person:alexandra elbakyan

  • Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/contre-prix-eleves-dacces-aux-publications-scientifiques-mur

    Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur

    En plein essor du libre accès aux publications scientifiques, de nouveaux outils émergent pour aider à trouver facilement – et sans payer – des articles placés derrière un coûteux « paywall » ou une autre forme d’abonnement

    Les sciences ont-elles perdu leur caractère ouvert et universel ? Le mouvement de l’open access ou accès libre, dans lequel les publications scientifiques sont disponibles gratuitement et non plus contre d’onéreux abonnements, semble en tout cas en témoigner.

    L’open access, porté par des plateformes telles que PLoS, acronyme anglais pour Bibliothèque publique des sciences, constitue une alternative aux éditeurs scientifiques classiques et privés comme Elsevier, Springer Nature ou Wiley dont les tarifs, régulièrement revus à la hausse, irritent le milieu académique qui cherche des parades.

    En 2017, le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), tout comme l’Union européenne, s’est ainsi fixé l’objectif de rendre disponible en open access, à partir de 2020, la totalité des publications scientifiques qu’il finance. Le 4 septembre, onze fonds européens de financement de la recherche ont même publié un « Plan S » qui rendra cela obligatoire. Le fonds suisse soutient ce plan mais veut l’étudier juridiquement avant de le signer.
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    Sciences

    Sans abonnement, les chercheurs et le public font face à des paywalls qui obligent à payer en moyenne une trentaine de francs par article, ou plusieurs milliers de francs pour des bouquets d’abonnements à l’année. « Pour la bibliothèque de l’Université de Genève, cela représente plus de 4,5 millions de francs par année pour l’ensemble des ressources électroniques (journaux, livres, bases de données) », estime Jean-Blaise Claivaz, coordinateur open access et données de recherche à l’Université de Genève.
    Disruption illégale

    Ce marché figé a donné des idées à certains. En 2011, Alexandra Elbakyan, une chercheuse kazakhe, a créé Sci-Hub, une plateforme qui donne accès gratuitement – et illégalement – à plus de 70 millions d’articles scientifiques. Début 2016, 164 000 articles y étaient téléchargés chaque jour.

    « Actuellement, en Suisse, il n’est pas illégal de télécharger sur Sci-Hub, le téléchargeur n’est pas punissable, explique Jean-Blaize Claivaz. A l’Université de Genève, nous pourrions arrêter tous les abonnements et utiliser Sci-Hub. Ce n’est pas une position que l’université est prête à endosser mais nous ne pourrions pas être poursuivis. »

    Une autre façon légale de contourner les paywalls des éditeurs scientifiques est de chercher l’article dans les nombreuses archives numériques ouvertes des bibliothèques. Ces dernières contournent les abonnements en permettant aux chercheurs de verser leurs propres articles et de les rendre accessibles gratuitement – quoique en une version « brouillon » dépourvue des ultimes modifications apportées par les éditeurs avant publication. Mais faire sa bibliographie sur ces plateformes reste long et fastidieux, car il faut faire ses recherches sur chaque archive.

    C’est pour pallier ce problème que sont récemment apparus de nouveaux outils capables d’automatiser le processus, des sortes de moteurs de recherche qui vont simultanément interroger un grand nombre d’archives. Certains sont à visée commerciale (Kopernio, Anywhere Access), d’autres à but non lucratif (Open Access Button, Unpaywall). Si chacun possède ses particularités, le principe est le même : face à un paywall, ces outils (qui peuvent prendre la forme d’une extension de navigateur web) se chargent de trouver une version de l’article hébergée dans une archive ouverte, quelque part dans les méandres d’internet.
    Unpaywall mis en place à Genève

    Pour Jean-Blaize Claivaz, « le côté non lucratif d’Unpaywall et la présence dans son équipe de grands noms de la scène open access attirent la sympathie et une certaine confiance de la communauté scientifique. Ça lui donne un certain avantage face à ses concurrents. »

    La bibliothèque de l’Université de Genève a d’ailleurs récemment intégré un bouton Unpaywall à son système de recherche d’article scientifique. « Nous avons comparé l’accès avec et sans Unpaywall à l’Université de Genève et nous avons constaté que cette solution augmentait l’accès à la littérature scientifique en sciences de la vie d’environ 25% », ajoute-t-il.

    Les grandes entreprises du secteur voient plutôt d’un bon œil l’arrivée de ces petits acteurs qui s’inscrivent dans une position moins radicale que Sci-Hub, qui collectent des données monétisables et qu’il est possible de racheter pour mieux contrôler.

    Kopernio a été racheté en avril par Clarivate Analytics, entreprise peu connue du grand public mais propriétaire du Web of Science, rassemblement de sept grandes bases de données bibliographiques qui est derrière le calcul du fameux facteur d’impact des journaux. Fin juillet, Elsevier et Impactstory, la société éditrice d’Unpaywall, ont conclu un accord qui permet à l’éditeur d’intégrer Unpaywall dans sa propre base de données.

    Mais ces solutions demandent toutes de faire un effort d’installation et d’intégration. Malgré ses démêlés judiciaires et pour l’heure, Sci-Hub semble rester la solution la plus simple pour accéder à l’ensemble, ou presque, de la littérature scientifique.

    #sciences

  • Shadow Libraries | The MIT Press
    https://mitpress.mit.edu/books/shadow-libraries

    How students get the materials they need as opportunities for higher education expand but funding shrinks.

    From the top down, Shadow Libraries explores the institutions that shape the provision of educational materials, from the formal sector of universities and publishers to the broadly informal ones organized by faculty, copy shops, student unions, and students themselves. It looks at the history of policy battles over access to education in the post–World War II era and at the narrower versions that have played out in relation to research and textbooks, from library policies to book subsidies to, more recently, the several “open” publication models that have emerged in the higher education sector.

    From the bottom up, Shadow Libraries explores how, simply, students get the materials they need. It maps the ubiquitous practice of photocopying and what are—in many cases—the more marginal ones of buying books, visiting libraries, and downloading from unauthorized sources. It looks at the informal networks that emerge in many contexts to share materials, from face-to-face student networks to Facebook groups, and at the processes that lead to the consolidation of some of those efforts into more organized archives that circulate offline and sometimes online— the shadow libraries of the title. If Alexandra Elbakyan’s Sci-Hub is the largest of these efforts to date, the more characteristic part of her story is the prologue: the personal struggle to participate in global scientific and educational communities, and the recourse to a wide array of ad hoc strategies and networks when formal, authorized means are lacking. If Elbakyan’s story has struck a chord, it is in part because it brings this contradiction in the academic project into sharp relief—universalist in principle and unequal in practice. Shadow Libraries is a study of that tension in the digital era.

    Contributors Balázs Bodó, Laura Czerniewicz, Miroslaw Filiciak, Mariana Fossatti, Jorge Gemetto, Eve Gray, Evelin Heidel, Joe Karaganis, Lawrence Liang, Pedro Mizukami, Jhessica Reia, Alek Tarkowski

    A tékécharger ici : https://www.dropbox.com/s/cfm457b501h1lww/11339.pdf?dl=0

    #éducation #open_access #creative-commons #bibliothèque

  • Why Sci-Hub is illegal, and what you can do about it | engineuring
    https://engineuring.wordpress.com/2018/07/07/why-sci-hub-is-illegal-and-what-you-can-do-about-it

    Sci-Hub always intended to be legal, and advocated for the copyright law to be repealed or changed, so that it will not prohibit the development of science.

