#tnt

  • #TNT #TPMP #ARCOM : Mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs | Mediapart | 14.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/140524/la-commission-d-enquete-sur-la-tnt-confirme-que-le-macrono-lepenisme-est-u

    #Saintoul : Et puis, il y a un point de départ plus personnel, tiré de mon expérience d’enseignant. Tout ce qu’on nous demande de faire quand on est prof, tout ce que l’institution scolaire attend de nous et nous demande de transmettre aux élèves, est en permanence contrebattu par la télévision. La préférence pour la complexité, les valeurs de désintéressement et de patience sont loin d’être les principes cardinaux qui régissent la télé aujourd’hui. Par ailleurs, comment voulez-vous lutter contre le harcèlement scolaire, quand vous avez des ministres qui défilent chez un harceleur notoire dont l’un des jeux favoris est de mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs [Cyril #Hanouna – ndlr] ?

    • juste avant, y a :

      Mediapart : En octobre dernier, votre groupe parlementaire a fait usage de son droit de tirage annuel pour obtenir la création de la commission d’enquête sur la TNT. Quels objectifs poursuiviez-vous à ce moment-là ?

      Aurélien Saintoul : Le premier objectif, et il est pleinement atteint à mon sens, était d’abord d’éviter que la procédure de renouvellement des fréquences TNT – lancée cette année par l’Arcom, elle concerne quinze canaux hertziens, notamment ceux occupés par les chaînes du groupe Canal+ et TF1 – passe pour une formalité. Tout le monde semble considérer que la libéralisation de l’audiovisuel, consacrée en 1986 par la loi sur la liberté de communication, est indépassable. Personne ne s’interroge sur les effets qu’elle produit sur l’information et la qualité des programmes. Il fallait donc rappeler que les groupes audiovisuels privés ne sont pas propriétaires de leur fréquence, ont des obligations à l’égard du public, elles-mêmes motivées par l’intérêt général.

  • #Violences_policières : « On est dans le #mensonge_d’Etat »

    Pour #David_Dufresne (@davduf), spécialiste de la question du #maintien_de_l’ordre, la #répression menée contre les « #gilets_jaunes » « laissera des traces dans toute une génération ».

    Hémorragie cérébrale d’un homme de 47 ans à Bordeaux, traumatisme facial d’un manifestant à Toulouse, fracture au front d’un lycéen à Orléans… L’écrivain et documentariste David Dufresne, auteur de l’enquête Maintien de l’ordre (Fayard, 2013), recense et signale les bavures policières observées lors des manifestations des « gilets jaunes ». Il dénonce le « déni politique et médiatique » de ces violences, selon lui profondément « antirépublicain ».

    Quelle est la particularité de la gestion du maintien de l’ordre en #France ?

    David Dufresne : Pendant longtemps, la France a été considérée comme la championne du maintien de l’ordre, pour une raison simple : face à des manifestations particulièrement nombreuses dans le pays, la police est entraînée. Sauf que c’est aujourd’hui un #mythe, qui s’est écroulé sous nos yeux. Le maintien de l’ordre est devenu depuis une dizaine d’années extrêmement offensif, brutal, avec des policiers qui vont au contact. Jusqu’ici, la clé était de montrer sa #force pour ne pas s’en servir.

    En Allemagne, en Angleterre, les forces de maintien de l’ordre ont mis en place tout un processus de dialogue avec les manifestants, et de #désescalade. La France a fait le choix inverse, dont découlent ces drames : environ 2 000 manifestants blessés depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », à la mi-novembre.

    La France utilise par exemple des #armes proscrites ailleurs en Europe pour ce type d’interventions, et considérées par certains fabricants comme des armes de guerre : les# lanceurs_de_balles_de_défense [les « #Flash-Ball » font partie de cette famille, mais ne sont plus utilisés que par certains policiers municipaux], les grenades #GLI-F4, qui contiennent une petite dose de #TNT et arrachent des mains. Celles-ci sont d’autant plus dangereuses qu’elles ne sont pas létales et donc utilisées de manière massive par des policiers qui pensent, de bonne foi, qu’ils ne vont pas tuer. Mais l’on assiste à des #mutilations en série, qui font le déshonneur du maintien de l’ordre à la française. Le mythe, sur lequel les politiques continuent de surfer, ne résiste pas aux faits.

    Vous effectuez un comptage des #blessés, quel est votre objectif ?

    Ce #recensement est parti d’un effet de sidération devant les violences policières exercées et devant le #silence politique et médiatique. C’est une démarche de documentariste, d’observateur de la police et de lanceur d’alerte. J’essaie de contextualiser au mieux les images que je repère. De plus en plus, les victimes ou leur famille m’envoient directement des informations. Je signale au ministère de l’intérieur les #violences, mais aussi les manquements à la #déontologie_policière. Tous ceux qui sont blessés au visage peuvent porter #plainte, car, comme l’expliquent les manuels de maintien de l’ordre, il est interdit de viser la tête.

