Release of long-delayed UN settlement database significant step towards holding Israel accountable…

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  • Faut-il boycotter Amazon ?
    Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, le 27 février 2020
    http://www.laboursolidarity.org/Faut-il-boycotter-Amazon

    Ce mois-ci, la tant attendue base de données des sociétés complices de l’entreprise israélienne de colonisation illégale a été publiée par le Bureau du Haut Commissaire aux Droits Humains de l’ONU. Toutes ces sociétés doivent rendre des comptes, mais le Comité National BDS palestinien (BNC) fait remarquer que de nombreuses autres sociétés devraient être incluses dans cette liste, telles que G4S, Hewlett Packard, Caterpillar, Volvo, Heidelberg Cement et Cemex (1).

    Si l’on s’en réfère aux derniers événements, Amazon, société américaine de e-commerce, devrait également figurer sur cette liste et rendre des comptes. On peut même se demander si Amazon ne devrait pas être une nouvelle cible de la campagne internationale de BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions).

    Amazon collabore depuis longtemps avec Israel Aerospace Industries, société détenue par l’État israélien, qui fabrique des avions et des armes pour l’armée israélienne, ainsi que pour l’armée du Myanmar. Amazon collabore aussi depuis longtemps avec Bank Hapoalim et Bank Leumi, deux banques israéliennes qui figurent sur la « liste de la honte » de l’ONU susmentionnée. Amazon collabore également avec Palantir, entreprise privée américaine qui participe à la déportation de migrants aux États-Unis et au profilage racial des Palestiniens par le gouvernement israélien.

    Enfin et surtout, Amazon offre la livraison gratuite de marchandises dans les colonies illégales israéliennes en Cisjordanie occupée, alors qu’elle fait payer les clients de Cisjordanie qui définissent leur pays comme « Territoires Palestiniens ». En plus de cette discrimination raciale évidente selon le droit international, Amazon ne devrait même pas être autorisée à vendre des marchandises dans des colonies illégales. Ceci équivaut à de la complicité avec un crime de guerre et, puisque aucun organisme international n’est prêt à tenir Israël pour responsable de ses crimes, il est temps pour la société civile de cesser de passer des contrats, de se fournir ou d’investir dans n’importe laquelle de ces sociétés qui sont complices de la politique de l’État d’Israël.

    À la longue liste de crimes qu’on soupçonne chez Amazon, dont la dureté des conditions de travail ou les activités anti-syndicales, on peut maintenant ajouter la complicité avec l’Apartheid israélien. En tant que syndicats du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, nous demandons à nouveau qu’Amazon se soumette au droit international et se désinvestisse d’Israël et des sociétés israéliennes.

    En tant que syndicats du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, nous sommes solidaires de nos collègues palestiniens du Syndicat Palestinien des Travailleurs du Service Postal (PPSWU) qui ont écrit au PDG d’Amazon Jeff Bezos (2), et avec tous les Palestiniens qui subissent l’occupation militaire israélienne, le blocus, la discrimination ou que l‘on empêche de retourner chez eux. Nous sommes solidaires de toute future action que la société civile palestinienne choisirait de mener, y compris la possibilité d’un large appel à un boycott international de cette honteuse société.

    (1) https://www.bdsfrance.org/publication-dune-base-de-donnees-longtemps-attendue-des-nations-unies-sur

    (2) https://www.facebook.com/Amazon/posts/10157580273548124

    En anglais :
    https://seenthis.net/messages/827573

    En espagnol :
    http://www.laboursolidarity.org/Este-mes-la-Oficina-del-Alto

    Le fichier pdf :
    http://www.laboursolidarity.org/IMG/pdf/2020_-_2_-_25_-_should_amazon_be_boycotted_-_engl_-_cast_-fr-3.pdf

    #USA #Amazon

    #ListeONU

    #Palestine #ONU #Territoires_Occupés #Territoires_67 #Colonies #Colonisation #Complicité #Boycott #BDS

    Sur ces thèmes :
    https://seenthis.net/messages/825418
    https://seenthis.net/messages/825806

    • Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de lutte

      Organisations syndicales nationales interprofessionnelles
       Central Sindical e Popular Conlutas (CSP-Conlutas) - Brésil.
       Confederación General del Trabajo (CGT) - Etat espagnol.
       Union syndicale Solidaires (Solidaires) - France.
       Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) - Burkina.
       Confederation of Indonesia People’s Movement (KPRI) - Indonésie.
       Confederación Intersindical (Intersindical) - Etat espagnol.
       Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie (CGATA) - Algérie.
       Batay Ouvriye - Haïti.
       Unione Sindacale Italiana (USI) - Italie.
       Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité Ouvrière (CNT SO) - France.
       Sindicato de Comisiones de Base (CO.BAS) - Etat espagnol.
       Organisation Générale Indépendante des Travailleurs et Travailleuses d’Haïti (OGTHI) - Haïti.
       Sindacato Intercategoriale Cobas (SI COBAS) - Italie.
       Confédération Nationale du Travail (CNT-f) - France.
       Intersindical Alternativa de Catalunya (IAC) - Catalogne.
       Union Générale des Travailleurs Sahraouis (UGTSARIO) - Sahara occidental.
       Ezker Sindikalaren Konbergentzia (ESK) - Pays basque.
       Confédération Nationale de Travailleurs du Sénégal Forces du Changement (CNTS/FC) – Sénégal
       Sindicato Autorganizzato Lavorator COBAS (SIAL-COBAS) - Italie.
       General Federation of Independent Unions (GFIU) - Palestine.
       Confederación de la Clase Trabajadora (CCT) - Paraguay.
       Red Solidaria de Trabajadores - Pérou
       Union Syndicale Progressiste des Travailleurs du Niger (USPT) - Niger.
       Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) - Sénégal.
       Unión Nacional para la Defensa de la Clase Trabajadora (UNT) - El Salvador.
       Solidaridad Obrera (SO) - Etat espagnol.
       Confederazione Unitaria di Base (CUB) - Italie.
       Independent Workers Union of Great Britain (IWGB) - Grande-Bretagne.
       Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) - Pologne.
       Centrale Démocratique des Travailleurs de Martinique (CDMT) – Martinique.
       Associazione Diritti Lavoratori Cobas (ADL COBAS) – Italie
       Bangladesh Anarcho-Syndicalist Federation (BASF) - Bangladesh
       Pakistan Labour Federation (PLF) - Pakistan

      Organisations syndicales nationales professionnelles
       National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT/TUC) - Grande-Bretagne.
       Centrale Nationale des Employés – Confédération Syndicale Chrétienne (CNE/CSC) - Belgique.
       Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario (SINALTRAINAL/CUT) -
      Colombie.
       Trade Union in Ethnodata - Trade Union of Empoyees in the Outsourcing Companies in the
      financial sector - Grèce.
       Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRASEH) - Bénin
       Sindicat dos Trabalhadores da Fiocruz (ASFOC-SN) - Brésil.
       Organizzazione Sindicati Autonomi e di Base Ferrovie (ORSA Ferrovie) - Italie.
       Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) - Haïti.
       Confederazione Unitaria di Base Scuola Università Ricerca (CUB SUR) - Italie.
       Coordinamento Autorganizzato Trasporti (CAT) - Italie.
       Syndicat des travailleurs du rail – Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali
      (SYTRAIL/CDTM) – Mali.
       Gıda Sanayii İşçileri Sendikası - Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (GIDA-IŞ/DISK) –
      Turquie.
       Syndicat National des Travailleurs du Petit Train Bleu/SA (SNTPTB) - Sénégal.
       Asociación Nacional de Funcionarios Administrativos de la Caja de Seguro Social (ANFACSS) –
      Panama.
       Palestinian Postal Service Workers Union (PPSWU) - Palestine.
       Union Syndicale Etudiante (USE) - Belgique.
       Sindicato dos Trabalhadores de Call Center (STCC) - Portugal.
       Sindicato Unitario de Trabajadores Petroleros (Sinutapetrolgas) - Venezuela.
       Alianza de Trabajadores de la Salud y Empleados Publicos - Mexique.
       Canadian Union of Postal Workers / Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (CUPW-
      STTP) – Canada.
       Syndicat Autonome des Postiers (SAP) - Suisse.
       Federación nacional de trabajadores de la educación (SUTE-Chili) - Chili.
       Plateforme Nationale des organisations professionnelles du secteur public - Côte d’Ivoire.
       Fédération nationale des ouvriers et collectivités locales - Union Marocaine du Travail (UMT-
      Collectivités locales) - Maroc.
       Centrale Générale des Services Publics FGTB, Cheminots (CGSP/FGTB Cheminots) - Belgique.
       Botswana Public Employees Union (BOPEU) - Botswana.
       Organisation Démocratique du Travail – Organisation Démocratique du Travail (ODR/ODT) –
      Maroc.
       Federacao Nacional dos Ttrabalhadores em Transportes Aéros do Brasil (FNTTA) - Brésil.
       Federação Nacional dos Metroviários (FENAMETRO) - Brésil.
       Namibia Football Players Union (NAFPU) – Namibie.
       Palestinian Electricians’ Trade Union (PETU) – Palestine.
       Missão Publica Organizada – Portugal.

