provinceorstate:utah

  • Documentation pour un prochain patriarche


    Prometheus (arbre) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Prometheus_(arbre)

    Prometheus (également connu sous le code WPN-114) est le surnom d’un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) âgé probablement de plus de 5 000 ans et situé dans le Nevada au niveau de l’étage alpin. Il est abattu en 1964 dans le cadre d’une étude de la dynamique des climats du Petit âge glaciaire par dendrochronologie. Il était considéré comme le végétal le plus âgé de la planète jusqu’en 2008 où on a fait la découverte d’un bosquet d’épicéas âgé de 9 550 ans en Suède1, le Old Tjikko.

    Il est abattu le 6 août 1964 par Donald Rusk Currey (en), un doctorant et un membre du Service des forêts des États-Unis à des fins de recherche et alors que son âge n’était pas encore connu. Depuis lors, c’est l’arbre Mathusalem qui est considéré comme le Bristlecone le plus âgé au monde.

    Il doit son nom à Prométhée, qui d’après la Théogonie d’Hésiode, créa les hommes à partir d’une motte d’argile.
    Le bosquet où se trouvait Prometheus, avec le pic Wheeler au loin.
    Les restes du tronc coupé.
    La souche (en bas à gauche) et des restes de l’arbre (au centre).
    Étude de l’arbre

    Cet arbre appartenait à une population de pins de Bristlecone qui poussent à la limite de l’étage alpin sur la moraine latérale d’un ancien glacier sur le pic Wheeler, où, depuis 1986, se trouve le parc national de Great Basin, dans le Nevada oriental. Le pic Wheeler est la plus haute montagne du Snake Range et la plus haute montagne située entièrement dans l’État de Nevada. La population de pins de Bristlecone qui y pousse se divise en au moins deux sous-populations distinctes, dont l’une est accessible par un sentier d’interprétation très fréquenté. Prometheus pourtant, a grandi dans une région où l’on ne peut se rendre que par des randonnées à pied hors piste. En 1958 ou en 1961, un groupe de naturalistes qui avaient admiré le bosquet où l’arbre avait poussé a donné des noms à un certain nombre d’arbres, les plus grands ou les plus curieux, y compris Prometheus. La désignation comme WPN-114 a été donnée par le chercheur Donald R. Currey et vient du fait que c’est le 114e arbre qu’il a retenu pour ses recherches dans le comté de White Pine au Nevada.

    Le compte des anneaux effectué par Currey sur la section de l’arbre était de 4 844. Quelques années plus tard, il a été porté à 4862 par Donald Graybill, du Laboratoire de recherche sur les cernes des arbres (université d’Arizona). En 2010, Chris Baisan et Matthew Salzer du même laboratoire ont affiné la mesure de l’âge, par interdatation, ce qui permet de tenir compte des anneaux manquants (fréquents dans les arbres poussant à la limite de l’étage alpin). Ils obtiennent 4 900 ans très précisément. Cependant, le compte des anneaux a été fait sur une coupe transversale du tronc prise à environ 2,5 m au-dessus du point de germination original de l’arbre, parce que les anneaux les plus centraux manquaient au-dessous de ce point. En ajoutant les années nécessaires pour atteindre cette hauteur, il est probable que l’arbre ait eu près de 5 000 ans au moment de la coupe. Cela fait de lui le plus vieil organisme unitaire (c’est-à-dire non-clonal) qu’on ait jamais connu, dépassant d’environ 200 ans l’arbre Mathusalem du Bosquet Schulman dans les Montagnes Blanches en Californie.

    Que Prometheus soit considéré ou non comme l’organisme le plus ancien qu’on ait jamais connu dépend de la définition qu’on donne aux termes « le plus ancien » et « organisme ». Par exemple, certains organismes germinatifs ou clonaux, comme un buisson de créosote ou un tremble, pourraient avoir des individus plus âgés si l’organisme clonal est regardé comme un tout. En pareil cas, l’organisme vivant le plus ancien est un bosquet de Populus tremuloides dans l’Utah, connu sous le nom de Pando, avec 80 000 ans. Dans un organisme clonal, pourtant, les pieds clonaux individuels ne sont nulle part et de loin aussi anciens et aucune partie de l’organisme à aucun point dans le temps ne devient particulièrement vieille. Prometheus était ainsi l’organisme non-clonal le plus ancien qui ait été découvert, avec son bois le plus profond qui avait de 5 000 ans d’âge. Il est possible, pourtant, qu’il existe un exemplaire plus ancien dont l’âge n’ait pas encore été évalué. Les pins bristlecones sont connus pour la difficulté qu’on a à évaluer leur âge à cause de leur croissance particulièrement contorsionnée et l’abattage de très vieux arbres n’est plus autorisé.
    L’abattage de l’arbre

    Dans les années 1950 les dendrochronologistes ont fait de grands efforts pour découvrir les espèces d’arbres actuelles les plus anciennes ; ils comptaient utiliser l’analyse des anneaux pour différents objectifs de recherche, comme la reconstitution d’anciens climats, la datation de ruines archéologiques et cette question fondamentale qui est la recherche des créatures actuelles les plus anciennes. Edward Schulman a découvert alors que les pins bristlecones dans les Montagnes blanches de Californie et ailleurs étaient plus vieux que n’importe quelle espèce déjà datée. On a eu donc envie de trouver des bristlecones très âgés, plus âgés peut-être que l’arbre Mathusalem, estimé par Schulman en 1957 à plus de 4700 ans.

    Donald R. Currey était doctorant à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et il étudiait la dynamique des climats du Petit âge glaciaire en utilisant les techniques de la dendrochronologie. En 1963 son attention fut attirée par les populations de bristlecones dans le Snake Range, et sur le pic Wheeler en particulier. En se fondant sur la taille, le taux de croissance et les formes de croissance de certains des arbres, il se convainquit qu’il existait sur la montagne quelques exemplaires très anciens et il préleva une carotte sur certains d’entre eux, trouvant des arbres dépassant 3 000 ans. Currey ne réussit pourtant pas à obtenir une série continue de carottages avec chevauchement pour WPN-114. Ici, les histoires divergent. On ne sait pas bien si c’est Currey qui a demandé, ou si c’est le personnel du service forestier qui a suggéré que l’on coupât l’arbre au lieu d’y pratiquer un carottage. Il y a aussi quelque incertitude quant à la raison pour laquelle un carottage n’a pu être fait. Une version est qu’il a brisé son unique longue tarière d’accroissement ou n’arrivait pas à la retirer et qu’il ne pouvait pas en obtenir une autre avant la fin de la campagne sur le terrain, une autre version prétend qu’il avait cassé deux tarières, et une autre encore qu’un échantillon de base était trop difficile à obtenir par taraudage et qu’il n’aurait pas fourni autant de renseignements définitifs qu’une coupe transversale complète de l’arbre.

    Il s’y ajoute des différences d’opinion sur le caractère exceptionnel de Prométhée dans le bosquet du pic Wheeler. On a dit que Currey et/ou le personnel de service forestier qui a autorisé l’abattage croyaient que l’arbre était seulement un des arbres très grands et très vieux dans le bosquet, tandis que d’autres, parmi lesquels un au moins a été impliqué dans la prise de décision et l’abattage de l’arbre, croyaient que l’arbre était vraiment exceptionnel - manifestement plus vieux que les autres arbres du domaine. Au moins une des personnes impliquées assure que Currey savait la vérité à l’époque bien que lui-même ne l’ait jamais avoué ; d’autres au contraire ont contesté que l’arbre fût de façon évidente plus vieux que les autres.

    On ne voit pas bien non plus en quoi il était nécessaire d’abattre un arbre aussi vieux si l’on considère le sujet que Currey étudiait. Comme le petit âge glaciaire a commencé, il n’y a pas plus de 600 ans, bien des arbres sans doute auraient pu fournir les renseignements qu’il recherchait pour cette période de temps. Pourtant, dans son rapport original (Currey, 1965), Currey fait allusion au petit âge glaciaire comme embrassant une période allant de 2000 avant Jésus-Christ jusqu’à maintenant, définissant ainsi cet âge comme une période de temps beaucoup plus longue que selon le consensus habituel. Était-ce l’opinion ordinaire à ce moment-là, on ne le sait pas. Dans l’article, Currey indique qu’il avait fait abattre l’arbre autant pour savoir si les bristlecones les plus âgés ont été nécessairement confinés aux Montagnes Blanches de Californie (comme des dendrochronologistes lui en avaient fait la demande) que parce que c’était utile pour étudier le petit âge glaciaire.

    Quoi qu’il en soit, l’arbre a été abattu et sectionné en août 1964, et plusieurs morceaux ont été emportés pour être traités et analysés, d’abord par Currey, puis par d’autres dans les années suivantes. Des sections, ou des morceaux de sections ont abouti à différents endroits, dont certains sont ouverts au public, entre autres : le centre de visite du parc national de Great Basin (Baker, NV), le Convention Center d’Ely (Ely, NV), le Laboratoire de Recherche sur les anneaux des arbres de l’université d’Arizona (Tucson, AZ) et l’Institut de génétique forestière du Service forestier américain (Placerville, CA).
    Répercussions de l’abattage de l’arbre

    On a soutenu que l’abattage de l’arbre a été un facteur important pour le mouvement de protection des bristlecones en général et des bosquets du pic Wheeler en particulier. Avant que l’arbre eût été coupé il y avait déjà eu un mouvement pour protéger les zones montagneuses et contiguës à l’intérieur d’un parc national et 22 ans après l’incident la région a vraiment acquis le statut de parc national.

    L’endroit exact de l’arbre qui est maintenant le plus vieux, Mathusalem, est gardé secret par l’agence chargée de l’administration, le Service des forêts américain. À cause de l’importance de l’espèce dans les recherches de dendrochronologie, tous les pins bristlecones sont maintenant protégés, qu’ils soient debout ou tombés.

    #patriarche #arbre #hommerie #mad_meg

  • Pourquoi le béton romain antique dure des millénaires, tandis que le nôtre s’effondre en quelques décennies | Le Savoir Perdu Des Anciens
    https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/05/pourquoi-le-beton-romain-antique-dure-des-millenaires-tandi
    https://www.youtube.com/watch?v=ikH6Vmb0pog

    Les scientifiques ont résolu le mystère expliquant pourquoi les structures côtières construites par les Romains il y a 2 000 ans sont encore debout. Le béton utilisé par les constructeurs romains dans les quais et les ports a été fabriqué de manière à devenir encore plus résistant au fil du temps.

    Par comparaison, le béton moderne a tendance à se décomposer en seulement quelques décennies lorsqu’il est exposé à l’eau salée. Ces résultats pourraient avoir un rôle important à jouer, car de nombreuses communautés à travers le monde se préparent à l’élévation du niveau de la mer.

    Les Romains ont créé du béton en mélangeant de la cendre volcanique, de la chaux vive et des morceaux de roche volcanique. Même s’ils ont découvert les ingrédients, les scientifiques ne connaissaient toujours pas la recette. Comment les Romains ont-ils réussi à rendre le béton si durable ? La clé se trouve dans la réaction chimique provoquée par l’ajout d’eau de mer.

    Le béton romain a été conçu pour interagir avec son environnement, contrairement au béton moderne qui reste inerte et s’abîme avec le temps. L’eau de mer est la raison pour laquelle le mélange devient plus fort. Au fur et à mesure que l’eau de mer réagit avec les matériaux volcaniques, de nouveaux minéraux sont créés qui renforcent le béton.

    Les chercheurs, dirigés par Marie Jackson, géologue de l’Université de l’Utah, ont examiné les structures microscopiques des échantillons de béton romains en les soumettant à de nombreux tests spectroscopiques et techniques d’imagerie. Les tests ont montré qu’une réaction rare a eu lieu qui a stimulé la croissance des cristaux de tobermorite alumineuse. D’autres travaux de géologie ont prouvé que les cristaux se sont formés lorsque l’eau de mer s’est infiltrée à travers les petites fissures du béton romain, réagissant à la phillipsite, un minéral que l’on trouve dans la roche volcanique.

  • Lawsuits Lay Bare Sackler Family’s Role in Opioid Crisis - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/04/01/health/sacklers-oxycontin-lawsuits.html

    The Sacklers had a new plan.

    It was 2014, and the company the family had controlled for two generations, Purdue Pharma, had been hit with years of investigations and lawsuits over its marketing of the highly addictive opioid painkiller OxyContin, at one point pleading guilty to a federal felony and paying more than $600 million in criminal and civil penalties.

    But as the country’s addiction crisis worsened, the Sacklers spied another business opportunity. They could increase their profits by selling treatments for the very problem their company had helped to create: addiction to opioids.

    The filings cite numerous records, emails and other documents showing that members of the family continued to push aggressively to expand the market for OxyContin and other opioids for years after the company admitted in a 2007 plea deal that it had misrepresented the drug’s addictive qualities and potential for abuse.

    In addition to New York and Massachusetts, Connecticut, Rhode Island and Utah have filed suit against members of the family. Last month, a coalition of more than 500 counties, cities and Native American tribes named the Sacklers in a case in the Southern District of New York, bringing the family into a bundle of 1,600 opioids cases being overseen by a federal court judge in Cleveland.

    In 2009, two years after the federal guilty plea, Mortimer D.A. Sackler, a board member, demanded to know why the company wasn’t selling more opioids, email traffic cited by Massachusetts prosecutors showed.

