• Un plan d’évacuation de Rafah serait catastrophique et illégal (et autres textes)

    HRW : Israël : Un plan d’évacuation de Rafah serait catastrophique et illégal
    Amira Hass : Si l’armée israélienne envahit Rafah, qu’adviendra-t-il des plus de 1,5 million de Palestinien.es qui s’y abritent ?
    Gaza. Contexte de l’escalade militaire à Rafah : plus de 600 000 enfants et leurs familles y sont massés, après avoir été déplacés plusieurs fois
    Gidéon Levy : Je vous en supplie : n’entrez pas à Rafah
    Une incursion israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, sera une catastrophe humanitaire sans précédent
    Nesrine Malik : À Gaza, il y a une guerre contre les femmes. Est-ce que l’Occident va vraiment l’ignorer parce qu’elles ne sont « pas comme nous » ?
    RSN : Artists 4 Ceasefire
    Emine Sinmaz : Le chef de l’UNRWA admet que des employés accusés par Israël ont été évincés sans preuve
    Réseautage continental de solidarité avec la Palestine

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/12/un-plan-devacuation-de-rafah-serait-catastroph

    #international #palestine #israel

    • Let It Rain


      https://www.youtube.com/watch?v=JVl49s8Fn-Q&t=62s

      Born under siege, a place where you can’t leave
      Smoke’s in the air, so it makes it hard to breathe
      I need my family, protect them from the disease
      I went to chase my dreams, hoping that they rescue me

      Made it out the maze, God’s been blessing me
      First time in LA [1], got Gaza next to me
      It’s in my heart, it’s in my veins
      I’ve been smiling at the pain
      The bombs lit up the night sky and turn them into day

      It’s hard to come up with the right rhymes, I don’t know what to say
      I start to cry when I write mine, it happens every day
      A lot of death in my lifetime, all I do is pray
      This is my story from the sideline, this life is not a game

      I want to call my momma, I hope she charged her phone
      Hope my brother’s not alone
      Hope that one day they’ll be grown
      This is genocide, but this time it is televised
      Don’t believe all that you see, cause they’re be telling lies

      I count my blessings, not the problems
      From the bottom, where the robbers acting violent
      Killing toddlers, bombing us with helicopters
      They seeing me on a TV and they calling me the monster?
      That only makes me stronger This is me against the world
      So I’m doing it for the world
      This is me against the world
      So I’m doing it for the world

      I was in the studio, chopping up samples
      Electricity’s off, we sleep with the candles
      Sleeping in our sandals and leave the doors open
      Cause the bombs fall there’s no time to grab the handles

      Writing names on our hands just to identify
      With somebody’s faces off, it makes them hard to recognize
      Been through so many wars, I forgot to mention
      I can calculate the distance of the airplane engine

      You think you’re from the trenches? Nah, these the trenches
      Kids close their eyes and block their ears, they block their senses
      This war is senseless, they treat us like animals
      I’ll never understand why they built the fences I just wanna see my dream of peace to come true
      Refugee in my land, nowhere to run to
      I keep the hope when there was no sunshine
      They cut the water off, so God let it rain sometime

      Chorus

      This is me against the world
      So I’m doing it for the world
      This is me against the world
      So I’m doing it for the world

      #rap #Gaza #musique #chanson #musique_et_politique #génocide #Palestine #Israël #siège #bombardement #pluie #eau #mur

  • Le deuil n’est pas une excuse (et autres textes)

    B’Tselem : Les organisations de la société civile et des droits des êtres humains basées en Israël appellent à un cessez-le-feu
    Mahmoud Mushtaha : « Si la CIJ ne peut pas arrêter la guerre, nous n’avons plus que Dieu ».
    Les FSI appellent à une action unifiée à la suite de l’arrêt de la CIJ dans l’affaire du génocide de Gaza
    Gaza : l’OMS met en garde contre la poursuite des attaques contre les soins de santé
    Rami Elhanan : Israël-Gaza : Le deuil n’est pas une excuse
    Oren Ziv : Cisjordanie occupée. « Les colons n’agissent pas seuls, ils sont au service du gouvernement. Ils en font de fait partie »
    Déclaration transatlantique de fonctionnaires concernant Gaza : Il est de notre devoir de parler lorsque les politiques de nos gouvernements sont erronées
    Alex de Waal : Sauf si Israël change de cap, il pourrait être juridiquement coupable d’une famine de masse
    Halte au massacre du peuple palestinien !
    Gilbert Achcar : Après quatre mois de guerre génocidaire israélienne

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/10/le-deuil-nest-pas-une-excuse-et-autres-textes

    #international #palestine #israel


  • https://standwithhumans.com
    Voilà le maximum de critique de la politique meurtrière en Israël et Gaza que tu peux te permettre en Allemagne sans te faire accuser d’antisemitisme.

    https://www.youtube.com/watch?v=HAyrW0klQkM

    On connaît Shahak Shapira comme auteur de vidéos assez marrantes. Là il exprime sa tristesse face aux victimes du conflit entre l’extrème droite d’Israël et le Hamas.

    #Allemagne #Israël #Palestine #droits_humains #politique #guerre

    • Il n’y a pas seulement les mille morts des uns et les dizaines de milliers de morts des autres. Il y a aussi “les bébés en plastique” (Merci C. #Estrosi) , les “faux chiffres du #Hamas” (merci C. #Fourest et… Léa #Salamé) , les postes de commandement cachés sous les hopitaux, les 40 nourrissons décapités et autres femmes éventrées (Merci président #Biden), “l’armée la plus morale” vs “les barbares”, les dizaines d’ “otages” des uns et les milliers de “terroristes incarcérés” des autres. Il y a enfin l’indécent “silence des autruches”, c’est-à-dire de ceux qui sont plus respectueux de la “distance scientifique” que de la vie et de la mort de leurs collègues palestiniens.
      L’actualité gazaouie n’en finit pas d’enfouir les élites européennes sous une surenchère nauséabonde de mépris des morts et des mots. Le festival de mensonges des Israéliens et l’aveuglement de leurs sponsors occidentaux sont couronnés depuis peu par une félonie ultime : l” ambition d’asphyxier financièrement les sauveteurs de l’#UNRWA.
      La #Macronie politique et médiatique a sombré. Sa France danse sur la montagne de cadavres des enfants de #Palestine. Elle imprime sur l’histoire de France une tache noire et nauséabonde qui restera indélébile.

