« Blade Runner » - Au-delà de la fiction | ARTE Cinema
▻https://www.youtube.com/watch?v=0F69CCGeNB8
« Blade Runner » - Au-delà de la fiction | ARTE Cinema
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[Les Promesses de l’Aube] #festival des #libertés - les #dominations
▻https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/festival-des-libertes-les-dominations
Ce mercredi, j’aurai le grand plaisir d’accueillir Paola Higalgo Noboa de Bruxelles Laïque, pour parler du Festival des libertés qui ouvrira ses portes ce jeudi 12 octobre. On décortiquera ensemble le riche programme qui mélange débats, #documentaires, #concerts et autres événements.
Politique et artistique, festif et subversif, le Festival des Libertés mobilisera du 12 au 21 octobre toutes les formes d’expressions pour se faire le témoin de la situation des droits et libertés, inciter à la résistance et promouvoir la solidarité.
Pour cette nouvelle édition, le Festival des Libertés déploie son propos sur le thème des « dominations ». Comment identifier les mécanismes culturels, politiques, institutionnels qui sont à l’origine de la création des normes et des inégalités ? Comment créer des contre-pouvoirs (...)
#festival,concerts,documentaires,libertés,dominations
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/festival-des-libertes-les-dominations_16595__1.mp3
On a marché - Un film sur la Marche Nationale des Sans Papier 19 septembre – 17 octobre 2020
▻https://mnsp2020.clouds.gresille.org/index.php/s/3LD4eHR8b4dHA6k
On a marché est un film documentaire qui propose de retracer une partie de la Marche Nationale des Sans Papier, une grande marche qui a eu lieu du 19 septembre au 17 octobre 2020 à travers toute la France. Durant cette marche des centaines de personnes ont parcouru villes et villages en direction de l’Élysée, certaines d’entre elles marchant pendant 1 mois pour faire entendre leurs revendications : logement digne pour toutes et tous, fermeture des Centres de Rétention Administrative, régularisation de tou.te.s les sans papier !
La Marche Nationale intervient après plusieurs mobilisations, c’est l’ « Acte 3 » de la lutte des sans papier en France en 2020 en plein contexte de crise sanitaire et confinement :
Extrait du blog Mediapart de La Marche des Solidarités – 12 août 2020
▻https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/120820/19-septembre-17-octobre-marche-nationale-des-sans-papiers
On marche vers l’Elysée !
Acte 1 : Le 30 mai des milliers de Sans-Papiers et de soutiens ont bravé l’interdiction de manifester à Paris
et dans plusieurs autres villes.
Dans les jours et les semaines qui ont suivi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le racisme et les violences policières.
Acte 2 : Le 20 juin des dizaines de milliers de Sans-Papiers et soutiens ont manifesté à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Rennes, Montpellier, Strasbourg et dans de nombreuses autres villes.
Mais Macron n’a eu aucun mot pour les « premierEs de corvée », aucun mot pour les Sans-Papiers, exploitéEs dans les pires des conditions ou perdant leur emploi sans chômage partiel, retenuEs dans les CRA, vivant à la rue ou dans des hébergements souvent précaires et insalubres. Aucun mot pour les jeunes migrantEs isoléEs. Il n’a eu aucun mot contre le racisme, aucun mot pour les victimes des violences policières.
Nous disons qu’une société qui refuse l’égalité des droits aux prétextes de la nationalité, l’origine, la couleur de peau sera de plus en plus gangrénée par le racisme et les violences d’Etat.
Nous disons qu’une société qui accepte l’inégalité des droits, la surexploitation, la répression, l’enfermement, l’expulsion des Sans-Papiers au nom de la crise, sera désarmée face à toutes les attaques sociales.
Alors nous organisons l’Acte 3 des Sans-Papiers.
• L’équipe du film
Nous sommes un groupe de quatre réalisateurs et réalisatrices amateures.
Dans notre groupe, il y a une personne du CSP 75, une personne du CSP Montreuil et deux soutiens de Grenoble. On a toutes et tous participé à la marche, c’est là qu’on s’est rencontrés. On s’est rencontré autour de l’envie de filmer la marche, pour en garder des souvenirs, des traces, créer des archives de la lutte en cours, sans trop savoir, au début, ce qu’on allait en faire. C’est après qu’on a trouvé que ces images étaient si intéressantes, qu’on devait en réaliser un film pour montrer aux gens, comment les sans papiers vivent et comment ils et elles se sont organisés pour faire cette marche._
• Pourquoi avoir fait un documentaire ?
Nous avons fait cette marche, pour la lutte des sans papier, pour nos droits. Mais les journalistes n’ont pas partager cette lutte, n’ont pas fait entendre et voir ce qu’on a fait. Ce que les journalistes ne voulaient pas faire, on le fera nous-même ! Il ne faut pas que cette marche soit oubliée, alors nous nous sommes organisés ensemble pour trouver des solutions et des moyens pour la rendre publique, visible. On ne nous a pas vu à la télé, et à partir de ce constat, on s’est dit qu’on ne pouvait pas rester comme ça, les bras croisés, sans rien faire. Alors on a eu cette idée de réaliser un film nous-mêmes sur cette marche. On a voulu faire ce film pour que la marche reste dans l’histoire, pour en garder la mémoire, pour qu’elle s’inscrive dans la continuité des luttes des sans papiers pour leurs droits.
Pour que l’histoire des immigrés reste toujours vivante.
On a marché, on a filmé, et ça c’est une histoire de #sans_papiers.
• Comment le film est-il construit ?
Les images ont été tournées dans le but de faire des archives de la lutte. Il n’y avait pas l’idée de faire un film à la base. Alors c’est après qu’on a essayé de mettre les images les unes avec les autres pour leur faire raconter cette marche.
Le film est organisé par thématiques et n’est donc pas une chronologie exacte de la marche de son organisation à la grande manifestation du 17 octobre.
Nous l’avons découpé en 5 chapitres :
Chapitre 1 : sur l’organisation de la marche
Chapitre 2 : sur la marche en elle-même, différents moments de celles-ci, les rencontres, la solidarité entre camarades.
Chapitre 3 : sur les moments plus difficiles de la marche mais aussi et surtout sur la repression et les difficultés rencontrées au quotidien
Chapitre 4 : sur la manifestation du 17 octobre 2020 à Paris
Chapitre 5 : mini chapitre sur les luttes d’après
• Limites
Ce film est imparfait. Les images que l’on y voit on été tournées sur l’axe Grenoble-Paris. Nous avons bien conscience que de ce fait il a de nombreux manques : nous ne voyons pas tous les collectifs, n’avons pas pu recueillir la diversité des paroles formulées durant cette lutte ni retranscrire l’ambiance réelle de cette marche. Nous n’avons pas eu la chance de rencontrer des personnes de chaque villes de départ, alors certaines peut-être pourraient se sentir invisibilisées, nous en sommes sincèrement navré.es. Idem pour le chapitre sur les « luttes d’après » la marche qui fait un focus sur Grenoble où il nous était plus facile de filmer à ce moment là. Nous n’avons également pas réussi à récupérer les noms de chaque personnes que l’on entend et avons fait de notre mieux pour en retrouver un maximum (n’hésitez pas si vous en avez qui manquent et qu’on pourrait rajouter).
