberté d’expression et de manifestation
    Arié Alimi, avocat ; Pouria Amirshahi, député ; Pascal Anger, secrétaire national du SNEP-FSU ; Ariane Ascaride, actrice ; Danielle Auroi, députée ; Isabelle Attard, députée ; Étienne Balibar, professeur de philosophie ; Olivier Besancenot, facteur ; Éric Beynel, co-délégué général, Solidaires ; Laurent Binet, romancier ; Fréderic Bodin, secrétaire national, Solidaires ; Sylvain Bourmeau, journaliste ; Jean-Louis Brochen, avocat ; Dominique Cabrera, cinéaste ; Jean-Jacques Candelier, député ; Michel Cantal-Dupart, urbaniste, architecte ; Fanélie Carrey-Conte, députée ; Patrice Carvalho, député ; Pierre-Antoine Chardel, enseignant-chercheur en sciences sociales ; Pascal Cherki, député ; Hervé Christofol, secrétaire général, Snesup-FSU ; Antoine Comte, avocat ; Philippe Corcuff, maître de conférences, philosophie ; David Cormand, secrétaire national EELV ; Sergio Coronado, député ; Cécile Duflot, députée, ancienne ministre ; Pascal Durand, député européen ; Annie Ernaux, écrivaine ; Aude Évin, avocate ; Éric Fassin, sociologue ; Jean-Pierre Fraisse, conseiller municipal, père de Rémi Fraisse ; Léon Lef Forster, avocat ; Jacqueline Fraysse, députée ; Jean-Marie Gleize, écrivain ; Cécile Gondard-Lalanne, co-déléguée générale, Solidaires ; Robert Guédiguian, réalisateur ; Fréderic Hocquard, conseiller de Paris ; Leslie Kaplan, écrivaine ; Samy Johsua, professeur des universités, sciences de l’éducation ; Pierre Khalfa, coprésident, fondation Copernic ; Razmig Keucheyan, maître de conférences, sociologie ; Aude Lalande, ethnologue ; Robert Linhart, écrivain ; Virginie Linhart, auteur, réalisatrice ; Noel Mamère, député ; Philippe Marlière, politiste ; Jean-Luc Mélenchon, député européen, ancien ministre ; Marie-José Mondzain, directrice de recherches, philosophie ; Gérard Mordillat, romancier, cinéaste ; Heitor O’Dwyer de Macedo, psychanalyste ; Claude Ponti, auteur ; Philippe Queyras ; Christian Salmon, écrivain et chercheur ; Jean-Marc Salmon, chercheur en sciences sociales ; Gisèle Sapiro, directrice de recherches, sociologie ; Éva Sas, députée ; Danielle Simonnet, conseillère de Paris ; Bernard Stiegler, philosophe ; Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste ; Philippe Torreton, acteur ; Dominique Tricaud, avocat ; Antoine Volodine, écrivain ; Sophie Wahnich, directrice de recherches, historienne, Mediapart, le 22 juin 2016
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220616/contre-l-intimidation-technologique-des-manifestants-pour-la-liberte

    #Tribune #Manifestations #France #Répression #Liberté_d'expression #NuitDebout #Crise_de_2016

  • COMMUNIQUE DE PRESSE: Pourquoi j’ai décidé de voter! ‹ Sergio Coronado
    http://sergiocoronado.fr/2016/05/communique-de-presse-pourquoi-jai-decide-de-voter

    Le recours par le gouvernement de Manuel Valls à l’article 49-3 de la Constitution, sur un texte portant réforme du Code du Travail est un déni de démocratie. Le 49-3 est certes autorisé par la Constitution, il n’en reste pas moins que c’est un passage en force, un mépris du Parlement. D’ailleurs, la gauche a souvent dénoncé dans le passé l’utilisation de cet article.
    Le texte que le gouvernement souhaite imposer est contesté à la fois par nos concitoyens, par les organisations syndicales, et par une majorité de parlementaires.

    J’ai été l’un des députés à souhaiter déposer une motion de censure de gauche. Nous avons échoué à le faire.

    Il reste donc la motion de censure déposée par la droite.

    La réflexion n’a pas été simple, mais j’ai décidé de voter la motion présentée.
    […]
    Voter aujourd’hui, c’est le seul outil qui reste, quand on en a assez que le Parlement soit traité comme un paillasson.

    Je souhaite très clairement une autre orientation politique progressiste et sociale menée par un gouvernement de gauche. L’objectif de la motion est de refuser que ce projet de loi poursuive son chemin législatif. Bien sûr, le Président de la République peut ensuite opter sur une autre politique conduite par un gouvernement issu de la majorité élue en 2012.

