• ليلة القبض على قطر.. “العربية” و”سكاي نيوز″ يشنان حملة مركزة على أمير قطر حتى الفجر بعد تصريحاته الأخيرة وحظر قناة وموقع “الجزيرة” في الإمارات.. “الجزيره” صامته وموقعها الإلكتروني ينشر خبرا عن اختراق الوكالة القطرية التي نقلت التصريحات.. وأنباء عن طرد سفراء السعودية والكويت ومصر والإمارات والبحرين من الدوحة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=680286

    #catastrophe_arabe 3

    Rai al-yom reprend tout cela dans une version qui confirme les impressions de Angry Arab selon lesquelles tout cela n’a pas été totalement improvisé...
    La déclaration de l’émir du Qatar : l’existence d’une base (US) au Qatar nous a protégés des appétîts des puissances voisines (comprendre l’Arabie saoudite bien entendu) ; l’escalade contre l’Iran est une faute car c’est un pays qui a du poids dans la région ; Hamas et Hezbollah sont deux organisations de résistance, pas des partis terroristes.

    Conclusion de Ray : on va mieux comprendre dans quelques heures mais la "campagne" de la nuit (ce que je prends comme une conformation de la thèse d’une agression médiatique soudienne par conséquent) a modifié les relations dans la Péninsule arabe.

  • Qatari Emir : Doha has ‘tensions’ with the Trump administration - Al Arabiya English
    https://english.alarabiya.net/en/News/gulf/2017/05/24/Qatar-says-Iran-an-Islamic-power-its-ties-with-Israel-good-.html

    #catastrophe_arabe (2) Sur Al-Arabiya (chaîne saoudienne) la version anglaise est assez différente de l’arabe sur la question qatarie. Au moment où vous avez ceci en anglais on a en arabe
    1) أمير قطر :لا حكمة في عداء إيران وعلاقتنا جيدة بإسرائيل L’émir du Qatar : Il n’y a pas de sens à être hostile à l’Iran et nos relations sont bonnes avec Israël
    2) Nouvelles contradictoires sur le retrait des ambassadeurs qataris de cinq pays arabes
    3) Qatar mobilise ses possibilités pour être la voix des groupes extrémistes

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب
    http://angryarab.blogspot.fr

    #catastrophe_arabe (1)

    Franchement, c’est très compliqué. Si j’ai bien suivi la chose, et je vais essayer de donner quelques éléments : un jour après le grand show Trumpien en arabie saoudite, les équilibres politiques dans le Gofe semblent voler en éclats. En cause, une violente dispute, sur les médias et via les agences de presse, entre le Qatar d’un côté et l’Arabie souadite (Egypte, Emirats, Bahreïen) de l’autre.

    Le Qatar se fâche très fort parce qu’on l’accuse de (soutien au) terrorisme (notamment parce qu’il s’obstine à conserver des liens, même ténus, avec l’iran). Des nouvelles ont circulé selon lesquelles le Qatar retirait ses ambassadeurs des pays mentionnés, puis la nouvelle a été démentie. Au milieu d’une vraie bataille médiatique de la part des chaînes arabes, le Qatar - si j’ai bien compris - a levé le drapeau blanc en disant que le site de l’Agence de presse officielle a été hacké. Naturellement, on “explique” déjà que ce sont les Iraniens qui ont fait le coup.

    Ci-dessous, un bricolage de liens :
    Le 1er signalement chez Angry Arab : Qatari-Saudi feud out in the open
    So what happened today: the Qatari News Agency was hacked and it posted statements by the Qatari Emir in which he criticized US policies and declared that Hamas and Hizbullah are resistance movement and had warm words about Iran. Al-Arabiyya TV (owned by the deputy Crown Prince) went berserk: it unleashed on the Qatari regime and hosted various guests to attack the Qatari regime even AFTER the Qatari regime issued a statement denying that the Emir made those statements.

    PS Wow. Al-Arabiyya can’t stop. They are still unleashing against the Qatari regime. More fun in inter-Arab relations is ahead of us.

    Un autre, trois heures plus tard : What is happening in Qatar?
    Qatari foreign minister now says that his statements were misinterpreted and that he did not call for recall of Qatari ambassadors in GCC countries (except Oman) and Egypt.

    Et, parmi toute une série, le dernier, 5 heures après le premier : Stupid Western media theories about the origins of the Saudi-Qatari rift
    Of course, it will start now: that Iran will be blamed for hacking the Qatari News Agency website and starting the rift between Saudi Arabia and Qatar. Only those who don’t know a word of Arabic and who has not read or watched the media of the two regimes in the last 12 hours will believe this. It was clear that Saudi regime was prepared for this in advance: the column already appeared in the morning papers against Qatar, and the guests were already lined up to voice criticisms of the Qatari regime and its Emir. It makes more sense that the Saudi regime was behind the hacking if there was any hacking. The statements of the Emir sounded true to me, and they are in line with the previous stances of Qatar. So either there was an inside sabotage within the Qatari regime or the Saudis were behind the hacking with the assistance of their friends the Israelis. And if Iran was behind the hacking, why were the statements about Iran not far more favorable?

  • Les premiers résultats de la visite de Trrump en Arabie saoudite

    ابرز “الانجازات” الاولية لزيارة ترامب : “رؤية استراتيجية” سعودية امريكية للقضاء على “حزب الله” لتأمين اسرائيل لعقود.. 460 مليار دولار صفقات اسلحة للحرب على ايران.. وتطبيع كامل مع اسرائيل وضمها لحلف “الناتو العربي الاسلامي”.. ورهن النفط السعودي للتمويل لسنوات قادمة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=678573

    460 milliards (si si) de dollars de contrats d’armements sur 10 ans, dont 110 à effet immédiat. (Tout ça, précise ABA, pour qu’Israël garde sa supériorité militaire, pas de F35 à l’horizon bien entendu !).