    In 2011, as states looked for ways to curb opioid prescriptions, family members peppered the sales staff with questions about how to expand the market for the drugs. Mortimer asked if they could sell a generic version of OxyContin in order to “capture more cost sensitive patients,” according to one email. Kathe, his half sister, suggested studying patients who had switched to OxyContin to see if they could find patterns that could help them win new customers, according to court filings in Massachusetts.

    The lawsuits brought by the attorneys general of New York and Massachusetts, Letitia James and Maura Healey, named eight Sackler family members: Kathe, Mortimer, Richard, Jonathan and Ilene Sackler Lefcourt — children of either Mortimer or Raymond Sackler — along with Theresa Sackler, the elder Mortimer’s widow; Beverly Sackler, Raymond’s widow; and David Sackler, a grandson of Raymond.

    Purdue’s business was fundamentally changed after the F.D.A. approved OxyContin in 1995. The company marketed the drug as a long-acting painkiller that was less addictive than shorter-acting rivals like Percocet and Vicodin, a strategy aimed at reducing the stigma attached to opioids among doctors.

    While the Sacklers “have reduced Purdue’s operations and size, Rhodes continues to grow and sell opioids for the benefit of the Sackler families,” the New York suit contends.

    By 2016, Rhodes, though little known to the public, had a greater share of the American prescription opioid market than Purdue, according to a Financial Times analysis. Together, the companies ranked seventh in terms of the market share of opioids.

    Purdue temporarily abandoned plans to pursue Project Tango in 2014, but revived the idea two years later, this time pursuing a plan to sell naloxone, an overdose-reversing drug, according to the Massachusetts filing. A few months later, in December 2016, Richard, Jonathan and Mortimer Sackler discussed buying a company that used implantable drug pumps to treat opioid addiction.

    In recent years, the Sacklers and their companies have been developing products for opioid and overdose treatment on various tracks. Last year, Richard Sackler was awarded a patent for a version of buprenorphine, a drug that blocks opioid receptors, administered by mouth in a thin film. In March, the F.D.A. fast tracked the company’s application for an injectable drug for emergency treatment of overdoses.

    Fait très rare, cet article comporte de nombreuses photos des membres de la famille Sackler

    #Opioides #Sackler #Procès

  • The Heavy-Hitting #utah #tech Summit
    https://hackernoon.com/the-heavy-hitting-utah-tech-summit-da6e57277b90?source=rss----3a8144eabf

    Stewart Butterfield, Steve Young and Mitt Romney were among the speakers.“Avatar.” “Man of Steel.” “The Avengers.”Jarom Sidwell worked on digital visuals for each of those blockbusters and others.But he was far — far — from the only biggie to speak at the Silicon Slopes Summit 2018 in Salt Lake City, “the largest tech event in Utah history,” SS Executive Director Clint Betts said.Among others, the summit saw Ryan Smith, the CEO of Qualtrics, whose clients (numbering more than 8,500) include Microsoft, Healthcare.gov, CBS, Yahoo!, and The Washington Post; Todd Pedersen, Vivint CEO; Omar Johnson, former Beats by Dre chief marketing officer; Dave Elkington, InsideSales.com founder; Josh James, Domo CEO; Aaron Skonnard, Pluralsight CEO; and Jim Swartz and David Fialkow, investors in documentaries, (...)

    #technology #community-board #politics

  • Changement d’heure
    Raisonnement par l’absurde


    Si j’ai bien compris, le prochain changement d’heure sera le dernier : décision européenne suite à un référendum.
    Donc on restera en heure d’été tout le temps.
    Donc on aura 2 heures de décalage par rapport au Soleil (à 14h de l’après midi, il sera midi solaire).
    Donc on sera dans le même fuseau horaire que l’Ukraine.
    Donc il sera la même heure en Corogne (Espagne) et au Donbass (Ukraine).
    Ce qui correspond à la même distance que de la côte est à la côte ouest des USA.
    Donc c’est comme si les USA normalisaient une heure unique sur tout leur territoire.

    Donc on sera quand même obligé de compenser le temps de présence du soleil dans nos vies.
    Donc on décalera sûrement un peu nos horaires de travail.
    Donc à l’échelle européenne certains commenceront à 7h et d’autres à 10h.
    Donc c’est comme si on ne changeait rien.

    Précédente discussion :
    https://seenthis.net/messages/719501

    PS : certains éléments sont de rapides raccourcis pour permettre de faire avancer le délire

    • Différences de longitude entre les points extrêmes de…
      • la Chine : 61°, heure unique
      • l’Union européenne : (hors Açores, Canaries et outre-mer) 48°, 3 fuseaux horaires
      • les États-Unis : (continentaux hors Alaska) 58°, 4 fuseaux horaires
      • les États-Unis : (Alaska inclus, hors Hawaï, 5 fuseaux (qui devraient être 6, l’Alaska étant décalé de pratiquement 1 fuseau,…)
      • les États-Unis (50 états) :6 fuseaux
      sans compter les territoires extrêmes, Îles Mariannes du Nord et Îles Vierges états-uniennes,…

      (pour mémoire, un fuseau horaire fait, théoriquement, 15°)

      Les Échos donne un point assez complet (09/18)
      https://www.lesechos.fr/26/09/2018/lesechos.fr/0302287681702_changement-d-heure---le-casse-tete-europeen.htm

    • Je n’ai pas d’opposition à l’arrêt des changement d’heure. Je trouve juste bête de mettre toute l’europe en Gmt+2 au lieu de Gmt+1 qui est la moyenne européenne. Et alors qu’à 60km d’ici, en Angleterre, ils restent en gmt. On travaillera aux meme horaires, sauf que ca s’appelera 8h chez eux et 10h chez moi. Simple convention. J’ai un peu entendu dire que le referendum européen c’était : vous préférez l’été ou l’hiver... Façon vous voulez une boule vanille ou chocolat ?

    • Il me semble qu’il s’agit de la fin du changement d’heure, pas de la fusion des fuseaux horaires. Cette uniformisation de l’heure de l’UE a été proposée début janvier par Szymon Dolecki, mathématicien polonais en retraite de l’Université de Bourgogne.

      Pour un fuseau horaire unique dans l’Union européenne
      https://www.courrierinternational.com/article/pour-un-fuseau-horaire-unique-dans-lunion-europeenne

      Pour ce mathématicien polonais, professeur émérite de l’université de Bourgogne, il ne devrait y avoir qu’un seul fuseau horaire en Europe, au lieu des trois actuels. Aux pays et aux régions de fixer les rythmes sociaux.

      #paywall

    • @aude_v Non. Mais c’est une idée simple qui marcherait. Un reproche cependant, ça pourrait amener à un libéralisation des décalages d’horaire par entreprise. Car je suis persuadé qu’avec l’heure fixe, on va tendre vers 2 à 3 horaires de travail par an dans chaque entreprise.

      @simplicissimus Ce n’est pas l’uniformisation d’un mono fuseau européen. (C’est une décision obligatoire mais individuelle de chaque état). Toutefois si en France il est choisi de rester à la prochaine heure d’été, on sera à la même heure que l’Ukraine. Il va peut être se produire des enclaves. Tu pourras aller en ligne droite et avoir GMT+2 GMT+1 GMT+2. J’appelle ça marcher sur la tête.

    • dans la série #enclaves, l’Arizona qui ne pratique pas l’heure d’été #daylight_saving_time à laquelle passent les États-Unis dimanche 10 mars, à l’exception de la nation Navajo qui la pratique, sauf la nation Hopi qui suit le choix de l’état, sachant qu’il y a une enclave navajo dans le territoire hopi…

      Most of Arizona Has No Daylight Saving Time
      https://www.timeanddate.com/time/us/arizona-no-dst.html

      Most of the US state of Arizona does not use Daylight Saving Time (DST). The exception is the Navajo Nation.
      ©timeanddate.com

      With the exception of the Navajo Nation, Arizona does not set the clocks forward 1 hour in spring for DST with the rest of the United States.

      Mountain Standard Time
      Almost all of Arizona is on the same time zone, Mountain Standard Time (MST), all year. The time zone has a UTC offset of minus 7 hours (UTC-7).
      It is also known as Mountain Time, but that term refers both to standard time and the time zone which is elsewhere used during DST: Mountain Daylight Time (MDT).

      Navajo Nation Uses DST
      The Navajo Nation, a semi-autonomous Native American territory, follows the United States DST schedule. It lies in northeastern Arizona, northwestern New Mexico, and southeastern Utah.

      During DST the Navajo Nation, which includes the towns of Tuba City, Chinle, and Window Rock, sets the clocks forward 1 hour to Mountain Daylight Time (MDT), which is 6 hours behind UTC (UTC-6).

      No DST in Hopi Nation
      A part of the Hopi Nation, which lies within the Navajo Nation, follows Arizona’s no-DST rule. To confuse matters more, there is also an even smaller Navajo Nation territory within the Hopi Nation within the Navajo Nation. In addition to this, there is another Hopi area adjacent to the main Hopi Nation territory.

      As a result, if driving the correct route from the Arizona state border through both Navajo and Hopi areas to the other side one can end up changing one’s clock 7 times! For example: Tuba City (Navajo) and Moenkopi (Hopi) are only a couple of miles apart, but they have a 1-hour time difference during the summer. Jeddito (Navajo), in the middle of Hopi Nation territory, is 1 hour ahead of the surrounding areas during summer.

      Opted out of DST
      Arizona is exempt from DST according to the US Energy Policy Act of 2005. The Act gives every state or territory the right to decide if it wants to use DST. If DST is observed, the state has to schedule DST in sync with the rest of the US: From the second Sunday in March until the first Sunday in November.
      Because of Arizona’s hot climate, DST is largely considered unnecessary. The argument against extending the daylight hours into the evening is that people prefer to do their activities in the cooler evening temperatures.

      Note qu’avant la standardisation de 1977, c’était la même chose à l’échelle du pays tout entier, chaque état voire chaque comté se déterminait indépendamment des autres…
      (histoire compliquée, détaillée dans l’article WP ci-dessous.

      Sinon, la Californie est en train de passer à l’heure d’été toute l’année…
      Daylight saving time in the United States - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Daylight_saving_time_in_the_United_States

      California
      California voters passed Proposition 12 in 1949, approving DST in the state.
      In 2018, voters ratified a legislative plan for year-round daylight saving time, subject to congressional approval.

  • Analyzing Undefined Behavior with John Regehr
    http://cppcast.libsyn.com/analyzing-undefined-behavior-with-john-regehr

    Rob and Jason are joined by John Regehr to talk about his job as a professor at the University of Utah teaching C++ courses and some of his research projects including souper and csmith. John Regehr is a professor at the University of Utah where he’s been on the faculty since 2003. He likes to work on compilers and software correctness, but used to work on real-time and embedded systems. When he has free time he likes to go hiking in the desert with his kids. News Five Awesome C++ Papers for Kona 2019 ISO Meeting The future of Catch2 Some C++ on Sea videos already available Between linear and binary search John Regehr @johnregehr John Regehr’s Personal Page John Regehr’s Blog Links Souper Csmith C-Reduce C++Now 2018: John Regehr "Closing Keynote: Undefined Behavior and (...)

    http://traffic.libsyn.com/cppcast/cppcast-187.mp3?dest-id=282890

  • Aux #États-Unis, la déconnexion est réservée aux #enfants #riches | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/aux-etats-unis-la-deconnexion-est-reservee-aux-enfants-riches

    Il n’y a pas si longtemps, on craignait qu’en ayant accès plus tôt à #Internet, les jeunes des classes aisées n’acquièrent davantage de compétences techniques et qu’il n’en résulte un fossé #numérique. De plus en plus d’établissements scolaires demandent aux élèves de faire leurs devoirs en ligne, alors que seulement deux tiers des Américains ont accès au haut débit.

    Mais aujourd’hui, alors que les parents de la #Silicon\Valley craignent de plus en plus les effets des #écrans sur leurs enfants et cherchent à les en éloigner, on redoute l’apparition d’un nouveau fossé numérique. Il est possible, en effet, que les enfants des classes moyennes et modestes grandissent au contact des écrans et que ceux de l’#élite de la Silicon Valley reviennent aux jouets en bois et au luxe des relations humaines.

    Ce mouvement est déjà amorcé. Les #écoles maternelles à l’ancienne, qui proposent un apprentissage par le jeu, sont en vogue dans les quartiers huppés, alors que l’Utah finance une école maternelle entièrement en ligne, à laquelle sont inscrits quelque 10 000 enfants. Les autorités ont annoncé que les écoles maternelles en ligne se multiplieraient en 2019 grâce à des subventions fédérales versées aux États du Wyoming, du Dakota du Nord et du Sud, de l’Idaho et du Montana.

    Selon une étude de Common Sense Media, une organisation à but non lucratif qui surveille l’exposition aux réseaux sociaux, les jeunes issus de familles modestes passent une moyenne de huit heures et sept minutes par jour devant des écrans à des fins récréatives, alors que la durée est de cinq heures et quarante-deux minutes chez des jeunes plus aisés. (Cette étude a pris en compte chaque écran séparément, si bien qu’un enfant qui chatte une heure sur son téléphone tout en regardant la télévision est considéré comme ayant passé deux heures devant des écrans.) Deux autres études montrent que les enfants blancs sont beaucoup moins exposés aux écrans que les enfants africains-américains et latino-américains.