    Sur les 300 signalements recensés [sur son compte Twitter], je compte au moins 100 #blessés_graves, dont une quinzaine de personnes éborgnées et plusieurs mains arrachées, mais aussi des #insultes et #menaces lancées par des policiers ou encore des destructions de téléphones portables. Les émeutes de 2005 se sont déroulées tous les jours, toutes les nuits, trois semaines durant, et elles ont engendré moins de débordements que lors des manifestations hebdomadaires des « gilets jaunes ».

    Que retenez-vous de ce silence autour des violences policières ?

    Aujourd’hui, ce n’est plus du silence, c’est du #déni. M. #Castaner lui-même [le ministre de l’intérieur], lundi soir, nous explique qu’il ne connaît « aucun policier qui ait attaqué un “gilet jaune” » : on est dans le mensonge d’Etat. Il y a bien des violences policières, elles sont gravissimes. Il faut remonter à octobre 1961 pour arriver à un tel déchaînement – sans comparer la situation actuelle avec les morts de la répression au métro Charonne et les Algériens jetés dans la Seine.

    La police républicaine ne peut pas tirer sur la foule sans avoir de comptes à rendre. Mais j’ai reçu quelques procès-verbaux d’audition à l’#IGPN [inspection générale de la police nationale] : elle va faire son travail d’étouffoir. Pourtant, 78 plaintes sont instruites, beaucoup plus que lors des manifestations contre la loi travail ou les émeutes de 2005, ce qui montre l’étendue des dégâts. Il y a une gêne de la police.

    Le silence médiatique fait aussi partie de la violence exercée, c’est ce qui remonte des témoignages que j’ai reçus. La police s’autorise aussi ces coups parce qu’il n’y a pas de répercussion médiatique. Ce déni politique et médiatique est antirépublicain.

    Quel est le lien entre politique et maintien de l’ordre ?

    Ce lien s’explique par l’histoire. La France est un pays de contestation. La fête nationale, c’est la prise de la Bastille, une émeute. Pour le maintien de l’ordre, la police agit sur ordre politique. Les préfets, donc l’Etat, et non pas les commissaires, décident du déploiement des forces. Ceux-ci prennent leurs ordres auprès du ministère de l’intérieur, qui les prend à l’Elysée.

    Répondre massivement aux manifestations des « gilets jaunes » est donc un #choix_politique. L’Etat fait appel à des policiers qui ne sont pas formés au maintien de l’ordre : de la #BAC [#brigade_anticriminalité], de la #BRI [#brigades_de_recherche_et_d’intervention], des #gardiens_de_la_paix… Ils ont l’habitude d’être face à des délinquants, pas des manifestants. Pour eux, la #foule est délinquante. C’est un point clé pour comprendre la centaine de blessés graves.

    Comment la doctrine a-t-elle évolué avec la crise des « gilets jaunes » ?

    J’observe que les forces de l’ordre visent de plus en plus les journalistes, empêchent les secouristes volontaires d’agir, et cassent volontiers des #téléphones_portables de personnes qui filment, comme dans une volonté d’empêcher toute #documentation des événements.

    C’est une doctrine qui va vers l’#affrontement, et donc extrêmement dangereuse. Elle laissera des traces dans toute une génération. Tous ceux qui manifestent aujourd’hui se souviendront de cette #répression_policière, qui est terrifiante.

    L’appel à des policiers non formés, le recours à des armes dangereuses, des crispations et une fatigue des forces de l’ordre, des discours martiaux du politique et un déni par Castaner de ce qui se passe – c’est un cocktail explosif. On a complètement changé d’échelle : le nombre d’interpellations, de gardes à vue, de tirs, de policiers mobilisés…

    La sortie se fera par le politique, pas par la répression, c’est évident. Tous les samedis, des gens partent manifester en sachant qu’ils peuvent perdre un œil. Tout est fait pour les dissuader de venir, ils viennent quand même.