Nous avons choisi comme langue de diffusion le français, ce qui est un choix discutable nous en avons conscience.
Ce film est artisanal, amateur et fait avec les moyens du bord, nous espérons malgré ses défauts qu’il saura vous apporter un souvenir ou un aperçu de ce qu’a été la marche nationale des sans papier de l’automne 2020 !
#luttes #marche #archives #film #documentaire
THE WIRE | a film by Tiha K. Gudac
By constructing an iron fence, right through the beautiful KUPA-region, Slovenia has made Croatia somewhat an unwilling buffer for the influx of the refugees coming from Bosnia, trying to reach Europe.
Of cause of the fence, the usual way of life has collapsed and a new dynamic was generated. The region has become an arena of different faces of human nature brought forward by a time of crisis, in which local population needs to find a way to deal with this new situation in order to survive.
▻https://www.youtube.com/watch?v=1dCx4d8GXYw
„We were prisoners of the Polish state“
Since the summer of 2021, many people from Middle East and Africa seeking protection have been entering Poland and thus the European Union via Belarus. This new migration route leads through forests and swamps and finally a frontier that is highly equipped and shielded by border troops from Poland. A lot of people die on this way, yet it is still perceived by many as safe to reach Europe. Those caught by Polish border guards, however, face two scenarios: Being illegally pushed back to Belarus or being locked up in Polish refugee prisons.
▻https://www.cilip.de/2023/08/28/we-were-prisoners-of-the-polish-state
#film #documentaire #film_documentaire #Pologne #Biélorussie #forêt #migrations #réfugiés #emprisonnement #détention_administrative #rétention #frontières #push-backs #refoulements
mention du film dans cet article paru dans Altreconomia (interview avec #Rut_Kurkiewicz, co-réalisatrice du film):
La Polonia che imprigiona i migranti nei campi, ostaggio dei “geni della manipolazione”
►https://altreconomia.it/la-polonia-che-imprigiona-i-migranti-nei-campi-ostaggio-dei-geni-della-
We are coming, chronique d’une révolution féministe
Un long-métrage documentaire de #Nina_Faure qui raconte de l’intérieur la montée en puissance du mouvement féministe.
Un récit à la fois intime et collectif.
💜 Soutien, prévente : ▻https://www.wearecoming-lefilm.fr
👀 Dispo 1 mois sur youtube : ▻https://www.youtube.com/watch?v=PmM-vGUQ4j4
Une nouvelle génération politise les enjeux autour du corps, de la sexualité et des rapports de genre. Pour deux amies, Nina et Yéléna, cela commence par une prise de conscience. Avec quelques autres, elles se demandent pourquoi, dans une société qui prétend que l’égalité des sexes est déjà là, l’accès au plaisir est si difficile. Elles organisent des groupes de parole, découvrent Notre corps, nous-mêmes, un manuel féministe historique qui leur ouvre de nouvelles portes d’analyse. Elles vont à la rencontre d’enseignantes, éducatrices, sociologues pour tracer pas à pas ce qui finira par être un vrai plan d’attaque. De plus en plus impliquées dans les luttes qui se soulèvent partout, au cœur de ce mouvement féministe qui déferle, elles découvrent un plaisir jusqu’ici insoupçonné, celui de poursuivre une émancipation collective. Le plaisir d’abolir le patriarcat, tout simplement.
Frankenstream - Culture et pop | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023064/frankenstream
« Frankenstream » rencontre les pères fondateurs du stream, ausculte son histoire et sa conquête du monde pour finalement interroger notre aveuglement face à la pollution numérique. Collage d’archives, d’interviews et de données, le récit offre une effrayante plongée dans cette technologie, miroir de nos propres excès sur internet.
Aussi sur YT en un seul morceau format 52min
▻https://www.youtube.com/watch?v=whML39I7Q7Y
Fishing communities’ blues. The impacts of the climate crisis in Senegal
This action-research documentary focuses on the climate crisis in Senegal and its devastating impacts on the livelihoods of those living in small fishing communities in Dakar and Saint Louis.
Through stories of local people and activists, the film challenges depoliticised constructs of the climate crisis as solely ’natural’ and instead draws attention to the ongoing colonial continuities underpinning the climate crisis and the structures of racial capitalism that create socio-spatial inequalities in environment and mobility.
This documentary was produced from the climate justice initiativ Climate of Change (climateofchange.info). It was produced with the fincial support of the European Union. Its contents are the sole responsibility of Südwind and do not necessarily reflext the views of the European Union.
▻https://www.youtube.com/watch?v=mFKJrT1ndLc
#Sénégal #pêche #climat #changement_climatique #Dakar #Saint-Louis #continuité_coloniale #capitalisme_racial #capitalisme #pêcheurs #néolibéralisme #urbanisation
#film #film_documentaire #documentaire
Coop ou pas coop de trouver une alternative à la grande distribution ?
Un #magasin sans client, sans salarié, sans marge, sans contrôle, sans espace de pouvoir où la confiance règne vous y croyez ? Difficile, tant le modèle et les valeurs de la grande distribution, et plus largement capitalistes et bourgeoises ont façonnés nos habitus. Néanmoins, parmi nous certains cherchent l’alternative : supermarchés coopératifs, collaboratifs, épiceries participatives, citoyennes, etc. Des alternatives qui pourtant reprennent nombre des promesses de la grande distribution et de ses valeurs. Les épiceries “autogérées”, “libres” ou encore en “gestion directe” tranchent dans ce paysage. Lieux d’apprentissage de nouvelles habitudes, de remise en cause frontale du pouvoir pyramidal et pseudo-horizontal. Ce modèle sera évidemment à dépasser après la révolution, mais d’ici-là il fait figure de favori pour une #émancipation collective et individuelle.
Le supermarché : une #utopie_capitaliste désirable pour les tenants de la croyance au mérite
Le supermarché est le modèle hégémonique de #distribution_alimentaire. #Modèle apparu seulement en 1961 en région parisienne il s’est imposé en quelques décennies en colonisant nos vies, nos corps, nos désirs et nos paysages. Cette utopie capitaliste est devenue réalité à coup de #propagande mais également d’adhésion résonnant toujours avec les promesses de l’époque : travaille, obéis, consomme ; triptyque infernal où le 3e pilier permet l’acceptation voire l’adhésion aux deux autres à la mesure du mérite individuel fantasmé.