    En cohérence avec mon objectif principal, je vote cette motion de censure, pour dire non à ce projet de loi Travail qui propose la régression sociale, qui porte préjudice à notre modèle social, qui porte atteinte aux droits des salariés et qui facilite les licenciements, même si à la marge des points intéressants ont pu être introduits.
    Mon souci majeur et principal est de porter la voix des Françaises et des Français, de combattre les inégalités, et de refuser de condamner cette jeunesse à une précarité continue.

    • Le projet de loi « Travail » comporte un risque grave d’atteintes aux droits des salariés et à notre modèle social. La consécration de l’inversion de la hiérarchie des normes en droit du travail, qui généralisera la possibilité pour une entreprise de pratiquer le moins disant social (par exemple en diminuant la majoration des heures supplémentaires) constitue une régression historique. Elle s’ajoute à d’autres mesures dangereuses, celles qui facilitent les licenciements, ou l’ensemble des mesures incitant à l’augmentation du temps de travail. Plus largement, ce projet de loi, et la philosophie qui a présidé à sa conception, participent à l’idée fausse selon laquelle la diminution des protections des salariés favoriserait les créations d’emplois, dans une période où la transition écologique et la transformation numérique doivent inspirer un nouveau mode de développement.

      Après les attentats du 13 novembre 2015 en France, Sergio Coronado est l’un des six députés français à voter contre la prolongation de l’état d’urgence en France.

      Ferait-il partie des rares députés à avoir un peu de dignité et enfin une conscience politique ?

  • Mercredi 23 mars 2016, [Sergio Coronado] a interrogé le gouvernement sur l’accord « Turquie-UE ». - vidéo Dailymotion
    http://www.dailymotion.com/video/x3zmjgz_mercredi-23-mars-2016-j-ai-interroge-le-gouvernement-sur-l-acco

    Monsieur le Ministre,

    Les 28 pays membres de l’Union européenne ont conclu un accord avec la Turquie afin d’endiguer le flux de migrants, qui s’échouent aujourd’hui sur les côtes grecques, et dont la majorité relève de la convention de Genève. A la date du 20 Mars, ces enfants, ces femmes et ces hommes qui fuient les atrocités de la guerre, dont le sort nous bouleverse, seront ainsi renvoyés en Turquie.

    Cet accord a soulevé à juste titre les plus vives critiques. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a dénoncé la transformation des « hotspots », centres d’accueil à l’origine, en centres de rétention et d’expulsion des personnes qui pour la plupart a besoin de protection. D’ores et déjà, le HCR a mis un terme à une partie de ses opérations sur les îles grecques de Lesbos et Chios.

    L’Union européenne va donc renvoyer des demandeurs d’asile à majorité syrienne en Turquie. Un pays dont nous connaissons la situation actuelle.
    La guerre que mène le président Erdogan contre le "terrorisme" n’y épargne personne : ni l’opposition parlementaire, ni les journalistes et les universitaires, ni les organisations des droits humains. 9 avocats ont encore été arrêtés mercredi dernier.

    Disons le clairement, le Turquie, moyennant finance, est invitée à se transformer en camp d’hébergement pour ceux qui fuient les tortures, les viols et la mort, et dont l’Europe ne veut pas qu’ils foulent son sol.
    Répondant à une de mes questions lors de son audition en commission des lois, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a appelé hier à s’interroger sérieusement sur la légalité internationale et européenne de cet accord. Conformément à la directive 2013, pour être considéré comme un pays sûr, la Turquie doit au moins ratifier la convention de Genève sans aucune limitation géographique. Ce qui n’est pas cas aujourd’hui.

    En outre, ces réfugiés une fois expulsés n’ont aucune garantie de ne pas être refoulés vers un pays tiers, où leur vie pourrait être en danger.

    Monsieur le Ministre, alors que la politique régionale d’Ankara reste plus que contestable, que le gouvernement turc combat avec plus de détermination les Kurdes que DAESH, comment pouvez-vous, en notre nom, justifier un tel accord ? A nos yeux, L’Europe se déshonore à appliquer untel accord.

    Avec la réponse du Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international chargé du commerce extérieur de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger…

    De ses trois domaines de compétence, je ne vois que la #promotion_du_tourisme qui justifie que ce soit lui qui réponde.

  • Manifestation de solidarité avec les migrants ! Bravons l’état d’urgence !
    https://paris-luttes.info/manifestation-de-solidarite-avec-4183

    malgré l’interdiction de la manifestation, celle-ci est maintenue et plus de 46 organisations appellent à rejoindre les migrants sur le pavé parisien ce dimanche.

