• Faut-il partir en vacances en #Arabie_saoudite ?
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/10/05/faut-il-partir-en-vacances-en-arabie-saoudite_6014296_4500055.html

    POUR

    L’argument hédoniste

    Un royaume pour vous tout seul. C’est la sensation grisante que vous éprouverez à votre arrivée en Arabie saoudite. Son territoire est vaste : 2,15 millions de km², l’équivalent de la superficie de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, de la Hollande, de la Belgique et de la Suisse réunis. Mais surtout, le pays est pour l’instant quasi vierge de touristes. Pas de file d’attente au Musée national de Riyad, pas d’embouteillage de 4 × 4 sur les dunes du Rub Al-Khâli, le « Quart vide », le mythique désert du sud-est de l’Arabie. Luxe, calme et solennité.

    L’argument politique

    Longtemps impénétrable, cramponnée au rigorisme wahhabite, l’Arabie saoudite a décidé de se frotter à ces diables d’Occidentaux. Pourquoi ne pas l’encourager ? C’est entendu, le royaume, que le prince héritier Mohammed Ben Salman, dit MBS, a entrepris de moderniser, est encore loin d’avoir achevé sa mue. En dehors des quartiers aisés de Riyad et de Djeddah, la ségrégation sexuelle reste en vigueur. Dispensées du port de l’abaya, les étrangères devront se vêtir de manière « pudique », épaules et genoux couverts. Mais la venue des touristes pourrait accélérer la transformation du pays.

    L’argument esthétique

    « Nous avons plus à offrir au monde que du pétrole. » C’est la rengaine des Saoudiens travaillant dans le #tourisme. Et ils ont raison. Leur patrie regorge de paysages, de sites et d’édifices d’une grande beauté. Passons sur la Kingdom Tower, surnommée le « décapsuleur », prétentieux gratte-ciel, destiné à devenir l’emblème de Riyad. Les merveilles du Royaume sont ailleurs : à #Al-Ula, au nord-ouest, une nécropole antique dont la mise en valeur est copilotée par la France ; à Taif, non loin de La Mecque, la villégiature d’été des princes, au climat tempéré ; et sur la myriade d’îlots encore déserts de la mer Rouge, cocktail de sable fin et d’eau émeraude.

    CONTRE

    Le contre-argument hédoniste

    #paywall

  • « La future grande loi sur l’audiovisuel va consacrer le mariage entre la #Hadopi et le #CSA [sous le nom d’#Arcom]. À l’occasion de cette fusion, le gouvernement entend aiguiser les outils de lutte contre le piratage. Tour d’horizon actualisé des principales mesures. » (Enquête sous pseudonyme, extension de la lutte au sport-spectacle, spam à des adresses qui ne sont pas celles obtenues auprès du FAI, etc)

    https://www.nextinpact.com/news/108273-arcom-futur-visage-lutte-anti-piratage.htm

  • Ce #fonds_d'investissement qui prospère... sur l’#hébergement de migrants aux frais de l’Etat

    Une filiale de la #Caisse_des_dépôts_et_consignations (#CDC) a créé un fonds d’investissement pour racheter plusieurs #hôtels pour loger des #demandeurs_d'asile. Elle promet à ses souscripteurs un copieux #rendement. Et sans risque, car c’est l’Etat qui règle le prix des chambres.

    Et si vous investissiez dans le demandeur d’asile ? C’est un placement qui rapporte 3,5 % par an pour une prise de risque limitée, puisque l’Etat garantit quasiment le #rendement. La proposition sonne comme une plaisanterie. Elle est pourtant sérieuse. #Ampère_Gestion, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a créé en 2017 un fonds d’investissement baptisé #Hémisphère. Souscrit par des investisseurs institutionnels (dont #BNP_Paribas_Cardif et #CNP_Assurances), il a permis de lever 100 millions d’euros. Cette somme a financé le rachat de 59 hôtels #F1, ex-enseigne low-cost du groupe #Accor, et leur #transformation en #foyers_d'accueil. Au dernier pointage, ces foyers accueillaient deux tiers de demandeurs d’asile et un tiers de personnes hébergées en urgence.


    https://www.marianne.net/fonds-investissement-hotels-demandeurs-asile

    #investissement #asile #migrations #réfugiés #France #économie #business #logement

    hélas #paywall

    ping @karine4 @isskein

  • « Le gouvernement a libéralisé le contrôle des #risques_industriels »

    C’est une enquête qui devrait faire réfléchir le gouvernement. Après l’incendie de l’usine #Lubrizol, Laurent Radisson, journaliste à Actu Environnement, a révélé (https://www.actu-environnement.com/ae/news/lubrizol-rouen-stockage-produits-dangereux-autorisation-prefet-e) que la #préfecture de #Seine-Maritime avait autorisé en début d’année une augmentation de capacité des #produits_dangereux dans l’usine rouennaise du fabricant d’additifs pour lubrifiants. Les #seuils de produits dangereux pour l’environnement aquatique de la directive #Seveso auraient même été largement dépassés. En cause : un #assouplissement des #réglementations et une diminution des #contrôles mis en œuvre depuis une dizaine d’années.

    https://www.alternatives-economiques.fr/gouvernement-a-liberalise-controle-risques-industriels/00090586
    #Rouen
    #paywall

  • #Frontex va (aussi) surveiller les #réseaux_sociaux

    L’agence en charge du contrôle des frontières extérieures de l’UE veut pouvoir surveiller les réseaux sociaux utilisés par les migrants, réfugiés et leurs passeurs, mais également par « la société civile et les communautés de la diaspora » de leurs pays de destination, afin d’anticiper les « migrations irrégulières », qualifiées de « menace potentielle ».

    Après Bercy, qui veut pouvoir scruter les réseaux sociaux afin d’y débusquer les fraudeurs, Frontex, l’agence européenne chargée du contrôle et de la gestion des frontières extérieures de l’espace Schengen, veut elle aussi les surveiller afin d’anticiper les tendances et prévisions en matière de « migration irrégulière ».

    Faute de pouvoir obtenir de visas humanitaires délivrés dans les ambassades et les consulats des États membres dans les pays tiers, la majeure partie des demandeurs d’asile n’ont en effet d’autre choix que de tenter de franchir illégalement les frontières. « L’Europe organise sa propre crise de l’accueil des exilés », déplorent ainsi les ONG.

    « Au moins 30 000 personnes ont perdu la vie en tentant d’atteindre l’Europe depuis 2000 », déplorait le Parlement européen. Il réclamait, en décembre dernier, l’octroi de ces visas, pour « réduire le nombre de morts parmi les réfugiés, lutter contre les passeurs et améliorer l’utilisation des fonds pour la migration ».

    Il soulignait, en appui de sa proposition, que « 90% des personnes bénéficiant d’une protection internationale dans l’UE sont arrivées par des moyens irréguliers ». Et donc, in fine, qu’ils auraient dû avoir la possibilité de demander l’asile sans avoir à risquer leur vie pour l’obtenir.