Malgré le succès et l’hégémonie de ce modèle, il a parallèlement toujours suscité du rejet : son ambiance aseptisée et criarde, industrielle et déshumanisante, la relation de prédation sur les fournisseurs et les délocalisations qui en découlent, sa privatisation par les bourgeois, la volonté de manipuler pour faire acheter plus ou plus différenciant et cher, le greenwashing (le fait de servir de l’écologie de manière opportuniste pour des raisons commerciales), etc., tout ceci alimente les critiques et le rejet chez une frange de la population pour qui la recherche d’alternative devient motrice.
C’est donc contre ce modèle que se (re)créent des #alternatives se réclamant d’une démarche plus démocratique, plus inclusive, ou de réappropriation par le citoyen… Or, ces alternatives se réalisent en partant du #modèle_dominant, jouent sur son terrain selon ses règles et finalement tendent à reproduire souvent coûte que coûte, parfois inconsciemment, les promesses et les côtés désirables du supermarché.
Comme le dit Alain Accardo dans De Notre Servitude Involontaire “ce qu’il faut se résoudre à remettre en question – et c’est sans doute la pire difficulté dans la lutte contre le système capitaliste -, c’est l’#art_de_vivre qu’il a rendu possible et désirable aux yeux du plus grand nombre.”
Le supermarché “coopératif”, l’épicerie participative : des pseudo alternatives au discours trompeur
Un supermarché dit “coopératif” est… un supermarché ! Le projet est de reproduire la promesse mais en supprimant la part dévolue habituellement aux bourgeois : l’appellation “coopératif” fait référence à la structure juridique où les #salariés ont le #pouvoir et ne reversent pas de dividende à des actionnaires. Mais les salariés ont tendance à se comporter collectivement comme un bourgeois propriétaire d’un “moyen de production” et le recrutement est souvent affinitaire : un bourgeois à plusieurs. La valeur captée sur le #travail_bénévole est redistribuée essentiellement à quelques salariés. Dans ce type de supermarché, les consommateurs doivent être sociétaires et “donner” du temps pour faire tourner la boutique, en plus du travail salarié qui y a lieu. Cette “#coopération” ou “#participation” ou “#collaboration” c’est 3h de travail obligatoire tous les mois sous peine de sanctions (contrôles à l’entrée du magasin pour éventuellement vous en interdire l’accès). Ces heures obligatoires sont cyniquement là pour créer un attachement des #bénévoles au supermarché, comme l’explique aux futurs lanceurs de projet le fondateur de Park Slope Food le supermarché New-Yorkais qui a inspiré tous les autres. Dans le documentaire FoodCoop réalisé par le fondateur de la Louve pour promouvoir ce modèle :”Si vous demandez à quelqu’un l’une des choses les plus précieuses de sa vie, c’est-à-dire un peu de son temps sur terre (…), la connexion est établie.”
L’autre spécificité de ce modèle est l’#assemblée_générale annuelle pour la #démocratie, guère mobilisatrice et non propice à la délibération collective. Pour information, La Louve en 2021 obtient, par voie électronique 449 participations à son AG pour plus de 4000 membres, soit 11%. Presque trois fois moins avant la mise en place de cette solution, en 2019 : 188 présents et représentés soit 4,7%. À Scopeli l’AG se tiendra en 2022 avec 208 sur 2600 membres, soit 8% et enfin à la Cagette sur 3200 membres actifs il y aura 143 présents et 119 représentés soit 8,2%
Pour le reste, vous ne serez pas dépaysés, votre parcours ressemblera à celui dans un supermarché traditionnel. Bien loin des promesses de solidarité, de convivialité, de résistance qui n’ont su aboutir. Les militants voient de plus en plus clairement les impasses de ce modèle mais il fleurit néanmoins dans de nouvelles grandes villes, souvent récupéré comme plan de carrière par des entrepreneurs de l’#ESS qui y voient l’occasion de se créer un poste à terme ou de développer un business model autour de la vente de logiciel de gestion d’épicerie en utilisant ce souhait de milliers de gens de trouver une alternative à la grande distribution.
#La_Louve, le premier supermarché de ce genre, a ouvert à Paris en 2016. Plus de 4000 membres, pour plus d’1,5 million d’euros d’investissement au départ, 3 années de lancement et 7,7 millions de chiffre d’affaires en 2021. À la création il revendiquait des produits moins chers, de fonctionner ensemble autrement, ne pas verser de dividende et de choisir ses produits. Cette dernière est toujours mise en avant sur la page d’accueil de leur site web : “Nous n’étions pas satisfaits de l’offre alimentaire qui nous était proposée, alors nous avons décidé de créer notre propre supermarché.” L’ambition est faible et le bilan moins flatteur encore : vous retrouverez la plupart des produits présents dans les grandes enseignes (loin derrière la spécificité d’une Biocoop, c’est pour dire…), à des #prix toujours relativement élevés (application d’un taux de 20% de marge).
À plus petite échelle existent les épiceries “participatives”. La filiation avec le #supermarché_collaboratif est directe, avec d’une cinquantaine à quelques centaines de personnes. Elles ne peuvent généralement pas soutenir de #salariat et amènent des relations moins impersonnelles grâce à leur taille “plus humaine”. Pour autant, certaines épiceries sont des tremplins vers le modèle de supermarché et de création d’emploi pour les initiateurs. Il en existe donc avec salariés. Les marges, selon la motivation à la croissance varient entre 0 et 30%.
#MonEpi, startup et marque leader sur un segment de marché qu’ils s’efforcent de créer, souhaite faire tourner son “modèle économique” en margeant sur les producteurs (marges arrières de 3% sur les producteurs qui font annuellement plus de 10 000 euros via la plateforme). Ce modèle très conforme aux idées du moment est largement subventionné et soutenu par des collectivités rurales ou d’autres acteurs de l’ESS et de la start-up nation comme Bouge ton Coq qui propose de partager vos données avec Airbnb lorsque vous souhaitez en savoir plus sur les épiceries, surfant sur la “transition” ou la “résilience”.
