• Why woke men fear real feminism - UnHerd
    https://unherd.com/2019/07/why-woke-men-fear-real-feminism

    I would wager that a hatred of feminists in the current climate is being fuelled by leftist men who claim to be “on the right side of history” but are, in fact, misogynists dressed up as progressives. Take Owen Jones, using his Guardian platform to regularly stick the boot into feminists who are fighting to retain sex-based rights. In one article, he dismissed my 40 years of activism to end male violence against women and girls, and reduced me to an anti-trans campaigner. This merry band of leftist puppets would have it that those many thousands of women attending public meetings to discuss the potential clash of rights between trans people and natal women if self-identification is introduced in Britain, are also, by default, homophobic bigots.

    Feminists that campaign against abuse in the global sex trade are labelled as White Feminists, and, whether they are white or not, racist. No matter how many times black and brown feminists refuse to capitulate to the version of feminism that benefits men a damn sight more than it does women, they are vilified by the super-woke and publicly ‘cancelled’ – social media’s version of witch burning.

    When Vice, which has run an article entitled Ban Sex Work? Fuck off, White Feminism published a piece on the murder of the schoolgirl Charlene Downes, based on my investigation a decade ago, I was described as “The journalist Julie Bindel – these days better known for her divisive views on trans issues.” In one sentence, my entire body of work over the past 40 years, including four books on feminism, thousands of articles on rape, domestic violence, child abuse, and trafficking of women, and travelling the world to investigate human rights abuses, is reduced to my views on transgender ideology.

    Is it any wonder that so many young people watching this debate unfold want nothing to do with feminism, painted as a movement of bigots, transphobes and homophobes hell-bent on abusing an oppressed group, as opposed to liberating women? The most widely used slur to describe people thought to be anti-trans is Trans-Exclusionary Radical Feminist (Terf). Not, you may notice, “violent men”, the group most likely to hate and attack transgender people, but feminists.

    There is a war against feminists in the UK, and the so-called progressives are the ones throwing the grenades.

    During the 50-plus interviews I have done so far, I have been told by women from a range of backgrounds and circumstances that they feel under pressure to sign up to fun feminism, support “sex work”, stripping, porn, and to chant the mantra, “trans women are women!” They are being groomed into hating actual feminism, and adopting a faux-version that does not challenge men at all.

    Male Left-wing misogynists who hate feminism are too cowardly and inadequate to be open about it, and would rather rebrand feminism to suit them.

    #proféministes #féminisme #anti-féminisme (mais cool)
    par #Julie_Bindel

  • #MaryKate_Fain : La montée en puissance de « l’homme féministe » n’est pas une victoire pour le féminisme
    https://tradfem.wordpress.com/2019/08/07/la-montee-en-puissance-de-lhomme-feministe-nest-pas-une-victoire-

    #Aziz_Ansari, un soi-disant homme féministe, fait un retour en force. Le 9 juillet, un nouveau spectacle humorstique, diffusé sur Netflix, a marqué son retour sous les feux de la rampe après son moment #MeToo de l’an dernier. En 2018, l’humoriste, comédien, acteur et concepteur de l’émission Master of None, s’était éclipsé du monde de la télévision après qu’un article publié sur le site Babe eût raconté l’histoire de « Grace », une femme alléguant qu’Ansari était sexuellement agressif à son égard lors d’une soirée qui avait mal tourné. Le site Babe a d’ailleurs lui-même mis la clé sous la porte après avoir été dénoncé pour avoir entretenu une culture de travail aussi machiste que celle d’une fraternity étasunienne, y compris de multiples cas d’inconduite sexuelle. (...)


