• How ’mom’ plants teach seeds when to grow - Futurity
    http://www.futurity.org/plants-seeds-memory-821842

    A new study, using Arabidopsis thaliana as a model plant, shows the mother plant senses temperature and forms a long-term temperature memory. These memories then help progeny seeds figure out what time of year it is and modify their germination rates to ensure their growth and development is coordinated with the seasons.

    If the mother experiences warmer temperatures, it produces more of a protein called Flowering Locus T (FT) which represses production of tannins in the fruit, making seed coats thinner and more permeable. This means they germinate more quickly.

    Conversely, if the mother plant experiences cooler temperatures before flowering, it produces less FT protein and more tannins. Seed coats will be thicker and less permeable and will germinate later. In this way, the mother plant can manipulate seed germination to be optimal for the time of year.

    #plantes #génie_végétal

    • Comment ça se traduit « Perennial Staple Crops » ?

      J’ai fait une recherche sur « Eric Toensmeier » :

      https://www.kickstarter.com/profiles/1115575313/bio

      Biography

      I’ve studied and practiced permaculture since 1990. I’ve written two award-winning books: Perennial Vegetables (2007) and Edible Forest Gardens (2005, with Dave Jacke). I’ve also written lots of articles and created some permaculture videos. My latest book is Paradise Lot: Two Plant Geeks, One Tenth of an Acre, and the Making of an Edible Garden Oasis in the City (2013, with Jonathan Bates).

      I’m something of a world expert on useful perennial crops, from the tropics to the tundra. My library is full of titles like Food Plants of the World, Edible Native Plants of the Rocky Mountains, Fodder Trees of India, and People’s Plants: A Guide to Useful Plants of Southern Africa. I’ve been fortunate to be able to teach in many climates and in both English and Spanish, in the US, Mexico, Guatemala, and the Caribbean.

      I left my job an an urban farm manager in 2009 to dedicate myself to stabilizing the climate with perennial crops. Since then I’ve been actively researching, presenting and writing on the topic. I’m finally ready to write full stem ahead, thus my Kickstarter campaign.

      Websites
      perennialsolutions.org

      https://www.kickstarter.com/projects/1115575313/writing-toolkit-for-climate-stabilization-with-tre

      http://www.perennialsolutions.org/perennial-farming-systems-organic-agriculture-edible-permacultur

    • C’est la plaie car « staple » et « crops » ne se traduisent pas bien.
      « Crops » c’est culture au sens espèce cultivée et/où récoltes
      « Staple » c’est un aliment de base (céréales, patates, châtaignes), genre qui apporte une grosse partie des calories.

      Donc en gros les espèces/cultures vivaces qui peuvent composer la base de notre alimentation

      Je trouve son travail très chouette, j’ai déjà posté d’autres vidéos de ses conférences/interventions

    • Merci pour tes précisions.

      Dans ce cas dans « staple » je crois qu’il faudrait aussi rajouter les légumineuses pour leur qualité nutritives (leur apport en protéines), et parce que traditionnellement nos ancêtres ont toujours équilibré leur alimentation avec les légumineuses.

      Je vais voir si je peux facilement trouver les vidéos d’Eric Toensmeier que tu as partagées sur seenthis.

    • Excellent, justement j’avais opté pour une recherche tous azimuts sur le tag permaculture, sans vraiment profiter du moteur de recherche.

      C’est génial de voir passer tous ces noms de plantes vivaces (staple crops) locales des régions tropicales, et aussi de lire comment elles sont traduites en anglais. Ca me permet de savoir lesquelles sont importantes pour l’alimentation. J’entends souvent parler de la banane plantin , probablement ça doit etre dû à ses qualités (nutritives peut-être).

    • Imagines que je vis sous une lattitude tropicale humide (île de la Réunion), et que sur les marchés tu n’as toujours que les mêmes plantes vivaces (la plupart du temps une seule variété d’une même plante vivace), et bourrés de pesticides (j’exagère un peu parce que beaucoup sont passés à l’agriculture raisonnée, qui reste critiquable). Jusqu’à peu, tu trouvais une seule variété de tomates, des laitues (mais pas de roquette par exemple), des variétés de brèdes (mais pas d’épinards ou de blettes), des racines mais pas de radis (noirs, rouges) ; de l’oignon mais pas d’échalottes, des rares citrons « péi » mais le plus souvent des citrons d’israel, des fruits tropicaux toujours les mêmes et souvent arrosés de pesticides ou de lisiers (les ananas par exemple, recoivent comme engrais du lisier de porc industriel, car il faut bien s’en débarraser, beaucoup d’engrais pour raccourcir/accélérer leur cycle de maturité).

      Mais depuis peu, de nouveaux agriculteurs venus de métropole sont venus s’installer, et apportent sur le marché de nouvelles variétés et produits : du fromage de chèvre par exemple (produits à l’intérieur des plaines), radis noirs, choux rave, feuilles et tiges de blettes, feuilles d’épinards, branches de céleri, fenouille (tubercule), roquette, etc ; le tout dans une autre façon de faire de l’agriculture.

      Quand on prend conscience de tout ça, on trouve un nouveau plaisir, celui de la cuisine, et ensuite de produire soi-même certains ingrédients de la cuisine (par exemple des citrons et des piments), me semble une suite logique.

    • Par exemple en 4 ans que je fais le marché, ce n’est que très récemment que j’ai aperçu du poivre frais vendu sur un étalage du marché (on trouve du piment frais, c’est normal - deux ou trois variétés de piments - mais personne du poivre frais ?).