      Déjà trop de morts et plus assez de mots.

  • Mouvement social (Ukraine) : De l’Ukraine à la Palestine – L’occupation est un crime

    La guerre dans la bande de Gaza dure depuis plus de deux mois.

    Le Mouvement Social s’engage pour une paix juste au Proche-Orient, pour laquelle il est nécessaire d’éliminer l’oppression structurelle des Palestinien·nes et la violence systématique à l’encontre de la population civile. Notre organisation condamne l’attaque sanglante menée le 7 octobre 2023 contre la population civile dans le cadre de l’attaque du mouvement islamiste militarisé Hamas contre Israël. Les massacres brutaux de femmes des kibboutzim, de travailleurs ou travailleuses étranger·es, de Bédouin·es et d’autres civil·es, qui ont coûté la vie à plus d’un millier de personnes, ainsi que l’enlèvement de civil·es en tant qu’otages, ne peuvent avoir aucune justification.

    Cependant, nous condamnons l’opération « Glaive de fer » lancée par le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou en réponse à l’attaque du 7 octobre, ainsi que les crimes de guerre commis dans le cadre de cette opération. Les actions de l’armée israélienne dans la bande de Gaza sont punitives à l’égard de l’ensemble de sa population, dont près de la moitié sont des enfants. Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza, qui fait l’objet d’un blocus illégal israélo-égyptien depuis 2007, empêchant l’approvisionnement en eau, en électricité, en nourriture et en médicaments des plus de 2 millions d’habitant·es de Gaza, transformant la bande de Gaza en « la plus grande prison à ciel ouvert du monde ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/09/mouvement-social-ukraine-de-lukraine-a-la-pale

    #international #ukraine #palestine

  • Israeli Army Kills A Palestinian Near Nablus
    Feb 8, 2024 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-kills-a-palestinian-near-nablus

    On Thursday morning, Israeli soldiers killed one Palestinian and injured another, at the Deir Sharaf military roadblock, west of Nablus in the occupied West Bank’s northern part.

    Eyewitnesses said the soldiers fired at a young man’s car near the military roadblock, inflicting serious wounds before he bled to death.

    Media sources identified the slain young man as Mansour Billah Jalal Mahmoud Al-Jabbar, 27, a citizen of the village of Jalqamus, southeast of Jenin in the northern West Bank.

    They added that the attack led to protests before the soldiers fired live rounds, rubber-coated steel bullets, and gas bombs, wounding a Palestinian, in his thirties, with a live round in the arm.

    #Palestine_assassinée

  • Nous avons besoin de mesures innovantes contre les génocidaires (+ autres textes)

    Campagne Stop à la Famine à Gaza – Rapport de Synthèse de l’UAWC
    Stanley Heller : Nous avons besoin de mesures innovantes contre les génocidaires
    Institut Lemkin pour la prévention du génocide : Déclaration sur les récentes menaces sur l’UNRWA et sur le passage d’une possible complicité à un engagement direct dans le crime de génocide contre les Palestiniens de la part de plusieurs pays.
    Sages-femmes, doulas et professionnel·le·s de la périnatalité, nous nous levons contre le génocide Palestinien
    Meron Rapoport : L’arrêt de la CIJ : une première fissure dans l’armure d’impunité d’Israël
    Anat Matar : Outre les pertes de vies et de maisons, l’académie est également détruite à Gaza
    Etan Nechin : Pourquoi [un groupe clé membre du BDS] ne peut-il pas tolérer que des Juifs et des Palestiniens d’Israël se retrouvent dans « Debout ensemble »
    + liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/08/nous-avons-besoin-de-mesures-innovantes-contre

    #international #palestine #israel

  • Amnesty International accuses Israeli forces of killing Palestinians in the West Bank with impunity. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/02/06/world/israel-hamas-war-gaza-news/amnesty-international-accuses-israeli-forces-of-killing-palestinians-in-the

    Amnesty International said on Monday that Israeli forces were killing Palestinians in the West Bank with “near total impunity” as the world’s attention focused on Gaza, demanding in a new report that the International Criminal Court step up its investigation into Israel’s conduct in the Israeli-occupied area.

    In the West Bank, Israeli forces have used live fire to disperse Palestinian protests, attacked people trying to help the injured and carried out deadly arrest raids that have spread fear throughout Palestinian communities, Amnesty International said in its report. It said the Israeli forces’ actions added to the country’s “well-documented track record of using excessive and often lethal force to stifle dissent and enforce its system of apartheid against Palestinians.”

    The human rights organization said that Israel’s use of unlawful force in the West Bank had sharply escalated since Oct. 7, when a Hamas-led attack from Gaza killed more than 1,200 people in Israel, according to Israeli authorities. Israel’s retaliatory campaign has killed more than 27,000 Palestinians in Gaza, according to health officials there.

    The Israeli military has described its actions in the West Bank as counterterrorism efforts necessary to prevent further attacks. Israel has strongly denied prior accusations that it has committed the crime of apartheid.

    Israeli military operations have raised alarms from several human rights groups, including the United Nations human rights office, which called in December for Israel to “end unlawful killings” of Palestinians in the West Bank and to immediately stop the use of “military weapons and means during law enforcement operations.”

    Since Oct. 7, Israeli forces in the West Bank have killed at least 360 Palestinians and injured 4,270, the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs said on Sunday. Last year was the deadliest for Palestinians in the West Bank since the office began recording casualties in 2005, and about 70 percent of those killings were reported during Israeli military operations, O.C.H.A. has said.

    Amnesty’s report detailed its investigations into four incidents that it said were emblematic of the recent escalation, and renewed its call for the prosecutor of the International Criminal Court, Karim Khan, to take action. In 2021, the I.C.C. opened an investigation into allegations of war crimes committed by Israel and Palestinian militant groups in Israeli-occupied areas, but many Palestinian groups have criticized the pace and focus of the inquiry.