Pour attirer le citoyen dynamique, on utilise un discours confus voire trompeur. Le fondateur de MonEpi vante volontiers un modèle “autogéré”, sans #hiérarchie, sans chef : “On a enlevé le pouvoir et le profit” . L’informatique serait, en plus d’être incontournable (“pour faire ce que l’on ne saurait pas faire autrement”), salvatrice car elle réduit les espaces de pouvoir en prenant les décisions complexes à la place des humains. Pourtant cette gestion informatisée met toutes les fonctions dans les mains de quelques sachant, le tout centralisé par la SAS MonEpi. De surcroit, ces épiceries se dotent généralement (et sont incitées à le faire via les modèles de statut fournis par MonEpi) d’une #organisation pyramidale où le simple membre “participe” obligatoirement à 2-3h de travail par mois tandis que la plupart des décisions sont prises par un bureau ou autre “comité de pilotage”, secondé par des commissions permanentes sur des sujets précis (hygiène, choix des produits, accès au local, etc.). Dans certains collectifs, le fait de participer à ces prises de décision dispense du travail obligatoire d’intendance qui incombe aux simples membres…
Pour finir, nous pouvons nous demander si ces initiatives ne produisent pas des effets plus insidieux encore, comme la possibilité pour la sous-bourgeoisie qui se pense de gauche de se différencier à bon compte : un lieu d’entre-soi privilégié où on te vend, en plus de tes produits, de l’engagement citoyen bas de gamme, une sorte d’ubérisation de la BA citoyenne, où beaucoup semblent se satisfaire d’un énième avatar de la consom’action en se persuadant de lutter contre la grande distribution. De plus, bien que cela soit inconscient ou de bonne foi chez certains, nous observons dans les discours de nombre de ces initiatives ce que l’on pourrait appeler de l’#autogestion-washing, où les #inégalités_de_pouvoir sont masqués derrière des mots-clés et des slogans (Cf. “Le test de l’Autogestion” en fin d’article).
L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Et on pourrait s’en contenter et même y adhérer faute de mieux. Mais ne peut-on pas s’interroger sur les raisons de poursuivre dans des voies qui ont clairement démontré leurs limites alors même qu’un modèle semble apporter des réponses ?
L’épicerie autogérée et autogouvernée / libre : une #utopie_libertaire qui a fait ses preuves
Parfois nommé épicerie autogérée, #coopérative_alimentaire_autogérée, #épicerie_libre ou encore #épicerie_en_gestion_directe, ce modèle de #commun rompt nettement avec nombre des logiques décrites précédemment. Il est hélas largement invisibilisé par la communication des modèles sus-nommés et paradoxalement par son caractère incroyable au sens premier du terme : ça n’est pas croyable, ça remet en question trop de pratiques culturelles, il est difficile d’en tirer un bénéfice personnel, c’est trop beau pour être vrai…Car de loin, cela ressemble à une épicerie, il y a bien des produits en rayon mais ce n’est pas un commerce, c’est un commun basé sur l’#égalité et la #confiance. L’autogestion dont il est question ici se rapproche de sa définition : la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés.
Mais commençons par du concret ? À #Cocoricoop , épicerie autogérée à Villers-Cotterêts (02), toute personne qui le souhaite peut devenir membre, moyennant une participation libre aux frais annuels (en moyenne 45€ par foyer couvrant loyer, assurance, banque, électricité) et le pré-paiement de ses futures courses (le 1er versement est en général compris entre 50€ et 150€, montant qui est reporté au crédit d’une fiche individuelle de compte). À partir de là, chacun.e a accès aux clés, au local 24h/24 et 7 jours/7, à la trésorerie et peut passer commande seul ou à plusieurs. Les 120 foyers membres actuels peuvent venir faire leurs courses pendant et hors des permanences. Ces permanences sont tenues par d’autres membres, bénévolement, sans obligation. Sur place, des étagères de diverses formes et tailles, de récup ou construites sur place sont alignées contre les murs et plus ou moins généreusement remplies de produits. On y fait ses courses, pèse ses aliments si besoin puis on se dirige vers la caisse… Pour constater qu’il n’y en a pas. Il faut sortir une calculatrice et calculer soi-même le montant de ses courses. Puis, ouvrir le classeur contenant sa fiche personnelle de suivi et déduire ce montant de son solde (somme des pré-paiements moins somme des achats). Personne ne surveille par dessus son épaule, la confiance règne.
Côté “courses”, c’est aussi simple que cela, mais on peut y ajouter tout un tas d’étapes, comme discuter, accueillir un nouveau membre, récupérer une débroussailleuse, participer à un atelier banderoles pour la prochaine manif (etc.). Qu’en est-il de l’organisation et l’approvisionnement ?
Ce modèle de #commun dont la forme épicerie est le prétexte, cherche avant tout, à instituer fondamentalement et structurellement au sein d’un collectif les règles établissant une égalité politique réelle. Toutes les personnes ont le droit de décider et prendre toutes les initiatives qu’elles souhaitent. “#Chez_Louise” dans le Périgord (Les Salles-Lavauguyon, 87) ou encore à #Dionycoop (St-Denis, 93), comme dans toutes les épiceries libres, tout le monde peut, sans consultation ou délibération, décider d’une permanence, réorganiser le local, organiser une soirée, etc. Mieux encore, toute personne est de la même manière légitime pour passer commande au nom du collectif en engageant les fonds disponibles dans la trésorerie commune auprès de tout fournisseur ou distributeur de son choix. La trésorerie est constituée de la somme des dépôts de chaque membre. Les membres sont incités à laisser immobilisé sur leur fiche individuelle une partie de leurs dépôts. Au #Champ_Libre (Preuilly-Sur-Claise, 37), 85 membres disposent de dépôts moyens de 40-50€ permettant de remplir les étagères de 3500€ selon l’adage, “les dépôts font les stocks”. La personne qui passe la commande s’assure que les produits arrivent à bon port et peut faire appel pour cela au collectif.
D’une manière générale, les décisions n’ont pas à être prises collectivement mais chacun.e peut solliciter des avis.
Côté finances, à #Haricocoop (Soissons, 02), quelques règles de bonne gestion ont été instituées. Une #créditomancienne (personne qui lit dans les comptes bancaires) vérifie que le compte est toujours en positif et un “arroseur” paye les factures. La “crédito” n’a aucun droit de regard sur les prises de décision individuelle, elle peut seulement mettre en attente une commande si la trésorerie est insuffisante. Il n’y a pas de bon ou de mauvais arroseur : il voit une facture, il paye. Une autre personne enfin vérifie que chacun a payé une participation annuelle aux frais, sans juger du montant. Ces rôles et d’une manière générale, toute tâche, tournent, par tirage au sort, tous les ans afin d’éviter l’effet “fonction” et impliquer de nouvelles personnes.
Tout repose donc sur les libres initiatives des membres, sans obligations : “ce qui sera fait sera fait, ce qui ne sera pas fait ne sera pas fait”. Ainsi, si des besoins apparaissent, toute personne peut se saisir de la chose et tenter d’y apporter une réponse. Le corolaire étant que si personne ne décide d’agir alors rien ne sera fait et les rayons pourraient être vides, le local fermé, les produits dans les cartons, (etc.). Il devient naturel d’accepter ces ‘manques’ s’il se produisent, comme conséquence de notre inaction collective et individuelle ou l’émanation de notre niveau d’exigence du moment.