      J’habite la ville, et les gens ont complètement perdu le lien à la terre et pratiquement personne n’a de petits potagers chez soi, mais généralement des pelouses bien vertes et rituellement taillées, un jardin bien propre débarrassé de toutes feuilles (les feuilles des arbres ça se jete dans des sac plastiques de 100L et on balance le tout sur les trottoirs une fois par mois pour les déchets verts). Dans les jardins on retrouve le plus souvent, papayers, manguiers ou jacquiers, qui souvent finissent par terre et pourrissent. Parfois des pamplemousses qui donnent des fruits que les gens ne cueillent pas. Et en ville, probablement que les gens ont oublié l’échange de fruits du jardin entre voisins.

      Dans les espaces publics, ce qu’on aime ce sont les plantes ornementales (arbres ou arbustes), mais assez peu d’arbres qui font vraiment de l’ombre.

    • Ah un climat tropical humide ! Sans rien n’y connaître des contraintes, ça me parait le paradis des plantes comestibles vivaces et des pratiques d’horticultures (petites surfaces en polycultures de légumes vivaces ou annuels, d’arbustes et d’arbres). Mais évidemment la modernité a du faire pas mal de dégâts. Dommage que tu sois en ville (privé(e) de jardin du coup j’imagine).

      Il y a énormément de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intéressé que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dégoter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intéresser, je l’ai dispo en version électronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai). Ça peut peut être t’intéresser : https://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifères (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marché ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en récupérer ? J’en cherche désespérément depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider à une version qui pousse en milieu tempéré mais à tubercules aériens minuscules pour essayer de créer quelque chose qui ressemble à la pomme en l’air et qui résisterait à nos froids. Merci d’avance :)


      http://www.kalou-and-cook.com/pomme-hoffe-pomme-en-lair

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considère que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nécessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clémentes)

    • Chouette pour les produits qui sont redevenus accessibles, je ne sais pas si ce sont des légumes difficiles à faire pousser chez vous, car certaines espèces tempérées ne poussent pas bien dans les tropiques (besoins d’une période de froid par exemple). En tout cas vous avez déjà tellement d’espèces vivaces disponibles que ça fait rêver, dont plein d’arbres à feuille comestibles, pour des salades en toute tranquilité :)

    • Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifères (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marché ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en récupérer ? J’en cherche désespérément depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider à une version qui pousse en milieu tempéré mais à tubercules aériens minuscules pour essayer de créer quelque chose qui ressemble à la pomme en l’air et qui résisterait à nos froids. Merci d’avance :)

      C’est dans la même idée que l’échange de semences « en ligne », mais ça me semble moins évident à réaliser : comment envoyer une patate (la racine) par courrier postal ? Et même par personne interposée, il me semble que c’est interdit de faire voyager des plants pour éviter de propager les maladies potentielles (à confirmer quand même). Ca doit être faisable, ça me semble moins immédiat qu’avec les graines. Si quelqu’un à des conseils à donner pour faire parvenir un tubercule, ça m’intéresse.

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considère que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nécessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clémentes)

      Il y a énormément de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intéressé que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dégoter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intéresser, je l’ai dispo en version électronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai).

      Avec plaisir, je mettrais sur ma table de chevet. :)

      J’ai créé une « boite mail jetable » ( paramétré pour expirer dans 24h, exactement le 2014-11-21 10:26:53 +0100 CET ). Ce que fait cette adresse mail (cet alias mail , car c’est pas une vraie « boite mail »), c’est qu’elle retransmet (forward) tout ce qu’elle recoit vers ton adresse mail perso, avec la particularité que l’adresse est détruite au bout d’un temps X que tu paramètres. Très pratique. Voilà l’adresse mail jetable à utiliser :

      vekhctrw9g7pt62@jetable.org

      Ça peut peut être t’intéresser :
      https://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Merci.
      Je me prépare une journée lecture et film sur la permaculture. :)

      A propos de jetable.org :

      http://jetable.org/fr/index
      http://jetable.org/fr/about
      http://jetable.org/fr/faq

      Le mail jetable est adapté à cette protection contre les spams justement. Et je pourrais te répondre sans problème, étant donné que ton courrier dans son intégralité me sera retransmis.

    • Donc la pomme en l’air est un produit qu’on trouve assez facilement sur le marché, un peu plus cher que la pomme de terre classique. Je crois que son prix avoisine les 4euros/kg (je vais vérifier ça). Donc on en mange carrément peu.

      Au marché où j’ai l’habitude de me rendre, ce sont les producteurs qui le vendent de temps en temps sur l’étalage, et donc pas les intermédiaires qui se fournissent auprès de grossistes (qui ne vendent pas de pommes en l’air, évidemment).

      Très intéressante cette expérience d’hybridation, j’espère que ça pourra se faire. Il fautdraitse renseigner un minimum sur l’expédition d’une patate , si c’est bien de ça qu’il s’agit. :)

    • J’aime beaucoup sa façon d’analyser les différentes vivaces. C’est pas la première fois que je me dis que des fois il faut beaucoup de réflexions juste pour pouvoir formuler les choses de telle manière que l’info soit plus compréhensible, qu’elle permette aux gens plus d’action (l’empowerment quoi) ou plus de reflexions.

      Je remarque aussi qu’il n’y a pas de « basic starchs » pour les milieux tempérés. Ça ne rend le projet d’amélioration de la rusticité de la pomme en l’air que plus important et excitant :)

    • merci ton enthousiasme est très stimulante ; pour le moment j’ai l’impression de lire du chinois, et je vais devoir me programmer une mise à niveau sur les notions de bases pour comprendre cette illustration, avec pas mal de lectures à faire.

      Ca doit être du bonheur d’arriver au stade de la mise en pratique et de la réalisation d’un projet. :)

    • Pour ton cas faut regarder la case en bas à droite qui dit que t’as gagné le pactole :)

      A ta place je regarderai les espèces vivaces qui m’intéressent et qui poussent chez moi (y a des listes par climat ici d’ailleurs : http://www.perennialsolutions.org/a-global-inventory-of-perennial-vegetables ) et éventuellement chercher su le net/youtube des exemples de mélanges d’espèces qui marchent bien et des exemples de centres permaculture en région tropicale, ou en Floride et Californie.

