city:solférino

  • Une «situation antisociale» à Solférino
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030817/une-situation-antisociale-solferino

    © Reuters C’est l’autre bilan de #Jean-Christophe_Cambadélis. Mediapart a pu reconstituer le compte-rendu de l’audit lancé en septembre 2016 au siège du #PS par des experts en prévention des risques psychosociaux. C’est désastreux. Et, compte tenu des finances du parti, le #plan_social à venir courant septembre ne devrait rien arranger.

    #France #Audit #parti_socialiste

  • Les primaires dans les griffes du pouvoir médiatique « François Cocq
    https://cocq.wordpress.com/2017/01/30/les-primaires-dans-les-griffes-du-pouvoir-mediatique

    Le scrutin est passé mais la comédie médiatique va continuer pour mettre le story-telling de la primaire au service du projet Macron. Prochains épisodes en date ? Les débauchages de cadres du PS pour rejoindre Macron. Il faut dire que Benoît Hamon est un bon client pour conforter la candidature Macron : quand ce dernier cherche par tous les artifices à échapper au bilan gouvernemental qu’il a pourtant insufflé depuis les alcôves de l’Elysée jusqu’à Bercy, Hamon est lui de fait le candidat officiel du PS puisque tel était l’objet de la primaire qui l’a vu le désigner. Et il revendique cette filiation et l’héritage qui va avec : ne s’est-il pas précipité à Solférino dès le soir des résultats pour une photo souvenir sur l’air du « Retrouvons-nous tous ensemble » avec Manuel Valls ? Avant d’aller dès le lendemain chercher consignes à Matignon auprès de Bernard Cazeneuve et faire allégeance à l’Elysée chez François Hollande ? A moins que ce ne soit l’inverse.

  • #Solférino, le siège du #PS, est en proie à une forte crise sociale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051016/solferino-le-siege-du-ps-est-en-proie-une-forte-crise-sociale

    Après plusieurs mois de vives tensions, le #parti_socialiste a lancé un #Audit sur le climat régnant à Solférino. Au siège, les permanents dénoncent une gestion qualifiée de brutale et le recours à des prestataires extérieurs. La direction du PS insiste, elle, sur le climat politique général. #Jean-Christophe_Cambadélis en décembre 2015. © Reuters

    #France

  • LE MONDE OU RIEN

    Cours annulés, manifs sauvages, tags, casse, lacrymos, gouvernement en stress, fac en grève. Quelque chose est en train de naître. « Nous » sommes en train de naître. Nommer ce qui est en train de naître du nom de ce qui l’a précédé, c’est tenter de le tuer. Ramener ce que nous avons vécu dans la rue mercredi dernier, ce qui bouillonne depuis des semaines, ramener la rage qui gronde partout à l’ « ombre du CPE » et tous les laïus que nous avons entendus la semaine dernière, est une opération, une opération de neutralisation. Quel rapport y a-t-il entre le discours syndical et les potes lycéens qui taguaient mercredi dernier « le monde ou rien » avant de s’attaquer méthodiquement à des banques ? Aucun. Ou juste une misérable tentative de récupération menée par des zombies. Jamais les organisations syndicales, jamais les politiques n’ont été si visiblement à la traîne d’un mouvement. S’ils sont si fébriles dans leur volonté de tout encadrer, c’est justement parce que tout pourrait bien leur échapper.
    Ce qui s’est passé est simple : une bande de youtubeurs ont additionné leurs like, ils ont parlé hors de tout encadrement, de toute « représentativité », ils ont appelé à descendre dans la rue ; une femme qui ne représente qu’elle-même a lancé une pétition contre la loi travail ; et parce que ce qui était dit sonnait juste, rencontrait un sentiment diffus, un écoeurement général, nous sommes descendus dans la rue, et nous étions nombreux. Les organisations ont suivi. Le risque de ne pas suivre était trop grand pour elles. Si elles ne le faisaient pas, leur mandat était caduc. Ceux qu’elles prétendent représenter auraient pris la rue sans elles, sans qu’elles puissent placer devant eux leurs banderoles de tête, sans qu’elles puissent sortir leurs gros ballons rouges, sans qu’elles puissent recouvrir nos voix de leurs mauvaises sonos, de leurs slogans grossiers, de leurs discours d’enterrement. Elles auraient été à poil. Les chefs ont donc suivi ; comme toujours.

