person:jamal khashoggi

  • For Iranians, the War Has Already Begun – LobeLog
    https://lobelog.com/for-iranians-the-war-has-already-begun

    #Iran is only marginally reflected in the U.S. news, which means the American public does not hear voices that express the human suffering caused by the U.S. government far beyond its borders. The murder and dismemberment of Jamal Khashoggi by Saudi Arabia, Trump’s best ally in the region, is a rare instance of attention given to the nature of America’s allies and Iran’s opponents in the Middle East. Pro-democracy Iranians worldwide are experiencing a political trauma. They feel alienated from both internal and world politics. They are unable to communicate the debilitating pain of, on the one hand, expecting a military attack by the United States and on the other, the worsening of the political landscape in their home country.

    [...]

    Living a double life between the United States and Iran, I struggle daily with moments of despair and alienation: I am simply unable to communicate my concerns with the most caring colleagues at work and at school. U.S. civil society is so devoid of a voice representing my position that I struggle to find a way to verbalize my sense of panic, frustration, and despair. These fused feelings emerge because the wall between me and the rest of the society does not allow them to see the impact of the U.S. government’s decisions in lives lived far from them, but so close to my heart.

    #etats-unis #guerre

  • NSO, une société israélienne qui vend ses spywares - Thread by oliviertesquet :
    https://threadreaderapp.com/thread/1108631504547127296.html

    En mai 2017, dix jours après l’assassinat du journaliste mexicain Javier Valdez, qui enquêtait sur les cartels de la drogue, sa femme a été ciblée par un logiciel espion de NSO, une société israélienne qui vend ses spywares… au gouvernement mexicain.
    Le remarquable @citizenlab de Toronto, qui enquête sur NSO depuis deux ans avec des ONG mexicaines, avait déjà montré que des collègues de Valdez ont été hameçonnés de la même manière dans les jours qui ont suivi sa mort.
    Au total, 25 personnes ont été pris pour cible à l’aide du spyware de NSO au Mexique : 9 journalistes, des avocats, un ressortissant américain et un enfant qui étudiait aux Etats-Unis.
    Ces derniers mois, le nom de NSO a ressurgi à 14000km de Mexico : en Arabie Saoudite. On soupçonne la société israélienne d’avoir aidé les sbires de Ben Salmane à surveiller Jamal Khashoggi dans les mois qui ont précédé son exécution stambouliote.

  • American values : Embassies are for chopping up journalists, not protecting them — RT Op-ed
    https://www.rt.com/op-ed/456344-assange-khashoggi-embassy-us-values

    Valeurs US : les ambassades, ça sert à découper en rondelles les journalistes, pas à les protéger. C’est... saignant comme titre !

    Fair-minded people across the world have rightly condemned the US-ordered arrest of Julian Assange. However, few have noted how it fits part of a pattern of American hypocrisy when it comes to the treatment of journalists.

    Only six months ago, Jamal Khashoggi was murdered and hacked to pieces by Saudi agents at the kingdom’s consulate in Istanbul. He was a columnist at the Washington Post and editor-in-chief of the Al-Arab News Channel, known for his sharp criticism of the illegal US-backed Saudi war on Yemen.

    Despite a CIA conclusion that Crown Prince Mohammed bin Salman ordered the gruesome assassination, President Donald Trump stood by his ally and no meaningful sanctions or penalties were directed towards Riyadh.

    #khashoggi #assange

    • C’est une façon très concrète de dire ce qui est.

      Chez nous, en France, je parle depuis la France, on continue de faire comme si les gens qui gouvernent avaient la moindre idée de ce qu’est l’état de droit. De ce qu’est la décence. Mais quand aujourd’hui, un porte-parole de parti t’explique que la collusion ça n’existe pas quand t’es une femme, parce que y-a un joker qui s’appelle féminisme, tu comprends que ces gens n’ont absolument aucune décence. Sans parler du « reste ». Les centaines de mutilés de ces derniers mois démontrent à leur façon que gouverner, c’est prévoir... d’acheter des armes pour mutiler sa population.

      Et donc, oui, les US et leurs alliés démontrent que la diplomatie n’existe plus. C’est un message relativement fort. Et si j’étais chef d’état, je tâcherai d’aller rendre visite aux autres pays du monde, pour vérifier s’ils sont dans le même état d’esprit, et j’essaierai d’entretenir de bonnes relations avec ceux-ci. Je doute que notre cowboy de pacotille ait ce genre de préoccupations, tellement il est occupé à brader les richesses collectives pour le compte des oligarques divers et variés.

    • La communication est une science toujours inexacte, et parfois mensongère. La majorité actuelle en fait la démonstration quotidienne. Car de la même façon que le président de la République dénonce officiellement les comptes anonymes utilisés sur les réseaux sociaux pour mieux s’en servir dans sa propagande (voir ici notre article), il ne cesse de propager des mensonges tout en prétendant combattre les « fake news ».

      C’est Emmanuel Macron lui-même qui s’est approprié cet anglicisme. Mais qu’on les nomme fake news, informations fallacieuses, « infox », fausses nouvelles, ou juste mensonges, l’intention est la même. Tromper en toute connaissance de cause.

      Il ne s’agit en effet pas ici de faire part de divergences d’analyse, de prétendre que le président ment quand il affirme que la suppression de l’impôt sur la fortune est une bonne chose pour l’économie française. Il est probable que le président croie en ce qu’il dit.

      Il ne s’agit pas non plus de s’attarder sur ses jugements à l’emporte-pièce, du type « Je traverse la rue et je vous trouve du travail ». Il est ici question de mensonges purs et durs. De faits sciemment déformés, omis ou transformés.

      Sibeth Ndiaye, la nouvelle porte-parole du gouvernement, anciennement chargée des relations presse à l’Élysée, doit se mordre les doigts d’avoir un jour dit la vérité à L’Express à propos des bobards de l’exécutif : « J’assume de mentir pour protéger le président. »

      Depuis, elle a nié avoir tenu ces propos. Mais ne dément-elle pas pour « protéger le président » ?

      Comme s’il voulait décrédibiliser par avance les informations à paraître, Emmanuel Macron assurait le 26 juillet 2018 à ses amis, aux prémices de l’affaire Benalla, que « nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité ». En réalité, c’est l’Élysée qui cherche à l’en détourner.

      Les fausses vidéos de l’affaire Benalla (Emmanuel Macron)

      Ismaël Emelien, en promotion pour la sortie de son livre écrit avec David Amiel, a eu les plus grandes difficultés à se défendre. Le 19 juillet 2018, au lendemain des révélations du journal Le Monde sur les agissements d’Alexandre Benalla, le conseiller spécial du chef de l’État avait orchestré la riposte en faisant diffuser par un compte anonyme sur les réseaux sociaux des vidéos censées dédouaner Benalla.

