• #Belgique : Le PDG de PostNL Belgique ainsi que le directeur des opérations et un troisième employé sont en prison La Libre Eco avec Belga
    Accusation de direction d’une organisation criminelle, il est également question de trafic d’êtres humains, de falsification et de détachement illégal de personnel. Les deux dépôts de l’entreprise postale, à Wommelgem et Willebroek, restent sous scellés.

    Le PDG de PostNL Belgium et son numéro deux sont en prison après la perquisition de trois dépôts ce lundi. C’est ce que rapporte Het Laatste Nieuws.

    L’entreprise et le tribunal n’ont pas encore confirmé cette information. La police a arrêté neuf personnes lors des contrôles effectués à PostNL. Selon une porte-parole de PostNL Belgium, trois des neuf personnes sont toujours en détention. Het Laatste Nieuws mentionne que le PDG Rudy Van Rillaer en fait partie, ainsi que le directeur des opérations et un troisième employé.
    https://www.lalibre.be/resizer/DUwEinLCgjPNQnDsKuRg90NlQkc=/0x0:2555x1705/768x512/filters:quality(70):format(jpg)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/3LD73HVJNVCOTF7PQ3ZKPH27P4.jpg
    Les chambres se prononceront sur leur sort vendredi. Selon Het Laatste Nieuws, les trois personnes sont accusées de diriger une organisation criminelle, et il est également question de trafic d’êtres humains, de falsification et de détachement illégal.

    Dans le même temps, deux dépôts de l’entreprise postale, à Wommelgem et Willebroek, restent scellés. Les colis qui s’y trouvent ne peuvent pas être livrés pour le moment et seront traités dans d’autres dépôts.
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    Neuf personnes ont été appréhendées dans ce cadre. Plusieurs ont pu disposer après audition, a précisé la porte-parole de l’entreprise postale. Selon l’auditorat du travail, des violations liées au travail non déclaré des chauffeurs et au travail à temps partiel avaient été constatées en novembre dernier au sein de l’entreprise.

    Le nombre de colis bloqués n’a pas été précisé. Les particuliers et les clients d’affaires ont été entretemps informés d’un retard.
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    #uber #esclavage #exploitation #esclavage_moderne #exploitation #capitalisme #migrants #réfugiés #amazon #précarité #la_poste

    PostNL : la ministre De Sutter veut s’attaquer aux dérives dans le secteur des colis
    https://www.rtbf.be/article/postnl-la-ministre-de-sutter-veut-s-attaquer-aux-derives-dans-le-secteur-des-co

    La ministre de la Poste, Petra De Sutter, souhaite s’attaquer aux dérives observées dans le secteur de livraison de colis, a-t-elle fait savoir mardi dans un communiqué. Un avant-projet de loi a été préparé. Lundi, neuf personnes ont été appréhendées dans la foulée de contrôles menés par la police judiciaire fédérale chez PostNL en Belgique. Deux dépôts de l’entreprise néerlandaise, situés à Wommelgem et Willebroek, ont été mis sous scellés.

    La ministre entend notamment contraindre les plus grands opérateurs postaux à employer des livreurs de colis sous contrat fixe. « Je veux éviter que des colis soient encore longtemps remis par des livreurs qui courent le risque d’être exploités. Depuis un certain temps, des abus sont clairement apparus dans le secteur des colis, en particulier au niveau de la livraison ’dernier kilomètre’. La fragmentation du secteur en une multitude de petites entreprises rend le contrôle social presque impossible, ce qui favorise les abus » , relève-t-elle.

    L’avant-projet doit encore être discuté au sein du gouvernement mais le texte a été soumis à une consultation publique, via le site internet de l’IBPT (Institut belge des services postaux et des télécommunications), précise la ministre. 