    #migrants #etat_durgence #attentats #VosGuerresNosMorts #Paris #securitaire

    • certaines organisations appellent à maintenir la manifestation, d’autres, sans appeler, assureront une présence place la Bastille, certaines enfin n’appellent plus à manifester et n’y seront pas présentes.

      la liste initiale des signataires

      ATMF, Attac, BAAM (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants), CGA, CGT Educ’action 93, CISPM, CNDF, CSP 75, Collectif Avenir Educs, Collectif Austerlitz, Collectif 3 C, Collectif Sans-Voix Paris 18, Collectif 20 e solidaire avec les migrants, Collectif de solidarité aux réfugiés de Gennevilliers, DAL, Droits devant !!, Écologie sociale, EÉLV Paris, Ensemble !, EuroPalestine, Fasti, Fédération anarchiste, Femmes migrantes debout, Femmes égalité, Gisti, IJAN, LDH, 8 Mars Pour TouTEs, Mouvement Utopia, MRAP (fédération de Paris), NPA, PCF, PCOF, PG, RESF, SNPES-PJJ-FSU IDF, STRASS, SUD éducation, UD CGT Paris, UJFP, Union des syndicats CNT de la région parisienne, Union syndicale Solidaires...

    • [mel reçu] Comme vous le savez, il y a plusieurs semaines un collectif d’organisations qui avait déjà appelé à manifester en faveur des migrantEs le 4 octobre a décidé d’organiser une nouvelle manifestation le dimanche 22 novembre. Demain donc.

      Suite aux attentats, le gouvernement a décidé d’interdire les manifs en Ile de France jusqu’au 30 novembre.
      Malgré cela certaines organisations ont décidé de maintenir l’appel.

      Elles ont reçu un certain nombre de soutiens.

      Vous trouverez ci-dessous des textes encourageant à se rassembler à Bastille à 15h demain :

      – Le communiqué unitaire des organisateurs
      – un texte de Denis Godard
      – une Déclaration de Noël Mamère et de Sergio Coronado sur l’interdiction de la manifestation de solidarité avec les migrants le 22 novembre 2015
      – un texte de soutien de Pouria Amirshahi, député PS - destiné à être lu demain
      Bonne lecture

      Le communiqué unitaire

      L’ensemble des organisations signataires de l’appel à manifester, le 22 novembre, en solidarité avec les migrants condamne l’interdiction qui frappe cette manifestation.
      Après les terribles attentats qui ont endeuillé Paris, cette manifestation serait l’occasion de réaffirmer notre solidarité avec l’ensemble des victimes et participerait de la réponse aux attentats qui ont ensanglanté Paris..
      Qu’ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers ils/elles sont aussi des victimes des guerres, des violences et de la misère qui les ont contraintEs à quitter leurs pays.
      Parmi les organisations certaines appellent à maintenir la manifestation, d’autres, sans appeler, seront présentes place la Bastille, certaines enfin n’appellent plus à manifester.
      Toutes se retrouveront dans les plus brefs délais pour envisager les suites à donner à nos mobilisations en solidarité avec l’ensemble des migrantEs.

      Un texte de Denis Godard, membre de la Liste des Sans Voix

      Ils ne nous empêcherons pas de manifester !

      Il faut que nous soyons nombreux et nombreuses à manifester ce dimanche.

      Parce nous pleurons nos mortEs victimes de Daesh et que nous pleurons les victimes de la politique des frontières, les victimes des violences policières dans nos quartiers, les victimes des bombes françaises.

      Parce que plus de solidarité est la réponse. Parce que le pouvoir veut l’interdire.

      Parce que 10 mois après les tueries de janvier dernier, les réponses données alors par le pouvoir (accentuation des interventions militaires, renforcement de la police, lois sécuritaires) n’ont - au mieux - pas empêché les tueries de novembre.
      Parce que les mêmes logiques sont à l’oeuvre. En pire.

      Parce que l’hystérie sécuritaire et nationaliste de toutes les forces dominant ce pays ne fera qu’enfanter de nouveaux monstres et préparer les drames à venir. Parce que nous ne voulons pas pleurer de nouveaux morts.

      Parce que nous avons croisé dans les luttes de ces derniers mois aux côtés des migrantEs beaucoup plus d’hospitalité, de générosité, de détermination et de courage que chez les va-t-en-guerre qui dirigent ce pays. Parce que nous vomissons les fascistes et les racistes qui s’attaquent aux migrantEs et aux musulmanEs.

      Parce que s’il existait des frontières pour ces valeurs d’hospitalité, de générosité, de justice sociale et d’égalité il est évident qu’elles ne seraient ni géographiques ni religieuses.

      Parce que, dans une dizaine de jours, ceux qui appellent à la guerre se réuniront pour - soit-disant - traiter de l’avenir de la planète. En nous interdisant la rue.

      Parce que si nous ne résistons pas aujourd’hui, il sera plus difficile encore de résister demain.

      Parce que tous les arguments qui justifient de ne pas bouger aujourd’hui seront encore plus convaincants demain.

      Parce que les collectifs de sans-papiers et des migrants croisés sur les campements nous appellent à nous joindre à eux et elles ce dimanche.

