Sandburg

Développeur, col blanc en T-shirt noir.

  • Les corses sont-ils de droite ?

    Je n’ai pas de critique toute faite contre les régionalismes. Ils peuvent déstabiliser un état qui a misé son équilibre économique sur la présence de tous les acteurs dans un effort collectif. Si les bassins d’emploi font sécession ou les régions à forte ressources, ce sont les autres qui vont en souffrir. Et la, ca va pas. L’interet particulier ne doit pas nuire à l’intérêt commun.

    Si c’est pour une impression d’unification culturelle qui dépouille une culture locale, ca aussi je peux en comprendre la légitimité. M’enfin, faudrait pas non plus faire passer la culture personnel au détriment d’objectifs de survie.

    Résultat, les régionalismes, j’ai toujours eu l’impression que c’était motivé par un patriotisme. Et je sais que le patriotisme, c’est une valeur réactionnaire de droite.

    Donc si on prend un random indépendantisme corse, qui ne serait pas de la dispora (paradoxal), est ce qu’on peut lui parler de Marx, d’internationalisme ou de polyculturalisme sans se fâcher, ou il est de droite ?

    PS : vous constaterez le niveau de merde de ma pensée, mais faut bien commencer quelque part...

  • Avec le STJV : pour que les travailleur·ses du jeu vidéo soient aux manettes !
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1299-niouhera

    De tradition ultra-libérale, l’industrie du jeu vidéo n’est pas exactement un havre de paix pour les travailleur·ses. Harcèlement, sexisme, horaires démesurés, bas salaires, écoles hors de prix, manque de reconnaissance… Jusqu’en 2017 et la création du Syndicat des travailleur·ses du jeu vidéo (STJV), les patrons et le système avaient plus ou moins le champ libre pour essorer les salarié·es au nom de la « passion ». Les entreprises lilloises n’ont pas manqué de prendre le train en marche, Ankama et Ludogram en tête.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • À France Inter, la direction balaie les voix de gauche - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/medias/daniel-mermet/a-france-inter-la-direction-balaie-les-voix-de-gauche

    La colère couve à France Inter. Tous les corps de métiers confondus se sont doublement émus de la convocation, ce mardi 7 mai, de l’humoriste Guillaume Meurice par la direction, mais aussi de son éviction de l’antenne, malgré l’abandon par la justice des poursuites à son encontre, après sa plaisanterie sur le Premier ministre israélien Benjamin Natanyahou.

    Entre-temps, d’autres annonces inquiétantes sont tombées : la suppression d’un tiers du budget de « Grand Dimanche soir », l’émission de Charline Vanhoenacker déjà rétrogradée le week-end l’an dernier, la refonte de « la Terre au carré », de Mathieu Vidard, l’arrêt des quatre émissions ou chroniques de reportage de Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry et Anaëlle Verzaux, anciens du rendez-vous phare de Daniel Mermet, « Là-bas si j’y suis », et auteurs, pour les trois premiers, de l’émission sociale du samedi Comme un bruit qui court. Serait également visée l’émission littéraire d’Emmanuel Khérad, « la Librairie francophone ».

    • Djamil Le Shlag détruit la direction de France Inter puis démissionne.

      « ’’Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France : j’ai toujours été menacé d’être viré et ça depuis ma naissance !’’ 🎯
      L’humoriste Djamil Le Shlag, dans sa dernière chronique, annonçant quitter France Inter. Respect ! »
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787193170100473857/pu/vid/avc1/480x270/ktSF-0L8zd-M1aJI.mp4?tag=12

    • France Inter : la grande purge
      https://contre-attaque.net/2024/05/07/france-inter-la-grande-purge

      En clair : toujours moins de satire, toujours moins d’émissions sur le terrain, qui montrent la réalité sociale du pays, toujours moins de paroles indépendantes et de culture, et toujours plus d’experts et d’éditorialistes qui « commentent » l’actualité avec un point de vue macroniste. Comme sur BFM. Une reporter explique à Mediapart : « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacé. Le reportage a le défaut de coller à la réalité et n’est pas dogmatique. Il donne à voir un pays fracturé, qui va mal et s’appauvrit ».