    • #Gand décide de ne plus ramasser les déchets sauvages pour confronter les gens à la saleté Eric Steffens
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/29/gand-decide-de-ne-plus-ramasser-les-dechets-pour-confronter-les

      La ville de Gand lance une expérience étonnante en ne ramassant pas les détritus à certains endroits du Citadelpark (Parc de la Citadelle). Cette expérience est menée après que des déchets aient été abandonnés dans tout le parc la semaine dernière au cours de la première semaine du printemps. « Il n’est pas acceptable que le Service des espaces verts doive débarrasser les ordures chaque jour avant de commencer son vrai travail », déclare l’échevine Astrid De Bruycker (Vooruit).


      Gand, on a décidé de tenter une expérience face aux détritus qui sont abandonnés dans les parcs. Surtout après les beaux jours que l’on a connus, beaucoup de déchets jonchent les pelouses. « Et cela n’est plus acceptable », déclare l’échevine Astrid de Bruycker. « Nous devons faire quelque chose car les campagnes de sensibilisation, les opérations de nettoyage, l’application stricte de la loi.... rien n’y fait et les déchets sauvages restent. Nous en avons assez, alors nous allons tenter l’expérience de ne rien ramasser et confronter les gens à ce qu’ils laissent derrière eux. »

      La ville a décidé, à titre expérimental, de laisser les détritus sauvages dans une partie du Citadel Park. « Nous continuerons à assurer la sécurité, mais nous voulons montrer à quel point c’est sale quand une partie du parc n’est pas nettoyée ». 

      Le service des espaces verts passe des heures à ramasser les déchets, alors que ce n’est pas vraiment son travail. Les jardiniers devraient s’occuper de l’entretien des espaces verts de la ville, et pas devoir ramasser les déchets laissés par les autres". Désormais, la ville ne les ramassera plus et espère qu’ainsi les gens réfléchiront à deux fois avant de les laisser derrière eux.

      Gand veut voir comment les personnes qui jettent correctement leurs déchets peuvent être récompensées. On ne sait pas encore comment la ville va s’y prendre. « Nous allons d’abord voir ce que ça donne quand on confronte les gens à toutes les saletés. Pour être clair, nous continuerons à assurer la sécurité dans le parc ».

      #NDR : * Pourquoi ne pas demander aux commerçants et aux divers #macdo #mcdonald's et #super_marchés de ramasser les cochonneries qu’ils imposent à leur clients ?
      #emballages #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #violence #promenade #détritus

  • Pollution : 75% des Français sont d’accord avec l’idée d’interdire le plastique à usage unique
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Pollution-75-des-francais-sont-d-accord-avec-l-idee-d-interdire-l

    D’après une enquête Ipsos dévoilée en amont de la Journée mondiale du recyclage, les Français souhaitent plus de mesures pour bannir le plastique. Et ils ne sont pas les seuls : réalisée dans vingt-huit pays du monde, cette étude dénote une volonté généralisée des citoyens de limiter l’usage du plastique. 

    Bannir progressivement les objets à usage unique en plastique (pailles, couverts, cotons-tiges, etc), accentuer le recyclage... En matière de lutte contre la pollution plastique, les Français se disent prêts à accepter de nombreuses mesures.
     
    À commencer par le plastique à usage unique (75% se déclarent en faveur de son interdiction). Selon cette nouvelle enquête Ipsos réalisée avec le mouvement mondial à but non lucratif « Plastic Free July », les habitants de l’Hexagone sont encore plus nombreux à encourager l’instauration d’un traité international pour combattre la pollution plastique. Plus de la moitié (52%) d’entre eux estime en effet qu’il est « très important » d’en instaurer un, quand seulement 6% rejettent fermement l’idée.

    Un monde avec moins de plastique passe avant tout par une adaptation des industriels, arguent les sondés. Plus de huit sur dix d’entre eux (86%) estiment que la réduction, la réutilisation et le recyclage de cette matière incombent en priorité aux fabricants et aux détaillants des secteurs concernés. 

