• L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/224845/saison-iv-e-p12-free-senegal-partie-2

    Pendant un mois, le Sénégal s’est retrouvé plongé dans le noir. Le 3 février, Macky Sall annonce qu’il annule l’élection présidentielle prévue trois semaines plus tard. Aveu de faiblesse du président après de nombreuses tentatives d’éliminer les candidats de l’opposition à sa succession.
    Aussitôt, le peuple sénégalais se mobilise de multiples manières ; une fois encore, l’on pourrait dire, tant les soulèvements ont été nombreux ces dernières années.
    Près de deux mois plus tard, l’élection vient finalement d’avoir lieu et l’on semble se diriger vers une victoire de Bassirou Diomaye Faye, qui se revendique d’un panafricanisme de gauche et veut abolir le franc CFA.

    Avec Ousmane Diallo, chercheur à Amnesty International pour le Sénégal et le Sahel, Florian Bobin, étudiant chercheur en histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et Clair Rivière, journaliste indépendant qui écrit notamment pour Afrique XXI, Le Soir et la radio belge.

    #sénégal
    #soulèvement
    #décolonial
    #luttes
    #podcast
    #radio
    #afrique

  • La #Suisse et la #colonisation : nouveaux articles en ligne

    Quelle est la place de la colonisation dans l’histoire et les pratiques de savoir en Suisse ? Deux publications récentes abordent cette question sous les aspects de l’histoire et des archives.

    Le Dictionnaire historique de la Suisse publie un dossier comprenant une quinzaine d’articles nouveaux ou remaniés sur les #ramifications_coloniales de la Suisse (https://hls-dhs-dss.ch/fr/dossiers/000033/2024-04-30). Il comprend des articles - en Français, Allemand, et Italien - consacrés à des notions clés - #colonisation, #racisme, #abolitionnisme - ainsi qu’à des Suisses et des Suissesses présents à divers titres dans les #colonies.

    La revue spécialisée suisse pour les archives, les bibliothèques et la documentation arbido consacre son dernier numéro à la Décolonisation des archives (https://arbido.ch/fr/edition-article/2024/dekolonialisierung-von-archiven-decolonisation-des-archives). Des réflexions théoriques et des exemples de projets concrets donnent un aperçu varié de la thématique.

    https://www.infoclio.ch/fr/la-suisse-et-la-colonisation-nouveaux-articles-en-ligne

    #Suisse_coloniale #archives #histoire #Suisse

    ping @cede

  • Rome : #Freedom_of_Movement_Solidarity_Network for migrants launched

    A new alliance between NGOs operating on the mainland and at sea to support migrants, called the Freedom of Movement Solidarity Network, was presented in Rome on May 15.

    The Freedom of Movement Solidarity Network is a new alliance that includes groups operating along migration routes — on the road, in forests, at sea, and on mountain trails — to help people on the move.

    Promoters of the network presented on May 15 in Rome at the Foreign Press Association included the following associations: Baobab Experience, Bozen Solidale, Collettivo Rotte Balcaniche Alto Vicentino, Como senza frontiere, Linea d’Ombra, No Name Kitchen, On Borders, Refugees In Lybia, ResQ - People saving people, Rete Milano, Sea-Watch, Small Axe, as well as individuals like Father Massimo Biancalami, Loredana Crivellari, Father Giusto Della Valle, Francesco Delli Santi, Filippo Lombardo Tiziano Rossetti and Tommaso Stella.

    International gathering in June in Rebbio

    “Today, a network for the freedom of movement sees the light after two years of meetings in Rebbio, between Como and the Swiss border, during which experiences, opinions and discussions were shared on how to bring solidarity to migrants,” said the president of Baobab Experience, Andrea Costa.

    Costa added that this network will not lead to the dissolution of its members, but rather represents a “step forward towards joint action and a way to operate involving everyone, regardless of the group they belong to.”

    The president of Baobab Experience stressed that the new network has been presented “after the approval of the EU pact on migration and before upcoming European elections that appear to design a Europe that is even less friendly towards migrant people.”

    He also announced that an international assembly will be held on June 29-30 in Rebbio with Italian associations and their counterparts operating in other European countries.

    “We are presenting the network in the name of a collective choice to stand with people on the move,” explained Piero Gorza, a member of On Borders.
    EU questioned over ’securitarian policies’

    All participants accused the EU of promoting “securitarian policies and rampant externalization, a model launched in 2017 with the memorandum of understanding between Italy and Libya by then-interior minister Marco Minniti,” denounced Luca Morelli, member of Sea-Watch, who joined the meeting via video link from Lampedusa.

    “We have to create another model against that of deportations, create a common front to support the journey of people in movement,” he continued, highlighting a “protection system torn apart,” citing as examples Italy’s Cutro law including controversial restrictions to the country’s protection regime and the new EU pact on migration and asylum.

    David Yambio, spokesman of Refugees in Libya, said “the situation in Tunisia and Libya is the direct consequence of European policies.”

    “The accords scrap freedom of movement, Tunisia has become hell” after an agreement was forged between the Italian government of Premier Giorgia Meloni and Tunisian President Saied, he claimed.

    Yambio said he is in contact with thousands of people in Libya, Tunisia, Algeria and Morocco who don’t have access to information and are abandoned or treated like criminals.

    Trafficking the product of borders and barriers - Baobab

    Alice Basiglini, spokesperson of Baobab Experience, recalled that aid facilities on the mainland and rescue vessels at sea can also monitor the situation “constantly, safeguarding the security of people in movement.”

    “We recognize freedom of movement as a universal right”, she said, citing the Universal Declaration of Human Rights, and called for grassroots action against the “current policies of the EU and member States forcing people to undertake increasingly dangerous journeys.”

    According to Basiglini, “human trafficking is the product of present borders and barriers, thanks lately to the Migration pact. We are opposed to policies of flows, people are not goods and they cannot enter in relation to the needs of the labor market”.

    She also expressed opposition to the “Libyan model created in 2017 and then replicated by Egypt, Tunisia and Albania”.

    “We are in favour of safe passages under the light of the sun, which is why we are denouncing our action in support of people in movement”, she concluded.

    https://www.infomigrants.net/en/post/57150/rome-freedom-of-movement-solidarity-network-for-migrants-launched

    #alliance #migrations #asile #réfugiés #solidarité #liberté_de_mouvement #Rebbio #Rete_Rebbio

    ping @isskein @karine4 @_kg_

  • A quoi sert-il de gagner de l’argent ? À fabriquer de l’argent en créant des écosystèmes capitalistes qui œuvrent à la corruption des institutions publiques. Le fondateur de Microsoft, par le biais de sa fondation "à vocation philanthropique", entend résoudre les problèmes des paysans pauvres en « investissant dans l’agriculture en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud »

    Bill Gates, le milliardaire qui industrialise l’agriculture mondiale
    https://reporterre.net/Bill-Gates-le-milliardaire-qui-industrialise-l-agriculture-mondiale

    Quatrième fortune mondiale, Bill Gates est déterminé « à construire un monde meilleur, en conformité avec [ses] idéaux », remarquait Peter Hägel, qui a participé au livre Philanthropes en démocratie (Puf/Vie des idées, 2021). Pour cela, l’« outil » de la philanthropie lui permet « de contourner, de remplacer ou de façonner les politiques publiques », selon le spécialiste de politique comparative internationale à l’université américaine de Paris. Ainsi, tout à fait légalement, Gates et les autres philanthropes — auxquels on pourrait ajouter les grands groupes agro-industriels auxquels ils sont liés — « violent le droit à l’autodétermination collective », résume le chercheur.