    Israël seulement mentinné pour dire que les Saoudiens travaillent avec les USA pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. Dans le même temps, l’Iran est accusé "d’avoir créé la pire organisation terroriste avec le Hezbollah, sans parler de son soutien aux Talibans et à Al-Qaïda" (
    “ان ايران اسست اكبر منظمة ارهابية، وهي “حزب الله” الى جانب دعمها لجماعات ارهابية مثل “القاعدة” و”طالبان” وعليها تفكيك هذه الشبكات الارهابية قبل اي حوار معها”).

    #catastrophe_arabe

  • Les États-Unis bombardent un convoi lié au régime syrien près de la frontière jordanienne - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1052547/les-etats-unis-bombardent-un-convoi-lie-au-regime-syrien-pres-de-la-f

    « La coalition a frappé des forces pro-régime (...) qui posaient une menace pour des forces américaines et des forces alliées (syriennes) à At Tanf » près de la frontière jordanienne, a déclaré le colonel Ryan Dillon, un porte-parole militaire de la coalition en Irak. Un autre responsable américain a précisé à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, que les forces pro-régime frappées étaient « probablement » des milices chiites, sans être plus précis sur leur identité.

    Pour que les choses soient claires, les forces pro-régimes, si je ne m’abuse, ce sont celles du hezbollah :

    http://en.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13960228000475
    Hezbollah has deployed 3,000 forces in al-Tanf region to participate in Badiyeh operations in Syria. Most of the forces had earlier been stationed in al-Zabadani, Madhaya and Sarqaya regions as well as the Western parts of the town of al-Tofail and Brital, Ham and Ma’araboun heights in the Eastern mountain.

    Other units, including the Syrian army allies, have also been sent to this front to block the way to the US-backed forces.

    A well-informed military source said on Wednesday that the Syrian army forces will not allow the US and its western or regional allies to create a buffer zone in the Southern part of the country as a safe heaven for militants’ activities.

    Dès lors, on comprend mieux le titre de la dépêche AFP juste après : https://www.lorientlejour.com/article/1052550/syrie-washington-ne-cherche-pas-a-simpliquer-dans-la-guerre-civile-ma - Syrie : Washington ne cherche pas à s’impliquer dans la guerre civile (Mattis)

    ... avec toutes les circonvolutions à propos de la coopération avec les Russes dans l’artcile de l’OLJ donné en lien : "La coalition a tenté de dissuader le convoi de continuer sa progression, selon plusieurs responsables américains. Elle a utilisé notamment la ligne de communication spéciale mise en place avec la Russie, alliée du régime syrien, pour éviter les incidents entre avions russes et avions de la coalition dans le ciel de la Syrie. Il y a eu des « tentatives apparentes de la Russie » pour dissuader les forces bombardées de se diriger vers At Tanf, a indiqué le colonel Dillon. La coalition a aussi envoyé des avions effectuer des tirs d’avertissement avant de procéder aux frappes, a-t-il précisé. Selon le responsable de la défense anonyme, les véhicules bombardés comprenaient notamment un char et un bulldozer."

    RT les reprend d’ailleurs fort aimablement, quasiment mot pour mot : https://www.rt.com/usa/388864-us-led-coalition-confirms-strike-syria

    Un simple dérapage (6morts, 2 tanks) ou juste le début de quelque chose de beaucoup beaucoup plus grave. Trump va-t-il avoir le temps d’arriver en Arabie saoudite ce week-end avant une grosse explosion ?

    #catastrophe_arabe plus que jamais

  • Wikileaks publishes documents showing how Google helped Al-Qaeda in Syria
    https://www.almasdarnews.com/article/wikileaks-publishes-documents-showing-google-helped-al-qaeda-syria

    The then director of Google Ideas, Jared Cohen coordinated actions to support the groups often dubbed as rebels with then U.S. Foreign Minister Hillary Clinton and Deputy U.S. State Secretary William Burns. Google employed it’s expertise in the IT sector to help the conflict in Syria gain traction.

    In July 2012 Google provided a software tool, with which defections in Syria were to be tracked and the thereby gained informations spread in Syria with the help of Al-Jazeera. According to the plotting of U.S. officials and Google, this should encourage more people to take up arms and join the ranks of the rebels. Then Director of Policy Planning for Obama, Jake Sullivan let Hillary Clinton, for which he served as an advisor in the last presidential election, know that, “this is a pretty cool idea.”

    C’est le même Jared Cohen - avec son pote Wael Ghoneim - qui a aidé les révolutionnaires égyptiens en 2011. Cherchez l’erreur !

    #syrie #printemps_arabe #catastrophe_arabe

  • مظاهرات عدن الضخمة تؤكد تقدم المشروع الاماراتي لفصل جنوب اليمن عن شماله.. واستمرار الخلاف بين ابو ظبي والرياض.. “شرعية” هادي تتآكل برفض قراراته وتكليف عيدروس الزبيدي المفصول “زعيما” لـ”دولة الجنوب اليمني” القادمة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=669125

    On se dirige doucement vers une officialisation de la partition du Yémen en deux Etats, la partie sud passant sous contrôle des milices locales armées par les Emirats. Reste le gros problème du Nord, et d’Al-Qaïda, surtout au sud. Bref, on s’enfonce dans la #catastrophe_arabe

  • السيسي يعود من واشنطن كرجل أمريكا الأول في المنطقة.. وسيقود تحالفا سنيا في مواجهة ايران.. والسعودية تعود الى المقاعد الخلفية.. ودور مصري “قيادي” في اليمن وليبيا وسورية.. و”الاخوان المسلمون” ابرز الضحايا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=650765

    Fin d’un édito d’ABA (pas forcément convaincant mais qui reste intéressant) qui évoque le soutien appuyé des USA à l’Egypte de Sissi sous le titre : "Sissi retourne de Washington en tant que l’homme des USA dans la région. Il conduira une alliance sunnite pour affronter l’Irran. L’Arabie saoudite repasse sur les sièges de derrière. L’Egypte prendra les commandes au Yémen, en Libye et en Syrie. Les Frères (musulmans) seront les principales victimes."