    En attendant, Frontex se retrouve à devoir lutter contre ces « migrations irrégulières ». Il vient à ce titre de lancer un appel d’offres pour « saisir les opportunités qui découlent de la croissance rapide des plates-formes de médias sociaux qui permettent à leurs utilisateurs d’interagir les uns avec les autres d’une manière inimaginable auparavant ».

    « Cela a de profondes implications pour les mouvements migratoires de personnes, souligne l’agence, car leurs interactions dans les médias sociaux modifient radicalement la manière dont les personnes acquièrent des informations sur l’itinéraire ou tout autre élément important pour leur décision de migrer ».

    « Ces interactions sur les réseaux sociaux ont souvent lieu avant le départ ou pendant leur transit et donc bien avant que des personnes n’atteignent les frontières extérieures de l’UE ». Elle cherche donc à mettre en place une forme de police prédictive visant à analyser et surveiller les médias sociaux « aux fins de la planification stratégique et d’une image améliorée du renseignement sur la situation et les informations préalables aux frontières concernant les franchissements illégaux des frontières, le volume des franchissements (ou la planification de la traversée) dans des zones spécifiques, des itinéraires et des activités criminelles axées sur les frontières extérieures de l’Union européenne au-delà de ces frontières ».

    L’objectif est double : améliorer l’analyse des risques concernant les futurs mouvements migratoires « irréguliers », et soutenir la « planification, la conduite et l’évaluation des opérations conjointes coordonnées par Frontex (frontières maritimes, terrestres et aériennes et comprenant des opérations de retour) », grâce au recueil et à l’analyse d’« un vaste volume de données et d’informations ».

    De plus, et parce que « le paysage des médias sociaux est également très fluide et susceptible de changements rapides », le prestataire devra également faire face à un « défi clé : maintenir les connaissances et l’expertise actuelles au fur et à mesure que la technologie évolue et que les utilisateurs des médias sociaux développent leur utilisation du média », et donc identifier les nouvelles plateformes utilisées par les migrants, réfugiés et leurs passeurs, mais également par « la société civile et les communautés de la diaspora » dans les pays européens de destination.

    https://www.nextinpact.com/news/108254-frontex-va-aussi-surveiller-reseaux-sociaux.htm
    #surveillance #migrations #asile #réfugiés
    #paywall
    ping @isskein @karine4 @etraces

  • Ces collectivités qui choisissent d’abaisser la vitesse à 30 km/h
    https://www.lagazettedescommunes.com/635652/ces-collectivites-qui-choisissent-dabaisser-la-vitesse-a-30-km

    Après la métropole de Grenoble, c’est au tour de la ville de Lille d’abaisser la vitesse maximale de circulation à 30 km/h. Un choix que près de 200 communes ont déjà réalisé. Si la décision demande un certain courage politique au regard de la sensibilité du sujet, les bénéfices potentiels sont importants et constituent un moyen efficace d’aller vers des villes plus apaisées, où prime la qualité de vie.

    #ville #mobilité derrière #paywall

  • Quand la médecine change d’avis : 5 exemples de revirements spectaculaires | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/recherche/51042-quand-la-medecine-change-d-avis-5-exemples-de-revirements-spectaculaires

    (sous #paywall, trouvé ailleurs (FB))

    Le Dr Vinay Prasad et ses collègues se sont employés à compiler des revirements médicaux spectaculaires, qui voient des pratiques médicales bien instituées contredites par la recherche clinique. Supplémentation post-partum en vitamine A, antidépresseurs chez les patients Alzheimer, chimio intra-hépatique… Florilège de ces moments où la médecine a dû se dédire.

    Les revirements de jurisprudences ont leur pendant en clinique : le revirement médical ("medical reversal"). Théorisé par le Dr Vinay Prasad, le revirement médical désigne ce moment où des années, voire des décennies, de pratique se trouvent soudain invalidées à la faveur d’un essai clinique randomisé de qualité. Les sociétés savantes se voient alors contraintes de plancher à nouveau sur leurs recommandations, et les cliniciens d’expliquer à leurs patients, bon an mal an, que le traitement d’hier est devenu inutile ou même dangereux.

    Dans une étude publiée cet été dans la revue eLife, Vinay Prasad et ses collègues des universités d’Oregon, de Chicago et du Maryland, se sont employés à documenter de tels revirements médicaux. Un travail de titan, qui a consisté à passer au crible 3000 essais parus dans un trio de revues médicales prestigieuses (NEJM, Lancet, Jama) et nécessité 7000 heures de travail. Une façon, pour ce pourfendeur infatigable des mauvaises pratiques en recherche clinique, de défendre son point de vue : il ne faut jamais hésiter à renoncer à une pratique inefficiente. Primum non nocere. En voici un florilège.

    • Rupture prématurée des membranes avant terme : mieux vaut attendre
    Pendant longtemps, les gynécologues-obstétriciens ont recommandé de déclencher l’accouchement en cas de rupture prématurée des membranes (RPM) avant terme à un stade avancé de la grossesse (34 semaines d’aménorrhée ou plus). La crainte d’une infection intra-utérine, en particulier si le nouveau-né était prématuré, commandait de hâter la délivrance. Le manuel Merck le conseille encore aujourd’hui. Mais en 2016, l’essai australien PPROMT a montré que l’attitude interventionniste ne permettait de réduire ni le risque septique, ni la morbimortalité néonatale, tandis que les nouveau-nés issus du groupe sous simple surveillance avaient (logiquement) moins de problèmes respiratoires. Revirement médical : sauf complication, il est aujourd’hui recommandé d’adopter une attitude expectative jusqu’aux 37 semaines règlementaires.

    • Les antidépresseurs dans la maladie d’Alzheimer : à oublier ?
    Les malades d’Alzheimer souffrant de trouble dépressif majeur ont longtemps fait l’objet d’une prise en charge médicamenteuse proche de celle des autres patients, notamment à base d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS). Mais un essai contrôlé randomisé anglais (HTA-SADD), réalisé auprès de 228 patients Alzheimer, a renversé la tendance en 2011 : il a montré que ni la sertraline (ISRS) ni la mirtazapine (ISRSNA) n’étaient plus efficaces qu’un simple placebo pour réduire les symptômes dépressifs à court ou long terme (6 mois). Une autre étude a confirmé ce résultat pour la sertraline.

    Ces données invitent à mettre l’accent sur les interventions psychosociales dans la dépression associée à la maladie d’Alzheimer, et à ne pas se faire d’illusion sur l’efficacité d’une prise en charge médicamenteuse. Elles suggèrent également que les mécanismes de la dépression en jeu chez ces patients se démarquent de ceux à l’œuvre en population générale.