    Amnesty’s director for global research and policy, Erika Guevara-Rosas, called for Mr. Khan to investigate the killings in the West Bank as possible war crimes, saying in the report that “an international justice system worth its salt must step in.”

    #Palestine #Cisjordanie #Amnesty_international

  • Israeli Damage to Archives, Libraries, and Museums in #Gaza, October 2023–January 2024 – Librarians and Archivists with #Palestine
    https://librarianswithpalestine.org/gaza-report-2024

    The destruction of cultural heritage in Gaza impoverishes the collective identity of the Palestinian people, irrevocably denies them their history, and violates their sovereignty. In this report, we offer a partial list of archives, libraries, and museums in Gaza that have been destroyed, damaged, or looted by Israeli armed forces since October 7, 2023. This report is necessarily incomplete. It is very difficult to determine the status of archives, libraries, and museums in Gaza during the ongoing Israeli bombardment. Current conditions in Gaza, such as the targeting of journalists, frequent communication blackouts, and extensive damage to the built environment pose an immediate threat to safety. Moreover, archivists and librarians have been repeatedly displaced, injured, or killed, making it even more difficult to take stock of the damage to cultural heritage. As a result, it should be assumed that this report represents only a fraction of the extent of damage and death, not a complete picture.

  • Irlande : le soutien à la Palestine nourri par l’histoire coloniale de l’île

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040224/irlande-le-soutien-la-palestine-nourri-par-l-histoire-coloniale-de-l-ile

    À Dublin, les manifestations pour un cessez-le-feu ne faiblissent pas. Les traumas de la colonisation britannique y sont encore vifs et alimentent le sentiment d’une histoire commune avec la Palestine.

    Ludovic Lamant, 4 février 2024

    Elle arbore sur son pull le dessin d’une pastèque aux couleurs du drapeau palestinien : la chair rouge reprend les motifs d’un keffieh, tandis que l’écorce verte, elle, est couverte d’un nœud celtique. Mary-Kate Geraghty, une musicienne connue sous le nom de scène de MayKay, glisse : « Le réveil en Irlande est immense face à ce qu’il arrive en Palestine. »

    Cette Dublinoise née en 1986 est l’une des figures d’un collectif d’artistes en soutien à Gaza, qui multiplie les concerts depuis l’automne. Un spectacle au 3Arena, l’une des plus grandes salles de la capitale, a récolté plus de 200 000 euros en fin d’année dernière, versés à une fondation, l’Aide médicale à la Palestine (MAP).

    Des écrivains de premier plan ont aussi réalisé des lectures dans plusieurs villes du pays, à l’instar de Paul Lynch, lauréat du Booker Prize l’an dernier, ou Sally Rooney, l’autrice du best-seller Normal People (qui avait refusé dès 2021 la publication de l’un de ses livres en hébreu, en signe de boycott des maisons d’éditions basées en Israël).

    Depuis le début des frappes israéliennes en réaction à l’attaque du Hamas du 7 octobre, l’Irlande semble à part en Europe. Les manifestations réclamant un cessez-le-feu immédiat restent très suivies en ce début d’année, au rythme d’un ou deux défilés par semaine dans la capitale. Dans ces défilés, beaucoup d’artistes déjà mobilisé·es sur un tout autre sujet, pour le droit à l’avortement, lors d’un référendum organisé en Irlande en 2018. Mais l’ampleur du mouvement, cette fois, semble inédite.

    Pour MayKay, c’est un séjour en Cisjordanie, en 2022, qui fut le déclic. « J’ai toujours été favorable à la cause palestinienne. Mais cela restait diffus. Je suis revenue changée, en colère », dit-elle. En cette fin janvier, la chanteuse, rencontrée dans un ancien quartier d’entrepôts de la capitale, Smithfield, milite à présent pour faire dérailler la Saint-Patrick, la fête nationale irlandaise.

    Le premier ministre, Leo Varadkar, doit se rendre à Washington ce jour-là, le 17 mars, pour serrer la main du président des États-Unis, Joe Biden. La coutume est ancienne, témoin de l’histoire partagée des deux pays. Mais pour de nombreux activistes, cette entrevue ne doit pas avoir lieu. « Bien sûr qu’il faut parler aux gens avec qui nous ne sommes pas d’accord. Mais les choses, cette fois, sont allées trop loin, insiste-t-elle. Les États-Unis soutiennent sans réserve Israël dans ce génocide. Cela n’est plus possible », avance la chanteuse.

    Boycotter la Maison-Blanche, et son soutien inconditionnel à Israël ? La revendication est revenue en boucle, lors d’une manifestation le 27 janvier en soutien à la Palestine et pour un cessez-le-feu à Gaza, dans les rues de l’hypercentre de Dublin. « No shamrocks for genocide Joe » (« pas de trèfles – le symbole de l’Irlande – pour Joe le génocidaire ») ont ainsi scandé des milliers de participant·es, au moment d’approcher les bâtiments du Parlement irlandais.

    Des boycotts aussi dans le sport

    Rencontré peu après cette manifestation dans un pub du quartier populaire de Phibsborough, non loin du stade où évolue le club de foot qu’il dirige, Daniel Lambert, lui, se félicite d’un autre boycott, a priori plus anecdotique. Cinq des joueuses de l’équipe nationale de basket-ball viennent de déclarer forfait pour un match de qualification pour l’Euro de l’an prochain, qui doit se tenir le 8 février face à Israël.

    « Tout le monde est consterné par ce qu’il se passe. Et cette idée que le sport existe hors du monde, que les sportifs participent à des compétitions dans des bulles apolitiques, c’est totalement absurde », balaie-t-il.

    Lambert, roux aux yeux bleus, sweat Lacoste violet éclatant, est une célébrité locale : il est le patron du club de football le plus politisé d’Europe, à gauche toute, le Bohemian FC. Fonctionnant sous la forme d’une coopérative détenue par ses supporteurs, le club, 134 ans d’histoire derrière lui, a mené des campagnes pour les sans-abri, l’accueil des réfugié·es ou encore le mariage pour toutes et tous. Depuis l’an dernier, ses joueurs revêtent un maillot aux couleurs de la Palestine. « Les autres clubs en Irlande sont détenus par des capitaux privés et ne prennent pas position sur ces sujets. Mais le sport, c’est une tout autre histoire que de gagner ou de perdre », insiste-t-il.