    Ces dernières années, il est en effet devenu à la mode pour les hommes de s’identifier comme féministes. Selon certains sondages, la proportion d’hommes se disant féministes est passé de 20 pour cent en 2001 à 33 pour cent en 2016. Des groupes féministes libéraux comme HeForShe ont plaidé pour l’inclusion des hommes dans le féminisme, soutenant que nous avions besoin de l’appui des hommes pour améliorer la situation des femmes. La campagne « This Is What a Feminist Looks Like » (Voici ce à quoi ressemble un-e féministe), lancée en 2014 par le magazine Elle du Royaume-Uni a (surtout) mis en vedette des stars masculines affichant sur un t-shirt ce slogan controversé.
    Cet argument n’a rien de nouveau. Dans son livre de 1984, De la marge au centre. Théorie féministe, Bell Hooks a soutenu qu’en refusant d’admettre les hommes dans le mouvement, les féministes blanches créaient spécifiquement un monde plus sexué. La souffrance des hommes, écrivait-elle, « ne doit pas être passée sous silence ».
    Le problème, cependant, c’est que les hommes qui sont censés être nos alliés – c’est-à-dire les hommes féministes – ne sont pas toujours aussi éclairés qu’on pourrait s’y attendre.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/07/11/the-rise-of-the-male-feminist-doesnt-demonstrate-a-win-for-feminism
    #violences_masculines #proféministes #hommes_féministes #agression_sexuelle #féminisme_pro-sexe #pornographie #féminisme

  • #Mickey_Z : Rien ne changera tant que nous refuserons de NOMMER LE PROBLÈME.
    https://scenesdelavisquotidien.com/2017/07/09/mickey-z-rien-de-changera-tant-que-nous-refuserons-de-nommer

    [Avertissement : Cet article traite de violences graves]

    Nous lui donnons toutes sortes de noms. Des noms comme la violence, la guerre, le terrorisme et l’oppression …

    MAIS :

    Ce sont des hommes qui sont responsables de 90% des agressions violentes, de 95% de la violence au foyer et entre partenaires et aussi de 95% des sévices sexuels sur enfants.

    Des hommes déchirent des poules vivantes pour ensuite les agresser sexuellement.

    Un homme comme Frank Yeager dresse une liste de 200 cibles – des femmes agents immobiliers qu’il envisageait de violer – parce que, comme il l’a dit, « j’aime vraiment la chasse ».

    Des femmes comme celle-ci sont violées et victimes de traite dès l’âge de 7 ans.

    Des hommes prennent plaisir et fierté à retirer leur préservatif au moment de rapports sexuels.

    Les femmes de la Caroline du Nord ne peuvent légalement mettre fin à un rapport sexuel une fois celui-ci entamé.

    Des poupées sexuelles infantiles (sic) de la taille de fillettes de 3 ans se vendent comme des petits pains dans le monde entier.

    Un homme de 32 ans, Benjamin Taylor, vient de violer et assassiner la fillette de 9 mois de son amie.

    Nous nous accrochons à des euphémismes comme : le fascisme, le communisme, le capitalisme, le libertarisme, le totalitarisme, le socialisme, etc.

    MAIS :

    Les hommes s’accaparent ouvertement les idées et les réalisations des femmes et les revendiquent comme étant les leurs.

    Des hommes vont violer en bande une femme et assassiner son bébé.

    Un homme va coller les parties génitales de son épouse sous prétexte qu’elle a « aimé » un message Facebook, et il s’en sort avec une amende de 10$.

    La culture du viol est tellement normalisée que des hommes diffusent des viols en direct sur Internet.

    Un homme nommé Richard Paterson peut tuer son amie et prétendre qu’elle s’est « accidentellement » étouffée avec son pénis durant une fellation.

    Que l’on parle d’homicide involontaire, de situation compréhensible ou de peine capitale, c’est idéalisé comme un divertissement…

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://worldnewstrust.com/there-will-be-no-progress-until-we-name-the-problem-mickey-z

    Mickey Z. est le fondateur de l’organisme Helping Homeless Women – NYC, qui offre un soutien direct aux femmes de la rue à New York.

    #violences_masculines #proféministes #agir

  • [infokiosques.net] - Si on se touchait ?
    https://infokiosques.net/lire.php?id_article=1413

    Je suis un homme cissexuel [1], blanc, avec des papiers français, presque la trentaine, hétérosexuel, valide, avec une formation universitaire relativement élevée, issu d’une famille bourgeoise de gauche et qui joue parfois avec son apparence de genre.

    Si ces deux textes m’ont touché c’est parce qu’ils portent sur deux thèmes de réflexion qui m’accompagnent beaucoup ces derniers temps.