    #BMGF #agroindustrie #philanthropes (charité bien ordonnée des) #techno-solutionnisme #néo-féodalité #soumission_publique

  • Ohne Krankenversicherung, wie Heinz Hoenig ? Die Clearingstelle der Stadtmission Berlin hilft
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ohne-krankenversicherung-wie-heinz-hoenig-so-hilft-die-clearingstel


    Kurz vor 10 Uhr in der Zinzendorfstraße 18. Kurz darauf beginnt die Beratung für Menschen, die nicht krankenversichert sind. Die Termine sind stark nachgefragt.

    A Berlin tu peux crever par absence de soins quand tu n’as pas d’assurance. Il y a plusieurs groupes de personnes à qui on refuse systématiquement l’accès à la sécurité sociale et aux soins :

    – On refuse le retour dans l’assurance publique aux autoentrepreneurs en faillite qui sont tombés dans le piège de l’assurance privée. Il y a de nombreux artiste parmi eux.
    – Les travailleurs étrangers europeens que leurs employeurs n"inscrivent pas à la sécurité sociale afin de faire baisser le prix de la main d’oeuvre
    – les sans-papiers et demandeurs d’asile refusés
    – les victimes de la traite des êtres humains dont beaucoup de vietnamiens
    – les prostituées originaires de l’Europe de l’Est
    – les personnes trop malades ou handicapées pour gérer les procédures bureaucratiques de l’assurance maladie et d’impôts.

    Pour les exclus du système d’assurance semi-privé il n"y a à Berlin qu’un unique centre de conseil géré par la une mission religieuse.

    17.5.2024 von Ida Luise Krenzlin - Schauspieler Heinz Hoenig sammelt Geld, um seine Operationen zu zahlen. Er ist nicht krankenversichert. In Berlin teilen viele sein Schicksal.

    Die Räume sind hell und licht. Großzügig erstrecken sie sich über das gesamte Erdgeschoss eines großen Eckhauses. Früher war hier einmal eine Kneipe. Seit knapp drei Jahren betreibt die Berliner Stadtmission in den sanierten und ausgebauten Räumen in Berlin-Moabit eine Beratungsstelle für Menschen, die dringend Hilfe benötigen.

    Viele von ihnen sind krank, manche schwer krank, sie alle haben aber keine Krankenversicherung. Damit sind sie in ihrer Situation aufgeschmissen: Arztpraxen schicken sie weg. Ämter schieben sich die Zuständigkeiten zu. Viele haben Schulden, nicht nur wegen nicht bezahlter Arztrechnungen.

    Kurz vor 10 Uhr in der Zinzendorfstraße 18. Kurz darauf beginnt die Beratung für Menschen, die nicht krankenversichert sind. Die Termine sind stark nachgefragt.

    Kurz vor 10 Uhr in der Zinzendorfstraße 18. Kurz darauf beginnt die Beratung für Menschen, die nicht krankenversichert sind. Die Termine sind stark nachgefragt.Ida Luise Krenzlin/Berliner Zeitung

    Louise Zwirner leitet die Beratungsstelle. Ihr 20-köpfiges Team, viele arbeiten in Teilzeit, besteht aus Sozialberatern, medizinischen Fachleuten und Juristen. Oberstes Ziel ist, die unversicherten Menschen in das Regelsystem mit Krankenversicherung (zurück) zu vermitteln. Wenn das nicht möglich ist, kann die Clearingstelle notwendige medizinische Behandlungen über von der Senatsverwaltung für Wissenschaft, Gesundheit und Pflege bereitgestellte Gelder finanzieren.
    Was tun? An Krebs erkrankt und nicht krankenversichert

    Der Bedarf ist offenbar sehr groß. Im Jahr 2023 hat die Stelle 1027 Personen erstmals beraten, dazu kommen solche, die sich schon länger begleiten lassen. Die Geschichten der ratsuchenden Menschen sind gänzlich unterschiedlich. Hierher kommen Deutsche, die nach einer Scheidung aus der Familienversicherung fallen oder die nach einer gescheiterten Selbstständigkeit nicht mehr in die gesetzlichen Krankenkassen zurückkommen. Viele können sich die hohen Beiträge der privaten Krankenversicherung nicht mehr leisten und haben sich bereits verschuldet.
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    Informationen in vielen Sprachen. Aus der ganzen Welt stammen die Ratsuchenden.

    Informationen in vielen Sprachen. Aus der ganzen Welt stammen die Ratsuchenden.Ida Luise Krenzlin

    Schöne helle Räume und viel Platz. Der Bedarf an Beratung ist groß.

    Schöne helle Räume und viel Platz. Der Bedarf an Beratung ist groß.Ida Luise Krenzlin

    Manchmal kann man nichts machen – außer weiter. Trost und Zuversicht spendet dieser Kalender wie auch die Mitarbeiter der Clearingstelle.

    Manchmal kann man nichts machen – außer weiter. Trost und Zuversicht spendet dieser Kalender wie auch die Mitarbeiter der Clearingstelle.Ida Luise Krenzlin

    Eine Kinderecke im Warteraum. Es gibt auch Kinder, die ohne Krankenversicherung in Berlin leben.

    Eine Kinderecke im Warteraum. Es gibt auch Kinder, die ohne Krankenversicherung in Berlin leben.Ida Luise Krenzlin

    Gabi Herrmann ist eine von ihnen. Sie hat Rachenkrebs und wird gerade im Krankenhaus behandelt, Chemotherapie. Hinter ihr liegt eine Odyssee. Als sie davon erzählt, kommen ihr am Telefon die Tränen, so verzweifelt ist sie. Nach einer langen Selbstständigkeit wurde sie krank, dauerhaft. Die bürokratischen Abläufe sind kompliziert, die Versicherungen gehen mitunter knallhart vor. Gabi Herrmann flog aus der privaten Krankenversicherung, die sie nicht mehr bezahlen konnte, eine gesetzliche Krankenversicherung nimmt die Patientin bis heute nicht auf. Die Clearingstelle hat ihr geholfen, überhaupt eine medizinische Behandlung zu bekommen. „Die haben mich gerettet!“, ist Gabi Herrmann dankbar. Wie es nach der Chemotherapie weitergeht, weiß sie nicht. Um jede einzelne Behandlung muss sie kämpfen, zu ihrem Glück hat sie nun eine starke Beraterin an der Seite.

    Diese nennt die größten Hürden: „Die Ämter sind schlecht erreichbar. Wir haben keine festen Ansprechpartner bei den Krankenkassen, Sozialämtern und Ausländerbehörden“, erzählt Patricia Schöne. Die Diplompädagogin arbeitet als Sozialberaterin für die Clearingstelle. Die Mitarbeiter müssten äußerst hartnäckig an den Fällen dran bleiben, mitunter jeden Tag nachhaken, bis sie ein Problem gelöst haben. Auch sie hängen in den langen Warteschleifen der Hotlines, echte Zeitfresser. „Wir brauchen aber oft schnell Lösungen.“ Wenn jemand etwa eine Krebserkrankung hat oder süchtig ist oder HIV hat – und deshalb die Zeit drängt, schnellstmöglich eine medizinische Behandlung zu bekommen. Die Menschen kommen meist erst in die Beratung, wenn sie schon am Ende sind, wenn sie ganz dringend Hilfe brauchen.