      Deux problèmes se posent. Tout d’abord, Ismaël Emelien a utilisé une vidéo issue des caméras de surveillance de la police, ce qui est illégal. Il prétend qu’il ne connaissait pas l’origine de ces vidéos. Qu’il n’a pas pensé à se renseigner.

      Mais l’Élysée a aussi fait circuler, avec la bénédiction de Sibeth Ndiaye qui a conseillé aux journalistes d’aller consulter ces vidéos, le film d’un homme très agité poursuivant un groupe d’hommes vêtus de noir, chaise à la main.

      Le problème, comme l’a raconté Le Monde, est qu’il ne s’agit pas du tout du jeune homme immobilisé par Alexandre Benalla place de la Contrescarpe. La vidéo a été tournée le soir, bien après l’intervention musclée d’Alexandre Benalla. Et selon une enquête publiée jeudi 4 avril par le site la-bas.org, l’homme à la chaise poursuivait en réalité des militants « antifas ».

      Mais Emmanuel Macron lui-même a endossé ce mensonge, alors que la comparaison des deux hommes sur ces vidéos ne tromperait pas un enfant familier du jeu des sept erreurs (chaussures de couleurs différentes, blouson sans fourrure…).

      Quelques jours plus tard, le 26 juillet, à la Maison de l’Amérique latine, outre le fait qu’il se plaint de cette « presse qui ne recherche plus la vérité », Emmanuel Macron lance : « Les images tournent en boucle d’une scène inadmissible et que je condamne. Je ne vois jamais la scène d’avant, la scène d’après. Quel est le contexte, qu’est-ce qui s’est passé ? S’agissait-il d’individus qui buvaient gentiment un café en terrasse ? Que s’est-il passé juste ensuite ? »

      Le chef de l’État fait ensuite clairement référence à cette vidéo tournée postérieurement. « J’ai cru comprendre qu’il y avait des images, poursuit-il. Où sont-elles ? Sont-elles montrées avec la même volonté de rechercher la vérité et d’apporter de manière équilibrée les faits ? Non. » Avant de conclure : « Je vois un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire. »

      La réalité est tout autre. Des investigations journalistiques ont mis en lumière des faits avérés sur lesquels la justice enquête aujourd’hui.

      La perquisition à Mediapart sur les enregistrements Crase/Benalla (Nicole Belloubet)

      Après que nous avons diffusé les extraits d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, Mediapart a reçu, le vendredi 1er février, une demande de réquisition de ces extraits par les juges d’instruction de l’affaire du 1er Mai.

      Nous avons tout de suite fait savoir que nous ne nous opposions pas à cette réquisition judiciaire, de façon que des juges indépendants puissent authentifier les documents publiés et statuer, notamment, sur la violation du contrôle judiciaire.

      Cet accord a été renouvelé le lundi 4 février, à 9 heures.

      Pourtant, ce même lundi 4 février, peu après 11 heures, notre journal a fait l’objet d’une tentative de perquisition après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris des chefs d’« atteinte à l’intimité de la vie privée » et de « détention illicite d’appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interception et de télécommunications ou de conversations ».

      Deux procureurs du parquet de Paris se sont présentés à notre journal et nous ont annoncé qu’ils venaient pour procéder à une perquisition, et non réquisitionner les enregistrements publiés.

      Vu que nous avions déjà donné notre accord pour la réquisition judiciaire, la tentative de perquisition n’avait qu’un seul objectif : identifier nos sources, et faire peur à tous ceux susceptibles de nous parler.

      Devant l’Assemblée nationale, et pour justifier cette tentative de perquisition, la ministre de la justice Nicole Belloubet a cependant déclaré le 5 février : « Mediapart a dans un premier temps refusé cette remise, mais comme la presse s’en est fait l’écho, depuis, les bandes sonores ont été remises à la justice, ce qui est une très bonne chose, je crois, pour que toute la vérité soit faite dans cette affaire. »

      En mélangeant sciemment les deux procédures, Nicole Belloubet a menti.

      Geneviève Legay, blessée à Nice par un policier (Emmanuel Macron)

      Lors de rassemblements à Nice, le 23 mars, Geneviève Legay, porte-parole d’Attac, est blessée lors d’un rassemblement de gilets jaunes.

      Le lundi 25 mars, le procureur de la République indique, lors d’une conférence de presse, que Geneviève Legay « n’a pas été touchée par des policiers. Il n’y a aucun contact direct entre un policier et cette dame ».

      Dans un entretien avec Nice Matin, publié le lundi 25 mars, le président de la République déclare à son tour, sans la moindre prudence, que « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre ». Il ajoute quelques phrases qui ont profondément irrité Geneviève Legay : « Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. […] Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. »

      Or dès le 23 mars, comme nous l’avons révélé, un policier expliquait le jour même du rassemblement sur procès-verbal qu’au vu des premiers éléments de l’enquête, la victime, âgée de 73 ans, avait été heurtée par « un homme portant un bouclier ».

      Au cours de son audition, un autre policier, ayant participé à la charge, avait précisé : « Nous avons chargé, donc effectivement nous avons poussé les personnes devant nous. […] C’est après la charge en me retournant que j’ai constaté qu’une femme était à terre. »

      Le gouvernement et les chômeurs « trop » indemnisés (Édouard Philippe)

      Le premier ministre et la ministre du travail affirment qu’un chômeur sur cinq gagnerait plus au chômage que dans son travail précédent. Ce chiffre est en réalité totalement vicié et aboutit à un mensonge qui salit 600 000 personnes.

      Comment est-ce possible ? Le gouvernement compare deux périodes qui ne sont pas les mêmes. Avec une méthode de calcul différente, l’Unédic aboutit au chiffre de moins d’un salarié sur 25 se retrouvant dans la situation décrite par l’exécutif.

      Pour le sociologue spécialisé dans les politiques de l’emploi Mathieu Grégoire, il s’agit donc d’« un artefact statistique » et d’« une manipulation assez troublante des chiffres ».

      Selon le gouvernement, ce sont les salariés en contrats courts, généralement peu qualifiés et peu rémunérés, qui sont censés « trop » profiter de l’assurance-chômage. Et en dépit du calcul erroné, c’est sur eux que le gouvernement devrait faire porter l’essentiel des économies à venir.