    Mais les Français interrogés estiment aussi que cela passe par un effort par la part des consommateurs : 80% des Français déclarent d’ailleurs vouloir acheter des produits vendus avec le moins d’emballage plastique possible. À l’inverse, un Français sur dix (12%) affirme ne pas faire attention aux emballages des produits qu’il achète.

    Dans les autres pays couverts par l’étude, les citoyens plébiscitent également la mise en place d’un traité international de lutte contre la pollution plastique, en particulier au Mexique (96%), au Pérou, en Chine (95%), en Malaisie, en Italie et en Colombie (94%). Le Japon (70%), les États-Unis (78%) et le Canada (79%) sont les pays où cette mesure est la moins populaire. 

    « Les citoyens, grâce aux ONG et aux médias, sont de plus en plus conscients de l’impact négatif des plastiques sur l’environnement, ce qui montre une réceptivité croissante de leur part à des propositions de produits faits de matières alternatives au plastique, comme les pailles ou couverts jetables en bois, carton, matières biodégradables », relève dans un communiqué Youmna Ovazza, Directrice France d’Ipsos Strategy3.

    Cette enquête a été réalisée auprès de 20.513 adultes de 18 à 75 ans, à travers 28 pays, entre le 20 août et le 3 septembre 2021, sur la plateforme en ligne Global Advisor d’Ipsos.

    #plastique #pollution #déchets #environnement #recyclage #écologie #santé #capitalocène #eau

    • Sanctions contre la Russie : Ottawa consent une première exemption Radio Canada - Louis Blouin

      Pour la première fois, le gouvernement canadien a accordé mardi une exemption à une entreprise canadienne et lui permet de contourner les sanctions contre la Russie. Le sort d’un chargement de 30 millions $ en produits pétroliers appartenant à Suncor était en suspens.

      Ottawa a finalement changé son fusil d’épaule. La ministre des Affaires étrangères accepte que Suncor puisse récupérer sa cargaison transportée par le navire SCF Ussuri. Le bateau est la propriété de l’entreprise russe Sovcomflot, qui est visée par les sanctions canadiennes.

      Suncor pourra ainsi effectuer le déchargement des produits pétroliers. . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1869901/guerre-ukraine-russie-sanctions-canada-suncor-sovcomflot

    • Rémi Lefebvre : « Il y a une aspiration à une vie plus sobre, plus fraternelle, la gauche peut s’appuyer là-dessus ! » Basta - Ivan du Roy

      Basta ! : Dénoncer systématiquement les attaques du néolibéralisme depuis des décennies (dégradation des conditions de travail, des services publics, privatisation, réforme des retraites à répétition, etc.), reviendrait selon vous à entretenir un sentiment d’impuissance. Pourquoi ?

      Rémi Lefebvre  : Loin de moi l’idée qu’il ne faille pas dénoncer le néolibéralisme et analyser les types de dominations qu’il engendre. La gauche a évidemment une dimension protestataire, d’indignation et de colère, mais je trouve qu’elle se satisfait d’une forme de facilité. Le mot « néolibéralisme » est souvent utilisé comme épouvantail, un repoussoir dans lequel on place des choses très différentes, et c’est parfois assez paresseux intellectuellement. Le problème de cette posture anti-libérale, est qu’elle est uniquement négative. Cette résistance – nécessaire – n’embraye pas sur la construction de possibles, de récits positifs, d’utopies concrètes, au sens où l’emploie le sociologue Erik Olin Wright (États-Unis) qui réfléchit aux formes de stratégies alternatives de transformation sociale. La gauche semble avoir perdu son appétence pour des transformations ici et maintenant : des formes alternatives de vie, de solidarité, de travail, qui existent, mais qu’elle n’appuie pas là où elle peut le faire concrètement. Le problème, enfin, c’est qu’une partie de la gauche a aussi cédé au néolibéralisme. Le PS au pouvoir avec François Hollande a mené une politique de l’offre très à droite qui a abîmé durablement l’idée de gauche.