    Gabi Herrmann kämpft seit Jahren darum, wieder in eine gesetzliche Krankenversicherung zu kommen. Die Clearingstelle hat ihr geholfen, eine medizinische Versorgung zu bekommen. Gabi Herrmann hat Krebs.

    Gabi Herrmann kämpft seit Jahren darum, wieder in eine gesetzliche Krankenversicherung zu kommen. Die Clearingstelle hat ihr geholfen, eine medizinische Versorgung zu bekommen. Gabi Herrmann hat Krebs.privat/Gabi Herrmann
    Viele ausbeuterische Arbeitsverhältnisse in Berlin

    Eine weitere große Gruppe Ratsuchender kommt aus EU-Staaten. Unter ihnen Studenten, die nicht wissen, ob sie in Deutschland versichert sind. Angestellte, die vorher etwa in Spanien gearbeitet haben und hier seit Monaten nicht zum Arzt gehen, weil die Krankenversicherung nicht geklärt ist. Da kann die Clearingstelle helfen. Ihr erstes Ziel ist es, die Patienten in eine Regelversicherung zu bekommen.

    Deshalb machen sie hier bei den deutschen Krankenkassen Druck. Diese müssen Informationen aus den Ländern über Versicherungszeiten einholen. Viele Ratsuchende kommen aus Rumänien, Bulgarien oder Polen. Sie befinden sich in „ausbeuterischen Arbeitsverhältnissen“, so heißt es hier, oft auf dem Bau. Dort werden sie nicht versichert, obwohl sie in Deutschland versichert werden müssten.

    Louise Zwirner erzählt, wie schwer sich diese Menschen tun, ihren Arbeitgeber anzuzeigen. Oft würden andere Familienangehörige oder Bekannte auf denselben Baustellen arbeiten. „Sie schweigen deshalb lieber und nehmen den Zustand in Kauf, nicht versichert zu sein“, sagt Zwirner. Die meisten würden deshalb erst in die Beratung kommen, wenn sie akut erkrankt sind, Schmerzen haben, unbedingt zum Arzt müssen.

    Aus der ganzen Welt kommen die Ratsuchenden in die Clearingstelle der Berliner Stadtmission. Eine Karte im Warteraum zeigt die Herkunft der Klienten.

    Aus der ganzen Welt kommen die Ratsuchenden in die Clearingstelle der Berliner Stadtmission. Eine Karte im Warteraum zeigt die Herkunft der Klienten.Ida Luise Krenzlin
    Ärztliche Betreuung für Schwangere ohne Papiere

    In Deutschland ist der Zugang zur Gesundheitsversorgung für diejenigen geregelt, die über Ausweispapiere verfügen, die mit einem Wohnsitz gemeldet sind. Die Gesundheitsversorgung über das Sozialamt ist zwar kompliziert, aber möglich – trotzdem schaffen es viele nicht: „Menschen, die Berührungsängste mit Ämtern haben“, erklärt Zwirner. Die Leiterin der Beratungsstelle wünscht sich seitens der Ämter mehr Unterstützung für die Hilfesuchenden.

    Gar keinen Zugang zur gesetzlichen Gesundheitsversorgung haben die „Sans Papiers“, Menschen ohne gültige Ausweispapiere, Illegale, die in Berlin leben. Es gibt zum Beispiel eine große vietnamesische Gemeinschaft, viele von ihnen sind illegal in Berlin, arbeiten etwa in Nagelstudios, sind nicht versichert. „Diese Menschen fallen komplett durchs Raster“, sagt Zwirner, die Leiterin der Einrichtung.

    Menschen ohne Aufenthaltstitel arbeiten meist in prekären Jobs: als Putzfrauen und in der Kinderbetreuung oder als Prostituierte. „Sie sind aber hier. Und sie bleiben hier“, so die Einschätzung von Louise Zwirner. „Wer krank ist, muss versorgt werden“, bekräftigt sie. Oft handele es sich auch um Eltern, die zu ihren Kindern nach Berlin aus dem Ausland nachziehen. Da sie keine Chancen auf Asyl haben, bleiben sie ohne Papiere und ohne Krankenversicherung. Sie müssen mit der unzureichenden Behandlung bei chronischen Krankheiten leben.

    Für diese Menschen fordert Zwirner eine „City-ID-Card“, einen Stadtausweis für Menschen ohne gültigen Aufenthaltsstatus. Denn ohne Ausweis gibt es keinen Mietvertrag, keine Krankenversicherung, keine Sozialhilfe. New York hat eine solche ID-Card etwa längst eingeführt. In Berlin leben nach Schätzungen etwa 50.000 Menschen ohne Papiere.

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    Krankenhäuser bleiben auf unbezahlten Rechnungen sitzen

    Das Gesundheitssystem ist eh schon überlastet. Wenn jemand dann auch noch ohne Krankenversicherungskarte in eine Arztpraxis geht, wird er meist abgewimmelt. Die Praxen können sich die Kosten zwar beim Sozialamt oder eben bei der Clearingstelle holen, das erfordert aber Schriftwechsel und Zeit. Und die ist überall knapp. Louise Zwirner hat dafür auch Verständnis. Das System sei dysfunktional. Auch die Krankenhäuser würden auf hohen Summen unbezahlter Rechnungen sitzen bleiben. Denn Krankenhäuser müssen Notfallbehandlungen durchführen: bei Schlaganfällen oder Herzinfarkten müssen sie jeden Menschen behandeln. Zumindest akut.

    Die Rechnung für die Behandlung können die Krankenhäuser dann zwar beim Sozialamt beantragen, doch diese könnten diese Kostenübernahmen auch ablehnen. So wachsen die Außenstände bei den Krankenhäusern. Es ist also kompliziert.

    Eine Folge ist, dass Kranke, die akut versorgt wurden, viel zu früh entlassen würden. Manche würden mit dem Rettungswagen direkt in die Clearingstelle gefahren werden. Auch dafür hat Louise Zwirner Verständnis: „Die wissen ja auch nicht, wohin mit den Menschen.“ Es gibt zwar Anlaufstellen für zum Beispiel Obdachlose, die eine medizinische Versorgung brauchen. Aber diese reichen nicht aus. In Berlin gibt es noch vergleichsweise viele medizinischen Hilfen wie etwa das Caritas-Arztmobil, eine Ambulanz der Berliner Stadtmission am Hauptbahnhof und Zentren für sexuelle Gesundheit und Familienplanung, die etwa Vorsorge für Schwangere ohne Krankenversicherung anbieten.

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    „Krank und papierlos in Deutschland“

    Die Clearingstelle der Stadtmission gibt es seit 2018. Sie wächst seither stetig. Angefangen hat Louise Zwirner mit zwei Mitarbeitern, nun sind es insgesamt 20. Die Beratungsstelle erhält Geld von der Berliner Senatsverwaltung für Wissenschaft, Gesundheit und Pflege. Betrieben wird sie von der Stadtmission. „Um auch Menschen in Krisensituationen ausreichend sozial abzusichern, brauchen wir dringend langfristige bundespolitische und europäische Lösungen“, fordert sie.