    المرحلة المقبلة ستكون مرحلة استقطاب طائفي واقليمي، وعرقي، ربما تتطور الى حروب مدمرة وظهور دول جديدة، وإعادة رسم لخريطة المنطقة، وسيكون دور “مصر السيسي” محوريا فيها، وفي مواجهة ايران خاصة، وبالتنسيق مع “الحليفة” إسرائيل.. اما كيف ستكون النتائج.. ومن الرابح والخاسر.. فهذا يحتاج الى الكثير من الانتظار.. والأيام بيننا.

    "La période à venir verra une polarisation confessionnelle, régionale et ethnique, qui pourrait déboucher sur des guerres destructrices et de nouveaux Etats en retraçant les frontières de la région. ’L’Egypte de Sissi’ y jouera un rôle pivôt, en particulier dans l’affrontement de l’Iran, en coordination avec ’léllié’ israélien. Quelles seront les conséquences ? Qui sera gagnant ou perdant ? L’avenir le dira."

    #catastrophe_arabe

  • سقوط الرئيس اللبنانى أرضا أثناء التقاط صورة تذكارية لقادة القمة العربية (فيديو) | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=646959

    Petits échos d’un sommet arabe à l’image de la région :
    Grosse chute pour le président libanais Michel Aoun au sommet arabe ! Déjà, hier, l’émir Ben Rasehd des Emirats avait sérieusement perdu pied. Une vraie #catastrophe_arabe ! Heureusement, le roi de Jordanie, connu pour ne pas pouvoir dire plus de trois mots en arabe officiel, avait bien révisé son texte, par ailleurs très court comme l’écrit, sans la moindre ironie la presse qui note qu’il s’est exprimé dans « une langue assurée ». (http://www.raialyoum.com/?p=647012). L’événement politique, c’est le départ ostensible du président Sissi quand l’émir du Qatar a pris la parole. Mais il paraît que c’était pour parler avec le Saoudien, qui était ailleurs également, ce qui est bon signe parce que les deux pays sont en froid depuis l’affaire des deux îles dans la mer Rouge. D’ailleurs, Sissi a fait un discours pour dire tout le mal que les Iraniens chiites faisaient à la région, et on annonce par conséquent, une fois de plus, la constitution d’une coalition sunnite. Le Qatari a fait l’éloge du Hamas, tandis que le Koweïtien rigolé à propos de « l’illusion du Printemps arabe ». Abbas a parlé de choses importantes, en particulier le fait de demander aux Britanniques de ne pas célébrer le centième anniversaire de la déclaration de Belfour... Point d’orgue de cette belle journée, le discours du président yéménite remerciant les Saoudiens de détruire son pays, pardon de faire la guerre aux terroristes, aux Iraniens et au Hezbollah !
    Pendant ce temps-là, tout un symbole, Rouhani a de longues et fructeuses discussions à Moscou avec Poutine (https://francais.rt.com/international/35946-rouhani-moscou-cooperation-anti-terroriste-russie-iran)

    https://www.youtube.com/watch?v=inw-NKNcKaQ

  • انباء عن اتفاق أمريكي كردي على إقامة كردستان العظمى في سوريا والعراق | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=644550

    D’après un site de l’opposition (suriya min al-dalhil), les USA et les Kurdes se sont mis d’accord pour la création d’un « Grand Kurdistan » [à défaut du Grand Moyen-Orient révé]. Cela se passerait après la chute de Rakka.

    On imagine que tout le monde sera d’accord pour la création de ce nouvel Etat, sans accès à la mer et avec tout plein d’amis autour de lui.

    #kurdes #catastrophe_arabe

    • Aux USA cette idée est déjà ancienne, la France n’y semble pas opposée, en Iran les déclarations de Khomeini sur le séparatisme Kurde ne semblent plus trop d’actualité, en Syrie les Kurdes sont solidement implantés, en Irak il y a une sorte de modus vivendi, donc suivant les contours des frontières et des prétendions raisonnables, un Kurdistan indépendant à moyen terme est probablement un objectif enviseagable, et cela malgré l’opposition de la Turquie essentiellement et de Damas amputé.

  • الجيش السوري يرد.. وصفارات الإنذار “تلعلع″ في مستوطنات الاغوار والقدس المحتلة.. هل هي نهاية مرحلة وبداية أخرى تعيد التذكير بمن هو العدو ومن هو الصديق؟ وهل اوشك عهد الغطرسة الإسرائيلية على نهايته ان لم يكن انتهى فعلا؟ ماذا قال لنا احد أبناء القدس تعليقا؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=640158

    Grosse guerre de communication après un raid israélien du côté de Palmyre, la nuit dernière, pour "détruire des armes avancées du Hezbollah". Les Syriens affirment avoir abattu un avion, et touché un autre. Les Israéliens démentent et disent qu’ils ont abattu un missile (probablement anti-aérien mais pas forcément) au moyen d’un nouveau système de défense US, utilisé pour la première fois "pour de vrai" (https://www.lorientlejour.com/article/1041218/larmee-syrienne-affirme-avoir-abattu-un-avion-israelien-israel-dement). Les Jordaniens, le monde est petit par là-bas, récoltent les débris qui tombent du ciel...