    Le premier, Les hommes #proféministes et leurs ami.e.s, essaye de comprendre pourquoi les hommes hétérosexuels ayant des réflexions féministes n’arrivent à entretenir, majoritairement, des relations amicales sincères, sensuelles, confiantes et intimes qu’avec des femmes. Je me retrouve beaucoup là-dedans, même si je ne me définis pas comme proféministe. Il m’est rarement arrivé dans ma vie de vivre des relations d’amitié intense avec d’autres garçons et je cherche toujours à comprendre pourquoi (même si je sais en partie) et surtout comment changer cela.

    Le second, A genoux : connaissance charnelle, dissolution masculine, faire du #féminisme, parle d’#hétéronormativité et de désir. Il utilise les concepts de déterritorialisation, puissance et pouvoir de Deleuze et Guattarri et les applique au corps des hommes. Pourquoi cherchons-nous si souvent à conquérir l’espace, prendre de la place, tout en nous protégeant constamment contre les attaques, en fermant notre corps ? Pourquoi avons-nous si peur de la pénétration ? Pourquoi ai-je vécu l’extrême majorité de ma vie sexuelle hétéro sans même imaginer que je pouvais être attiré par d’autres hommes ? Comment atteindre le désir féministe ?

    Sans toujours en parler explicitement, ces textes proposent tous les deux des pistes particulières par rapport à la place des hommes dans les luttes contre le #patriarcat. Plutôt que de se demander si et comment un homme pourrait être féministe, ou si un oppresseur peut participer aux luttes des individus qu’il opprime (ce qui reste une bonne question), ils proposent que les hommes ne soient plus seulement des soutiens aux luttes féministes mais travaillent sur leurs relations au sein de leur #classe de genre. En dehors des propositions de #déconstruction de l’#éducation genrée masculine, peu de mecs prônent aussi ça. J’ai moi-même longtemps plus travaillé sur mon rapport aux femmes, sur comment je peux prendre de la place, comment je rabaisse mes copines, comment je fais pas toujours gaffe au #consentement, comment je profite parfois de mes #privilèges sans m’en rendre compte, etc., sans réfléchir à pourquoi je trainais surtout avec des non-hommes et me sentais plus à l’aise en leur compagnie. C’est sûr qu’il ne faut pas arrêter de se poser ces questions. Mais j’ai de plus en plus le sentiment que de soutenir les copines dans leurs luttes (quotidiennes ou non) en participant à des groupes de réflexion et d’action en #mixité, est nécessaire mais pas suffisant. Il faut aussi qu’entre personnes construites comme oppresseurs (par exemple par la non-mixité), on arrive à faire un travail que seuls nous pouvons faire, et qui va dans le sens de l’#abolition du patriarcat. Sans tomber dans la solidarité masculine, il faut qu’on arrive à casser cette froideur souvent ressentie face aux autres hommes, qu’on bosse sur nos amitiés, nos intimités, nos sexualités... qu’on supprime notre homophobie et les relations de pouvoir entre hommes. Cela permettra peut être, comme le dit Pronger, d’incarner le désir féministe et comme le dit Schmitt, de rééquilibrer le rapport genré à la prise en charge affective.

    • Une précision importante par rapport au titre de la brochure et à certaines thèses de Pronger : quand je propose en titre qu’on se touche, émotionnellement et physiquement, cela reste évidemment dans les limites nécessaires du consentement ! Pronger dit que « ceux qui sont les plus réticents à ouvrir leurs bouches et anus à d’autres hommes sont ceux qui ont le plus besoin de le faire ». Une pote m’a dit que ça sonnait beaucoup comme une obligation à sucer et se faire enculer. En relisant l’article en entier, j’ai l’impression qu’il essaye plutôt de pousser les hommes à réfléchir sur ces questions dans le but de faire taire leur homophobie et d’en avoir envie, pas de se forcer à avoir des relations homosexuelles avec pénétration. Si je n’interprétais pas son texte comme ça, j’aurais abandonné cette traduction.

      Bon, c’est clair, parfois, les deux textes que j’ai traduits sont chiants à lire ! C’est écrit par et pour des universitaires. J’ai pas envie de vous dire de faire un effort (ce serait trop facile de ma place d’ex étudiant universitaire) mais je pense que ça vaut le coup d’essayer. J’ai moi-même pas compris tous les concepts utilisés. Après, je pense que c’est possible de sauter des passages et de quand même comprendre le fond.

      et d’aller se faire enculer pour les plus perspicace.