      Parce que LA France n’existe pas. C’est une fiction que veulent construire à la fois Daesh et le gouvernement français, la droite et les fascistes. Parce qu’au nom de cette fiction des tueurs peuvent s’attaquer à n’importe qui EN France et qu’au nom de cette fiction le gouvernement s’attaque tous les jours à la majorité d’entre nous EN France et ailleurs.

      Parce que mettre la sécurité au dessus de la liberté serait le signe d’un peuple esclave, d’un peuple déjà mort.

      Parce que notre pays n’a pas de frontières. Il est syrien contre Bachar et Daesh. Il est palestinien contre l’Etat d’Israel. Il est kurde à Kobané en résistance, égyptien sur la place Tahrir en révolution, sénégalais et malien dans un foyer expulsé, soudanais et afghan sur un campement à Paris. Il est anglais à Calais. Il a des parents algériens, marocains, tunisiens quand il se fait harceler par la police. Il est syndicaliste à Air France et sans-abri pour imposer la réquisition des logements vides.

      Parce que notre pays s’appelle lutte pour la justice et l’égalité.

      Parce que ce pays est la seule alternative à ce monde qui sombre dans la folie guerrière et meurtrière.

      Il faut que nous soyons nombreux et nombreuses ce dimanche 22 novembre à 15H00 place de la Bastille.

      Parce que nous sommes debout. Ensemble. Parce que nous sommes vivantEs.

      Déclaration de Noël Mamère et de Sergio Coronado sur l’interdiction de la manifestation de solidarité avec les migrants le 22 novembre 2015

      L’Etat d’urgence pour qui ?

      La préfecture a décidé d’interdire la manifestation appelée en solidarité avec les réfugiés et les migrants le 22 novembre 2015. Elle autorise par contre l’ouverture des Centres commerciaux ce même dimanche. Quelle est la raison de ces décisions ? Comment supposer qu’une manifestation pacifique de solidarité est plus menacée par l’action des terroristes qu’un centre commercial ou un marché de Noël aux Champs Elysées.

      Nous dénonçons cette interdiction contre une manifestation de soutien à des êtres humains qui ont fui la violence et la guerre et qui ont connu parfois à une tout autre échelle vécu ce que nous avons subi le 13 novembre à Paris.

      Certaines organisations ont décidé de maintenir cet appel à manifester. La responsabilité des pouvoirs publics, et en particulier celles de la préfecture et du Ministère de l’Intérieur, se trouverait directement en cause en cas de troubles à l’ordre public. La limitation de la liberté d’expression fait le jeu des ennemis de la démocratie et de la liberté.

      Texte de soutien de Pouria Amirshahi, député PS, destiné à être lu demain lors du rassemblement.

      Mesdames, messieurs,

      Le monde est plein de promesses. Les sciences, les technologies, les médecines les connaissances donnent espoir. Mais le monde est traversé aussi de convulsions terribles, qui voient les désordres et les inégalités, les injustices et les guerres surgir. Les migrants, demandeurs d’asile ou pas, sont d’abord les migrants de ces calamités. Leur porter secours, les accueillir et veiller concrètement à tarir les causes de leurs exils forcés est de la responsabilité des démocraties. Nous sommes loin de cet esprit volontariste et généreux. Bien des dirigeants ont peur parce qu’ils ont décrété que les citoyens avaient peur. C’est d’ailleurs partiellement vrai. Mais qui leur fait peur ? Il faut oser dire la vérité : accueillir bien, c’est agir contre le désordre ; agir pour le développement c’est aussi construire un monde plus sûr.

      Pour beaucoup d’entre nous, il y a aussi une empathie devenue viscérale, une solidarité nécessaire à notre conscience. Certains nous le reprochent, croyant nous insulter en disant : « tiens, les droits-de-l’hommistes » ! Nous assumons. Je suis parce que nous sommes. Nous sommes des êtres humains.

      C’est pour ces raisons que nous sommes réunis. Par solidarité, mais pour réfléchir aussi aux désordres du monde, aux responsabilités qui les aggravent, aux solutions qu’ils exigent. Celles et ceux qui fuient ces derniers temps sont, pour beaucoup, issus de Syrie et d’Irak. Ils fuient le malheur, ils fuient aussi des assassins. Ces assassins, dont certains ont sévi sur notre sol en janvier et en novembre, mais aussi en Tunisie, au Liban et ailleurs.