    Commentaire d’ABA que son titre résume : "L’armée syrienne réplique [c’est vrai que ça n’était pas arrivé depuis longtemps, 6 ans au moins dit ABA, même s’il y a les Russes derrière]. Les sirènes sèment la panique dans les colonies de la dépression du Jourdain et à Jérusalem occupé [c’est comme ça que c’est écrit]. Est-ce la fin d’une époque et le début d’une autre, qui rappellera qui est l’ennemi ou l’ami [véritable] ? L’ère des infiltrations israéliennes est-elle prête à se terminer, si ce n’est pas déjà le cas ? Quel est le commentaire d’un habitant de Jérusalem ?"

    Le commentaire en question, c’est que, pour lui, les hurlements des sirènes étaient la plus belle chose qu’il avait entendue depuis 1967 et l’invasion de Jérusalem par les torupes israéliennes.

    #catastrophe_arabe ?

  • Vijay Prashad’s Book Explores Why ’You Cannot Build Democracy With a Gun’
    http://thewire.in/72317/vijay-prashad-death-of-a-nation-and-the-future-of-the-arab-revolution-review

    Prashad asserts that however real the Sunni-Shia divide is, it does not drive the political turmoil in the region. That narrative is authored by the geo-political rivalry between Iran and Saudi Arabia, spurred by the machinations of the West and Israel. There was no inherent antipathy between the sultans of Arabia and the king of Iran. It was the Iranian Revolution of 1979 that posed issues which the Saudi monarchy saw as an existential challenge to itself and as an insidious influence on its neighbourhood. The fact that a Muslim king had been replaced by an Islamic form of republicanism, with the introduction of an elected parliament and the establishment of modern institutions which even allowed women to participate. Early on, the US had decided that its own preservation lay in protecting the Arab monarchs and their oil wealth. For its own interests, the US government deepened the sectarian divide by fanning Saudi fears about Iran.

    “Anti-Iran morphed rapidly into anti-Shia rhetoric and practice,” notes Prashad. “It is how Saudi proxies have operated in Syria and in Iraq and why Saudi Arabia began its endless war in Yemen.”

    Wahabism would have been unthinkable in the diverse and secular Iraq that existed before the US invasion in 2003. The occupation forces dug into fissures between the Shia and Sunni sects to smother any chance of reconstruction of Iraqi nationalism. The US occupation provided oxygen to al-Qaeda and its ilk, who the locals began to refer to as “the Saudis of Iraq”. Nothing in the soil of Iraq, says Prashad, suggested incipient sectarian brutality; under US sponsorship it developed and bloomed fully. The global war on terror declared by the US and its allies “did not erase the terrorists; it manufactured them”. ISIS dates its origin to the anti-US insurgency in Iraq. The danger of sectarian wars, he points out “is that they have no endgame. They will not end with a utopian outcome. They can end only where life becomes evil.”

    Prashad adds that in similar fashion “the West – and Israel – have been content to see Syria bleed and weaken. No outcome is desirable to them.” Since the Syrian government was incapable of fulfilling people’s aspirations, Arab money intervened – backed by the adventurism of Western powers – to play out their own respective agendas. From a political dispute, the Syrian stand-off plunged into a confounding war among a number of proxy armies from neighbouring countries, the al-Qaeda, ISIS, the Kurds and Assad’s forces, with overt and covert gimmicks of Russia, France and the US further poisoning the quagmire.

    The Death of the Nation maintains that the lessons from Iraq were not learned: they were repeated in Libya and again, calamitously, in Syria and Yemen. Was there an alternative to regime-change that might have saved these countries from devastation and chaos? If the West and its allies had not chased total victory, could a negotiated settlement have been fashioned to forestall the resultant catastrophe? Bear in mind that bodies like the African Union had offered to mediate; and Saddam Hussein, on his capture, begged to negotiate; while [Muammar] Gaddafi, before he was lynched, pleaded that he be allowed to surrender.

    The Arab Revolutions were the outcome of the inter-play of three forces, contends Prashad. First, ‘political Islam’ which had originated as an Islamic component of the anti-colonial struggle. Exemplified in the Muslim Brotherhood, this was also a modernising influence and therefore, distinct from Wahabism. While it remained largely in the shadows, political Islam incubated in mosques everywhere, touching the lives of large numbers and developing a mass base and strong cadre. Second, the “youth bulge” in the Arab demographic presented a phalanx of under-employed, educated young people frustrated at the lack of economic and social opportunity and at the stultifying political atmosphere. The third strand – and in Prashad’s view the most significant – comprised of the organised working class and migrant residents of urban slums, who came together on everyday issues to demonstrate and strike, and to provide the spark for insurrection.

    These forces combined to spur large sections of the population to rise against dispensations representing the security state on the one hand and neo-liberal policies on the other, triggering a revolution against economic deprivation and political suffocation. Prashad views the Arab Revolution as a “civilisational” uprising, but he does not offer anything more than anecdotal basis to support his wishful assertion that the memory of the popular upsurge “makes an irreversible slip backward impossible”.

    On his extensive travels, Prashad comes upon a cross-section of individuals dreaming of revitalised Arab nationalism “as a cord that binds people across the widened sectarian divides”: Iraqi women’s activist Yanar Mohammed challenges the Americans: “You cannot build democracy with a gun”; journalist and theatre person Hadi al-Mahdi laments: “I am sick of seeing our mothers beg in the streets”; a young al-Nusra militant in Lebanon confides: “If I had a job, I would not do jihad”; Omar Abdulaziz Hallaj, “a wise and distinguished architect from Aleppo” works quietly with others like him to build trust to bridge the sectarian divide and buttress Syrian diversity.