Toute personne peut décider et faire, mais… osera-t-elle ? L’épicerie libre ne cherche pas à proposer de beaux rayons, tous les produits, un maximum de membres et de chiffre d’affaires, contrairement à ce qui peut être mis en avant par d’autres initiatives. Certes cela peut se produire mais comme une simple conséquence, si la gestion directe et le commun sont bien institués ou que cela correspond au niveau d’exigence du groupe. C’est à l’aune du sentiment de #légitimité, que chacun s’empare du pouvoir de décider, de faire, d’expérimenter ou non, que se mesure selon nous, le succès d’une épicerie de ce type. La pierre angulaire de ces initiatives d’épiceries libres et autogouvernées repose sur la conscience et la volonté d’instituer un commun en le soulageant de tous les espaces de pouvoir que l’on rencontre habituellement, sans lequel l’émancipation s’avèrera mensongère ou élitiste. Une méfiance vis-à-vis de certains de nos réflexes culturels est de mise afin de “s’affranchir de deux fléaux également abominables : l’habitude d’obéir et le désir de commander.” (Manuel Gonzáles Prada) .
L’autogestion, l’#autogouvernement, la gestion directe, est une pratique humaine qui a l’air utopique parce que marginalisée ou réprimée dans notre société : nous apprenons pendant toute notre vie à fonctionner de manière autoritaire, individualiste et capitaliste. Aussi, l’autogestion de l’épicerie ne pourra que bénéficier d’une vigilance de chaque instant de chacun et chacune et d’une modestie vis-à-vis de cette pratique collective et individuelle. Autrement, parce que les habitudes culturelles de domination/soumission reviennent au galop, le modèle risque de basculer vers l’épicerie participative par exemple. Il convient donc de se poser la question de “qu’est-ce qui en moi/nous a déjà été “acheté”, approprié par le système, et fait de moi/nous un complice qui s’ignore ?” ^9 (ACCARDO) et qui pourrait mettre à mal ce bien commun.
S’affranchir de nos habitus capitalistes ne vient pas sans effort. Ce modèle-là ne fait pas mine de les ignorer, ni d’ignorer le pouvoir qu’ont les structures et les institutions pour conditionner nos comportements. C’est ainsi qu’il institue des “règles du jeu” particulières pour nous soutenir dans notre quête de #confiance_mutuelle et d’#égalité_politique. Elles se résument ainsi :
Ce modèle d’épicerie libre diffère ainsi très largement des modèles que nous avons pu voir plus tôt. Là où la Louve cherche l’attachement via la contrainte, les épiceries autogérées cherchent l’#appropriation et l’émancipation par ses membres en leur donnant toutes les cartes. Nous soulignons ci-dessous quelques unes de ces différences majeures :
Peut-on trouver une alternative vraiment anticapitaliste de distribution alimentaire ?
Reste que quelque soit le modèle, il s’insère parfaitement dans la #société_de_consommation, parlementant avec les distributeurs et fournisseurs. Il ne remet pas en cause frontalement la logique de l’#économie_libérale qui a crée une séparation entre #consommateur et #producteur, qui donne une valeur comptable aux personnes et justifie les inégalités d’accès aux ressources sur l’échelle de la croyance au mérite. Il ne règle pas non plus par magie les oppressions systémiques.
Ainsi, tout libertaire qu’il soit, ce modèle d’épicerie libre pourrait quand même n’être qu’un énième moyen de distinction sociale petit-bourgeois et ce, même si une épicerie de ce type a ouvert dans un des quartiers les plus défavorisés du département de l’Aisne (réservée aux personnes du quartier qui s’autogouvernent) et que ce modèle génère très peu de barrière à l’entrée (peu d’administratif, peu d’informatique,…).
On pourrait aussi légitimement se poser la question de la priorité à créer ce type d’épicerie par rapport à toutes les choses militantes que l’on a besoin de mettre en place ou des luttes quotidiennes à mener. Mais nous avons besoin de lieux d’émancipation qui ne recréent pas sans cesse notre soumission aux logiques bourgeoises et à leurs intérêts et institutions. Une telle épicerie permet d’apprendre à mieux s’organiser collectivement en diminuant notre dépendance aux magasins capitalistes pour s’approvisionner (y compris sur le non alimentaire). C’est d’autant plus valable en période de grève puisqu’on a tendance à enrichir le supermarché à chaque barbecue ou pour approvisionner nos cantines et nos moyens de lutte.
Au-delà de l’intérêt organisationnel, c’est un modèle de commun qui remet en question concrètement et quotidiennement les promesses et les croyances liées à la grande distribution. C’est très simple et très rapide à monter. Aucune raison de s’en priver d’ici la révolution !
Le Test de l’Autogestion : un outil rapide et puissant pour tester les organisations qui s’en réclament
À la manière du test de Bechdel qui permet en trois critères de mettre en lumière la sous-représentation des femmes et la sur-représentation des hommes dans des films, nous vous proposons un nouvel outil pour dénicher les embuscades tendues par l’autogestion-washing, en toute simplicité : “le test de l’Autogestion” :
Les critères sont :
- Pas d’AGs ;
- Pas de salarié ;
- Pas de gestion informatisée.
Ces 3 critères ne sont pas respectés ? Le collectif ou l’organisme n’est pas autogéré.
Il les coche tous ? C’est prometteur, vous tenez peut être là une initiative sans donneur d’ordre individuel ni collectif, humain comme machine ! Attention, le test de l’autogestion permet d’éliminer la plupart des faux prétendants au titre, mais il n’est pas une garantie à 100% d’un modèle autogéré, il faudra pousser l’analyse plus loin. Comme le test de Bechdel ne vous garantit pas un film respectant l’égalité femme-homme.
Il faut parfois adapter les termes, peut être le collectif testé n’a pas d’Assemblée Générale mais est doté de Réunions de pilotage, n’a pas de salarié mais des services civiques, n’a pas de bureau mais des commissions/groupe de travail permanents, n’a pas de logiciel informatique de gestion mais les documents de gestion ne sont pas accessibles sur place ?
Pour aller plus loin :
Le collectif Cooplib fait un travail de documentation de ce modèle de commun et d’autogestion. Ses membres accompagnent de manière militante les personnes ou collectifs qui veulent se lancer (= gratuit).
Sur Cooplib.fr, vous trouverez des informations et des documents plus détaillés :
– La brochure Cocoricoop
– Un modèle de Statuts associatif adapté à l’autogestion
– La carte des épiceries autogérées
– Le Référentiel (règles du jeu détaillées)
– Le manuel d’autogestion appliqué aux épiceries est en cours d’édition et en précommande sur Hello Asso
Ces outils sont adaptés à la situation particulière des épiceries mais ils sont transposables au moins en partie à la plupart de nos autres projets militants qui se voudraient vraiment autogérés (bar, librairie, laverie, cantine, camping,…). Pour des expérimentations plus techniques (ex : garage, ferme, festival,…), une montée en compétence des membres semble nécessaire.