      Organisations syndicales locales
       Trades Union Congress, Liverpool (TUC Liverpool) - Angleterre.
       Sindacato Territoriale Autorganizzato, Brescia (ORMA Brescia) - Italie.
       Fédération syndicale SUD Service public, canton de Vaud (SUD Vaud) - Suisse
       Sindicato Unitario de Catalunya (SU Metro) - Catalogne.
       Türkiye DERİ-İŞ Sendikasi, Tuzla et Izmir (DERİ-İŞ Tuzla et Izmir) - Turquie.
       L’autre syndicat, canton de Vaud (L’autre syndicat) - Suisse
       Centrale Générale des Services Publics FGTB, Ville de Bruxelles (CGSP/FGTB Bruxelles) –
      Belgique.
       Arbeitskreis Internationalismus IG Metall, Berlin (IG Metall Berlin) - Allemagne
       Sindicato Unificado de Trabajadores de la Educación de Buenos Aires, Bahia Blanca
      (SUTEBA/CTA de los trabajadores Bahia Blanca) - Argentine
       Sindicato del Petróleo y Gas Privado del Chubut/CGT - Argentine.
       UCU University and College Union, University of Liverpool (UCU Liverpool) - Angleterre. Sindicato di base Pavia (SDB Pavia) - Italie.
       United Auto Workers local 551 Ford Chicago (UAW Ford Chicago) – Etats-unis.
       Sindicato Uno Prodinsa, Maipú – Chili.
       Asociación Gremial de Trabajadores del Subterráneo y Premetro, Buenos Aires (SUBTE/CTAt) –
      Argentine.
       (‫)واحد‬ ‫حومھ‬ ‫و‬ ‫تھران‬ ‫اتوبوسرانی‬ ‫واحد‬ ‫شرکت‬ ‫کارگران‬ ‫سندیکای‬- Syndicat des travailleurs du transport de
      Téhéran et sa banlieue (Vahed) – Iran.

      Organisations syndicales internationales
       Industrial Workers of the World - International Solidarity Commission (IWW).

      Courants, tendances ou réseaux syndicaux
       Transnationals Information Exchange Germany (TIE Germany) - Allemagne.
       Emancipation tendance intersyndicale (Emancipation) - France.
       Globalization Monitor (GM) - Hong Kong.
       Courant Syndicaliste Révolutionnaire (CSR) - France.
       Fronte di lotta No Austerity - Italie.
       Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI) - France.
       Basis Initiative Solidarität (BASO) - Allemagne.
       LabourNet Germany - Allemagne.
       Resistenza Operaia - operai Fiat-Irisbus - Italie.
       Workers Solidarity Action Network (WSAN) - Etats-Unis.
       United Voices of the World (UVW) - Grande-Bretagne.
       Unidos pra Lutar - Brésil.
       Corriente Político Social Sindical 1° de Mayo de Buenos Aires – Argentine.
       Coordinamento Nazionale Unitario Pensionati di oggi e di domani (CONUP) – Italie.
       National Association of Human Rights Defenders – Palestine.
       Red de Trabajadores – Argentine.

  • Should Amazon be boycotted?
    ILNSS, 25 February 2020
    http://www.laboursolidarity.org/Should-Amazon-be-boycotted?lang=en

    This month, the long-awaited UN Office of the High Commissioner for Human Rights database of companies that are complicit in Israel’s illegal settlement enterprise was published. All these companies must be held accountable, but the Palestinian BDS National Committee (BNC) points out numerous other companies that should be included in this list, such as G4S, Hewlett Packard, Caterpillar, Volvo, Heidelberg Cement, and Cemex (1).

    According to recent events, Amazon, the American e-commerce company, should also be included in this database, and held accountable. One may even wonder if Amazon should be a new target of the BDS (Boycott, Divestment and Sanctions) international campaign.