      En revanche, on ne s’inquiète pas pour les émissions de Léa Salamé, compagne de Glucksmann, qui accueille les grands patrons avec de grands sourires et aboie sur le moindre invité de gauche, ni pour les nouvelles émissions nulles sur la « sexologie », qui elles, devraient rester… La direction est en train de suicider la radio.

      La situation pourrait même s’aggraver, puisque la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de rapprocher Radio France et France Télévisions, sera discutée au mois de mai. Sachant que la Macroniste hardcore Aurore Bergé est dans le conseil d’administration de France télévision.

      Cette purge avait commencé en 2014, quand l’émission de Daniel Mermet, « Là bas si j’y suis », avait été déprogrammée. Cette émission quotidienne donnait depuis 1989 la parole à des auditeurs et auditrices et couvrait les luttes sociales, allait sur le terrain, diffusait des propos contre le capitalisme et le colonialisme, n’hésitant pas à dénoncer le gouvernement. L’un de ses reporters était… François Ruffin. Une autre époque où il n’était pas interdit d’être de gauche. Impensable aujourd’hui, alors que l’extrême droite a imposé son hégémonie partout. La chute en quelques années de la pluralité médiatique est vertigineuse.

      Ces derniers jours, la nouvelle direction a montré l’ampleur de sa lâcheté et de sa connivence avec l’extrême droite. Alors qu’une ancienne journaliste de la radio, Nassira El Moaddem, subissait une campagne diffamatoire raciste lancée par Cnews, France Inter s’est désolidarisée dans un communiqué, disant « nous avons bien reçu vos messages [réclamant le licenciement de la journaliste] et nous les comprenons » et précisant qu’elle « n’est pas, à ce jour, salariée de l’antenne ou de Radio France ».

      Le message envoyé est gravissime. Au lieu de défendre une journaliste face à l’extrême droite au nom de la liberté de la presse, Radio France la lâchait aux chiens. Maintenant, les fascistes savent qu’ils peuvent lancer des campagnes pour briser qui bon leur semble. France Inter a discrètement modifié son communiqué depuis, mais le mal est fait.

      Qui est derrière cette purge violente et ce recadrage politique ? D’abord Sibyle Veil, une énarque et copine de promotion de Macron, qui a été nommée à la tête de Radio France. Ensuite, la nouvelle cheffe de France Inter se nomme Adèle Van Reeth, en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et violemment pro-israélien, qui avait dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon. Depuis l’arrivée de Van Reeth à France Inter, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé et des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été évincées. Bref, la direction de la radio publique est désormais 100% macroniste, fréquente le même monde, vient du même milieu que les millionnaires au pouvoir.

      Ce qui se joue à France Inter est un symptôme. Plus aucune parole dissidente n’est tolérée : les manifestations sont réprimées dans le sang, le plus grand mouvement de gauche, pourtant sobrement social-démocrate, la France Insoumise, est traité d’antisémite et inquiété pour « apologie du terrorisme », les médias indépendants sont menacés. Peu à peu, la dictature s’installe tranquillement, à pas feutrés. Et l’extrême droite bénéficie, elle, de plusieurs radios et télévisions nationales. Le spectre médiatique autorisé n’ira bientôt plus que de Macron à Zemmour.

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ». On leur souhaite de faire trembler la nouvelle direction et de parvenir à stopper la purge en cours.

    • Dans le dernier article seenthisé par @marielle :

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ».

      Je ne comprends pas la stratégie de la grève un dimanche, qui empêcherait la tenue du « Grand dimanche soir » ??

    • y a une autre proposition de grève, le 22 mai, un mercredi.

      fin de l’article de l’huma :

      assemblée générale le 14 mai contre la holding, ainsi qu’à une grève des personnels de la Maison ronde le 22 mai. Le personnel de France Inter a prévu de se réunir en agora mardi 7 mai, jour de la convocation de Guillaume Meurice.

      après, c’est sûr, celle du 12 semble un peu contre productive, surtout après que Charline herself a dit « on a un micro, on le garde » ; p’tet ils vont faire une grève « à la japonaise » :-) https://fr.wikipedia.org/wiki/Huelga_a_la_japonesa

  • Vous vous souvenez du naufrage du Concordia (2012) ?

