قبول غربي بحكومة تكنو سياسية؟

/279860

  • D’après le Akhbar, le dollar s’échange sur le « marché parallèle » contre 2000 livres libanaises (le taux officiel étant de 1514 livres), ce qui constituerait un nouveau record.

    من دون الحريري وشرط الالتزام بـ« خطة إصلاحية شاملة » : قبول غربي بحكومة تكنو سياسية؟
    https://al-akhbar.com/Politics/279860

    في هذا الوقت، سجّل سعر صرف الليرة اللبنانية مقابل الدولار الأميركي في «السوق الموازية» رقماً قياسياً، أمس، إذ تجاوز عتبة الـ 2000 ليرة لكل دولار عند بعض الصرافين. وسبق لسعر الصرف أن وصل إلى هذا الحد، عندما كانت المصارف مقفلة، ولم يكن مصرف لبنان يضخّ دولارات في السوق. لكنها المرة الأولى التي يبيع فيها صرافون في بيروت الدولار بأكثر من ألفَي ليرة، رغم أن أبواب المصارف مفتوحة، وإن كانت قد وضعت قيوداً على السحب والتحويل. وتجدر الإشارة إلى أن حاكم مصرف لبنان رياض سلامة سبق أن أعلن غير مرة أنه غير معني بالسعر الذي يصل إليه الدولار في السوق الموازية (لدى الصرافين)، وأنه يهتمّ حصراً بالسعر الرسمي الذي تلتزم به المصارف.

    • Pour les Libanais, une dévaluation ne serait pas perçue que comme une conséquence de la crise économique, mais bien plus comme un outil de la prédation et de la corruption.

      Au Liban cohabitent en permanence le dollar et la livre libanaise. La gymnastique mentale des commerçants, que tu paies avec des dollars et qui te rendent la monnaie en livres, en faisant de tête la conversion 1500 livres pour un dollar, est un spectacle toujours étonnant pour un Français qui a subit les affres du passage à l’euro (et des commerçants qui sortaient la calculette pour, systématiquement, se tromper dans la règle de trois).

      La crainte est qu’il y a d’un côté une population bien informée et bien connectée qui a anticipé la dévaluation, et qui a donc placé sa fortune en dollars. Et de l’autre un classe moyenne qui épargne en livres. Et qui de plus, depuis quelques mois, a de plus en plus de mal à se procurer des dollars.

      En cas de dévaluation, l’épargne de la classe moyenne, en livres libanaises, est annihilée, et que donc derrière, la classe proche des politiciens et des banques, disposant de devises, peut racheter à bas prix terrains et immobilier en profitant du différentiel entre la livre et le dollar.