    • Chimiothérapie intra-hépatique : une bonne idée, mais pas de plus-value
    Dans la prise en charge des métastases hépatiques dans le cancer du côlon, l’administration d’une chimiothérapie par voie intra-artérielle hépatique (CIAH) était fréquemment employée. Le rationnel était très convaincant : la vascularisation des métastases étant principalement artérielle, cette voie d’administration devait permettre de maximiser l’exposition des cellules tumorales aux agents cytotoxiques, tout en limitant les effets systémiques de la chimiothérapie.
    Mais en 2003, un essai randomisé européen a montré que la voie intraveineuse classique et la voie intra-hépatique n’induisaient aucune différence en matière de survie sans progression ou de survie globale. Plus complexe et coûteuse, et nécessitant la pose d’un cathéter dans l’artère hépatique, la voie intra-hépatique n’a donc plus de raison d’être employée en routine. Revirement médical.

    • Insomnie du sujet âgé : une bonne thérapie vaut mieux qu’un bon somnifère
    L’insomnie du sujet âgé appelle-t-elle une prise en charge médicamenteuse ? En 2006, une étude norvégienne s’est penchée pour la première fois sur la question en comparant un hypnotique non benzodiazépinique (zopiclone) avec une intervention non médicamenteuse. Cette dernière, de type cognitivo-comportementale (TCC-I), repose sur plusieurs axes : ancrer des comportements mieux adaptés (contrôler les stimuli associés à l’insomnie, réduire le temps au lit, améliorer l’hygiène de sommeil…), corriger les croyances erronées sur le sommeil et apprendre des techniques de relaxation.
    De faible taille (46 sujets), l’essai norvégien a néanmoins permis de conclure que la TCC-I améliorait le sommeil à court et à long terme, quand le zopiclone échouait à faire mieux qu’un placébo. Au regard des effets secondaires associés au zopiclone (somnolence, confusion) et à tous les hypnotiques, ce résultat, de niveau de preuve certes modeste, invite à privilégier l’approche interventionnelle dans la prise en charge de l’insomnie du sujet âgé.

    • Supplémentation en vitamine A : inutile contre la mortalité infantile
    La carence en vitamine A est un problème de santé publique majeur dans les pays à faible revenu, où elle provoque des troubles ophtalmiques (xérophtalmie, cécité nocturne) et affaiblit le système immunitaire. Sur la base de ces éléments, la supplémentation des mères pendant la période postnatale a ainsi été largement employée dans les pays d’Asie du Sud-est et d’Afrique, pour son effet supposément protecteur sur la mortalité infantile.

    En 2015, trois grands essais contrôlés randomisés se sont attaqués à la question, au Ghana, en Tanzanie et Inde. Au Ghana, la supplémentation tendait à accroître la mortalité infantile et les cas de fontanelle bombée ; en Inde (Haryana), elle réduisait la mortalité mais augmentait aussi les cas de fontanelle bombée ; en Tanzanie, elle n’avait aucun effet démontrable. Ces résultats ont mis fin à la pratique de la supplémentation en vitamine A en post-partum. La supplémentation est en revanche toujours conseillée chez les enfants entre 6 mois et cinq ans.

    La liste est encore longue : le Dr Prasad et ses collègues ont identifié 228 revirements médicaux, qui viennent s’ajouter à une précédente étude de la même équipe pour aboutir à quelque 396 pratiques médicales désavouées par la recherche clinique. Tous les domaines de la médecine sont concernés, de la cardiologie à la chirurgie, en passant par la cancérologie et la neurologie. Dans l’ensemble, les auteurs estiment que 13 % de tous les essais cliniques publiés donnent lieu à un revirement médical – et environ un tiers de ceux publiés dans les revues les plus prestigieuses.
    Point intéressant : la grande majorité (64 %) des revirements médicaux identifiés proviennent d’études indépendantes, les essais industriels ne représentant que 9 % du total. « Les revirements mettent en lumière l’importance de financer la recherche clinique de façon indépendante, publique et non entachée de conflits d’intérêts », concluent les auteurs.

    La démarche des chercheurs est également un plaidoyer en faveur d’une recherche clinique plus exigeante. « Incorporer de nouveaux traitements dans la pratique médicale sans données sur leur efficacité représente en danger », jugent-ils, d’autant que l’abandon des pratiques courantes s’avère souvent « lent et difficile ». Ils en appellent à mieux évaluer les traitements avant leur généralisation afin d’éviter « de porter atteinte aux patients comme à la réputation du champ médical »"

  • La Tribune - Dieselgate: trois dirigeants de Volkswagen envoyés en justice
    https://www.latribune.fr/edition-quotidienne/25-09-2019/focus/dieselgate-trois-dirigeants-de-volkswagen-envoyes-en-justice-10489.html

    Herbert Diess, l’actuel PDG de Volkswagen, mais également l’ancien, Martin Winterkorn, ainsi que le président du conseil de surveillance, Hans Dieter Pötsch, devront répondre des faits de « manipulation de cours de bourse », pour ne pas avoir informé les actionnaires des risques créés par le trucage des émissions polluantes de leurs moteurs diesel. De son côté Daimler se voit également infligé une amende conséquente, la première qu’il se reçoit en Allemagne.

    #paywall

    • L’ambition des candidats aux primaires citoyennes de la gauche aujourd’hui – dont le vainqueur sera candidat à la présidence de la République demain – doit être jugée sur la pertinence de leurs propositions, leur impact sur la reprise de l’activité et l’emploi en France, leur effet sur la cohésion sociale du pays.

      La politique économique et fiscale adoptée lors du quinquennat de François Hollande a empêché la France de s’inscrire dans la dynamique d’une reprise économique forte et durable. Le choix fait en 2012 d’augmenter les impôts et de réduire les déficits à marche forcée en période de récession a tué tout espoir de croissance. Les multiples alertes lancées à ce sujet sont restées sans écho. Ceux qui portent la responsabilité de cette funeste politique et qui prétendent s’en exonérer doivent aujourd’hui rendre des comptes.

      Dans les débats actuels des primaires citoyennes, les discussions se cristallisent autour d’un nouvel objet : le revenu universel d’existence (parfois appelé « revenu de base »). Benoît Hamon fait face, parce qu’il porte cette proposition, à un procès en incompétence gouvernementale. L’introduction d’un revenu universel d’existence condamnerait selon ses détracteurs la France à la faillite.

      L’accusation est facile mais trop rapide. Economiquement et socialement, le revenu universel d’existence peut être pertinent et innovant. A l’inverse des options fiscales et budgétaires retenues depuis 2012, et en particulier de cette inefficace usine à gaz qu’est le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Sans parler de l’exonération des heures supplémentaires, que même la droite a abandonnée et que Manuel Valls voudrait recycler aujourd’hui. Correctement conçu et précisé, le revenu universel d’existence peut constituer un élément structurant de la refondation de notre modèle social.

      Jeunes et bas salaires

      Certains voudraient évacuer le débat en évoquant un coût pharaonique de 300 ou 400 milliards d’euros. Mais ce chiffrage fantaisiste n’a absolument aucun sens. Benoît Hamon n’a jamais dit qu’il allait verser 600 euros par mois à 50 millions d’adultes. Au contraire : il a explicitement évoqué le fait que le nouveau système pourrait être sous conditions de ressources et concernerait uniquement les salaires inférieurs à 2 000 euros, avec des montants qui ne seraient évidemment pas les mêmes pour tous (Libération, 5 janvier).