    Si vous voulez les échanges entre le garde cote et son capitaine, c’est illarant :

    Tu vas retourner à bord et me dire combien ils sont !

    https://www.youtube.com/watch?v=4MtWxnRBVvg

    Mais surtout, sur sa page wiki, c’est marqué :

    Francesco Schettino
    En 2014, deux ans après la catastrophe de Costa Concordia, il donne un cours de gestion de la panique à l’Université de Rome

    Depuis, il est en prison.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Schettino

  • Arrêter les abonnements aux revues scientifiques prédatrices...

    University of Lorraine (France), cutting ‘big deals’ with large commercial publishers & reinvesting the money saved in various open science / open access initiatives

    https://mastodon.social/@rmounce/112336634935584026
    #édition_scientifique #revues_prédatrices #abonnement #arrêt #ESR #recherche #universités #facs #coût #budget #université_de_Lorraine #Elsevier #Wiley #Springer

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #publication_scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • La majorité des cas infectés ne présenteront que peu de symptômes

      « Alors, en majorité, tout ira bien, sauf pour ceux pour qui ça se termine mal, et pour ceux-là, ben on leur demande de se souvenir que ça aurait pu se passer bien en majorité et donc de ne pas trop la ramener. »

      Ou alors, on leur refait le coup des accidents de trottinette.

  • Le Congo au cœur de l’entourloupe au crédit-carbone
    https://afriquexxi.info/Le-Congo-au-coeur-de-l-entourloupe-au-credit-carbone

    Accaparement de terres, introduction d’espèces potentiellement invasives, émissions de carbone mal évaluées : le nouveau business des plantations industrielles d’arbres pour des crédits-carbone, porté notamment par des multinationales françaises, se développe dans le bassin du Congo avec son cortège de problèmes et de menaces.

    • Enfin, oui mais ...

      Es gibt kein Berliner Schloss, nur ein demaogogiisches „Humboldt Forum“, das nichts mit den für Ihre Zeit fortschrittlichen Brüdern Humboldt zu tun hat.

      puis c’est le bâtiment qui m’a montré que je peux vivre plus longtemps qu’un monument en béton armé, verre et métal :-)

      Quand j’ai vu le bâtiment en construction ce qui m’a fasciné c’étaient les pompes à béton Liebherr. J’ai toujours la photo.

      C’est beau quand même, n’est ce pas ?

      Ni dieu ni maître ni état ni monuments !

      Je ne suis prèsque jamais d’accord avec Poutine mais il avait raison quand il a dit :

      Qui ne regrette pas l’URSS n’a pas de coeur. Qui voudrait la restituer n’a pas de cerveau.
      Donc il faudrait démolir cette horreur en béton et y construire autre chose, un joli parc pour les gamins par exemple.

      P.S.Les « Trabant » sur la photo puaient à te couper le souffle comme se régime pourri, présque comme dans le cauchemar parfumé que nous vivons actuellement.

      #DDR

    • C’était un peu une blague, même si je trouve qu’il y a un goût un peu trop exacerbé pour les architectures prussiennes Rococo. Trop est l’ennemi du bien.
      Bon heureusement, le nouvel Humbold Forum a une aile moderne pour conjurer l’architecture restauratoire, sauvé.

      Sinon, pour ce qui est de la DDR, espace de souffrance, je suis bien au courant. Déjà, j’ai un ancrage familiale en Saxe, je les ai interrogé sur ces sujets plus que de raison, et puis j’ai lu sur ces sujets et regardé suffisamment de reportages de DFF, ITV pour m’imaginer la vie de tous les jours dans les années 80.
      Mais j’ai l’impression qu’on a jeté Marx avec l’eau du bain.
      Je ne sais pas si le modèle social de Honecker aurait été le même sans l’UdSSR qui contrôlait par dessus son épaule.

      Faut pas mélanger : pauvreté parce qu’un système social nous met à égalité, et pauvreté parce qu’une minorité s’est accaparé les richesses.
      Je ne veux ni de l’un ni de l’autre, mais à choisir, je tolérerais le premier plus que le second.

      Mais surtout, si je ramène le sujet, c’est qu’aujourd’hui, on a déroulé le tapis rouge (haha) à l’ultra libéralisme sans qu’aucune voie de sortie ou d’alternative ne pointe le nez.