    MayKay, Sally Rooney ou Daniel Lambert ne sont que quelques-uns des visages d’une mobilisation protéiforme de la société civile sur l’île. « La société irlandaise a toujours été mobilisée sur ces enjeux, mais depuis l’automne, les manifestations sont vraiment massives », assure Brian Ó Éigeartaigh, un bibliothécaire de 34 ans, qui est aussi l’une des chevilles ouvrières de la Campagne de solidarité Irlande-Palestine (IPSC).

    Cette structure, mise sur pied au début de la deuxième Intifada en 2001, entre Dublin et Belfast, visait, à l’origine, à relayer les campagnes de boycott à l’égard d’Israël. Son rôle est devenu central au fil des années, pour articuler partis, associations et collectifs d’artistes. « L’IPSC fait très attention à ce que ces manifs ne soient pas perçues comme des défilés de trotskistes ou d’obscurs gauchistes », assure David Landy, sociologue au Trinity College et cofondateur d’un petit collectif baptisé « Juifs pour la Palestine », impliqué dans les manifestations.

    L’universitaire ajoute : « Les défilés que l’on voit à Dublin sont importants, pas seulement parce qu’un génocide est en cours. Ils sont l’aboutissement d’un travail de fond de l’IPSC, bien plus ancien, qui fait que tout le monde se sent à bord. » Marie-Violaine Louvet, de l’université Toulouse-Jean-Jaurès, et qui a consacré un ouvrage à ce sujet, confirme : « La gauche n’a jamais été très importante numériquement en Irlande. Le sentiment propalestinien dépasse largement l’extrême gauche et la gauche. »
    Des siècles de colonisation britannique

    Des militants du mouvement antiguerre, les mêmes qui s’opposent de longue date à l’utilisation par les États-Unis de l’aéroport de Shannon, dans l’ouest de l’île, sont également présents dans les rangs du défilé du 27 janvier. Au-delà, c’est tout une foule de professions qui se trouvent représentées, des travailleurs et travailleuses de la santé aux avocat·es, en passant par les sportifs et sportives, descendu·es dans la rue avec leurs pancartes « pour une Palestine libre ».

    D’où vient cette mobilisation sans pareille ? « L’Irlande est l’un des rares pays d’Europe à avoir subi lui-même la colonisation d’un voisin plus puissant, explique Marie-Violaine Louvet. Cette colonisation par la Grande-Bretagne a démarré au XIIe siècle [en 1169 – ndlr]. Et quand l’Irlande est devenue indépendante dans les années 1920, elle a considéré qu’elle devait rester non alignée, en partie pour marquer son émancipation de la Grande-Bretagne. »

    Friedrich Engels identifiait déjà l’Irlande comme « la première colonie anglaise », dans une lettre envoyée à Karl Marx en 1856. « Quand on parle de colonisation et d’oppression, les gens ici savent, très concrètement, de quoi on parle, renchérit l’ambassadrice pour la Palestine en Irlande, Jilan Wahba Abdalmajid, qui reçoit Mediapart dans ses bureaux de Leeson Street. Ils savent ce que nos souffrances signifient pour les avoir connues pendant 700 ans environ. »

    « Comme la Palestine, l’Irlande a été occupée par la Grande-Bretagne, et une partie de l’Irlande l’est d’ailleurs toujours », avance de son côté l’eurodéputé Chris MacManus, du Sinn Féin, qui plaide pour la réunification de l’Irlande. « La Belgique, la France, l’Allemagne, le Portugal… Tous étaient des pouvoirs coloniaux. Pas nous, résume avec fierté Daniel Lambert. Nous avons expérimenté l’oppression d’une puissance étrangère, et cela a forgé chez nous une manière de penser différente. Sans exagérer, je pense qu’une majorité des Irlandais est conscient de la gravité de ce qu’il se passe en Palestine. »

    Au fil des échanges avec des activistes propalestiniens en Irlande, c’est toute l’histoire de siècles de colonisation irlandaise qui défile, avec un degré de précision parfois déroutant.

    Gary Daly est un ancien boxeur, passé au jujitsu. Installé depuis 2006 comme avocat pour défendre l’accueil des migrant·es à Dublin, il se lance : « Il y a tellement d’échos entre les batailles pour la liberté de l’Irlande, et pour celle de la Palestine. Prenez la déclaration Balfour de 1917 [qui approuve la création d’un « foyer national pour le peuple juif » – ndlr] : cet Arthur Balfour, avant cela, fut secrétaire en chef pour l’Irlande dans les années 1880. Nous, on le connaissait déjà sous le nom de “Bloody Balfour” [« Balfour le sanguinaire » – ndlr], qui expulsait les simples Irlandais au profit des grands propriétaires fonciers. »

    Gary Daly cite encore les « lois pénales », cette batterie de textes adoptés au fil des siècles par les Britanniques aux dépens de la majorité catholique de l’île. Il insiste : « Ma solidarité avec la Palestine vient de ma conscience des injustices provoquées par l’occupation de l’Irlande, et des lois qui y ont été imposées par les Anglais. Je sais à quel point l’occupation peut poser d’innombrables problèmes. »

    La musicienne MayKay, elle, souligne les échanges épistolaires qui ont existé entre prisonniers en grève de la faim, en Irlande du Nord et en Palestine. Elle voit aussi des parallèles évidents, au moment d’évoquer les risques de famine à Gaza : « On nous a longtemps expliqué que la grande famine [entre 1845 et 1852, plus d’un million de morts en Irlande, dont la moitié d’enfants – ndlr] était la conséquence des dégâts du mildiou. Mais ce fut une stratégie préméditée [par Londres – ndlr] pour affamer des gens de la campagne. Savoir que l’on m’a menti là-dessus durant ma jeunesse me fait encore enrager. »

    Quant à Brian Ó Éigeartaigh, il rappelle que la pratique du boycott, décisive à ses yeux pour freiner le gouvernement israélien aujourd’hui, est une invention irlandaise : pour protester, à la fin du XIXe siècle, contre les violences exercées par un certain Charles Cunningham Boycott, un Britannique, à l’égard des paysans locaux.