    Il n’y a pas une loi qui pose problème, mais toute une société qui est au bout du rouleau.

    Nous sommes la jeunesse. Mais la jeunesse n’est pas la jeunesse, elle est plus qu’elle-même. Dans toute société, la jeunesse est l’image de l’élément disponible. La jeunesse est le symbole de la disponibilité générale. Les jeunes, ce n’est rien. Ce sont seulement ceux qui ne sont pas encore tenus. Tenus par un patron, tenus par des crédits, tenus par un CV. Tenus, et donc enchaînés, du moins tant que la machine sociale continue de fonctionner. Les discours médiatiques sur la menace d’un « mouvement de la jeunesse » visent à conjurer la menace réelle, et la menace réelle, c’est que l’ensemble de ce qui est disponible dans cette société, l’ensemble de ceux qui n’en peuvent plus de la vie qu’on leur fait vivre, l’ensemble de ceux qui voient bien que ce n’est pas juste cette loi qui pose problème, mais toute cette société qui est au bout du rouleau, s’agrège. S’agrège et prenne en masse. Car elle est innombrable, de nos jours, la masse des incrédules. Le mensonge social, la farce politique ne prennent plus. C’est cela, le gros problème qu’a ce gouvernement. Et pas juste lui : qui peut bien être assez con pour encore vouloir voter à gauche, à gauche de la gauche, à gauche de la gauche de la gauche, quand on voit ce que cela a donné en Grèce l’été dernier ? Un gouvernement de gauche radical surtout dans l’application de l’austérité.

    Eh les vieux ! Vous n’avez pas été trahis, vous vous êtes juste laissés tromper.

    Eh, les vieux ! Eh, nos vieux. Vous dites que vous vous sentez trahis. Que vous avez voté pour un parti de gauche, et que la politique menée ne correspond pas à vos attentes. Vous parlez de « reniement ». Mais vous étiez où en 1983 ? Les années 80, les années fric, Tapie au gouvernement, Libé qui titre « Vive la crise ! », ça ne vous dit rien ? Nous, on n’était pas là, mais entre-temps, vos défaites sont devenues nos cours d’histoire. Et quand on les écoute, ces cours, on se dit que Macron ne fait que terminer le boulot commencé en 1983. C’est le même programme depuis lors. Il n’a pas changé. Vous n’avez pas été trahis. Vous vous êtes juste laissés tromper. Vous avez préféré cultiver vos illusions. Ce ne sont pas les actes des socialistes qui ont trahi leurs discours. Ce sont juste ces discours qui ont servi, à chaque élection, à vous enfumer pour pouvoir continuer à mettre en œuvre le même programme, pour poursuivre la même offensive. Une offensive de 35 ans, menée avec constance, sur tous les plans en même temps – économique, sécuritaire, social, culturel, existentiel, etc.

    Cette loi, on n’en discutera pas.