      Le nombre d’ultras parmi les gilets jaunes (Emmanuel Macron)

      Le jeudi 31 janvier, Emmanuel Macron reçoit cinq journalistes pour une « discussion informelle » autour d’un café. Le président de la République se montre très offensif au moment de dénoncer les violences commises lors des manifestations des « gilets jaunes ». Selon lui, elles seraient l’œuvre « de 40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions ». « Face aux violences orchestrées par les extrêmes », rapporte Paris-Match, le chef de l’État « met en garde contre la ‘‘fachosphère’’ et la ‘‘gauchosphère’’ qui ont surinvesti les réseaux sociaux ».

      Pourtant, dans les jours précédents, selon nos enquêtes, des notes des services de renseignement sont remontées à l’Élysée. Et elles disent précisément l’inverse de ce que prétend Macron.

      En effet, à ce moment-là, l’ultradroite se désengage « à Paris comme en province ». Selon la DGSI, « la scène d’ultradroite est quasi inexistante au sein des cortèges ». Même au plus fort de leur mobilisation les premières semaines du mouvement, les services ne comptaient que « quelques centaines d’individus » relevant de cette mouvance.

      À l’ultragauche, alors ? Pas plus. « L’ultragauche s’est impliquée de manière limitée dans un mouvement perçu comme populiste et réactionnaire », écrit-on à la DGSI. Des sources dans différents services de renseignement donnent un même chiffre de 300 militants « au grand maximum » d’ultras de droite et de gauche réunis au plus fort du mouvement, début décembre. En mars, ils n’étaient plus que quelques dizaines.

      Dans la même interview, le président de la République décrit le mouvement des gilets jaunes comme « une manipulation des extrêmes, avec le concours d’une puissance étrangère : la Russie de Poutine ». Or la DGSI et la DGSE n’auraient toujours pas trouvé la moindre trace d’ingérence russe. Et l’Élysée n’a jamais voulu nous faire part de ses sources sur le sujet.

      Le retour des djihadistes français (Emmanuel Macron)

      « Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, il n’y a pas un programme de retour des djihadistes qui est aujourd’hui conçu, nous restons sur la même doctrine », explique à l’occasion du « grand débat » Emmanuel Macron à des élus de la Région Grand Est. Selon lui, il n’y aurait donc jamais eu de programme de retour des djihadistes français. Pas question de donner l’impression de tergiverser.

      Selon nos informations, les services des ministères des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et de la justice travaillaient pourtant bien depuis l’automne 2018 au retour des djihadistes détenus par les Kurdes de Syrie.

      Les conditions du programme de retour étaient tenues pour acquises par les principaux acteurs du dossier lorsque, dans la première quinzaine de février, le président de la République a changé d’avis.

      Qu’est-ce qui a fait changer Emmanuel Macron de position et l’a ainsi fait aller à l’encontre des préconisations de son administration ? L’Élysée n’a pas répondu à nos sollicitations.

      Le chlordécone ne serait pas cancérigène (Emmanuel Macron)

      « Il ne faut pas dire que ce pesticide est cancérigène. » En une phrase, le président de la République a soulevé l’indignation, en particulier des élus d’outre-mer qui lui faisaient face le vendredi 1er février, à l’Élysée, pour une rencontre dans le cadre du grand débat national.

      La discussion portait sur la dangerosité du chlordécone, un pesticide extrêmement toxique et perturbateur endocrinien, classé « cancérigène possible » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dès 1979 et utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique. Ce jour-là, pour le président, « il ne faut pas dire que c’est cancérigène. Il est établi que ce produit n’est pas bon, il y a des prévalences qui ont été reconnues scientifiquement, mais il ne faut pas aller jusqu’à dire que c’est cancérigène parce qu’on dit quelque chose qui n’est pas vrai et qu’on alimente les peurs ».

      Presque tous les Guadeloupéens et les Martiniquais sont contaminés au chlordécone, selon une étude publiée par Santé publique France en 2018. Et les sols sont pollués pour quatre cents à sept cents ans.

      Estomaqués par les propos du président, l’urologue Pascal Blanchet et le chercheur à l’Inserm Luc Multigner ont répondu en rappelant, entre autres, que « l’exposition au chlordécone est associée à une augmentation de risque de survenue du cancer de la prostate ».

      Face à la polémique, l’Élysée a maladroitement tenté de faire machine arrière, plaidant le malentendu, sans convaincre personne.

      La mort de Jamal Khashoggi (Jean-Yves Le Drian)

      Dès le 6 octobre 2018, soit quatre jours après la disparition de Jamal Khashoggi, un notable saoudien exilé aux États-Unis et devenu chroniqueur au Washington Post, qui n’est jamais ressorti de son consulat à Istanbul où il venait chercher des papiers administratifs, les autorités turques commencent à laisser filtrer des informations auprès de la presse indiquant que le journaliste a été tué dans l’enceinte diplomatique.

      Les jours suivants, la police et le gouvernement turcs distillent de plus en plus de preuves des agissements d’une équipe de tueurs saoudiens composée de proches du prince hériter Mohammed ben Salamane, qui aurait interrogé, torturé, puis découpé en morceaux la victime.

      Le 11 octobre, Ankara laisse entendre qu’elle possède un enregistrement audio de ce qui s’est déroulé à l’intérieur du consulat, qui ne laisserait aucune doute sur la culpabilité des Saoudiens.

      Le 10 novembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme que l’enregistrement a été fourni aux États-Unis, au Royaume-Uni, à la France, à l’Allemagne et au Canada.

      Pourtant, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères bien timide sur le dossier, nie le 12 novembre sur France 2 avoir eu connaissance de l’enregistrement. Et il ajoute : « Si le président turc a des informations à nous donner, il faut qu’il nous les donne », soulevant l’indignation des autorités turques.

      Après une longue enquête, Mediapart a obtenu la confirmation auprès de sept diplomates et fonctionnaires du renseignement français que le Quai d’Orsay, à son plus haut niveau, avait bien eu accès à ces enregistrements à la date où le ministre s’exprimait.

      L’hommage au maréchal Pétain (Florence Parly)

      À l’occasion des cent ans de l’Armistice, l’état-major des armées souhaitait organiser, « en présence du président de la République », un hommage aux huit maréchaux de la Grande Guerre, dont Philippe Pétain. Dans un premier temps, l’Élysée laisse passer cette option, qui se retrouve inscrite dans le programme officiel des célébrations.

      Mais face à l’ampleur de la polémique, l’hommage est finalement retiré in extremis. Ce qui n’empêche pas la ministre des armées Florence Parly de jurer au micro de BFM-TV que « l’État-major n’a jamais imaginé rendre hommage au maréchal Pétain », mais qu’il souhaitait uniquement « rendre hommage aux maréchaux qui sont aux Invalides ».