D’autres ressources :
– Quelques capsules vidéos : ▻http://fede-coop.org/faq-en-videos
– “Les consommateurs ouvrent leur épiceries, quel modèle choisir pour votre ville ou votre village ?”, les éditions libertaires.
►https://www.frustrationmagazine.fr/coop-grande-distribution
#alternative #grande_distribution #supermarchés #capitalisme #épiceries #auto-gestion #autogestion #gestion_directe #distribution_alimentaire
sur seenthis :
▻https://seenthis.net/messages/1014023
En pleine crise économique, dans l’ombre de Wall Street à #New_York, une institution qui représente une autre tradition américaine, moins connue à l’étranger, est en pleine croissance. C’est la coopérative alimentaire de #Park_Slope, un supermarché autogéré où 16 000 membres travaillent 3 heures par mois pour avoir le droit d’y acheter les meilleurs produits alimentaires, pour la plupart biologiques, dans la ville de New York aux prix on ne peut moins chers. Inspirant autant de haine que d’enthousiasme, cette coopérative fondé en 1973 est sans doute l’expérience socialiste la plus aboutie aux États-Unis.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/34871_0
#MeToo und Machtmissbrauch an Hochschulen
Erniedrigungen, Mobbing, sexualisierte Übergriffe - im Wissenschaftsbetrieb häufen sich Fälle von Machtmissbrauch. Haben unsere Unis und Hochschulen ein #MeToo-Problem?
▻https://www.zdf.de/dokumentation/die-spur/diespur-metoo-machtmissbrauch-tatort-uni-102.html
#université #Allemagne #mobbying #agressions_sexuelles #sexisme #recherche #harcèlement_sexuel
#enquête #vidéo #documentaire #facs #ESR #violence_sexualisée #travail #conditions_de_travail #abus_sexuel #VSS #violences_sexuelles_et_sexistes #abus_de_pouvoir #pression #carrière #peur #chantage #précarité #précarisation #discriminations #temps_de_travail #plainte #réputation #intouchable #omerta #impunité #justice #responsabilité
via @_kg_
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ajouté à la métaliste sur le #harcèlement_sexuel à l’université :
►https://seenthis.net/messages/863594
metooscience bietet Betroffenen von sexualisierter Gewalt im wissenschaftlichen Kontext ein Sprachrohr und Schutz durch Solidarität und Anonymität.
Auf unserer Plattform treten wir und andere von Machtmissbrauch Betroffene heraus aus der Scham und der Unsichtbarkeit. Im Schulterschluss bewegen wir uns weg vom Einzelfall-Narrativ hin zu einer breiten Awareness – das ist die Vision und der Zweck von #metooscience.
Wir bieten darüber hinaus Workshops für alle die ihre Räume gewaltfrei und sicher gestalten wollen und Beratung für Betroffene, Bystander*innen, Institutionen und Veranstaltende.
Wir, das sind #Franziska_Saxler und Dr. #Victoria_Striewe: Psychologinnen, Wissenschaftlerinnen und Betroffene von Machtmissbrauch im akademischen System.
Je ne sais pas où vous serez demain, film de #Emmanuel_Roy
Reem est médecin généraliste au #Marseille. Des hommes se succèdent devant elle. Leur vie est suspendue et personne ne peut prédire où ils seront envoyés demain. Auprès d’eux, Reem tente malgré tout de tenir une ligne de soin, de respect et d’écoute.
de
▻https://www.youtube.com/watch?v=jjMg5cO1V6E
#CRA #détention_administrative #rétention #migrations #sans-papiers #France #film #documentaire #film_documentaire #renvois #expulsions
Irun, la frontera
▻https://www.youtube.com/watch?v=a9pTLpE1z_8
#Irun #frontières #montagne #Pyrénées #asile #migrations #réfugiés #Espagne #France #Bidassoa #ongi_etorri #monument #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #décès #morts #campement #fermeture_des_frontières #refoulements #push-backs #militarisation_des_frontières #pays_basque
#film #documentaire #film_documentaire
Dans la tête d’un flic
Sept policiers sortent de leur devoir de réserve pour raconter leur quotidien, leurs attentes et leurs craintes. Un documentaire passionnant sur une parole rare et sans filtre, sans angélisme ni procès d’intention.
D’un côté, la mort d’Adama Traoré, la blessure grave infligée à Théo L., les violences à l’encontre de citoyens lors des manifestations contre la « loi travail », les débordements, les bavures. De l’autre, les cocktails Molotov brûlant grièvement un policier, l’attentat de Magnanville et son couple de fonctionnaires assassinés à leur domicile et, au quotidien, les insultes, les crachats, la violence, la déconsidération, la hiérarchie qui, souvent, reste muette et le taux de suicide, de 36 % supérieur à la moyenne nationale... L’incompréhension grandissante entre les forces de l’ordre et les citoyens crée une fracture dangereuse pour l’État. Brisant le devoir de réserve que la fonction leur impose, de nombreux policiers battent régulièrement le pavé depuis 2016, pour manifester leur colère. Sept d’entre eux sortent du silence et se livrent à François Chilowicz.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/075214-000-A/dans-la-tete-d-un-flic
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/53717_0
#documentaire #film #film_documentaire #police #témoignage #maintien_de_l'ordre #forces_de_l'ordre #France
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ajouté à la #métaliste de #témoignages de #forces_de_l'ordre, #CRS, #gardes-frontière, qui témoignent de leur métier. Pour dénoncer ce qu’ils/elles font et leurs collègues font, ou pas :
►https://seenthis.net/messages/723573
I #villani
2018, dans un monde dominé par l’agriculture et la pêche industrielle, nous allons suivre aux quatre coins de l’Italie, quatre #paysans et deux #pêcheurs qui ont décidé de pratiquer leur métier comme autrefois, dans le respect de la nature. Depuis #Alcamo en #Sicile nord occidentale avec Salvatore, à #Baselice au cœur de la #Campanie avec Modesto, à #Trambileno dans le #Trentin avec Luigina, jusqu’au port du vieux #Tarente avec les frères Galasso, nous découvrons des réalités d’aujourd’hui qui nous sont totalement inconnues. Des paysans libres qui ne suivent pas les règles imposées par l’Union européenne et ses lois liberticides qui assassinent la biodiversité, pour produire leurs fromages, leurs tomates, leurs confitures ou bien leurs moules. Le point commun entre tous ces travailleurs, c’est cette volonté de bien faire, cet amour pour leur métier, ce respect pour la nature dont ils dépendent ainsi que les conditions de vie bien difficiles qui en découlent. Il y a en filigrane la voix off de ce vigneron Lombard, Lino Maga, qui relie les destins croisés de ces survivants dont il faut espérer qu’ils feront des émules.