      En réponse, l’état d’urgence a été voté ; il s’applique. Mais en quoi l’interdiction d’une telle manifestation de solidarité constitue-t-elle une menace ou un trouble à l’ordre public ? En rien. Au contraire, dans un moment de sidération, de surenchère sécuritaire, de vocabulaire toujours plus guerrier, nous savons que les citoyens ne peuvent s’en remettre aux seules autorités de l’Etat, surtout quand l’Etat adopte une législation, temporaire espérons-le, d’exception, exorbitante de droit commun. Notre meilleure arme face aux désordres du monde, qui a ses causes, ses responsables et ses conséquences, c’est nous-mêmes, citoyens d’une démocratie. Nous devons nous réunir, nous parler, nous rassembler et manifester nos opinions. Voilà ce que Daesh et d’autres veulent interdire. Voilà ce que nous voulons préserver.

      Le rassemblement d’aujourd’hui constitue aussi une façon de rendre hommage aux morts d’ici et de là-bas...et de soutenir ceux qui fuient les assassins. C’est cela, aussi, la solidarité avec les migrants.

      Pouria Amirshah

    • A Paris, une manifestation pro-migrants se transforme en défilé anti-état d’urgence (pas encore lu, rien que le titre est... expéditif, bien qu’il souligne une dimension réelle)
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/22/a-paris-une-manifestation-pro-migrants-se-transforme-en-defile-anti-etat-d-u

      ils disent :

      ce qui aurait dû être un rassemblement

      Parole de flic.

      La manifestation interdite a donc bien eu lieu, malgré l’opposition de la police !
      Ce qui fut scandé : « état d’urgence, état policier, vous n’en nous priverez pas du #droit_de_manifester », « so so solidarité avec les réfugiés », « so so solidarité avec les #sans-papiers ».
      Les manifestants ont du plusieurs fois forcer les barrages de gardes mobiles, courir pour éviter que la manif soit à nouveau bloquée, subir quelques coups de tonfa et utilisation de gazeuses lacrymos, mais, bien que certaines orgas (et de leurs militants trop disciplinés...) aient choisi de s’en tenir à un rassemblement statique devant l’opéra Bastille, la manif a eu lieu.
      De même, le convoi Notre Dame des Landes Paris a été bloqué aujourd’hui par la police avant de pouvoir avancer vers Paris, liberté de mouvement et d’expression assortie d’un avertissement policier selon lequel cette manifestation ne pourrait accéder à l’Ile de France.

      Caner sur le droit de manifestation ce serait piétiner les ouvriers morts de Fourmies (1891), les manifestants du 17 octobre 1961, de Charonne (1962) et de tant d’autres tués par la police, c’est aussi très précisément renoncer à ce que Daech attaque.

    • #résistance et #bravo merci pour la vidéo excellente, on y voit la preuve que formés à la politique, au militantisme, à la solidarité, la détermination pour rester ensemble, s’organiser et esquiver tout en souplesse les CRS armés sort gagnante du rapport de force inévitable. Pff, chapeau #éducation_politique

    • RT (Ruptly TV) a réalisé un long montage de la journée d’hier ; j’ai sauté rapidement, on entend surtout les slogans, et vers la fin un témoignage d’un sans papier (si j’ai compris).

      https://www.youtube.com/watch?v=rh9zyUEiH5E

      Streamed live on Nov 22, 2015

      A demonstration in support of refugees is set to take place in Paris on Sunday, November 22. The rally will take place at the place de la Bastille square despite the ban on gatherings enforced by French authorities. Participants include the french trade union, movement Utopia, MRAP (federation of Paris), EuroPalestine group and French Anarchists Federation

    • COP21 - Droit de manifester
      Actualités du convoi Notre-Dames-des-Landes - Paris

      > contact presse dédié au convoi : 07 68 17 95 78
      > adresse mail : mslcnddlpress@riseup.net
      > Notre blog : http://marchesurlacop.noblogs.org
      > Notre compte twitter : http://twitter.com/MSLC21
      > CAP sur la COP - The movie, vers la COP21 :
      > https://www.youtube.com/watch?v=OuN5Xa1MBv8


      >
      >
      > Après 2h de blocage de la nationale 23 et du convoi par la police,
      > celui-ci a été libéré. Les participants au convoi avait décidé d’un
      > commun accord de refuser de décliner leur identité et donc se laisser
      > ficher. Alors que les soutiens de la région commençaient à se rendre sur
      > place, le ministère de l’intérieur a finalement accepté de laisser
      > repartir librement le convoi, en se contentant d’une déclaration au
      > mégaphone. Un policier a affirmé dans le micro que le convoi serait
      > interdit d’accès à Saclay, l’étape avant paris et qu’un périmètre de
      > « sécurité » serait déployé autour de la ferme de l’agriculteur qui devait
      > nous accueillir. Il a aussi annoncé que toute tentative de passer à
      > Saclay ou en île de France serait sévèrement réprimé.
      >
      > Cette mesure nous apparaît comme un signe de plus de la volonté de
      > museler toute contestation sociale et environnementale lors de la cop
      > 21.
      >
      > Pourl’heure le convoi continue sa route et sera ce soir à Angers à la
      > salle daviais. Nous invitons les comités qui se sont mobilisé ce matin à
      > nous retrouver sur place et les remercions chaleureusement de leur
      > soutien.