    • Pour la mise en pratique, oui c’est très stimulant mais c’est aussi se confronter à la dure réalité quand on n’a rien fait pousser avant. J’apprends doucement mais sûrement. On peut être très calé en théorie et avoir aucune base pratique et ça peut donner des trucs marrants (et moins)

    • J’ai fait une recherche rapide sur le net concernant le transport des végétaux (expédition postale, transit douanier, etc) et les contrôles sanitaires, voilà ce que j’ai trouvé :

      Arrêté du 3 septembre 1990 relatif au contrôle sanitaire des végétaux et produits végétaux - Version consolidée au 01 mai 2010

      http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006076933

      Article 14

      Dans la mesure où l’introduction ou la propagation d’organismes nuisibles ne sont pas à craindre et que, à ce titre, les produits importés :

      – ne figurent pas en annexe V du présent arrêté ;
      – ne sont pas soumis à une autorisation préalable ;
      – ne sont pas du matériel génétique,

      ceux-ci sont dispensés, à titre général, du contrôle, de la présentation des documents et des restrictions d’entrée prévus aux articles 6, 7, 8 et 12 ci-dessus :

      – à l’occasion d’un déménagement ;
      par la voie postale ou sous le régime des colis postaux lorsque lesdits produits sont importés en petite quantité à des fins non industrielles et commerciales ;
      – par les frontaliers selon les règles particulières admises pour les opérations de cette espèce, pour les végétaux provenant de terrains situés en zone frontalière et exploités à partir d’exploitations agricoles voisines situées en zone frontalière ou pour les végétaux destinés à la plantation ou à la multiplication dans des terrains situés en zones frontalières ;
      à titre de consommation personnelle, et en petites quantités pour les voyageurs ;
      à l’occasion de trafic direct entre deux localités françaises et passant par le territoire d’un autre pays.

      Appel à la vigilance des jardiniers

      http://www.jardinsdefrance.org/la-collection/621-jardinage-alliance-de-la-passion-et-de-l-engagement/bioagresseurs-emergents-et-preoccupants-aspects-reglementaires?show

      Appel à la vigilance des jardiniers amateurs pour la maîtrise des risques phytosanitaires

      Les jardiniers constituent une catégorie d’acteurs très importante non seulement en leur qualité « d’ange gardien » responsable de l’entretien et de l’état sanitaire des végétaux de plus de 15 millions de jardins répartis dans toutes les régions de France, mais aussi en leur qualité de citoyens voyageurs. Selon l’éloignement (pays voisins ou destinations lointaines) et le mode de déplacement utilisé (voiture, train, avion, bateau…), les introductions concernent des plantes ou parties de plantes destinées à être cultivés (végétaux ou boutures racinés avec ou sans substrat, greffons d’arbres fruitiers, semences potagères, bulbes et tubercules d’ornement) ou encore des fruits et légumes pour la consommation ainsi que des fleurs et feuillages coupés ornant temporairement la maison. Tout cela peut être fait sans risque à condition de se faire délivrer un certificat phytosanitaire par les services officiels de l’organisation nationale de protection des végétaux du pays d’importation. Ces documents officiels constituent une garantie car ils attestent que les végétaux ont été inspectés en production ou sur le lieu d’exportation et que leur état sanitaire est conforme aux réglementations en vigueur. Par méconnaissance des risques qu’une simple introduction peut faire courir à l’état sanitaire des jardins eux-mêmes, mais plus largement à la production agricole et horticole dans leur ensemble, par difficultés de se procurer les documents officiels auprès du bon service situé au bon endroit, ou encore par croyance que de faibles quantités introduites apparemment sans indices visuels d’attaque ne peuvent introduire de parasites, les particuliers ramènent souvent des végétaux sans prendre conscience des risques phytosanitaires d’introduction d’organismes nuisibles. Ceux ci sont renforcés par une pression de contrôle relativement faible des services officiels de contrôle, en raison de l’impossibilité matérielle d’examiner la multitude de bagages. Nous ne pouvons que conseiller, tout simplement, aux particuliers qui reviennent de pays tiers de ne pas ramener de végétaux ou produits végétaux. En cas de très forte motivation, il leur est alors nécessaire d’anticiper pour faire les démarches réglementaires à l’obtention du certificat phytosanitaire. Compte tenu des cultures et productions de jardins, les risques d’introduction d’organismes nuisible, par les jardiniers amateurs est très importants.

      Pour les pommes en l’air ça devrait être bon je pense...

    • Quoique, venant de la Réunion, il me semble avoir vu à la télé, un appel à vigilance, dû aux vers blancs dont la presse parlait comme une vraie peste (prolifération très rapide). Ca remonte à quelques années maintenant, mais je vais me renseigner là-dessus.

      En faite les médias nous avaient bassinés et bourrés le crânes avec cette histoire de prolifération de vers blanc ; je comprends maintenant pourquoi j’ai eu ce réflexe (parano/conditionné) de faire des recherches sur les risques phytosanitaires.

  • Anaïs passionne les foules avec ses tisanes‏ - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6294

    Derrière son étal du marché, Anaïs vend ses tisanes. Difficile d’imaginer que cette jeune femme est devenue une héroïne du web. Un film tourné pendant deux ans raconte les embûches auxquelles a été confrontée l’herboriste pour se lancer : Anaïs s’en va-t-en guerre a été vu plus de 500 000 fois sur la toile. Il sera diffusé à l’automne sur France 4. Récit d’une improbable success story.