    Übergreifend setzt sich die Bundesarbeitsgruppe Gesundheit/Illegalität (BAG) für den ungehinderten Zugang zur medizinischen Versorgung unabhängig von Herkunft und Aufenthaltsstatus ein. Engagiert sind in der BAG Sachverständige aus dem Gesundheitswesen. Auf das humanitäre „Problem krank und papierlos in Deutschland“ macht die Initiative seit vielen Jahren aufmerksam. Doch als der Schauspieler Heinz Hoenig zuletzt am Herzen operiert werden musste und seine Frau um Spenden bat, weil er nicht krankenversichert sei, ging ein Aufschrei durch Deutschland: Viele konnten sich nicht vorstellen, warum es überhaupt Menschen gibt, die hierzulande nicht krankenversichert sind.

    Dazu erklärte der Vertreter des Bundesverbands Schauspiel BFFS, Schauspieler Heinrich Schafmeister: „Altersarmut tritt bei sehr, sehr vielen Schauspielern auf, nicht nur bei den unbekannten, auch durchaus bei vielen namhaften. Viele wären überrascht, wenn sie wüssten, bei wem das alles zutrifft.“

    #Allemagne #maladie #social #exclusion #exploitation #immigration_clandestine

  • #Exotisme à #Bakou...

    « #Paris accuse l’#Azerbaïdjan d’ingérence en #Nouvelle_Calédonie, Bakou s’insurge »

    "Les leaders indépendantistes calédoniens « auraient » (ndrl) noué des liens avec l’Azerbaïdjan, a déploré le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin sur France 2, alors que l’archipel est en proie aux émeutes. Bakou, quant à lui, rejette ces accusations les qualifiant d’infondées. (...)"

    Tintin est tombé dans un puits sans fonds... :-D :-D :-D

    #politique #bas_cout #géopolitique #société #monde #humour #France #folklore #colon #colonialisme #comique #social #seenthis #vangauguin

    https://fr.sputniknews.africa/20240516/paris-accuse-lazerbaidjan-dingerence-en-nouvelle-caledonie-bakou-

  • « Une belle grève de mai », par Benjamin Fernandez (abonnés ⁕ en kiosques, mai 2024) // https://www.monde-diplomatique.fr/66839


    David de la Mano. — « Ante el silencio » (Avant le silence), Saint-Nazaire, 2019

    Un an avant Mai 68, mouvement de grève le plus important de l’histoire de #France, une ville de 63 000 habitants vit près de 50 000 manifestants réclamer de meilleurs salaires. Était-ce la répétition générale ? En tout cas un moment de grande solidarité entre les diverses catégories d’ouvriers de Saint-Nazaire, mais également entre cette masse de salariés et l’ensemble de la population. Destination commune : la victoire.

    Près de 60 ans après, faut croire que le #patronat à pris sa revanche en empoisonnant la population de #Saint_Nazaire et au-delà. Une enquête de #splann qui fera date. Saint-Nazaire, malade de ses industries
    https://splann.org/enquete/pollution-saint-nazaire
    https://seenthis.net/messages/1054226
    #capitalisme #Seveso #pollutions #sociétés_industrielles

  • Grèce : plus de 40 migrants secourus au large de la Crète, trois personnes portées disparues - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57151/grece--plus-de-40-migrants-secourus-au-large-de-la-crete-trois-personn

    Grèce : plus de 40 migrants secourus au large de la Crète, trois personnes portées disparues
    Par La rédaction Publié le : 17/05/2024
    Les garde-côtes grecs ont annoncé jeudi avoir secouru une embarcation en détresse au large de la Crète. Une quarantaine de personnes ont été sauvées mais trois autres manquent à l’appel. La Crète et sa voisine, la petite île de Gavdos, ont connu cette année un pic d’arrivées de migrants, venus de Libye.
    Les garde-côtes grecs ont secouru 42 migrants au large de l’île de Crète, ont annoncé les autorités jeudi 16 mai. Trois personnes sont portées disparues et étaient toujours recherchées ce vendredi. Leur bateau avait envoyé un signal de détresse alors qu’il était en mer. Selon un responsable de la Marine, les migrants ont été secourus par des navires commerciaux tandis qu’un hélicoptère survolait la zone maritime, à environ 27 milles marins au sud-ouest de la Crète.
    Les causes du naufrage ne sont pas encore connues, a déclaré à Reuters le responsable sous couvert d’anonymat. L’île de Crète et sa petite voisine Gavdos, la pointe la plus méridionale de l’Europe, ont connu une augmentation des arrivées de migrants cherchant à traverser la frontière vers l’Europe depuis la Libye ces derniers mois.
    En mars, Gavdos avait déjà fait face, au total, à l’arrivée de 1 180 migrants, venus par la mer. Du jamais vu pour cette île qui ne compte que 70 habitants à l’année.
    Le gouvernement grec a promis de l’argent et du personnel (médical notamment) pour aider ces îles non équipées pour gérer de telles arrivées. Pour les soulager, Athènes transfèrent rapidement la plupart des nouveaux arrivants vers le continent. La Grèce est une porte d’entrée privilégiée vers l’Union européenne pour les migrants et les réfugiés du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie depuis 2015. Ces dix dernières années, la majorité des exilés sont partis des côtes turques pour atteindre Chios, Lesbos ou encore Samos.
    Mais aujourd’hui, les départs vers la Grèce se font aussi depuis l’est de la Libye. De nombreuses embarcations chargées d’exilés partent de Tobrouk, région non reconnue par l’ONU et contrôlée par le maréchal Haftar. Les côtes y sont moins surveillées - par rapport à celles de l’ouest du pays - et les départs en mer jugés par les passeurs plus « faciles »."Ces départs sont de plus en plus fréquents", avait déjà commenté l’été dernier Federico Soda, chef de mission Libye auprès de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à InfoMigrants.
    La majorité des candidats à l’exil depuis cette zone sont égyptiens, soudanais, bangladais et syriens. Ils arrivent depuis l’Égypte voisine qui souffre d’une économie en perte de vitesse. Les migrants d’Afrique subsaharienne s’y disent aussi de plus en plus victimes de violences et de rejet de la part de la population. « Il y a tous les migrants de la Corne de l’Afrique qui passent par l’Égypte pour prendre un bateau et aller en Grèce », précisait aussi Marc Lavergne, spécialiste du monde arabe et directeur de recherche émérite au CNRS, au micro de RFI. « C’est pour ça que la Grèce [...] est en première ligne face à cet afflux de migrants »

    #covid-19#migrant#migration#grece#UE#chios#lesbos#samos#routemigratoire#sante#egypte#soudan#afghanistan#libye#OIM

  • L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/223500/saison-iv-e-p11-free-senegal-partie-1

    Pendant un mois, le Sénégal s’est retrouvé plongé dans le noir. Le 3 février, Macky Sall annonce qu’il annule l’élection présidentielle prévue trois semaines plus tard. Aveu de faiblesse du président après de nombreuses tentatives d’éliminer les candidats de l’opposition à sa succession.
    Aussitôt, le peuple sénégalais se mobilise de multiples manières ; une fois encore, l’on pourrait dire, tant les soulèvements ont été nombreux ces dernières années.
    Dans l’épisode 11, focus sur ces témoignages répétés d’une vague de fond qui gagne au Sénégal comme en Afrique de l’Ouest pour la souveraineté et la décolonisation véritable.