    Amazon has a long collaboration with Israel Aerospace Industries, an Israeli state owned company that makes aircraft and weapons supplying the Israeli army, as well as Myanmar’s army. Amazon has another long collaboration with Bank Hapoalim and Bank Leumi, two Israeli banks that are included in the aforementioned UN “list of shame”. Amazon also collaborates with Palantir, a private US firm which participates in the deportation of migrants in the USA, and in the racial profiling of Palestinians by the Israeli government.

    Last but not least, Amazon offers free shipping of goods to Israeli illegal settlements in the occupied West Bank, while charging customers in the West Bank who list their country as “Palestinian Territories”. In addition to this obvious racial discrimination, under international law, Amazon should not even be allowed to sell goods to illegal settlements. This amounts to complicity in a war crime, and since no international body is ready to hold Israel accountable for its crimes, it is time for civil society to stop contracting, procuring from or investing in any of the companies that are complicit with Israeli state policies.

    To the long list of crimes that Amazon is suspected of, including brutal working conditions or anti-union actions, one can now add the complicity with Israeli Apartheid. As trade unions in the International Labour Network of Solidarity and Struggles, we ask again that Amazon complies with international law and divest from Israel and Israeli companies.

    As trade unions in the International Labour Network of Solidarity and Struggles, we stand in solidarity with our Palestinian colleagues in the Palestinian Postal Service Workers Union (PPSWU) who have written to Amazon CEO Jeff Bezos (2), and with all Palestinians under Israeli military occupation, blockade, discrimination or who are prevented to return to their homes. We stand in solidarity with every future action that Palestinian civil society may choose to take, including a possible wide call for an international boycott of this shameful company.

    (1) https://www.bdsmovement.net/news/release-long-delayed-un-settlement-database-significant-step-towards-ho

    (2) https://www.facebook.com/Amazon/posts/10157580273548124

    #USA #Amazon

    #ListeONU

    #Palestine #ONU #Territoires_Occupés #Territoires_67 #Colonies #Colonisation #Complicité #Boycott #BDS

    Sur ces thèmes:
    https://seenthis.net/messages/825418
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  • Palestine : la liste des entreprises complices de la colonisation enfin publiée par l’ONU
    Solidaires, le 15 février 2020
    https://solidaires.org/Palestine-la-liste-des-entreprises-complices-de-la-colonisation-enfin-pu

    Établie en 2016, il aura donc fallu attendre quatre ans pour que l’ONU publie la liste des entreprises qui ont « directement ou indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les ont facilitées et en ont profité », autrement dit des entreprises complices du « crime de colonisation », un crime reconnu par la justice française et considéré comme un crime de guerre au regard du droit international. Sa publication avait été entravée par l’administration Trump, et ce n’est sans doute pas un hasard qu’elle intervient après que le mal-nommé « deal du siècle » ait définitivement disqualifié ses auteurs sur la question de la colonisation.

    Mieux vaut tard que jamais, et nous nous réjouissons de la publication d’une telle liste qui ne fait que confirmer ce que les Palestinien..nes et les militant.es du monde entier répètent depuis des années. Montrer du doigt ces entreprises ne suffit plus, et il convient désormais de mettre fin à l’impunité, de faire cesser cette complicité, de faire respecter le droit international, et de faire pression sur ces entreprises si elles ne le respectent pas. Cette liste appelle à des mesures légales et coercitives, ainsi qu’au renforcement de la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

    Quelles sont ces 112 entreprises israéliennes et internationales prévenues et donc récidivistes ? Plusieurs sont déjà visées par la campagne BDS à travers le monde, en particulier des entreprises de tourisme (Airbnb, Expedia, TripAdvisor, Booking, eDreams et Opodo), la compagnie nationale israélienne d’eau Mekorot, ou Delta, le concessionnaire exclusif de Puma en Israël.

    Les seules entreprises françaises explicitement citées sont Alstom, Egis et Egis Rail, ciblées par Solidaires et de nombreuses autres organisations (citons entre autres la CGT, la CFDT, Al Haq, l’AFPS, la LDH, la FIDH ou la Campagne BDS France), pour leur implication dans le tramway de Jérusalem. Bien qu’elles se soient retirées d’appels d’offres visant l’extension de ce tramway, la présence de ces entreprises dans la liste de l’ONU prouve qu’elles sont toujours impliquées dans la maintenance du tramway et la coordination du projet, et que la campagne dans laquelle Solidaires est impliquée est plus que jamais justifiée pour faire respecter le droit international.