    #prashad #catastrophe_arabe

    • Et le coup de pied l’âne (ça ne choque personne ?) :

      Oui, il se trouve que les élites nationalistes étaient, au moment des indépendances, plus directement influencées par la culture laïque du colonisateur. Elles n’ont pas hésité à contrarier le sentiment religieux populaire, notamment pour affirmer le primat du développement économique sur les exigences de la culture religieuse. Bourguiba boit un jus en plein ramadan, Boumédiène met le Coran au défi de nourrir la population.

      Alors de manière pas du tout étonnante, toute cette interview est mot pour mot l’inverse de ce que raconte Georges Corm :
      https://www.youtube.com/watch?v=OCcCyKUSrjw

    • « l’islamisme représente une dynamique au travers de laquelle les acteurs de l’ex-périphérie coloniale ont entrepris de parfaire, sur le terrain symbolique cette fois, la rupture indépendantiste [c.-à-d. moderniste] » - me fait penser au mouvement Nation of Islam aux Etats-Unis où l’Islam a été utilisé dans un contexte non-arabe original mais également pour s’émanciper de la domination coloniale. #Nation_Of_Islam

    • (1) D’abord, il y a ce flottement sur ce que serait l’« islamisme » : une affirmation identitaire post-coloniale, mais comment il passe de cet aspect à l’islam politique, c’est-à-dire l’affirmation du rôle premier de l’islam dans la vie politique, ce n’est pas explicité. Et c’est le premier piège : on part d’une affirmation identitaire, d’une réaction au colonialisme, à l’autoritarisme, etc., et on se retrouve avec l’organisation du politique selon des règles religieuses. Or il y a une grande différence entre une affirmation identitaire personnelle par un retour à un certain mode de vie qui serait « islamique », et le rôle politique de la religion.

      (1b) Dans ce passage de l’identitaire au politique, il y a ainsi le glissement du personnel, de l’intime (beaucoup de gens sont religieux et veulent avoir un mode de vie en accord avec les préceptes de leur religion) au politique qui s’impose à tous (une identité musulmane imposerait des formes d’organisation politique islamiques). Ainsi le choix personnel devrait s’imposer à toute la société.

      Par ailleurs ça introduit des difficultés à discuter, car la critique du mouvement politique reviendrait, grâce à ce discours, à une critique d’un mode de vie, et donc à de l’islamophobie (difficulté accentuée, évidemment, par le fait que l’islamophobie a été et est centrale dans l’occident colonial et post-colonial ou néo-colonial). Et Burgat joue ce petit jeu de prétendre que la critique des groupes soutenus par l’Arabie séoudite serait de l’islamophobie. Voir ma remarque sur ce passage où il prétend qu’on réclamerait à l’Arabie et à l’Iran de « changer de culture » :
      https://seenthis.net/messages/313869#message313960

      (2) Burgat reprend ici l’idée assez banale chez les islamistes selon laquelle certaines idées de la modernité, dont la séparation du politique et du religieux (mais aussi, partant, le droit de discuter les interprétations des textes religieux, le rôle fondamental de l’éducation, l’émancipation des femmes…) seraient des éléments inauthentiques, exogènes, importés, voire hérités de la colonisation, et fondamentalement hostiles à l’islam. C’est ici l’intérêt de l’extrait de la conférence de Corm, qui fait remonter ces idées « modernes » à l’histoire médiévale de l’islam puis à la Nahda. Encore une fois, « Pensée et politique dans le monde arabe », de Georges Corm, est une épatante vulgarisation sur ce sujet.

      Et même si on n’accepte pas ces principes ont des racines profondes dans l’histoire de l’Islam, présenter des revendications politiques d’émancipation individuelle comme inauthentiques ou importées ou impérialistes, c’est tout de même une vieille lubie à manier avec précaution.

      Pour quelqu’un qui prétend dénoncer l’orientalisme, je trouve la position de Burgat fondamentalement contradictoire. D’ailleurs, repris par ses copains moins subtiles que lui, tels que Leverrier ou Caillet, ça donne des choses que j’ai régulièrement qualifiées d’orientalisme crasseux.

      Par exemple de chef-d’œuvre de Leverrier en 2014 :
      https://seenthis.net/messages/325084#message325089

      (3) De manière centrale, je trouve indéfendable sa façon de présenter l’islamisme comme quelque chose de simplement issu des peuples, de grassroot, quasiment spontané. Ici, on le retrouve dans sa mention des « élites nationalistes » qui « contrarient » le sentiment religieux des peuples.

      Alors évidemment il a des arguments tout à fait valables sur l’aspect populaire de nombreux islamismes : la destruction du politique et de toute forme de société civile par les colonisateurs et par les dictateurs, l’instrumentalisation du religieux par les colonisateurs et par les régimes autoritaires eux-mêmes, les invasions et les occupations…

      Mais dans le même temps, en se focalisant sur le « personnel » plutôt que sur les organisations politiques (retour au glissement du premier point), il occulte systématiquement les aspect politiques et géopolitiques de ces mouvements. Et notamment les très fortes subventions de la part des pays du Golfe, Arabie en tête.

      a. Par exemple, si l’on parle de revendication identitaire ou culturelles post-coloniale, alors pourquoi toute une partie des mouvements islamistes adoptent-ils des formes identitaires qui ne sont pas tirées de leurs traditions locales, mais considérées par beaucoup de leurs contemporains comme des produits d’importation. Georges Corm intègre d’ailleurs dans ses critiques l’influence de la révolution iranienne, qui serait parfois « visible » dans certains coins du Liban. Les copains de Burgat ont d’ailleurs eu beau jeu de dénoncer l’« iranisation » de quartiers de Damas en Syrie avec l’affichage de formes de religiosité et de processions « importées ». Curieusement, ils sont beaucoup moins choqués par le fait que leurs copains « adoptent » des versions de l’islam historiquement ultra-minoritaires dans les pays du Machrek ; ce qui évidemment interrogerait sur l’« authenticité » spontanée de ces mouvements.