    Avec Ousmane Diallo, chercheur à Amnesty International pour le Sénégal et le Sahel, Florian Bobin, étudiant chercheur en histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et Clair Rivière, journaliste indépendant qui écrit notamment pour Afrique XXI, Le Soir et la radio belge.

    #sénégal
    #soulèvement
    #décolonial
    #luttes
    #podcast
    #radio
    #afrique

  • Rafah et El Fasher : guerre génocidaire et devoir de solidarité (+ autres textes)

    La Nakba continue
    Stop génocide à Gaza !
    Stop nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée !
    AFPS : Soixante-seize ans après, la Nakba continue : ça suffit !
    Gilbert Achcar : Rafah et El Fasher : guerre génocidaire et devoir de solidarité
    Ami·es d’Hébron
    Mohammed R. Mhawish : Cela fait plus de 200 jours que nous montrons les souffrances de Gaza. Ne détournez pas le regard maintenant
    Ira Berkovic : Grande manifestation anti-guerre en Israël
    Soutenir les étudiant·es, briser le silence
    Établissement d’un nouveau campement Pro-Palestine à l’UQAM
    Collectif des élèves avocat.e.s solidaires avec la Palestine : Génocide en Palestine : les élèves avocat·es mobilisé·es face au mépris du droit international et de la liberté d’expression
    La FIQ exprime sa solidarité envers la population palestinienne
    Raquel Blankevoort : Historique : le syndicat national de l’enseignement supérieur de l’Université de Sydney vote en faveur du boycott des universités israéliennes
    Collectif Échec à la guerre : Pour en finir avec la complicité du Canada avec Israël
    Owen Schalk : De l’interdiction du keffieh et de la fragilité des supporters de l’apartheid
    Judy Haiven : Démentir l’évidence au nom de…
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/17/rafah-et-el-fasher-guerre-genocidaire-et-devoi

    #international #palestine #israel #soudan

  • Entrer dans le sylvocène
    https://laviedesidees.fr/PerronVan-Peteghem-Penser-foret

    En raison du bouleversement climatique, l’effondrement forestier guette. Or il est urgent de définir des politiques ambitieuses fondées sur une forêt diversifiée, garante de la formation des sols et du cycle de l’eau. Alors, parlons croissance – mais croissance des arbres !

    #Société #environnement #nature #écologie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240516_sylvocene.pdf

  • Tunisie: hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    https://www.dakaractu.com/Tunisie-hausse-des-interceptions-de-migrants-tentant-de-traverser-la-Medi

    Tunisie : hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    Les interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l’Italie à partir des côtes tunisiennes ont augmenté de 22,5% de janvier à avril par rapport à la même période une année auparavant, pour dépasser les 21.000 personnes « empêchées de partir ou secourues » en mer, a annoncé la Garde nationale tunisienne dimanche. Au total, la Garde nationale qui chapeaute aussi les gardes-côtes a « intercepté ou secouru » 21.545 personnes sur les quatre premiers mois de cette année, contre 17.576 sur la même période de 2023, pour un nombre d’opérations équivalent (751 contre 756), selon un communiqué officiel.
    En revanche, elle a récupéré seulement 291 corps de personnes victimes de naufrage, en majorité des « étrangers » (catégorie désignant essentiellement des ressortissants d’Afrique subsaharienne), depuis le début de l’année, contre 572 sur la même période de 2023 en triplant presque son nombre d’opérations (1.967 contre 686). La Garde nationale a également « empêché » 21.462 personnes d’entrer sur le territoire tunisien, par ses frontières avec l’Algérie à l’ouest et la Libye à l’est, soit quatre fois plus que les 5.256 répertoriés l’année précédente. La région de Sfax, deuxième ville du pays située au centre-est de la Tunisie, est restée l’épicentre des départs clandestins avec 19.457 migrants « empêchés » de traverser contre 15.468 l’année précédente, selon la Garde nationale.
    La Tunisie est, avec la Libye, l’un des principaux points de départ des migrants vers l’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des plages de la région de Sfax. L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants subsahariens, fuyant la pauvreté et des conflits notamment au Soudan, ainsi que des milliers de Tunisiens, poussés par la crise économique et des tensions politiques, ont tenté la périlleuse traversée de la Méditerranée. Sous l’impulsion de l’Italie, l’Union européenne a conclu l’été dernier avec Tunis un accord, très critiqué en Europe, prévoyant des aides financières —au total 255 millions d’euros— en contrepartie d’efforts accrus pour réduire ces départs.L’approche de l’Etat tunisien « n’est pas une approche de sauvetage mais d’interception » tout comme les moyens et les formations octroyées aux forces de sécurité tunisiennes, a dénoncé récemment auprès de l’AFP Romdhane Ben Amor, porte-parole de l’ONG FTDES. Selon un récent rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur la dernière décennie, plus de 27.000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3.000 l’an passé.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#traversee#migrationirreguliere#OIM#sante#sfax#pauvrete#conflit#soudan#algerie#libye

  • Les voitures électroniques qui vont sauver votre planète
    https://carfree.fr/index.php/2024/05/14/les-voitures-electroniques-qui-vont-sauver-votre-planete

    La #voiture_électrique chinoise sera-t-elle le coup de grâce porté à l’automobile, ou du moins à l’industrie automobile européenne ? Il semble qu’une vague gigantesque de voitures électriques chinoises s’apprête à Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #chine #consommation #société #transition

  • L’eau : les tensions d’une ressource
    https://laviedesidees.fr/L-eau-les-tensions-d-une-ressource

    Des sécheresses plus longues aux inondations plus fréquentes, l’eau devient chaque jour un sujet plus central. Les perturbations croissantes du cycle de l’eau mettent à rude épreuve les modes de gestion actuels, aussi bien techniques que politiques, hérités d’une période de moindre tension.

    #Société #International #eau #Sciences #Deux_dossiers_sur_la_Home

  • C’était l’bon temps des #colonies

    "QUI est donc ce monsieur peint par Alexis Simon Belle et qui pète dans la soie ?…

    Né en 1655 et mort en 1738, il s’appelle Antoine Crozat, dont Saint-Simon dira qu’il était « l’un des plus riches hommes de Paris ». Crozat avait une fille, Marie-Anne, qu’il donnera pour épouse (alors qu’elle a à peine 12 ans) à un aristocrate, Louis-Henri de La Tour d’Auvergne, comte d’Évreux ; l’important dans l’affaire, c’est que le père Crozat mette un pied dans la noblesse et que Louis-Henri empoche une très très belle dot (quand on est endetté, ça ne se refuse pas).

    Car beau-papa, parmi d’autres activités, dirige la Compagnie de Guinée, créée en 1684 par Louis XIV et l’une des plus importantes sociétés de « commerce triangulaire », locution géométrique qui en cache une autre plus parlante : traite négrière. Précisons que cette compagnie avait pour but de se livrer au « commerce des nègres, de la poudre d’or et de toutes les autres marchandises » sur les côtes africaines.Crozat, qui habite déjà un hôtel particulier place Vendôme (...) "

    #histoire #politique #humour #France #géopolitique #société #mémoire #seenthis #vangauguin

    https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2024/05/12/cetait-lbon-temps-des-colonies

  • Mettre l’#eau_en_bouteille

    A Vittel, la naissance du #thermalisme au milieu du 19ème a jeté les bases d’un accaparement de la #ressource_aquifère par l’intérêt privé. Cet intérêt porte aujourd’hui le nom d’une multinationale, Nestlé, qui pompe des millions de mètres cubes par an.