    Ce qui est en train de naître, a peu à voir avec la loi travail. La loi travail, c’est juste le point de renversement. L’attaque de trop. Trop arrogante, trop flag, trop humiliante. La loi renseignement, la loi Macron, l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, les lois antiterroristes, le projet de réforme pénale, la loi travail, tout cela fait système. C’est une seule entreprise de mise au pas de la population. La loi El Khomri, c’est juste la cerise sur le gâteau. C’est pour ça que ça réagit maintenant, et que ça n’a pas réagi sur la loi Macron. À la limite, si on descend dans la rue contre la loi travail, c’est pas parce qu’elle concerne le travail. C’est parce que la question du travail, c’est la question de l’emploi de la vie ; et que le travail, tel que nous le voyons autour de nous, c’est juste la négation de la vie, la vie en version merde. On n’est plus dans les années 1960, vos Trentes Glorieuses, remettez-vous en, on ne les a jamais connues. Personne d’entre nous ne croit qu’il va se « réaliser » dans le taf. Ce dont on se défend maintenant, c’est que le peu de vie qui nous est laissé après le taf, en dehors du taf, ne soit réduit à néant.
    Le petit jeu des organisations syndicales et des partis pour limiter le terrain du conflit à la question de la loi travail, à la négociation avec le gouvernement, c’est seulement une façon de contenir notre désir de vivre, d’enfermer tout ce qui les excède dans la sphère étouffante de leurs petites intrigues. Syndicats et partis, pas besoin d’être devin pour voir, d’ores et déjà, qu’ils nous lâcheront en rase campagne au moment décisif. On leur en veut pas. C’est leur fonction. Par contre, ne nous demandez pas de leur faire confiance. C’est pas parce qu’on est jeune qu’on est né de la dernière pluie. Et puis arrêtez de nous bassiner avec vos vieux trucs qui marchent pas : la « massification », la « convergence des luttes » qui n’existent pas, les tours de paroles et le pseudo-féminisme qui vous servent juste à contrôler les AG, à monopoliser la parole, à répéter toujours le même discours. Franchement, c’est trop gros. La question, c’est pas celle de la massification, c’est celle de la justesse et de la détermination. Chacun sait que ce qui fait reculer un gouvernement, ce n’est pas le nombre de gens dans la rue, mais leur détermination. La seule chose qui fasse reculer un gouvernement, c’est le spectre du soulèvement, la possibilité d’une perte de contrôle totale. Même si on ne voulait que le retrait de la loi travail, il faudrait quand même viser l’insurrection : taper fort, se donner les moyens de tenir en respect la police, bloquer le fonctionnement normal de cette société, attaquer des cibles qui font trembler le gouvernement. La question de la « violence » est une fausse question. Ce qui est décrit dans les médias comme « violence » est vécu dans la rue comme détermination, comme rage, comme sérieux et comme jeu. Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule.

    Taper fort ! Taper Juste !

    Contrairement à ce que nous disent les apprentis bureaucrates de l’UNEF ou du NPA, taper fort n’est pas ce qui va nous « isoler des masses », si les cibles sont justes. C’est au contraire cela qui va faire que tous ceux qui sont à bout vont nous rejoindre ; et ça fait du monde. La question que pose la loi travail, c’est la question de la politique menée par le PS depuis 35 ans, c’est de savoir si oui ou non ils vont pouvoir mener à terme leur campagne de plusieurs décennies. C’est aussi la question de la politique en général. Qu’un mouvement se lève à un an d’une campagne présidentielle, qui généralement impose le silence et l’attente à tous, en dit long sur la profonde indifférence, voire l’hostilité, qu’elle suscite déjà. Nous savons tous que les prochaines élections ne sont pas la solution, mais font partie du problème. Ce n’est pas par hasard que spontanément, mercredi dernier, les lycéens de Lyon ont cherché à atteindre le siège du PS, et se sont affrontés à la police pour frapper cet objectif. Et ce n’est pas par hasard que des sièges du PS à Paris et à Rouen a été défigurés. C’est cela que, de lui-même, le mouvement vise. Plutôt que de s’enferrer dans des négocations-piège à con, ce qu’il faut attaquer, partout en France, à partir de jeudi prochain, ce sont donc les sièges du PS. À Paris, il faut que ce soit la bataille de Solférino. Pour la suite, eh bien, on verra. Va falloir la jouer fine. Mais l’enjeu est colossal.

    Ils reculent, attaquons !