    Dans une tribune récente, Jane Ohlmeyer, historienne au Trinity College, qui vient de publier un essai de référence sur l’Irlande et l’impérialisme, va même un peu plus loin, dans le jeu des correspondances : « L’Irlande a servi d’exemple en matière de résistance à la domination impériale et a inspiré des combattants de la liberté dans les empires britannique et européens. Aujourd’hui, certains espèrent que l’Irlande, avec sa “solution à deux États”, pourra également servir de modèle pour la paix. » De là à ce que l’accord du Vendredi saint, en 1998, qui a instauré la paix civile en Irlande, soit revisité pour imaginer les chemins de la paix au Proche-Orient ?

    Le numéro d’équilibriste du premier ministre

    Du côté de la scène politique institutionnelle, les partis de gauche et de centre-gauche, tous dans l’opposition, participent aussi, sans surprise, aux défilés : le Sinn Féin, le parti travailliste, mais aussi les Sociaux-démocrates, formation plus récente, lancée en 2015, qui a le vent en poupe, ou encore People before Profit, qui incarne une gauche plus radicale.

    La cheffe du premier parti d’opposition, le Sinn Féin, Mary Lou McDonald, était allée jusqu’à demander l’expulsion de l’ambassadrice israélienne d’Irlande – ce que Leo Varadkar, chef du gouvernement (Fine Gael, droite) s’est refusé à faire. Ce dernier joue les équilibristes, entre une société civile majoritairement propalestinienne, la ligne de son propre parti, plus modérée sur le sujet, et l’équation européenne, qui oblige à des compromis conclus à 27 avec des pays répétant le droit à Israël à se défendre.

    Varadkar avait ainsi été le premier en Europe à critiquer les bombardements israéliens, s’inquiétant dès novembre d’« une action se rapprochant d’une revanche ». Au même moment, son ministre des affaires étrangères, Micheál Martin (Fianna Fáil, droite), qualifiait de « disproportionnées » les frappes.

    Quant au président irlandais Michael Higgins, il avait jugé que le premier déplacement éclair d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, en Israël, était « irréfléchi et même imprudent », témoignant d’une position plus pro-israélienne que la ligne officielle des 27.

    Mais le gouvernement de Varadkar (qui gouverne en coalition avec les écologistes) s’est gardé de soutenir officiellement l’Afrique du Sud qui accuse Israël de « génocide » devant la Cour internationale de justice. La pression des mouvements sociaux sur le sujet l’a tout de même conduit, dans une déclaration le 30 janvier, à dire « examiner » cette option.

    Aucun des ministres irlandais ne va jusqu’à reprendre à son compte le terme de « génocide », que l’on a entendu dans la bouche de certains ministres du parti de gauche Podemos en Espagne l’an dernier. Brian Ó Éigeartaigh, de l’IPSC, regrette par ailleurs que plusieurs textes législatifs, dont un projet de loi déposé en 2018 qui vise à interdire tout commerce avec des entreprises impliquées dans la colonisation de la Cisjordanie, soient bloqués par le Parlement.

    Une hausse de l’antisémitisme ?

    Si l’engagement propalestinien s’exprime plus facilement en Irlande que sur le continent, l’île fait-elle face, comme ailleurs, à une montée des actes antisémites ? « Le débat que l’on connaît en France sur l’antisionisme et l’antisémitisme n’existe quasiment pas en Irlande », prévient Marie-Violaine Louvet.

    _ Une communauté juive peu nombreuse

    La vigueur du mouvement propalestinien en Irlande contraste avec la faiblesse numérique de la communauté juive sur l’île. Ils et elles étaient à peine quelque 2 500 (0,05 % de la population), d’après un recensement de 2016. C’est aussi ce qui rend si spécifique en Europe le cas irlandais.

    Dans le paisible quartier de Portobello, autrefois surnommé la Little Jerusalem, il existe un tout petit musée juif, à la façade couverte de briques rouges, logé dans une ancienne synagogue. L’endroit, qui n’ouvre qu’un jour par semaine, déroule cette histoire peu connue. Il revient par exemple sur les origines irlandaises de Chaim Herzog, élevé à Dublin avant de devenir président de

    l’État d’Israël (1983-1993), ou encore sur les innombrables personnages juifs qui peuplent le plus grand des romans irlandais, l’Ulysse de Joyce (1922).

    Il décrit aussi les violences exercées contre des juifs de la ville de Limerick, sur la côte ouest, de 1904 à 1906, ou encore la neutralité adoptée par l’Irlande pendant la Seconde Guerre mondiale (en partie pour se démarquer de la position prise par Londres). Autant d’éléments qui peuvent avoir découragé des juifs de tenter l’exil en Irlande au fil de l’histoire ._

    Dans la manifestation du 27 janvier, plusieurs collectifs entonnaient le slogan controversé « From the river to the Sea, Palestine must be free » (« Du Jourdain à la Méditerranée, la Palestine doit être libre »). Mais sur l’île, cette chanson n’a pas provoqué autant de remous qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne.

    À Londres, un député travailliste a été mis sur pied pour avoir repris ce slogan dans un discours. À Berlin, le slogan a été interdit, considéré comme une incitation à la haine. Les adversaires de ce texte estiment qu’il contient un appel implicite à la destruction d’Israël, et rappellent que le Hamas, auteur des attaques du 7 octobre, l’a aussi repris dans sa rhétorique mortifère contre Israël.

    David Landy, du collectif Juifs pour la Palestine, livre son analyse : « C’est de la pure mauvaise foi. C’est un slogan pour la liberté des Palestiniens. Aucun manifestant ne va vous dire que cela signifie l’extermination des juifs ! » Cet universitaire reconnaît qu’il a mis sur pied cette association juive, précisément pour tenter de désamorcer les critiques sur l’antisémitisme dans le mouvement propalestinien. Il dit encore : « Des juifs sont mal à l’aise avec la situation actuelle. Mais tenter d’évacuer cet inconfort, en dénonçant un antisémitisme croissant, me semble être problématique. »

    Beaucoup des activistes avec qui Mediapart a échangé renvoient, quand on leur pose la question de l’antisémitisme, aux déboires du travailliste Jeremy Corbyn à la tête du Labour à Londres, discrédité dans le débat public pour son manque de fermeté envers des sorties antisémites – avérées – de certains membres du parti. Il avait fini par perdre les élections générales de 2019 face à Boris Johnson.