    • Récit d’une manifestation sous état d’urgence

      https://paris-luttes.info/recit-d-une-manifestation-sous-4236?var_mode=calcul

      Depuis plusieurs mois, les migrants se battent au quotidien et manifestent pour leurs droits. Ce dimanche 22 novembre 2015, une nouvelle manifestation de soutien dont l’appel circule depuis plusieurs semaines est prévue de Bastille à République. Depuis la mise en place de l’état d’urgence toutes les manifs sont interdites. Récit à la première personne et photo-reportage d’une manifestation sous état d’urgence.

      @parpaing @colporteur @la_taupe

    • Etat d’urgence : la police dénonce au parquet 58 personnes ayant bravé l’interdiction de manifester
      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/12771-attaquesparis-urgence-police-denonce-parquet-personnes.ht

      ...dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Bastille et ont défilé jusqu’à la place de la République, mobilisant « un important dispositif de sécurisation » de la part des forces de l’ordre, ce qui les a « détournées de leur mission prioritaire de sécurisation générale », explique la préfecture de police.

      La police a procédé à « 58 #identifications de personnes n’ayant pas respecté l’#interdiction_de_manifester », qui ont été transmises au Procureur de la République de Paris « pour application des suites judiciaires prévues par la loi ». Les contrevenants « s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et à une amende de 7.500 euros », rappelle la #préfecture de police.

    • on espère que nombreux nous serons à répondre à cet appel :

      Dimanche 29 novembre, nous appelons à braver l’état d’urgence et à nous retrouver à 14h sur la place de la République
      http://www.liberation.fr/debats/2015/11/24/bravons-l-etat-d-urgence-manifestons-le-29-novembre_1415769

      sinon la manœuvre consistant à assigner à résidence, traquer, perquisitionner quelques militants pour que nous tous n’osions plus manifester ou très très calmement si ce n’est dans les formes autorisées, controlées, gérées par le gouvernement risque de réussir, au moins pour un temps (j’ai entendu Cazeneuve dire qu’après trois mois, il s’autoriserait peut-être bien à faire perdurer encore l’état d’urgence).

      A la veille de la COP21, perquisitions, assignations à résidence et appels à manifestations
      http://paris-luttes.info/a-la-veille-de-la-cop21-4281

      Et lorsque l’on perd du terrain, on a du mal à le regagner derrière, surtout quand l’état utilise l’outil de l’état d’exception couplé à l’outil antiterroriste...

      J’espère que nombreux nous serons ce dimanche, Place de la République, 14h.

  • Depuis le début de l’état d’urgence samedi dernier, nombre de perquisitions administratives conduites le sont pour des affaires relevant du droit commun, sans aucun lien avec la lutte antiterroriste, et préfigurent un État policier que la prorogation de trois mois risque de banaliser.

    http://www.politis.fr/Les-perquisitions-administratives,33035.html
    #terrorisme #France #police #répression #état_d'urgence
    via #La_Quadrature_du_Net

    • « Nous profitons de ce dispositif pour terminer des procédures que nous n’arrivons pas à judiciariser », raconte Christophe Rouget, responsable de communication au Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT (SCSI-CFDT). (...)

      C’était d’ailleurs l’ambition clairement affichée par Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, lundi après-midi au Congrès. « Profitons de ce moment pour nettoyer la France, et certains territoires de France qui sont attaqués ! »
      Des affaires de droit commun noyées dans le rouleau compresseur de l’état d’urgence, c’est ce que craignent les professionnels de la justice. « Ce serait comme si le Code de procédure pénale était bon à jeter à la poubelle, nous entrerions dans un État policier, s’inquiète Florian Borg, président du Syndicat des avocats de France. Il est important qu’un juge anti-terroriste soit saisi pour garantir l’application de la procédure. »

      Selon le Syndicat de la magistrature, toutes ces investigations étaient par ailleurs possibles hors du cadre de l’état d’urgence. « Rien n’empêche la police judiciaire de demander une perquisition si elle a un soupçon. La législation antiterroriste donne également des pouvoirs très larges aux parquets, qui rendent possible ce type d’enquête, rappelle Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, qui s’inquiète que ces opérations sortent du contrôle de la justice. S’il n’y a pas de soupçons, on est dans l’arbitraire »

      Les meilleurs flics ne portent pas l’uniforme.
      Aujourd’hui le capitaine de pédalo a fait voter la réforme et la prolongation de l’état d’urgence à toute l’ass. nat. , P"C"F et FdG compris, sauf 6 députés ( trois écologistes - Noël Mamère, Isabelle Attard et Sergio Coronado - et trois socialistes - Pouria Amirshahi, Gérard Sebaoun et Barbara Romagnan).