      La gauche n’arrive plus à transformer nos vies ici et maintenant dîtes-vous. Elle ne manque pourtant pas de leviers au niveau local, là où elle dirige des collectivités...
      Les partis les plus institutionnalisés, PS et PC, pourraient accomplir bien des choses au niveau local, ce qu’ils ne font plus. L’échelle locale n’est pas suffisamment un lieu de transformation sociale effective. Les municipalités, de gauche comme de droite, font toutes aujourd’hui la même chose, avec leur logique d’attractivité – j’attends d’ailleurs de voir ce que les écologistes vont faire dans les villes qu’ils gèrent. La gauche ne peut pas se contenter d’être uniquement une anti-droite. C’est l’une des ornières dans laquelle elle est enlisée. La dénonciation de l’ultralibéralisme est largement partagée, la sensibilité aux inégalités n’a jamais été aussi forte, mais, paradoxalement, l’idée que l’on puisse contrer ces inégalités n’a jamais été aussi faible. Il existe un gouffre entre la conscience des inégalités – et aussi celle du réchauffement climatique – et la croyance dans la capacité à y répondre. Cela nourrit une forme d’accablement, de fatalisme, de résignation. Cela explique le décalage entre des attentes d’égalité qui existent fortement, et une offre politique qui n’arrive pas à les convertir.

      La gauche s’est-elle contentée de crier au loup pendant trop longtemps ? Est-ce le cas aussi face à l’extrême droite, « aux portes du pouvoir » depuis deux décennies ?
      Cela fait plus de 30 ans qu’on glose sur les stratégies à opposer à l’extrême droite. La droitisation du débat atteint un niveau sans précédent aujourd’hui, et il est difficile de ne pas la dénoncer. Nous n’avons jamais vu une telle banalisation des thèses racistes, comme le « grand remplacement ». Une xénophobie et une homophobie décomplexées ont pignon sur rue. Nous avons passé un cap. Pendant très longtemps le complexe était à droite. Ces 50 dernières années, la droite n’osait pas se dire comme telle. La gauche n’était pas dominante politiquement, mais elle donnait le la. Désormais, les droites extrêmes sont banalisées et s’affirment. La gauche est dominée, tout en étant accusée d’être encore trop dominante. Il suffit d’observer les controverses au sujet du « wokisme », de la « bien-pensance » ou « des nouveaux intolérants » (de gauche). La bataille idéologique a doublement été perdue par la gauche : elle n’a plus prise sur l’agenda tout en étant sommée de se justifier. C’est une profonde défaite.

      Débat public « qui fonctionne à la brutalisation », règne de l’émotion, de l’essentialisation (des quartiers, des assistés, des fonctionnaires, des musulmans, même des sociologues...) qui écrase l’argumentation rationnelle. La gauche est-elle condamnée à s’indigner, à subir les agendas réactionnaires ?
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      La suite : https://basta.media/gauche-Melenchon-Jadot-Hidalgo-Roussel-classes-populaires-jeunesse-aspirati

    • Intéressante cette solidarité pour les réfugiés ukrainiens à qui on ne demande pas de passeport vaccinal.
      Dire que certains accueillants ont refusé d’accueillir les membres de leur famille non vaccinés pour les fêtes de fin d’année.

      Prés de Calais, à Tilque, d’après le canard enchaîné, au chateau d’Ecou, Mary Meaney Haynes ex de McKinsey organise l’accueil des réfugiés, ukrainiens, ukrainiens seulement, pas afghans ou autres.
      Ceux là, se les gèlent sous leur tente et la police s’occupe d’eux à Calais.
      https://www.lavoixdunord.fr/1151997/article/2022-03-12/l-incoyable-periple-de-onze-orphelins-ukrainiens-jusqu-au-chateau-de-ti
      https://execpipeline.com/contributor/meaney

      A par cela, la guerre en Ukraine, c’est épouvantable, pour les civils d’abord, assez peu pour les membres du gouvernement de ce pays.