    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/16/violences-policieres-on-est-dans-le-mensonge-d-etat_5409824_3224.html
    #bavures_policières #déni_politique #déni_médiatique

  • CheckNews | Est-il vrai que la grenade GLI-F4 qui a grièvement blessé un homme le 22 mai est déconseillée en raison de sa dangerosité ?
    https://liberation.checknews.fr/question/74891/est-il-vrai-que-la-grenade-gli-f4-qui-a-grievement-blesse-un-ho

    Votre question : " Est-il vrai que les grenades offensives GLI-F4 du type de celle qui a grièvement blessé un homme à Notre-Dame-des-Landes, le 22 mai, sont d’un usage déconseillé pour le maintien de l’ordre ? En raison des nombreux dégâts qu’elles ont causé ces derniers mois ? "

    La #grenade qui a grièvement blessé, ce mardi, un manifestant sur la zad de Notre-Dame-des-Landes, en lui arrachant la main tandis qu’il tentait de la ramasser, selon les forces de l’ordre, est une grenade de type GLI-F4 (grenade lacrymogène instantanée). Sa spécificité, selon le communiqué de presse du ministère de l’Intérieur, est de produire un triple effet : "lacrymogène, sonore et souffle". Outre l’effet lacrymogène (gaz CS pulvérulant) et sonore (165 décibels à 5 mètres), elle produit en effet une forte explosion. Et est régulièrement mise en cause pour sa dangerosité. Il y a un mois d’un an, en août 2017, elle avait encore grièvement blessé au pied un jeune manifestant à Bure (Lorraine). Dans la foulée, en septembre 2017, une pétition dans Libération demandait son interdiction, ainsi que celle de toutes les grenades explosives, rappelant que les les grenades offensives de type OF-F1 avaient proscrites après le décès de Rémi #Fraisse, le 24 octobre 2014 à #Sivens.

    Plus gênant pour le ministère de l’Intérieur, la dangerosité de la GLI-F4 a été reconnue par les forces de l’ordre elles-mêmes, dans un rapport commun à l’IGPN (inspection générale de la police nationale) et de l’IGGN (inspection générale de la gendarmerie nationale), publié le 13 novembre 2014, soit quelques semaines après la mort de Rémi Fraisse. Ces grenades à effet de souffle, rappelait ainsi le document, "constituent le dernier stade avant de devoir employer les « armes à feu » telles que définies par le code de sécurité intérieure". Et d’expliquer, sans ambages, que ces "dispositifs à effet de souffle produit par une substance explosive ou déflagrante sont susceptibles de mutiler ou de blesser mortellement un individu, tandis que ceux à effet sonore intense peuvent provoquer des lésions irréversibles de l’ouïe (pour avoir un effet efficace, une intensité sonore de 160 db mesurée à un mètre est requise)". Avant de reconnaître que "quel que soit le moyen utilisé, comme il s’agit d’un dispositif pyrotechnique, une atteinte à la tête ou sur le massif facial ne peut jamais être totalement exclue".

    Dans un article d’août 2017, le journal de la gendarmerie, l’Essor, semblait, de son côté, peu confiant dans l’avenir de la GLI-F4, eu égard à sa dangerosité. Évoquant un appel d’offre, à l’époque, de plusieurs millions d’euros sur des grenades, l’auteur expliquait que cette commande, divisée en cinq lots, "ouvre la porte, pour les gendarmes mobiles, à l’équipement d’une nouvelle génération de grenades, appelées à remplacer petit à petit les grenades lacrymogènes instantanées, les GLI F4. [...] Concrètement, ces grenades lacrymogènes et assourdissantes ne contiendront plus d’explosif". Et l’Essor d’en déduire que "ce changement était envisagé depuis quelque temps. Dans un avis daté du 24 novembre 2016 sur le projet de loi de finances pour 2017, la commission de la défense du Sénat remarquait ainsi que des études « sont en cours sur l’évolution des grenades en dotation au sein des escadrons de gendarmerie mobile, en coordination avec la police nationale. L’objectif de ces études est le remplacement des grenades GLI F4 par des grenades assourdissantes lacrymogènes sans explosif ». Rappelant que même si leurs conditions d’utilisation ont été encadrées (nécessité d’un binome), "les #GLI restent en sursis. Des associations contestent son usage, estimant que le #TNT contenu dans ces grenades est susceptible de tuer".

    Une inquiétude confirmée par le Défenseur des droits : "Le renforcement du cadre d’utilisation de cette grenade doit être salué mais la dotation dans les opérations de maintien de l’ordre d’une arme présentant une telle dangerosité, eu égard à sa composition, reste problématique", estime un rapport de l’institution, publié en janvier 2017.
    Autre signe, enfin, de leur dangerosité, la France est le dernier pays en Europe à utiliser les grenades explosives. « L’étude d’exemples pris dans les pays voisins a permis de confirmer la spécificité française, seule nation d’Europe à utiliser des munitions explosives en opération de maintien de l’ordre avec l’objectif de maintenir à distance les manifestants les plus violents », explique le rapport commun de l’IGPN et de l’IGGN.
    L. Peillon

    #NDDL #maintien_de_l_ordre #gendarmerie #luttes #manifestations

  • The Canary Girls and the WWI Poisons that turned them Yellow
    http://www.messynessychic.com/2016/02/17/the-canary-girls-and-the-wwi-poisons-that-turned-them-yellow

    At lunchtime, the women had to be separated in the cafeteria because everything they touched turned yellow. They were called the “Canary Girls” because of their bright yellow skin and green or ginger-coloured hair. With the nation’s men at war and male labour in short supply, Britain’s women had been recruited to ramp up production ammunition and were paid on average less than half of what the men were paid. By the end of the war, roughly 80% of the weaponry used by the British army was being made by women who were in fact paying very dearly to “do their bit”.