    #Palestine #Gaza #Israël #Irlande #paix #mobilisations #colonialisme

  • Un sommet israélien envisage la réinstallation à Gaza (et autres textes)

    Alessandra Bajec : Le taux de fausses couches à Gaza fait de la grossesse une condamnation à mort
    Pétition : Demandez la libération d’un défenseur palestinien des droits humains
    Yaniv Kubovich : Gaza. L’armée israélienne non seulement bombarde, dynamite des bâtiments, mais les incendie
    Yuval Abraham : La mère d’un otage affirme que le gaz toxique des bombes israéliennes a tué son fils. A-t-elle raison ?
    Amnesty International : Nette augmentation du recours à la force meurtrière illégale par les forces israéliennes contre les Palestinien·ne·s en Cisjordanie occupée
    Maya Eshel : Refuser Solidarity Network : Soutenez un cessez-le-feu
    Oren Ziv : Transformer Zeitoun en Shivat Zion : Un sommet israélien envisage la réinstallation à Gaza

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/05/alessandra-bajec-le-taux-de-fausses-couches-a-

    #international #palestine #israel

  • Quitter Gaza, lors du carnage de mercenaires sionistes, coûte cher.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4572

    Les témoignages sur des officiers égyptiens, extorquant des Palestiniens pour leur permettre de quitter Rafah, étaient rapportés par des citoyens et des ONG depuis des années. Le territoire palestinien recèle des militants islamistes qui ont aidé l’ex-président, du défunt Morsi, notamment son évasion de la prison de Wadi el-Natroun, le 23 juin 2013. Cette conspiration des Frères musulmans en collaboration avec le Hamas, le Hezbollah et des militants islamistes locaux, alors que le chaos, de la révolution de janvier 2011, était encore en cours. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #Palestine, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, #Egypte,_Morsi,_Frères_musulmans,_islamistes,_Printemps_Arabe, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Grands_événements_:_Gigantisme_de_l’inattendu. #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • La guérilla virtuelle de militants pro-Israël contre les sympathisants propalestiniens en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/03/la-guerilla-virtuelle-de-militants-pro-israel-contre-les-sympathisants-propa

    Entre autres scandales, celui de Shadi. Voir le petite moquerie à l’égard de la chercheuse Bergeaud-Blaker, à la fin du paragraphe.

    Autre cible : les Palestiniens de France qui s’engagent pour leur peuple. C’est le cas de Shadi, un Franco-Palestinien de 36 ans, qui ne souhaite pas être nommé en raison du harcèlement en ligne dont il a fait l’objet en décembre 2023. Militant de la première heure, notamment dans le cadre de l’Union générale des étudiants palestiniens, il a toujours pris soin de séparer cet engagement personnel et son activité professionnelle, en évitant toute présence sur les réseaux sociaux et en signant les pétitions sous un nom d’emprunt. Diplômé de l’Ecole centrale, Shadi a fondé avec deux amis une start-up dans le domaine du luxe.

    Après le 7 octobre, l’entrepreneur a participé à la création de la plate-forme Urgence Palestine, qui est à l’origine des premiers appels à manifester pour un cessez-le-feu à Gaza. « Nous avons très rapidement mis en avant le terme de génocide », explique Shadi. Le 29 décembre, « Swords of Solomon » s’en prend à lui sur X en dévoilant son nom et celui de son entreprise. Son tort ? Avoir relayé l’appel d’Urgence Palestine à venir aux festivités du Nouvel An, sur les Champs-Elysées et ailleurs, avec un drapeau palestinien. « Des personnes mal intentionnées ont voulu y voir un appel à l’insurrection, explique Shadi. Eric Ciotti [président de LR] et Jean Messiha [polémiste d’extrême droite] ont interpellé Darmanin [le ministre de l’intérieur] à mon sujet. »

    Les tweets donnant son adresse personnelle, où vivent sa femme et ses deux jeunes enfants, ainsi que celle de sa boutique sont alors relayés par des bots à l’infini. La chercheuse controversée Florence Bergeaud-Blackler, qui se dit spécialiste des réseaux islamistes en Europe, le décrit sur X comme un « Frère musulman » s’adressant à la « oumma des quartiers », alors qu’il est chrétien de confession grecque-orthodoxe. Le lendemain de cette offensive en ligne, sa boutique est couverte d’affiches d’Unité juive et de photos d’otages du Hamas. Ses associés craignent que cette campagne de diffamation ait des conséquences sur la réputation de la marque et auprès de potentiels investisseurs.

    #Gaza #palestine #propagande #harcèlement #ulcan #Brigade_juive

  • Quand l’Occident cloue le cercueil israélien du peuple palestinien !

    Les cas très instructifs de l’Allemagne et de la Suisse

    D’abord les faits : L’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) fait vivre près de 4 millions de réfugiés palestiniens, gérant leurs écoles et leurs hôpitaux, tout en leur fournissant de l’eau potable et de la nourriture. Rien qu’à Gaza, l’UNRWA emploie 13 000 personnes. Israël accuse 12 d’entre eux d’être impliqués dans l’attaque du Hamas du 7 octobre. La direction de l’UNRWA licencie 9 d’entre eux, et un dixième est décédé. Immédiatement après, 11 pays occidentaux annoncent qu’ils cessent de financer l’UNRWA, ce qui signifie la fin automatique de l’UNRWA et peut-être des réfugiés palestiniens eux-mêmes, puisque ces 11 pays sont les principaux bailleurs de fonds de l’organisation des Nations Unies qui a – en fait – maintenu en vie des générations de réfugiés palestiniens depuis 1949…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/03/les-cas-tres-instructifs-de-lallemagne-et-de-l

    #international #histoire #allemagne #suisse #palestine

  • Ireland seeking review of EU-Israel agreement over rights concerns
    https://www.middleeastmonitor.com/20240201-ireland-seeking-review-of-eu-israel-agreement-over-right

    Ireland is in talks with other EU members who want a review of the EU-Israel Association Agreement on the basis that Israel may be breaching the agreement’s human rights clause, Prime Minister Leo Varadkar told reporters in Brussels on Thursday, Reuters reports.

