city:azaz

  • Turkey reopens first border crossing with Syrian government
    https://www.almasdarnews.com/article/turkey-reopens-first-border-crossing-with-syrian-government

    Turkey has reopened two Syrian border crossing this week, marking the first time in several years that Ankara has made Syria’s Latakia and Aleppo governorates accessible to the public.

    According to a source in Latakia, Turkey reopened the Kassab Crossing for the first time since the jihadist rebels forced its closure in 2014.

    Following the reopening of the Kassab Crossing, approximately 100 people were reported to have traveled from Turkey’s Hatay Province to Syria’s Latakia Governorate.

    While the Syrian and Turkish governments currently have no diplomatic ties, they both have made it clear that they do want to resume inter-border commerce and trade.

    Earlier this week, Turkey announced that they were reopening the border crossing near the Syrian city of Azaz in northern Aleppo.

    #syrie #normalisation

  • Erdogan lance l’armée turque contre les #kurdes de #Syrie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210118/erdogan-lance-l-armee-turque-contre-les-kurdes-de-syrie

    Un combattant de l’Armée syrienne libre (ASL), à l’entraînement à Azaz, le 21 janvier 2018. © Reuters Les forces d’Ankara sont entrées dans le « canton » kurde d’Afrin. Erdogan est ulcéré par le projet américain de créer une armée de 30 000 gardes-frontières kurdes. En coulisses, c’est une partie d’échecs avec Washington, Téhéran et Moscou qui se joue. L’opposition syrienne et les forces kurdes dans le rôle des pions…

    #International #Recep_Tayyip_Erdogan #turquie

  • DES COMMUNES SANS ÉTAT
    --
    CES VILLAGES AUTOGÉRÉS DE KABYLIE

    En Kabylie, l’aide publique faisant défaut, beaucoup de villages ont appris à se prendre en charge au fil du temps. Avec un système social d’autogestion bien rodé, ils peuvent aujourd’hui subvenir à leurs besoins élémentaires, ils ont réalisé plusieurs projets, devenant un exemple en matière de lutte pour l’environnement. El Watan Week-end s’est rendu dans certains de ces villages et a rencontré leurs comités.

    « L’Etat est inexistant dans nos villages. Il ne se rappelle de nous que quand il nous envoie les gendarmes pour nous remettre les convocations du service militaire. » Celui qui a le loisir de sillonner ces contrées de Kabylie sera certainement marqué par sa beauté sauvage, mais pas uniquement. A travers certains de ses villages, la wilaya se veut un modèle en termes de substitution au rôle de l’Etat pour plusieurs aspects de la vie quotidienne de sa population.

    En mai dernier, elle a vu le lancement du projet Ayla Tmurt, qui consiste en une convention intercommunale pour le développement local entre 7 de ses communes. Ou comment mutualiser ses ressources pour assurer son propre développement. Une notion d’entraide et de solidarité qui se décline jusque dans les villages.
    Car ici, les habitants souffrent en été comme en hiver. Selon les saisons, les températures sont insupportables. En été, on suffoque, alors que l’hiver est vraiment rude. Le froid y est glacial et la neige atteint souvent plus d’un mètre de hauteur. La plupart de ces villages sont difficiles d’accès. Les routes sont, pour certaines, impraticables mais ce n’est guère ce dont se plaignent les habitants de cette partie de la Kabylie. « En termes de développement local, beaucoup de nos villages se retrouvent livrés à eux-mêmes.

    Nous sommes obligés de nous débrouiller avec nos propres moyens pour pouvoir survivre dans ces régions montagneuses et isolées », explique un sexagénaire rencontré à l’entrée du village Iguersafène, commune d’Idjer (l’une des sept communes concernées par Ayla Tmurt), daïra de Aïn El Hammam (ex-Michelet), à 70 km de Tizi Ouzou. A Iguersafène, les habitants ont créé leur propre système de gestion. Tajmaât, ou le comité de village, est toujours d’actualité et c’est lui qui gère les affaires locales. Avec un système d’autogestion bien rodé, ce sont les habitants qui financent, avec l’aide de leur communauté établie en France, tous les projets réalisés.

    RESSOURCES

    Ici, on respire la propreté. Vous ne risquez pas de trouver un mégot par terre. D’ailleurs, plusieurs panneaux dressés dans tout le village rappellent à tout un chacun l’importance du combat pour l’environnement. Depuis 2012, les familles paient la taxe d’environnement fixée par le comité à 400 DA/an. Ces dernières veillent parallèlement sur l’opération du tri sélectif des déchets. Sur les routes, les poubelles entreposées indiquent chacune le genre de déchets à jeter séparément.
    Déchets organiques, verre ou plastique, ils sont collectés dans un centre aménagé pour cela. Les déchets plastiques sont vendus à des usines de transformation, permettant ainsi au comité d’avoir de nouvelles entrées d’argent et conforter un peu plus les caisses du village. Les déchets organiques, eux, sont compactés et entreposés dans un CET aménagé à l’extérieur du village. Pour veiller au transport de ces derniers, les habitants ont acheté un tracteur et paient mensuellement son chauffeur, un jeune du village, 25 000 DA. « Nous dépensons jusqu’à 8 millions de dinars par an. Nous finançons nos projets avec nos propres fonds.