    #femmes #guerre #histoire

  • "Gaza residents return to destroyed homes"

    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/08/gaza-truce-residents-return-home-destruction.html#

    Every few meters, large holes in the piles of rubble indicate where a bomb had fallen. Iskandar’s cousin Ayman Kafarna, whose home was also destroyed, said, "The planes [dropped] explosive barrel bombs on our home. This was the first time I had seen them in my life. I had only heard about them via the news on Syria."

    It seems that these barrel bombs are capable of destroying entire neighborhoods, as they carry tons of explosives. Ayman continues, gesturing with his hand, "On Abu Aouda Street, I saw about four holes. Each hole contained one of the barrel bombs that led to this huge destruction."

    #barrel #bombs #barils #TNT

  • #TNT : menace sur l’avenir de la haute définition, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/medias/actu/0202768886079-tnt-menace-sur-l-avenir-de-la-haute-definition-567167.php
    Tout ça pour financer l’#armée !

    Le monde de la #télévision est en ébullition. Le mois dernier, l’Elysée a décidé d’attribuer une partie des fréquences de la télévision hertzienne aux télécommunications. L’argent récolté - Bercy en attend trois milliards d’euros - doit servir à financer une partie des besoins de l’armée pour les années à venir, dans le cadre de la loi de programmation militaire. Il manque en effet 5,9 milliards de recettes pour boucler le volet recettes de cette loi, qui fixe les moyens de la Défense jusqu’en 2019.

    Cette décision de principe a été prise par la présidence de la République, sans que ni le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), ni le ministère de la Culture et de la communication, ni même Matignon ne soient mis dans la boucle. D’où une colère retentissante des principaux concernés. Selon nos informations, David Kessler, conseiller communication et culture de François Hollande, qui, lui non plus, n’avait pas été mis au courant de cet arbitrage, a rédigé une note incendiaire pour le contester.

  • Comme quoi l’#obsolescence programmée est vraiment au coeur de notre société : le CSA veut passer la #TNT en #DVB-T2, ce qui techniquement signifie que les français devront se ré-équiper de #décodeurs TNT, ceux vendus jusqu’ici sont en effet incapables supporter cette technologie.

    Le CSA veut passer la TNT en DVB-T2. Plus qu’un débat technique ?
    http://www.numerama.com/magazine/19793-le-csa-veut-passer-la-tnt-en-dvb-t2-plus-qu-un-debat-technique.html

    Le CSA, par la voix de son Président Michel Boyon, préconise dans son rapport sur l’avenir de la TNT le passage à la norme DVB-T2. Nouvel épisode d’un scénario riche en rebondissements.

    [...]

    le véritable intérêt de cette norme est probablement que, pour passer au DVB-T2, les Français devraient se ré-équiper puisque les décodeurs TNT vendus jusqu’ici sont incapables de le supporter. Or, il est fort probable qu’ils refusent de payer de nouveaux décodeurs pour bénéficier de quelques chaînes supplémentaires alors qu’ils ont du payer le prix fort depuis 2005. Sans public, pas de recette publicitaire, et sans recette publicitaire, pas de nouvelle chaîne. Le projet de Canal + mourrait dans l’oeuf puisque le groupe aurait été obligé d’utiliser cette norme.

  • La TNT HD disponible par satellite le 15 février - Actualités - ZDNet.fr
    http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39386567,00.htm?xtor=RSS-1

    Pour le moment, seuls deux modèles de décodeur signés Sagem sont disponibles à l’achat, à des tarifs allant de 200 à 400 euros environ ; les autres décodeurs TNTSat vendus jusqu’à présent ne sont pas compatibles avec la norme MPeg-4 retenue pour la diffusion de ces chaînes en HD. Et même si un utilisateur possède déjà un décodeur satellite adéquat (c’est-à-dire compatible MPeg-4 et doté du système de cryptage Viaccess 3.0), il ne lui sera pas possible d’obtenir gratuitement la carte pour décrypter ces programmes.

    #affabulateurs #tv #tnt