      Évidemment, l’influence wahhabite est tout de même largement documentée et critiquée, et sa grande contribution à la #catastrophe_arabe.

      b. Mais l’aspect fondamental que Burgat évite dans son idée de revendication populaire grassroot, c’est qu’on ne parle jamais d’argent ni d’intrumentalisation politique par leurs gentils créanciers.

      Un document très intéressant à mon avis, c’est cette prestation de Burgat dans une commission parlementaire en France, exhortant nos élus à « par pitié, cessez de croire que les Séoudiens se lèvent le matin en rêvant d’exporter le wahhabisme », parce qu’en fait, ce qu’ils veulent c’est conserver le pouvoir à tout prix. C’est très vrai, et important à rappeler. Mais ce qui m’intéresse surtout au delà de ce truisme, c’est ce qu’il occulte : dans ce cas, pourquoi exportent-ils le wahhabisme et pourquoi financent-ils autant des mouvements islamistes et l’exportation de leur version de l’islam ? Si ce n’est pas pour des raisons religieuses, pourquoi y consacrent-ils des milliards de dollars ?

      Si, comme Burgat, on accepte l’idée que la conviction religieux n’est pas le moteur du régime séoudien, c’est donc que les mouvements soutenus, financés (voire pour certains armés) par les Séoudiens sont considérés par eux comme des agents de leur propre influence.

      c. Et si on suit la logique de cette volonté d’influence, et son alignement systématique avec les intérêts états-uniens, on ne peut plus prétendre à des mouvements ni authentiques ni grassroots. (Élément qui invalide, au passage, l’analogie avec les Black Panthers.)

      Le cas d’école en la matière, c’est le programme américain de distribution de livres scolaires totalement tarés en Afghanistan, prônant ce que serait un vrai musulman :
      https://seenthis.net/messages/299999

      (4) Assez habituellement, privilégier la revendication identitaire et réduire les enjeux économique et développementaux. Ce n’est pas formalisé d’une façon forcément évidente, mais ça ressort par endroits.

      (5) Un élément plus récent du discours de Burgat, c’est de vouloir une explication globale au sujet des jeunes jihadistes, en allant de la Syrie au Maghreb et en Europe. Ce qui se résume, dans une de ses tribunes, à dénoncer le déficit d’islam politique en France. Or on peut considérer que la position d’Olivier Roy est totalement pertinente quand il parle des jeunes français, mais pas du tout adaptée à la Syrie ; mais c’est ce que Burgat refuse, et je trouve cette volonté d’une explication globale à la fois inefficace et dangereuse.

    • Votre conclusion résonne comme une alerte : « Le partage ou la terreur »…

      Rien de très nouveau. Cette formule a fait l’objet d’une tribune dans Libération il y a dix ans déjà. Il ne s’agit pas de partager seulement des ressources économiques. Il faut également partager les ressources symboliques : le droit à la parole publique, la représentation politique - l’avis de l’autre en général. Il faut donc partager aussi les efforts de réforme et ne pas en attendre, sempiternellement, que de l’autre ! La redistribution sérieuse et sincère, qui reconnaît la place de l’autre, c’est effectivement la véritable « arme de destruction massive du terrorisme ». Mais personne ne veut l’employer : elle coûte trop cher.

      Dans le genre #partage : à part Gilles Kepel, Olivier Roy et François Burgat, il n’y aurait pas un.e politiste français.e d’origine arabe avec qui ils pourraient partager la tribune ?

      #Gilles_Kepel :
      https://seenthis.net/messages/539856

      #François_Burgat :
      https://seenthis.net/messages/539816

      #Olivier_Roy :
      https://seenthis.net/messages/535344

  • 23.7 percent of Egyptians above 15 are illiterate: CAPMAS - Politics - Egypt - Ahram Online
    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/243589/Egypt/Politics-/-percent-of-Egyptians-above--are-illiterate-CAPMAS.aspx

    More than 14 million Egyptians above the age of 10 cannot ‎read or write, said Egypt’s official statistics agency in a statement ‎Wednesday. ‎

    Marking International Literacy Day, the Central Agency for Public ‎Mobilisation and Statistics (CAPMAS) said that of the 14.5 million ‎illiterate Egyptians, 9.3 million are ‎females and 5.2 million are males. ‎

    Aux origines de la #catastrophe_arabe

  • Trump: CIA officers helped Turkey coup attempt, evidence available - AWD News
    http://awdnews.com/political/trump-cia-officers-helped-turkey-coup-attempt,-evidence-available

    Donald Trump, US Republican presidential candidate, claims in his new tweet that he has evidence that CIA officers helped in Turkey’s attempted coup. It is probably make a new turmoil amid the heated presidential race between him and the Democratic nominee Hillary Clinton.

    In two consecutive tweets posted on his official Twitter page trump said he obtained evidence that will prove 13 high-ranking CIA officers helped in Turkey’s “Failed Coup” and that Obama’s “failed leadership” caused this “stupid mistake” witch put USA interest in Middle East at risk. He also repeated his adversarial word against his rival Hillary Clinton by comparing her possible presidency with Obama’s "third term” If he were supposed to stay one more term in the presidential seat.