    Comité d’action 16 mars 2016
    https://lundi.am/le-monde-ou-rien-comite-d-action-16-mars-2016

    • Le Monde ou rien
      https://lundi.am/le-monde-ou-rien-comite-d-action-16-mars-2016

      Contrairement à ce que nous disent les apprentis bureaucrates de l’UNEF ou du NPA, taper fort n’est pas ce qui va nous « isoler des masses », si les cibles sont justes. C’est au contraire cela qui va faire que tous ceux qui sont à bout vont nous rejoindre ; et ça fait du monde. La question que pose la loi travail, c’est la question de la politique menée par le PS depuis 35 ans, c’est de savoir si oui ou non ils vont pouvoir mener à terme leur campagne de plusieurs décennies. C’est aussi la question de la politique en général. Qu’un mouvement se lève à un an d’une campagne présidentielle, qui généralement impose le silence et l’attente à tous, en dit long sur la profonde indifférence, voire l’hostilité, qu’elle suscite déjà. Nous savons tous que les prochaines élections ne sont pas la solution, mais font partie du problème. Ce n’est pas par hasard que spontanément, mercredi dernier, les lycéens de Lyon ont cherché à atteindre le siège du PS, et se sont affrontés à la police pour frapper cet objectif. Et ce n’est pas par hasard que des sièges du PS à Paris et à Rouen a été défigurés. C’est cela que, de lui-même, le mouvement vise. Plutôt que de s’enferrer dans des négocations-piège à con, ce qu’il faut attaquer, partout en France, à partir de jeudi prochain, ce sont donc les sièges du PS. À Paris, il faut que ce soit la bataille de Solférino. Pour la suite, eh bien, on verra. Va falloir la jouer fine. Mais l’enjeu est colossal.

  • Les députés PS qui ont voté contre l’état d’urgence convoqués à Solférino
    http://www.brujitafr.fr/2015/11/les-deputes-ps-qui-ont-vote-contre-l-etat-d-urgence-convoques-a-solferino.

    E SCAN POLITIQUE - Les trois élus qui se sont opposés au projet de loi prolongeant l’état d’urgence jeudi dernier devront s’en expliquer devant la direction du parti après les régionales. Au PS, la campagne pour les élections régionales tarde à reprendre,...

  • jeudi 5 et 12 du mois de mars 2015 à PARIS : 20 h DOSTOIEVSKI
    Club des Poètes
    30 rue de Bourgogne
    75007 Paris
    Métros : Varenne, Invalides, Solférino

    (Les uns, les autres) : Spectacle dont les textes sont tirés du roman : les Possédés (1872) traduction Elisabeth Guertik ... et une lettre adressée à son frère Michel...
    La vie et les fréquentations de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, aux environs de 1848 juste avant le bagne,...

    Ici, le metteur en scène et acteur CHRONOS a imaginé Dostoïevski dans un rapport vivant et direct avec certains des personnages de sa création....

    lien FB : https://www.facebook.com/events/1379076142370617/?fref=ts
    Ici le travail vidéo sur l’oeuvre : les possédés
    http://www.dailymotion.com/playlist/x21yuh_FONTAINEDESVENTS_dostoievski/1#video=xjzvv7

  • Le PS français veut enterrer la « taxe Tobin » européenne. Le preuve du poids de l’énarchie à Solférino, qui, souvenons-nous en, fait carrière en alternant des postes de contrôleur des banques (avec le succès qu’on sait) dans l’administration et des postes de direction dans les banques (françaises, l’énarque s’exporte mal)

    La France juge trop « excessif » le projet porté par la Commission européenne, et plaide notamment pour un adoucissement de la taxation des produits dérivés. Les associations craignent un rétropédalage.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/07/12/le-gouvernement-lache-t-il-la-taxe-tobin-europeenne_917891

  • Pour un chômage assumé et autogéré ; de quoi faire bondir les requins capitalistes et les chiches-faces du Parti de Solférino
    les pensées doubles de Caleb » Archives du Blog » Nous vaincrons le travail, vive le chômage !
    http://calebirri.unblog.fr/2013/05/08/nous-vaincrons-le-travail-vive-le-chomage