    La liste des Nations Unies comporte certaines imprécisions. Par exemple, si elle montre du doigt cinq banques israéliennes, elle passe sous silence que ce sont celles dans lesquelles la société d’assurance française AXA investit, et pour lesquelles une campagne de dénonciation menée par Solidaires et sensiblement les mêmes organisations se trouve là encore justifiée au plus haut niveau. De même, si elle cite Altice Europe comme une entreprise néerlandaise complice de la colonisation israélienne, elle passe sous silence qu’il s’agit en fait de la maison mère de la française SFR, ou que le groupe General Mills représente entre autres les marques Häagen-Dazs, Géant Vert ou Yoplait...

    Enfin, le comité national palestinien du BDS souligne de nombreux « oublis » de cette base de données, contre lesquelles des campagnes sont en cours, suite à des implications irréfutables dans des activités commerciales dans ou avec les colonies, citant pêle-mêle Hewlett Packard, Hyundai Heavy Industries, Volvo, Caterpillar, Heidelberg Cement, Cemex, G4S ou Elbit.

    Alors que ces entreprises s’enrichissent impunément aux dépends des Palestinien.nes, il est anormal que ce soient des citoyen.nes qui se voient poursuivi.es pour les avoir dénoncées. Le comité national palestinien du BDS appelle « toutes les institutions publiques, les conseils municipaux, les églises, les syndicats, les organisations culturelles, les universités, les fonds d’investissement et autres, de cesser d’avoir des contrats avec les compagnies sur la liste onusienne de la honte, de faire des achats de ces compagnies ou d’y investir, pour éviter toute complicité avec l’entreprise coloniale d’Israël. »

    Comme dans les années 1980, il convient que la campagne citoyenne de boycott de l’apartheid israélien soit enfin rejointe par les Nations Unies, et le comité national palestinien du BDS voit « la publication de cette base de données comme la première mesure significative et concrète par un organisme onusien pour faire rendre des comptes aux compagnies israéliennes et internationales qui rendent possibles les graves violations des droits palestiniens par Israël et en tirent profit. »

    Nous attendons des entreprises dénoncées, et en particulier françaises, qu’elles respectent la loi et qu’elles cessent immédiatement leur complicité avec le régime d’occupation militaire, de colonisation et d’apartheid israélien. Par la campagne BDS, nous voulons maintenir la pression sur ces entreprises, mais aussi sur le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains pour qu’il complète et actualise la liste publiée. Solidaires, engagée dans le mouvement BDS pour les droits palestiniens, continuera sa lutte pacifique pour la liberté, la justice, l’égalité, et pour mettre fin à toute complicité avec le régime d’oppression israélien.

    Le rapport officiel du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains est ici :
    https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=25542&LangID=E

    La liste des entreprises complices de la colonisation en format word est ici :
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Documents/A_HRC_43_71.docx

    Voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/825418

    #ListeONU

    #Palestine #ONU #Territoires_Occupés #Territoires_67 #Colonies #Colonisation #Complicité #Boycott #BDS

    #Airbnb, #Expedia, #TripAdvisor, #Booking, #eDreams, #Opodo, #Altice, #SFR, #Motorola, #Alstom, #Egis

    #Hewlett_Packard, #Hyundai, #Volvo, #Caterpillar, #Heidelberg_Cement, #Cemex, #G4S, #Elbit

  • Israël : la liste noire de l’ONU - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150220/israel-la-liste-noire-de-l-onu

    J’ai vu passer des choses ici à ce sujet

    La publication par les Nations unies d’une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation de la Cisjordanie, en violation du droit international, a provoqué en Israël des réactions violentes, de la gauche à la droite. Qui révèlent l’adhésion de la majorité des Israéliens à la colonisation et à l’annexion des territoires occupés palestiniens.

    Base de données
    https://www.documentcloud.org/documents/6777072-A-HRC-43-71.html

  • Amazon offers free delivery to Israeli settlements, but not to Pa
    https://www.alaraby.co.uk/english/news/2020/2/14/amazon-offers-free-delivery-to-israeli-settlements-investigation-finds

    Amazon offers free shipping to Israeli settlements in the occupied West Bank while charging customers who list their country as the Palestinian Territories, the Financial Times reported on Friday.

