quand la BRI se trompe… deux fois d’adresse – Libération

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  • Interpellations après l’intrusion chez Lafarge : quand la BRI se trompe… deux fois d’adresse – Libération
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    Le procureur d’Evreux a confirmé ce jeudi 11 avril que deux logements avaient été ciblés à tort par des policiers de la brigade de recherche et d’intervention à Rouen et près de Rouen. Il s’est dit « désolé, tout comme les policiers ».

    (...)

    Selon France 3 Normandie, qui a recueilli son témoignage, la femme de 54 ans venait de sortir de son lit lors de l’intervention de cette unité. « J’étais à moitié nue, les policiers ont tout de suite été très violents et agressifs, je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues », a-t-elle raconté. « Je tremblais, je pleurais », a ajouté cette habitante, finalement autorisée à s’habiller avant d’être menottée selon son récit.

    (...)

    L’antiterrorisme, ils interviennent pour terroriser les écolos et les gauchos. C’est fait pour. Il faut qu’un jour ils se trompent et qu’ils ne s’en rendent pas compte, pour qu’on constate combien la violence de l’intervention est voulue et assumée (je les entends les « oué bon, ils n’ont pas été jetés d’un hélico, arrêtez de psychoter les gauchos »).

    Voilà, on te le dit que ces interventions sont disproportionnées par rapport aux faits reprochés.

    Mais ça ne va rien changer.

    Le petit bidule drôlatique dans l’article, c’est la façon drôlatique dont le procureur balance les flics, en insistant sur le fait que l’erreur est de leur fait. Limite, j’aurais envie de prolonger son explication d’un « vous savez, c’est l’antiterrorisme, on peut pas leur en demander trop... ».