      Et puis les partis communistes d’aujourd’hui se sont transformés. Deja en virant la dictature du prolétariat (années 70), puis avec l’eurocommunisme.

      En vrai, est ce qu’on recréerait une FDJ ? Sûrement.
      Est ce que on aurait un Volkskammer fantoche ? J’imagine que non.

    • @sandburg Tu as raison, c’est hilarant et absurde, alors il faut le prendre pour une belle blague bien moche.

      Le « château » de Berlin représente tout ce que je déteste au même titre que la Garnisonskirche et sa copie en béton a été placée pour exactement ces raisons dans l’axe visuel de Unter den Linden :

      l’oppresion des Berlinois par les représentants des classes supérieures, les guerres victorieuses des Hohenzollern et l’écrasement de toute idée d’une société plus juste et vraiment démocratique sur base un système économique entre les mains de toutes et tous.

      Alors le démolir, oui pourquoi pas. Seulement vu l’état du monde il n’y aura bientôt plus personne pour le faire ou, dans le meilleur cas, on aura d’autre soucis plus urgents quand l’occasion se présentera.

      En ce qui concerne la DDR, espace de souffrance , oui, mais on y vivait pas si mal. Le niveau de vie dans les années 1970/80 était comparable à ce tu avais en Grande Bretagne si tu faisais partie de classes laborieuses. Alors oui, il y avait de la souffrance et la plus forte consommation d"alcool en Europe. Pourtant cette souffrance ressemblait souvent à la souffrance des gens qui aujourd’hui achêtent de faux sacs à main LVHM et Gucci parce que leur voisin leur fait tous les jours un bras d’honneur de sa vraie Ferrari. D’ailleurs partout en RDA sauf dans la « vallée des ignorants » on captait la télé de l’Ouest. Les enfants, même ceux des fonctionnaires, savaient mieux chanter les airs des spots publicitaires qu’à l’Ouest.

      Les vieux hommes à la tête du gouvernement socialiste avaient passé leur vie à suivre et anticiper avec inquiétude les décisions de leurs seigneurs à Moscou. Quand en 1989 le Kremlin ne répondait plus à leurs questions, c’était la fin. Ils étaient incapables d’une politique autonome, alors d’abord le peuple et quelques semaines après les représentants du pouvoir capitaliste occidental ont pris les rènes des mains des grabataires impuissants.

      Pourtant ils avaient plein de bonnes intentions. Le gouvernement de la RDA n’a pas envoyé des troupes en Tchechoslovakie, sa solidarité internationale était exemplaire et portée par le peuple et on faisait tout pour améliorer le niveau de vie des gens. En plus le système était peu corrompu, ce qui montre qu’il y avait des structures partcipatives et un état de droit qui fonctionnait pour la plupart des gens. C’est étonnant quand tu prends en compte que la RDA etait le produit de l’effort collectif d’anciens nazis sous la direction de stalinistes.

      Manque de bol, les anciens nazis sous direction des impérialistes ont gagné. Je crois qu’ils avaient simplement moins de scrupules. Tu ne gagnes pas contre un adversare qui triche, vole et assassine tout en se faisant passer pour l’incarnation de la moralité et modernité.

      Le sort des camarades communistes en Europe de l’Ouest m’a préoccupé pendant longtemps et je continue à collectionner des informations sur leur disparition. Puisque le hasard ne jous pas re rôle pour les grands développement je considère leur sort comme l’expression du développement matériel des sociétés. Alors quand le système en place aura atteint le point où son développement finira en implosion (c’était le cas de la RDA) ou en explosion (les fins de régime en temps de guerre) une nouvelle génération prendra le relais et menera les luttes nécessaires.

      Avec nos luttes au quotidien nous leur préparons le terrain, peu importe si nos efforts sont couronnés de succès ou si nous perdons une bataille. Les enfants et petits enfants auront appris notre passé et présent. Ils et elles sauront en tirer les bonnes leçons .

      #crise #révolution

  • C’est nul les types de choix que tu as dans les réservations de train.
    Tu peux tout choisir jusqu’à la couleur de ton siège, mais impossible d’empécher d’être à un siège face-à-face.
    – cote a cote
    – quatro
    – solo
    – couloir
    – fenêtre
    – étage
    – en bas

    C’est comme si le choix qui les emmerde le plus commercialement, ils refusaient de te l’offrir.