    Anaïs est confrontée, comme tout un chacun, à des choix, au difficile équilibre entre le besoin d’un salaire et le désir d’épanouissement dans le travail. Elle incarne une bouffée d’oxygène parce qu’elle fait un choix tranché, et c’est sans doute cela qui explique le succès du documentaire.

    La réalisatrice, Marion Gervais, l’a suivie pendant deux ans, seule avec sa caméra à la main, dans un champ entre thym et eucalyptus. « Elle a une force extraordinaire, une rage de vivre, une détermination mais aussi des fragilités. C’est ce qui m’a touchée et probablement ce qui émeut le public. » Une héroïne ordinaire finalement, qui nous ressemble, mais qui fait le choix de la liberté, quitte à renoncer au confort.

    « C’est un film purement humain qui confronte chacun à ses propres choix. Anaïs a choisi la liberté dans son travail, elle ne se soumet pas et je crois que c’est pour ça qu’il parle autant aux gens ».

    #herboristerie #plantes_médicinales #documentaire et aussi #sexisme

    Elle relate dans le film une anecdote : « Il m’a dit que j’étais une nana jeune, qui venait de la ville et qu’en plus j’étais mignonne donc que je n’avais rien à faire dans les champs. Il m’a quand même dit d’aller faire des confitures ! ».

    • Anaïs, elle, s’étonne du succès rencontré, des avalanches de coups de téléphone et de courriels reçus. Elle ne s’explique pas vraiment cet enthousiasme généralisé, « je n’ai rien fait de spécial, j‘essaie simplement d’aller au bout de mon projet et je ne comprends pas pourquoi les gens ne s’autorisent pas ça. La plupart des gens subissent leur vie, ils trouvent un boulot alimentaire et puis basta. Au final, ils s’ennuient toute leur vie mais ils ont de l’argent. Moi, je préfère être heureuse sans argent. De toute manière ce n’est pas ce qui m’intéresse. »

  • Inventer des plantes - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6200
    #publication

    De la même façon que l’homme n’a cessé de réinventer et de remodeler des paysages, il n’a cessé de réinventer des #plantes. Pour celles-ci, il dispose des techniques du #bouturage, du #marcottage, plus récemment du clonage ; pour ceux-là, les pépiniéristes sont aux avant-postes qui fournissent les végétaux nouveaux que les paysagistes réclament. Il y a là deux univers entre lesquels le dernier numéro de la revue Les carnets du paysage s’est employé à jeter des ponts.

    Le rapprochement est fécond. Il s’apparente à un butinage, à une pérégrination pleine de surprises qui nous fait emprunter des chemins de traverse peu ou mal connus, des routes au balisage incertain : dans un article, le paysagiste Gilles Clément, qui s’est glissé dans la « peau » d’une plante, s’inquiète des manipulations que l’homme fait subir au végétal.

    Plus loin, le plasticien Richard Conte nous fait rougir avec ses « pommes libertines » ; après un détour par la Chine ancienne – qui maîtrisait comme aucun autre pays les techniques de la greffe inventées en Mésopotamie – et les pépinières royales de Louis XIV et Louis XV, nous voici en compagnie d’André-Georges Haudricourt, un touche-à-tout inclassable, passionné de botanique autant que de phonétique et d’ethnologie, avant d’aller musarder chez des pépiniéristes passionnés et des artistes du #land_art.

    Chacun de ces vagabondages vaut le détour. Mais le plus extraordinaire est celui que nous propose Catherine Peix. Scientifique de formation, réalisatrice de documentaire par goût, elle raconte dans la revue la naissance de la pomme, fruit mythique s’il en fût, dans les montagnes du lointain Kazakhstan, non loin de la Chine. Elle le fait avec la passion communicative des nouveaux convertis.

    • Une cinéaste aux origines de la pomme
      le #documentaire réalisé par Catherine Peix
      http://krapooarboricole.wordpress.com/2011/11/05/aux-origines-de-la-pomme-ou-le-jardin-d%E2%80%99eden-ret

      Comment un antique pommier sauvage kazakh pourrait nous sauver des pesticides. Mais d’où vient la pomme du jardin d’Éden ? Réalisé par Catherine Peix, « Aux origines de la pomme » nous emmène dans les montagnes du Tian Shan, au Kazakhstan où les premiers pommiers seraient nés, il y a 165 millions d’années. On trouve dans ces forêts épaisses d’arbres qui peuvent atteindre plus de trente mètres de haut et vivre plus de trois cents ans, des pommiers sauvages : les Malus sieversii. Leurs pommes sont non seulement comestibles et savoureuses, aux couleurs et aux goûts variés, mais elles ont su développer des résistances exceptionnelles aux maladies et, en particulier, au fléau numéro un du pommier : la tavelure. Quel est donc le secret de la résistance de Malus sieversii ?