    Les familles cotisent à hauteur de 800 DA/an et nos ressortissants vivant à l’étranger 60 euros/an », explique Arezki Messaoudène, ancien enseignant de maths, gérant d’une entreprise et président du comité du village d’Iguersafène. Iguersafène compte, aujourd’hui, 45 000 habitants. C’est le plus grand village de la commune Idjer. En quelques années, Iguersafène est devenu une œuvre artistique à ciel ouvert, notamment depuis l’organisation au village de la 12e édition du festival populaire et solidaire Raconte-arts, en 2014. « L’autogestion et l’autosuffisance sont devenues une culture chez nous.

    Avec l’absence de l’aide de l’Etat, nous ne comptons, désormais, que sur nous-mêmes. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui. Tout a commencé depuis l’indépendance », raconte le président du village. Pour rejoindre les maquis de l’ALN avec armes et munitions, 65 habitants d’Iguersafène décident en 1957 de rallier l’armée coloniale afin de tirer profit de son armement. Aussitôt engagés, ils organisent une fuite collective vers le quartier général du colonel Amirouche. En signe de représailles, tout le village a été rasé par l’armée française.

    SOLUTIONS

    Avec le manque de moyens après l’indépendance, les villageois se sont trouvés dans l’obligation de tout reconstruire par eux-mêmes. C’est à partir de là qu’ils organisent le premier volontariat, puis un deuxième pour alimenter le village en eau de source. « La mairie ne s’est occupée que de l’assainissement. En 2008, nous avons demandé l’extension du réseau électrique aux 145 nouveaux foyers que comptait le village, mais rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui.

    On ne peut pas attendre l’aide de l’Etat quand on vit isolé dans les montagnes. » En 1998, les villageois décident d’alimenter l’intérieur des maisons en eau potable et installent pour la première fois leurs propres compteurs d’eau. Le projet a été réalisé avec leurs propres fonds et leur a coûté 34 millions de dinars. Les familles ne paient mensuellement que 100 DA par foyer.

    La consommation n’est limitée que pendant les périodes de sécheresse, entre juin et décembre. « Pendant cette période, il la consommation autorisée est de 80 litres d’eau par jour et par personne. Au-delà de cette quantité, les familles seraient sommées de payer des pénalités de 500 DA/m3 ou 0,5 DA le litre », explique le président du comité. Pour les besoins de l’entretien du réseau, les habitants ont recruté, à temps plein, un plombier du village qu’ils paient 25 000 DA/mois. Les volontariats sont une tradition ici et s’organisent chaque semaine.

    A tour de rôle, tout le monde doit accomplir des tâches pour l’intérêt du village. Dans le cas d’une absence injustifiée, le concerné peut demander un autre horaire ou payer des pénalités de 1000 DA/jour. Avec les fonds de la caisse du village, les habitants ont réalisé, durant ces derniers mois, 100 mètres de caniveaux, aménagé les pistes du village, élargi les rues afin de les rendre carrossables et construit deux places publiques. Ils ont aussi rénové le cimetière du village et installé des éclairages autour et sur la route qui mène audit cimetière. « La somme déboursée pour la réalisation de tous ces projets avoisine les 6,5 millions de dinars », confie-t-il.

    COTISATIONS

    Le village s’est également doté d’un règlement communautaire que l’ensemble des habitants appliquent à la lettre. D’ailleurs, il est soumis actuellement à débat, car les villageois veulent l’amender. « Nous finirons les discussions autour du nouveau règlement d’ici la fin de l’année. Il faut l’adapter à notre époque, car le village et les mentalités ont évolué depuis », assure Arezki Messaoudène. Et puis, en termes de valeurs, dans tous les villages visités, les habitants n’abandonnent jamais quelqu’un dans le besoin. Les personnes démunies sont systématiquement aidées. Dans ce village comme dans beaucoup d’autres en Kabylie, l’assemblée générale est considérée comme un parlement où le président du comité est perçu comme un guide.

    C’est le cas aussi à Boumessaoud, dans la commune d’Imsouhal, daïra d’Iferhounène, à 70 km de Tizi Ouzou. Cette année, il a été élu le village le plus propre de Kabylie. Avec 350 habitants seulement, le village natal du défunt Cherif Kheddam recèle des atouts potentiellement rentables, à en juger par le nombre de visiteurs qui y affluent d’autres wilayas. Là aussi, ce sont les villageois qui financent tous les projets.