    To help Sci-Hub get legal, you can support these fight, for example by joining the local Pirate Party.

    par Alexandra Elbakyan

    #parti_pirate

  • Sci-Hub Opens Up a World of Knowledge | NutritionFacts.org
    https://nutritionfacts.org/video/sci-hub-opens-up-a-world-of-knowledge

    https://www.youtube.com/watch?v=ROkRWuvu5TU

    Alexandra Elbakyan, a 20-something grad student, is operating a free «searchable online database of nearly 50 million stolen scholarly journal articles, shattering the $10 billion-per-year paywall of academic publishers”—”an awe-inspiring act of altruism or a massive criminal enterprise, depending on whom you ask.»

    http://sci-hub.cn
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sci-Hub

    #scihub #sci-hub #recherche #sciences #paywall vs #open-access

    Les noms de domaines se font couper les uns après les autres là aussi…

  • Reçu aujourd’hui, le 13 décembre 2017, par mailing-list du #FNS (#Fonds_national_suisse_de_la_recherche_scientifique)

    Chères requérantes, chers requérants,

    L’Open Access (OA ou libre accès) vous apporte de nombreux avantages dans la recherche : vos publications sont plus visibles et produisent davantage d’impact. Vous obtenez de plus un accès rapide et illimité aux publications de vos collègues. Grâce à l’OA, toutes les personnes intéressées peuvent en outre utiliser les résultats de la recherche, indépendamment de leur revenu et de leur lieu de résidence. L’OA démocratise l’accès à la connaissance, encourage le transfert de la connaissance dans la société et l’économie et constitue l’une des bases de la science ouverte (Open Science).

    Pour le FNS, il est clair que les résultats de la recherche financée par des fonds publics représentent un bien public. Cette conception s’impose de façon accrue dans la recherche scientifique. L’OA devient la nouvelle norme d’excellence.

    Un objectif à 100 %

    En janvier 2017, les hautes écoles suisses ont établi une stratégie OA avec le soutien du FNS. A partir de 2024, elles s’engagent à rendre librement accessible toutes les publications financées à l’aide de fonds publics. Dans ce contexte, le FNS a décidé que 100 % des publications issues de projets financés par le FNS seront en libre accès à partir de 2020, c’est-à-dire disponibles de façon illimitée, gratuites et en format numérique. Jusqu’à présent, moins de 50 % des publications financées par le FNS sont en OA.

    Comment pouvez-vous satisfaire à cette obligation de libre accès ? Vous pouvez publier votre article directement dans une revue OA ou votre livre dans le cadre d’une offre éditoriale OA. Il s’agit de l’approche « golden road ». Vous pouvez également archiver l’article ou le livre dans une base de données institutionnelle ou spécifique à une discipline. Il s’agit de la méthode « green road ».

    Le FNS finance les frais de publication pour la « #golden_road »

    Le FNS adapte sa politique d’encouragement au 1er avril 2018 (« Politique OA 2020 ») afin que nous atteignions cet objectif ensemble :

    Articles : le FNS continue de financer les frais de publications d’un article (« #Article_Processing_Charges », #APC) pour les publications sans embargo dans des revues OA. Il supprime jusqu’à nouvel ordre la limite supérieure actuelle de CHF 3000.–. Cependant, les montants APC disproportionnés peuvent être réduits.
    Livres : à partir du 1er avril 2018, le FNS finance les frais de publication d’un livre (« Book Processing Charges » BPC) pour les publications sans embargo de livres OA résultant autant des projets soutenus par le FNS que des projets sans financement du FNS.
    Chapitre de livres : le FNS finance à partir du 1er octobre 2018 les frais de « Book Chapter Processing Charge » (BCPC) lors de la publication immédiate de chapitres de livres.
    Demande de montants pour publication : à partir du 1er avril 2018, vous ne devez plus spécifier les subsides de publication comme frais imputables dans une requête. Une fois l’octroi accordé, vous pouvez déposer une demande via une plateforme OA faisant partie intégrante de mySNF. Celle-ci peut se faire à partir du 1er avril 2018 pour les BPC, et à partir du 1er octobre 2018 pour les APC et les BCPC. Cette demande est également possible au-delà du terme du projet.
    « #Green_road » : comme jusqu’à présent, vous devriez avoir déposé les articles au plus tard après six mois dans une banque de données publiquement accessible. Désormais, un délai de 12 mois au lieu de 24 s’applique aux livres. D’un point de vue du contenu, les œuvres déposées dans la base de données doivent correspondre à la version éditoriale.

    Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte à l’avenir uniquement les maisons d’édition qui acceptent les normes pour vos publications. En outre, vous devriez veiller à ne publier aucun travail dans une revue #OA_frauduleuse (« #Predatory_journal »). En cas de doute quant à la faculté d’une revue à satisfaire les critères du libre accès, veuillez consulter la liste disponible sous thinkchecksubmit.org/check.

    Vous trouverez des informations détaillées relatives à la nouvelle « Politique OA 2020 » du FNS et aux dispositions transitoires sur notre site Internet.

    En tant que membre de la communauté scientifique, je vous encourage à apporter votre contribution à l’ouverture et à la compétitivité de la recherche suisse. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons ancrer plus solidement l’Open Access dans la science et dans la population.

    Je vous remercie de votre précieuse collaboration et vous prie d’agréer, chères requérantes, chers requérants, mes salutations les meilleures.


    Prof. Matthias Egger
    Président du Conseil national de la recherche FNS

    #hypocrisie #édition_scientifique #savoir #open_access (faux) #golden_open_access #publications_scientifiques

    –-> le diable est dans le détail... et dans ce cas dans la promotion du #gold_open_access :

    La « Gold Road » : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds .

    –-> je copie-colle pour que ça soit clair :

    Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds

    http://www.snf.ch/fr/leFNS/points-de-vue-politique-de-recherche/open-access/Pages/default.aspx#Variantes%20de%20l%27Open%20Access

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • Voici mon message que j’ai posté sur FB (je ne sais pas si tout le monde y a accès, mais voilà, pour archivage) :

      Je viens de recevoir un message (via newsletter) du SNF FNS SNSF. Titre : "Open Access pour toutes les publications financées par le FNS : nouvelle politique"

      Et je lis :
      "Comment pouvez-vous satisfaire à cette obligation de libre accès ? Vous pouvez publier votre article directement dans une revue OA ou votre livre dans le cadre d’une offre éditoriale OA. Il s’agit de l’approche « golden road ». Vous pouvez également archiver l’article ou le livre dans une base de données institutionnelle ou spécifique à une discipline. Il s’agit de la méthode « green road »."