      De fait, cela n’aurait guère de sens de verser 600 euros par mois à des personnes gagnant 2 000 euros ou 5 000 euros de salaire mensuel, pour ensuite leur reprendre immédiatement la même somme en augmentant d’autant leurs impôts. Il est temps que cela soit définitivement clarifié, pour que le débat se focalise enfin sur les bonnes questions.

      Concrètement, la question du revenu universel se pose avant tout pour les jeunes et pour les bas salaires. Cela pose des questions sérieuses qui méritent que l’on y apporte des réponses solides. Mais ces réponses existent. Et un revenu universel d’existence doit être construit par étapes.

      Son instauration dès le début du prochain quinquennat pour les 18-25 ans est susceptible de redonner de l’autonomie à notre jeunesse et de constituer une réponse à ce que sont aujourd’hui les conditions d’obtention d’une qualification supérieure et d’entrée dans la vie professionnelle. Les modalités pratiques restent à définir, en particulier concernant l’âge à partir duquel on cesse de prendre en compte les revenus parentaux, et bien sûr les contreparties en termes d’études et de projet d’insertion.

      On pourrait par exemple s’inspirer du système en place au Danemark, où chacun bénéficie dès l’âge de 18 ans de soixante mois d’un revenu universel qu’il peut utiliser librement pour financer sa formation initiale ou continue. Au lieu de dénigrer a priori cette question d’avenir, les conservateurs de gauche comme de droite seraient bien inspirés de regarder ce qui se passe ailleurs.
      Lier la question du revenu universel à celle de la réforme fiscale
      Pour ce qui concerne les travailleurs à bas salaire, le véritable enjeu est de lier la question du revenu universel à celle de la réforme fiscale et du salaire juste. Actuellement, un salarié au smic à plein temps touche un salaire net de 1 150 euros par mois, après déduction de 310 euros de CSG et cotisations de son salaire brut de 1 460 euros. S’il en fait la demande, il peut plusieurs mois plus tard toucher l’équivalent de 130 euros par mois de prime d’activité (environ 1 550 euros sur l’année pour une personne seule).

      Ce système est absurde : il serait infiniment préférable, pour un même coût budgétaire, de prélever 130 euros de moins à la source et d’augmenter d’autant le salaire net. C’est selon nous de cette façon que doit fonctionner le revenu universel d’existence. Pour toutes les personnes disposant d’un emploi stable, le complément de revenu doit être versé de la façon la plus automatique et universelle qui soit, c’est-à-dire directement sur le bulletin de salaire, de la même façon que les cotisations sociales, la CSG et l’impôt sur le revenu prélevé à la source. De cette façon, le smic net passerait immédiatement de 1 150 euros net à 1 280 euros net, et pourrait atteindre 1 400 euros net d’ici à la fin du quinquennat. Voici la véritable revalorisation du travail dont nous avons besoin.

      Réfléchissons ensemble aux conditions concrètes de sa mise en œuvre plutôt que de rejeter a priori le projet d’un revenu universel d’existence. Un tel projet peut être économiquement crédible et socialement audacieux. Et, contrairement aux allégations de ceux qui confondent solidarité et farniente, il peut être instauré au profit de la revalorisation du travail et des bas salaires, qui profiteront au travers de ce revenu d’un véritable droit à la formation et d’une augmentation automatique de leur salaire net.

      Par Antoine Bozio (Ecole d’économie de Paris et IPP), Thomas Breda (chercheur à l’Ecole d’Economie de Paris), Julia Cagé (Institut d’études politiques de Paris), Lucas Chancel (chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri)), Elise Huillery (université Paris-Dauphine), Camille Landais (London School of Economics), Dominique Méda (professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine) , Thomas Piketty (directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Ecole d’économie de Paris), Emmanuel Saez (université de Californie, Berkeley) et Tancrède Voituriez (économiste).

  • « Dette, concurrence et Brexit ont entraîné la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook » Le Monde, Jean-Michel Bezat, 23.09.2019
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/23/dette-concurrence-et-brexit-ont-entraine-la-faillite-du-voyagiste-britanniqu

    Quelque 600 000 vacanciers dans le monde devront être rapatriés et les 22 000 salariés du groupe risquent de perdre leur emploi. […]

    Vendredi 20 septembre, des fonds spéculatifs, détenteurs de credit default swaps (CDS) et pariant sur une incapacité du voyagiste à rembourser sa dette, ont réclamé 200 millions de livres supplémentaires pour valider le plan de restructuration engagé à l’été, ce qui portait ce plan de sauvetage à 1,1 milliard de livres, entraînant une plongée du titre de 22,78 % à la Bourse de Londres.

    Le gouvernement britannique a refusé, dimanche, de voler au secours de ce fleuron de l’industrie touristique, […] fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […] »

    #paywall #tourisme #finance #cds #liberalisme

    • fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […]

      n’est-ce pas en légère contradiction avec la suite :

      Le gouvernement a activé un plan d’urgence baptisé « opération Matterhorn », du nom d’une campagne de bombardement américaine, lors de la seconde guerre mondiale. Pour le ministère des transports, c’est « l’opération de rapatriement de civils la plus importante de l’histoire en temps de paix ».

  • #Alimentation. Ces #végans qui se reconvertissent en “#bouchers_éthiques

    Aux États-Unis, des végans se lancent dans la #boucherie, pour mieux lutter contre l’#industrie_agroalimentaire. Aux antipodes de l’élevage intensif, les nouvelles “#boucheries_éthiques” proposent de la viande de bêtes élevées en plein air et nourries à l’herbe, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

    https://www.courrierinternational.com/long-format/alimentation-ces-vegans-qui-se-reconvertissent-en-bouchers-et

    #résistance #lutte #industrie_agro-alimentaire #USA #Etats-Unis

  • A Roubaix, Edouard Philippe promet une « écologie souriante » - Challenges
    https://www.challenges.fr/politique/a-roubaix-edouard-philippe-promet-une-ecologie-souriante_671466

    L’écologie souriante. En visite à Roubaix, dans le Nord, pour son premier déplacement depuis les vacances, Edouard Philippe n’a eu que ces mots à la bouche. “C’est réjouissant de voir qu’ici les initiatives qui sont prises le sont collectivement et s’inscrivent dans une dynamique économique, sociale et écologique. Nous voulons battre en brèche l’idée que l’économie circulaire est un truc de bobos. Nous sommes dans l’écologie souriante, l’écologie du quotidien !”, s’est extasié le Premier ministre, accompagné de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne et sa secrétaire d’Etat Brune Poirson, devant un parterre d’entrepreneurs locaux réunis pour l’occasion.