    Amazon’s website states the promotion applies to customers with shipping addresses in Israel on qualifying orders over $49.

    Upon running West Bank addresses listed as Israeli through Amazon’s delivery portal, the FT found that the world’s biggest online retailer offers free shipping to settlements on occupied Palestinian territory, which are deemed illegal under international law.

    Customers who select “Palestinian Territories” as their address, however, are subject to shipping and handling fees upwards of $24, the FT reported.

    Amazon spokesman Nick Caplin told the FT customers within the occupied Palestinian territories can enter their addresses and select Israel as their country to qualify for the promotion. These details are not specified on Amazon’s website.

    When contacted by The New Arab, Caplin chalked the discrepancy up to a “logistical issue” that is “not a sign of any other consideration.”

    #Palestine #ONU #Territoires_Occupés #Territoires_67 #Colonies #Colonisation #Complicité #Boycott #BDS

  • Les Nations Unies publient la liste des compagnies profitant des crimes de guerre israéliens
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 12 février 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/02/13/les-nations-unies-publient-la-liste-des-compagnies-profitant-de

    Israël a réagi avec colère à la publication de la liste.

    Gilad Erdan, le ministre des affaires stratégiques du pays, a affirmé qu’elle « prouve une fois de plus l’antisémitisme permanent et la haine d’Israël de la part des Nations Unies ».

    Incapable de défendre ses violations du droit international, Israël diffame maintenant régulièrement comme antisémites même les plus modérées de ses critiques.

    Voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/825418

    #ListeONU

    #Palestine #ONU #Territoires_Occupés #Territoires_67 #Colonies #Colonisation #Complicité #Boycott #BDS

    #Airbnb, #Expedia, #TripAdvisor, #Booking, #eDreams, #Opodo, #Altice, #SFR, #Motorola, #Alstom, #Egis

    #AXA, #Puma, #Hewlett_Packard, #Hyundai, #Volvo, #Caterpillar, #Heidelberg_Cement, #Cemex, #G4S, #Elbit

  • » Israel Further Severs Ties with UN over Settlement Blacklist
    February 13, 2020 10:44 PM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israel-further-severs-ties-with-un-over-blacklist

    Israel has suspended its ties with the United Nations High Commissioner for Human Rights, the Israeli Foreign Ministry (FM) announced on Wednesday, several hours after the UN body published a list of 112 companies that do business in West Bank settlements.

    FM Israel Katz’s office said he ordered the “exceptional and harsh measure” in retaliation for Michelle Bachelet’s office “serving the BDS campaign,” referring to the anti-Israel Boycott, Divestment and Sanctions Movement.

    Katz intends to protect the companies operating in Israel, his office stated.

    He claimed that by publishing the list, the Human Rights Council joined the anti-Israel boycott movement, but stressed that the database is not legally binding.

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu also slammed the council and similarly vowed to fight the database, Al Ray Palestinian Media Agency reports. (...)

    #BDS

  • Israel’s rejection of UN list of companies tied to settlements reveals stark truth about annexation
    Israel isn’t interested in the distinction between its right to exist as a country and the dispute over West Bank settlements. Instead, it seeks to blur the borders
    Noa Landau Feb 13, 2020 8:22 AM
    https://www.haaretz.com/israel-news/elections/.premium-israel-s-rebuff-of-un-list-of-firms-tied-to-settlements-shows-trut

    The wall-to-wall support for West Bank settlements voiced in Israel on Wednesday in response to the UN human rights office’s release of a list of businesses operating in the settlements shows that the annexation everyone is talking about these days has actually happened de facto long ago.

    Without any dramatic Knesset votes or referendums, and without the need for any favors from the Trump administration, the entire Israeli establishment stood unambiguously on the side of the settlements.

    Granted, Prime Minister Benjamin Netanyahu surprisingly restrained himself from accusing the Office of the UN High Commissioner for Human Rights of anti-Semitism. But he did announce, as is customary among countries that are becoming increasingly internationally isolated, that “If anyone boycotts us, we’ll boycott them.” Israel is already boycotting the International Criminal Court and numerous other multilateral organizations, so adding one more to the list won’t be a big deal.

    Ministers from Netanyahu’s Likud party, including Yariv Levin and Gilad Erdan, were less restrained. They jumped straight into the standard clichés – exploiting and cheapening the Holocaust by accusing the UN of anti-Semitism.