  • J’ai rêvé que dans un futur proche, il faudra remplir des déclarations pour lister nos possessions d’hydrocarbures , un peu comme on déclare ses impôts.
    Je ne sais pas dans quelle DDR française post crise climatique je me trouvais, mais c’était un dispositif mis en place pour lutter contre les dérèglements écologiques.
    J’imagine que des sanctions pouvaient ensuite s’appliquer.

    Et moi, j’étais à recenser mes bidons d’Essence E, White Spirit et autres Acétones, seuls hydrocarbures en ma possession.

    J’adore les rêves. Pas besoin de ChatGPT.

  • Le « micro-féminisme », une arme subtile pour lutter contre le sexisme du quotidien

    – « Lorsque j’envoie un mail à un PDG ou un chef d’entreprise qui a une assistante, je mets toujours cette dernière comme destinataire principale »
    – « J’utilise toujours le féminin pour identifier, donc si tu me dis que tu es allé chez le docteur, je réponds : qu’est-ce qu’ELLE t’a dit ? »
    – « Je travaille en crèche et j’ai pour règle de toujours appeler les papas en premier quand l’enfant est malade »
    – « Lorsqu’un groupe de collègues masculins termine un projet ou une présentation, je ne dis pas ’’excellent travail, messieurs’’ mais ’’excellent travail, les garçons’’, de la même manière que les hommes professionnels disent ’’excellent travail, les filles’’ »

    https://www.ouest-france.fr/societe/famille/feminisme/le-micro-feminisme-une-arme-subtile-pour-lutter-contre-le-sexisme-du-qu

    Ca me rappelle une copine qui voulait faire comme dans Le Nom Des Gens (2010) , et crier des slogans marxistes à des droitards quand ils joussaient (je crois que c’est resté au stade de projet).

  • La Belgique confrontée à une flambée de l’absentéisme au travail en 2023

    D’après une enquête de la société spécialisée Securex, les défections d’un jour ont crû de plus de 44 % à la suite d’une réforme prévoyant une dispense de certificat médical pour une première journée d’absence.
    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

    Ils ne sont sans doute pas tous paresseux ou en mauvaise santé, mais ils sont peut-être finauds : les travailleurs belges savent apparemment profiter de tous les avantages que leur octroie la loi. Leurs patrons, eux, sont un peu moins satisfaits ; c’est ce que vient de révéler une étude de Securex, une société spécialisée dans les ressources humaines.

    La grande enquête, menée auprès d’environ 24 000 employeurs et 198 000 travailleurs, confirme une flambée de l’#absentéisme en 2023, à la suite d’une réforme adoptée l’année précédente. Elle prévoyait une dispense de certificat médical pour une première journée d’absence. Résultat : une augmentation spectaculaire (+ 44,2 %) de ces défections d’un jour. Et une hausse importante aussi (+ 16 %) du nombre de ceux qui se sont déclarés malades pendant un jour trois fois dans l’année, en conformité avec les nouvelles dispositions.

    « Certains semblent considérer tout cela comme une nouvelle forme de congé », déplore le Voka, la principale organisation d’employeurs flamande. « Les entreprises nous indiquent que des employés estiment avoir droit à ces #arrêts_de_travail et les planifient, parfois des semaines à l’avance. C’était le risque. Aujourd’hui, il est démontré », explique Matthieu Dewèvre, conseiller à l’Union des classes moyennes.

    Réorganisation des tâches

    Les syndicats, en revanche, refusent d’évoquer un quelconque abus. « Un jour d’absence, c’est un signal d’alarme. [Le patron] qui investit dans son personnel et assure un bon équilibre entre travail et vie privée sera, lui, récompensé », affirme, dans le quotidien De Morgen, Raf De Weerdt, secrétaire général du syndicat socialiste ABVV.
    Du côté de Securex, on préfère parler de « proactivité » et de prévention. Détecter un malaise au #travail, la fatigue ou les erreurs éventuelles commises par un employé permet souvent d’éviter les absences, commente la société. Qui souligne aussi qu’impliquer les collègues d’un absent dans la recherche de solutions est une démarche à privilégier.