    Nous sommes à Vittel. Ici, Nestlé Waters produit annuellement plus d’un milliard de bouteilles vendues sous les marques Vittel, #Hepar et #Contrex. Si l’eau puisée ici a fait rayonner la ville dans le monde entier depuis 1854, l’épuisement de la ressource et la sécheresse qui l’accompagne déclenchent aujourd’hui une importante levée de bouclier.

    Bernard Schmidt, militant du collectif eau 88 s’interroge : “Le problème de l’eau en bouteille, c’est de savoir à qui appartient l’eau ? Comment se fait-il qu’une entreprise, hier une entreprise familiale, aujourd’hui Nestlé, possède un quasi-monopole, je dis quasi parce que juridiquement c’est compliqué, mais un quasi-monopole d’exploitation que l’Etat ne sait pas ou ne veut pas remettre en cause. Si moi je veux faire un puits derrière chez moi, n’importe où en France, je peux le faire ici. Il faut que je démontre à Nestlé que je ne vais pas nuire à sa production. Et Nestlé a fait fermer tous les puits, les hôtels qui avaient eu nos gratuites”.

    Comment une ville d’eau a-t-elle pu en manquer au point d’être reconnue en état de catastrophe naturelle en 2022 ? Nous racontons ici comment le combat homérique d’une poignée d’habitants contre la multinationale témoigne des préoccupations environnementales contemporaines et d’une évolution du rapport de force.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/mettre-l-eau-en-bouteille-4596377

    #eau #sécheresse #Vittel #Nestlé #Nestlé_waters #société_des_eaux #décharges #décharges_sauvages #résistance #justice #condamnation #prise_illégale_d'intérêt #intérêt_public #foncier #terres #accaparement_des_terres #Vosges #néo-féodalisme #néo-colonialisme #agriculture #safer #AGRIVAIR #green-washing #nappes_de_surface #agriculture_biologique #multinationales #escroquerie #sous-sol #appropriation #propriété #eaux_souterraines

    #audio #podcast

  • « En Europe et au Moyen-Orient, deux scénarios pour la même guerre
    par Manlio Dinucci

    La guerre actuelle en Ukraine et au Moyen-Orient est la continuation de la manière dont les Anglo-Saxons se sont comportés durant la Seconde Guerre mondiale. A l’époque, ils ont tenté de manipuler la puissance nazie pour vaincre l’URSS. Aujourd’hui, ils manipulent l’Ukraine pour vaincre la Russie.
    Ce qui a échoué en 1945, échouera encore. (...) »

    #politique #monde #économie #société #stratégie #humanité #guerre #paix #seenthis #vangauguin

    https://www.voltairenet.org/article220847.html

  • Des universités françaises au bord de l’#asphyxie : « Ça craque de partout »

    Locaux vétustes, #sous-financement structurel, #pénurie d’enseignants, inégalités sociales et scolaires… Les universités de Créteil, Villetaneuse ou encore Montpellier-III cumulent les difficultés. Le fossé se creuse encore entre les établissements prestigieux et les autres.

    A l’#université_Sorbonne-Paris_Nord, sur le campus de Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, la visite guidée se transforme immanquablement en un passage en revue du #délabrement. Tel couloir ou telle salle, inondés à chaque forte pluie, cumulent vétusté et moisissures sur les murs. Des amphithéâtres aux sièges cassés, des prises abîmées depuis des années, et des vidéoprojecteurs qui, régulièrement, ne fonctionnent pas. Les filets de fortune qui retiennent des bouts de plafond qui s’écroulent au-dessus d’une passerelle reliant plusieurs bâtiments. Cet ascenseur, également, en panne depuis la rentrée, rendant le deuxième étage du département des lettres inaccessible aux étudiants à mobilité réduite.

    De façon moins visible, une grande partie des bâtiments contient encore de l’#amiante, plus ou moins bien protégée. « Là ou encore là, le sol est abîmé, montre Stéphane Chameron, maître de conférences en éthologie, membre du comité social d’administration, encarté SUD-Education, en désignant des dalles usées dans des couloirs ou des escaliers. Donc il peut arriver que de la poussière amiantée soit en suspension dans l’air. C’est une #mise_en_danger. »

    Selon la Cour des comptes, 80 % du bâti de l’université Sorbonne-Paris Nord est aujourd’hui vétuste. Mais le constat national n’est guère réjouissant non plus, avec un tiers du #patrimoine_universitaire jugé dans un état peu ou pas satisfaisant. « Honnêtement, on a honte de faire travailler les étudiants dans ces conditions » , souligne une des enseignantes de l’établissement qui, comme beaucoup, a demandé à rester anonyme.

    En matière d’#encadrement aussi, « la situation est critique », alerte Marc Champesme, chargé du département d’informatique de Paris Nord, membre du syndicat Snesup-FSU. Dans sa composante, le nombre d’étudiants en première année a été multiplié par plus de trois entre 2010 et 2022, et par deux sur les trois années de licence. Dans le même temps, le nombre d’enseignants titulaires n’a pas bougé. « On est maintenant contraints de faire des travaux dirigés en amphi avec soixante étudiants parce qu’on manque de professeurs , réprouve-t-il. Alors même que les pouvoirs publics ne cessent de dire qu’il faut former plus d’informaticiens et de spécialistes de l’IA [intelligence artificielle] , que c’est l’avenir. »

    « Sans l’État, ce ne sera pas possible »

    Ici, comme dans d’autres facultés, les personnels ont été désespérés par le signal envoyé, en février, avec l’annonce de coupes budgétaires de près de 1 milliard d’euros dans l’enseignement supérieur – en contradiction avec la volonté affichée, fin 2023 par Emmanuel Macron, de « donner plus de moyens » pour la recherche. « On nous disait que l’université serait une priorité, mais cela a vite été oublié. C’est un #délaissement total. Et les premiers à trinquer, ce sont nous, universités de banlieue populaire ou de petites villes déjà en mauvaise forme » , s’exaspère un autre enseignant-chercheur de Sorbonne-Paris Nord.

    Cette réalité s’impose comme le signe d’une université française en crise, qui maintient sa mission de service public en poussant les murs, colmatant les brèches et serrant les dents. La conséquence de décennies pendant lesquelles les établissements ont absorbé une augmentation significative de la #population_étudiante, sans que les moyens aient suivi. Entre 2008 et 2021, le nombre d’étudiants a augmenté de 25 %, quand le #budget de l’enseignement supérieur a progressé de moins de 10 %. Quant aux fonds versés par l’Etat liés spécifiquement au #bâti, ils stagnent depuis plus de dix ans.

    Désormais, « ça craque de partout » , résume un enseignant dans un Baromètre des personnels réalisé en 2023 par la Conférence des praticiens de l’enseignement supérieur et de la recherche. A Villetaneuse, « on essaie de mettre les bouchées doubles depuis trois ans pour les travaux urgents. On a investi 6 millions d’euros sur fonds propres. Mais on ne dispose pas de ressources infinies. Sans l’Etat, ce ne sera pas possible » , souligne son président, Christophe Fouqueré. Sur tout le territoire, la pression budgétaire contraint les établissements à se contenter de rafistoler un bâti vieillissant plutôt que d’entamer des travaux de #rénovation nécessaires, ou encore à geler les embauches de #titulaires et à avoir recours à des #vacataires précaires – à présent majoritaires au sein des personnels enseignants dans les universités.