      Cette cérémonie était pourtant bel et bien prévue, comme l’a d’ailleurs confirmé l’Élysée à Mediapart. Et il n’y a pas de place pour le doute. Chaque étape de cette « itinérance mémorielle » avait été minutieusement préparée : les dossiers de presse sur le site de la Mission du centenaire et sur celui du ministère de l’éducation nationale ne faisaient pas mystère de la présence du président de la République.

      Pataugeant dans ses dénégations, Emmanuel Macron aura au passage jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal Pétain, soulignant que le dirigeant du régime de Vichy avait été « pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat », même s’il a « conduit des choix funestes » pendant la Seconde. Des déclarations qui ont fait bondir la plupart des historiens.

      Un paparazzi placé en garde à vue pour rien (l’Élysée)

      Le Palais n’a pas attendu les derniers mois pour diffuser des craques. Dès septembre 2017, l’Élysée fait fuiter dans Challenges une information censée montrer à quel point Emmanuel Macron est un président magnanime. « EXCLUSIF. Emmanuel Macron vient de décider d’abandonner ses poursuites judiciaires qu’il avait engagé [sic] contre un paparazzi. »

      La réalité est autre. Selon des informations obtenues à l’époque par Mediapart, s’il est mis un terme à cette affaire très médiatisée, c’est en fait parce que le parquet de Marseille a classé sans suite l’enquête préliminaire ouverte en août pour « harcèlement » et « atteinte à la vie privée ». La plainte de l’Élysée ne tenait pas la route : le photographe mis en cause, Thibaut Daliphard, n’avait commis aucun des délits que l’Élysée lui reprochait.

      Ce photographe avait été contrôlé une première fois par un officier de sécurité devant la résidence privée de Marseille où les époux Macron passaient quelques jours de vacances au mois d’août, et s’était vu répondre qu’il n’y aurait pas de possibilité de prendre des clichés ce jour-là.

      Le lendemain, l’Élysée venant de confirmer que le couple présidentiel y passait ses vacances, le photographe s’était présenté à nouveau devant la résidence pour aller aux nouvelles, sans appareil photo.

      Selon Thibaut Daliphard, il s’était alors heurté à un homme qu’il avait pris pour un policier et qui lui avait déclaré : « Je n’aime pas votre métier », « Ce que vous faites, c’est du harcèlement », puis « Je vais vous placer en garde à vue, je vais vous faire coffrer pour 48 heures ».

      Selon Thibaut Daliphard, alors qu’il attend les forces de l’ordre, son téléphone sonne. « Je décroche le téléphone, il me saute dessus, essaie de me l’arracher, je me débats, puis il me dit : vous êtes en garde à vue, vous n’avez pas le droit de téléphoner. » Puis arrivé au commissariat du VIIIe arrondissement de Marseille, le commissaire présent sur place lui aurait confié : « Je suis désolé, on me demande de vous placer en garde à vue. »

      Thibaut Daliphard restera six heures en cellule. Le matériel, la carte-mémoire et l’ordinateur de ce journaliste sont fouillés.

      Ce n’est qu’un an plus tard, à l’été 2018, que Thibaut Daliphard découvrira que l’homme qui l’a violenté n’était pas un policier. Mais Alexandre Benalla.

  • Saudi Arabia paying Jamal Khashoggi’s children thousands each month – report | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/apr/02/saudi-arabia-paying-jamal-khashoggis-children-thousands-each-month-repo

    The children of murdered Saudi journalist Jamal Khashoggi have received multimillion-dollar homes and are being paid thousands of dollars per month by the kingdom’s authorities, the Washington Post has reported.

    Khashoggi – a contributor to the Post and a critic of the Saudi government – was killed and dismembered in October at the kingdom’s consulate in Istanbul by a team of 15 agents sent from Riyadh. His body has not been recovered.

    The payments to his four children – two sons and two daughters – “are part of an effort by Saudi Arabia to reach a long-term arrangement with Khashoggi family members, aimed in part at ensuring that they continue to show restraint in their public statements”, the Post said.
    Saudi crown prince wanted to go after Jamal Khashoggi ’with a bullet’ – report
    Read more

    The houses given to the Khashoggi children are located in the port city of Jeddah and are worth up to $4m, the newspaper reported.

    #arabie_saoudite #khashoggi ... beurk

  • Interview with CEO of NSO Group – Israeli spyware-maker – on fighting terror, Khashoggi murder, and Saudi Arabia - 60 Minutes - CBS News
    https://www.cbsnews.com/news/interview-with-ceo-of-nso-group-israeli-spyware-maker-on-fighting-terror-kh

    Tonight we’ll take you inside the growing, shadowy global market of cyber espionage. We looked specifically at a controversial Israeli company called the NSO Group, valued at nearly a billion dollars, that says it developed a hacking tool that can break into just about any smartphone on Earth.

    NSO licenses this software, called Pegasus, to intelligence and law enforcement agencies worldwide, so they can infiltrate the encrypted phones and apps of criminals and terrorists. Problem is this same tool can also be deployed by a government to crush dissent. And so it is that Pegasus has been linked to human rights abuses, unethical surveillance, and even to the notoriously brutal murder of the Saudi Arabian critic Jamal Khashoggi.

    Headquartered in the Israeli city of Herzliya, NSO Group operates in strict secrecy. But co-founder and CEO, Shalev Hulio, has been forced out of the shadows and not into a good light, accused of selling Pegasus to Saudi Arabia despite its abysmal record on human rights.

    Lesley Stahl: And the word is that you sold Pegasus to them, and then they turned it around to get Khashoggi.

    Shalev Hulio: Khashoggi murder is horrible. Really horrible. And therefore, when I first heard there are accusations that our technology been used on Jamal Khashoggi or on his relatives, I started an immediate check about it. And I can tell you very clear, we had nothing to do with this horrible murder.

    #NSO organise sa défense dans l’affaire #kashoggi ?

  • MBS approved ’intervention’ against dissidents : NYT report | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2019/03/mbs-approved-intervention-dissidents-nyt-report-190318075621971.html

    More than a year before the killing of journalist Jamal Khashoggi, Saudi Arabia’s powerful Crown Prince Mohammed bin Salman, also known as MBS, approved a secret campaign to silence dissenters, the New York Times has reported.

    The campaign included surveillance, kidnapping, detention and torture of Saudis, said the report published on Sunday citing the US officials who have read classified intelligence reports about the effort.

    American officials referred to it as the Saudi Rapid Intervention Group, the Times said.