    Nacer Ami, 66 ans et maçon de profession, est l’un des membres du comité. Rencontré à l’entrée du village, il nous explique qu’ici on adopte la même réglementation qu’à Iguersafène. « Nous avons réalisé presque les mêmes projets. Nous avons les mêmes lois qui régissent la vie des habitants. La différence est dans le système de cotisation et dans les sommes exigées pour les pénalités », explique-t-il. A Boumessaoud, le comité exige 120 DA/an par personne.

    Les volontariats se font deux fois par semaine. Quant au comité, il se réunit presque quotidiennement, notamment depuis qu’il a été récompensé. Le fils de Nacer Ami, Ramdane, 22 ans, cuisinier à Azazga, assure que son village « ne s’était même pas préparé pour le concours ». « Nous étions déjà prêts, car le volontariat et l’entretien du village se faisaient depuis des dizaines d’années. C’est une tradition que nous avons apprise de nos aïeux. Tous les dessins, sculptures et décorations du village sont l’œuvre des habitants », précise Ramdane.

    A Boumessaoud, les habitants ont réalisé leur propre projet d’assainissement en 1974 qu’ils ont rénové en 1991. Selon le comité, les quatre nouveaux forages ont coûté à la caisse du village plus de 10 millions de dinars. Comme à Iguersafène, les habitants comptent surtout sur l’aide des leur communauté basée en France. « Si on enlève Sonelgaz, il ne reste rien de la présence de l’Etat dans notre village. Nous avons sollicité une fois l’aide de la mairie et elle nous a donné deux bidons de peinture seulement. Alors, si on ne dépendait que d’elle, on serait réduits aujourd’hui à l’âge de pierre », regrette Nacer Ami.

    DIASPORA

    Dans les villages cités plus haut comme à Tazerouts, dans la commune d’Abi Youcef, à Aïn El Hammam, ce sont les comités qui tranchent sur les conflits entre villageois. « Si ces derniers peinent à trouver un terrain d’entente entre les parties plaignantes, ils seront dans l’obligation de juger l’affaire en assemblée générale.
    Et ce n’est qu’après et en l’absence de toute issue qu’ils peuvent permettre aux parties en conflit de recourir à la justice. Si l’une d’elles décide d’y aller à leur insu, elle sera systématiquement condamnée à payer 10 000 DA d’amende. Mais personne ne l’a fait jusqu’à aujourd’hui », assure Slimane Aït Khaldoune, 44 ans, membre du comité de Tazerouts. L’autogestion, les habitants de ce village l’ont adoptée en 1960.

    « Nous avons réalisé avec nos propres fonds, entre autres, la place du village, construit plusieurs fontaines, un manège pour enfants à 500 000 DA et une crèche », affirme Youcef Aït Ali Amara, 59 ans, un autre membre du comité et retraité de la garde communale.Situé à 1200 m d’altitude, Tazerouts, qui compte aujourd’hui 1200 habitants, se réjouit de compter plusieurs commerçants qui l’aident dans la réalisation de ces projets.

    Mais ils ne sont pas les seuls, Slimane avoue que les familles de son village comptent aussi, comme c’est le cas de toutes les autres, sur « les cotisations de la diaspora, les retraites françaises pour ceux qui avaient travaillé en France, ou celles des moudjahidine pour les anciens combattants de la guerre de libération ». Mais cela reste insuffisant, selon lui : « On ne peut pas tout attendre de l’Etat. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire aussi. Mais ce dernier doit aussi accomplir ses missions et asurer pleinement ses responsabilités.

    Notre commune est pauvre en termes d’infrastructures. Nous n’avons pas de lycée, pas d’hôpital, pas de salle de conférence. Nous n’avons ni stade, ni cinéma, ni polyclinique. Nous ne pouvons pas tout faire », s’indigne Slimane. La responsabilité de l’Etat revient souvent sur la question des rapatriements des dépouilles des personnes décédées à l’étranger, que dénoncent certaines associations de la diaspora souhaitant avoir l’aide de l’Etat. Pourtant, ce problème ne se pose plus pour ces villages autogérés.

    A Tabourt, un village de 900 habitants relevant de la commune de Tifigha, à 17 km d’Azazga, c’est l’association du village, basée en France, qui prend en charge les frais de rapatriement des corps des personnes originaires de leur région. « Notre association paie les frais d’avion avec deux billets pour les membres de la famille du défunt. Une fois le corps arrivé en Algérie, c’est le comité qui dépêche une ambulance pour le transport de la dépuille et c’est lui qui couvre tous les frais des funérailles », assure Abderrahmane Ramdani, résidant de Tabourt, enseignant de français au lycée technique d’Azazga.