    Les spécialistes observent par ailleurs que les absences d’un jour, même répétées et forçant à une réorganisation des tâches, sont, en définitive, moins pénalisantes pour les #entreprises que celles, souvent plus longues, prescrites par un certificat médical.

    Il est à noter que, dans les sociétés de moins de 50 personnes, pour lesquelles la loi ne s’applique pas, donc où les travailleurs doivent justifier toute absence, les défections d’un jour ont progressé trois fois moins vite (+ 15 %). Et le pourcentage des employés se disant malades trois fois par an, ou plus, a, lui, baissé de 3,9 %.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/13/la-belgique-confrontee-a-une-flambee-de-l-absenteisme-au-travail-en-2023_622

    • Donc en Belgique, ils vont à rebours de ce qui se propose en France, c’est a dire rallonger les jours de carence, empêcher toute exception et taxer l’absence.
      Ça m’étonne toujours que de droit européen se porte si peu sur le code du travail ou sur l’économie de marché. Y’a pas de destination commune. Ou alors pas assez dite donc pas assez politisée.

    • Les absences d’un jour dans les grandes entreprises (+50 travailleurs) en Belgique ont augmenté de près de moitié (44,2%) l’année dernière après la suppression du certificat médical pour un jour d’absence en raison de maladie.

      – Je n’arrive pas à savoir si on parle de gens qui ne prennent qu’un seul jour dans l’année, ou de gens qui à chaque fois s’arrêtent juste un jour. Dans tous les cas, j’imagine que cette augmentation s’explique par le fait que des gens qui ne s’arrêtaient jamais s’arrêtent désormais juste un jour (1 ou plusieurs fois).
      – Cette augmentation spectaculaire de 44%, c’est en fait le passage de 2.56% de travailleur.euses à 3.7%... Wow, quelle folie !

      la suppression du certificat médical a entrainé une augmentation significative de l’absentéisme fréquent dans les entreprises de plus de 50 travailleurs. Le pourcentage de travailleurs se signalant malades trois fois ou plus au cours d’une année y a augmenté de 5,74% (passant de 20,91% en 2022 à 22,11% en 2023). Dans les entreprises de moins de 50 travailleurs, on observe le mouvement inverse. Il y a eu une baisse significative de 3,88% (passant de 11,61% en 2022 à 11,16% en 2023).

      Ici, plus que l’augmentation de 21 à 22%, ce qui me semble marquant (même si c’est sûrement déjà connu), c’est la différence de ~10 points entre les grosses et petites entreprises.


      Résultat non commenté dans le post, mais cette augmentation quasi continue depuis 20 ans du « taux de maladie » (je sais pas bien ce que ça veut dire cela dit) de plus d’un an, ça me semble assez inquiétant.

      https://press.securex.be/absenteisme--jamais-autant-de-travailleurs-nont-ete-aussi-frequemment-

  • [Déverdissement] « Le bavardage politique des plateaux étouffe et dépolitise les préoccupations environnementales »

    L’excès de « commentaire politique » compte au nombre de ce que la société a inventé de plus inutilement dangereux pour elle-même. A mesure que la vie publique s’est médiocrisée au point de rendre superflue sa caricature, les commentateurs de plateau des chaînes d’info en continu sont devenus les principaux agents de la relativisation ou de l’euphémisation des faits scientifiques en lien avec l’#environnement. Ils s’imposent comme une des causes majeures de l’étouffement, de la relégation et de la dépolitisation des préoccupations environnementales.

    Chercher à établir une hiérarchie de ce qui menace la qualité du débat démocratique sur la question écologique, c’est placer le commentaire politique au niveau d’autres phénomènes que sont le trucage de l’expertise, l’instrumentalisation du discours scientifique, le lobbying de l’industrie, etc.