    #mbs #khashoggi

  • « Des recherches ont montré que le logiciel espion Pegasus de NSO Group a été utilisé à travers le monde pour attaquer des personnes de la société civile, dont au moins 24 défenseurs des droits humains, journalistes et parlementaires au Mexique, un membre du personnel d’Amnesty International, les dissidents saoudiens Omar Abdulaziz, Yahya Assiri et Ghanem Al Masarir, le militant des droits humains Ahmed Mansoor (lauréat du prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits humains) et probablement Jamal Khashoggi avant sa mort. »

    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/02/spyware-firm-buyout-reaffirms-urgent-need-for-justice-for-targeted-activist

  • Endeavor Returns Money to Saudi Arabia, Protesting Khashoggi Murder - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/03/08/business/endeavor-saudi-arabia.html

    There was much to celebrate last spring when Ariel Emanuel, the chief executive of the talent agency Endeavor, helped throw a splashy Hollywood party for Saudi Arabia’s crown prince, Mohammed bin Salman.

    The soiree, with guests including the Disney chief executive Robert A. Iger, the Amazon founder Jeff Bezos and the former N.B.A. star Kobe Bryant, took place as Saudi Arabia’s government investment fund was completing an agreement to invest $400 million in Mr. Emanuel’s firm. The deal was meant to finance Endeavor’s growth, while diversifying Saudi Arabia’s economy via the talent agency’s work in sports, events, modeling and television and film production.

    Less than a year after the star-studded party, Endeavor and Saudi Arabia have gone through a messy breakup, set in motion by the murder last October of the Saudi journalist Jamal Khashoggi.

    In recent weeks, Mr. Emanuel’s firm returned the $400 million investment, effectively severing Endeavor’s relationship with Saudi leaders, according to two people with knowledge of the transaction.

    It is one of the few instances of a major company halting business with the wealthy kingdom to protest its agents’ assassination of a journalist.

    #arabie_saoudite #lobbying

  • Opinion | Jared and the Saudi Crown Prince Go Nuclear? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/03/02/opinion/sunday/saudi-arabia-jared-kushner-nuclear.html

    Why on earth would America put Prince Mohammed on a path to acquiring nuclear weapons? He is already arguably the most destabilizing leader in an unstable region, for he has invaded Yemen, kidnapped Lebanon’s prime minister, started a feud with Qatar, and, according to American intelligence officials, ordered the murder of the Washington Post columnist Jamal Khashoggi.

    ##armes#nucléaire #arabie_saoudite #etats-unis

  • #Naval_Group va créer une coentreprise en #Arabie_saoudite
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/naval-group-va-creer-une-coentreprise-en-arabie-saoudite-807804.html

    Le groupe industriel français a signé un protocole d’accord en vue de créer une entreprise commune avec les Industries militaires d’Etat d’Arabie saoudite (Sami), selon un communiqué publié par Sami. Naval Group n’a pas souhaité commenter cette information. Le texte ne précise pas quels types de navires et d’équipements seront susceptibles d’être construits par cette société commune.

    Les Industries militaires d’Etat d’Arabie saoudite (#Sami) et le groupe industriel français Naval Group ont signé, ce dimanche 17 février, un protocole d’accord en vue de créer une entreprise commune qui produirait et développerait en Arabie saoudite des systèmes navals, selon un communiqué publié par Sami.

    Ce protocole d’accord a été conclu en marge d’un salon international de la défense (Idex) qui se tient tous les ans à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis). Sollicitée par l’AFP, une représentante de Naval Group sur place a refusé de commenter l’information.

    Côté saoudien, on insiste sur l’objectif de « localiser les compétences et les capacités industrielles », ainsi que sur la création d’emplois « hautement qualifiés ».

    Le texte ne mentionne pas le type de navires et d’équipements susceptibles d’être construits dans le royaume par cette société commune.

    Celle-ci serait « à la tête des programmes des Forces navales royales saoudiennes » et appuierait « les besoins existants et futurs », indique simplement le communiqué.

    Selon le patron de Sami, Andreas Schwer, cité dans le texte, le protocole d’accord avec Naval Group pose les fondations d’un « #partenariat_stratégique » qui permettra au royaume saoudien d’être plus autonome en matière de défense navale.

    Des ONG et des parlementaires français ont appelé à plusieurs reprises à la suspension des fournitures militaires à l’Arabie saoudite en liaison avec son intervention au Yémen et à l’assassinat en octobre par des agents saoudiens de l’éditorialiste Jamal Khashoggi.

    #transfert_de_technologie

  • US arms sold to Saudi Arabia and UAE end up in wrong hands
    https://www.cnn.com/interactive/2019/02/middleeast/yemen-lost-us-arms

    Saudi Arabia and the United Arab Emirates, its main partner in the war, have used the US-manufactured weapons as a form of currency to buy the loyalties of militias or tribes, bolster chosen armed actors, and influence the complex political landscape, according to local commanders on the ground and analysts who spoke to CNN.

    By handing off this military equipment to third parties, the Saudi-led coalition is breaking the terms of its arms sales with the US, according to the Department of Defense. After CNN presented its findings, a US defense official confirmed there was an ongoing investigation into the issue.

    The revelations raise fresh questions about whether the US has lost control over a key ally presiding over one of the most horrific wars of the past decade, and whether Saudi Arabia is responsible enough to be allowed to continue buying the sophisticated arms and fighting hardware. Previous CNN investigations established that US-made weapons were used in a series of deadly Saudi coalition attacks that killed dozens of civilians, many of them children.

    The developments also come as Congress, outraged with Riyadh over the murder of journalist Jamal Khashoggi last year, considers whether to force an end to the Trump administration’s support for the Saudi coalition, which relies on American weapons to conduct its war.

    #yémen et en syrie déjà...

  • Undercover agents target cybersecurity watchdog who detailed Israeli firm NSO’s link to #Khashoggi scandal
    Haaretz.Com
    https://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-undercover-agents-target-watchdog-who-detailed-israeli-firm-nso-s-

    Operatives with fake identities are pursuing members of #Citizen_Lab, the group that uncovered the connection between Jamal Khashoggi’s murder and Israel’s surveillance company #NSO
    The Associated Press | Jan. 26, 2019 | 4:19 PM

    The researchers who reported that Israeli software was used to spy on Washington Post journalist Jamal Khashoggi’s inner circle before his gruesome death are being targeted in turn by international undercover operatives, The Associated Press has found.

    Twice in the past two months, men masquerading as socially conscious investors have lured members of the Citizen Lab internet watchdog group to meetings at luxury hotels to quiz them for hours about their work exposing Israeli surveillance and the details of their personal lives. In both cases, the researchers believe they were secretly recorded.

    Citizen Lab Director Ron Deibert described the stunts as “a new low.”

    “We condemn these sinister, underhanded activities in the strongest possible terms,” he said in a statement Friday. “Such a deceitful attack on an academic group like the Citizen Lab is an attack on academic freedom everywhere.”