    PROJETS

    Bien que pourvus de moyens limités, ces villages autogérés ne manquent pas d’idées. A Tazerouts, le comité compte ouvrir un studio d’enregistrement pour les jeunes artistes du village, une station radio, construire un autre château d’eau et investir les 7 millions de dinars récoltés l’année dernière, après avoir été élu 2e village le plus propre de Kabylie, dans un musée qui sera construit sur la colline dominant la région.

    De son côté, le comité d’Iguersafène compte pouvoir transformer les déchets plastiques à domicile pour les vendre plus cher. Le comité a déjà conclu un accord avec un client de Béjaïa. Ce n’est pas tout, car le comité compte aussi ouvrir une forêt-école dédiée à la recherche pour écoliers, étudiants et pour les universitaires d’où qu’ils viennent. Les habitants espèrent que ce projet pourra attirer plus de gens et de touristes dans leurs villages.

    Djamel Outafout, retraité et responsable d’une entreprise de production de matériaux de construction, rencontré à Azazga, espère que les comités de village pourront un jour arriver à s’unir, comme c’est le cas chez lui à Tigzirt. Quant à Zidane Raab, 17 ans, meneur de jeu de la Jeunesse Sportive d’Azazga et son petit frère Idir, rencontrés à Iguersafène, ils se « réjouissent de savoir que leur village est devenu un exemple en Kabylie », même si beaucoup reste à faire, notamment en matière de préservation de l’environnement (beaucoup de routes sont jonchées aujourd’hui de bouteilles d’alcool et de déchets organiques).

    Certains évoquent la question de la fuite des jeunes qui s’installent ailleurs pour travailler. D’autres pensent déjà à l’avenir des familles qui dépendent des retraités qui disparaissent avec l’âge. En dépit de cela, ces villages autogérés donnent l’exemple et espèrent qu’ils seront suivis par d’autres. Et comme le dit si bien Idir Raab, « l’avenir est entre les mains des générations qui ont vécu l’époque florissante de ces villages autogérés de Kabylie ».

    Meziane Abane

  • Combats entre rebelles syriens près de la frontière turque
    http://www.boursorama.com/actualites/combats-entre-rebelles-syriens-pres-de-la-frontiere-turque-3602a6992e6df

    BEYROUTH, 14 novembre (Reuters) - Des combats entre groupes
    rebelles rivaux ont éclaté lundi dans la ville d’#Azaz, près de
    la frontière syro-turque, accentuant les divisions entre
    insurgés alors que les forces de Bachar al Assad assiègent les
    quartiers d’Alep-Est.

    Les affrontements ont opposé le Front du Levant, un groupe
    de l’Armée syrienne libre (ASL) soutenue par la #Turquie, a
    d’autres factions de l’ASL ralliées aux islamistes d’Ahrar al
    Cham, ont dit des sources dans les deux camps.

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le
    Front du Levant a perdu dans la bataille son quartier général et
    plusieurs postes de contrôle. Un responsable du groupe a indiqué
    que des combattants participant à l’offensive contre le groupe
    Etat islamique (EI) à Al Bab avaient dû être rappelés en renfort
    à Azaz.

    Les affrontements ont incité Ankara à fermer le poste
    frontière d’Oncupinar, un axe d’approvisionnement majeur entre
    la Turquie et les territoires contrôlés par les insurgés dans le
    nord de la #Syrie.

    Ces combats pourraient avoir des répercussions jusqu’à #Alep,
    à 60 km plus au sud, où les groupes impliqués dans les combats
    sont aussi représentés et se sont récemment affrontés pour le
    contrôle de positions et de stocks d’armes.

    A Azaz, Ahrar al Cham et le groupe Nour al Dine al Zinki,
    affilié à l’origine à l’ASL mais qui combat de plus en plus aux
    côtés des islamistes voire des djihadistes comme ceux du Front
    Fateh al Cham (ex-#Front_al_Nosra) à Alep, ont dit avoir lancé
    une campagne visant à « nettoyer » le nord de la Syrie des groupes
    agissant de manière mafieuse.

  • Une bataille contre Daech peut en cacher une autre | Un si Proche Orient
    http://filiu.blog.lemonde.fr/2016/06/02/une-bataille-contre-daech-peut-en-cacher-une-autre

    La résistance des révolutionnaires syriens à Azaz conte Daech est peut-être la plus importante des trois batailles en cours contre les partisans de Baghdadi, car d’elle dépend l’avenir d’une alternative sunnite crédible au monstre jihadiste.