    Le choix d’Edouard Philippe de se rendre à Roubaix pour effectuer sa rentrée politique ne doit rien au hasard. Ville pionnière en France en matière de réduction des déchets mais également territoire fortement touché par le chômage et la pauvreté, l’ancienne capitale textile doit illustrer la nouvelle politique qu’entend mettre en oeuvre la majorité après la forte percée des écologistes aux européennes et le mouvement des gilets jaunes. Un acte 2 du quinquennat qui se veut plus vert, alors que le score de la liste EELV aux dernières européennes est encore dans toutes les têtes. Les sondages surveillés de très près par Matignon notent un socle solide de l’électorat écologiste dans les grandes métropoles. Pour illustrer ce tournant, le gouvernement défendra début septembre, l’examen du projet de loi sur l’économie circulaire : “J’ai retenu du grand débat que les Français avaient envie de s’engager pour la planète mais pas forcément par l’impôt ou par des normes, a expliqué Edouard Philippe. Il faut les encourager mais que ce soit librement consenti."

    La suite derrière #paywall.

  • Croatie : avec la disparition du café Na Kantunu, le vieux Split broie du noir - Le Courrier des Balkans
    https://www.courrierdesbalkans.fr/Split-disparition-du-cafe-Na-Kantunu-derniere-oasis-de-la-vieille

    C’était une institution pour les derniers habitants du Palais de Doclétien. Face à la concurrence des bars à touristes et aux pressions de la mairie, Neno, le patron du Na Kantunu, a dû mettre la clé sous la porte. Une disparition symptomatique de la dérive d’une côte dalmate qui mise tout son développement sur les visiteurs étrangers. Au détriment des locaux.

    Derrière #paywall.
    #tourisme #gentrification #Croatie

  • Offshore Wind Power : U.K. Dogger Bank to Be World’s Biggest - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-09-20/plunging-offshore-wind-costs-could-soon-end-u-k-subsidies

    • British CFD auction handed out 5.5 gigawatts of new capacity
    • Costs have plummeted as turbines grow and financing improves

    The world’s biggest offshore wind park planned off the coast of England will probably in the next decade generate power cheaper than by burning coal.

    #paywall
    (les protections progressent : c’est tout frais, on ne peut plus lire les dépêches en mode privé ;-)

  • La réforme des retraites au prisme du modèle suédois | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/michel-husson/reforme-retraites-prisme-modele-suedois/00090264

    Le système par points proposé pour la France diffère du système suédois mais il se réclame des mêmes principes. C’est pourquoi il est éclairant de rapprocher les termes du débat français de la réalité suédoise.

    #paywall

  • La Caisse d’allocations familiales enquête aussi sur Facebook
    https://www.courrier-picard.fr/id36918/article/2019-09-17/la-caisse-dallocations-familiales-enquete-aussi-sur-facebook

    Un couple, qui habitait Ailly-sur-Somme à l’époque des faits, est poursuivi en justice ce mardi pour avoir fraudé la Caisse des allocations familiales (CAF). La femme, 40 ans, déclarait vivre seule avec trois enfants (de précédentes unions) à charge. Or, la CAF s’est rendu compte qu’elle vivait en concubinage.

    #CAF #contrôle #paywall

  • Une étude qui participera au prochain rapport du GIEC est plutôt alarmiste : Jusqu’à + 7 °C en 2100 : les experts français du climat aggravent leurs projections sur le réchauffement
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/17/jusqu-a-7-c-en-2100-les-experts-francais-du-climat-aggravent-leurs-projectio

    Les canicules seront plus longues, même avec un réchauffement limité à 2 °C

    C’est une étude, le rapport lui, sera la moyenne d’autres études.

    #paywall

    • Jusqu’à + 7 °C en 2100 : les experts français du climat aggravent leurs projections sur le réchauffement

      Les plus grands laboratoires de climatologie du pays sont engagés dans un vaste exercice de simulation du climat passé et futur qui servira de référence au prochain rapport du GIEC.

      Les canicules à répétition, records de températures et autres vagues de sécheresse qui déferlent sur la planète ne sont qu’un triste avant-goût des catastrophes qui attendent l’humanité. Si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 °C d’ici à la fin du siècle, entraînant des conséquences désastreuses pour les espèces et les écosystèmes. Ces résultats, qui aggravent les précédentes projections, sont publiés, mardi 17 septembre, par les plus grands laboratoires français de climatologie, engagés dans un vaste exercice de simulation du climat passé et futur.

      Dans le cadre du programme mondial de recherche sur le climat, une vingtaine de centres américains, européens, chinois ou encore japonais ont réalisé, ces dernières années, des centaines de modélisations pour mieux comprendre les changements climatiques, mais aussi pour tester la fiabilité de leurs modèles en les comparant aux observations et à d’autres modèles. En France, cette tâche colossale a impliqué une centaine de chercheurs et d’ingénieurs qui ont simulé plus de 80 000 ans d’évolution du climat, en utilisant des supercalculateurs jour et nuit pendant une année, nécessitant 500 millions d’heures de calcul et générant 20 pétaoctets (20 millions de milliards d’octets) de données. Leurs conclusions serviront de référence au sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dont le premier volet sortira en 2021.
      Les deux modèles que les Français ont développés prédisent une augmentation continue de la température moyenne du globe au moins jusqu’en 2040, pour atteindre environ 2 °C, quelle que soit l’évolution des émissions de gaz à effet de serre – en raison de l’inertie du système climatique. Ensuite, tout dépendra des politiques mises en œuvre dès maintenant par les Etats pour limiter ou non les rejets carbonés. Dans le pire des scénarios, celui d’une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles, le thermomètre grimpera en moyenne de 6,5 °C à 7 °C en 2100, soit un degré de plus que ce que prévoyaient les précédents modèles, en 2012.


      Changement de température moyenne de la planète : température observée (courbe noire, 1880-2018) et estimée jusqu’en 2100 (par rapport à la période deréférence 1880-1919), pour une sélection de quatre scénarios (SSP1 2,6, SSP2 4,5, SSP3 7,0 et SSP5 8,5). CNRS

      Disparités régionales
      « C’est un réchauffement énorme et surtout très rapide, sur une centaine d’années », assure Pascale Braconnot, spécialiste de la modélisation du climat au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. « Pendant la dernière déglaciation, qui s’était déroulée sur 10 000 ans, la température avait augmenté d’environ 3-4 °C à l’échelle globale », rappelle-t-elle. Le thermomètre a pour l’instant grimpé de 1 °C par rapport à l’ère préindustrielle, convoyant déjà un lot de catastrophes (ouragans plus intenses, sécheresses plus longues, etc).
      Comment expliquer ces résultats encore plus sombres que ce que prévoyaient les anciennes projections ? « Nos nouveaux modèles ont beaucoup progressé et reproduisent mieux le climat observé. Ils simulent plus de réchauffement en réponse au CO2 que l’ancienne génération, explique Olivier Boucher, directeur adjoint (Centre national de la recherche scientifique, CNRS) de l’Institut Pierre-Simon-Laplace. L’une des raisons est une rétroaction plus forte due à la vapeur d’eau : un monde plus chaud est aussi un monde plus humide ; or la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre qui amplifie le réchauffement climatique. »

      Un seul des huit scénarios examinés par les scientifiques permet tout juste de respecter l’accord de Paris adopté en 2015, qui prévoit de limiter le réchauffement « bien en deçà de 2 °C » et « si possible à 1,5 °C ». Suivre cette trajectoire implique des efforts drastiques, afin de diminuer immédiatement les émissions de CO2 jusqu’à atteindre la neutralité carbone à l’échelle de la planète vers 2060. La température dépasserait alors 2 °C, avant de se rapprocher de 1,5 °C vers la fin du siècle, grâce à une captation de CO2 atmosphérique de l’ordre de 10 milliards à 15 milliards de tonnes par an en 2100 – mais dont la faisabilité à une telle échelle reste très incertaine.