    The prize, however, goes to President Reuven Rivlin. The very president who tries so hard to project a statesmanlike, tolerant, balanced image said that the list is a “shameful initiative reminiscent of dark periods in our history.”

    In other words, publishing an international database about businesses that operate in the settlements – which is illegal according to international law and UN resolutions – is just as bad in Rivlin’s eyes as the Holocaust. It should be pointed out that this list isn’t even accompanied by any actual sanctions or boycotts, much less gas chambers.

    This is also the same president who just recently hosted an impressive phalanx of dozens of world leaders at a conference against anti-Semitism in Jerusalem, where he urged them to protect democracy. Just as the international community was able to unite after World War II to promote a shared goal, he added, it must continue working together today on the basis of shared values.

    But international law and international institutions evidently aren’t democratic enough for him – or perhaps he’s only selectively protective of democracy, when it’s convenient for him.

    The support for de facto annexation of the settlements was also glaringly apparent among members of Israel’s so-called opposition. Kahol Lavan Chairman Benny Gantz said this was “a black day for human rights. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights has lost all connection with reality.”

    His partner in the party’s leadership, Yair Lapid, went even farther, calling the high commissioner for human rights – a woman with a long record of achievement who is internationally admired – the “UN commissioner for terrorists’ rights.” He even threated that “when we form a government, we’ll work against them with all our might, with no qualms.” When you recall how Israel actually deals with terrorists, this quote is even more troubling.

    But the most surprising condemnation came from Amir Peretz, chairman of the ostensibly left-wing Labor-Gesher-Meretz joint ticket. “We oppose boycotts, and outrageous and superfluous UN decisions,” he said – although Meretz, which is part of this ticket, has until now actually supported boycotting settlements products. “We’ll work in every forum to repeal this decision and preserve a strong Israeli economy and Israelis’ jobs,” he added, in a statement that aroused unease, to say the least, among what remains of Meretz’s voters.

    This was an official death certificate for the Zionist left in the face of the annexation that has already happened.

    Behind the scenes, official state agencies, headed by the Foreign Ministry, also gave briefings assailing the list’s publication. During these briefings, the term BDS (referring to the boycott, divestment and sanctions movement) was repeatedly thrown around.

    Anyone who still mistakenly thinks that Israel’s war against BDS is aimed against boycotts of Israel as a whole, including within the 1948 armistice lines, ought to sober up. Israel’s intention, as evident from both its legislation and in actions, is unequivocally to protect the settlements against boycotts. The state isn’t interested in the distinction between Israel’s right to exist as a country and the dispute over the settlements; rather, it seeks to blur the borders.

    This was once again made clear by the Israeli bureaucrats who mobilized on Wednesday to assail international law in the name of annexation. With an uncomfortable giggle, one briefer even recited those same accusations of anti-Semitism in his talking points. In the Israel of 2020, official state bodies use BDS and anti-Semitism as synonyms in their campaign to protect the settlement enterprise.

    In recent weeks, following the release of the Trump administration’s peace plan, there have been stormy campaigns on both the right and the left for or against officially annexing the settlements. But what happened on Wednesday proves that this is a sterile debate over mere symbolism. De facto annexation has already happened and continues to happen every day; it is only de jure annexation that’s still being fought over.

    Israel has been treating the settlements as an inseparable part of the country for a long time already. De jure annexation won’t drastically change anything of importance that isn’t already happening on the ground. Israel has already annexed everything all by itself, and doesn’t need U.S. President Donald Trump and his ambassador to Israel, David Friedman. Official recognition is just icing on the cake.

    #ListeONU

  • Ça fait plus de 20 ans que l’Internet est un outil d’information grand public. Hier, on nous annonce que « L’ONU identifie 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes ». Maintenant, essaie de me trouver un seul article de grand média reprenant cette information avec un lien hypertexte vers le document d’origine sur le site de l’ONU… (bon courage).