    #syrie

  • En mars de cette année, une mystérieuse « New Syrian Army » annonçait avoir pris le contrôle du poste-frontière d’al-Tanf, aux confins des frontières syrienne, irakienne et jordanienne, jusque là détenu par Da’ich. Al-Tanf, c’est là : https://www.google.fr/maps/place/At+Tanf,+Syrie/@33.745316,36.4217732,7z/data=!4m5!3m4!1s0x153e0a85826f8d3f:0xfbaab842977dcbd6!8m2!3d33.48959!4d38.663
    Ce groupe sans aucun fait d’armes connu jusqu’ici semblait être soutenu par la Jordanie et les USA, voire servir de couverture à des forces spéciales de ces deux pays : http://seenthis.net/messages/474150 et http://seenthis.net/messages/468261

    Dans un récent article, le Washington Post nous donne des nouvelles de la "New Syrian Army"et décrit un groupe, armé et formé par le programme du pentagone sur une base en Jordanie, et qui connaîtrait désormais des difficultés, malgré l’appui aérien américain, du fait d’un attentat suicide de Da’ich qui aurait décimé ses rangs :
    The last remaining Pentagon-trained rebel group in Syria is now in jeopardy WaPo 27.05.16
    https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/the-last-remaining-pentagon-trained-rebel-group-in-syria-is-now-in-jeopardy/2016/05/27/91de194a-1c5f-11e6-82c2-a7dcb313287d_story.html

    The New Syrian Army completed the U.S. training course in Jordan, infiltrated into Syria and then, in March, without fanfare or publicity, seized a pinprick of territory from the militants at the remote Tanaf border crossing with Iraq in the far southeast corner of the Syrian province of Homs.
    There they have remained, holding their ground without deserting, defecting or getting kidnapped, unlike many of the other similarly trained rebels whose mishaps prompted the temporary suspension of the program last year.
    Even this modest success is now in jeopardy, however, following an Islamic State suicide attack this month. An armored vehicle barreled into the rebels’ base shortly before dawn on May 7, killing a number of them, said Lt. Col. Mohammed Tallaa, a Syrian officer who defected and is the group’s commander.

    Avec les échecs du nouveau programme du Pentagone, au sud avec les difficultés de la New Syrian Army et au nord où ces groupes sont en situation difficile dans la poche d’Azaz, il ne reste plus pour les USA pour combattre Da’ich que le YPG kurde qu’on essaie d’enrichir d’arabes au sein des SDF (dans le contexte d’une avancée rapide des SDF au nord de la province de Raqqa) :

    In March, the training was restored, with the less ambitious goal of working with existing rebel groups in northern Syria’s Aleppo province. Those groups are now battling for their survival against Islamic State fighters advancing in the area around the town of Azaz near the border with Turkey.
    In the meantime, however, the Pentagon has forged ahead with a different alliance, with the Kurdish People’s Protection Units (YPG), which is seen as a rival or worse by many Arab rebel groups. The YPG is responsible for almost all of the territorial gains made so far against the Islamic State in Syria, and its close coordination with the U.S. military is a source of deep resentment among other Syrian rebels. An effort to rebrand the YPG as a coalition with Arab rebels called the Syrian Democratic Forces has brought only a small number of Arabs into the force so far.

  • Ca va pas fort pour les rebelles de la poche d’Azaz qui après avoir pris du territoire à Da’ich risquent de voir leur microterritoire coupé en 2 par les offensives de Da’ich et perdre la ville de Mare. Reste que la ligne de front ne cesse de bouger dans cette zone et donc que rien n’y est fait :


    (carte de @miladvisor)

    Cela dans les contexte où on évoque la création d’une armée « Armée du Nord » (Jaych al-Chamal) sous le patronage turco-américain qui aurait pour but d’empêcher les Kurdes de faire la jonction Kobané-Afrin en prenant du territoire à Da’ich au Nord à partir de la poche d’Azaz, et également de combattre al-Nousra dans la province d’Idlib afin d’aider la rébellion à se distancier du groupe selon les souhaits des Russes - et, semble-t-il, des Américains (mais soyons prudents...) :
    http://www.thearabweekly.com/?id=5153