    Et, selon les parents, il existe un fossé numérique croissant entre les établissements publics et privés d’un même quartier. Alors que la Waldorf School of the Peninsula, une école privée pratiquant la #pédagogie Waldorf très cotée chez les cadres de la Silicon Valley, interdit la plupart des écrans, l’établissement voisin, le collège public Hillview Middle School, met en avant son programme d’#enseignement sur #tablettes.

  • Bumble, l’application de rencontres dopée par #metoo
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/06/bumble-l-application-de-rencontres-dopee-par-metoo_5365635_3234.html

    Le mouvement antiharcèlement a fait de la plate-forme de rencontres féministe un phénomène de société. Lancée fin 2014 par Whitney Wolfe Herd, elle est passée depuis 2017 de 22 à 40 millions d’inscrits.

    Whitney Wolfe Herd n’est pas de celles qui font des concessions à la « bro » culture, la culture macho des programmeurs de la Silicon Valley. Ni tee-shirt ni tennis bariolées : quand elle arrive sur la scène de la conférence TechCrunch Disrupt, ce matin de septembre à San Francisco (Californie), elle est vêtue d’un tailleur fluide d’un bleu classique et chaussée de talons hauts. Imaginez Inès de La Fressange dans une convention de start-upeurs.

    A 29 ans, Whitney Wolfe « pèse » 230 millions de dollars (environ 200 millions d’euros), selon Forbes. Elle a cofondé Tinder, l’application de rencontres en ligne, en 2012, avant de claquer la porte, deux ans plus tard, et de poursuivre ses anciens camarades pour harcèlement sexuel. Fin 2014, elle a lancé Bumble, une plate-forme concurrente mais d’orientation féministe. « J’avais remarqué que beaucoup de femmes étaient en attente vis-à-vis des hommes, explique-t-elle. En attente d’un message, d’une proposition. Du premier pas. » Bumble a renversé l’équation.

    Etre traité avec « respect et gentillesse »

    Dans un secteur en pleine expansion (un mariage sur trois aux Etats-Unis commence par une rencontre en ligne), Bumble a réussi à se distinguer en donnant le pouvoir aux femmes. En bouleversant « les normes hétérosexuelles dépassées », précise le site français. Le principe est le même que pour Tinder : on fait son marché en éliminant – ou en conservant –, d’un swipe (« glissement ») à droite ou à gauche, les photos des partenaires potentiels.

    Mais sur Bumble, seules les femmes ont l’initiative pour engager le dialogue. Si un homme pour qui elles ont « voté » les a aussi gratifiées d’un « like », elles ont vingt-quatre heures pour entrer en contact. L’application est gratuite (sauf le service premium pour celles qui ont raté ce délai ou qui, saisies d’un regret, veulent réactiver des connexions qui ont expiré).

    Le succès a été immédiat, dans un marché pourtant très concurrentiel. Au début, la plate-forme était installée dans un appartement loué par Whitney Wolfe à Austin (Texas). « La salle de conférence était disposée autour de la baignoire », raconte-t-elle. L’attrait, pour les femmes, vient du fait que Bumble débarrasse le dating en ligne des manifestations de « toxicité masculine », selon l’expression des féministes : les commentaires vulgaires, les gros plans sur pénis, qui découragent les intéressées sur la plupart des autres applis.

    Sur Bumble, tout le monde doit être traité avec « respect et gentillesse ». Pas de contenus érotiques ou de photos en maillot, sauf devant une plage ou une piscine. Et pas d’armes à feu non plus sur les profils, depuis la fusillade qui a fait dix-sept morts, le 14 février, au lycée de Parkland, en Floride.

    BUMBLE SE VOIT COMME UNE RUCHE QUI AMBITIONNE DE « REDONNER UNE PLACE DE POUVOIR À LA FEMME », TOUT EN « RÉPARANT LES DÉSÉQUILIBRES HOMMES-FEMMES »

    Mais c’est le mouvement antiharcèlement #metoo, en 2017, qui a fait de Bumble un phénomène de société. En un an, le site est passé de 22 millions d’inscrits à 40 millions, la croissance la plus rapide jamais constatée dans le secteur. Et, phénomène rare parmi les start-up, il dégage des bénéfices.

    Whitney Wolfe se défend de tout opportunisme. « Il n’y a pas un moment où on s’est dit qu’il fallait être en phase avec un mouvement culturel, affirme-t-elle. C’est notre identité, notre voix authentique, et ça l’était avant #metoo. » Bumble se voit comme une ruche. Sa couleur emblématique est le jaune, celui des abeilles (Bumble vient de bumblebee, « bourdon » en anglais). Et ambitionne de « redonner une place de pouvoir à la femme », décrit Whitney Wolfe, cela tout en « réparant les déséquilibres hommes-femmes ».

    « L’Internet a démocratisé la misogynie »

    L’égérie du dating en ligne a grandi à Salt Lake City (Utah), où son père était promoteur immobilier. Quand elle était en CM1, ses parents ont pris un congé sabbatique d’un an en France. Des années plus tard, elle a passé un semestre à la Sorbonne, dans le cadre des études à l’étranger offertes par son université, la Southern Methodist de Dallas (Texas). Elle adore la France. Avant Bumble, elle avait envisagé d’appeler son application Merci.

    Chez Tinder, elle était vice-présidente chargée du marketing, mais les relations se sont détériorées en juin 2014, quand elle a accusé un autre des fondateurs, Justin Mateen – son ancien petit ami – de harcèlement. Il a fallu qu’elle porte plainte et montre les textos insultants du personnage pour être prise au sérieux. Justin Mateen a été suspendu, puis écarté de la compagnie. Le procès a été réglé à l’amiable, au prix d’une compensation de 1 million de dollars pour la plaignante.

    Whitney Wolfe ne dit pas grand-chose du contentieux avec Tinder, du procès et du harcèlement en ligne qu’elle a subi, sinon qu’ils lui ont coûté très cher au niveau de l’estime de soi. Dans un article pour le magazine Harper’s Bazaar, elle explique qu’elle ne pouvait plus se regarder dans la glace, qu’elle buvait trop, déprimait, ne dormait plus. « A 24 ans, j’avais l’impression que j’étais finie. » De cet incident, elle a tiré une conclusion amère : « Pour le dire simplement : l’Internet a démocratisé la misogynie. »

    La jeune femme est rapidement retombée sur ses pieds après avoir rencontré l’entrepreneur russe Andreï Andreev, le propriétaire de Badoo, une autre application de rencontres, populaire dans le monde entier. Badoo est aujourd’hui l’actionnaire principal de Bumble.

    Entre-temps, Whitney Wolfe a épousé (sur la côte amalfitaine) Michael Herd, l’héritier d’une fortune pétrolière du Texas – elle dont le premier travail, à la sortie de l’université, fut de lancer une ligne de sacs en bambou au profit des victimes de la marée noire de BP dans le golfe du Mexique, en 2010.

    La guerre avec Tinder n’a jamais vraiment cessé. A deux reprises, le groupe Match, qui possède la plate-forme, a essayé de racheter Bumble, d’abord pour 450 millions de dollars, puis pour 1 milliard. Ne pouvant y parvenir, il a porté plainte pour vol de propriété intellectuelle. « C’est ce qu’on appelle du bullying [« harcèlement »] », a réagi la direction de Bumble, dans une lettre ouverte. La société a une politique radicale contre les mauvais joueurs, rappelle le texte : « swipe left » – ou l’élimination sans même un regard.

    Réseau social des « relations saines »

    Bumble a aussi déposé une contre-plainte, réclamant 400 millions de dollars de dommages et intérêts. Et le 24 septembre, Whitney Wolfe a annoncé que, faute d’arrangement à l’amiable, le divorce irait jusqu’au procès.

    Selon elle, le groupe Match, qui possède aussi OkCupid et Plenty of Fish, se sent menacé dans son quasi-monopole par les 100 % de croissance enregistrés en un an par Bumble. Si Tinder reste nettement plus gros (50 millions d’utilisateurs, pour un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars en 2017), Bumble a affiché 200 millions de dollars de revenus en 2017 et rattrape son concurrent en matière d’abonnés payants : plus de 2 millions, contre 3,8 millions pour Tinder.

    Whitney Wolfe a confiance. Diplômée de marketing, elle a le don de sentir son époque. Bumble se veut aussi désormais le réseau social des « relations saines », à l’inverse des plates-formes qui encouragent les comparaisons dévalorisantes.

    Outre le dating, Bumble propose des rencontres amicales (Bumble BFF, pour Best Friend Forever, l’acronyme qu’aiment à partager les ados) ou du réseautage professionnel (Bumble Bizz). Le but est de promouvoir les bonnes conduites. « La plupart des plates-formes hésitent à en faire autant. Elles ont peur de perdre leurs usagers », note la créatrice.

    « Believe Women »

    Et comme il se doit, Bumble est à la pointe du mouvement Time Well Spent (« le temps bien employé »), qui voit dorénavant les plates-formes appeler elles-mêmes les consommateurs à passer moins de temps en ligne. « Nous sommes en partie responsables de cette épidémie d’obsession pour les réseaux sociaux », reconnaît Whitney Wolfe.

    Bumble vient ainsi de lancer Snooze, ou mode « veille », pour encourager les usagers à se « préoccuper de leur santé mentale ». Les princes charmants devront attendre le retour de l’éventuelle partenaire (ils sont avertis qu’elle fait une pause technologique).

    Whitney Wolfe a elle-même suivi une cure de digital detox (« désintoxication numérique ») de trois semaines. Cela a été dur, explique-t-elle aux technophages de TechCrunch. Une crise de manque pendant quarante-huit heures. « J’étais paniquée, anxieuse. Puis j’ai réappris à être humaine. Un formidable sentiment de libération. »

    La jeune femme est sortie de sa cure à temps pour partager le désespoir de millions d’Américaines devant les auditions du juge Brett Kavanaugh au Sénat. Au lendemain du témoignage de Christine Blasey Ford, l’universitaire qui accuse le candidat à la Cour suprême de l’avoir agressée sexuellement en 1982 – traumatisme qui, dit-elle, l’a accompagnée toute sa vie –, Bumble a publié une pleine page de publicité dans le New York Times. Toute jaune, avec ces seuls mots : « Believe Women ». Ecoutez les femmes et, surtout, « croyez-les ». Whitney Wolfe a également annoncé qu’elle donnait 25 000 dollars au réseau national de lutte contre le viol, l’inceste et les agressions sexuelles (Rainn).

    Accessoirement, Bumble prépare une possible introduction en Bourse. La nouvelle porte-drapeau de l’empathie en ligne fait le pari qu’« éradiquer la misogynie » est une valeur en hausse dans la société américaine, y compris à Wall Street.

    • Mouais, n’empêche que okcupid, qui appartient au gros groupe (je ne savais pas pour ce monopole), il n’est pas basé du tout sur ce zapping consommateur, où on élimine les gens uniquement sur leur apparence physique. Et c’est connu pour être le plus ouvert je crois, avec toujours des choix multiples et plein d’options (tu peux dire que tu es queer, asexuel⋅le, polyamoureux et moult autre).
      Bref Bumble ça a l’air d’être Tinder mais avec quelques restrictions de politesse, donc quand même de la merde.

      (Oui je connais un peu. :p)

  • https://www.youtube.com/watch?v=ZQy2i45P5-o


    https://www.discogs.com/fr/composition/7e59d3b0-7e13-4fc7-a149-73abf6c7ed77-Utah-Bitch
    https://www.youtube.com/watch?v=AyAdDs3jz5U

    Utah bitch (Gobillon-Sabotier)

    dire que j’aurai pu
    voir le jour dans un village hutu
    piler le mil et traquer le gnou
    occire le tutsi avant qu’il ne me tue
    si dieu l’avait choisi
    j’aurai pu naître en ex-yougoslavie
    le prier pieds nus ou le manger en hostie
    et pourrir dans un charnier de bosnie
    j’n’ai pas perdu d’emploi
    j’n’en ai jamais trouvé
    ma femme n’est pas partie
    j’n’en ai jamais séduit
    je sens que même mon ombre
    rêve de prendre la fuite
    il a décidé que je vivrai en paix
    dire que j’aurai pu
    voir le jour en mésopotamie
    plonger dans la nuit sous une grêle d’obus
    selon la volonté des nations unies
    si dieu l’avait choisi
    j’aurai pu naître aux etats-unis
    voter démocrate ou républicain
    grossir devant la télé une bière à la main
    mes amis ne sont pas morts ils n’ont pas existé
    la pluie d’hiver me glace et j’ai trop chaud l’été
    je passe mon temps à vivre au rabais
    il a décidé que ce sera en paix

    http://www.pyduc.com/warumjoe//wjtimes/wjtimes.htm
    http://www.pyduc.com/warumjoe/liens.htm


    #Warum_Joe

  • Hours after domestic violence arrest, husband crashes stolen plane into his own home where wife was staying
    https://abcnews.go.com/US/pilot-dies-plane-crashes-utah-home-couple-inside/story?id=57152375

    Just hours after being arrested and released on bail for allegedly assaulting his wife, a Utah man stole a plane and crashed it into his own home where his wife was staying, police said.

    The man, 47-year-old Duane Youd, did not survive the crash Monday, officials stated.

    Flames engulfed the house in the city of Payson after the crash and ensuing fire at 2:30 a.m.

    Youd’s wife as well as a boy were inside the house at the time of the crash. They were lucky they escaped and the plane did not hit other buildings or any power lines, police said.

    Youd’s biological children were not in the home at the time of the crash. Before stealing the plane, Youd called his biological children who were staying in the home where he later crashed and told them to “go stay at their mother’s house” that night, which they did, police said.