    Who these operatives are working for remains a riddle, but their tactics recall those of private investigators who assume elaborate false identities to gather intelligence or compromising material on critics of powerful figures in government or business.

    Citizen Lab, based out of the Munk School of Global Affairs at the University of Toronto, has for years played a leading role in exposing state-backed hackers operating in places as far afield as Tibet , Ethiopia and Syria . Lately the group has drawn attention for its repeated exposés of an Israeli surveillance software vendor called the NSO Group, a firm whose wares have been used by governments to target journalists in Mexico , opposition figures in Panama and human rights activists in the Middle East .

    In October, Citizen Lab reported that an iPhone belonging to one of Khashoggi’s confidantes had been infected by the NSO’s signature spy software only months before Khashoggi’s grisly murder. The friend, Saudi dissident Omar Abdulaziz, would later claim that the hacking had exposed Khashoggi’s private criticisms of the Saudi royal family to the Arab kingdom’s spies and thus “played a major role” in his death.

    In a statement, NSO denied having anything to do with the undercover operations targeting Citizen Lab, “either directly or indirectly” and said it had neither hired nor asked anyone to hire private investigators to pursue the Canadian organization. “Any suggestion to the contrary is factually incorrect and nothing more than baseless speculation,” NSO said.

    NSO has long denied that its software was used to target Khashoggi, although it has refused to comment when asked whether it has sold its software to the Saudi government more generally.

    The first message reached Bahr Abdul Razzak, a Syrian refugee who works as a Citizen Lab researcher, Dec. 6, when a man calling himself Gary Bowman got in touch via LinkedIn. The man described himself as a South African financial technology executive based in Madrid.

    “I came across your profile and think that the work you’ve done helping Syrian refugees and your extensive technical background could be a great fit for our new initiative,” Bowman wrote.

    Abdul Razzak said he thought the proposal was a bit odd, but he eventually agreed to meet the man at Toronto’s swanky Shangri-La Hotel on the morning of Dec. 18.

    The conversation got weird very quickly, Abdul Razzak said.

    Instead of talking about refugees, Abdul Razzak said, Bowman grilled him about his work for Citizen Lab and its investigations into the use of NSO’s software. Abdul Razzak said Bowman appeared to be reading off cue cards, asking him if he was earning enough money and throwing out pointed questions about Israel, the war in Syria and Abdul Razzak’s religiosity.

    “Do you pray?” Abdul Razzak recalled Bowman asking. “Why do you write only about NSO?” ’’Do you write about it because it’s an Israeli company?" ’’Do you hate #Israel?"

    Abdul Razzak said he emerged from the meeting feeling shaken. He alerted his Citizen Lab colleagues, who quickly determined that the breakfast get-together had been a ruse. Bowman’s supposed Madrid-based company, FlameTech, had no web presence beyond a LinkedIn page, a handful of social media profiles and an entry in the business information platform Crunchbase. A reverse image search revealed that the profile picture of the man listed as FlameTech’s chief executive, Mauricio Alonso, was a stock photograph.

    “My immediate gut feeling was: ’This is a fake,’” said John Scott-Railton, one of Abdul Razzak’s colleagues.

    Scott-Railton flagged the incident to the AP, which confirmed that FlameTech was a digital facade.

    Searches of the Orbis database of corporate records, which has data on some 300 million global companies, turned up no evidence of a Spanish firm called FlameTech or Flame Tech or any company anywhere in the world matching its description. Similarly, the AP found no record of FlameTech in Madrid’s official registry or of a Gary Bowman in the city’s telephone listings. An Orbis search for Alonso, the supposed chief executive, also drew a blank. When an AP reporter visited Madrid’s Crystal Tower high-rise, where FlameTech claimed to have 250 sq. meters (2,700 sq. feet) of office space, he could find no trace of the firm and calls to the number listed on its website went unanswered.

    The AP was about to publish a story about the curious company when, on Jan. 9, Scott-Railton received an intriguing message of his own.

    This time the contact came not from Bowman of FlameTech but from someone who identified himself as Michel Lambert, a director at the Paris-based agricultural technology firm CPW-Consulting.

    Lambert had done his homework. In his introductory email , he referred to Scott-Railton’s early doctoral research on kite aerial photography — a mapping technique using kite-mounted cameras — and said he was “quite impressed.

    We have a few projects and clients coming up that could significantly benefit from implementing Kite Aerial Photography,” he said.

    Like FlameTech, CPW-Consulting was a fiction. Searches of Orbis and the French commercial court registry Infogreffe turned up no trace of the supposedly Paris-based company or indeed of any Paris-based company bearing the acronym CPW. And when the AP visited CPW’s alleged office there was no evidence of the company; the address was home to a mainly residential apartment building. Residents and the building’s caretaker said they had never heard of the firm.

    Whoever dreamed up CPW had taken steps to ensure the illusion survived a casual web search, but even those efforts didn’t bear much scrutiny. The company had issued a help wanted ad, for example, seeking a digital mapping specialist for their Paris office, but Scott-Railton discovered that the language had been lifted almost word-for-word from an ad from an unrelated company seeking a mapping specialist in London. A blog post touted CPW as a major player in Africa, but an examination of the author’s profile suggests the article was the only one the blogger had ever written.

    When Lambert suggested an in-person meeting in New York during a Jan. 19 phone call , Scott-Railton felt certain that Lambert was trying to set him up.

    But Scott-Railton agreed to the meeting. He planned to lay a trap of his own.

    Anyone watching Scott-Railton and Lambert laughing over wagyu beef and lobster bisque at the Peninsula Hotel’s upscale restaurant on Thursday afternoon might have mistaken the pair for friends.

    In fact, the lunch was Spy vs. Spy. Scott-Railton had spent the night before trying to secret a homemade camera into his tie, he later told AP, eventually settling for a GoPro action camera and several recording devices hidden about his person. On the table, Lambert had placed a large pen in which Scott-Railton said he spotted a tiny camera lens peeking out from an opening in the top.

    Lambert didn’t seem to be alone. At the beginning of the meal, a man sat behind him, holding up his phone as if to take pictures and then abruptly left the restaurant, having eaten nothing. Later, two or three men materialized at the bar and appeared to be monitoring proceedings.

    Scott-Railton wasn’t alone either. A few tables away, two Associated Press journalists were making small talk as they waited for a signal from Scott-Railton, who had invited the reporters to observe the lunch from nearby and then interview Lambert near the end of the meal.

    The conversation began with a discussion of kites, gossip about African politicians, and a detour through Scott-Railton’s family background. But Lambert, just like Bowman, eventually steered the talk to Citizen Lab and NSO.