      Juste pour être claire, voici ce qu’est la "golden road" :
      La "Gold Road" : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de "Article Processing Charges" (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds.
      (http://www.snf.ch…/points-…/open-access/Pages/default.aspx…)

      Si il y a des "coûts de de publications qui sont payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds" à des entreprises privées (Elsevier ou Springer Shop pour ne pas les nommées) qui sont en réalité des entreprises prédatrices et qui se font des bénéfices faramineux sur les épaules des chercheurs·ses et des universités publiques, bhein, désolée, mais c’est pour moi une autre manière de piller le savoir aux universités, sous couvert de accès libre. C’est se plier aux règles du marché, contre la science, contre la connaissance, contre le savoir.

      #hypocrisie totale.

      https://www.facebook.com/cristina.delbiaggio/posts/10154830117555938

    • Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur

      En plein essor du libre accès aux publications scientifiques, de nouveaux outils émergent pour aider à trouver facilement – et sans payer – des articles placés derrière un coûteux « paywall » ou une autre forme d’abonnement.

      Les sciences ont-elles perdu leur caractère ouvert et universel ? Le mouvement de l’open access ou accès libre, dans lequel les publications scientifiques sont disponibles gratuitement et non plus contre d’onéreux abonnements, semble en tout cas en témoigner.

      L’open access, porté par des plateformes telles que PLoS, acronyme anglais pour Bibliothèque publique des sciences, constitue une alternative aux éditeurs scientifiques classiques et privés comme Elsevier, Springer Nature ou Wiley dont les tarifs, régulièrement revus à la hausse, irritent le milieu académique qui cherche des parades.
      En 2017, le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), tout comme l’Union européenne, s’est ainsi fixé l’objectif de rendre disponible en open access, à partir de 2020, la totalité des publications scientifiques qu’il finance. Le 4 septembre, onze fonds européens de financement de la recherche ont même publié un « Plan S » qui rendra cela obligatoire. Le fonds suisse soutient ce plan mais veut l’étudier juridiquement avant de le signer.

      Sans abonnement, les chercheurs et le public font face à des paywalls qui obligent à payer en moyenne une trentaine de francs par article, ou plusieurs milliers de francs pour des bouquets d’abonnements à l’année. « Pour la bibliothèque de l’Université de Genève, cela représente plus de 4,5 millions de francs par année pour l’ensemble des ressources électroniques (journaux, livres, bases de données) », estime Jean-Blaise Claivaz, coordinateur open access et données de recherche à l’Université de Genève.
      Disruption illégale

      Ce marché figé a donné des idées à certains. En 2011, Alexandra Elbakyan, une chercheuse kazakhe, a créé Sci-Hub, une plateforme qui donne accès gratuitement – et illégalement – à plus de 70 millions d’articles scientifiques. Début 2016, 164 000 articles y étaient téléchargés chaque jour.

      « Actuellement, en Suisse, il n’est pas illégal de télécharger sur Sci-Hub, le téléchargeur n’est pas punissable, explique Jean-Blaize Claivaz. A l’Université de Genève, nous pourrions arrêter tous les abonnements et utiliser Sci-Hub. Ce n’est pas une position que l’université est prête à endosser mais nous ne pourrions pas être poursuivis. »

      Une autre façon légale de contourner les paywalls des éditeurs scientifiques est de chercher l’article dans les nombreuses archives numériques ouvertes des bibliothèques. Ces dernières contournent les abonnements en permettant aux chercheurs de verser leurs propres articles et de les rendre accessibles gratuitement – quoique en une version « brouillon » dépourvue des ultimes modifications apportées par les éditeurs avant publication. Mais faire sa bibliographie sur ces plateformes reste long et fastidieux, car il faut faire ses recherches sur chaque archive.

      C’est pour pallier ce problème que sont récemment apparus de nouveaux outils capables d’automatiser le processus, des sortes de moteurs de recherche qui vont simultanément interroger un grand nombre d’archives. Certains sont à visée commerciale (Kopernio, Anywhere Access), d’autres à but non lucratif (Open Access Button, Unpaywall). Si chacun possède ses particularités, le principe est le même : face à un paywall, ces outils (qui peuvent prendre la forme d’une extension de navigateur web) se chargent de trouver une version de l’article hébergée dans une archive ouverte, quelque part dans les méandres d’internet.
      Unpaywall mis en place à Genève

      Pour Jean-Blaize Claivaz, « le côté non lucratif d’Unpaywall et la présence dans son équipe de grands noms de la scène open access attirent la sympathie et une certaine confiance de la communauté scientifique. Ça lui donne un certain avantage face à ses concurrents. »

      La bibliothèque de l’Université de Genève a d’ailleurs récemment intégré un bouton Unpaywall à son système de recherche d’article scientifique. « Nous avons comparé l’accès avec et sans Unpaywall à l’Université de Genève et nous avons constaté que cette solution augmentait l’accès à la littérature scientifique en sciences de la vie d’environ 25% », ajoute-t-il.

      Les grandes entreprises du secteur voient plutôt d’un bon œil l’arrivée de ces petits acteurs qui s’inscrivent dans une position moins radicale que Sci-Hub, qui collectent des données monétisables et qu’il est possible de racheter pour mieux contrôler.

      Kopernio a été racheté en avril par Clarivate Analytics, entreprise peu connue du grand public mais propriétaire du Web of Science, rassemblement de sept grandes bases de données bibliographiques qui est derrière le calcul du fameux facteur d’impact des journaux. Fin juillet, Elsevier et Impactstory, la société éditrice d’Unpaywall, ont conclu un accord qui permet à l’éditeur d’intégrer Unpaywall dans sa propre base de données.

      Mais ces solutions demandent toutes de faire un effort d’installation et d’intégration. Malgré ses démêlés judiciaires et pour l’heure, Sci-Hub semble rester la solution la plus simple pour accéder à l’ensemble, ou presque, de la littérature scientifique.

      https://www.letemps.ch/sciences/contre-prix-eleves-dacces-aux-publications-scientifiques-mur

    • Stratégie nationale suisse Open Access

      Depuis une dizaine d’années, le mouvement Open Access est en fort développement international. Les hautes écoles et les institutions de recherche suisses s’engagent activement dans ce processus. Elles ont ainsi développé durant ces deux dernières années une stratégie nationale Open Access ainsi qu’un plan d’action pour sa mise en œuvre.

      A la demande du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), swissuniversities a développé dans le courant de l’année 2016 une stratégie nationale en faveur de l’Open Access. L’Assemblée plénière de swissuniversities, la Conférence des recteurs des hautes écoles suisses, a adopté cette stratégie le 31 janvier 2017.