    C’est ainsi que les pays dits « développés » en arrivent à des absurdités à la fois économiques et politiques comme celles que nous constatons aujourd’hui : ne pouvant décemment pas se résoudre à un changement de paradigme pourtant nécessaire et plutôt que d’engager des politiques de relance (déjà que nous gardons dans l’emploi de nombreux postes rendus inutiles dans de nombreuses administrations ou services publics pour ne pas augmenter le nombre de chômeurs), nos gouvernants préfèrent se soumettre à une politique d’austérité destinée à faire baisser le « coût du travail » (les salaires) ; évitant ainsi d’avoir à faire évoluer la technique qui accentuerait le chômage de masse. Déjà qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde ! En définitive l’homme n’est un « outil » plus rentable que la machine que lorsqu’il travaille pour rien : l’esclavage est le seul idéal qui permet le plein emploi. A part peut-être la guerre ou une catastrophe naturelle de grande ampleur, une épidémie meurtrière ou que sais-je encore, la situation ne s’améliorera pas ; mais qui peut souhaiter ce genre « d’améliorations » ?

    Une logique poussée jusqu’à l’absurde et pourtant ...

    • Si nous cessions de viser la rentabilité nous comprendrions que le futur de l’homme est de se séparer de la contrainte du travail plutôt que de la désirer, avec des durées hebdomadaires allant sans cesse se réduisant, pour avoir plus de loisirs : « notre société sera une société de loisirs ou ne sera pas », disait un professeur d’économie que j’ai connu. Il avait raison : nous sommes condamnés à travailler de moins en moins. Pourquoi ne pas en faire un objectif avouable et positif , et se réjouir que même le cynisme et le calcul des capitalistes ne suffit pas à empêcher cette inéluctabilité ?

      Sauf que le loisir, dans la culture individualiste et intellectuellement paresseuse dans laquelle nous baignons, ça rime avec divertissement. Et le divertissement ce n’est qu’une aliénation qui nous maintient dans la passivité infantile. ça ne dure qu’un temps. Le divertissement c’est le travail disait Pascal.

      L’humain est fait pour « travailler » c’est à dire se sentir utile et vivre parmi les autres, seule façon de se détourner de la perspective effrayante de la solitude dans la mort.
      Pour le capitaliste, tout le monde doit aussi travailler, car l’humain qui ne travaille pas va consommer plus de richesses qu’il n’en produit pour vivre, il détruit des richesses. Or le capitaliste ne supporte pas que des richesses lui échappent, ce gâchis, c’est une faille dans sa domination.
      D’où le consensus pour dire que le chômage c’est mal, mais dans les faits le capitaliste l’accepte. Tant que le chômeur est à peu près neutralisé, le capitaliste tolère qu’ils restent massivement sur le bas côté. C’est mieux que de les avoir en travers chez les actifs, car ça plomberait encore plus la rentabilité de l’activité humaine résiduelle.. Tant que les chômeurs vivent dans la culpabilité et se cachent, ça marche, mais ça ne durera pas éternellement... Sans sentiment d’utilité, l’humain dépérit...

      Qu’on parle de travail ou autre, c’est le concept d’utilité qui est à réinventer. La révolution techno-industrielle arrivée à saturation, notre moteur de désir devient atone. Ce moteur c’était notre appétit d’opulence matérielle. C’est fini, on a fait le tour. Plus aucun objet ne peut plus vraiment nous faire rêver, nous stimuler. On a beau s’inventer des pénuries, tout est trop accessible. Bien entendu l’hyper-consommation a encore de beaux jours devant elle, l’addiction est bien entretenue, mais l’instabilité va devenir non-maîtrisable..
      Trouver une autre utilité, une autre notion de la valeur ajoutée, de nouveaux réflexes qui se substituent à nos réflexes de possession matérielle, c’est pas si difficile. Et puis bon pour ceux qui qui sèchent, ce n’est qu’une question de temps. La décroissance va s’imposer et ne nous laissera plus le choix de notre épanouissement. Va falloir qu’on substitue le plaisir de l’abondance au plaisir de la frugalité...

    • sans systématiquement quantifier notre « valeur participative » en unités monétaires.

      Je dirais "sans vouloir que notre « valeur participative » se traduise en valeur monétaire directement convertible pour en jouir individuellement". Car je crois que tout effort de quantification est toujours utile pour évaluer la pertinence de nos actes.
      Et je pense qu’avant de pouvoir passer à la forfaitisation, on besoin de faire des comptes d’épicier pour intégrer un peu ne pas occulter les aspects essentielles de notre implication dans l’échange.
      Avant de dire « quand on aime on ne compte pas », je crois qu’il faut passer par la case « les bons comptes font les bons amis ».