    The plan was reportedly formu­lated at a meeting May 9th in Turkey and included intelligence officials from the United States, Turkey, Sau­di Arabia and Qatar, in addition to leaders of the rebel groups. Turkish officials bluntly told the insurgents that if they refused to join the pro­posed alliance they would be brand­ed as terrorists.
    The Americans are to provide the new force with advanced weaponry. Saudi Arabia and Qatar would cover financial costs. Military operations could start within two weeks. Air cover would be provided by the coa­lition countries while Turkey would offer artillery support from across the border.
    According to a field commander with al-Zenki, the plan involves three phases, starting with the an­nouncement of the creation of Jaish al-Shamal. The second step includes moving the groups’ fighters and their weapons via Turkish territo­ries to northern Aleppo. The third phase is the fight itself.
    He noted that opposition groups had begun on May 13th mov­ing fighters and heavy weaponry through Bab al-Hawa, a border crossing between Syria and Turkey.
    Al-Zenki group is to lead the bat­tle, which is meant to fight ISIS, evict al-Nusra Front from Idlib, lib­erate the town of Al Raii, capture the area to the east of city of Azaz and then the city of Mare’.
    The plan was confirmed by US Deputy Secretary of State Antony Blinken, who declared at a May 13th news conference in Washington that the United States and Turkey share the objective of clearing the area from ISIS.
    However, the fact that the plan does not refer to fighting troops loy­al to Assad has aroused suspicions among rebel groups of the existence of a prior agreement between the United States and Russia on the for­mation of the new alliance.
    “We fear that the US conditions limit the mission of this (new) army to fighting ISIS,” an al-Zenki com­mander said. “Is there a US-Russian understanding with the Syrian re­gime to avoid fighting between the Northern Army and the Syrian regu­lar army as well as the Kurdish fight­ers who are attempting to control the area?”
    It seems opposition groups have no alternative but to go along with the US plan of fighting ISIS out of fear that they will lose land to ad­vancing Assad troops, backed by Iranian and Hezbollah fighters un­der Russian air cover, and also their only supply route from Turkey, which threatened to consider them terrorists if they fail to comply.
    Nonetheless, the US-sponsored plan seems to serve the goals of Turkey, which according to high-ranking Syrian opposition sources, “is facing an embarrassing situa­tion” after the killing of more than 25 people and the injuring of dozens of others by ISIS bombardment from Syria on the Turkish town of Kilis.

    • Les choses bougent vite sur ce front...
      Da’ich vient de prendre la route Azaz-Marea. La poche d’Azaz est coupée en deux et Marea complètement isolée :


      http://www.lorientlejour.com/article/988161/quelque-100000-syriens-pieges-par-lavancee-de-lei-vers-la-frontiere-t

      Les jihadistes ont coupé une route clé entre Azaz, une ville toute proche de la frontière turque, et Marea, à quelques km plus au sud-ouest, a indiqué depuis Azaz Maamoun Khatib, qui tient une agence de presse proche de l’opposition.

      « C’est un désastre », a-t-il affirmé à l’AFP, précisant que quelque 15.000 personnes étaient maintenant assiégées à Marea.

      Cette avancée de l’EI menace des dizaines de milliers de personnes déplacées par les combats et vivant des camps informels dans le secteur d’Azaz alors que la frontière avec la Turquie est fermée depuis plusieurs mois.

      « Nous sommes terriblement inquiets pour environ 100.000 personnes piégées entre la frontière turque et les lignes de front », a indiqué Pablo Marco, responsable régional des opérations pour Médecins sans frontières (MSF).

      L’ONG affirme être en train d’évacuer les patients et le personnel d’un hôpital qu’elle soutient à Salama, une localité entre la frontière et Azaz.

      « Les gens n’ont nulle part pour fuir tandis que les combats se rapprochent », a alerté M. Marco.

  • Why Turkey is losing hope in Syrian border town of Azaz - Al-Monitor : the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/02/turkey-syria-hopeless-azaz-battle.html#

    Who makes up Jaish al-Thuwar? Established in May 2015, some of its fighters were in the US-supported, but then disbanded, Hazm Movement and the Syrian Revolutionaries Front. Cephed al-Akrad (the Kurdish Front) — made up of Kurds who had not joined the YPG — is another unit of Jaish al-Thuwar. The Seljuks Brigade and Sultan Selim Brigade of Turkmens, which operate separately from the Turkish-supported Turkmen forces, are also part of Jaish al-Thuwar. An alliance of Arabs, Turkmens and Kurds, Jaish al-Thuwar joined the YPG-led Syrian Democratic Forces in October 2015. Most of the fighters hail from settlements on the Azaz-Marea line and areas of Menbic, al-Bab and Jarablus currently controlled by IS. It isn’t accurate to call Jaish al-Thuwar fighters outsiders.

    Si vous avez encore du temps et de l’énergie pour essayer de suivre les fils de l’écheveau syrien, cet article est plein d’informations.

    #syrie

  • L’armée turque bombarde des positions kurdes en Syrie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/02/13/l-armee-turque-bombarde-des-positions-kurdes-en-syrie_4865000_3218.html

    Des bombardements turcs ont visé samedi 13 février des secteurs contrôlés par les forces kurdes dans la province d’Alep, dans le nord de la Syrie, à une dizaine de kilomètres de la frontière turque. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une organisation sise à Londres, l’artillerie turque a bombardé des secteurs que les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la branche armée du Parti kurde de l’union démocratique (PYD), ont récemment repris à des rebelles syriens dans la province d’Alep, notamment le secteur de Minnigh.

    Une source militaire turque a affirmé à l’agence officielle Anatolie que l’armée avait riposté à des tirs lors de deux incidents distincts. Selon cette source, des cibles kurdes ont été visées près de la ville d’Azaz, dans la province d’Alep, et l’armée turque a également riposté à des tirs du régime syrien sur un poste militaire dans la région de Hatay (au sud de la Turquie). Le premier ministre Ahmet Davutoglu a également confirmé lors d’un déplacement que « conformément aux règles d’engagement, nous avons répondu à des forces à Azaz et aux environs qui constituaient une menace ».