      La stratégie Open Access pose les principes d’une vision commune pour les hautes écoles suisses, selon laquelle toutes les publications financées par les pouvoirs publics seront en accès libre en 2024. De manière générale, toutes les publications scientifiques en Suisse devraient être en Open Access en 2024. Cette vision s’aligne sur les modèles européens actuels. Afin de mettre en œuvre cette vision, différents champs d’action ont été identifiés, visant notamment à aligner les pratiques Open Access en Suisse, renforcer les négociations avec les éditeurs, renforcer la communication et les incitatifs auprès des chercheurs ainsi qu’envisager de nouveaux modes de publication. L’analyse des flux financiers en matière de publications scientifiques réalisée par un groupe d’expert anglais sous mandat du FNS et du programme « Information scientifique » de swissuniversities recommande un modèle basé sur une approche pragmatique et flexible.
      Plan d’action Open Access

      Afin de concrétiser la stratégie nationale suisse, une deuxième étape a consisté à développer durant l’année 2017 un plan d’action qui détermine les mesures à entreprendre pour la mise en œuvre de la stratégie nationale. Le plan d’action a été élaboré en collaboration avec les différents partenaires (FNS, SEFRI, bibliothèques des hautes écoles, représentés dans un groupe de travail) au terme d’une démarche d’analyse et de consultation auprès des hautes écoles et des autres partenaires clés. Ce plan d’action a pour but de proposer aux hautes écoles suisses des pistes et solutions pour atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés en adoptant la stratégie nationale suisse sur l’Open Access. Les mesures proposées ont pour mission de soutenir dans leur démarche en respectant leur autonomie, leurs spécificités et la diversité des disciplines et des modes de recherche.

      L’Assemblée plénière de swissuniversities a adopté le plan d’action et le Conseil des hautes écoles de la Conférence suisse des hautes écoles en a pris favorablement connaissance en février 2018, permettant ainsi de lancer les activités de mise en œuvre pour les hautes écoles suisses.

      Le travail de mise en œuvre débute maintenant, sous la coordination de swissuniversities et dans le respect de l’autonomie des hautes écoles. La stratégie nationale Open Access apparaît comme un instrument essentiel pour maîtriser le processus de transformation et optimiser l’utilisation de ces ressources.
      Publications scientifiques – Négociations avec les éditeurs internationaux

      Afin d’atteindre l’objectif selon lequel les publications financées par les pouvoirs publics doivent être en accès libre en 2024, il est indispensable de disposer d’accords avec les éditeurs scientifiques permettant une publication ouverte des articles et monographies sans que cela ne crée de surcoûts pour les hautes écoles suisses. En ce sens, le comité de swissuniversities a adopté une nouvelle stratégie en matière de négociation avec les éditeurs qui privilégie le modèle « Read & Publish ». Ce modèle prévoit que les hautes écoles financent les coûts de publication et paient un tarif fixe à la lecture/téléchargements des articles et ouvrages publiés, en remplacement des abonnements classiques dont les tarifs fluctuaient selon les revues. Cette approche sera appliquée pour les négociations avec l’éditeur Springer Nature, et il est prévu d’en faire de même avec les éditeurs Elsevier et Wiley. Dans l’intérêt de réussir le processus de transition vers l’Open Access, swissuniversities a adapté l’agenda communiqué en mars 2018 à la demande de Springer Nature et négocie une #solution_transitoire.

      https://www.swissuniversities.ch/fr/themes/politique-des-hautes-ecoles/open-access

      v. aussi le factsheet :
      https://www.swissuniversities.ch/fileadmin/swissuniversities/Dokumente/Hochschulpolitik/Open_Access/180315_Factsheets_Verhandlungsstrategie_F.pdf

  • Is the staggeringly profitable #business of scientific publishing bad for #science? | Science | The Guardian
    https://www.theguardian.com/science/2017/jun/27/profitable-business-scientific-publishing-bad-for-science

    The core of Elsevier’s operation is in scientific journals, the weekly or monthly publications in which scientists share their results. Despite the narrow audience, scientific publishing is a remarkably big business. With total global revenues of more than £19bn, it weighs in somewhere between the recording and the film industries in size, but it is far more profitable. In 2010, Elsevier’s scientific publishing arm reported profits of £724m on just over £2bn in revenue. It was a 36% margin – higher than Apple, Google, or Amazon posted that year.

    [...]

    It is difficult to overstate how much power a journal editor now had to shape a scientist’s career and the direction of science itself. “Young people tell me all the time, ‘If I don’t publish in CNS [a common acronym for Cell/Nature/Science, the most prestigious journals in biology], I won’t get a job,” says Schekman. He compared the pursuit of high-impact #publications to an incentive system as rotten as banking bonuses. “They have a very big #influence on where science goes,” he said.

    And so science became a strange co-production between scientists and journal editors, with the former increasingly pursuing discoveries that would impress the latter. These days, given a choice of projects, a scientist will almost always reject both the prosaic work of confirming or disproving past studies, and the decades-long pursuit of a risky “moonshot”, in favour of a middle ground: a topic that is popular with editors and likely to yield regular publications. “Academics are incentivised to produce research that caters to these demands,” said the biologist and Nobel laureate Sydney Brenner in a 2014 interview, calling the system “corrupt.”

    • #Robert_Maxwell #Reed-Elsevier #Elsevier #multinationales #business #Pergamon

      With total global revenues of more than £19bn, it weighs in somewhere between the recording and the film industries in size, but it is far more profitable. In 2010, Elsevier’s scientific publishing arm reported profits of £724m on just over £2bn in revenue. It was a 36% margin – higher than Apple, Google, or Amazon posted that year.

      #profit

      In order to make money, a traditional publisher – say, a magazine – first has to cover a multitude of costs: it pays writers for the articles; it employs editors to commission, shape and check the articles; and it pays to distribute the finished product to subscribers and retailers. All of this is expensive, and successful magazines typically make profits of around 12-15%.

      The way to make money from a scientific article looks very similar, except that scientific publishers manage to duck most of the actual costs. Scientists create work under their own direction – funded largely by governments – and give it to publishers for free; the publisher pays scientific editors who judge whether the work is worth publishing and check its grammar, but the bulk of the editorial burden – checking the scientific validity and evaluating the experiments, a process known as peer review – is done by working scientists on a volunteer basis. The publishers then sell the product back to government-funded institutional and university libraries, to be read by scientists – who, in a collective sense, created the product in the first place.

      A 2005 Deutsche Bank report referred to it as a “bizarre” “triple-pay” system, in which “the state funds most research, pays the salaries of most of those checking the quality of research, and then buys most of the published product”.

      Many scientists also believe that the publishing industry exerts too much influence over what scientists choose to study, which is ultimately bad for science itself. Journals prize new and spectacular results – after all, they are in the business of selling subscriptions – and scientists, knowing exactly what kind of work gets published, align their submissions accordingly. This produces a steady stream of papers, the importance of which is immediately apparent. But it also means that scientists do not have an accurate map of their field of inquiry. Researchers may end up inadvertently exploring dead ends that their fellow scientists have already run up against, solely because the information about previous failures has never been given space in the pages of the relevant scientific publications

      It is hard to believe that what is essentially a for-profit oligopoly functioning within an otherwise heavily regulated, government-funded enterprise can avoid extinction in the long run. But publishing has been deeply enmeshed in the science profession for decades. Today, every scientist knows that their career depends on being published, and professional success is especially determined by getting work into the most prestigious journals. The long, slow, nearly directionless work pursued by some of the most influential scientists of the 20th century is no longer a viable career option. Under today’s system, the father of genetic sequencing, Fred Sanger, who published very little in the two decades between his 1958 and 1980 Nobel prizes, may well have found himself out of a job.

      Improbable as it might sound, few people in the last century have done more to shape the way science is conducted today than Maxwell.