      Son documentaire retrace aussi bien le contexte géographique, les enjeux politiques et scientifiques en se fondant sur la vie de ceux qui se sont battus pour préserver l’histoire même des origines de la pomme du Tian Shan. Se retrouve ainsi remémoré le négationnisme scientifique stalinien, qui a envoyé au goulag nombre de scientifiques et particulièrement de généticiens tels que Nicolaï Vavilov, le premier à être convaincu d’avoir trouvé dans les pommiers du Kazakhstan l’origine même de la pomme. « Après avoir eu vent de l’existence de ces forêts vieilles de plusieurs milliers d’années, il m’a fallu retrouver Aymak Djangaliev. Ce chercheur kazakh, disciple de Vavilov, a voué sa vie aux origines de la pomme, à Malus Sieversii, cette forêt de plus de cinq millions de variétés de pommes différentes. C’est un homme brillant totalement incorruptible qui s’est mis en marge parce qu’il a voulu sauvegarder quelque chose qui était interdit. » Pour ce faire, elle s’est rapprochée de François Laurens, ingénieur de recherche à l’Inra d’Angers qui l’a d’ailleurs fortement conseillée pour le film. En remontant l’histoire, elle constate que deux chercheurs américains ont déjà eu vent des travaux d’Aymak Djangaliev et rapporté des scions aux États-Unis de ses forêts exceptionnelles nichées à plus de 2 000 m d’altitude. L’un généticien, l’autre agronome ont ainsi conforté le chercheur kazakh dans ses travaux en apportant la preuve que ces pommes des montagnes alentour d’Almaty présentaient pour certaines des résistances à plusieurs maladies dont le feu bactérien et la tavelure pour ne citer qu’elles. Et pourtant comme elle aime le rappeler : « Il n’y a jamais eu de feu bactérien au Kazakhstan. Et ces pommiers ont des gênes de résistance au feu bactérien. C’est incroyable. »

      http://videolog.tv/1046238
      #pommier #botanique

  • Anne-Caroline Prévot, chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle (notamment dans la conservation des espèces) s’est toujours intéressée aux relations qui lient l’homme à l’animal. C’est ainsi qu’elle planchera sur des thèmes comme : "reconnecter les citoyens à la biodiversité", "contrat social et biodiversité" et même « le pigeon domestique dans l’espace public urbain »

    Mais aujourd’hui, c’est une étude plutôt singulière qui nous intéresse.

    La manière dont les dessins animés de Disney rendent compte des animaux et des plantes
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=920266

  • « Anaïs s’en va en guerre », beau docu sur une jeune agricultrice bretonne - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2014/05/20/anais-sen-va-guerre-beau-docu-jeune-agricultrice-bretonne-252300
    Vu que le début

    La chaîne locale TV Rennes 35 Bretagne consacre un long format (46 minutes) à cette jeune femme de 24 ans, courageuse et têtue. Son projet peut paraître incongru, mais elle y met toute sa volonté, et elle en a beaucoup. Bien sûr, elle a aussi du talent pour faire pousser les plantes, bricoler un séchoir dans une vieille caravane, transporter des sachets dans un cageot pour essayer de vendre sa récolte. Le film, de belles images sans commentaires, vaut la peine d’être vu dans son intégralité.

    #agriculture #plantes_médicinales #colère #documentaire

  • We can’t count on plants to slow down global warming
    http://www.theguardian.com/environment/climate-consensus-97-per-cent/2014/may/09/cant-count-on-plants-slowing-global-warming

    The authors note that many experiments have shown the increased CO2 usually helps stimulate photosynthesis and plant growth. Some of this extra CO2 ends up in the soils where it is unable to participate as a greenhouse gas.

    The current authors went a step further though. They asked what happens to the carbon after it is in the soils. We know that microbes decompose soil matter and thereby release the carbon back to the air. Will this process increase, decrease, or stay the same as the climate warms and climate change progresses? It is important because soil stocks (the amount of carbon contained in soil) is determined by a balance between the influx and outflux of carbon.

    The authors found that increased CO2 in the atmosphere actually increased the outflux of carbon dioxide from the soils. That is, it increased the rate of decomposition. In the long run, the increases in influx and outflux will essentially balance out. This suggests that there will be little help from the biosphere for us humans – plants will not take up our emissions.

    The authors have two competing hypotheses behind the physical mechanisms that drive the decomposition. They told me that it is possible the plants close their stomata (the tiny pores which allow water and CO2 to pass into and out of leaves). As the stomata close, the soils become wetter and microbial activity increases. The authors also think that as atmospheric CO2 increases, soil microbes respond by decomposing older soil carbon. They call this a “priming effect” which is a natural buffering mechanism that slows carbon accumulation in soils.

    Author Dr. Bruce Hungate from the Center for Ecosystem Science and Society told me,

    These results add to an increasingly clear picture that natural carbon sinks are finite. In particular, the soil carbon sink driven by rising CO2 concentrations has probably been overestimated. Natural land ecosystems are unlikely to sequester as much carbon as we had hoped. We should not expect nature to mop up the atmosphere for us. We have long thought soils to be a stable, safe place to store carbon, but our results show that soil carbon is not as stable as we previously thought .”

    This all goes to show that it is really up to us humans, the emitters of greenhouse gases to take the lead on fixing the problem we started. The earlier we take action, the easier it will be.

    http://www.sciencemag.org/content/344/6183/508.abstract

    #climat #carbone #plantes

  • Le latin de Linné (1707-1778) | La question du latin
    http://enseignement-latin.hypotheses.org/8119

    S’il y a des dates qui fondent notre conscience historique comme 1789, 1870 ou plus récemment 1968, on pense généralement qu’en science il n’en est pas de même et qu’hormis la révérence due aux anciens, le chercheur actuel n’a plus à se soucier des publications des siècles passés. Si la science d’aujourd’hui est bien l’actualisation des résultats antérieurs, pour les botanistes l’année 1753, date de la parution par Charles Linné de Species plantarum, sert de référence pour tout publication d’un nom de plante. Nous allons voir comment (sur deux billets) mais examinons d’abord comment on décrit une plante antérieurement à Linné.

    #latin #biologie #plantes #genre

  • Les #plantes_bioindicatrices permettent de lire le paysage en regardant la végétation qui y poussent. En connaissant les conditions de levées de dormance des graines, on en déduit les caractéristiques d’un sol (texture, structure, rapport à l’eau, à la vie du sol, aux minéraux ...) à la présence de plantes bien particulières.

    Emission Les plantes bio-indicatrices - Terre à terre, les archives
    http://terreaterre.ww7.be/les-plantes-bio-indicatrices.html

    Depuis leur apparition, les plantes ont colonisé des milieu de vie variés, se sont adaptées aux sols, aux conditions climatiques et même aux pratiques agricoles.