« Pour bien manger, il faut respecter un certain rythme : celui de la cuisine, des saisons. Il faut aussi respecter la terre et la mer, tout ce que la modernité en réalité ne fait plus. C’est ainsi que naît cette nouvelle exigence : vivre comme autrefois dans notre temps présent. En quinze ans de travail, à travers mes livres et mes spectacles, j’ai essayé de montrer les liens entre la cuisine et l’art, de dire ce que représentait pour moi la cuisine. Ce qui m’émeut et que je veux partager, c’est l’existence de ces personnes qui sont capables de créer des gestes et de construire autour un savoir vivant. Leur existence est primordiale. Le documentaire est l’instrument qui peut permettre que cette rencontre se réalise : je ne renonce pas à mon point de vue mais celui-ci se fond dans leur réalité. »
▻https://festival-villerupt.com/title-item/i-villani
#film #documentaire #film_documentaire
#Italie #agriculture #portraits #bô
Casque bleu
#François_Crémieux avait choisi de défendre ses convictions, sa foi en l’ONU et son souhait d’une intervention européenne en ex-Yougoslavie en se coiffant du casque bleu des soldats de la force d’interposition. Revenu à la vie civile, il raconte la réalité de son expérience, le #racisme_ordinaire de l’armée, le trouble respect pour la force déployée par l’agresseur serbe et les multiples motivations de ses compagnons d’armes.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/6659_0
#interview #film #documentaire #film_documentaire
#ex-Yougoslavie #casques_bleus #ONU #guerre #témoignage #racisme #vocabulaire #terminologie #mots #bousniouk #casques_bleus_français #obéissance
Quand les #tomates rencontrent #Wagner
Elias, petit village d’agriculteurs dans le centre de la Grèce, se meurt. Face à cette situation, deux cousins font équipe avec les grand-mères du village pour planter les graines de tomates qu’elles perpétuent depuis des siècles. Aidés par la musique de Wagner, censée encourager les tomates à pousser, ils parviennent à exporter aux quatre coins du monde des petits pots contenant des recettes à base de ces tomates biologiques. Le film suit les protagonistes de cette quête improbable, dans leurs efforts pour survivre et réaliser leurs rêves. Cette chronique nous rappelle l’importance de se réinventer en temps de crise et le pouvoir des relations humaines.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/32381_0
#film #documentaire #film_documentaire
#agriculture #musique #Grèce #rural #campagne #monde_rural #conserves #néo-ruraux #musique_traditionnelle #musique_classique #exode_rural #dépeuplement #Alexandros_Gousiaris
Our family’s activity in the area of beekeeping began in 1890 with beehives kept in our garden by my Great-great grandmother Evangelia Barbarousi for the family’s honey needs.
In 1989, our activities were semi-professional, and in 1996 our Company was founded, after which our aims were clearly professional, regarding the number of hives as and their transfer within Greece (from Kalamata to Thassos), as well as the establishment of our storage and packaging facilities.
In 1997 we began exporting our products, with the help of the “Odysea Ltd”, Company, with whom we continue to collaborate today.
In 1998 our first investment plan was realized, with a program sponsored by the Greek Ministry of Agriculture for Countryside Restructuring. The plan was completed in 2000.
ΤIn the same year, and together with the Taka family, we slowly began cultivating tomatoes on a large scale in the village of Fyllo, outside Kardista. The seed we use, then and still today, has been cultivated since 1900 by our extended family, and the pasteurization method is the same as that first implemented in the period between the two World Wars.
In 2001 we exported the first tomato products, and in 2004 we began the certification process for the production of organic products on our estate in accordance with the DIO Certification Organization . In 2005 we began furnishing high-end hotels with our honey, offered both at breakfast and used in their kitchens.
In 2007 we began our second investment plan with joint funding for Agricultural Development from the Greek Ministry of Agriculture and the European Union, and our packing and processing procedures were certified by the ISO Food Safety Management System (ISO 22000:2005).
In 2008 we produced our first completely organic tomato products ("Tomata Stragisti" and tomato sauces), which were introduced onto the Greek market by the “Biotos”.
We have inherited the knowledge of “how not to be afraid of bees” and we have developed a positive cooperation with them so as to produce an exceptional product with guaranteed safety to the consumer.
We inherited a sack of seeds and we came to love the earth in which they grow, we respected the cultivating and production methods implemented before industrialized farming came into practice, and with great effort, know-how and experimentation we are able to offer products which bring back the flavours of yesterday.
We will continue our efforts to prepare products of high quality and safety, giving particular importance to protecting the environment and to developing the human resources of our region.
Au nom du #Duce - Naples-Rome
À Naples et Rome, la campagne municipale, le dimanche 5 décembre 1993.
Ces élections se sont terminées par la victoire de la coalition des écologistes et de la gauche unie. Lors de ces élections, le Parti néo-fasciste a fait un score de 45% à Rome et 43% à Naples.
À Naples, le MSI était conduit par Mademoiselle Alessandra Mussolini, la petite fille du fameux Benito.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/778_0
#film #documentaire #film_documentaire
#Italie #néo-fascisme #Alessandra_Mussolini #Antonio_Bassolini #Naples #MSI #communauté_juive
La Boîte noire
L’univers étroit et cloisonné d’un fonctionnaire des #services_secrets de l’ancienne #RDA. Professeur de « #psychologie_opérationnelle », il formait les spécialistes des #interrogatoires, les psychologues des prisons...
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/15069_0
#psychologie #Jochen_Girken #Stasi #uniforme
#film #documentaire #film_documentaire
Why plastic ? - Le #mensonge du #recyclage
Qu’advient-il réellement de nos déchets plastiques une fois que nous les avons mis dans le bac de recyclage ?
Alors que la crise de la pollution plastique est devenue un scandale international, les plus grandes marques de biens de consommation de la planète ont déclaré avoir une solution : le recyclage. Mais nos emballages plastiques ont toujours plus de chances de finir brûlés ou jetés que recyclés.
▻https://pages.rts.ch/docs/doc/12884036-why-plastic-le-mensonge-du-recyclage.html
#film #documentaire #film_documentaire
#Bulgarie #incinération #emballage #décharges_sauvages #déchets_plastique #Grüne_Punkte #économie_circulaire #tri #décyclage #électricité #valorisation_thermique_des_déchets #Chine #marché_noir #Turquie #crime_organisé #corruption #combustible #Terracycle #Tom_Szaky #éco-blanchissement #industrie_pétrochimique #Alliance_to_end_plastic_waste
#VPN only
« error » : {
« code » : 13,
« type » : « ERROR_BLOCKING_REASON_GEOBLOCK »,
« message » : « This content is not available outside Switzerland. »,
« iconClass » : « vjs-icon-out-of-switzerland »
Le Maire, Mussolini et le musée
En Italie, le maire #Giorgio_Frassineti estime que l’éducation est aujourd’hui le seul moyen de combattre l’#héritage du #fascisme. À #Predappio, sa ville, qui est aussi la ville natale de #Mussolini devenue une destination de #pèlerinage_fasciste, il veut créer un #musée sur le fascisme. Son successeur à la mairie poursuivra-t-il ce combat ?