      Scientific articles are about unique discoveries: one article cannot substitute for another. If a serious new journal appeared, scientists would simply request that their university library subscribe to that one as well. If Maxwell was creating three times as many journals as his competition, he would make three times more money.

      “At the start of my career, nobody took much notice of where you published, and then everything changed in 1974 with Cell,” Randy Schekman, the Berkeley molecular biologist and Nobel prize winner, told me. #Cell (now owned by Elsevier) was a journal started by Massachusetts Institute of Technology (MIT) to showcase the newly ascendant field of molecular biology. It was edited by a young biologist named #Ben_Lewin, who approached his work with an intense, almost literary bent. Lewin prized long, rigorous papers that answered big questions – often representing years of research that would have yielded multiple papers in other venues – and, breaking with the idea that journals were passive instruments to communicate science, he rejected far more papers than he published.

      Suddenly, where you published became immensely important. Other editors took a similarly activist approach in the hopes of replicating Cell’s success. Publishers also adopted a metric called “#impact_factor,” invented in the 1960s by #Eugene_Garfield, a librarian and linguist, as a rough calculation of how often papers in a given journal are cited in other papers. For publishers, it became a way to rank and advertise the scientific reach of their products. The new-look journals, with their emphasis on big results, shot to the top of these new rankings, and scientists who published in “high-impact” journals were rewarded with jobs and funding. Almost overnight, a new currency of prestige had been created in the scientific world. (Garfield later referred to his creation as “like nuclear energy … a mixed blessing”.)

      And so science became a strange co-production between scientists and journal editors, with the former increasingly pursuing discoveries that would impress the latter. These days, given a choice of projects, a scientist will almost always reject both the prosaic work of confirming or disproving past studies, and the decades-long pursuit of a risky “moonshot”, in favour of a middle ground: a topic that is popular with editors and likely to yield regular publications. “Academics are incentivised to produce research that caters to these demands,” said the biologist and Nobel laureate Sydney Brenner in a 2014 interview, calling the system “corrupt.”

      As Maxwell had predicted, competition didn’t drive down prices. Between 1975 and 1985, the average price of a journal doubled. The New York Times reported that in 1984 it cost $2,500 to subscribe to the journal Brain Research; in 1988, it cost more than $5,000. That same year, Harvard Library overran its research journal budget by half a million dollars.

      Scientists occasionally questioned the fairness of this hugely profitable business to which they supplied their work for free, but it was university librarians who first realised the trap in the market Maxwell had created. The librarians used university funds to buy journals on behalf of scientists. Maxwell was well aware of this. “Scientists are not as price-conscious as other professionals, mainly because they are not spending their own money,” he told his publication Global Business in a 1988 interview. And since there was no way to swap one journal for another, cheaper one, the result was, Maxwell continued, “a perpetual financing machine”. Librarians were locked into a series of thousands of tiny monopolies. There were now more than a million scientific articles being published a year, and they had to buy all of them at whatever price the publishers wanted.

      With the purchase of Pergamon’s 400-strong catalogue, Elsevier now controlled more than 1,000 scientific journals, making it by far the largest scientific publisher in the world.

      At the time of the merger, Charkin, the former Macmillan CEO, recalls advising Pierre Vinken, the CEO of Elsevier, that Pergamon was a mature business, and that Elsevier had overpaid for it. But Vinken had no doubts, Charkin recalled: “He said, ‘You have no idea how profitable these journals are once you stop doing anything. When you’re building a journal, you spend time getting good editorial boards, you treat them well, you give them dinners. Then you market the thing and your salespeople go out there to sell subscriptions, which is slow and tough, and you try to make the journal as good as possible. That’s what happened at Pergamon. And then we buy it and we stop doing all that stuff and then the cash just pours out and you wouldn’t believe how wonderful it is.’ He was right and I was wrong.”

      By 1994, three years after acquiring Pergamon, Elsevier had raised its prices by 50%. Universities complained that their budgets were stretched to breaking point – the US-based Publishers Weekly reported librarians referring to a “doomsday machine” in their industry – and, for the first time, they began cancelling subscriptions to less popular journals.

      In 1998, Elsevier rolled out its plan for the internet age, which would come to be called “The Big Deal”. It offered electronic access to bundles of hundreds of journals at a time: a university would pay a set fee each year – according to a report based on freedom of information requests, Cornell University’s 2009 tab was just short of $2m – and any student or professor could download any journal they wanted through Elsevier’s website. Universities signed up en masse.

      Those predicting Elsevier’s downfall had assumed scientists experimenting with sharing their work for free online could slowly outcompete Elsevier’s titles by replacing them one at a time. In response, Elsevier created a switch that fused Maxwell’s thousands of tiny monopolies into one so large that, like a basic resource – say water, or power – it was impossible for universities to do without. Pay, and the scientific lights stayed on, but refuse, and up to a quarter of the scientific literature would go dark at any one institution. It concentrated immense power in the hands of the largest publishers, and Elsevier’s profits began another steep rise that would lead them into the billions by the 2010s. In 2015, a Financial Times article anointed Elsevier “the business the internet could not kill”.

      Publishers are now wound so tightly around the various organs of the scientific body that no single effort has been able to dislodge them. In a 2015 report, an information scientist from the University of Montreal, Vincent Larivière, showed that Elsevier owned 24% of the scientific journal market, while Maxwell’s old partners Springer, and his crosstown rivals Wiley-Blackwell, controlled about another 12% each. These three companies accounted for half the market. (An Elsevier representative familiar with the report told me that by their own estimate they publish only 16% of the scientific literature.)

      Elsevier says its primary goal is to facilitate the work of scientists and other researchers. An Elsevier rep noted that the company received 1.5m article submissions last year, and published 420,000; 14 million scientists entrust Elsevier to publish their results, and 800,000 scientists donate their time to help them with editing and peer-review.

      In a sense, it is not any one publisher’s fault that the scientific world seems to bend to the industry’s gravitational pull. When governments including those of China and Mexico offer financial bonuses for publishing in high-impact journals, they are not responding to a demand by any specific publisher, but following the rewards of an enormously complex system that has to accommodate the utopian ideals of science with the commercial goals of the publishers that dominate it. (“We scientists have not given a lot of thought to the water we’re swimming in,” Neal Young told me.)

      Since the early 2000s, scientists have championed an alternative to subscription publishing called “open access”. This solves the difficulty of balancing scientific and commercial imperatives by simply removing the commercial element. In practice, this usually takes the form of online journals, to which scientists pay an upfront free to cover editing costs, which then ensure the work is available free to access for anyone in perpetuity. But despite the backing of some of the biggest funding agencies in the world, including the Gates Foundation and the Wellcome Trust, only about a quarter of scientific papers are made freely available at the time of their publication.

      The idea that scientific research should be freely available for anyone to use is a sharp departure, even a threat, to the current system – which relies on publishers’ ability to restrict access to the scientific literature in order to maintain its immense profitability. In recent years, the most radical opposition to the status quo has coalesced around a controversial website called Sci-Hub – a sort of Napster for science that allows anyone to download scientific papers for free. Its creator, Alexandra Elbakyan, a Kazhakstani, is in hiding, facing charges of hacking and copyright infringement in the US. Elsevier recently obtained a $15m injunction (the maximum allowable amount) against her.