    En plein délire dans la #catastrophe_arabe

  • فلسطين | صرف المنحة القطرية لموظفي غزة... بمعيار التدقيق الأمني | الأخبار
    https://al-akhbar.com/node/263292

    Les fonctionnaires palestiniens de Gaza enfin payés, avec des mois de retard, grâce à un don du Qatar (cela c’était déjà produit en 2014). Problème, près de 3000 d’entre eux ont été écartés des listes par une commission à laquelle participent des membres des serv ices de renseignement, y compris israéliens.

    Misère de la #catastrophe_arabe

  • انباء عن إحباط مشروع زواج بين عربي ثري وطفلة سورية تبلغ 14 عاما | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=495474

    Dans le même esprit que le précédent, cet autre fait divers sur la tentative (avortée cette fois) de mariage en Jordanie entre une fillete syrienne réfugiée de 14 ans et « un riche Arabe » (on ne connaît pas nationalité mais on peut parier sur un pays du Golfe).

    #catastrophe_arabe

  • غضب في القاهرة بعد رفع لاعب الرماية “حمادة طلعت” علم السعودية في افتتاح الأوليمبياد : وتساؤلات : من الذي ألقى 12 علما سعوديا على الأرض؟ ميدو : إحنا شعب مالوش “كتالوج” بس دي جديدة .. رئيس اتحاد الرماية : كلمة “لا إله إلا الله” هى التي دفعته لرفع العلم.. حرب : هل كان سيرفع “علم داعش” لأنه مكتوب عليه لفظ الجلالة؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=495828

    On parle beaucoup en Egypte sportif égyptien qui brandit à l’inauguration des jeux le drapeau de son pays et celui de... l’Arabie saoudite... Il prétend l’avoir trouvé par terre et l’avoir ramassé sans y penser, quand il ne dit pas qu’il était motivé par le fait que le drapeau saoudien porte la "chahada" (la profession de foi musulmane, ce à quoi des moqueurs répondent que le drapeau de Daesh aussi !).

    En tout cas, ce très beau #cliché_arabe me semble terriblement révélateur de l’état des esprits dans la région.

  • وفاة شادي ابو جابر في الاردن وعامل الصدمة : سؤال “الترحم على الميت المسيحي” ومشروعيته يغزو صفحات التواصل الاجتماعي بقسوة.. شخصيات وازنة تتدخل كنوع من “صوت العقل”.. وقراءة لمجتمع “لا ديني قريب التشكل” تثير الجدل.. | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=488991

    Intéressante, aussi bien qu’affligeante, polémique sur les réseaux sociaux en Jordanie. Une jeune vedette de la chanson est décédée et ses fans expriment leurs condoléances via leurs pages Facebook. Le gand débat de l’heure est de savoir s’il est convenable que de jeunes jordaniens musulmans le fassent alors que le disparu était chrétien. Globalement, hélas, trois fois hélas, l’opinion numérique est plutôt du côté du non, à tel point qu’une grosse pointure politique, très bien en cour, s’est fendu d’un commentaire allant dans l’autre sens en arguant de la place privée du religieux dans les affaires publiques (si j’ai bien suivi les allusions).

    La #catastrophe_arabe vous dis-je... (Je précise que, depuis la nuit des temps, il est d’usage qu’on se visite entre voisins, quelle que soit la confession, pour de tels rites sociaux. Le prochain pas sera de se demander si on peut le faire pour un chiite si on est sunnite : la réponse est connue d’avance n’est-ce pas.)

  • La température la plus élevée jamais enregistrée sur la planète l’a été jeudi au Koweït (et le lendemain en Irak) | JDQ
    http://www.journaldequebec.com/2016/07/22/la-temperature-la-plus-elevee-jamais-enregistree-sur-la-planete-la-

    À Mitribah au Koweït, il a fait 54 ̊C (129,2°F) selon une mesure préliminaire prise jeudi, un record pour l’endroit. Vendredi, la ville de Bassorah, en Irak, cuisait aussi sous cette même température, là aussi du jamais senti, annonce le site d’informations météorologiques Weather Underground.

    Si ces records devaient être officialisés, il s’agirait des températures les plus élevées jamais enregistrées sur Terre (en dehors de la bien nommée Vallé de la mort, en Californie).

    C’et vraiment la #catastrophe_arabe !

  • قراءة في الدستور الروسي لـ”سورية الجديدة” : تشريع دولي للتفتيت.. واعتماد رسمي للمحاصصة الطائفية والعرقية التي دمرت العراق.. تقزيم الجيش السوري.. والغاء الهوية العربية والاسلامية.. فهل سيقبل السوريون في السلطة والمعارضة هذه النهاية؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=446366

    Sombre sombre éditorial d’ABA qui commente un projet de Constitution (ou plutôt de déConstitution) pour la Syrie, fuité dans la presse il y a quelques jours (Al-Akhbar). Je synthétise SES idées et remarques.

    A ses yeux, il est clair que les négociations de Genève et de Vienne sont de la poudre aux yeux, l’important étant ce qui se dessine sur le terrain grâce à l’entente russo-USA, donnant notamment aux Kurdes un rôle important dans la reprise de Rakka.

    Il se livre à une analyse détaillée du projet de Constitution en question, présenté par ceux qui le commentent comme une Constitution "à la Russe", très fédérale. Il relève toutes sortes de choses qui vont toutes dans le même sens : la dislocation de l’unité territoriale d’un pays divisé en gouvernements régionaux ; la disparation de la nature arabe et musulmane de l’Etat syrien auquel on propose un système de gouvernement sur la base de quotas confessionnalo-ethniques dont on a vu la réussite en Irak.