      En 1940, 80 parlementaires n’avaient pas voté les pleins pouvoirs à Pétain.
      En mars 1956, lors de la Guerre d’Algérie, des « pouvoirs spéciaux » sont votés au gvt du socialiste Guy Mollet par 455 voix, y compris celles des 146 députés du Parti « Communiste » Français, contre 76.

    • Merci Sergio !

      Nul besoin d’état d’urgence pour lutter contre les terroristes ! ‹ Sergio Coronado
      http://sergiocoronado.fr/2015/11/nul-besoin-detat-durgence-pour-lutter-contre-les-terroristes

      L’état d’urgence n’est pas en lui-même, malheureusement, de nature à écarter le danger. Il sert surtout à montrer que l’on agit, sans que son efficacité supérieure n’ait été démontrée. Les garanties de l’état de droit ne sont pas un obstacle à la lutte contre le terrorisme. La mise à l’écart de l’institution judiciaire est un risque pour notre démocratie. Alors qu’environ 2500 personnes travaillent au renseignement, à peine 150 personnes le font du côté judiciaire. Ce déséquilibre signifie que les juges n’ont pas les moyens de traiter les renseignements qui leur sont transmis.

      Parce que mon intime conviction est que l’état d’urgence n’offre aucune supériorité opérationnelle dans la lutte contre le terrorisme, qu’il représente tout au contraire une suspension de notre état de droit, et donc des risques pour nos libertés, j’ai décidé de voter contre le projet de loi qui proroge l’état d’urgence.

    • Or, les mesures prises dans l’urgence avec des arguments similaires à ceux utilisés par les défenseurs des perquisitions administratives sont peu à peu institutionnalisées, observe Vanessa Codaccioni, politologue à Paris 8, qui vient de conclure une étude sur la Justice d’exception [2].

      « Ce qui se passe en ce moment est typique des situations de crise et des circonstances exceptionnelles : les gouvernements déclarent le pays en état de “légitime défense“ pour faire passer des mesures d’exception. Et ils élargissent le contour de leur politique répressive, car les gens ne sont pas trop regardants tant que l’État agit très vite. »

  • Urvoas, l’homme du « Patriot Act à la française.

    Député du Finistère, proche de Valls, il a porté contre toutes les oppositions la loi renseignement. Il en a été l’initiateur, le rapporteur, et celui qui l’a le plus amendé, quitte à mettre le gouvernement en minorité et apparaître comme le relais des services.

    http://www.mediapart.fr/journal/france/150615/urvoas-lhomme-du-patriot-act-la-francaise

    • « Urvoas a le dos un peu large, nuance le député écologiste Sergio Coronado, hostile à la loi. Autant il a inspiré des pans entiers du texte [#pjlrenseignement], autant les dispositifs les plus contestés, comme les boîtes noires ou les algorithmes, me semblent s’être imposés dans les arbitrages gouvernementaux. » Si tel est le cas, Jean-Jacques Urvoas n’en a rien laissé paraître.

      Pour les observateurs, il est un peu un mystère. Voilà un parlementaire qui s’impose parfois face au gouvernement – dans un pays où le Parlement est souvent réduit à être une simple chambre d’enregistrement, c’est assez rare – et qui assume sa ligne sécuritaire sans même que ses camarades semblent s’en émouvoir, à tel point qu’il est devenu la bête noire des associations de défense des libertés publiques. Élu en 2007 à l’Assemblée, il passe pourtant d’abord pour un promoteur des droits. Il est favorable à la fusion des ministères de l’intérieur et de la justice, s’oppose à la Loppsi de Nicolas Sarkozy et au fichage généralisé. Fin juriste (il est professeur de droit à l’université), il est d’abord remarqué pour son travail sur les prisons – une partie de sa réserve parlementaire est versée à l’Observatoire des prisons (#OIP), peu soupçonnable de dérive sécuritaire…

      À la même époque, il s’entiche des questions de #sécurité. Il a un boulevard : au PS, personne ou presque ne s’y intéresse, dans un parti où le sujet tétanise nombre de responsables politiques, obnubilés par le souvenir du 21-avril 2002 et des procès en laxisme de la droite. Très vite, Urvoas s’impose. En mai 2009, au sein du PS, la première secrétaire Martine Aubry nomme ce strauss-kahnien au poste de secrétaire national chargé des questions de sécurité.

      (…) Ce « virage », Urvoas le dément. Il jure qu’il n’a pas varié de ligne. En début d’année 2011, le député du Finistère, ancien collaborateur du maire de Quimper, Bernard Poignant, fait une rencontre décisive. Floran Vadillo est l’un des rares universitaires spécialisés dans le #renseignement.