      Distribution des changements de température de surface en moyenne annuelleen 2071-2100 (par rapport à 1981-2010) pour deux des scénarios d’émissions - faibles (SSP1 2,6) et élevées (SSP3 7,0) -, selon le modèle climatique du Centre national de recherches météorologiques (à gauche) et celui de l’Institut Pierre-Simon Laplace (à droite). CNRS

      Cet emballement global des températures cache des disparités régionales. A la fin du siècle, le réchauffement sera particulièrement marqué sur les hautes latitudes de l’hémisphère Nord, notamment en Arctique. En France et en Europe de l’Ouest, l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, déjà à l’œuvre, va se poursuivre au moins dans les deux prochaines décennies, quelle que soit la trajectoire des émissions. Après 2050, dans les scénarios les plus émetteurs, l’été 2003 – dont la canicule avait tué plus de 70 000 personnes en Europe – sera la norme.

      Disparition de la banquise en été
      Les deux modèles prédisent également une disparition complète de la banquise en fin d’été, dès 2080, en cas d’émissions élevées de gaz à effet de serre. Mais, même dans le cas de rejets limités, l’un des modèles simule une quasi-disparition des glaces marines estivales, tandis que l’autre montre un très faible englacement.


      Pourcentage de couverture de glace simulé par les 2 modèles en septembre (ligne du haut) et mars (bas) pour 1991-2010 (colonne de gauche), et pour 2081-2100 (SSP1 2,6au milieu et SSP3 7,0 à droite). D. Salas y Mélia, CNRM

      Côté précipitations, elles augmenteront dans les zones déjà humides, notamment une grande partie du Pacifique tropical, sur les mers australes et dans de nombreuses régions des moyennes à hautes latitudes de l’hémisphère Nord. A l’inverse, le pourtour méditerranéen s’asséchera, à l’image de nombreuses zones semi-arides.

      « Ces nouveaux modèles, même s’ils ont un maillage qui a été affiné – de l’ordre de 100 ou 150 km –, ne peuvent pas représenter des phénomènes plus fins comme des cyclones, remarque Pascale Braconnot. Mais ils ont servi de base à une modélisation à une haute résolution de 12 km que Météo-France a réalisée sur l’Europe et l’océan Indien. » La régionalisation des modèles permet de voir apparaître de nouveaux phénomènes. Comme les conséquences des politiques de lutte contre la pollution de l’air mises en place par la Chine : elles limitent la quantité d’aérosols présents dans l’atmosphère – qui ont un pouvoir refroidissant –, et par là peuvent paradoxalement aggraver le réchauffement.

      Toutes ces données climatiques, en libre accès, devront maintenant être revues, analysées et croisées afin d’affiner encore la compréhension des modèles et des incertitudes. Même si l’on en sait assez pour limiter les émissions et ce, depuis longtemps.

      Huit scénarios pour simuler le climat du futur
      Le système climatique est influencé par certains facteurs qui lui sont extérieurs, essentiellement les émissions de gaz à effet de serre, mais également les aérosols (ou particules) atmosphériques et les changements dans l’utilisation des terres (déforestation, agriculture, etc.). Jusqu’à présent, afin de modéliser le climat, les scientifiques utilisaient quatre scénarios (les RCP pour Radiative Concentration Pathways), classés selon l’amplitude de la perturbation du système énergétique de la Terre qu’ils génèrent à l’horizon 2100. Le moins émetteur était le RCP 2,6 (représentant une perturbation de 2,6 W/m2), le plus émetteur le RCP 8,5.

      Désormais, les scientifiques ont établi huit trajectoires (les SSP, pour Socio-Economic Pathways) qui couvrent à la fois les perturbations radiatives, mais également les contextes socio-économiques (comme l’éducation, la démographie ou la coopération entre les pays). Des scénarios d’amplitude faible (1,9 W/m2) et intermédiaire (3,4 et 7 W/m2) ont, en outre, été étudiés.

      #climat #réchauffement_climatique #GIEC #capitalocène

    • Première remarque : ça devient un #marronnier de nous dire que la situation évolue plus rapidement que prévu...
      #plus_tôt_que_prévu

      Deuxième remarque : +7°C en 2100, OK. Mais on nous a dit que #la_fin_des_haricots commencera quand on atteindra +2°C, et ça, c’est quand ? D’après le graphe, c’est entre #2025 pour les scénarios les plus pessimistes, et #2045 pour les plus optimistes...

      Et sinon, bien sûr, on l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

  • Les universités suisses paient 70 millions aux éditeurs scientifiques, mais veulent les faire plier

    Les institutions suisses dépensent plus de 70 millions de francs par an pour accéder aux articles publiés dans les revues scientifiques. Alors que l’open access gagne du terrain, la mainmise des éditeurs commerciaux sur la diffusion de travaux de recherche est toujours plus contestée. Universités, bibliothèques et chercheurs se sont alliés pour négocier avec les grandes maisons d’édition. Mais à peine lancées, les discussions prennent déjà du retard.

    Pourquoi c’est important. Les trois principaux éditeurs scientifiques, #Elsevier, #Wiley et #Springer Nature, publient des milliers de revues, parmi lesquelles certaines des plus prestigieuses : Cell, The Lancet, Nature. Ils bénéficient d’un #monopole sur leurs produits qui leur permet d’imposer des augmentations annuelles de prix de l’ordre de 4% à 8%. Une situation difficilement tenable pour leurs abonnés qui essaient tant bien que mal de contenir ces coûts.

    https://www.heidi.news/articles/les-universites-suisses-paient-70-millions-aux-editeurs-scientifiques-mais-v
    #édition_scientifique #université #savoir #prix #coût #science
    #paywall

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • Un texte de l’écrivain #Jonathan_Franzen, qui fait beaucoup jaser... à croire que la collapsologie a mis plus de temps à rejoindre les grand médias aux États-Unis :

    What If We Stopped Pretending ?
    Jonathan Franzen, The New-Yorker, le 8 septembre 2019
    https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/what-if-we-stopped-pretending

    On l’ajoute à la troisième compilation :
    https://seenthis.net/messages/680147

    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène #USA

    Mais aussi aux évaluations et critiques des #actions_individuelles compilées ici :
    https://seenthis.net/messages/794181

    Semi #paywall alors :

    “There is infinite hope,” Kafka tells us, “only not for us.” This is a fittingly mystical epigram from a writer whose characters strive for ostensibly reachable goals and, tragically or amusingly, never manage to get any closer to them. But it seems to me, in our rapidly darkening world, that the converse of Kafka’s quip is equally true: There is no hope, except for us.