    Voici quelques exemples de bio-indications réalisées sur le terrain avec l’aide de @koldobika :
    http://www.permaculture.eu.org/blog/tag/bio-indication

  • L’automédication chez les chimpanzés - France Info
    http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/info-sciences/l-automedication-chez-les-chimpanzes-1389817-2014-04-18

    Pour découvrir de nouveaux médicaments, des chercheurs observent comment des chimpanzés sauvages se soignent en sélectionnant certaines plantes dans leur environnement naturel. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les chimpanzés pratiquent l’automédication. Ils sont capables de surmonter certaines maladies en sélectionnant des plantes pharmacologiques efficaces pour eux.

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2012/05/07/608427/images/ressource/Banane.jpg

    Sabrina Krief, vétérinaire et chercheuse au Museum national d’Histoire naturelle, étudie ce comportement. Elle cherche à comprendre comment ces grands singes savent choisir les plantes qui les soignent. Elle s’intéresse aussi à la composition chimique de ces plantes. Celles-ci renferment peut-être des molécules qui pourraient également nous soigner étant donné notre lien de parenté avec les chimpanzés.

    Ces chimpanzés vivent en Ouganda, dans le parc national de Kibale, au cœur de la forêt équatoriale. Dans ce parc de 800 km², vivent en totale liberté entre 500 et 1.000 chimpanzés sauvages. Avec l’aide d’une petite équipe Sabrina Krief suit, depuis plus de quinze ans un groupe d’une cinquantaine d’individus dans le but de découvrir comment ils se soignent.
    Des observations très compliquées

    Une entreprise particulièrement délicate. Imaginez-vous en pleine forêt, à une distance respectable d’un groupe de chimpanzés avec lesquels vous n’avez pas le droit d’entrer en contact direct. Ce sont des animaux protégés. Pas évident à l’œil nu d’identifier les animaux malades, infectés par un parasite quelconque. Pas facile non plus de faire la différence entre un chimpanzé qui mange une plante pour se nourrir et un chimpanzé qui mange une plante pour se soigner.

    Les chercheurs observent durant de longues heures consécutives les primates. Ils photographient, notent et font des herbiers pour identifier toutes les plantes dont-ils se nourrissent. Les scientifiques essaient aussi de déceler les changements dans le régime alimentaire d’un individu par rapport à celui de ses congénères. Parallèlement ils prélèvent les excréments et les urines des animaux pour les analyser en laboratoire et y détecter la présence d’éventuels parasites. Une sorte de suivi médical à distance.
    Les chimpanzés connaissent bien leur herbier

    C’est comme cela qu’un jour, ils ont vu une jeune femelle infectée par un parasite, s’éloigner du groupe pour aller manger l’écorce d’un arbre particulier (un Albizia). Un arbre qui ne fait pas partie du régime alimentaire habituel des chimpanzés. Deux jours plus tard le parasite avait disparu des selles de l’animal. Les chercheurs ont, par la suite, appris que ces écorces étaient utilisées par les médecins traditionnels comme un traitement vermifuge au Congo et pour les problèmes de ballonnement en Ouganda. Des études plus approfondies en laboratoire ont montré que ces écorces avaient bel et bien des propriétés antiparasitaires et que de surcroit elles contenaient des molécules toxiques pour des cellules cancéreuses.

    Les chercheurs ont découvert notamment que les chimpanzés consommaient plusieurs plantes capables de limiter la prolifération du plasmodium, le parasite responsable du paludisme. Détail encore plus étonnant, les scientifiques ont remarqué que ces primates ingèrent parfois de la terre juste après ou juste avant la consommation des feuilles de certaines de ces plantes ce qui a pour effet d’en augmenter l’efficacité......

    #chimpanzés
    #médicaments
    #automédication
    #plantes-pharmacologiques

  • Quoi de mieux que l’#agriculture_urbaine ou le #jardinage_urbain pour nourrir les villes à l’avenir ?

    Mais les #sols des #villes peuvent être pollués notamment par des #métaux_lourds, ce qui représente un problème de #santé_publique si la production dans les villes augmente.

    Je viens de tomber sur un livre qui adresse ce problème sous l’angle de la #permaculture et du « grassroot activism » (je n’ai pas de traduction qui me vient à l’esprit) :

    Earth Repair : A Grassroots Guide to Healing Toxic and Damaged Landscapes de Leila Darwish.

    How can we, the grassroots, work with the power of living systems to truly heal and transform toxic and damaged landscapes into thriving, healthy, and fertile places once more? How can we respond to environmental disasters in accessible and community empowering ways?

    Earth Repair explores a host of powerful grassroots bioremediation techniques to assist with the recovery of the lands that nourish us, and to support the work many of us do everyday to grow healthy food and medicine amidst the polluted and damaged soils of our backyard gardens, community commons, and wild lands.

    J’ai survolé et les techniques ont l’air intéressantes, passant par l’action des #bactéries, #plantes et #champignons pour pomper, supprimer ou neutraliser les composants à risque.

    Il faudrait vraiment que les personnes intéressées par la permaculture en France (et ailleurs) montent un projet pour se pencher sur la question, par exemple :
    – Grille d’analyse générale de risque (par exemple aux US le plomb dans la peinture a été interdit en 1976 donc gros risque près des murs des maisons construites avant)
    – Cartes des pollutions si elles sont disponibles
    – Méthodologies et adresses pour faire des analyses de sol
    – Fiches par contaminants : quels types ou parties de légumes sont moins affectées, techniques de rémédiations, risques, provenance ...
    – etc ?