  • Don’t Let the Spotlight Effect Your #startup Goals
    https://hackernoon.com/dont-let-the-spotlight-effect-your-startup-goals-ef89be676da?source=rss-

    Nir’s Note: This guest post is by Max Ogles, a writer and entrepreneur based in Utah. Connect with him on Twitter at @maxogles.In the beginning of 2010, when daily deals site Groupon was really hitting its stride and copycat businesses were popping up left and right, a small startup called Yipit was just getting off the ground. Yipit was involved in daily deals, too, but rather than creating the deals itself, Yipit simply aggregated the deals offered by the other companies to offer a nice tidy list in a daily email.Like any startup, the Yipit team planned PR and #marketing around their launch and hoped that the buzz would yield a nice base of users, who in turn would share with friends and create steady word-of-mouth growth. They managed to secure the spotlight from a major #tech (...)

    #entrepreneurship #business

  • Large Wildfires Scorch Forests in Drought-Stricken Southwest
    https://www.ecowatch.com/colorado-wildfires-drought-2577753733.html

    A number of wildfires are currently ablaze in the Western U.S. as severe drought envelops much of the region.

    The 416 Fire in Colorado, which has scorched 27,420 acres since it broke out on June 1, has forced the evacuation of more than 2,000 homes and the closure of all 1.8 million acres of the San Juan National Forest.

    The fire is currently 15 percent contained and no structures have been destroyed, the Rocky Mountain Incident Management Team said.

    The National Wildfire Coordinating Group noted that the blaze has been fueled by abnormally dry conditions and prolonged drought.

    Large fires in the West are also burning the Apache-Sitgreaves National Forest in Arizona, the Gila National Forest in New Mexico, Manti-Lasal National Forest in Utah and Medicone Bow-Routt National Forest in Wyoming, the National Interagency Fire Center reported Tuesday.

    New Mexico’s Santa Fe National Forest, one of the state’s most popular recreation sites, has been closed since June 1 due to fire danger.

    #incendies #feux #sécheresse #climat #états-unis

  • Dans l’Utah, la bataille pour protéger le sommet Bears Ears, en territoire navajo

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/12/dans-l-utah-la-bataille-pour-proteger-bears-ears_5313295_3244.html

    Pour satisfaire les éleveurs locaux et l’industrie minière, Donald Trump a réduit de 85 % la zone protégée créée par Barack Obama à la demande des tribus indiennes.

    Difficile, quand on arrive dans le comté de San Juan, dans le sud-est de l’Utah, de ne pas songer à un scénario de western. D’un côté, les ranchers, mormons arrivés à la fin du XIXe siècle. De l’autre, les Indiens, héritiers des Pueblos qui peuplent le plateau du Colorado depuis plus d’un millénaire. Alliés modernes des tribus : les défenseurs de l’environnement. Ils sont détestés, selon un sondage, par 61 % des premiers.

    Décor ? L’Ouest américain mythologique, le paysage de canyons rouges immortalisé par John Wayne et John Ford. La région de Bears Ears compte l’une des plus grandes concentrations du monde de trésors archéologiques – à peine enfouis dans le sable – et de fossiles. En 2016, le paléontologue Robert Gay y a découvert des centaines d’os de phytosaures datant de quelque 220 millions d’années.

    Hors de l’Utah, personne n’avait entendu parler de Bears Ears jusqu’à ce que Barack Obama en fasse, en décembre 2016, un monument national (deuxième catégorie, dans la nomenclature des espaces protégés, derrière les parcs nationaux). Et que Donald Trump, à son habitude, s’empresse de défaire ce que son prédécesseur avait fait. Aujourd’hui, les visiteurs se bousculent pour apercevoir le sommet reconnaissable à ses deux buttes en forme d’oreilles d’ours (l’une à 2 721 m d’altitude, l’autre à 2 760 m). Les défenseurs de l’environnement s’installent, les journalistes accourent.

    Le « monument » est devenu l’enjeu d’une bataille majeure : entre « Anglos » et Amérindiens, entre éleveurs et écologistes, entre secteur du plein air et compagnies minières. Un affrontement qui pourrait aussi redéfinir l’Antiquities Act, la loi de 1906 sur les antiquités qui permet au président des Etats-Unis de protéger des régions dotées d’une richesse culturelle ou scientifique exceptionnelle.

    Six mois après la décision de Donald Trump, les tensions restent vives entre opposants et partisans du monument. Les écologistes trouvent leurs pneus lacérés. Les ranchers se disent harcelés dès qu’ils mettent le nez dehors, par exemple dans les canyons, avec leurs quads tout-terrain. « Le comté est poursuivi en justice trois fois par an », soupire l’élu républicain Phil Lyman. En 2014, lorsque les défenseurs de la nature ont obtenu l’interdiction des véhicules à moteur dans le Recapture Canyon, Phil Lyman y a conduit une armada d’une centaine de 4x4. La reconquête a tourné court. L’élu a été envoyé dix jours en prison au pénitencier de Purgatory, à 500 kilomètres de là.

    « Welcome home »

    La bataille de Bears Ears couve depuis des années. Depuis ce matin de 2009 où 140 agents fédéraux ont perquisitionné 26 domiciles dans le cours d’une enquête sur le vol d’objets indiens sacrés (ce que les locaux considéraient jusque-là comme un passe-temps sans conséquence : le « pot hunting » ou chasse aux poteries). L’investigation a connu des développements tragiques – deux figures du comté se sont suicidées. Et elle a créé des antagonismes majeurs. L’hostilité au gouvernement fédéral a gagné le fief mormon. La nécessité de protéger officiellement leur passé est apparue clairement aux Navajo.

    La première manche a été remportée par les tribus. En l’occurrence, le conseil intertribal des Navajo, Hopi, Zuni, Mountain Ute et Indian Ute, lorsque Barack Obama a protégé plus de 546 000 hectares, interdisant tout nouveau projet d’extraction minière ou pétrolière. Une victoire historique. Non seulement les Indiens avaient réussi à se mettre d’accord, surmontant leurs animosités ancestrales (les Hopi, dont le territoire est encerclé par la réserve des Navajo, ne leur ont jamais pardonné. Les Navajo, eux, en veulent encore aux Ute d’avoir accepté d’être recrutés par l’armée américaine pour les surveiller) ; mais ils avaient obtenu de Barack Obama une forme de reconnaissance. Ils seraient associés, consultés.

    « Et non pas à la manière habituelle, à savoir : le gouvernement informe les Indiens de ce qu’il compte faire », résume Alexander Tallchief Skibine, professeur à l’université de l’Utah et éminent spécialiste de droit indien. Cette fois, les agences fédérales seraient tenues de prendre en compte les recommandations formulées par les tribus, incluant le « savoir traditionnel ».

    « C’était historique, poursuit le professeur Skibine. Une reconnaissance du fait que les Indiens font partie de l’histoire de ces terres. Alors que souvent, avant la création d’un parc national, ils étaient écartés ; il fallait que la vision présentée soit juste, la vision de terres sauvages non peuplées. »

    Malcolm Lehi, du conseil tribal des Mountain Ute, était présent ce jour d’avril 2015, quand Mark Maryboy, le chef des Navajo, a accueilli les autres nations d’un « Welcome home », qui a tiré des larmes à plus d’un participant. Lui aussi le dit : « C’était historique. » En accueillant les autres tribus « à la maison », Mark Maryboy reconnaissait que les Hopi et les Zuni étaient installés dans la région avant les Navajo. Bears Ears est une montagne sacrée, « C’est là où on va prier pour vous tous », décrit Butch Russell, le medecine man des Mountain Ute.

    SI LES NAVAJO ONT – POUR L’INSTANT – « PERDU » BEARS EARS, LEUR MONTÉE EN PUISSANCE EST RÉELLE

    Mais le « grand » Bears Ears n’a pas duré longtemps. Le 4 décembre 2017, Donald Trump, pressé par les élus républicains de l’Utah, a réduit la taille du monument de 85 %. Courriels officiels à l’appui, le New York Times a montré que le ministère de l’intérieur avait travaillé en liaison avec l’industrie pétrolière et minière. Résultat : un tracé savamment découpé selon les desiderata des exploitants. Ici, le pétrole ; là, l’uranium, à la satisfaction de la compagnie canadienne Energy Fuels Resources, qui possède l’unique usine de concentration d’uranium des Etats-Unis. Elle se trouve à 3 kilomètres de la réserve des Mountain Ute. A l’entrée, une pancarte se veut rassurante : aucun incident n’a été enregistré « depuis 517 751 heures ».

    Phil Lyman, 53 ans, est le héros local de la rébellion antimonument. Ancien missionnaire mormon en Afrique du Sud, il reçoit dans son cabinet d’expert-comptable, au milieu des chèques du trésor public et des cartes topographiques. Son arrière-grand-père est arrivé avec la fameuse expédition dite du « Hole in the rock », le « trou » dans la montagne où a réussi à se glisser, en 1880, un convoi de 250 colons et 1 000 têtes de bétail, envoyés par l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour convertir les populations indigènes du sud de l’Utah. Après l’or, c’est l’uranium qui a fait les beaux jours du comté. « On l’expédiait à Marie Curie », se flatte-t-il.

    500 mines abandonnées

    Au nom de cette légitimité historique, Phil Lyman dénonce la prétention des tribus à vouloir soustraire à l’industrie une zone aussi vaste. Le comté avait commencé à négocier avec les élus indiens sur une zone plus réduite, explique-t-il. Mais les mouvements environnementaux sont arrivés et, avec eux, les géants des sports de plein air. « Ils ont mis 30 millions de dollars sur la table, accuse-t-il. Aucune de ces personnes n’est d’ici. Et elles prétendent être les sauveurs des Navajo. »

    Qui remportera la prochaine bataille ? Trois plaintes ont été déposées contre le président Trump, décrit Steve Bloch, le juriste de l’association Southern Utah Wilderness Alliance. Elles réunissent les tribus, les écologistes et la compagnie de vêtements de sport Patagonia. Même la Société américaine de paléontologie vertébrée s’est portée en justice. Le site de la découverte de Robert Gay n’est plus dans les limites du nouveau monument : il est vrai que la formation de Chinle, où se trouvent les fossiles, recèle aussi de l’uranium.

    Bears Ears est devenu « monument national » en 2016.
    Sans attendre la décision de la juge fédérale chargée du dossier à Washington, l’administration Trump a ouvert les zones contestées à l’exploitation du sous-sol. Aucun rush n’a été enregistré pour l’instant sur les hydrocarbures (la dernière ouverture de puits remonte à 1984). Quant à l’uranium, « le cours, heureusement, est au plus bas », souligne Alastair Lee Bitsoi, de l’association Utah Dine Bikeyah (Protect Bears Ears), fondée en 2012 pour la sauvegarde de la culture navajo (et financée par Patagonia). Les Navajo sont particulièrement sensibles à la question : plus de 500 mines abandonnées se trouvent sur leurs terres ou à proximité. Des puits sont toujours contaminés.

    « Bears Ears-Disneyland »

    Byron Clarke, 39 ans, est le directeur du système de santé navajo de l’Utah, un ensemble de quatre cliniques qui servent 13 000 patients. Petit-fils de medicine man, fils d’une enseignante et traductrice navajo et d’un professeur de Virginie, le juriste comprend mieux que quiconque les contradictions locales. En tant qu’Amérindien, il apprécie la signification historique de l’accord avec l’Etat fédéral.

    En tant que chasseur à l’arc, qui fabrique lui-même ses flèches avec le cèdre traditionnel, il est opposé au classement de Bears Ears. Il craint que les lieux sacrés, les tombes des ancêtres où les Navajo, par respect, ne pénètrent pas, ne deviennent un « Bears Ears-Disneyland » envahi de visiteurs à sacs à dos et VTT. C’est le modèle prôné par le secteur des activités de plein air, un mammouth en pleine expansion qui a généré 374 milliards de dollars de retombées en 2016, selon le Bureau des analyses économiques, soit 2 % du PIB.

    Si les Navajo ont – pour l’instant – « perdu » Bears Ears, leur montée en puissance est réelle. A la grande déconvenue de Phil Lyman, un juge fédéral, qui avait été saisi par la tribu pour discrimination, vient d’ordonner un nouveau redécoupage électoral. Lors des élections américaines de novembre 2018, le rapport de forces devrait s’inverser dans le comté de San Juan. Jusqu’à présent, deux des trois élus de la commission du comté étaient des Blancs, alors que les Navajo représentent plus de 50 % de la population. Pour la première fois, les « Anglos » risquent de perdre la majorité. Mais rien n’est joué. Un assesseur conteste les titres de créances du candidat navajo, qui risque d’être disqualifié. Au pied de Bears Ears, la bataille est loin d’être terminée…

  • Sur Pluton, il y a des dunes de glace
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/06/05/sur-l-etendue-gelee-de-pluton-aussi-il-y-a-des-dunes_5309639_1650684.html

    Un «  processus plutonien  » permet aux faibles vents de déplacer des grains de méthane en suspension dans de l’azote sublimé.

    Ce n’est pas le Sahara. C’est même exactement le ­contraire. Pas de sable ici ni de chaleur accablante puisque la température de la plaine Spoutnik, essentiellement constituée de glace d’azote, s’élève à 235 degrés en dessous de zéro. Bienvenue sur Pluton… Nous sommes bien loin de la Terre et pourtant, ainsi que vient de le révéler une étude internationale publiée dans Science du 1er juin, une partie de cette vaste étendue gelée est recouverte par des dunes, comme au Sahara.