    Le porte-parole du département d’Etat américain a condamné ces tirs :
    « Nous avons pressé les Kurdes syriens et d’autres forces affiliées au PYD de ne pas profiter de la confusion en s’emparant de nouveaux territoires. Nous avons aussi vu des informations concernant des tirs d’artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons exhorté la Turquie à cesser ces tirs ».

    Soutenues par des raids de l’aviation russe, les YPG se sont emparées mercredi de la base aérienne et de la ville de Minnigh, situées au nord de la grande ville d’Alep. L’aérodrome de Minnigh se trouve entre deux routes importantes qui mènent de la ville d’Alep à Azaz, dans le nord, et le fait de le contrôler donne aux forces kurdes une base de départ pour de nouvelles offensives contre les djihadistes plus loin en direction de l’est.

  • La Turquie bombarde à l’artillerie les positions prises par le YPG et les SDF dans la base de Menagh (poche d’Azaz, nord d’Alep) et aux alentours - ceci afin de freiner son avancée vers Azaz :
    http://news.yahoo.com/turkey-shells-kurdish-held-areas-syrias-aleppo-monitor-155529508.html;_y

    Beirut (AFP) - Turkish artillery on Saturday bombarded areas of Aleppo province in northern Syria controlled by Kurdish forces, the Syrian Observatory for Human Rights said.
    The monitoring group’s head, Rami Abdel Rahman, said Turkish shelling struck areas of Aleppo, including Minnigh, recently taken by the Kurdish People’s Protection Units (YPG) militia from Islamist rebels.

    Même un « jihadologue » avec des analyses aussi discutables et partisanes que Charles Lister relève la contradiction de la politique américaine : des brigades de l’ASL alliées aux Kurdes du YPG (au sein des SDF), et soutenues par les USA, sont bombardées par l’alliée des USA, la Turquie, en soutien à d’autres brigades de l’ASL soutenues par les USA, la Turquie et l’Arabie saoudite :
    https://twitter.com/Charles_Lister/status/698535922338439168

    #Turkey (NATO member) is bombing #YPG (backed by US, #Russia) & SDF (backed by US), for attacking FSA (backed by US, Turkey & Saudi)

    On passera vite sur l’alliance des ces groupes de l’ASL, soutenus par la Turquie, avec divers groupes jihadistes car évidemment M. Lister aimerait, lui, que les USA cessent leur alliance avec le YPG et laissent les Turcs bombarder tranquillement le nord de la Syrie.

    Cette contradiction avait déjà été évoquée ici il y a deux mois : http://seenthis.net/messages/435727
    Elle semble en tout cas de plus en plus difficilement tenable.

    • La contradiction de cette politique s’exprime par des remontrances, pour l’instant un peu molles, du Département d’Etat aux deux camps :
      http://seenthis.net/messages/460841

      Le porte-parole du département d’Etat américain a condamné ces tirs :
      « Nous avons pressé les Kurdes syriens et d’autres forces affiliées au PYD de ne pas profiter de la confusion en s’emparant de nouveaux territoires. Nous avons aussi vu des informations concernant des tirs d’artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons exhorté la Turquie à cesser ces tirs ».

      Article du Monde signalé par @simplicissimus

    • #Syrie: Le Front al-#Nosra reçoit des renforts via la #Turquie
      http://fr.sputniknews.com/international/20160214/1021748782/syrie-renforts-terroristes-transit-turquie.html

      Près de 400 combattants du groupe djihadiste Légion du Sham (Faylaq al-Sham) sont arrivés à Tall Raafat, dans le gouvernorat d’Alep, en provenance d’Idlib, a annoncé dimanche la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.

      Transitant par le territoire turc, ces « renforts » se battront aux côtés du Front al-Nosra contre les forces gouvernementales syriennes, précise Al Mayadeen.

    • Déclaration de Davutoglu : « la Turquie ne permettra pas la prise d’Azaz par les milices kurdes ». Le ministre des affaires étrangères turc revendique et justifie les bombardements à l’artillerie du YPG en sol syrien.
      http://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-turkey-davutoglu-idUSKCN0VO0ZZ

      Turkey will not allow Azaz in northern Syria to fall to the Kurdish YPG militia and the group will face the “harshest reaction” if it tries to approach the town again, Prime Minister Ahmet Davutoglu said on Monday.
      Speaking to reporters on his plane en route to Ukraine, Davutoglu said YPG fighters would have seized control of Azaz and the town of Tal Rifaat further south had it not been for Turkish artillery shelling them over the weekend.
      "YPG elements were forced away from around Azaz. If they approach again they will see the harshest reaction. We will not allow Azaz to fall," Davutoglu said.
      He said Turkey would make the Syrian Menagh air base “unusable” if the YPG does not withdraw from the area, which it seized from Syrian rebels. He warned the YPG not to move east of its Afrin region or west of the Euphrates River.