      Elbakyan is an unabashed utopian. “Science should belong to scientists and not the publishers,” she told me in an email. In a letter to the court, she cited Article 27 of the UN’s Universal Declaration of Human Rights, asserting the right “to share in scientific advancement and its benefits”.

      Whatever the fate of Sci-Hub, it seems that frustration with the current system is growing. But history shows that betting against science publishers is a risky move. After all, back in 1988, Maxwell predicted that in the future there would only be a handful of immensely powerful publishing companies left, and that they would ply their trade in an electronic age with no printing costs, leading to almost “pure profit”. That sounds a lot like the world we live in now.

      https://www.theguardian.com/science/2017/jun/27/profitable-business-scientific-publishing-bad-for-science
      #Butterworths #Springer #Paul_Rosbaud #histoire #Genève #Pergamon #Oxford_United #Derby_County_FC #monopole #open_access #Sci-Hub #Alexandra_Elbakyan

    • Publish and be praised (article de 2003)

      It should be a public scandal that the results of publicly-funded scientific research are not available to members of the public who are interested in, or could benefit from, such access. Furthermore, many commercial publishers have exploited the effective monopoly they are given on the distribution rights to individual works and charge absurdly high rates for some of their titles, forcing libraries with limited budgets to cancel journal subscriptions and deny their researchers access to potentially critical information. The system is obsolete and broken and needs to change.

      https://www.theguardian.com/education/2003/oct/09/research.highereducation

  • Alexandra Elbakyan – Science Should be Open to all Not Behind Paywalls | | LEAF
    http://www.leafscience.org/alexandra-elbakyan

    https://www.youtube.com/watch?v=dz1Uj20tZvs

    We spoke to Alexandra about the history of Sci-Hub and her vision of why science should be freely available to all in this exclusive interview and we hope you enjoy it as much as we enjoyed spending time with Alexandra and learning about her work. The original interview is also available here for those who prefer Russian language.

    #sci-hub #recherche #elsevier

  • affordance.info : Hellsevier
    http://www.affordance.info/mon_weblog/2015/11/hellsevier.html
    http://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef01b7c7e74f72970b-600wi

    Je reproduis ici la lettre (publiée et traduite sur le site de Savoirscom1) d’ Alexandra Elbakyan , poursuivie en justice par Elsevier Hellsevier pour avoir mis à disposition des articles scientifiques.

    Je voudrais clarifier les raisons derrière le site web sci-hub.org . Quand j’étais étudiante à l’université du Kazakhstan, je n’avais accès à aucun article de recherche. J’avais besoin de ces articles pour mon projet de recherche. Un paiement de 32 dollars est tout simplement délirant quand vous avez besoin de survoler ou lire des dizaines ou des centaines de ces articles pour votre recherche. J’ai obtenu ces articles en les piratant. Plus tard, j’ai découvert qu’il y avait de très nombreux chercheurs (non pas des étudiants, mais des chercheurs universitaires) exactement comme moi, spécialement dans les pays en développement. Ils ont créé des communautés en ligne (forums) pour résoudre ce problème. J’étais une participante active dans une de ces communautés en Russie. Là, toute personne qui a besoin d’un article de recherche, mais ne peut le payer, peut faire une demande et un autre membre qui peut l’obtenir l’enverra gratuitement par email. Je pouvais obtenir n’importe quel article en le piratant, et j’ai donc répondu à de nombreuses demandes et les gens ont toujours été très reconnaissants pour mon aide. À la suite de cela, j’ai créé le site web sci-hub.org qui rend simplement ce processus automatique et le site web est devenu immédiatement populaire.

    Je voudrais aussi mentionner que je n’ai jamais reçu de plainte des auteurs ou des chercheurs, seul Elsevier se plaint de la distribution libre de la connaissance sur le site web sci-hub.org.

    #scihub
    #xyzaeiou

  • Le vol de la recherche scientifique par ses éditeurs

    Même si vous ne connaissez pas Reddit, vous avez sûrement déjà entendu le nom de l’un de ses co­fondateurs : Aaron Swartz. Ce petit génie de l’informatique s’est suicidé en 2013, à l’âge de 26 ans, alors qu’il devait faire face à un procès historique. Remontons à l’année 2010. Aaron Swartz a 23 ans, il est un chercheur au MIT auréolé d’une petite célébrité d’activiste souhaitant fournir un accès libre aux données scientifiques. Pour cela il décide de pirater JSTOR, soit la plus grosse banque de publications scientifiques américaine. Il télécharge TOUT ce qui s’y trouve : 4.8 millions d’articles.

    Dès 2011, le rouleau compresseur aveugle de la justice se met alors en route : arrêté, libéré sous caution, mais apparemment traumatisé par la procédure, Aaron Swartz est broyé. Il met fin à ses jours un mois avant le début du procès. Je vous vois venir :

    « Il ne devait pas risquer grand chose ?! ».

    35 ans de prison et 1 million de dollars d’amende, voilà ce qu’il encourait. Même le plus grand gansta ne s’est jamais retrouvé face à une telle peine. Pourquoi ? Parce qu’il s’est attaqué à un secteur extrêmement puissant : l’édition scientifique.

    On estime en 2011 que les éditeurs de ce secteur engloutissaient 65 % du budget des bibliothèques anglaises. Bah ouais, les journaux des pros de la science ça coûte un bras. L’abonnement à l’année peut aller de quelques milliers d’euros à plusieurs dizaines de milliers... Et, à ce prix là, on n’a même pas un magazine à mettre aux chiottes, juste des codes à la con pour consulter des fichiers .pdf. Bon, il y a bien des articles en accès libre, mais devinez qui raqu ? Les auteurs du papier. À 2.300 euros en moyenne, on le sent passer l’open access.

    http://www.fier-panda.fr/article/recherche-scientifique

    Aujourd’hui il y a http://sci-hub.io qui donne accès à 47 millions de publications scientifiques gratuitement, créé par Alexandra Elbakyan, une chercheuse du Kazakhstan.

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/15/sci-hub-le-pirate-bay-de-la-recherche-scientifique-est-de-retour_4865611_440

    edit : j’ai changé volontairement le titre original de l’article qui emploie le mot « viol » au lieu de « vol ».

  • Science en accès libre : les pirates du savoir

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/03/31/science-en-acces-libre-les-pirates-du-savoir_4892784_1650684.html

    Officiellement, Alexandra Elbakyan, 27 ans, réside à Almaty, sa ville natale dans le Kazakhstan. En réalité, elle vit sans doute quelque part en Russie. Sa vie et ses déplacements sont désormais secrets : en octobre 2015, un tribunal fédéral de New York l’a déclarée coupable de piratage d’articles scientifiques appartenant à l’éditeur anglo-néerlandais Elsevier.

    Informaticienne spécialisée dans les projets futuristes de liaison directe cerveau-ordinateur, Alexandra Elbakyan est aussi, depuis 2011, la créatrice et l’animatrice du site Sci-Hub, qui propose le téléchargement libre et gratuit de tous les articles scientifiques disponibles sur Internet.