    I’m talking, of course, about climate change. The struggle to rein in global carbon emissions and keep the planet from melting down has the feel of Kafka’s fiction. The goal has been clear for thirty years, and despite earnest efforts we’ve made essentially no progress toward reaching it. Today, the scientific evidence verges on irrefutable. If you’re younger than sixty, you have a good chance of witnessing the radical destabilization of life on earth—massive crop failures, apocalyptic fires, imploding economies, epic flooding, hundreds of millions of refugees fleeing regions made uninhabitable by extreme heat or permanent drought. If you’re under thirty, you’re all but guaranteed to witness it.

    If you care about the planet, and about the people and animals who live on it, there are two ways to think about this. You can keep on hoping that catastrophe is preventable, and feel ever more frustrated or enraged by the world’s inaction. Or you can accept that disaster is coming, and begin to rethink what it means to have hope.

    Even at this late date, expressions of unrealistic hope continue to abound. Hardly a day seems to pass without my reading that it’s time to “roll up our sleeves” and “save the planet”; that the problem of climate change can be “solved” if we summon the collective will. Although this message was probably still true in 1988, when the science became fully clear, we’ve emitted as much atmospheric carbon in the past thirty years as we did in the previous two centuries of industrialization. The facts have changed, but somehow the message stays the same.

    Psychologically, this denial makes sense. Despite the outrageous fact that I’ll soon be dead forever, I live in the present, not the future. Given a choice between an alarming abstraction (death) and the reassuring evidence of my senses (breakfast!), my mind prefers to focus on the latter. The planet, too, is still marvelously intact, still basically normal—seasons changing, another election year coming, new comedies on Netflix—and its impending collapse is even harder to wrap my mind around than death. Other kinds of apocalypse, whether religious or thermonuclear or asteroidal, at least have the binary neatness of dying: one moment the world is there, the next moment it’s gone forever. Climate apocalypse, by contrast, is messy. It will take the form of increasingly severe crises compounding chaotically until civilization begins to fray. Things will get very bad, but maybe not too soon, and maybe not for everyone. Maybe not for me.

    Some of the denial, however, is more willful. The evil of the Republican Party’s position on climate science is well known, but denial is entrenched in progressive politics, too, or at least in its rhetoric. The Green New Deal, the blueprint for some of the most substantial proposals put forth on the issue, is still framed as our last chance to avert catastrophe and save the planet, by way of gargantuan renewable-energy projects. Many of the groups that support those proposals deploy the language of “stopping” climate change, or imply that there’s still time to prevent it. Unlike the political right, the left prides itself on listening to climate scientists, who do indeed allow that catastrophe is theoretically avertable. But not everyone seems to be listening carefully. The stress falls on the word theoretically.

    Our atmosphere and oceans can absorb only so much heat before climate change, intensified by various feedback loops, spins completely out of control. The consensus among scientists and policy-makers is that we’ll pass this point of no return if the global mean temperature rises by more than two degrees Celsius (maybe a little more, but also maybe a little less). The I.P.C.C.—the Intergovernmental Panel on Climate Change—tells us that, to limit the rise to less than two degrees, we not only need to reverse the trend of the past three decades. We need to approach zero net emissions, globally, in the next three decades.

    This is, to say the least, a tall order. It also assumes that you trust the I.P.C.C.’s calculations. New research, described last month in Scientific American, demonstrates that climate scientists, far from exaggerating the threat of climate change, have underestimated its pace and severity. To project the rise in the global mean temperature, scientists rely on complicated atmospheric modelling. They take a host of variables and run them through supercomputers to generate, say, ten thousand different simulations for the coming century, in order to make a “best” prediction of the rise in temperature. When a scientist predicts a rise of two degrees Celsius, she’s merely naming a number about which she’s very confident: the rise will be at least two degrees. The rise might, in fact, be far higher.

    As a non-scientist, I do my own kind of modelling. I run various future scenarios through my brain, apply the constraints of human psychology and political reality, take note of the relentless rise in global energy consumption (thus far, the carbon savings provided by renewable energy have been more than offset by consumer demand), and count the scenarios in which collective action averts catastrophe. The scenarios, which I draw from the prescriptions of policy-makers and activists, share certain necessary conditions.

    The first condition is that every one of the world’s major polluting countries institute draconian conservation measures, shut down much of its energy and transportation infrastructure, and completely retool its economy. According to a recent paper in Nature, the carbon emissions from existing global infrastructure, if operated through its normal lifetime, will exceed our entire emissions “allowance”—the further gigatons of carbon that can be released without crossing the threshold of catastrophe. (This estimate does not include the thousands of new energy and transportation projects already planned or under construction.) To stay within that allowance, a top-down intervention needs to happen not only in every country but throughout every country. Making New York City a green utopia will not avail if Texans keep pumping oil and driving pickup trucks.

    The actions taken by these countries must also be the right ones. Vast sums of government money must be spent without wasting it and without lining the wrong pockets. Here it’s useful to recall the Kafkaesque joke of the European Union’s biofuel mandate, which served to accelerate the deforestation of Indonesia for palm-oil plantations, and the American subsidy of ethanol fuel, which turned out to benefit no one but corn farmers.

    Finally, overwhelming numbers of human beings, including millions of government-hating Americans, need to accept high taxes and severe curtailment of their familiar life styles without revolting. They must accept the reality of climate change and have faith in the extreme measures taken to combat it. They can’t dismiss news they dislike as fake. They have to set aside nationalism and class and racial resentments. They have to make sacrifices for distant threatened nations and distant future generations. They have to be permanently terrified by hotter summers and more frequent natural disasters, rather than just getting used to them. Every day, instead of thinking about breakfast, they have to think about death.

    Call me a pessimist or call me a humanist, but I don’t see human nature fundamentally changing anytime soon. I can run ten thousand scenarios through my model, and in not one of them do I see the two-degree target being met.

    To judge from recent opinion polls, which show that a majority of Americans (many of them Republican) are pessimistic about the planet’s future, and from the success of a book like David Wallace-Wells’s harrowing “The Uninhabitable Earth,” which was released this year, I’m not alone in having reached this conclusion. But there continues to be a reluctance to broadcast it. Some climate activists argue that if we publicly admit that the problem can’t be solved, it will discourage people from taking any ameliorative action at all. This seems to me not only a patronizing calculation but an ineffectual one, given how little progress we have to show for it to date. The activists who make it remind me of the religious leaders who fear that, without the promise of eternal salvation, people won’t bother to behave well. In my experience, nonbelievers are no less loving of their neighbors than believers. And so I wonder what might happen if, instead of denying reality, we told ourselves the truth.

    First of all, even if we can no longer hope to be saved from two degrees of warming, there’s still a strong practical and ethical case for reducing carbon emissions. In the long run, it probably makes no difference how badly we overshoot two degrees; once the point of no return is passed, the world will become self-transforming. In the shorter term, however, half measures are better than no measures. Halfway cutting our emissions would make the immediate effects of warming somewhat less severe, and it would somewhat postpone the point of no return. The most terrifying thing about climate change is the speed at which it’s advancing, the almost monthly shattering of temperature records. If collective action resulted in just one fewer devastating hurricane, just a few extra years of relative stability, it would be a goal worth pursuing.