    Cette trouvaille est née de l’analyse des données et clichés ­envoyés par la sonde américaine New Horizons, lors de son survol de la planète naine en juillet 2015. « Quand nous avons vu pour la ­première fois les images de New Horizons, nous avons instantanément pensé qu’il s’agissait de dunes, raconte la planétologue américaine Jani Radebaugh, de l’université Brigham Young (Provo, Utah), qui a cosigné l’étude. Mais c’était vraiment surprenant parce que nous savons qu’il n’y a pas grand-chose comme atmosphère » sur Pluton. Car qui dit dunes dit déplacement des grains qui les composent par la voie des airs. Or, sur la planète naine, les airs sont quasi inexistants et la pression atmosphérique est 100 000 fois plus faible que sur la Terre. En guise de vents, on n’a que de légères brises.

    • La publication dans Science (article accessibles, avec des photos fascinantes…)

      Dunes on Pluto | Science
      http://science.sciencemag.org/content/360/6392/992.full

      Methane ice dunes on Pluto
      Wind-blown sand or ice dunes are known on Earth, Mars, Venus, Titan, and comet 67P/Churyumov-Gerasimenko. Telfer et al. used images taken by the New Horizons spacecraft to identify dunes in the Sputnik Planitia region on Pluto (see the Perspective by Hayes). Modeling shows that these dunes could be formed by sand-sized grains of solid methane ice transported in typical Pluto winds. The methane grains could have been lofted into the atmosphere by the melting of surrounding nitrogen ice or blown down from nearby mountains. Understanding how dunes form under Pluto conditions will help with interpreting similar features found elsewhere in the solar system.

      Abstract
      The surface of Pluto is more geologically diverse and dynamic than had been expected, but the role of its tenuous atmosphere in shaping the landscape remains unclear. We describe observations from the New Horizons spacecraft of regularly spaced, linear ridges whose morphology, distribution, and orientation are consistent with being transverse dunes. These are located close to mountainous regions and are orthogonal to nearby wind streaks. We demonstrate that the wavelength of the dunes (~0.4 to 1 kilometer) is best explained by the deposition of sand-sized (~200 to ~300 micrometer) particles of methane ice in moderate winds (<10 meters per second). The undisturbed morphology of the dunes, and relationships with the underlying convective glacial ice, imply that the dunes have formed in the very recent geological past.


      Fig. 1
      New Horizons flyby imagery of landforms attributed to eolian origins.
      All images are unrectified, and thus all scales are approximate. Color-composite MVIC images are shown here for context; dune identification was performed on grayscale LORRI images (shown below).
      (A) Overview of Pluto centered on ~25° latitude, ~165° longitude, showing the locations of images (B) and (E) and Fig. 3A and fig. S3.
      (B) The spatial context for SP and the AIM mountains to the west.
      Insets (C) and (D) show details of the highly regular spatial patterning, which we attribute to eolian dune formation, and two newly identified wind streaks (arrows x), along the margins of the SP/AIM border. Here the dunes show characteristic bifurcations (arrows y) and a superposition with SP’s polygonal patterning (arrow z), suggesting a youthful age for these features.
      (E) Two further wind streaks on the surface (x’), downwind of the Coleta de Dados Colles. These wind streaks, farther from the SP/AIM margin, are oriented differently than those close to the icefield’s edge and are still roughly orthogonal to the dunes there.

  • An Alternative to Burial and Cremation for Corpse Disposal | WIRED
    https://www.wired.com/story/alkaline-hydrolysis-liquid-biocremation
    Enfin une solution propre et sans gaspillage énergétique pour remplacer les enterrements et crémations traditionnels ?

    Alkaline hydrolysis ... was conceived in the mid-’90s to solve Albany Medical College’s problem of research rabbit disposal—the bodies were radioactive and therefore could not be burned or buried affordably—and in 2003 Minnesota became the first US state to allow its use on human remains. (The business of body disposal is highly regulated at the state level, and authorities are generally wary of novelty.) In the years since, a growing number of independent funeral homes have added alkaline hydrolysis to their list of services, and last October, California became one of a dozen or so states to legalize it. Jack Ingraham, CEO of Qico, a San Diego startup that’s joined the two established players in the field—the UK’s Resomation (creator of Fisher’s machine) and Bio-Response Solutions in Indiana—expects Utah to be next, with more states to follow as awareness spreads and demand grows. “Our goal is that, in 10 or 20 years, the term ‘cremation’ will be thought of entirely as a water-based process,” he says.

    Les origines du procédé sont beaucoup plus anciennes. Pour le savoir il suffit de consulter l’article de Wikipedia cité plus bas. Restons méfiants envers les auteurs de Wired l’organe central des libertarians étatsuniens.


    The alkaline hydrolysis machine turns cadavers into liquid and pure white bone.

    One obstacle to wider-spread adoption: Big Funeral needs to back it, and according to Fisher, who was a funeral director before working in body donation, industry leaders have been reluctant to offer it for a simple reason: “Money,” he says. “The big corporations—Service Corporation International, Carriage, Stewart Enterprises—have set up ­billion-dollar models to sell you a casket, give you a ride to the cemetery in that hearse, sell you the cemetery plot, and put up the marker.” Alkaline hydrolysis doesn’t require any of that.
    ...
    In a crematory retort, prosthetics melt or burn or, in the case of a pacemaker’s lthium-ion battery, explode. Titanium ball-and-socket hip joints don’t come out polished like a pristine mirror as they do in Fisher’s cupboard, they come out battered with carbon. The silicon breast implant that Fisher jiggles in his hand (“We call them jellyfish”) has already spent a good few years inside a woman and four hours inside the machine, but would melt like gum in a crematory. Other implants, like plastic urinary pessaries or penile pumps, would never even be seen by a crematory worker. They melt and escape into the atmosphere through the chimney along with the mercury in your teeth.

    Alkaline hydrolysis (body disposal) - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Alkaline_hydrolysis_(body_disposal)

    The process was originally developed as a method to process animal carcasses into plant food, patented by Amos Herbert Hobson in 1888.

    #tradition #enterrement #environnement

    • Mais non @monolecte , une mère de la classe de ma fille était toute fière d’avoir enterré le président d’Allemagne. Elle m’a fait rire quand elle a raconté que l’essentiel de l’ambiance majestueuse de l’événement venait des bougies à chauffe-plat qu’elle avait acheté pour pas cher chez Ikea, alors qu’elle facturait au prix d’or une impressionnante cérémonie d’état.

      Chez nous c’est toujours un métier de petit commerçants ;-)

      L’engin pour l’aquamation vaut à peu près € 200.000. Ils ne sont pas prêt à investir dans de telles dimensions. Peut-être pendant le prochain génocide ce sera une affaire rentable.

      Les théories explicatives du nazisme et les interprétations sociologiques de la modernité : des théories de la modernisation aux perspectives postmodernes
      https://archipel.uqam.ca/8709/1/M14273.pdf

      À partir des années 1970, l’effritement des« grands récits » d’émancipation modernes s’accompagne d’un scepticisme grandissant envers le projet des Lumières et les idéologies du progrès. Avec ce changement de paradigme, l’accent est mis sur la continuité du nazisme avec la modernité, dont Auschwitz devient le telos.

      Hitler a été porté par les commerçants et les artisans - swissinfo.ch
      https://www.swissinfo.ch/fre/hitler-a-%C3%A9t%C3%A9-port%C3%A9-par-les-commer%C3%A7ants-et-les-artisans/6957668

      Ce ne sont pas les ouvriers ou les chômeurs qui ont le plus contribué à l’accession d’Hitler au pouvoir, mais les petits commerçants, fermiers ou artisans indépendants. C’est ce que démontre une nouvelle étude de l’Université de Zurich.

      La mafia est une grande industrie, alors ...

      #petite_bourgeoisie

  • La mémoire aurait-elle une origine virale ?

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/02/22/la-memoire-aurait-elle-une-origine-virale_5260949_1650684.html

    Deux études ont établi que l’un des gènes-clés pour la formation de la mémoire était le cousin évolutif d’un gène de virus.

    A priori, il n’y a aucun lien entre une infection virale et la madeleine de Proust. Le romancier, bien que de santé fragile, n’a pas écrit La Recherche sous l’effet d’une forte fièvre, sinon une fièvre littéraire. Pourtant, deux études publiées dans la revue Cell en janvier ont établi que l’un des gènes-clés pour la formation de la mémoire était le cousin évolutif d’un gène de virus.

    On sait depuis un certain temps que des souvenirs se forment dans notre cerveau par des reconfigurations des réseaux de neurones. Plus précisément, tout se joue au niveau des synapses, ces structures de jonction entre les neurones qui leur permettent de communiquer en échangeant des signaux chimiques ou électriques. Ces connexions ne sont pas figées, mais peuvent au ­contraire se renforcer ou s’étioler au gré des expériences de la vie. De nouveaux souvenirs peuvent ainsi s’inscrire dans notre cerveau grâce à cette plasticité synaptique.

    De très nombreux gènes contribuent au bon fonctionnement des synapses. L’un d’entre eux, Arc, existe chez de nombreux animaux. Lorsque ce gène est défaillant chez des souris, elles n’ont plus de ­mémoire à long terme. Et chez l’humain, le gène Arc est associé à plusieurs maladies mentales. Malgré son rôle essentiel dans la plasticité synaptique, la fonction du gène Arc, et donc de la protéine codée par ce gène, n’est pas bien connue.

    Pour aborder cette question, les équipes de Vivian Budnik(université du Massachusetts) et Jason Shepherd(université de l’Utah) ont d’abord comparé les séquences des gènes Arc de souris et de mouche drosophile à d’autres gènes connus. Etonnamment, Arc ressemble, blague à part, aux ­gènes de la famille Gag, présents chez les ­rétrovirus. Cette similitude trahit l’origine évolutive du gène Arc et son cousinage avec des séquences ancestrales aux gènes de ­virus. Les rétrovirus, tel le HIV, sont très étudiés et on connaît bien le fonctionnement des protéines Gag, produites à partir du gène du même nom. Ces protéines s’agrègent spontanément en une enveloppe, la capside, emballant le matériel génétique ARN du virus. Le tout s’exporte vers les cellules que le virus infecte.

    Plasticité synaptique

    Intrigués par la ressemblance entre Gag et Arc, les chercheurs ont testé la capacité des protéines Arc à former une enveloppe, à ­emballer du matériel génétique à la manière des virus, et à s’exporter d’un neurone à un autre. Ils ont montré que cette hypothèse d’une protéine aux propriétés virales était la bonne. Les protéines Arc forment spontanément des vésicules qui ressemblent à des capsides virales, aussi bien in vitro que dans des neurones. De plus, les protéines Arc ­s’assemblent autour de l’ARN messager produit par leur propre gène. Un peu comme si un carton de la poste se pliait autour de la notice qui explique comment le plier. Enfin, ces vésicules sont sécrétées par les neurones qui expriment le gène Arc, vers d’autres neurones, dans lesquels se déverse le contenu des vésicules. Une vraie messagerie génétique entre neurones. Que font ces ARN une fois déversés dans les neurones ? Le mystère reste entier. Ce qui est clair, néanmoins, c’est que si cette communication est défaillante, comme lorsque le gène Arc est inactivé, alors la plasticité des synapses, fondement de la mémoire, est directement affectée.

    Des rétrovirus à la plasticité synaptique, le chemin paraît improbable. Ces études sur Arc constituent pourtant un cas d’école de la manière dont les gènes peuvent se retrouver opportunément recyclés et impliqués dans des fonctions nouvelles. Ce recyclage survient au hasard de mutations qui favorisent l’utilisation de ces gènes dans des ­contextes différents, et d’un bricolage évolutif incessant.

  • Schools decision to refuse girls right to say no if boys ask them to dance, challenged by pupil’s parent
    http://www.independent.co.uk/life-style/kanesville-elementary-school-utah-say-no-dance-natalie-richard-a82053

    A mother has been left outraged after her daughter’s school introduced a policy that states students aren’t allowed to say “no” when asked to dance.

    Natalie Richard, from Utah, was speaking to her sixth-grade daughter about the upcoming Valentine’s Day dance at her school, Kanesville Elementary, when she was told about the controversial rule.

    Her daughter explained that teachers had told the students, aged between 11 and 12, that they had to say “yes” when someone asked them dance.

    #éducation #culture_du_viol #consentement

  • Five Things the Government Shutdown Could Mean for Wild Horses & Burros | American Wild Horse Campaign
    https://americanwildhorsecampaign.org/media/five-things-government-shutdown-could-mean-wild-horses-bu

    (January 20, 2018) ... Late last night, the U.S. Senate failed to come to agreement on a Continuing Resolution to keep the government running, sparking a government shutdown. The duration of the shutdown is unknown, as Senators and House members meet todayin another attempt to reach an agreement.

    Here are five ways that wild horses and burros could be affected.

    1. Wild horses and burros in Bureau of Land Management (BLM) holding facilities will continue to be fed and cared for. The BLM has confirmed to AWHC that this is considered an essential government service that will continue during the shutdown.

    2. Pending wild horse roundups – scheduled to start next week — could be delayed or cancelled. That means that the 1,400 wild horses targeted for removal could enjoy a few more days - or weeks - of freedom on our public lands.