  • Comment le recyclage détruit l’environnement au Vietnam | Zoom Ecologie
    https://zoom-ecologie.net/?Comment-le-recyclage-detruit-l-environnement-au-Vietnam-Entretien-av

    Mikaëla Le Meur a publié « Le mythe du recyclage », un livre qui reprend ses observations de terrain dans le village de Minh Kai au Vietnam. Elle explique comment le commerce international de déchets « recyclables » y entraîne une délocalisation de la pollution. Les restes de la consommation européenne, états-unienne, japonaise ou australienne s’accumulent dans des espaces mal équipés pour les traiter, polluant l’environnement tout en produisant de nouveaux objets de médiocre qualité. Durée : 59 min. Source : Fréquence Paris Plurielle

    https://zoom-ecologie.net/IMG/mp3/zoom_ecolo_2022_24_02_recyclage_vietnam.mp3

  • »Monobloc«: Sitzen ist politisch
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1160775.monobloc-sitzen-ist-politisch.html

    26.01.2022 VON Nicolai Hagedorn - In »Monobloc« erzählt Dokumentarfilmer Hauke Wendler von der Weltherrschaft eines weißen Plastikstuhls.mEine Hommage: Monobloc kann mehr, als nur ein hässlicher weißer Plastikstuhl zu sein

    Hauke Wendler gehört zu den renommiertesten deutschsprachigen Dokumentarfilmern. Bekanntheit erlangten er und sein regelmäßiger Co-Produzent Carsten Rau insbesondere mit den Kino-Dokus »Wadim«, »Willkommen auf Deutsch« und »Alles gut«, in denen es um das Thema Migration und Integration geht und die zum Besten gehören, was im deutschsprachigen Raum in den letzten Jahren dokumentarfilmisch zu diesem Thema erschienen ist. Alle drei Filme waren eher schwere Kost - mit seinem neuen Film »Monobloc« hat Wendler nun so etwas wie einen Feel-Good-Dokumentarfilm geschaffen.

    Zwar bleibt er bei seiner sehr konkreten Erzählweise - wir lernen in dem Film ein Dutzend Menschen aus der ganzen Welt kennen, deren Geschichten und Ansichten, wie üblich, großer Raum eingeräumt wird -, im Mittelpunkt des Films steht aber der weiße Plastikstuhl, der wohl in praktisch jedem (nicht nur) deutschen Schrebergarten anzutreffen ist und der, wie wir eingangs des Films erfahren, Monobloc heißt und »das meistverkaufte Möbelstück der Welt« ist.

    In den folgenden rund 90 Minuten zeigt der Film, wie es dazu kam und auch, was man mit diesem, wie man bald erfährt, überaus unbeliebten Gegenstand so alles anstellen kann, wie er hergestellt wird und wer ihn erfunden hat. Wendler begibt sich dabei auf eine Reise um die halbe Welt, denn der Stuhl hat tatsächlich noch die entferntesten Winkel des Planeten erobert. Ist Gegenstand von Kunstausstellungen, findet sich auf einigen der berühmtesten Fotografien der jüngeren Weltgeschichte und macht sich unter anderem als Teil von Rollstühlen nützlich. Diese sind wegen der niedrigen Produktionskosten des Monobloc auch für viele Menschen mit Behinderungen in den ärmsten Gegenden der Welt erschwinglich.

    Der Regisseur stöbert den Erfinder des Monobloc-Rollstuhls auf und zeigt die Geschichte einer ugandischen Frau, die ohne den Plastikrollstuhl kaum eine Chance auf einen fahrbaren Untersatz hätte. Hier zeigt der Film - und die Herangehensweise, sich mehr oder minder ausschließlich auf das genaue Beobachten der Protagonisten zu konzentrieren und sich voll auf ihre Geschichten und Perspektiven einzulassen - seine größte Stärke.