    In fact, it would be worth pursuing even if it had no effect at all. To fail to conserve a finite resource when conservation measures are available, to needlessly add carbon to the atmosphere when we know very well what carbon is doing to it, is simply wrong. Although the actions of one individual have zero effect on the climate, this doesn’t mean that they’re meaningless. Each of us has an ethical choice to make. During the Protestant Reformation, when “end times” was merely an idea, not the horribly concrete thing it is today, a key doctrinal question was whether you should perform good works because it will get you into Heaven, or whether you should perform them simply because they’re good—because, while Heaven is a question mark, you know that this world would be better if everyone performed them. I can respect the planet, and care about the people with whom I share it, without believing that it will save me.

    More than that, a false hope of salvation can be actively harmful. If you persist in believing that catastrophe can be averted, you commit yourself to tackling a problem so immense that it needs to be everyone’s overriding priority forever. One result, weirdly, is a kind of complacency: by voting for green candidates, riding a bicycle to work, avoiding air travel, you might feel that you’ve done everything you can for the only thing worth doing. Whereas, if you accept the reality that the planet will soon overheat to the point of threatening civilization, there’s a whole lot more you should be doing.

    Our resources aren’t infinite. Even if we invest much of them in a longest-shot gamble, reducing carbon emissions in the hope that it will save us, it’s unwise to invest all of them. Every billion dollars spent on high-speed trains, which may or may not be suitable for North America, is a billion not banked for disaster preparedness, reparations to inundated countries, or future humanitarian relief. Every renewable-energy mega-project that destroys a living ecosystem—the “green” energy development now occurring in Kenya’s national parks, the giant hydroelectric projects in Brazil, the construction of solar farms in open spaces, rather than in settled areas—erodes the resilience of a natural world already fighting for its life. Soil and water depletion, overuse of pesticides, the devastation of world fisheries—collective will is needed for these problems, too, and, unlike the problem of carbon, they’re within our power to solve. As a bonus, many low-tech conservation actions (restoring forests, preserving grasslands, eating less meat) can reduce our carbon footprint as effectively as massive industrial changes.

    All-out war on climate change made sense only as long as it was winnable. Once you accept that we’ve lost it, other kinds of action take on greater meaning. Preparing for fires and floods and refugees is a directly pertinent example. But the impending catastrophe heightens the urgency of almost any world-improving action. In times of increasing chaos, people seek protection in tribalism and armed force, rather than in the rule of law, and our best defense against this kind of dystopia is to maintain functioning democracies, functioning legal systems, functioning communities. In this respect, any movement toward a more just and civil society can now be considered a meaningful climate action. Securing fair elections is a climate action. Combatting extreme wealth inequality is a climate action. Shutting down the hate machines on social media is a climate action. Instituting humane immigration policy, advocating for racial and gender equality, promoting respect for laws and their enforcement, supporting a free and independent press, ridding the country of assault weapons—these are all meaningful climate actions. To survive rising temperatures, every system, whether of the natural world or of the human world, will need to be as strong and healthy as we can make it.

    And then there’s the matter of hope. If your hope for the future depends on a wildly optimistic scenario, what will you do ten years from now, when the scenario becomes unworkable even in theory? Give up on the planet entirely? To borrow from the advice of financial planners, I might suggest a more balanced portfolio of hopes, some of them longer-term, most of them shorter. It’s fine to struggle against the constraints of human nature, hoping to mitigate the worst of what’s to come, but it’s just as important to fight smaller, more local battles that you have some realistic hope of winning. Keep doing the right thing for the planet, yes, but also keep trying to save what you love specifically—a community, an institution, a wild place, a species that’s in trouble—and take heart in your small successes. Any good thing you do now is arguably a hedge against the hotter future, but the really meaningful thing is that it’s good today. As long as you have something to love, you have something to hope for.

    In Santa Cruz, where I live, there’s an organization called the Homeless Garden Project. On a small working farm at the west end of town, it offers employment, training, support, and a sense of community to members of the city’s homeless population. It can’t “solve” the problem of homelessness, but it’s been changing lives, one at a time, for nearly thirty years. Supporting itself in part by selling organic produce, it contributes more broadly to a revolution in how we think about people in need, the land we depend on, and the natural world around us. In the summer, as a member of its C.S.A. program, I enjoy its kale and strawberries, and in the fall, because the soil is alive and uncontaminated, small migratory birds find sustenance in its furrows.

    There may come a time, sooner than any of us likes to think, when the systems of industrial agriculture and global trade break down and homeless people outnumber people with homes. At that point, traditional local farming and strong communities will no longer just be liberal buzzwords. Kindness to neighbors and respect for the land—nurturing healthy soil, wisely managing water, caring for pollinators—will be essential in a crisis and in whatever society survives it. A project like the Homeless Garden offers me the hope that the future, while undoubtedly worse than the present, might also, in some ways, be better. Most of all, though, it gives me hope for today.

  • Mourir pendant un rapport sexuel peut être reconnu comme accident du travail | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/faits-divers-justice/50502-mourir-pendant-un-rapport-sexuel-peut-etre-reconnu-comme

    La Cour d’appel de Paris a tranché dans une affaire de crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d’un déplacement professionnel et la reconnaît comme accident du travail, alors que l’Assurance maladie considère que cela relève des actes de la vie. Une crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d’un déplacement professionnel peut-elle être reconnue comme un accident du travail ? La Cour d’appel de Paris a tranché… et c’est un “oui”. Cette décision a été rendue le 17 mai dernier, mais les médias n’en ont eu connaissance...

    #paywall

  • Internet : face à « l’utopie déchue », « débrancher les machines »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/140919/internet-face-l-utopie-dechue-debrancher-les-machines

    Dans "L’Utopie déchue. Une contre-histoire d’Internet", le sociologue et hacktiviste Félix Tréguer tire les conséquences de l’échec des mouvements nés des contre-cultures numériques et propose de renouveler la technocritique. « Ce qu’il nous faut d’abord et avant tout, c’est débrancher la machine », affirme-t-il.

    #LIBERTÉS_PUBLIQUES #société_de_contrôle,_informatique,_vie_privée,_Internet,_Numérique,_Surveillance

  • La primauté de l’actionnaire, rouage essentiel des inégalités
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/110919/la-primaute-de-l-actionnaire-rouage-essentiel-des-inegalites

    À quoi sert l’entreprise ? Depuis Milton Friedman, cette question n’avait qu’une seule réponse : à faire du profit pour satisfaire l’actionnaire. Ce choix a privilégié à tout prix le capital au détriment du travail, de la société, de l’environnement, démontrent des économistes.

    #INÉGALITÉS #entreprise,_Travail,_Capital,_Capitalisme,_Wall_Stret,_grands_groupes,_inégalités,_actionnaire,_A_la_Une