    Parmi les points qu’il évoque je note : le point 1, le changement du premier article de la Constitution de 2012 qui supprime le mot arabe dans la définition du pays (république arabe syrienne) - le point 2 où il est mentionné que la supression de la référence à l’islam dans l’actuelle Constitution signifie que le pays n’aura pas d’identité religieuse définie par la Constitution ; le point 3 qui donne à la langue kurde une place identique à la langue arabe (récompense aux sacrifices militaires des Kurdes) ; le 4 qu souligne l’importance des prérogatives données aux chambres régionales qui auront leur administration ; le point 5, selon lequel l’Assemblée nationale devient une association du peuple (jam’iyyat al-sha’ab) ce qui revient à retirer à ce peuple sa souveraineté en tant que peuple ; le point 9 où le système imaginé met en évidence un système de gouvernement avec des quotas pour les minorités et autres groupes ethniques ; le point 10 qui évoque une économie libre, et donc l’abandon de toute politique compensatoire au profit des plus pauvres...

    Soulignant qu’il s’agit à l’évidence d’un ballon d’essai, ABA souligne que l’axe principal du projet tourne autour d’un fonctionnement sur la base de quotas ethnico-confessionnels, l’identité naitonale syrienne étant déconstruite au profit de ces nouveaux référents identitaires. Il note aussi que l’armée n’aura plus aucune capacité offensive, à commencer contre Israël.

    Un scénario qui ressemble beaucoup, conclut_il, à ce qu’on a vu se mettre en place en Irak, coupé de son environnement arabe et sorti de la lutte contre Israël.

    On souriait, rapelle-t-il, quand il prévenait que la Syrie allait connaître le même dépeçage que l’Irak et le Yémen, mais les faits sont en train de parler d’eux-mêmes.

    Le silence vis-à-vis de ce projet de Constitution, de la part du régime syrien ou de l’opposition, signifie leur accord, ce qui ne fait que désespérer des gens comme lui [attachés à une certaine forme d’arabisme qui semble, de fait, historiquement condamnée...]

    #catastrophe_arabe #syrie #contitution

  • Lunch with the FT : Sheikh Hamad Bin-Jaber al-Thani — FT.com
    https://next.ft.com/content/98477922-0227-11e6-99cb-83242733f755

    Toute la franchise d’un ancien Premier ministre qatari... On a prévenu les révolutionnaires syriens de cette petite cuisine ? « On avait le feu vert » : euh, qui fait changer la couleur des feux de circulation ?

    “I will tell you one thing and that is maybe the first time I say this: when we started being involved in Syria [around 2012] we had a green light that Qatar would lead this because Saudi Arabia didn’t at that time want to lead. After that there was a change in policy and Saudi Arabia didn’t inform us that they wanted us in the back seat. We ended up competing and it was not healthy.”

    I’m not convinced, pointing out that the same policies were followed in Libya, where Qatar and the United Arab Emirates have backed opposing sides in the civil war since the demise of the Gaddafi regime in the 2011 revolution. He acknowledges that in Libya, “There were a lot of cookers in the end. That’s why it was spoiled.”

    As for Saudi Arabia and its intensified power struggle with Iran, the Arabs, he suggests, are following Iran’s lead. “I have to admit one thing: they [the Iranians] are more clever than us, and more patient than us, and the best negotiators. Look at how many years they negotiated [with world powers]. Do you think an Arab country would negotiate for so long?”

    #syrie #libye #catastrophe_arabe

  • الجزائر تضغط على تونس لمعرفة طبيعة السلاح القطري لليبيا بقلم :الجمعي قاسمي
    http://www.alarab.co.uk/?id=76484

    Suite des missiles Stinger au Sahara : Pressions décrites comme « sérieuses » des autorités algériennes sur la Tunisie pour que celle-li lui fournisse la nature des armes qataries passées en contrebande en Libye depuis le territoire tunisien en 2011 et 2012...

    ضغوط جزائرية وصفها بـ”الجدية” على تونس من أجل مدها بكشوفات الأسلحة القطرية التي تم تسريبها إلى ليبيا عبر الأراضي التونسية خلال العامين 2011 و2012، وذلك في الوقت الذي عاد فيه خطر الصواريخ أرض/ جو المحمولة على الكتف، ليطفو على السطح من جديد في دول المنطقة المغاربية وبعض العواصم الأوروبية.

    Perso, je n’aurais jamais pu croire que les « révolutionnaires libyens » auraient pu être aidés par ces riches islamistes du Golfe amoureux de la liberté.

    #libye #algérie #tunisie #qatar #catastrophe_arabe

    • Qui plus est les stocks militaires de Kadhafi comprenaient des missiles Sol-air portatifs (donc des bidules genre Stinger, Manpad en anglais) qui se sont ensuite retrouvés un peu partout dans la région :
      Dépêche Reuters 2014 :
      http://www.reuters.com/article/us-libya-crisis-un-idUSBREA2A1MY20140311

      Shoulder-launched anti-aircraft missiles have been trafficked out of Libya to Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and likely Central African Republic, with attempts made to send them to Syrian opposition groups, according to a U.N. report on Tuesday.
      An independent panel of experts monitoring U.N. sanctions on Libya, that include an arms embargo imposed at the start of the 2011 uprising that ousted leader Muammar Gaddafi, reported that the weapons, known as MANPADs, that were found in Mali and Tunisia “were clearly part of terrorist groups’ arsenals.”[..]
      The panel said that weapons found aboard a ship, the Letfallah II, when it was seized by Lebanese authorities in 2012 “proved there had been attempts to transfer MANPADs to the Syrian opposition from Libya.”