    AWHC received word this morning that the pending round up of 100 horses from the Cold Springs/ Hog Creek Herd Management Areas in Oregon has been “suspended until further notice.” No information yet on how the shutdown will impact the planned removal of 1,000 horses from Nevada’s Triple B Complex, scheduled to start next week, or the 300-horse roundup, currently scheduled to begin on January 30 in Utah’s Bible Springs Complex.

    3. Deadlines for public comments on various proposed actions related to federally protected wild horses and burros may be extended. This includes the roundup in Nevada’s Seaman/White River Herd Areas and a scoping period for the Forest Service’s plan to construct an on-range holding facility to facilitate the removal of as many as 2,000 wild horses from the Devils Garden Wild Horse Territory in California.

    4. Congress’ decision on whether to grant the BLM’s request to kill tens of thousands of wild horses and burros will be delayed – again. Even if the Congress comes to agreement to restart the government, it will do so under a Continuing Resolution that will keep the government running under the provisions of the 2017 omnibus spending bill. That’s good news for wild horses and burros, because the 2017 bill prohibits the BLM from destroying healthy wild horses and burros and from selling them for slaughter.

    5. Wild horse and burro advocates will have to remain ready to act … but at the right time. Calls to Congress at this moment urging continued protections for wild horses and burros are likely to be lost in all the noise on Capitol Hill.

    It’s unclear whether Congress will return to deliberating actual Fiscal Year 2018 spending legislation. When and if it does, members will decide between the Senate Interior Appropriations bill (which prohibits killing and slaughter of wild horses and burros) and the House version (which allows for the destruction of healthy wild horses and burros, putting tens of thousands in danger of being killed). That will be the time to weigh in and ensure that the voice of 80 percent of Americans who oppose the killing and slaughter of America’s iconic mustangs and burros is heard.

    So stay informed, stay ready and stay tuned!

    #mustangs #chevaux_sauvages #animaux_sauvages #USA
    #ranchers

  • Pando (tree) - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Pando_(tree)

    Pando (Latin for “I spread”), also known as the Trembling Giant,[1][2] is a clonal colony of a single male quaking aspen (Populus tremuloides) determined to be a single living organism by identical genetic markers[3] and assumed to have one massive underground root system. The plant occupies 43 hectares (106 acres) and is estimated to weigh collectively 6,000,000 kilograms (6,600 short tons),[4] making it the heaviest known organism.[5][6] The root system of Pando, at an estimated 80,000 years old, is among the oldest known living organisms.[7][8]

    Pando is located 1 mile (1.6 km) southwest of Fish Lake on Utah State Route 25,[9] in the Fremont River Ranger District of the Fishlake National Forest, at the western edge of the Colorado Plateau in south-central Utah, United States.

    Pando is currently thought to be dying. Though the exact reasons are not known, it is thought to be some combination of drought, insects and disease. The Western Aspen Alliance has been studying the tree in an effort to save it, and the United States Forest Service is currently experimenting with several 5-acre (2 ha) sections of it in an effort to find a means to save it.

    #arbre #forêt #pando

  • U.S. POLICE : BROKEN WINDOWS NEOLIBERALISM BY CHRISTINA HEATHERTON

    The situation in Ferguson is replicated throughout the country, particularly in the poorest regions which are disproportionately Black, Native, and Latino. In her recent dissenting opinion in the case of Utah vs. Streiff, Supreme Court Justice Sandra Sotomayor outlined the dread that permeates the lives of people of color where the constant threat of removal hangs over them. Policing crimes of poverty against people too poor to pay their tickets, court fees, or citations, has made people their bodies “subject to invasion,” making them feel not citizens of a democracy but “subject(s) of a carceral state, just waiting to be cataloged.” This fear permeates the country. Currently, over 7.8 million outstanding warrants are logged in States and Federal Government databases, the majority of which are for minor offenses. How did this situation come to pass? Is this vulnerability new? Why and how has policing been tied to local regimes of accumulation?

  • The FBI’s Hunt for Two Missing Piglets Reveals the Federal Cover-Up of Barbaric Factory Farms
    https://theintercept.com/2017/10/05/factory-farms-fbi-missing-piglets-animal-rights-glenn-greenwald

    FBI agents are devoting substantial resources to a multistate hunt for two baby piglets that the bureau believes are named Lucy and Ethel. The two piglets were removed over the summer from the Circle Four Farm in Utah by animal rights activists who had entered the Smithfield Foods-owned factory farm to film the brutal, torturous conditions in which the pigs are bred in order to be slaughtered.

    While filming the conditions at the Smithfield facility, activists saw the two ailing baby piglets laying on the ground, visibly ill and near death, surrounded by the rotting corpses of dead piglets. “One was swollen and barely able to stand; the other had been trampled and was covered in blood,” said Wayne Hsiung of Direct Action Everywhere (DxE), which filmed the facility and performed the rescue. Due to various illnesses, he said, the piglets were unable to eat or digest food and were thus a fraction of the normal weight for piglets their age.

    Rather than leave the two piglets at Circle Four Farm to wait for an imminent and painful death, the DxE activists decided to rescue them. They carried them out of the pens where they had been suffering and took them to an animal sanctuary to be treated and nursed back to health.

  • FACTBOX-Why are large land deals in Africa under scrutiny?
    http://news.trust.org/item/20171128120956-jd5kf/?cid=social_20171128_74859427&adbid=935520496996687872&adbpl=tw&adbpr=15

    Here are some facts about large land deals in Africa:

    More than 117 large-scale land deals totalling about 22 million hectares, an area the size of the U.S. state of Utah, have been recorded in 21 African countries in the last 12 years.

    The land areas range from 1,000 hectares to 10 million hectares.

    East Africa accounts for 45 percent of these deals, with Ethiopia making up about 27 percent of all deals.

    About 45 percent of investors are Western and North American companies; Asian firms make up 26 percent of investors.

    Lease prices range from $1-$13.80 per hectare per year.

    Lands are primarily used for food crops, industrial crops including biofuels, and for carbon sinks and carbon trading.

    * Following conflicts, Tanzania has announced ceilings on the size of land deals – up to 5,000 hectares for rice and 10,000 hectares for sugarcane.

    Sources: Food and Agricultural Organization (FAO), the Oakland Institute, GRAIN.

    http://news.trust.org/item/20171128120855-guttc
    #terres #Afrique

  • Paléo-inspiration : quand le passé invente le futur

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/20/paleo-inspiration-quand-le-passe-invente-le-futur_5217667_1650684.html

    Des bétons antiques, des pigments ou des alliages qui ont traversé les âges sont des sources de savoirs pour concevoir des objets et matériaux innovants.

    Une teinture naturelle, aussi résistante qu’une couleur chimique mais non polluante. Un béton ­indestructible, capable d’isoler durablement les déchets nucléaires. Des aimants de nouvelle génération, d’une puissance extrême et produits sans terres rares. Des capteurs photoélectriques ultrasensibles, susceptibles de détecter dans un avion les premières traces d’un gaz… Ces produits de rêve ne semblent, à première vue, pas avoir grand-chose en commun, sauf peut-être le rêve, justement. Tous demeurent, en effet, à l’état de prototype, voire de projet de recherche. En vérité, ils partagent une autre caractéristique bien plus fondamentale, une origine commune, une marque de fabrique : ils sont nés de découvertes archéologiques ou de l’étude de matériaux ancestraux.

    Faire du neuf avec du vieux. L’idée peut sembler basique. Elle figure pourtant au cœur d’un pari particulièrement ambitieux que viennent de lancer quatre scientifiques – physiciens, chimiste, ingénieur. Dans un article que publie la revue Angewandte Chemie, la plus prestigieuse dans la discipline de la chimie, ils ne proposent rien moins que de créer une nouvelle méthode de conception des matériaux modernes, « en imitant les propriétés particulièrement intéressantes (mécaniques, optiques, structurales…) des systèmes anciens ». Un processus qu’ils ont baptisé du doux nom de « paléo-inspiration ». Pour les amateurs de sciences, la référence est transparente. Depuis une dizaine d’années, en effet, des chercheurs venus de tous horizons se sont rassemblés sous la bannière de « bio-inspiration » ou « bio-mimétisme ».

    Leur principe est simple : trouver dans la ­nature les outils de conception des systèmes ­innovants. Une méthode déjà ancienne, en ­vérité : du papier de bois inspiré des réalisations des guêpes (1719), au Velcro imitant les petits crochets présents sur les fleurs de bardane (1941), sans compter une myriade de médicaments puisés dans la biosphère, animaux et végétaux ont beaucoup inspiré les scientifiques.

    L’apposition officielle d’une étiquette a pourtant dopé ce qui est pratiquement devenu une discipline à part entière. Désormais, on conçoit des surfaces adhésives d’après les pattes des geckos, des torpilles mimant les petits marteaux des crevettes-mantes, des combinaisons hydrophobes pour les astronautes inspirées des feuilles de lotus ou des logiciels informatiques reproduisant les ­réseaux de neurones.

    « Les découvertes archéologiques ou paléontologiques identifient des matériaux particulièrement résistants à l’altération. Mieux encore, beaucoup de ces matériaux ont été produits par une chimie douce, sobre en énergie et utilisant souvent des équipements rudimentaires. »
    Le chemin est donc tracé. Et les auteurs en sont convaincus : ce que la nature a pu apporter aux chercheurs « bio-inspirés », l’ingéniosité des hommes d’autrefois et surtout le temps, cet intraitable juge de paix, doivent pouvoir l’offrir aux scientifiques « paléo-inspirés ». Ils s’expliquent dès l’exposé introductif de leur article : « Les découvertes archéologiques ou paléontologiques identifient des matériaux particulièrement résistants à l’altération. Mieux encore, beaucoup de ces matériaux ont été produits par une chimie douce, sobre en énergie et utilisant souvent des équipements rudimentaires. » Deux qualités particulièrement précieuses à l’heure de l’anthropocène, soulignent-ils.

    Ce « ils », quatuor de choc aux accents pionniers, s’est construit l’été dernier, lors d’un colloque aux Etats-Unis. Des spécialistes de matériaux anciens y sont invités à présenter leurs recherches en cours et à proposer un « développement méthodologique ». Trois des quatre mousquetaires sont là : Loïc Bertrand, directeur d’Ipanema, la plate-forme européenne de recherche sur les matériaux anciens, sur le plateau de Saclay ; Claire Gervais, professeure assistante de chimie à l’école des arts de Berne ; et Admir Masic, professeur de sciences des matériaux au département d’ingénierie civile du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Luc Robbiola, ingénieur de recherche en métallurgie au CNRS (Toulouse) et restaurateur d’œuvres d’art, les rejoindra pour former l’équipe définitive.

    Le principe de la paléo-inspiration

    « C’est lors des discussions après nos présentations respectives que l’idée de poser un concept est apparue, raconte Loïc Bertrand. On a listé ce qui pouvait entrer dedans. Il y avait les matériaux artistiques, comme les peintures, que Claire analyse et dont elle simule la dégradation. Les matériaux de construction anciens, qu’Admir étudie pour tenter d’améliorer les systèmes modernes. De nombreux échantillons passés chez nous, au synchrotron ­Soleil, des vernis traditionnels aux produits de corrosion inconnus, qui nous avaient posé des questions fondamentales originales. Et la liste s’agrandissait… En fait, beaucoup de chercheurs avaient fait de la paléo-inspiration sans le savoir. On s’est dit : essayons d’écrire un article concept et soumettons-le à une grande revue, sans résultats nouveaux mais posant un principe, en s’appuyant sur de nombreux exemples. »

    Le béton romain constitue indiscutablement un des plus beaux d’entre eux. Voilà un produit qui, depuis maintenant 2000 ans, résiste aux ravages du temps. Le Colisée, les marchés de Trajan, ou ­encore le Panthéon, le plus grand monument ­antique romain demeuré intact, apportent un ­témoignage éclatant de la qualité du savoir-faire des Romains. « Les bétons modernes sont garantis au mieux cent ans et ils se détériorent souvent bien plus tôt, souligne Admir Masic. Quel était donc le secret des Romains ? » Le hasard d’un congé sabbatique en Italie a conduit l’archéologue américaine Marie Jackson à consacrer sa vie professionnelle à lever les mystères d’un miracle déjà décrit par Pline l’Ancien mais resté longtemps incompris.

    Immortel béton romain

    « Les Romains étaient d’incroyables observateurs de la nature et de grands expérimentateurs, insiste la scientifique de l’université de l’Utah. Ils ont pris ce qu’ils avaient autour d’eux et sans doute testé ce qui marchait le mieux. » Pour construire le mortier, ils n’ont ainsi pas eu recours à n’importe quelle argile, mais à de la cendre volcanique – dont la région ne manque pas – qu’ils ont ­mélangée à de la chaux. A ce liant, ils n’ont pas ­adjoint un vulgaire sable ou de quelconques graviers, comme nous le faisons aujourd’hui pour former le béton, mais de la roche volcanique. En étudiant des échantillons anciens avec des techniques d’imagerie de pointe, elle y a trouvé un minerai, la stratlingite, produit par cristallisation, dont les minuscules lamelles viennent combler les failles apparues dans le mortier mais aussi aux zones de contact du matériau. Plus élastique, le ciment a ainsi pu résister aux tremblements de terre, fréquents dans cette région.


    A Portus Cosanus, en Toscane, les scientifiques tentent de percer le secret de la résistance de cette structure marine en béton, datant du Ier siècle avant J.-C.