    “Work drama? Tell me, I like drama!” Lambert said at one point, according to Scott-Railton’s recording of the conversation. “Is there a big competition between the people inside Citizen Lab?” he asked later.

    Like Bowman, Lambert appeared to be working off cue cards and occasionally made awkward conversational gambits. At one point he repeated a racist French expression, insisting it wasn’t offensive. He also asked Scott-Railton questions about the Holocaust, anti-Semitism and whether he grew up with any Jewish friends. At another point he asked whether there might not be a “racist element” to Citizen Lab’s interest in Israeli spyware.

    After dessert arrived, the AP reporters approached Lambert at his table and asked him why his company didn’t seem to exist.
    He seemed to stiffen.

    “I know what I’m doing,” Lambert said, as he put his files — and his pen — into a bag. Then he stood up, bumped into a chair and walked off, saying “Ciao” and waving his hand, before returning because he had neglected to pay the bill.

    As he paced around the restaurant waiting for the check, Lambert refused to answer questions about who he worked for or why no trace of his firm could be found.

    “I don’t have to give you any explanation,” he said. He eventually retreated to a back room and closed the door.

    Who Lambert and Bowman really are isn’t clear. Neither men returned emails, LinkedIn messages or phone calls. And despite their keen focus on NSO the AP has found no evidence of any link to the Israeli spyware merchant, which is adamant that it wasn’t involved.

    The kind of aggressive investigative tactics used by the mystery men who targeted Citizen Lab have come under fire in the wake of the Harvey Weinstein sexual abuse scandal. Black Cube, an Israeli private investigation firm apologized after The New Yorker and other media outlets revealed that the company’s operatives had used subterfuge and dirty tricks to help the Hollywood mogul suppress allegations of rape and sexual assault.

    Scott-Railton and Abdul Razzak said they didn’t want to speculate about who was involved. But both said they believed they were being steered toward making controversial comments that could be used to blacken Citizen Lab’s reputation.

    “It could be they wanted me to say, ’Yes, I hate Israel,’ or ’Yes, Citizen Lab is against NSO because it’s Israeli,’” said Abdul Razzak.
    Scott-Railton said the elaborate, multinational operation was gratifying, in a way.

    “People were paid to fly to a city to sit you down to an expensive meal and try to convince you to say bad things about your work, your colleagues and your employer,” he said.

    “That means that your work is important.”

  • Une experte indépendante de l#’ONU conduira une enquête internationale sur la mort de Khashoggi | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2019/01/1034912

    Le 4 janvier 2019, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet avait estimé que le procès pénal en #Arabie_saoudite de personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’#assassinat du #journaliste Jamal #Khashoggi ne répondait pas aux exigences de l’enquête indépendante et internationale qu’elle avait réclamée.

  • Khashoggi Killing Detailed in New Book: ‘We Came to Take You to Riyadh’ - The New York Times

    https://www.nytimes.com/2019/01/17/world/middleeast/khashoggi-killing-book.html

    By Carlotta Gall

    Jan. 17, 2019

    ISTANBUL — A new book written by three Turkish reporters and drawing on audio recordings of the killing of a Saudi expatriate, Jamal Khashoggi, offers new details about an encounter that began with a demand that he return home and ended in murder and dismemberment.

    “First we will tell him ‘We are taking you to Riyadh,’” one member of a Saudi hit team told another, the book claims. “If he doesn’t come, we will kill him here and get rid of the body.”

    Turkish officials have cited the recordings, saying they captured the death of Mr. Khashoggi, a journalist, in his Oct. 2 visit to the Saudi Consulate in Istanbul. And intelligence officials leaked some details in a campaign to force Saudi Arabia to own up to the crime.

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    But the new book offers the most comprehensive description to date of what is on those recordings. It sets the scene as a team of Saudi operatives lay their plans before Mr. Khashoggi arrives, and then recounts what happened next.
    A security guard at the Saudi Consulate in Istanbul after Mr. Khashoggi was killed there.CreditChris Mcgrath/Getty Images
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    A security guard at the Saudi Consulate in Istanbul after Mr. Khashoggi was killed there.CreditChris Mcgrath/Getty Images

    The three journalists, Abdurrahman Simsek, Nazif Karaman and Ferhat Unlu, work for an investigative unit at the pro-government newspaper Sabah, and are known for their close ties to Turkish intelligence. They said that they did not have access to the audio recordings but were briefed by intelligence officials who did.

    A Turkish security official, who spoke on the condition of anonymity, confirmed separately that the details described in the book were accurate. The book, “Diplomatic Atrocity: The Dark Secrets of the Jamal Khashoggi Murder,” is written in Turkish and went on sale in December.

  • Entering A Major Regional Reset : The Syria Outcome Will Haunt Those Who Started This War | Zero Hedge
    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/entering-major-regional-reset-syria-outcome-will-haunt-those-who-started-

    A lire absolument si on s’intéresse à la géopolitique de cette région.

    Well, at least that speech should raise a chuckle around the region. In practice however, the regional fault-line has moved on: It is no longer so much Iran. GCC States have a new agenda, and are now far more concerned to contain Turkey, and to put a halt to Turkish influence spreading throughout the Levant. GCC states fear that President Erdogan, given the emotional and psychological wave of antipathy unleashed by the Khashoggi murder, may be mobilising newly re-energised Muslim Brotherhood, Gulf networks. The aim being to leverage present Gulf economic woes, and the general hollowing out of any broader GCC ‘vision’, in order to undercut the rigid Gulf ‘Arab system’ (tribal monarchy). The Brotherhood favours a soft Islamist reform of the Gulf monarchies – along lines, such as that once advocated by Jamal Khashoggi .

    Turkey’s leadership in any case is convinced that it was the UAE (MbZ specifically) that was the author behind the Kurdish buffer being constructed, and mini-state ‘plot’ against Turkey – in conjunction with Israel and the US. Understandably, Gulf states now fear possible Turkish retribution for their weaponising of Kurdish aspirations in this way.

    And Turkey is seen (by GCC States) as already working in close co-ordination with fellow Muslim Brotherhood patron and GCC member, Qatar, to divide the collapsing Council. This prefigures a new round to the MB versus Saudi Wahhabism spat for the soul of Sunni Islam.

    GGC states therefore, are hoping to stand-up a ‘front’ to balance Turkey in the Levant. And to this end, they are trying to recruit President Assad back into the Arab fold (which is to say, into the Arab League), and to have him act, jointly with them, as an Arab counter to Turkey.