    Site internet : http://earthrepair.ca
    Des infos intéressantes, comme les fiches sur les contaminants : http://earthrepair.ca/resources/contaminants

    #pollution

  • #Chili
    Le gouvernement retire du Congrès la ‘Loi #Monsanto’ controversée
    http://www.merid.org/fr-FR/Content/News_Services/Food_Security_and_AgBiotech_News/Articles/2014/Mar/20/Chile.aspx

    Invoquant des préoccupations relatives aux droits des petits et moyens agriculteurs, le gouvernement chilien a annoncé cette semaine son intention de retirer du Congrès une loi de brevet sur les semences. Cette loi communément appelée « Loi Monsanto » visait à mettre à jour la législation chilienne concernant le #brevetage des #semences et des #plantes. Si ses défenseurs affirment qu’elle est nécessaire pour s’assurer que le Chili reste compétitif dans l’industrie, les critiques soutiennent qu’elle profite largement aux grands développeurs de semences, au détriment des petits #agriculteurs.

    S’adressant à la presse, le Secrétaire général de la Présidence Mme Ximena Rincón a déclaré : « [Le gouvernement a] retiré la Plant Growers Law (Loi sur les producteurs de plantes) du processus législatif, pour effectuer une analyse qui prenne en compte les connaissances nationales et internationales dans ce domaine et protège les droits des communautés agricoles, des petits et moyens agriculteurs et le patrimoine semencier de notre pays ». Le retrait a été salué par des activistes qui avaient conduit des marches l’année dernière contre la législation et Monsanto. Le Chili est l’un des plus gros exportateurs de semences transgéniques au monde, mais la vente d’aliments génétiquement modifiés produits dans le pays est interdite.

    • GRAIN — Chile Derails ‘Monsanto Law’ That Would Privatize Seeds
      http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4915-chile-derails-monsanto-law-that-would-privatize-seeds

      “There are three possible scenarios that could occur now,” explains Francisca Rodriguez of Anamuri and the Latin American Coordination of Rural Organizations (CLOC-Via Campesina). “The best would be that the president (Michelle Bachelet) agrees to permanently withdraw the bill.” However, the government could also choose to set up a mixed commission to investigate its impact, which would mean consulting social and environmental organizations as well as corporate organizations. The third and worst option in the eyes of peasant and indigenous rights groups is that the bill could be rewritten and reintroduced by the Agricultural Commission.

      “The corporate lobby is large and powerful and they will try to reintroduce the bill,” Rodriguez warns. Corporate stakeholders who seek to privatize seeds and facilitate the spread of GMO crops around the world face widespread resistance in Chile but continue to have the upper hand in terms of political power and wealth.

      If the seed patenting law does resurface in Chile, organized groups of women, peasants, and indigenous communities appear ready to continue to defend their rights to seeds and small-scale agriculture.

      “We need to keep insisting publically that the president withdraw it for good. We have to continue organizing,” concluded Rodriguez.

  • Google Urban Jungle Street View
    http://www.laboiteverte.fr/google-urban-jungle-street-view

    Ce projet intitulé « Urban Jungle Street View » utilise les images et les données de profondeur de l’utilitaire #Google_Street_View et superpose dessus des modèles en 3D de #plantes, lianes et arbres pour donner l’impression que n’importe quelle ville s’est transformée en une #jungle #post-apocalyptique luxuriante.

    http://inear.se/urbanjungle

  • Si vous vous intéressez aux plantes comestibles, je vous recommande vivement le site Plants For a Future créé par un permaculteur #vegan et qui regroupe une base de donnée de plus de 7000 #plantes comestibles et médicinales qui poussent en climat tempéré :

    http://pfaf.org

    Le livre qui synthétise les meilleures plantes vient d’être traduit en français :

    Plantes Comestibles : Le guide pour vous inspirer a choisir et cultiver des plantes comestibles hors du commun
    http://www.pfaf.org/user/cmspage.aspx?pageid=281

    Il existe plus de 20 000 espèces de plantes comestibles dans le monde et pourtant, 90% de notre régime alimentaire ne se compose que d’une vingtaine. Pourtant, des centaines de plantes comestibles moins connues, venant du monde entier sont à la fois délicieuses et très nutritives.

    Nous sommes convaincus que les plantes peuvent répondre à la majorité de nos besoins, tout en respectant la santé de notre planète. Un large éventail de plantes peuvent être cultivées pour satisfaire tous nos besoins alimentaires et bien d’autres encore, tout en offrant une grande
    diversité d’habitats pour la faune et la flore.

    Cet ouvrage vous fera découvrir comment cultiver et utiliser quelques-unes de ces plantes moins connues, en particulier les plantes vivaces.

    #permaculture #plantes #alimentation

  • The useful plants of India
    http://www.payer.de/amarakosa/amara208b.htm
    #botanique #herbier #Inde #Creative_Commons #plantes_médicinales #nature


    Abb.: Lagenaria siceraria (Molina) Standl. 1930 - Flaschenkürbis - Calabash
    [Bildquelle: Hortus malabaricus VIII. Fig. 5, 1688]

    Abb.: Amorphophallus paeoniifolius (Dennst.) Nicolson 1977 - Elefantenkartoffel - Elephant Yam
    [Bildquelle: Roxburgh. — Vol III. — 1819. — Tab. 272. — Image courtesy Missouri Botanical Garden. botanicus.org — Creative Commons Lizenz (Namensnennung, keine kommerzielle Nutzung)]


    Abb.: Pandanus fascicularis Lam.
    [Bildquelle: Hortus malabaricus II. Fig. 6, 1679]

  • Utilisation du tableau « #Plantes d’intérêt apicole »

    L’intérêt apicole d’une plante représente son potentiel en ressource exploitable par les #abeilles : le pollen (pollinifère) et le nectar (nectarifère)