      (…) Au mois d’avril 2011, Jean-Jacques Urvoas et Floran Vadillo [aujourd’hui son collaborateur parlementaire] formalisent leur projet de réforme dans un essai de la Fondation Jean-Jaurès, « Réformer les services de renseignement », qui formule 36 propositions.

      #services_secrets

  • Le retour du fantôme du « groupe de Tarnac », un scandale d’Etat
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/140515/le-retour-du-fantome-du-groupe-de-tarnac-un-scandale-d-etat

    Alors que la justice vient de demander le renvoi en correctionnelle de Julien Coupat pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, les députés Sergio Coronado (EE-LV) et Noël Mamère en appellent au président de la République et à sa ministre de la justice pour faire cesser ce que François Hollande appelait en 2009 « le couac de Tarnac ».

    #terrorisme (d’état) #surveillance #délit_d'opinion

    • Police, agents en tous genres, grandes oreilles et subalternes de la magistrature assise ou couchée supportent très mal le ridicule ( ils ne sont pas les seuls...) ; tous, en compagnie de quelques politicien(ne)s stupides préfèrent s’y enfoncer : ne jamais reconnaître l’erreur ni les torts. C’est effectivement la République des Irresponsables comme l’écrivait une de ses plus « illustres » représentantes.

  • Hollande à Cuba : « Un voyage historique » pour Coronado - Infos - Replay
    http://videos.tf1.fr/infos/2015/hollande-a-cuba-un-voyage-historique-pour-coronado-8606722.html

    François Hollande est arrivé dimanche à Cuba où il doit effectuer une visite officielle ce lundi. Selon Sergio Coronado, député EELV des Français de l’étranger qui accompagne le chef de l’Etat, il s’agira de remporter de nouveaux marchés mais également d’évoquer les droits de l’Homme, « une question importante qu’il ne faut pas oublier ».

    Synthèse par TF1. Pour bien en saisir le sel, écouter le passage correspondant de la vidéo (à partir de 1:42)

  • Assemblée nationale : mercredi 8 avril
    Table ronde sur le projet de loi « Renseignement ».

    Sergio Coronado, Député des français établis en Amérique latine et aux Caraïbes, membre de la Commission des lois et chef de file du groupe écologiste sur le texte, vous propose de participer à une table ronde sur le projet de loi « Renseignement ».

    Que vous soyez citoyen, blogueur, journaliste ou professionnel, ce sera pour vous l’opportunité d’obtenir des réponses à vos interrogations légitimes sur les conséquences de ce texte pour nos libertés publiques.

    Il est primordial que les citoyens soient informés, mais aussi associés à l’élaboration de la loi. Cette table ronde ouverte sera ainsi l’occasion de faire remonter votre expertise, vos recommandations et vos conseils pour amender le texte.

    La réunion aura lieu entre 16:00 et 18:00 au 1er bureau, 126 rue de l’Université 75007 Paris.

    Afin d’y participer : en raison du plan vigipirate, nous avons besoin du nom, prénom, date et lieu de naissance de chaque participant - à envoyer à scoronado@assemblee-nationale.fr - AVANT LUNDI 6 AVRIL 15:00. Capacité maximum : 55 personnes

    #PJLRenseignement

  • Guerre française au #Cameroun : la France toujours dans le déni
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/227-septembre-2013/article/guerre-francaise-au-cameroun-la-4533

    Ce qu’il y a de plus troublant avec nos socialistes de gouvernement, c’est qu’on ne sait jamais exactement s’ils font de l’humour ou s’ils se vautrent simplement dans le cynisme le plus répugnant. Tel est du moins l’état d’esprit dans lequel on se trouve en lisant [la réponse que le gouvernement a apportée, le 23 juillet dernier, à une question écrite] posée à l’Assemblée nationale par le député EELV Sergio Coronado. Ce dernier se demandait si le gouvernement de Jean-Marc Ayrault partageait l’opinion (...)

    #227_-_septembre_2013 #Colonialisme #Salves #Histoire #Laurent_Fabius

  • Ecologie : du Ministère de l’impossible au Ministère du débarquement | Sergio Coronado
    http://sergiocoronado.fr/2013/07/ecologie-du-ministere-de-limpossible-au-ministere-du-debarquement

    Après Nicole Bricq, Delphine Batho fait aujourd’hui les frais d’un remaniement ministériel.

    Convoquée par twitter en début d’après-midi, son éviction immédiate fait suite à l’expression publique d’un désaccord avec la coupe franche effectuée dans les budgets du Ministère de l’écologie, désaccord partagé par les écologistes membres de la majorité. Plusieurs membres du gouvernement avaient déjà eu l’occasion d’exprimer leurs désaccords avec les choix effectués par le Premier Ministre. Mais la Ministre de l’écologie n’avait manifestement pas le droit de défendre ainsi son portefeuille. Quant à la méthode employée pour son débarquement, elle ne peut qu’étonner.