    Ces derniers mois l’ont montré : les reculs historiques dans la protection de l’environnement, à l’échelon national et communautaire, ont été inlassablement commentés comme autant de marques d’une « déroute des écologistes », d’une « défaite pour les Verts », etc. Non que cela soit inexact, ou que ces derniers n’aient effectivement une prédisposition au sabordage et à la guerre picrocholine – tropisme qui les rend incapables de défendre le cœur de leur projet. Mais ce n’est qu’une part minuscule de la réalité, et elle occupe la plus grande part de l’espace. Pour la majorité des commentateurs, la valeur et l’intérêt d’une décision ou d’une déclaration dépendent plus de ses conséquences possibles sur le Landerneau politico-médiatique que des effets qu’elle aura sur le monde physique.

    Tout renvoyer aux affrontements des partis, au théâtre des manœuvres et des petites phrases, au jeu des alliances, des disputes et des tractations d’appareils, tout réduire à l’état de l’opinion, à la chronique de la conquête et de l’exercice du pouvoir contribue à faire disparaître la réalité factuelle des radars. Celle-ci devient, dans les esprits, une sorte de réalité vaporeuse, ectoplasmique, soluble dans les idéologies et les positionnements partisans.

    Des enjeux immenses

    Le « déverdissement » de l’agriculture ne serait-il qu’une « déroute pour les écologistes » ? Cette façon de se placer hors ou au-dessus du monde a quelque chose d’inquiétant. A ce compte, on pourrait dire que l’augmentation de l’incidence du cancer n’est qu’un revers pour la Ligue contre le cancer. De la même manière que la progression de cette maladie est un risque pour chacun de nous, la dégradation de l’environnement affecte ou affectera directement ou indirectement toute la population à des degrés divers (commentateurs politiques inclus).

    Ce qui se raconte à longueur de journée sur les plateaux de télévision ramène toujours l’écologie à des jeux politiciens, ce qui, paradoxalement, en dépolitise les enjeux pourtant immenses. La récurrence des inondations, les sécheresses, la qualité de l’eau potable et l’augmentation du coût de son traitement, la recrudescence des maladies chroniques, les canicules, la destruction des paysages, la disparition des oiseaux…

    Cette variété de choses aussi désagréables au peuple de gauche qu’à celui de droite est, pour tout ou partie, le fruit de décisions politiques. Mais celles-ci ne sont que très peu commentées du point de vue de leurs effets environnementaux. Ce sont presque exclusivement leurs conséquences socio-économiques de court terme ou leurs effets sur la vie politique elle-même qui sont discutés.

    Eléments de langage

    Le bavardage politique de plateau : voilà le danger. Sa puissance performative − le fait qu’il imprime ses biais sur la réalité elle-même – est considérable. Et ce, d’autant plus que le développement des chaînes « tout info » a fait de l’opinion bon marché le principal ingrédient des antennes (sans même évoquer leur « bollorisation »). Sur les choix démocratiques, l’effet est mesurable à ce seul paradoxe : alors que les enquêtes placent invariablement l’environnement au nombre des principales préoccupations des Français, c’est le Rassemblement national – le parti le plus hostile à l’#écologie – qui caracole en tête des sondages.

    Sur la caste dirigeante, l’effet est sans doute plus inquiétant encore. Les premiers et les plus avides consommateurs du commentaire politique sont les commentés eux-mêmes : la manière dont leur parole et leurs décisions sur la question environnementale sont reçues et discutées à longueur d’antenne ne peut que contribuer à les déresponsabiliser. Qu’on se mette à leur place : lorsque vos intentions sont débattues sur des plateaux où des savoirs scientifiques constitués sont mis sur un pied d’égalité avec vos éléments de langage, fussent-ils de probité variable, comment ne pas finir par croire à la validité de vos propres balivernes ?

    Depuis des mois, par exemple, les critiques et les mises en garde unanimes des scientifiques à l’endroit des décisions affaiblissant les #normes_environnementales en #agriculture sont contrebalancées par un unique élément de langage, inlassablement ressassé : la nécessité de la « souveraineté alimentaire ». Cela procède non seulement d’un relativisme trompeur, mais aussi d’un renversement sémantique, la « souveraineté » dont il est question ici revenant à maintenir des systèmes agricoles intensifs dépendant des importations d’engrais de synthèse, notamment russes et biélorusses. Une souveraineté sous dépendance russe : il fallait y penser.