    La liste reprise ci-dessous regroupe plus de 200 espèces (et variétés) indigènes ou non, regroupées en sous catégories : arbres, arbustes, vivaces et annuelles, qui ont un intérêt apicole croissant de 0 à 5.

    http://www.cthgx.be/plantes-melliferes-abeilles.pdf

    #apiculture

  • ACHETEZ LES PREMIÈRES PLANTES FLUORESCENTES OU CRÉEZ LES VOUS-MÊME | Le coin jardin
    http://lecoinjardin.fr/2014/01/achetezlespremieresplantesfluorescentes

    Le chercheur Alex Krichevsky et l’entrepreneur Tal Eidelberg travaillent depuis 6 ans à la création de cette plante bio-luminescente. En 2010 ils publiaient dans la revue scientifique « PLOS one » un article sur leurs avancées en terme de création des premières plantes bio-luminescentes.
    bioglow

    En janvier 2014, ils annoncent que ‘Starlight Avatar’ est la première plante auto-luminescente au monde. Il est déjà possible de commander des exemplaires via le site de « BIOGLOW ». N’y mettez pas trop d’espoir cependant, il y a seulement 20 exemplaires mis en vente. Si vous vous inscrivez, vous découvrirez une clause intéressante qui vous interdit d’utiliser la plante à des fins de recherches ou commerciales. Il vrai que « BIOGLOW » à investit 2 millions de dollars dans ce projet, ils verrouillent leur produit. Si cette clause vous révulse, allez faire un tour en bas de cet article et découvrez le projet open source « Glowing plant ».

    #ogm #it_has_begun #plantes #énergie #lumière #hack

  • Study: Plants Might Lack Traits Needed to Cope With Climate Change
    http://www.voanews.com/content/study-plants-might-lack-traits-needed-to-cope-with-climate-change/1818866.html

    Flowering plants lived in warm tropical climates 243 million years ago. Since then, they have spread across the planet into much harsher places. George Washington University ecologist Amy Zanne and her colleagues wanted to understand how the plants survived in a colder environment.

    (...)

    Zanne and her team also plan to study plants in warm or dry environments. The study suggests that modern flowering plants, trees and agricultural crops may not have the traits‒or the time needed‒to cope with human-induced climate change.

    http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12872.html

    #climat #plantes

  • York Researchers send a text message using vodka
    https://www.youtube.com/watch?v=39oEgkIThHU

    KurzweilAI : World’s first text message via molecular communication sent
    http://www.kurzweilai.net/worlds-first-text-message-via-molecular-communication-sent

    Researchers at the University of Warwick in the UK and the York University in Canada have developed the capability to transform any generic message into binary signals. These are in turn “programmed” into evaporated alcohol molecules to demonstrate the potential of molecular communications. (...)
    Dr. Weisi Guo from the School of Engineering at the University of Warwick : “But we have gone to the next level and successfully communicated continuous and generic messages over several meters.

    “Potential targeted applications include wireless monitoring of sewage works and #oil rigs. This could prevent future disasters such as the bus-sized fatberg found blocking the London sewage networks in 2013 [dont je ne trouve pas d’occurrence ici, classieux], and the Deepwater Horizon oil spill in 2010.

    “They can also be used to communicate on the nanoscale, for example, in medicine, where recent advances mean it’s possible to embed sensors into the organs of the body or create miniature robots to carry out a specific task, such as targeting drugs to cancer cells.

    Si on le transposait aux humains ? Resterait à traduire l’information biologique en information cérébrale ? #biologie #cerveau #transhumanisme #biotech

    • Je lis cependant dans ce génial article :

      Yet there are ways to store information biologically that don’t require neurons.

      THE INTELLIGENT PLANT

      Scientists debate a new way of understanding flora.
      BY MICHAEL POLLAN - DECEMBER 23, 2013
      http://www.newyorker.com/reporting/2013/12/23/131223fa_fact_pollan?currentPage=all #science #intelligence #vie #plantes #controverse

      Many plant scientists have pushed back hard against the nascent field, beginning with a tart, dismissive letter in response to the Brenner manifesto, signed by thirty-six prominent plant scientists (Alpi et al., in the literature) and published in Trends in Plant Science. “We begin by stating simply that there is no evidence for structures such as neurons, synapses or a brain in plants,” the authors wrote. No such claim had actually been made —the manifesto had spoken only of “homologous” structures — but the use of the word “neurobiology” in the absence of actual neurons was apparently more than many scientists could bear.

      “Yes, plants have both short- and long-term electrical signalling, and they use some neurotransmitter-like chemicals as chemical signals,” Lincoln Taiz, an emeritus professor of plant physiology at U.C. Santa Cruz and one of the signers of the Alpi letter, told me. “But the mechanisms are quite different from those of true nervous systems.” Taiz says that the writings of the plant neurobiologists suffer from “over-interpretation of data, teleology, anthropomorphizing, philosophizing, and wild speculations.” He is confident that eventually the plant behaviors we can’t yet account for will be explained by the action of chemical or electrical pathways, without recourse to “animism.” Clifford Slayman, a professor of cellular and molecular physiology at Yale, who also signed the Alpi letter (and who helped discredit Tompkins and Bird), was even more blunt. “ ‘Plant intelligence’ is a foolish distraction, not a new paradigm,” he wrote in a recent e-mail.

  • The #Fukushima nuclear disaster has resulted in some pretty weird plant hybrids (35 pictures)
    http://simplepimple.com/2013/07/the-fukushima-nuclear-disaster-has-resulted-in-some-pretty-weird-plant
    Des #plantes_mutantes

    A South Korean website has revealed photos of mutant vegetables from Japan. They say it happened because of the Fukushima nuclear disaster. I got most of them, but can you name them all?


    #nucléaire #it_has_begun via @reka