    So erzählt etwa der kalifornische Ingenieur und Monobloc-Rollstuhl-Erfinder Don Schoendorfer von einer jungen Inderin, die an Muskelschwund litt, sich nicht mehr alleine fortbewegen konnte und eine der Ersten war, die von seiner Erfindung profitierten. Der Mann ist sichtlich bewegt, als er von ihr und anderen Menschen berichtet, denen er helfen konnte; es versagt ihm die Stimme, und plötzlich ist der hässliche weiße Plastikstuhl eine fesselnde Geschichte.

    Allerdings zeigt sich in dieser Episode des Films auch die Schwäche des reinen Beobachtens und Unkommentiertlassens: Es fehlt die Einordnung. Der Film positioniert sich zwar implizit und benennt das zentrale Problem, um das es letztlich geht, indem Schoendorfer unter anderem feststellt, dass »99 Prozent der Welt in Besitz von einem Prozent der Menschheit« seien, nur ist das eben ein politisches Problem.

    Schoendorfers Analyse und damit auch die des Films endet aber bei der bloßen Feststellung des Problems; und indem Wendler dem Ingenieur einfach in dessen Argumentation folgt, entgeht ihm, dass die von Schoendorfer geäußerte christliche Motivation (»Wir können das ignorieren und nur auf unseren Wohlstand schauen. Aber ich glaube nicht, dass es das ist, was Gott von uns erwartet«) eher Teil des Problems ist, als Teil der Lösung. Denn die krassen Ungerechtigkeiten auf der Welt können nicht durch hilfreiche Erfindungen und privates Engagement nachhaltig verändert werden, sondern nur gesellschaftlich, also indem die herrschenden Produktionsverhältnisse angegriffen werden.

    Das muss Schoendorfer nicht interessieren, sein Engagement ist ein menschenfreundliches und an sich zunächst einmal nicht zu kritisieren. Das ändert aber nichts daran, dass uns hier eines der Resultate der barbarischen Auswirkungen der kapitalistischen Produktionsweise vorgeführt wird, nämlich die Tatsache, dass die entfalteten Produktivkräfte zwar ohne Weiteres für alle Bedürftigen hochwertige Rollstühle herstellen könnten, dies aber nicht passiert, weil alles immer an die Profit-Bedingung geknüpft ist und jedes Produkt nur an diejenigen herausgegeben werden kann, die über ausreichend Geldmittel verfügen.

    Wer seine Arbeitskraft, wie etwa die gelähmte ugandische Frau im Film, auf dem globalisierten Arbeitsmarkt nicht verkaufen kann, muss, wenn überhaupt, mit einem Plastikstuhl-Rollstuhl vorliebnehmen, den ein freundlicher Herr aus Kalifornien erfunden hat und den einige freiwillige Helfer zusammenschrauben. Der Film zeigt diesen Wahnsinn, ohne dass er die Absurdität der Zustände wirklich zu fassen bekommt.

    Dennoch: »Monobloc« ist ein unterhaltsamer, sehenswerter Film, und Wendler gelingt es in großer Entspanntheit, mit viel Warmherzigkeit, Humor und echtem Interesse an seinen Protagonisten, dem unbeliebten weißen Plastikstuhl ein sehr wohlwollendes filmisches Denkmal zu setzen.

    »Monobloc«: Deutschland 2021. Regie: Hauke Wendler. 90 Minuten. Start: 27. Januar.

    MONOBLOC - Films - home
    https://german-documentaries.de/en_EN/films/monobloc.16465