      Le problème de la quantification en général, c’est que bien souvent on ne fait pas cette quantification par rapport aux bienfaits pour nous-mêmes (c’est à dire pour soi-même ET la collectivité) mais au travers de la valeur de marché. Si cette quantification est le seul critère d’action, ce n’est pas la pertinence de nos actes par rapport à nos besoins qui est évaluée, mais la pertinence par rapport à ce que décrète « le marché », c’est à dire la foule, au comportement souvent plus qu’irrationnel et, dans le monde capitaliste, rarement vertueux..

      Pour ma part je n’adhère donc pas vraiment à priori à la #critique_de_la_valeur, si j’en ai bien compris la philosophie, au sens d’après moi où il est préférable pour chaque individu de bien connaitre ses propres besoins, donc de pouvoir les identifier, les caractériser, donc les quantifier les évaluer pour effectuer des échanges pertinents.
      Autant je suis d’accord pour rejeter la valeur de marché en tant que telle quand c’est notre seul guide, quand cela se substituerait à notre libre-arbitre, autant je ne la rejette pas en bloc.

      La valeur de marché est un paramètre à prendre en compte dans cette évaluation, car elle peut souvent être utile. S’en passer serait comme jeter un thermomètre en affirmant qu’il n’est pas fiable dans certaines conditions, en plein soleil ou en plein vent.

      Pour moi le problème ce n’est pas la valeur en général, mais l’usage qu’on en fait quand on a le cerveau polarisé sur l’obsession du profit égocentrique.
      Le problème, c’est de penser qu’un échange est bon s’il se fait à mon profit, sans se préoccuper du sort des autres. Et en cela la valeur est nocive car cela devient une fascination en tant que telle qui nous aveugle sur le sort des autres, au point de nous faire adopter des comportements de prédateurs décomplexés et/ou d’autoflagellateurs, quand nos pulsions de consommation se révèlent une prédation contre nous-mêmes ..

    • Eric Fournier :

      En ce printemps 2013, la gauche redécouvre spectaculairement la Commune de 1871 et l’initiative vient d’en haut : du gouvernement, des députés socialistes et des sénateurs communistes. Le 9 mars, à l’occasion de la journée de la femme, Najat Vallaud-Belkacem (ministre du droit des femmes et porte-parole du gouvernement) évoque la possible panthéonisation de Louise Michel , parmi d’autres candidates. Le 18 mars, dans une tribune publiée par Libération titrée « La Commune n’est pas morte », deux députés socialistes parisiens annoncent le dépôt d’une résolution mémorielle pour réhabiliter et faire connaître la Commune [2]. C’est chose faite le 8 avril. La proposition de résolution N° 907, signée par plus d’une centaine de députés socialistes soutenus par leur groupe parlementaire, propose de « rendre justice aux victimes de la répression de la Commune de Paris de 1871 »[3]. Le 25 avril, les 20 sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen déposent à leur tour une résolution « pour la réhabilitation de la Commune et des communards » à la haute assemblée[4].
      (...)
      La plupart des idéaux, projets et résolutions attribués ici aux communards n’étaient pas le propre de la Commune mais bien de l’ensemble des républicains avancés du XIXe siècle, avant et après l’insurrection, parfois même des républicains modérés qui gouvernent à partir des années 1880. De surcroît, ces projets n’ont pas été mis en œuvre par les communards, ou alors fort timidement. Certes la brièveté de la Commune et les contraintes de la guerre civile expliquent ces inaboutissements.