    Mais, à l’image de Sorbonne-Paris Nord, certaines se trouvent plus en difficulté que d’autres en matière de conditions d’études. « La question du bâti et de son délabrement éclaire en fait toutes les #inégalités entre élèves, et entre établissements du supérieur : d’abord entre universités et grandes écoles type Sciences Po, mieux loties, et désormais entre universités elles-mêmes, analyse la sociologue Annabelle Allouch, qui mène un projet de recherche sur le #bâti_universitaire. Mais elle renforce aussi ces inégalités, en encourageant des étudiants à adopter des stratégies d’évitement de certains campus. »

    De fait, des #écarts se sont creusés. Si certains campus ont bénéficié de belles rénovations, comme de moyens plus conséquents pour l’enseignement, d’autres universités, moins subventionnées, décrochent. « On a été oubliés du #plan_Campus de 2008, qui a permis à d’autres universités, y compris voisines, de se remettre à niveau » , regrette le président de Sorbonne-Paris Nord. « L’Etat avait fait le choix de porter les efforts sur 21 sites seulement. Cela a créé un premier différentiel, qui n’a cessé de s’accentuer puisque ces universités lauréates ont été, par la suite, mieux placées, aussi, pour répondre à des appels à projet sur le patrimoine » , explique Dean Lewis, vice-président de France Universités.

    Se sont ajoutées les diverses politiques d’ « #excellence », mises en œuvre durant la dernière décennie, et notamment les labels #Initiative_d’excellence, décernés à certains établissements prestigieux, avec des moyens supplémentaires correspondants. « On a été face à des politiques qui ont décidé de concentrer les moyens sur un petit nombre d’établissements plutôt que de les distribuer à tout le monde » , résume la sociologue Christine Musselin.

    #Violence_symbolique

    Une situation qui laisse de plus en plus apparaître une université à plusieurs vitesses. « Quand je passe de mon bureau de recherche de l’ENS [Ecole normale supérieure] aux locaux où j’enseigne, la différence me frappe à chaque fois », témoigne Vérène Chevalier, enseignante en sociologie à l’#université_Paris_Est-Créteil (#UPEC), qui subit aussi, avec ses élèves, un environnement dégradé. Dans certains bâtiments de cette université, comme celui de la Pyramide, les cours ont dû être passés en distanciel, cet hiver comme le précédent, en raison d’une défaillance de #chauffage, la #température ne dépassant pas les 14 0C. En avril, le toit d’un amphi, heureusement vide, s’est effondré sur un site de Fontainebleau (Seine-et-Marne) – en raison d’une « malfaçon », explique la présidence.

    Plongée dans une #crise_financière, avec un #déficit abyssal, l’UPEC est dans la tourmente. Et la présidence actuelle, critiquée en interne pour sa mauvaise gestion des finances. « Mais lorsqu’on voit arriver 10 000 étudiants en cinq ans, on se prend de toute façon les pieds dans le tapis : cela veut dire des heures complémentaires à payer, des locations ou l’installation de préfabriqués très coûteuses » , défend le président, Jean-Luc Dubois-Randé.

    Au sein d’un même établissement, des fossés peuvent se former entre campus et entre disciplines. « Quand mes étudiants vont suivre un cours ou deux dans le bâtiment plus neuf et entretenu de l’IAE [institut d’administration des entreprises] , dont les jeunes recrutés sont aussi souvent plus favorisés socialement, ils reviennent dans leur amphi délabré en disant : “En fait, ça veut dire que, nous, on est les pauvres ?” » , raconte Vérène Chevalier, qui y voit une forme de violence symbolique.

    Ce sont des étudiants « qu’on ne voit pourtant pas se plaindre », constate l’enseignant Stéphane Chameron. « Pour beaucoup issus de classes moyennes et populaires, ils sont souvent déjà reconnaissants d’arriver à la fac et prennent sur eux » , a-t-il observé, comme d’autres collègues.

    Dans le bâtiment Pyramide, à Créteil, une dizaine d’étudiants en ergothérapie préparent leurs oraux collectifs de fin d’année, assis au sol dans le hall, faute de salles disponibles. « Les conditions, cela nous paraît normal au quotidien. C’est quand on met tout bout à bout qu’on se rend compte que cela fait beaucoup » , lâche Charlotte (qui a souhaité rester anonyme, comme tous les étudiants cités par leur prénom), après avoir égrené les #dysfonctionnements : les cours en doudoune cet hiver, l’impossibilité d’aérer les salles, l’eau jaunâtre des robinets ou l’absence de savon dans les toilettes… « Ça va » , répondent de leur côté Amina et Joséphine, en licence d’éco-gestion à Villetaneuse, citant la bibliothèque récemment rénovée, les espaces verts et l’ « ambiance conviviale », malgré « les poubelles qu’il faut mettre dans les amphis pour récupérer l’eau qui tombe du plafond quand il pleut » .

    Dans l’enseignement supérieur, les dynamiques récentes ont renforcé un phénomène de #polarisation_sociale, et les étudiants les plus favorisés se retrouvent aussi souvent à étudier dans les établissements les mieux dotés. La sociologue Leïla Frouillou y a documenté l’accélération d’une #ségrégation_scolaire – qui se recoupe en partie avec la #classe_sociale. Favorisées par #Parcoursup, les universités « parisiennes » aspirent les bacheliers avec mention très bien des autres académies. « Se pose la question du maintien de la #mixité dans nos universités » , souligne-t-elle.

    En l’occurrence, un campus en partie rénové ne protège pas nécessairement ni d’une situation financière délétère, ni de difficultés sociales plus importantes que la moyenne du territoire. L’un des lauréats du plan Campus de 2008, l’#université_Montpellier-III, présente en majesté l’#Atrium. Une bibliothèque universitaire (BU) tout de verre vêtue, un bijou architectural de 15 000 m2 financé par l’Etat, la région et la métropole, et livré en avril à la porte de l’établissement. L’ouvrage masque un campus quinquagénaire arboré et aussi quelques classes en préfabriqué posées provisoirement à proximité du parking… il y a vingt et un ans. Montpellier-III reste l’une des universités les moins bien dotées de France.

    Un peu plus loin, derrière le bâtiment S, Jade attend patiemment son tour. En première année de licence de cinéma et boursière, comme 48 % des étudiants de son université (quand la moyenne nationale est de 36 %), elle s’apprête à remplir un panier de vivres à l’#épicerie_solidaire de l’établissement. Une routine hebdomadaire pour cette étudiante qui a fait un saut dans la #précarité en rejoignant l’université.

    « Nous avons des étudiants qui ne mangent pas à leur #faim » , regrette Anne Fraïsse, présidente de l’université. Ils sont, par ailleurs, ceux qui auraient le plus besoin d’encadrement. Quand, en 2022, l’#université_Gustave-Eiffel, implantée dans différentes régions, reçoit une subvention pour charge de service public de 13 195 euros par étudiant, Montpellier-III en reçoit 3 812. Les universités de lettres, de droit et de sciences humaines et sociales sont traditionnellement moins bien dotées que les universités scientifiques, dont les outils pédagogiques sont plus onéreux.