    Or, ils proviennent en grande partie des sites des grands éditeurs scientifiques internationaux comme Elsevier, l’allemand Springer ou l’américain Wiley, qui en détiennent les droits de distribution exclusifs et qui les vendent très cher – un particulier paie en moyenne 32 dollars (28,50 euros) par article, et les grandes bibliothèques doivent souscrire une multitude d’abonnements, coûtant des millions de dollars par an.

    La jeune Kazakhe reconnaît que depuis sa condamnation, sa situation n’est pas idéale. « Là où je suis, je ne me sens pas menacée, mais je dois faire attention », confie-t-elle au Monde. Elle ne voyage plus aux Etats-Unis, ni dans aucun pays ayant un traité d’extradition avec Washington. Un changement majeur pour cette étudiante brillante, fréquemment invitée en Europe et en Amérique pour des stages et des conférences.

    Le partage, une pratique courante

    Au cours de l’été 2015, elle a téléphoné et écrit au juge new-yorkais pour revendiquer son action :

    « Quand j’étais étudiante au Kazakhstan, je n’avais accès à aucun des articles dont j’avais besoin pour mes recherches. 32 dollars, c’est complètement fou quand on doit lire des dizaines ou des centaines d’articles pour sa recherche. »

    Elle explique que, grâce à Internet, le partage gratuit d’articles est une pratique courante dans les communautés scientifiques du monde entier. Elle a largement usé de ce système artisanal pendant ses études, puis elle en a fait profiter les autres : « Les gens ont toujours été reconnaissants. Sci- Hub ne fait qu’automatiser ce processus, et est immédiatement devenu populaire. »

    Et pour cause... Les grands éditeurs ne versent pas un centime aux auteurs ni à leurs pairs qui se chargent de la lecture et de la correction. Si un auteur souhaite que son article soit distribué gratuitement pour avoir plus de lecteurs, c’est lui qui doit payer l’éditeur, souvent plus de 2 000 dollars – un arrangement qu’Alexandra Elbakyan qualifie de « racket ».

    Le juge new-yorkais ne se laisse pas convaincre. Il fait saisir et désactiver l’adresse Sci-hub.org (le domaine « .org » est géré par Public Interest Registry, une association américaine). Il ordonne à la jeune femme de cesser toute activité sur le site. Il condamne aussi LibGen (Library Genesis), un site russe de livres piratés qui collabore avec Sci-Hub et dont les administrateurs sont restés anonymes. Selon l’avocat américain d’Elsevier, le jugement d’octobre n’est qu’une première étape. L’éditeur demande des dommages et intérêts gigantesques.

    Une offre de qualité professionnelle

    Nullement intimidée, l’informaticienne contre-attaque. Dès le mois de décembre 2015, elle rouvre son site dans le nom de domaine « .io », sous juridiction britannique, avec une adresse IP correspondant à un hébergeur de Saint-Pétersbourg (Russie). Le nouveau site est aussi accessible via le réseau sécurisé TOR, qui permet de naviguer sur Internet en restant anonyme et intraçable.En quelques semaines, Sci-Hub retrouve des millions de visiteurs par mois, venant en priorité de Chine, d’Inde, d’Iran, de Russie, mais aussi des Etats-Unis...

    Au fil du temps, Alexandra Elbakyan a réussi à construire une offre de qualité professionnelle. Dans sa version 2016, Sci-Hub propose un moteur de recherche capable de retrouver n’importe quel article scientifique grâce à sa référence standard, ou à un mot-clé.
    Si l’article est encore inconnu, le système va le chercher subrepticement sur le site de l’éditeur, en se faisant passer pour un abonné légitime. Puis il en envoie une copie au demandeur, et une autre au site LibGen, qui la stocke sur ses serveurs clandestins.
    Ainsi, explique-t-elle, « l’article sera toujours présent sur Internet, même s’il arrive quelque chose à Sci-Hub ». Lorsqu’un autre utilisateur demandera le même article, Sci-Hub ira simplement le chercher chez LibGen. En mars 2016, la « bibliothèque libre » de LibGen compte 48 millions d’articles ; quatre fois plus qu’Elsevier...

    « Plus ambitieux » que Google Books

    La pirate kazakhe affirme qu’elle a une vie en dehors de Sci-Hub – elle travaille comme programmeuse Web et a repris des études en histoire et philosophie des sciences.Cela dit, elle reconnaît que la gestion de son site est très prenante : « J’ai beaucoup de sympathisants, mais ils ne sont pas bien organisés. Ils m’envoient des dons, mais pour le reste, leur engagement n’est pas sérieux. (...) Au total, j’effectue probablement plus de travail que les éditeurs. »

    Malgré sa solitude, elle s’est fixé un objectif qu’elle décrit sans fausse modestie : « Collecter la totalité de la littérature scientifique et éducative, et la rendre accessible au monde entier. Comme Google Books, peut-être encore plus ambitieux. »

    Une mission moins utopique qu’il n’y paraît. Car l’aventure d’Alexandra Elbakyan s’inscrit dans un vaste mouvement au sein de la communauté scientifique : l’« Open Access », qui prône l’accès libre et gratuit à l’ensemble de la littérature scientifique, et commence à s’imposer dans certaines disciplines. Hors de Sci-Hub, de nombreux chercheurs de tous les pays s’échangent déjà gratuitement leurs articles sans en référer à quiconque, par e-mail, Facebook, Twitter ou Reddit...

    D’autres ont fait de Sci-Hub le sujet de leurs travaux de recherche, contribuant à sa notoriété. En France, Guillaume Cabanac, maître de conférences en informatique à l’université de Toulouse, a publié en 2015 « la première étude quantitative des catalogues des plateformes LibGen et Sci-Hub ».

    Catalyseur pour l’« Open Access »

    Au Canada, le bibliothécaire Ryan Regier a organisé, en février à Toronto, une conférence sur le « piratage savant » : « J’ai commencé à m’y intéresser quand j’ai constaté que dans mon université, des chercheurs et des étudiants travaillaient sur des articles qu’ils ne s’étaient pas procurés à la bibliothèque. »

    S’il ne souhaite pas se solidariser ouvertement avec Alexandra Elbakyan, il espère que Sci-Hub servira de catalyseur pour faire progresser le mouvement Open Access. Selon lui, « Sci-Hub a déjà changé la donne, en devenant la plus grande bibliothèque scientifique du monde ». Et le système de recherche et de livraison des articles inventé par Alexandra Elbakyan est « lus simple, plus efficace et plus exhaustif que ceux des grandes bibliothèques, engoncées dans leurs traditions bureaucratiques ».

    Techniquement, le fonctionnement du site est étroitement lié aux bibliothèques universitaires. « Les requêtes sont re-routées via des réseaux universitaires. Le site de l’éditeur voit qu’elles arrivent d’une université, et non pas d’un utilisateur de Sci-Hub », explique l’informaticienne sans donner de détails.

    On peut imaginer plusieurs scénarios pour ce contournement-détournement. Des hackers placeraient un virus sur le serveur universitaire, qui laisserait alors entrer des requêtes non autorisées. Autre possibilité : quand un chercheur se connecte au réseau de son université depuis l’extérieur, son identifiant et son mot de passe pourraient être interceptés puis réutilisés à son insu.