      Mais, plus essentiellement encore, si ces projets n’ont pas été développés c’est aussi parce que, de l’aube du 18 mars jusqu’aux derniers combats de la Commune, les insurgés accomplissaient pleinement leur propre horizon d’attente révolutionnaire. La grande affaire de la République « sociale » pour laquelle ce sont levés les hommes et les femmes de 1871 était de se gouverner soi-même. Pour eux la souveraineté ne se délègue pas, elle s’exerce directement, ou le plus directement possible. En 1871, s’entremêlent donc avec force deux temporalités indissociables pour les communards : la lutte pour la souveraineté et l’exercice même de la souveraineté, l’insurrection et son horizon politique. De toutes les révolutions du XIXe siècle, la Commune est celle qui a porté à son point le plus haut cette organisation de la souveraineté populaire, où les représentants ne sont que tolérés par ceux qui les ont élus et où les citoyens entendent participer réellement à l’exercice quotidien du pouvoir.
      (...)
      Il y avait des républicains dans les deux camps et Versailles ne saurait être réduite aux seuls monarchistes majoritaires à la chambre. Autant que la révolution communale, la « semaine sanglante » casse une lisse histoire républicaine.
      (...)
      Pourquoi ne pas envisager une journée de commémoration associant à la Commune à la vigilance citoyenne, à la capacité d’exercer sa part de souveraineté, à l’interpellation populaire ? Une telle initiative romprait avec le ronronnement des commémorations historiques et serait à coup sûr inattendue, disruptive, impromptue — à l’image de la Commune de paris en 1871.

      Voir aussi :
      http://seenthis.net/messages/135521

  • Un fait divers, une loi !

    Edition Solférino, la nouvelle danse du libéralisme :

    on laisse n’importe le premier capitaliste venu (par exemple, le bétonnier Bouygues) faire n’importe quoi (par exemple des talk-shows de merde pour agrégé cumulard vieux, ignare, et omniphobe) et on s’étonne ensuite que ça dérape. Ensuite, histoire de justifier l’utilité des 300.000 fonctionnaires d’un ministère, on « régule » à la marge pour surtout ne rien changer.

    La ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti, a estimé mercredi 10 avril qu’il fallait « réguler » la téléréalité, après la mort d’un candidat de « Koh-Lanta »

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/04/10/filippetti-veut-reguler-la-telerealite_3157022_3236.html

    Pourtant, on fait quand même mieux comme trolls avec les « droits des handicapés », le « mariage homo » et « questions de genre »

  • Lectures décalées du Pinocchio - Anjou rouge et coquelicots
    http://danielfleury.overblog.com/lectures-d%C3%A9cal%C3%A9es-du-pinocchio

    Comme la racine de son nom l’indique, Pinocchio est du même bois que le Sapin.

    C’est aussi une créature fabriquée, en l’occurrence ici par un système, une machinerie politique imbriquée localement dans des réseaux clientélistes, ailleurs s’appuyant sur des réseaux électifs, de Mairie en Conseil Général, ici sur des allégeances internes au Parti de Solférino, de Rocard à DSK, en passant par le vieux fond du radicalisme déclinant.

    Il représente bien ce que fut l’évolution du Parti Socialiste, des années Mitterrand au zénith de DSK.

  • Martine à la plage : le feuilleton de l’été | Fabrice Epelboin
    http://reflets.info/martine-a-la-plage-le-feuilleton-de-l%e2%80%99ete

    Après avoir vu une infowar rondement menée étriller le candidat naturel du PS, la remplaçante à peine levée du banc de touche s’aperçoit avec effroi que le torrent de merde – le terme vient d’un outsider du PS, pas de moi – se détourne de son lit pour parfumer d’effluves délicates sa campagne à peine entamée. La réaction de la dame de Solférino ne se fait pas attendre, et sort tout droit du XXe siècle : la menace juridique, censée calmer les ardeurs de la presse osant relater une quelconque rumeur concernant Martine, ou pire encore, une information. Seul problème, d’ailleurs bien identifié par Martine : les pédonazis de l’internet à l’égo surdimensionné, incarnés par ce qui est bien plus difficile à censurer : Facebook et Twitter, pointés du doigt récemment (laissant entrevoir au passage un revirement à 180° de l’approche que le PS à d’internet, ce qui s’est confirmé récemment par l’intervention publique d’un responsable du parti que Dominique Wolt