    A number of EU States are also talking about a possible joint recognition of a Palestinian State after the current conflict, he said.

    “EU-Israeli relations are founded on an agreement which has a human rights clause, and a lot of us believe that Israel may be in breach of it,” Varadkar told reporters following an EU summit. “That’s something we’re talking about.”

  • [La Dkassette] La Dkassette - Février 2024
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024

    Pour cette Dkassette de février nous accueillons à notre bord Sarah, venue nous parler du cycle de ciné-rencontres « #palestine-Israël » que proposera #zintv au #dk à partir du 15 de ce mois, sans oublier de retrouver le #dkagenda des activités et événements à venir au 70b rue de Danemark que nous présente Camille,

    Bonne écoute à tou.te.s !

    #israël #aadtp #israël,palestine,zintv,dk,aadtp,dkagenda
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024_17246__1.mp3

  • « Arrêtez la famine à Gaza » (et autres textes)

    « Nous ne pouvons pas abandonner la population de Gaza », déclarent des agences de l’ONU et des ONG
    Jewish Voice for Peace : La suppression du financement de l’UNRWA est un autre acte de génocide odieux
    Rapport de synthèse actualisé : Campagne de l’UAWC « Arrêtez la famine à Gaza »
    B’Tselem : Les épidémies se multiplient, les blessé·es et les malades sont nombreuses et nombreux, mais le système de santé de Gaza fonctionne à peine.
    Patrick Jack : Le monde universitaire à Gaza a été détruit par l’« éducide » israélien
    Patrick Wintour : La décision de la CIJ sur Gaza consolide un ordre basé sur des règles et met l’Occident à l’épreuve
    Amira Hass : Agée de 82 ans, frappée par la maladie d’Alzheimer… mais arrêtée comme « combattante illégale » par Israël. En fait un révélateur de la guerre menée à Gaza

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/02/arretez-la-famine-a-gaza-et-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • Soutien à l’initiative « Marchons pour la Palestine » (et autres textes)

    Jacques Fath : Gaza : ce que la Cour Internationale de Justice a voulu dire
    Déclaration de La Via Campesina sur la décision historique de la CIJ concernant le génocide à Gaza
    Empêchons l’assassinat de la culture palestinienne
    Sordides et calculées, les tentatives de disqualification de l’UNRWA visent les réfugié.es palestinien.nes. – Communiqué de l’AFPS
    La suspension des aides à l’UNRWA met en danger la vie des Palestiniens
    Appel de Français juives et juifs
    Après les massacres du Hamas en Israël, la vengeance et la punition collective engagées par Netanyhaou et son gouvernement d’extrême droite, conduisent aujourd’hui au massacre massif de palestiniens (femmes, enfants, civils) dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie.
    Amira Hass : La « coordination » entre le régime de Sissi et le pouvoir politico-militaire israélien pour le contrôle des clés de la prison bombardée de Gaza
    Alon Sahar : Le contrôle israélien de Gaza serait mortel pour les Israélien·nes et les Palestinien·nes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/31/soutien-a-linitiative-marchons-pour-la-palesti

    #international #palestine #israel

  • Debout ensemble : Une association judéo-arabe à l’œuvre pour bâtir un nouveau camp de la paix en Israël

    En pleine guerre à Gaza, « Debout ensemble » a le vent en poupe : Il compte 5 000 membres cotisants, le nombre de ses sections étudiantes a doublé et de nouveaux groupes de Juifs et d’Arabes œuvrent à entretenir la solidarité – et à nourrir l’espoir d’une vie commune en Israël
    [Debout ensemble (en hébreu : עומדים ביחד, Omdim Beyachad ; en arabe نقف معًا, Naqif Ma’an, en anglais : Standing together)]

    « Vous n’êtes pas seule », dit la femme juive à la femme arabe. En larmes, les deux Israéliennes, qui se rencontraient pour la première fois, se sont embrassées. La scène s’est déroulée à Lod, dans le modeste appartement de la femme arabe, Isra Abou Laban Oudi. Mère célibataire, son fils de 3 ans, Tareq, gambade joyeusement parmi les 14 inconnus, juifs et arabes, qui ont été accueillis dans sa maison.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/30/debout-ensemble-une-association-judeo-arabe-a-

    #international #palestine #israel

  • [En direct] Trois Palestiniens tués dans un hôpital à Jénine, la bande de Gaza bombardée sans relâche
    30 janvier 2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240130-en-direct-la-bande-de-gaza-bombard%C3%A9e-par-isra%C3%ABl-sans-rel%C3%A

    Funérailles des trois hommes palestiniens qui ont été tués à l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, le 30 janvier 2024. AFP - JAAFAR ASHTIYEH
    5h25

    Trois Palestiniens tués dans un hôpital à Jénine par des soldats en civil

    Des forces israéliennes en civil ont effectué un raid sur l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine en Cisjordanie ce mardi, tuant trois Palestiniens, a rapporté la radio Voix de la Palestine. Selon les rapports, les forces israéliennes en civil se sont rendues au troisième étage du bâtiment, où elles ont tiré et tué les trois personnes. Des témoins oculaires affirment que les trois Palestiniens n’ont pas riposté et que les tireurs en civil ont utilisé des silencieux. Des sources palestiniennes indiquent que l’une des victimes avait été blessée lors d’un tir de missile à Jénine il y a environ trois mois et qu’elle était soignée à l’hôpital. Elle a été tuée alors qu’il dormait. Son frère et la troisième victime se trouvaient dans la chambre au moment des faits, selon les sources.

    6h20 :

    Israël affirme que les trois Palestiniens tués à Jénine étaient des terroristes

    Les forces israéliennes ont tué trois Palestiniens à l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine en Cisjordanie (cf post de 5h25). Selon le Shin Bet, la police israélienne et l’armée, les forces ont tué « une unité de membres armés du Hamas qui se cachaient dans l’hôpital et planifiaient une attaque terroriste dans un avenir proche ».