      En attendant, le YPG et les SDF (le groupe Jaysh al-Thuwar, l’armée des révolutionnaires, issu de l’ASL : https://en.wikipedia.org/wiki/Army_of_Revolutionaries) auraient pris le contrôle de la ville de Tall Rifaat contrôlé par les milices islamistes de Ahrar al-Cham al-islamiya et Harakat Noureddin al-Zenki

  • #syria : #al-Hasaka province experiments in autonomy
    http://english.al-akhbar.com/content/syria-al-hasaka-province-experiments-autonomy

    Syrian students attend classes at an improvised school in the town of Azaz, on the border with Turkey, on Monday (Photo: AFP) Syrian students attend classes at an improvised school in the town of Azaz, on the border with Turkey, on Monday (Photo: AFP)

    Al-Hasaka – “The Temporary Self-Administration of #al-Jazirah province” is taking accelerating steps on all levels to uphold its rule over cities north and west of the Syrian governorate of al-Hasaka. A special committee was set up by al-Jazirah province’s Education Authority to review the school curricula in the region.

    Ayham Merhi

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    #Culture_&_Society #and_Efrin #Articles #Kubani #Kurdish #Kurds

  • 2 octobre 2013 : Syrie : des jihadistes avancent vers la frontière avec la Turquie
    http://www.liberation.fr/monde/2013/10/02/syrie-des-jihadistes-avancent-vers-la-frontiere-avec-la-turquie_936454

    Des centaines de jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) avançaient mercredi vers un poste-frontière entre la Syrie et la Turquie après des combats avec un groupe rebelle, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
    « Des centaines de combattants de l’EIIL avancent depuis la nuit dernière vers Bab al-Salamé, qui est fermé du côté turc », a affirmé à l’AFP le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane.

    Cette avancée intervient après des combats avec la brigade de la Tempête du Nord, un groupe qui fait partie de l’Armée syrienne libre (ASL), la force rebelle appuyée par des pays arabes et occidentaux.

    L’EIIL a pris au moins deux villages près d’Azaz, ville située à quelques kilomètres du poste-frontière, poussant les habitants à fuir la zone.

    « Les combattants de la brigade de la Tempête du Nord se sont retirés de leurs barrages et de leurs sièges quand ils ont senti qu’ils ne pouvaient pas résister » avant l’arrivée des jihadistes, précise M. Abdel Rahmane, dont l’organisation s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales en Syrie.

    • 20 septembre 2013 : Avancée djihadiste en Syrie : la Turquie ferme un poste frontière
      http://www.france24.com/fr/20130920-syrie-inquiete-progression-djihadistes-turquie-ferme-poste-fronti

      L’envoi de la Brigade Tawhid s’est faite à la demande du Bataillon de la tempête du nord, relevant aussi de l’ASL, basé dans la ville.

      Selon des militants, l’assaut des djihadistes à Azaz a débuté par une attaque contre l’hôpital de la ville où ils voulaient enlever un médecin allemand. Une autre version indique que les incidents ont commencé lorsque des combattants du Bataillon de la tempête du nord escortant un journaliste allemand ont empêché des djihadistes de l’enlever.

  • Syrian rebel groups call on al-Qaeda faction to withdraw from Azaz
    http://english.al-akhbar.com/content/syrian-rebel-groups-call-al-qaeda-faction-withdraw-azaz

    Rebel fighters gather in the Salaheddin district of the northern Syrian city of Aleppo on September 23, 2013. (Photo: AFP - Salah al-Ashkar)

    Six of the most powerful rebel factions in #syria issued a joint statement on Thursday telling an al-Qaeda front group to withdraw from the northern town of Azaz bordering Turkey. In a separate statement, rebels in central Syria also called on the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) to leave Homs province. The (...)

    #Syrian_rebels #Top_News

  • #al-Qaeda affiliate overruns rebel-held #Azaz in northern #syria
    http://english.al-akhbar.com/content/al-qaeda-affiliate-overruns-rebel-held-azaz-northern-syria

    A rebel fighter rests at a courtyard in the Old City front line in Aleppo, northern Syria, on 18 September 2013. (Photo: AFP - JM Lopez)

    An al-Qaeda front group fighting in Syria on Wednesday overran the northern town of Azaz near the border with Turkey after fierce clashes with formerly allied rebels, activists told AFP. “The Islamic State of Iraq and the Levant (#ISIS) has seized complete control of Azaz. They are in control of the town’s entrances,” said an (...)

    #Top_News