    Complicité de bibliothécaires sympathisants

    Selon des enquêtes commanditées par les éditeurs, Sci-Hub s’approvisionnerait en mots de passe sur des sites clandestins qui vendent au marché noir des fichiers de données personnelles obtenues frauduleusement, par exemple avec des e-mails piégés ou de faux sites Web imitant la page d’accueil d’une bibliothèque.

    Il y a enfin une troisième théorie : Sci-Hub bénéficierait de la complicité de bibliothécaires sympathisants, qui l’aideraient à rerouter secrètement les connexions illicites à travers leurs réseaux. Si elle existe, cette pratique est à haut risque, car les éditeurs surveillent étroitement leur trafic, et signalent les anomalies aux universités concernées. Ils peuvent aussi bloquer temporairement un utilisateur qui télécharge trop d’articles.

    Au-delà du monde de la recherche, Sci-Hub est soutenu par des associations de défense des libertés sur Internet et des collectifs de la gauche alternative. Après le verdict du tribunal de New York, un groupe informel baptisé Custodians a ainsi publié une lettre ouverte en seize langues appelant à la mobilisation en faveur d’Alexandra Elbakyan.
    L’un de ses initiateurs, Marcell Mars, informaticien et artiste numérique basé à Zagreb, en Croatie, explique l’importance de Sci-Hub dans son entourage : « C’est devenu un outil indispensable pour les institutions de recherche situées à la périphérie du monde capitaliste géographiquement ou socialement. Ici, les profs de fac s’en servent sans arrêt, certains donnent directement les liens Sci- Hub à leurs étudiants ».

    Des partisans dans l’establishment

    Il se dit surpris de l’impact de sa lettre ouverte : « Des gens travaillant dans des universités prestigieuses nous demandent ce qu’ils peuvent faire pour Sci-Hub. Je leur réponds qu’ils doivent l’utiliser le plus possible, même s’ils n’en ont pas vraiment besoin. Et surtout, je leur dis de le faire au grand jour, sans se cacher. »

    Sci-Hub a même des partisans au cœur de l’establishment scientifique occidental. Ulrich Dirnagl, professeur de médecine et chef du service de neurologie de l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin, le dit sans détour : « Je ne sais pas quoi penser de cette femme en Russie, mais elle a réalisé un miracle. Pendant des années, je recevais des mails de chercheurs vivant à Cuba ou en Roumanie, qui me demandaient de leur envoyer nos articles gratuitement. C’est illégal, mais je le faisais volontiers. Or, depuis quelque temps, ils ont cessé de me solliciter. Je me demandais pourquoi, mais quand j’ai découvert Sci-Hub, j’ai compris : ils se servent directement ! »

    Début mars, le professeur Dirnagl a annoncé aux membres de son service que désormais, ils devraient publier leurs travaux en Open Access. « Je leur ai aussi parlé de Sci-Hub, révèle-t-il. La plupart ne connaissaient pas, je leur ai dit de le tester. Si les chercheurs des pays riches commencent à l’utiliser, le système actuel va s’écrouler. »
    En tant que responsable des publications de l’hôpital berlinois, le neurologue va bientôt rencontrer les dirigeants d’Elsevier, pour « leur parler de Sci-Hub, et leur demander s’ils vont changer de stratégie ». Si leurs réponses sont intéressantes, il les publiera sur Internet, en vue de faire connaître le site d’Alexandra Elbakyan à un nouveau public.

  • Quelques pensées radicales à propos de Sci-Hub, le Robin des bois des sciences, par Kevin Smith (Les blogs du Diplo, 10 mars 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-03-10-Quelques-pensees-radicales-a-propos-de-Sci-Hub #st

    #Sci-Hub est à l’#édition_scientifique ce que Pirate Bay est à l’industrie culturelle : un moteur de recherche proposant gratuitement au téléchargement des publications payantes. Censuré une première fois avant de réapparaître sur la Toile, la controverse qu’il a suscitée ne va pas encore assez loin.

    #droit_d'auteur #copyright #piratage #partage

    http://zinc.mondediplo.net/messages/20225 via Le Monde diplomatique

  • Meet the Robin Hood of Science | Big Think
    http://bigthink.com/neurobonkers/a-pirate-bay-for-science

    On September 5th, 2011, Alexandra Elbakyan, a researcher from Kazakhstan, created #Sci-Hub, a website that bypasses journal #paywalls, illegally providing access to nearly every scientific paper ever published immediately to anyone who wants it. The website works in two stages, firstly by attempting to download a copy from the LibGen database of pirated content, which opened its doors to academic papers in 2012 and now contains over 48 million scientific papers. The ingenious part of the system is that if LibGen does not already have a copy of the paper, Sci-hub bypasses the journal paywall in real time by using access keys donated by academics lucky enough to study at institutions with an adequate range of subscriptions. This allows Sci-Hub to route the user straight to the paper through publishers such as JSTOR, #Springer, Sage, and #Elsevier.

    #science #femme #hacker #open_publication #robin_des_bois #libgen

  • affordance.info: Hellsevier
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2015/11/hellsevier.html

    "J’en profite pour une nouvelle fois vous rappeler ce que Lawrence Lessig déclarait au lendemain du suicide d’Aaron Swartz : « Quiconque affirme qu’il y a de l’argent à gagner avec un stock d’articles scientifiques est soit un idiot soit un menteur. » Voici donc la lettre d’Alexandra Elbakyan. Merci à Savoirscom1 pour la traduction de ce texte."

    #veille

  • Un hashtag clandestin pour partager la science inaccessible - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/09/08/hashtag-clandestin-partager-science-inaccessible-261102

    « Il n’y a pas que les scientifiques qui sont intéressés par l’accès aux articles scientifiques. Beaucoup de malades, qui ont une maladie orpheline ou un cancer spécifique, ont envie de se documenter, d’aller voir les dernières études, de comprendre et de lire des articles scientifiques. Et pour ces personnes-là, il y a peu de moyen d’accéder à cette connaissance. »

    #IcanhazPDF

  • Sci-Hub Tears Down Academia’s “Illegal” Copyright Paywalls | TorrentFreak
    https://torrentfreak.com/sci-hub-tears-down-academias-illegal-copyright-paywalls-150627

    Founded by Alexandra Elbakyan, a researcher born and graduated in Kazakhstan, [Sci-Hub]’s main goal is to provide the less privileged with access to science and knowledge.

    (...) “If Elsevier manages to shut down our projects or force them into the #darknet, that will demonstrate an important idea: that the public does not have the right to knowledge. We have to win over Elsevier and other publishers and show that what these commercial companies are doing is fundamentally wrong.”

    (...) “The funniest thing I was told multiple times by researchers is that they have to download their own published articles from Sci-Hub. Even authors do not have access to their own work,” Alexandra says.

    Instead of seeing herself as the offender, Alexandra believes that the major academic publishers are the ones who are wrong.

    #recherche #elsevier #aaron_swartz #open_access #paywalls

    http://sci-hub.org