    6h55

    L’armée israélienne se livre à un « massacre dans les hôpitaux »
    Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’Israël était coupable de « dizaines de crimes [...] contre les centres de traitement et le personnel » à Gaza et en Cisjordanie occupée. Dans un message publié sur Telegram confirmant l’assassinat de trois Palestiniens par les forces spéciales israéliennes à l’intérieur de l’hôpital Ibn Sina (cf posts de 5h25 et 6h20), dans la ville de Jénine, le ministère a déclaré que l’armée israélienne « commettait un nouveau massacre à l’intérieur des hôpitaux ». « Le ministre de la Santé a lancé un appel urgent à l’Autorité générale des Nations unies, aux institutions internationales et aux organisations de défense des droits de l’homme pour mettre fin à la série de crimes quotidiens commis par l’occupation contre notre peuple et les centres de santé dans la bande de Gaza et en Cisjordanie », a écrit le ministère.

    8h45

    Le Hamas déclare qu’il répondra aux assassinats perpétrés à l’hôpital de Jénine

    Le Hamas a déclaré que les « crimes de l’armée israélienne ne resteront pas sans réponse » après l’assassinat de trois jeunes Palestiniens à l’hôpital Ibn Sina, dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée (cf post de 7h30). Ces assassinats constituent « la poursuite des crimes de l’occupation contre notre peuple, de Gaza à Jénine ». Il a souligné que l’un des hommes était blessé et alité lorsqu’il a été tué. Le Hamas a confirmé que l’un des trois hommes était l’un de ses membres et que l’autre faisait partie du bataillon de Jénine. Le troisième était également un combattant palestinien. Les combattants palestiniens « ne seront pas intimidés par les assassinats ni affaiblis par les crimes de l’ennemi lâche », a déclaré le Hamas.

    #Jenine

    • Israel executes 3 Palestinians sleeping in West Bank hospital
      30 January 2024 06:51 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israel-executes-3-palestinians-sleeping-west-bank-hospital?nid=337456

      At dawn on Tuesday Israel killed three Palestinians in Ibn Sina hospital in the city of Jenin in the occupied West Bank.

      According to Israeli forces the three that were killed were allegedly Hamas members who were hiding in the hospital, this claim could not be independently verified.

      They shot three Palestinians with a sound-muffler according to the Israeli daily Haaretz. The killed are Basel al-Ghazawi, who was hospitalised after an air strike on a cemetery in Jenin, his brother Mohammad and another man named Jalamneh .

      Al-Jazeera reported earlier that an Israeli special forces unit entered the Ibn Sina Hospital overnight disguised as doctors, nurses and civilians, shooting the men while they slept without attempting to arrest them.

      Israeli forces dressed as medics raid hospital in Jenin, killing three
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-jenin-hospital-forces-dressed-medics-raid
      #Palestine_assassinée

    • Les « escadrons de la mort » israéliens font de l’hôpital de Jénine un lieu d’exécutions sommaires
      https://www.chroniquepalestine.com/escadrons-mort-israeliens-font-hopital-jenine-lieu-executions-so
      Par Shatha Hanaysha – 30 janvier 2024 – Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine

      Les forces israéliennes d’occupation déguisées en personnel hospitalier et en civils ont pénétré dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine et ont assassiné trois Palestiniens qui dormaient. Ces meurtres des plus choquants marquent une escalade sans précédent dans la guerre menée par Israël contre les Palestiniens de Cisjordanie.
      Abeer Al-Ghazawi s’était endormie hier soir rassurée, sachant que son fils, Basel, était dans une chambre à l’hôpital Ibn Sina de Jénine, en compagnie de son frère, Mohammed.
      Pour elle, l’hôpital représentait l’endroit le plus sûr de leur ville natale de Jénine. Depuis des mois, l’armée israélienne a intensifié ses opérations dans la ville du nord de la Cisjordanie et dans son camp de réfugiés, menant de violents raids et des frappes de drones qui ont fait des dizaines de morts.
      Basel, âgé de 19 ans, était soigné pour une blessure grave qu’il avait subie en octobre dernier lorsqu’une frappe de drone israélien l’avait rendu paraplégique, et cloué dans un fauteuil roulant.
      Son frère aîné, Mohammed, âgé de 24 ans, et leur ami Mohammed Jalamneh, âgé de 28 ans, étaient près de lui. Selon des témoins, au petit matin du mardi 30 janvier, les trois jeunes hommes dormaient dans la chambre d’hôpital de Basel lorsqu’un commando des forces spéciales israéliennes est entrée dans leur chambre au troisième étage de l’hôpital et les a tués à bout portant, avec des armes à feu munies de silencieux.
      Une douzaine de membres des forces spéciales israéliennes déguisés en personnel hospitalier et en civils palestiniens – dont des soldats habillés en femmes palestiniennes voilées, l’un avec un porte-bébé, habillés comme des membres du personnel hospitalier, et un autre déguisé en patient en fauteuil roulant – se sont infiltrés dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital et ont agressé l’infirmière de garde.
      Sur les images de la télévision en circuit fermé, on peut voir les soldats israéliens déguisés se déplacer dans la salle d’hôpital en dégainant leurs fusils d’assaut.
      Alors que certains d’entre eux déposent leurs porte-bébés et autres déguisements, on peut voir au moins un soldat tenir un civil sous la menace de son arme. Le civil est à genoux, les mains derrière la tête. Le soldat israélien retire la veste de l’homme et la place sur sa tête. (...)
      Mohammed Jalamneh a été revendiqué comme membre du Hamas, tandis que les deux frères, Basel et Mohammed, ont été revendiqués comme membres du Jihad islamique palestinien. Les trois jeunes hommes seraient des combattants de la Brigade de Jénine, un groupe de résistance palestinienne inter-organisationnel à Jénine et dans son camp de réfugiés.
      Alors que Basel était effectivement handicapé et relégué dans un fauteuil roulant, ni lui, ni son frère, ni son ami n’étaient activement engagés dans un combat armé lorsqu’ils ont été abattus d’une balle dans la tête. Selon l’hôpital, ils dormaient tous les trois lorsqu’ils ont été assassinés. (...)