    Moi j’ai pas trouvé. Le document est là, à la ligne « A/HRC/43/71 » : Database of all business enterprises involved in the activities detailed in paragraph 96 of the report of the independent international fact-finding mission to investigate the implications of the Israeli settlements on the civil, political, economic, social and cultural rights of the Palestinian people throughout the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem - Report of the United Nations High Commissioner for Human Rights
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Pages/ListReports.aspx

    Et la liste elle-même :
    https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session43/Documents/A_HRC_43_71.docx

    Par ailleurs, le texte de la résolution définissant les critères de cette base de données est ici (1er février 2018) :
    https://digitallibrary.un.org/record/1475002?ln=en

    Où l’on constate que l’intitulé des médias français (dont, évidemment, le Monde), décrivant cette liste comme celle d’entreprises « ayant des activités dans les colonies », « qui continuent de commercer illégalement avec les colonies », est un bel euphémisme : la résolution dénonce des entreprises qui « avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ». On n’est pas dans la simple « présence », mais dans la complicité. Le texte de la résolution précise :

    3. La résolution 31/36 dans laquelle le Conseil des droits de l’homme demandait la création d’une base de données faisait suite au rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits chargée d’étudier les effets des colonies de peuplement israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Palestiniens dans le Territoire palestinien occupé, ycompris Jérusalem-Est (A/HRC/22/63). Dans ce rapport, la mission d’établissement des faits constatait que certaines entreprises avaient, directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ; au paragraphe 96 du rapport, elle donnait la liste des activités suscitant des préoccupations particulières sur le plan des droits de l’homme (« activités énumérées »). Dans la résolution 31/36, le Conseil a défini comme suit, conformément à la liste établie dans le rapport de la mission d’évaluation, les paramètres des activités visées aux fins de la base de données :
    a) La fourniture d’équipements et de matériel facilitant la construction et l’expansion des colonies de peuplement et du mur, ainsi que des infrastructures associées ;
    b) L’installation d’équipements de surveillance et d’identification dans les colonies de peuplement, le long du mur et aux points de contrôle directement liés aux colonies de peuplement ;
    c) La fourniture d’équipements destinés à la démolition de logements et de propriétés et à la destruction de fermes agricoles, de serres, de vergers d’oliviers et de plantations ;
    d) La fourniture de services d’équipements et de matériel de sécurité à des entreprises exerçant dans les colonies de peuplement ;
    e) L’offre de services et de prestations contribuant à l’entretien et à l’existence des colonies de peuplement, y compris dans le domaine des transports ;
    f) Les opérations bancaires et financières contribuant au développement, à l’expansion et à l’entretien des colonies de peuplement et de leurs activités, y compris les prêts immobiliers destinés à la croissance des entreprises ;
    g) L’utilisation de ressources naturelles, en particulier l’eau et la terre, à des fins commerciales ;
    h) La pollution et le dépôt de déchets dans les villages palestiniens ou le transfert de tels déchets vers les villages palestiniens ;
    i) L’utilisation des profits et des réinvestissements réalisés par les entreprises appartenant en totalité ou en partie à des colons pour développer, élargir et entretenir les colonies de peuplement ;
    j) La captivité des marchés financiers et économiques palestiniens et les pratiques qui mettent les entreprises palestiniennes dans une situation défavorable, notamment les restrictions à la liberté de circulation, les restrictions administratives et les contraintes juridiques.

  • L’ONU identifie 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes
    12 février 2020 - Le Monde avec AFP, AP et Reuters
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/12/l-onu-identifie-112-societes-actives-dans-les-colonies-israeliennes_6029347_

    L’ONU a publié, mercredi 12 février, une liste de 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes, et considérées ainsi comme complices de l’établissement et du maintien de ces colonies, illégales au regard du droit international.

    « J’ai conscience que ce sujet a été, et continuera d’être, matière à controverse », a déclaré la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, tout en soulignant que ce rapport se « basait sur des faits ».

    Cette initiative de mise à l’index est sans conséquence légale immédiate, mais vise à sanctionner symboliquement les sociétés faisant affaire avec les colonies israéliennes. Cette liste « ne constitue pas, et n’entend pas constituer, un processus judiciaire ou quasi judiciaire », précise un communiqué des Nations unies, en référence implicite aux craintes israéliennes de la voir servir de base à des boycotts. (...)

    https://unwatch.org/wp-content/uploads/2012/01/A_HRC_43_71.pdf

    L’ONU identifie 112 sociétés liées aux colonies israéliennes
    Par Le Figaro avec AFP
    Publié hier à 15:31, mis à jour hier à 16:05
    https://www.lefigaro.fr/international/l-onu-identifie-112-societes-liees-aux-colonies-israeliennes-20200212
    #colonisation. #ListeONU