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/67258
#film #film_documentaire #documentaire
#néo-fascisme #Casa_del_Fascio #urbanisme #mémoire #histoire #Braunau_am_Inn #négation #Berghof #Munich
#Nucléaire en #Polynésie : en quête de vérité
Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion nucléaire convoitée depuis le début de la Ve République. À quel prix ?
Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie, dans les atolls de Fangataufa et Mururoa, ont bouleversé l’existence des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, ce film lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et postcoloniale française longtemps demeurée sous le signe du secret.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/67435_0
#film #documentaire #film_documentaire
#France #Polynésie_française #De_Gaulle #essais_nucléaires #dissuasion_nucléaire #Pacifique #DOM-TOM #surveillance #Centre_d'expérimentation_du_Pacifique (#CEP) #Tahiti #Moruroa #Fangataufa #Hao #tourisme #modernisation #Commissariat_de_l'énergie_atomique (#CEA) #bombe_atomique #Archipel_des_Gambier #contamination #Général_Thiry #comité_d'indemnisation_des_victimes_des_essais_militaires (#CIVEM) #santé #déchets_nucléaires #indemnisation
Le #Grand_Remplacement : histoire d’une idée mortifère
L’expression s’est imposée dans le paysage politique ces derniers mois. Éric Zemmour fait de la lutte contre le « grand remplacement » la base de son programme, les candidats Les Républicains débattent du niveau de priorité qu’il représente, les journalistes en font un objet d’interview, les instituts de sondage interrogent leurs panels représentatifs sur le sujet...
Mais que veut dire « le grand remplacement » ? D’où vient cette idée ? Et surtout quelles sont les implications de son utilisation ?
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64922_0
#racisme #Renaud_Camus #fantasme #métissage #identité #complotisme #colonialisme #mondialisme #white_genocide #néo-nazisme #extrême_droite #Génération_identitaire #invasion #islamisation #remigration #assises_de_la_remigration #Eric_Zemmour #2015 #accélérationnisme #terrorisme #ultradroite
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Le Camp des saints
Le Camp des saints est un #roman de l’écrivain français #Jean_Raspail, publié en 1973.
Le roman décrit la submersion de la civilisation occidentale, la France en particulier, par une immigration massive venue du delta du Gange. Un million de « miséreux » prennent d’assaut des cargos. Les immigrants voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s’échouent sur la Côte d’Azur, sous l’œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone, la lâcheté de l’administration préfectorale et l’affaiblissement de l’armée française. Ainsi cette « submersion » résulte-t-elle de l’incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion pacifique mais lourde de conséquences pour la nature d’une civilisation déjà ancienne, en plus d’un aveuglement de la part d’un clergé catholique trop favorable à l’accueil de populations immigrées.
Le roman devient un ouvrage de référence pour l’extrême droite française.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints
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L’#invasion_noire
Tu m’appartiens ! - Racines d’un #féminicide
À Hanovre, Vanessa a subi une attaque à l’#acide de son ex-petit ami ; à Berlin, Rebeccah a succombé aux #coups_de_couteau de son compagnon ; à Mérignac, près de Bordeaux, Chahinez a été #brûlée_vive par l’homme dont elle voulait se séparer... Partout en Europe, les #féminicides se succèdent et se ressemblent. En Espagne, le gouvernement a créé des tribunaux spécialisés dans les affaires de #violences_sexistes. À Barcelone, à l’été 2021, un garçon de 2 ans, Léo, est tué par son père, lequel a cherché à se venger de la mère de l’enfant dans un contexte de #divorce. Depuis cette affaire, le pays considère ce type d’#infanticide comme un #féminicide_par_procuration. En France, les violences faites aux femmes, déclarées « grande cause du quinquennat » par Emmanuel Macron, ne diminuent pas, et les défaillances de la #justice continuent d’indigner la population. Près d’une femme sur cinq morte sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint avait ainsi porté #plainte avant le drame. Outre-Rhin, le terme « féminicide » n’est pas encore véritablement entré dans le vocabulaire, et le fait qu’une femme ait voulu se séparer de son compagnon peut encore contribuer à atténuer la peine de l’homme devant un tribunal.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/65344_0
#film #documentaire #film_documentaire
#séparation #violences_conjugales #impunité #justice #machisme #crime_machiste #patriarcat #possession #tolérance #convention_d'Istanbul #VioGén #algorithme #contrôle #menaces #responsabilité #protection
Sasha, un jeune garçon de 7 ans, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Courageuse et intraitable, sa mère, portée par son amour inconditionnel, mène une lutte sans relâche pour faire comprendre sa différence.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/58788_0
#film #documentaire #film_documentaire
#genre #orientation_sexuelle #enfance #dysphorie_de_genre #école #discrimination #danse #lutte #résistance
Moi, agricultrice
Des années d’après-guerre à aujourd’hui, des #pionnières agricultrices vont mener un long combat de l’ombre pour passer de l’#invisibilité_sociale, d’un métier subi, à la reconnaissance pleine et entière de leur statut. Trop longtemps considérées « #sans_profession », sous la #tutelle juridique et économique de leurs époux, ces militantes de la première heure livrent le récit intime d’une conquête restée dans l’oubli de l’histoire de l’#émancipation_des_femmes. La nouvelle génération, héritière de cette lente marche vers l’égalité des droits, témoigne également, bien décidée à garantir les acquis gagnés de haute lutte par leurs mères et leurs grands-mères.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64524_0
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Anne-Maire Crolais (à partir de la min 40’09) :
« Les places, ça se gagne. Est-ce qu’on veut, nous, les femmes, en gagner ou pas ? Il faut le savoir, c’est tout. C’est simple. Un homme ne laissera jamais sa place. (...) Si on veut le pouvoir, on y va. »
#femmes #vocation #agriculture #reconnaissance #émancipation #injustice_sociale #luttes #cohabitation #travail #agricultrices #Jeunesse_agricole_catholique (#JAC) #profession #identité_professionnelle #existence_sociale #paysannerie #mai_68 #paysannes #paysans-travailleurs #permis_de_conduire #histoire #féminisme #indépendance_financière #statut #droits_sociaux #droits #congé_maternité #clandestinité_sociale #patriarcat #égalité_des_droits #sexisme_ordinaire
#film #film_documentaire #documentaire