    L’archéologue a poursuivi sa quête, étudié les bétons marins utilisés par les Romains dans leurs différents ports de la Méditerranée. Pline, toujours lui, avait décrit l’impressionnant durcissement du matériau au contact de l’eau de mer. Pourtant, nos propres bétons, soumis au même régime, se désagrègent rapidement. Marie Jackson a là encore ­retrouvé des matières volcaniques, mais issues cette fois des champs Phlégréens, près de Naples, ou du Vésuve. Et ses analyses ont fait apparaître un minéral d’une dureté extrême mais aussi particulièrement difficile à fabriquer : la tobermorite ­alumineuse. « Les Romains l’ont fait, et à basse température », souligne la chercheuse. Cet été, elle a même montré qu’au contact de l’eau de mer, la production de tobermorite pouvait se poursuivre… pendant des siècles. Comme n’a cessé de s’épaissir la fine couche de misawite – un composé rare de fer, d’oxygène et d’hydrogène – qui protège de la rouille le mystérieux pilier de fer de Delhi, érigé au Ve siècle, sous la dynastie des Gupta.


    L’analyse du ciment formé par les cendres volcaniques, la chaux et l’eau de mer a mis en évidence des cristaux de tobermorite alumineuse.

    Les découvertes de Marie Jackson intéressent évidemment les industriels. Protection nucléaire, construction marine, bâtiments durables : plusieurs pistes sont aujourd’hui explorées. « Quand on sait que la production de ciment, avec sa cuisson à 1 450 °C, est responsable, à elle seule, de 7 % à 8 % des émissions totales de CO2 et que les Romains se contentaient d’une température bien moindre, on mesure l’enjeu », ajoute Admir Masic. Encore faut-il s’adapter aux contraintes modernes, de ­robustesse mais aussi de temps de fabrication. Son équipe du MIT tente ainsi de faire « la synthèse des deux mondes ». Il ne donnera pas de détails, preuve du potentiel.

    Percer les secrets de fabrication

    Reproduire les anciennes recettes pour proposer de nouveaux plats : c’est aussi l’objectif de Roberto Giustetto. Son ingrédient à lui se nomme le bleu maya. Encore un mystère : comment cet indigo organique, obtenu à partir des fleurs d’indigofera et apposé sur des fresques murales ou des sculptures, a-t-il pu résister pendant des siècles ? Les couleurs végétales ne sont-elles pas réputées fragiles ? « Normalement oui, répond le chercheur de l’université de Turin. Sauf que les Mayas ont eu l’idée géniale de mélanger ce pigment à la palygorskite, un minéral présent dans certaines argiles mexicaines, et ont fabriqué ainsi un des premiers nanomatériaux. »


    Grâce aux liaisons chimiques entre l’argile et l’indigo, le bleu maya de cette statue représentant Tlaloc, dieu aztèque de la pluie, datée entre le XIIe et le XIVe siècle, a traversé les années.

    Depuis les années 1930 et la redécouverte du bleu maya, plusieurs générations de chercheurs s’étaient approchées du secret, avaient mis en évidence la palygorskite et prouvé que, chauffé à 100 °C, un tel mélange résistait ensuite à l’alcool et aux acides. Roberto Giustetto a achevé de lever le mystère. « Nous avons montré que la palygorskite était composée de petits tunnels de 0,7 nanomètre, que le chauffage évacuait l’eau qui s’y trouvait et permettait au pigment de pénétrer. Mais ce n’est pas qu’un abri. Des liaisons chimiques s’établissent entre les deux éléments et rendent la structure presque indestructible. »

    Le chercheur italien s’est fixé un nouveau défi : « reproduire ce que les Mayas avaient fait mais avec d’autres couleurs ». Il a jeté son dévolu sur le rouge de méthyle. Un choix paradoxal : le rouge de méthyle – souvenez-vous des premières expériences de chimie – sert d’indicateur coloré, passant du jaune à l’orange, puis au rouge violacé à mesure que l’acidité augmente. Peu stable, donc. Sauf qu’encapsulé dans la palygorskite, le violet ­demeure inaltéré. La recette du « rouge maya » a été publiée. Celle de l’orange est prête et un vert maya est en voie d’achèvement. « L’idée d’avoir transposé le savoir maya dans notre culture, d’avoir nourri le présent avec le passé pour construire le futur m’enthousiasme », insiste-t-il.

    Explorer la couleur

    L’art des couleurs paraît particulièrement adapté à la paléo-inspiration. Au cours de sa thèse, entre la Cité de la céramique (Sèvres et Limoges) et l’Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris), Louisiane Verger s’est ainsi penchée sur les 136 pigments synthétisés depuis deux siècles à la Manufacture nationale, et plus particulièrement aux 76 pigments contenant du chrome – rose, vert ou encore jaune oranger, suivant le minéral d’origine. Elle a ­ensuite jeté son dévolu sur les spinelles, une ­famille de minéraux aux teintes variables. En analysant, avec toutes les techniques de pointe, les ­décors de porcelainiers du XIXe siècle, les nuanciers de travail des artisans mais aussi ses propres échantillons (destructibles, donc), elle est parvenue à expliquer chimiquement mais aussi physiquement les dégradés observés : une migration de l’aluminium dans le silicate fondu, laissant la part belle au chrome et modifiant son environnement dans la maille cristalline. Elle a également proposé une méthode capable à la fois de contrôler le dégradé des couleurs et leur intensité. « Il semble que ça n’intéresse pas seulement les céramistes, mais aussi des spécialistes d’autres domaines comme la géologie et la minéralogie », explique-t-elle, modestement.

    La couleur, voilà trente ans que Dominique ­Cardon, directrice de recherche émérite au CNRS, trempe dedans. Que la chercheuse reconnue, ­médaille d’argent du CNRS, assure, à qui veut l’entendre, que les méthodes de teintures ancestrales ont beaucoup à nous apprendre. Cela a commencé avec un morceau de laine rouge, datant du Moyen Age, retrouvé sur un cadavre au fond d’un puits. Cela s’est poursuivi à travers le monde où, du Japon au Pérou, du Vanuatu au Vietnam, elle a étudié les méthodes traditionnelles encore en ­vigueur. Désormais, elle rêve d’adapter au monde contemporain les techniques de teinturiers du XVIIIe siècle, dont elle a retrouvé les carnets. ­Utopie ? « La planète est dans un tel état, et les rejets de dérivés soufrés de la teinture des jeans si terribles, que ça me semble au contraire tout à fait réaliste. Levi’s a fait une collection à partir de colorants naturels. Chevignon aussi. Et des Coréens s’inspirent des techniques que nous avons retrouvées. Je suis convaincue que les procédés anciens peuvent inspirer les innovations futures. »


    Les reflets colorésdans le noir des poteries de la dynastie Song(Xe-XIIIe siècle) proviennent d’une forme rarissime d’oxyde de fer, susceptible de produire des aimants surpuissants.

    Un avenir parfois tout à fait imprévu. Ainsi ­Philippe Sciau, physicien et directeur de recherche au CNRS, ne s’attendait-il pas à trouver, dans des ­céramiques chinoises de ladynastie Song (Xe -XIIIe siècle) une forme d’oxyde de fer particulièrement instable. « On voulait comprendre l’origine de l’irisation colorée dans le noir. Ça ressemblait un peu aux couleurs que vous voyez sur un CD, quand vous le tournez. On a vite vu que c’était de l’oxyde de fer mais aucune phase classique ne fonctionnait. Et on a découvert la bonne. » Un des « polymorphes » d’oxyde de fer, comme disent les chimistes, organisation particulière des atomes, qu’aucun laboratoire n’avait pu jusqu’ici produire au-delà de l’échelle de la dizaine de nanomètres, et encore avec 20 % d’impuretés. Cette fois, les cristaux semblent parfaitement purs et mesurent plusieurs centaines de nanomètres. Pas gigantesques, certes. Mais suffisants pour donner de l’appétit aux fabricants d’aimants ou aux développeurs de systèmes de communication sans fil, tant les propriétés magnétiques du matériau paraissent exceptionnelles. Reste désormais à comprendre les raisons de cette stabilisation. « Est-ce la glaçure sur les pots ? La fabrication à très haute température ? Un refroidissement particulièrement lent ? s’interroge Philippe Sciau. On sait qu’ils avaient des grands fours mais on n’a pas leurs recettes. On va chercher. »

    Systèmes complexes

    Se laisser surprendre. Prendre les matériaux ­anciens pour ce qu’ils sont : des systèmes complexes, produits par le temps et les hommes. Comme ses trois cosignataires, Luc Robbiola, ingénieur de recherche au CNRS, métallurgiste immergé dans un laboratoire d’archéologie, est convaincu que le temps est venu d’un autre regard sur les objets ­patrimoniaux. Est-ce sa deuxième casquette de restaurateur d’œuvre d’art ? Le fait d’avoir connu la période maigre, quand ce pionnier des « sciences au service de l’art » dut trouver refuge dans une école de chimie, faute d’intérêt au CNRS ? Ou simplement les résultats obtenus ? Récemment, il a ainsi mis en évidence des nanostructures inconnues, très denses et très protectrices, sur les patines des bronzes. « Un programme européen a été lancé pour mettre au point des revêtements non toxiques, des industriels sont associés. Au départ, c’était juste de l’archéologie. »

    L’aventure de l’amulette de Mehrgarh, conduite par Loïc Bertrand et Luc Robbiola offre les mêmes perspectives. Il y a tout juste un an, l’annonce que ce petit objet de cuivre, retrouvé sur un site au ­Pakistan et analysé au synchrotron Soleil, probablement le plus ancien spécimen de fonte à la cire perdue, avait passionné les archéologues. Au passage, les scientifiques avaient reconstitué tout le processus de fabrication utilisé il y a 6 000 ans, mais aussi les six millénaires de vieillissement. Ils avaient mis en évidence une forme particulière d’oxyde de cuivre, dont l’équilibre de phase ne pouvait avoir lieu qu’à 1 066 °C. « Comme l’eau, qui, sous pression normale, bout toujours à 100 °C, ­explique Luc Robbiola. Ça paraît anodin mais ça ouvre plein de perspectives. Ça intéresse les métallurgistes, les physiciens théoriciens mais aussi les fabricants de semi-conducteurs, de témoins de température en cas d’incendie, ou de détecteurs de gaz dans les avions. »

    Un avenir radieux ? Ou juste le signe que du passé, il n’est plus question de faire table rase ? « Les temps changent », jure en tout cas Admir Masic. Pour preuve, le module d’un semestre de sciences des matériaux qu’il organise commence par un voyage de trois semaines en Italie, suivi de travaux pratiques. Les mains dans ­l’argile, à la romaine.

  • Who’s Afraid of George Soros? – Foreign Policy (10/10/2017) http://foreignpolicy.com/2017/10/10/whos-afraid-of-george-soros

    BUCHAREST, Romania — Last winter, in the middle of anti-corruption demonstrations, a television broadcaster accused George Soros — the Hungarian-born, Jewish-American billionaire philanthropist — of paying dogs to protest.

    The protests in Bucharest, sparked by dead-of-night legislation aimed at decriminalizing corruption, were the largest the country had seen since the fall of communism in 1989. Romania TV — a channel associated with, if not officially owned by, the government — alleged the protesters were paid.

    “Adults were paid 100 lei [$24], children earned 50 lei [$12.30], and dogs were paid 30 lei [$7.20],” one broadcaster said. 

    Some protesters responded by fitting their dogs with placards; others tucked money into their pets’ coats. One dog stood next to a sign reading, “Can anyone change 30 lei into euro?” Another dog wore one that read: “#George_Soros paid me to be here.”

    “The pro-government television, they lie all the time. In three sentences, they have five lies,” investigative journalist Andrei Astefanesei told Foreign Policy outside a gyro shop in Bucharest. “I told you about that lie, that Soros paid for dogs. ‘If you bring more dogs in the street, you get more money.’” He laughed.

    Romania TV was fined for its false claims about Soros. But the idea — that roughly half a million Romanians, and their dogs, came to the streets because Soros made them do it — struck a responsive chord. It’s similar to the idea that Soros is personally responsible for teaching students about LGBTQ rights in Romanian high schools; that Soros manipulated the teenagers who led this year’s anti-corruption protests in Slovakia; and that civil organizations and what’s left of the independent media in Hungary wouldn’t exist without Soros and his Open Society Foundations.

    The idea that the 87-year-old Soros is single-handedly stirring up discontent isn’t confined to the European side of the Atlantic; Soros conspiracies are a global phenomenon. In March, six U.S. senators signed a letter asking Secretary of State Rex Tillerson’s staff to look into U.S. government funding going to Soros-backed organizations.

    “Our skepticism about Soros-funded groups undermining American priorities goes far beyond Eastern Europe,” said a spokesperson for Utah Sen. Mike Lee, who led the initiative, when asked if there was some specific piece of evidence of Soros-funded activity in Eastern Europe that prompted the letter or if concerns were more general.

    Soros has even been linked to former NFL quarterback Colin Kaepernick, who knelt during the national anthem to protest police brutality. “Congrats to Colin Kaepernick for popularizing the hatred of America. Good work, bro,” Tomi Lahren, a conservative commentator, tweeted during the controversy. “Your buddy George Soros is so proud. #istand.”

    On Twitter, Soros has also been held responsible for the recent Catalan independence referendum and the mass shooting in Las Vegas.

    But one of the places in which suspicion of Soros is most obvious is Central and Eastern Europe. There, Soros is not unlike the Mirror of Erised in Harry Potter, except that while the fictional mirror shows what the viewer most desires, Soros reflects back onto a country what it most hates.