    #grand_jeu

  • EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/exclusif-le-plan-secret-entre-les-tats-du-golfe-et-isra-l-pour-r-habi

    EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad

    Le chef du Mossad, Yossi Cohen, a rencontré des responsables saoudiens, émiratis et égyptiens le mois dernier pour discuter des moyens de contrer l’influence régionale turque, selon des informations recueillies par MEE

    L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont manigancé un plan avec Israël pour accueillir de nouveau le président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe afin de marginaliser l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, révèle en exclusivité Middle East Eye.

    Cette initiative diplomatique a été approuvée lors d’une réunion secrète, tenue dans une capitale du Golfe le mois dernier, à laquelle ont assisté de hauts responsables des services de renseignement des quatre pays, dont Yossi Cohen, directeur du Mossad, ont indiqué à MEE des sources au fait de cette réunion.

    La réunion a également été organisée en réaction au « refroidissement » notable des relations entre le président américain Donald Trump et Riyad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en octobre.

    Trump a publiquement pris le parti du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, que la CIA et des membres du Congrès américain tiennent pour responsable du meurtre de Khashoggi.

    Cependant, selon un responsable au courant de la réunion, il aurait été dit aux responsables des services de renseignement : « Trump a fait ce qu’il pouvait et ne fera rien de plus. »

    Les responsables ont également convenu lors de la réunion qu’ils considéraient la Turquie, et non l’Iran, comme leur principal rival militaire dans la région, et ils ont discuté de plans pour parer l’influence d’Ankara.

    Les Israéliens ont déclaré à cette occasion que l’Iran pouvait être maîtrisé militairement, mais que la Turquie avait des capacités beaucoup plus grandes. Lors de la réunion, Cohen aurait déclaré : « Le pouvoir iranien est fragile. La vraie menace vient de la Turquie. »

    Quatre mesures selon l’article :
    – Négociations avec les talibans
    – « contrôler la carte sunnite » en Irak
    – retour à la Ligue arabe pour Assad
    – soutenir les Kurdes de Syrie contre les tentatives de la Turquie d’expulser les YPG et leur homologue politique, le PYD

    #grand_jeu

  • Netflix pulled an episode of “Patriot Act with Hasan Minhaj” in Saudi Arabia after the kingdom complained
    https://techcrunch.com/2019/01/01/netflix-pulled-an-episode-of-patriot-act-with-hasan-minhaj-in-saudi-arab

    Netflix pulled an episode of “Patriot Act with Hasan Minhaj” from its streaming service in Saudi Arabia after receiving a complaint from the kingdom. The removal was first reported by the Financial Times. The episode, titled “Saudi Arabia,” centers around the killing of journalist Jamal Khashoggi and criticizes Saudi Arabia, Crown Prince Mohammed bin Salman, and Saudi Arabia’s war in Yemen. The Crown Prince has been implicated in the planning of Khashoggi’s murder by the Central Intelligence (...)

    #Netflix #censure

  • Arabie saoudite : Netflix accepte de retirer un épisode sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashog
    https://www.numerama.com/politique/451961-arabie-saoudite-netflix-accepte-de-retirer-un-episode-sur-lassassin

    L’Arabie saoudite a demandé à Netflix de retirer un épisode d’une de ses émissions qui critiquait le pays. La plateforme a accepté, disant avoir reçu une « demande légale valide ». Netflix a retiré un épisode de l’émission Un Patriote américain présentée par Hasan Minhaj de sa plateforme en Arabie saoudite, a confirmé la multinationale au Financial Times le 1er janvier 2019. Cet épisode commence sur une photo du journaliste Jamal Khashoggi assassiné en octobre 2018 à l’intérieur du consulat d’Arabie (...)

    #Netflix #censure #journalisme

    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/01/hasan.jpg

  • Saudi Arabia’s economic reforms are not attracting investors - A prince fails to charm
    https://www.economist.com/middle-east-and-africa/2018/12/22/saudi-arabias-economic-reforms-are-not-attracting-investors

    Prince Muhammad wants foreign investors to think that Saudi Arabia is a safe bet. But his capricious policies, from the locking-up of wealthy Saudis in 2017 to pointless diplomatic feuds with Canada and Germany, are scaring them off. Foreign direct investment fell to $1.4bn (0.2% of GDP) in 2017, from $7.5bn the year before. An investment conference in Riyadh in October was overshadowed by the grisly murder of Jamal Khashoggi, an exiled Saudi journalist, in a Saudi consulate in Turkey. Rich Saudis are trying to move their money abroad: $80bn left the country last year.

    #arabie_saoudite

  • Mafias, Etats : les journalistes dans le viseur des pouvoirs
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-lundi-17-decembre-2018

    Assassiné le 2 octobre, le journaliste Jamal Khashoggi a été désigné personnalité de l’année par le Time. C’est la première fois que le magazine décerne cette distinction, symbolisant les risques qu’encourent les journalistes aujourd’hui. Alors d’où viennent les atteintes à l’encontre de la presse ? Jamal Khashoggi, journaliste saoudien, éditorialiste au Washington Post a été assassiné à Istanbul en octobre dernier dans des conditions barbares. Des journalistes qui subissent la foudre des pouvoirs (...)

    #enfants #journalisme #surveillance

  • Affaire Khashoggi : le Sénat américain unanime pour mettre en cause « MBS »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/14/affaire-khashoggi-le-senat-americain-unanime-pour-mettre-en-cause-mbs_539715

    Le désaveu est à la mesure du capital politique brûlé par Donald Trump pour protéger son allié saoudien, le prince héritier Mohammed Ben Salman – également désigné par ses initiales, « MBS ».

    Jeudi 13 décembre, le Sénat a infligé une double gifle au président des Etats-Unis. Sept sénateurs républicains se sont joints aux démocrates pour permettre l’adoption d’une résolution mettant fin au soutien principalement logistique apporté par Washington à l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle livre au Yémen. Le Sénat a ensuite adopté à l’unanimité une résolution dans laquelle il a jugé le prince héritier « responsable de l’assassinat de Jamal Khashoggi », le 2 octobre, dans le consulat du royaume saoudien à Istanbul, en Turquie.
    […]
    Cette [frustration] est encore montée après l’assassinat de Jamal Khashoggi, un dissident devenu chroniqueur au Washington Post. Ulcérée par les dénégations saoudiennes jugées peu crédibles comme par le soutien apporté par Donald Trump au prince, une majorité de sénateurs (56 voix contre 41) a permis, mercredi, l’adoption d’un texte dont la portée demeure symbolique puisque la Chambre des représentants n’a pas envisagé de s’en saisir et que le président des Etats-Unis a assuré qu’il lui opposerait son veto. Donald Trump justifie sa position par l’importance que revêt selon lui la relation avec Riyad.

    #paywall