    En définitive, les normes culturelles propres au commentaire politique offrent sans doute une part de l’explication à ce mystère : pourquoi, par leur inconséquence sur la question environnementale, les responsables aux affaires nous mettent-ils collectivement en danger ? Peut-être, tout simplement, parce qu’ils sont enfermés dans la même boucle cognitive que leurs commentateurs.

    Stéphane Foucart

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/14/le-bavardage-politique-des-plateaux-etouffe-et-depolitise-les-preoccupations

  • La Caption de seenthis.net dans les moteurs de recherche, c’est le dernier article (sans filtre) publié...
    Habituellement un caption c’est le résumé du site (sans doute une balise spéciale) ou le premier paragraphe.
    Normalement pour seenthis, faudrait tenter d’avoir qqchose comme
    « Réseau social de micro-bloging... etc »
    Pas le random post du dernier qui a parlé.

  • Train Bordeaux-Lyon : la coopérative #Railcoop jette l’éponge avec « regret » et annonce sa prochaine liquidation
    https://www.lefigaro.fr/lyon/train-bordeaux-lyon-la-cooperative-railcoop-jette-l-eponge-avec-regret-et-a

    La coopérative Railcoop, qui voulait relancer la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Lyon, a annoncé mercredi « avec le plus grand regret » sa prochaine liquidation, après un jugement qui fait peser sur elle une dette « insoutenable » .

    « Le schéma prévu pour sortir du redressement judiciaire est désormais caduc. En l’état, le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d’autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative », a indiqué Railcoop dans un message à ses sociétaires.

    https://seenthis.net/recherche?recherche=railcoop
    Ils se sont bien goinfrés d’argent public au passage ou j’ai mal compris ?

    • La création sous forme coopérative d’une ligne de chemin de fer, de surcroît sur un tracé délaissé par le système marchand, est une gageure. Ce type de projet est typiquement une opération non rentable, d’un point de vue économique, mais il est hautement souhaitable d’un point de vue social et écologique. C’est typiquement le genre de projet qui ne peut être déployé que par volonté politique territoriale (État, fédération, etc.). La faillite de ce projet coopératif, dans le contexte actuel de forte poussé de rationalisation libérale, était donc malheureusement tout à fait probable.

      L’économie « sociale et solidaire » peut représenter plusieurs formes d’expérience plus ou moins intéressante du monde de travail. Ce peut être aussi le cas dans les entreprises « classiques ».

      Le modèle SCOP n’échappe nullement, pour l’essentiel, aux contraintes du marché, du salariat, de la dépendance financière des banques, de l’(auto)exploitation capitaliste ; au mieux le résultat est partagé, à l’issue de chaque exercice, entre sociétaires, voire entre salarié·es : la belle affaire !

    • J’avais suivi RailCoop (j’avais meme hésité à adhérer), ils avaient eu une période « pub » sur le net.
      Évidemment que ce n’est pas rentable... qui a cru le contraire.
      Croire pouvoir le rendre « à nouveau » rentable est un rêve.
      Alors oui, on peut gagner un peu grace à la micro-gestion, mais on perd comparé à des mastodontes du rail sur l’économie d’échelle.
      Donc soit on attend que le contexte des transports change (exemple, litre d’essence à 10 €, bientôt), soit...
      ... il ne faut pas le monter en projet seul, mais en projet jumelé : une ligne TGV Paris-Lille + une ligne TER Macon-Bézieux.
      L’une finançant l’autre...
      Mais c’est incompatible avec une vision analytique projet par projet... donc incompatible avec notre époque et notre régime politique.

  • Virgilio Hernández E sur X :
    https://twitter.com/virgiliohernand/status/1776494978664997261

    Urgente: Está foto será la vergüenza mundial:
    El Embajador encargado de México #RobertoCanseco golpeado y en el piso, luego que policías y militares irrumpieron la Embajada mexicana para detener al ex vicepresidente @JorgeGlas, a quien México había concedido asilo político, precisamente, por ser víctima de persecución!

    En este momento se desconoce la ubicación del ex vicepresidente!

    Esto se vive en el Ecuador, se perdieron las formas democráticas y solo queda el autoritarismo, ciego y sin sentido, el odio los enloqueció!

    #loi_de_la_jungle
    #ordre_fondé_sur_des_règles
    #états-unis
    #leadership