    In Romania, where the head of the ruling party said Soros wants to do evil, the billionaire is not to be trusted because he’s Hungarian. In Hungary, where Prime Minister Viktor Orban has reportedly declared that Soros will be a main campaign theme in next year’s general election, he’s a traitor. And everywhere, he is Jewish, his very name a nod to the anti-Semitism that runs deep throughout the region.

    Now, Soros’s effectiveness as a bogeyman for conservative governments will be put to the test, literally. This week, Hungary is holding a “national consultation,” essentially a referendum designed to condemn Soros and his views on immigration. The government-funded questionnaire will be open to the country’s adult citizens and is meant to solicit their views on the Hungarian-born Holocaust survivor.

    “George Soros has bought people and organizations, and Brussels is under his influence,” Orban said in a radio interview Friday in the run-up to the consultation. “They want to demolish the fence, allow millions of immigrants into Europe, then distribute them using a mandatory mechanism — and they want to punish those who do not comply.”

    Soros declined an interview for this article, but a spokesperson for the Open Society Foundations, the main conduit for Soros’s philanthropic efforts, chalked up the backlash to his outspokenness. “He’s a man who stands up for his beliefs,” Laura Silber, a spokeswoman for the foundation, told FP. “That’s threatening when you’re speaking out against autocrats and corruption.”

    Blame and hatred of Soros are, to borrow from Karl Marx and Friedrich Engels, a specter haunting Central and Eastern Europe. But how did an 87-year-old billionaire thousands of miles away become the region’s most famous ghost?

    #conspirationnisme

    • George Soros lègue 18 milliards de dollars à sa fondation
      http://www.latribune.fr/economie/international/george-soros-legue-18-milliards-de-dollars-a-sa-fondation-754607.html

      Open Society Foundations (OSF) a reçu 18 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros) de ce grand donateur du parti démocrate américain, a indiqué à l’AFP une porte-parole. « Cette somme reflète un processus en cours de transfert des actifs » de M. Soros, « qui prévoit de laisser la vaste majorité de sa fortune à Open Society Foundations », a-t-elle souligné.

      Cette donation fait d’Open Society Foundations la deuxième plus riche ONG aux Etats-Unis après la Fondation Bill et Melinda Gates, qui dispose de 40 milliards de dollars pour promouvoir les problématiques de santé publique et de développement à travers le monde, d’après la National Philanthropic Trust.

      L’OSF est un réseau de 39 entités aux opérations interconnectées à travers le globe et fait la promotion de ses valeurs dans plus de 120 pays. La première a ouvert ses portes en 1984 en Hongrie, pays d’origine de M. Soros. La dernière a vu le jour en 2016 en Birmanie. George Soros en est le président et ses fils Alexander et Jonathan sont membres du conseil d’administration. D’autres de ses enfants sont également impliqués.

      Le milliardaire américain d’origine hongroise, connu pour ses paris financiers risqués, avait donné jusqu’à ce jour 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) de sa fortune à des oeuvres caritatives. Depuis des décennies, il donne environ entre 800 et 900 millions de dollars à des associations chaque année d’après des chiffres mentionnés par le New-York Times. C’est en 1979 que le financier avait fait son premier don en attribuant des bourses d’études à des élèves noirs sud-africains en plein Apartheid, rappelle OSF sur son site internet. Selon le président de la Ford Foundation, Darren Walker interrogé par le quotidien américain :

      "il n’y a aucune organisation caritative dans le monde, y compris la Ford Foundation, qui a plus d’impact que l’Open Society Foundations durant ces deux dernières décennies. [...] Parce qu’il n’y a aucun endroit dans le monde où ils ne sont pas présents. Leur empreinte est plus importante et plus conséquente que n’importe qu’elle organisation de justice sociale dans le monde".

      v/ @hadji

    • Soros turns antisocial: Billionaire says Facebook & Google manipulate users like gambling companies
      https://www.rt.com/news/417065-soros-social-media-blame

      Soros, whose investment fund owned over 300,000 shares in #Facebook until last November, said social media platforms are deliberately engineering “addiction to the services they provide.” Facebook and Google deceive their users by “manipulating their #attention and directing it towards their own commercial purposes,” he said.

      In this respect, online platforms have become similar to gambling companies, Soros asserted. “#Casinos have developed techniques to hook gamblers to the point where they gamble away all their money, even money they don’t have.

      “Something very harmful and maybe irreversible is happening to human attention in our digital age,” he said. Social media companies “are inducing people to give up their autonomy,” while the power to shape the public’s attention “is increasingly concentrated in the hands of a few companies.”

      The billionaire financier, whom the Hungarian government has labeled a “political puppet master,” then struck an even gloomier tone by offering a full-on dystopian conspiracy theory.

      In future, there could be “an alliance between authoritarian states and these large, data-rich IT monopolies,” in which tech giants’ corporate surveillance would merge with “an already developed system of state-sponsored surveillance,” he said.

      That “may well result in a web of totalitarian control the likes of which not even Aldous Huxley or George Orwell could have imagined,” he said, referring to the British authors of two famous dystopian novels.

      Last year, some tech corporations fell out of favor with Soros when his investment fund sold 367,262 shares in Facebook, although he chose to keep 109,451 of the network’s shares. Soros’ fund also offloaded 1,700 shares in Apple and 1.55 million in the owners of Snapchat. It also reduced its stake in Twitter by 5,700 shares, while still holding 18,400 shares in the social media service.

      Soros was not the only Davos speaker to launch a verbal attack on Big Tech. American entrepreneur and Salesforce CEO Marc Benioff said on Tuesday that Facebook should be regulated just like a tobacco company.

      “I think you’d do it exactly the same way you regulate the cigarette industry. Here’s a product, cigarettes, they are addictive, they are not good for you,” Benioff said. “Maybe there is all kinds of different forces trying to get you to do certain things. There are a lot of parallels.”

  • INSTALLATIONS & PARTICIPATION DU PUBLIC
    #références_art #liste

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    ...écrire/dessiner.
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    http://illegalart.org/projects/to-do
    To do : post-its, New York, 2006
    par Illegal Art

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    http://candychang.com/work/before-i-die-in-nola
    Before I die : paroi extérieure d’une maison abandonnée, transformée en tableau - Nouvelle Orléans, installée depuis 2011

    http://candychang.com/work/post-it-notes-for-neighbors
    Post-it Notes for Neighbors - Brooklyn 2008
    par Candy Chang

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    http://plaid-london.com/work
    Adopting Britain, 70 years of migration : Les visiteurs de l’exposition peuvent répondre à « Where do you come from » et accrocher leur papier sur le mur dédié - Southbank Centre 2015
    par le studio Plaid London

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    http://isamuseum.org
    What #isamuseum ? : l’artiste invite le public à répondre sur un site à 5 questions sur les musées - au J. Paul Getty Museum, 2013
    par Sam Durant http://samdurant.net/index.php/project/what-isamuseum

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    Take what you need, give what you can : tableaux où accrocher et prendre des messages de « psychologie positive » - DIY

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    https://www.moma.org/learn/moma_learning/roman-ondak-measuring-the-universe-2007
    Measuring the universe : note la taille des visiteurs sur un mur, au départ blanc puis rempli des prénoms et tailles - MoMA 2007
    par Roman Ondak

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    Studio Roller : rouleau de papier fixé sur mur
    par l’entreprise George et Willy

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    https://studiomoniker.com/projects/your-line-or-mine
    Your Line or Mine : installation permettant aux visiteurs de participer à la création d’une animation stop-motion, en suivant ou non la règle donnée de relier les points sur la feuille - Stedelijk Museum
    par le studio Moniker

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    http://www.grabkowska.com/?p=326
    What made me : installation dans une exposition, invitant le public à répondre à des questions à l’aide de fil, créant une data visualisation IRL
    par Dorota Grabkowska→ ▻http://www.grabkowska.com
    & Kuba Kolec→ ▻https://www.behance.net/user/?username=kubature

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    ...parler.
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    http://insearchofthetruth.net
    In search of the Truth : visiteurs invités à entrer dans une structure gonflable pour enregistrer leurs paroles, sur le sujet « La vérité est... » - exposé à travers le monde depuis 2011
    par 4 artistes (Ryan Alexiev, Jim Ricks, Will Sylvester, Hank Willis Thomas)

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    https://lechemindepaysant.org/porteurs-de-paroles/porteur-de-paroles
    Porteur de paroles : messages affichés dans la rue à l’occasion d’un évènement et invitant les passants à discuter ("débats publics") autour des thèmes proposés -sera affiché le 7 octobre à Orléans
    par 5 jeunes orléanais à l’origine de l’association Sur le chemin dépaysant

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    ...voter/toucher/bouger.
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    http://sagmeisterwalsh.com/work/all/the-happy-show
    How happy are you ? : dans l’exposition The Happy Show, les visiteurs sont invités à prendre un chewing gum de la case correspondant à leur niveau de bonheur
    par Stefan Sagmeister



    Graphic design : now in production : système de vote pour les visiteurs, avec des jetons et boîtes - 2012
    par le Hammer Museum https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/graphic-design-now-in-production

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    https://www.behance.net/gallery/16250313/Spend-my-Time
    Spend my Time : vote des visiteurs en retirant des morceaux de papier - 2014
    par Dol Jirung

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    http://liveprojectsnetwork.org/project/songboard
    Sgonboard : installation de balles à 2 couleurs - Londres 2012
    par des étudiants de l’Université des Arts de Londres

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    http://ruhry.at/en/work/items/untitled-hello-world.html
    Hello World : message à partir de boutons lumineux - 2011
    par Valentin Ruhry


    https://vimeo.com/121878247


    panneaux interactifs - Retail design expo, Londres 2015
    par Dalziel & Pow http://www.dalziel-pow.com/projects/interactive-animations-retail-design-expo

    https://vimeo.com/158471656



    http://www.losiento.net/entry/wired-magazine-lettering
    Wired Magazine Lettering : lettrage à l’encre dans du papier bulle
    par Lo Siento Studio

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    #mylegomasterpiece : devant des rénovations, une façade où les clients d’un hôtel peuvent utiliser un jeu de construction - Manhattan 2014
    par Yotel hôtel

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    ...faire agir.

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    Subway Hopscotch - Berlin
    par Brad Downey→ ▻http://www.braddowney.com

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    https://twitter.com/DuncanCook10/status/911127680241881088/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fpositivr.fr%2Fcasa-ceramica-sol
    carrelage : illusion d’optique fonctionnant dans le sens où l’on entre, dans l’entreprise Casaceramica - Manchester UK


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    MESSAGES


    https://www.rt.com/news/257929-vienna-gay-traffic-lights
    feux de signalisation de Vienne « gay-friendly » à l’occasion de l’Eurovision 2015
    par la mairie de Vienne ?

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    http://www.aurelien-nadaud.com/fr/la-rubalise
    Le Gaff et La Rubalise : interventions en ville avec différents médiums
    par Aurélien Nadaud

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    http://candychang.com/work/street-notes
    Street notes : écritures au sol au spray/craie - New York 2007-2010
    par Candy Chang

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    http://miguelmarquezoutside.com
    street art : interventions avec des messages humoristiques
    par Michael Pederson

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    https://staging.artsy.net/show/dvir-gallery-latifa-echakhch-hadash
    Vendredi 11 août 1989 : texte au mur, avec lettres « tombées » au sol - expositions depuis 2014
    par Latifa Echakhch

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    jeux géants : souvent DIY

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    http://www.plotmag.com/blog/2015/11/was_glaubst_du_denn
    Was glaubst Du denn ?! : des faits sur certaines personnes, de leurs accomplissements à leurs traits de personnalité. Les visiteurs tournent le message pour voir de qui il s’agit - musée en Allemagne

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    https://www.youtube.com/watch?v=gI04Nrz364M


    zZz is playing : Grip : simulation d’effets de vidéo, avec des gymnastes sur un trampoline portant des pancartes - Stedelijk museum 2007
    par Moniker (Roel Wouters)→ ▻ https://studiomoniker.com



    https://www.behance.net/gallery/27213691/Utah-Valley-University-Environmental-Stairs-Graphics
    escaliers de l’université de l’Utah Valley
    par Matt Bambrough



    (photo instagram de Tina Cutri)
    Mirroirs installés à Paris, avec message positif, par un street artiste inconnu

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    When I see you : utilisation de gobelets
    par les street-artists australiens Hyde et Seek

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    Crisis : street art à partir de pièces
    par SpY http://www.spy-urbanart.com

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    signalétique sur tissée grille -auteur inconnu

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    Grafting Architecture : signalétique sur grillage grand format - Biennale d’Architettura de Venecia 2014
    par le studio Bildi Grafiks→ ▻ http://www.bildi.net

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    https://www.behance.net/gallery/21064565/rio-mall-wayfinding-system
    signalétique végétale : au Rio Leninsky Mall - 2014
    par le studio The bakery

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    http://www.tommyperezdesign.com/projects/atozoe
    A to Zoë : alphabet conçu par un designer et sa fille, avec différents matériaux
    par Tommy Perez

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    signalétique bois+papier
    par IMA Signage Design→ ▻ http://youyisi.zcool.com.cn

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    https://www.youtube.com/watch?time_continue=120&v=tDIXnbufDu0


    Rain works : messages apparaissant lorsqu’il pleut
    par l’entreprise Rainworks & ses clients

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