    Mais dans les établissements d’une même spécialité, les écarts sont considérables. Nanterre, la Sorbonne-Nouvelle, à Paris, Bordeaux-Montaigne ou Toulouse-Jean-Jaurès : toutes ces universités de #sciences_humaines ont une dotation supérieure de plus de 30 % à celle de Montpellier-III. « Si nous étions financés à la hauteur de ce que reçoit Toulouse-II, c’est 30 millions de budget annuel supplémentaire que l’on recevrait, calcule Florian Pascual, élu CGT au conseil scientifique de l’université Montpellier-III. Nous pourrions cesser de gérer la pénurie, embaucher des enseignants. »

    « Un poids pédagogique »

    En février, le conseil d’administration de l’université a voté un budget affichant un déficit prévisionnel de 5 millions d’euros. Alors que l’établissement a augmenté ses effectifs étudiants (+ 7 % sur la période 2018-2021) pour répondre au #boom_démographique, la #dotation de l’Etat par étudiant a, pour sa part, dégringolé de 18,6 % entre 2016 et 2022. Un rapport rendu en juin 2023 par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, reconnaît « une situation de #sous-financement_chronique et un état de #sous-encadrement_structurel » . L’université doit néanmoins répondre à l’injonction du gouvernement de se serrer la ceinture. « C’est ne pas tenir compte des grandes inégalités entre établissements » , répond Anne Fraïsse.

    « Ce que nous répète l’Etat, c’est de fermer des postes, en réduisant l’administration et en remplaçant des professeurs par des contractuels ou des enseignants du secondaire. Pourtant, dans treize départements, la moitié des cours ne sont plus assurés par des professeurs titulaires, rappelle la présidente de l’université . Cela a un poids pédagogique pour les étudiants. Pour augmenter les taux de réussite, il faut créer des heures d’enseignement et mettre des professeurs devant les étudiants. »

    La pression démographique absorbée par ces universités amène avec elle une autre difficulté insoupçonnée. « Chez nous, le taux d’utilisation des amphis est de 99 %, on n’a quasiment plus le temps de les nettoyer. Alors si on devait faire des chantiers, on n’aurait tout simplement plus d’endroit pour faire cours, et c’est le cas partout » , soulève Julien Gossa, enseignant à l’université de Strasbourg. « Mais plus on attend, plus ça se dégrade et plus ce sera cher à rénover » , souligne Dean Lewis, de France Universités.

    Or, dans certaines facultés, comme en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, la démographie étudiante ne devrait pas ralentir. « Nous ne sommes pas sur un reflux démographique comme d’autres, en raison d’un phénomène d’installation des classes moyennes en grande couronne. On envisage une trajectoire d’augmentation de deux mille étudiants par an durant encore un moment. Il va falloir trouver une façon de les accueillir dignement » , souligne Jean-Luc Dubois-Randé, de l’UPEC. D’autant que, malgré les difficultés matérielles, « les profs sont passionnés et les cours très bons », assure une étudiante, en licence de psychologie à Villetaneuse.

    Conscients de cette valeur des cours dispensés et des diplômes délivrés, les enseignants contactés marchent sur des œufs. En mettant en lumière les points de craquage de l’université, ils craignent d’accélérer la fuite vers l’#enseignement_privé, qui capitalise sur l’image dégradée du public. Pourtant, « former la jeunesse est une mission de l’Etat, baisser les dépenses en direction de l’enseignement, au profit du privé, c’est compromettre notre avenir » , rappelle Anne Fraïsse.

    Le nombre de #formations_privées présentes sur Parcoursup a doublé depuis 2020, et elles captent plus d’un quart des étudiants. « Mais même si elles peuvent se payer des encarts pub dans le métro avec des locaux flambant neufs, elles sont loin d’avoir toutes la qualité d’enseignement trouvée à l’université, qui subsiste malgré un mépris des pouvoirs publics » , souligne l’enseignant Stéphane Chameron.

    La fatigue se fait néanmoins sentir parmi les troupes, essorées. « Comme à l’hôpital, on a des professionnels attachés à une idée du #service_public, gratuit, accessible à tous et adossé à une recherche de haute volée , observe le président de l’UPEC, ancien cadre hospitalier. Mais le sentiment d’absence de #reconnaissance pèse, et on observe de plus en plus de #burn-out. » De la même manière que, dans les couloirs des urgences hospitalières, les équipes enseignantes interrogent : souhaite-t-on laisser mourir le service public ?

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/11/des-universites-francaises-au-bord-de-l-asphyxie-ca-craque-de-partout_623255
    #ESR #France #université #facs #enseignement_supérieur #recherche

  • Movimento studentesco in solidarietà alla #palestina: voci dalle occupazioni di Bologna e di Amsterdam.
    https://radioblackout.org/2024/05/movimento-studentesco-in-solidarieta-alla-palestina-voci-dalle-occupa

    Gli studenti e le studentesse non hanno un pensiero critico o il loro pensiero critico vorrebbe essere schiacciato attraverso la paura? Sembrerebbe questo l’atteggiamento delle istituzioni nei confronti delle mobilitazioni studentesche a sostegno della Palestina che stanno scuotendo tutto il globo, ce lo dimostra la violenta repressione agita nelle acampade e nelle occupazioni delle università […]

    #L'informazione_di_Blackout ##occupazioni_università #solidarietà
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/Università-per-Palestina-Bologna-e-Amsterdam-2024_05_09_2024.05.0

  • ACCORDO ITALIA – ALBANIA : FRA STRATIFICAZIONE COLONIALE E DEVOZIONE

    In questa puntata di Harraga abbiamo parlato di esternalizzazione della detenzione amministrativa in Albania. Sebbene sembra che la scadenza del 20 Maggio, per l’apertura di un Hotspot a #Shengin e di un #CPRI a #Ghader, stia saltando per via del passo rallentato al quale proseguono i lavori, sarà comunque in tempi molto prossimi che vedremo sorgere le ennesime strutture di reclusione per persone senza documenti europei. La gestione e la giurisdizione alla quale faranno riferimento sarà totalmente made in Italy, di fatti i bandi e gli appalti sia edili che per il dislocamento delle guardie sono stati emessi a Roma. La struttura di Ghader sarà un CPRI ossia un centro di detenzione amministrativa per richiedenti asilo provenienti da paesi cosiddetti sicuri trovati dalla marina militare italiana in acque internazionali.

    Con una compagna abbiamo tentato di fare un inquadramento di questi nuovi investimenti per delle prigioni fuori dal territorio italiano affrontato la profonda stratificazione storica e politica del rapporto tra Italia e Albania interpretabile nei termini della colonia.

    https://radioblackout.org/podcast/accordo-italia-albania-fra-stratificazione-coloniale-e-devozione

    #Albanie #colonialisme #Italie #histoire_coloniale #occupation #occupation_militaire #fascisme #expansionnisme #pétrole #résistance #dépendance #protectorat_italien #blanchité #néocolonialisme #migrations #accords #exploitation #néo-libéralisme #néo-colonialisme #call_center #soft_power #religion #télévision #OTAN #violence #migrants_albanais #invisibilisation

    #podcast #audio