    90min or 65min 52min original English, German, Italian, French, Luganda, Hindi, Portuguese versions with English or German subtitles available
    Synopsis
    The monobloc plastic chair is the best-selling piece of furniture that ever existed, known on every continent, across all national borders and social boundaries. Estimates claim that there are a billion units of this chair worldwide. At the very least.
    A feature-length documentary, MONOBLOC tells the story of how this unsightly plastic chair took the world by storm. How this chair destroys livelihoods and brings affluence. How it threatens our environment and ‘good taste’. Yet also about how the monobloc chair makes disabled people happy and the many, many millions to whom a chair is a chair and nothing more.
    MONOBLOC is structured into 7 episodes, filmed on 5 continents. Each of these episodes tells a self-contained story involving different themes, inter alia beauty and design, economic rise and competition, globalisation and efficiency, ideas and ideals. To accomplish this the film accompanies protagonists, both men and women, whose lives are closely linked to the monobloc. The feature-length documentary MONOBLOC pieces all these stories together via a simple, clear-cut dramatic composition to form an intriguing, highly entertaining, and in parts deeply moving quest for clues around the globe.
    Based on the examples of his protagonists, the award-winning director Hauke Wendler breaks our ultracomplex consumer world down to the question of what it truly takes in life to be happy. Distinctively marked by powerful images, a film that lives through its contrasts: In Germany, Italy and the USA. From the slums of Brazil across the megacities of India to the velds and savannahs of Uganda.
    Festivals/Awards
    2021
    36 DOK.fest Munich
    38 Kassel DOKFEST
    Cast and Crew

    Director Hauke Wendler
    Producer Carsten Rau, Hauke Wendler
    Director of Photography Boris Mahlau
    Editor Sigrid Sveistrup
    Sound Patrick Benze, Julian Kraetzig
    Score Taco van Hettinga

    Director’s Statement
    A photo from a newspaper marked the beginning of this project. It was the summer of 2011: rows upon rows of plastic chairs in a desert landscape, in the warm light of the dawning sun. Impressions of the founding of the Republic of South Sudan. For me, it was the first time I was struck with such a conscious awareness of the monobloc, which immediately prompted a question: What in the world gave birth to this ugly pile of plastic – and why?
    Other films took priority, among them 3 feature-length documentaries, because their topics were more current or production queries came in from TV broadcasters. But – taking this plastic chair as a basis – the idea of making a documentary whose form is quite original and highly entertaining at the same time never let go of its hold on me again.
    MONOBLOC is the kind of film you set your heart on making. This is one of the reasons why we have plotted the documentary as a quest for clues. I can be seen as author and director on-screen in the process as well, becoming active in front of the camera, often together with my team. In other words, a very personal film that pursues my questions about this chair.
    Yet even so, we’re convinced that MONOBLOC can reach many people. Because the film doesn’t revolve solely around the curious tale of a piece of furniture that everyone is familiar with. MONOBLOC sets the stage for a discussion of fundamental issues and beliefs that clears the way for a look at the new: at new impressions and new views of this world and the order within it.

    Monobloc | Deckert Distribution GmbH
    https://deckert-distribution.com/film-catalogue/monobloc

    Original Language
    English, German, Italian, French, Luganda, Hindi, Portuguese

    Subtitles
    English, German
    Festivals / Awards

    DOK.fest Munich 2021
    Milano Design Film Festival 2021
    FilmFest Osnabrück 2021 (Opening Film)
    Nordische Filmtage 2021
    Braunschweig IFF 2021
    Kasseler Dokfest 2021

    à ne pas confondre avec ...‎
    Monobloc (2005) directed by Luis Ortega • Reviews, film + cast • Letterboxd
    https://letterboxd.com/film/monobloc

    Monobloc

    2005 Directed by Luis Ortega
    Synopsis

    The godmother and Perla are the world to “the little girl,” a world defined by the four walls of a studio apartment with one window looking nowhere. Only space and alter the monotony, the blood transfusion sessions to which must be submitted Pearl and almost anonymous sexual encounters of the baby.

    #film #documentaire #technologie #plastique

  • Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/28/a-tarragone-sur-les-traces-des-larmes-de-sirene-qui-empoisonnent-les-mers_61

    Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
    Par Stéphane Mandard (Tarragone, Espagne)
    Publié aujourd’hui à 05h08, mis à jour à 10h17

    Cette appellation poétique désigne en fait les #granulés #industriels qui servent à la production de la quasi-totalité des articles en #plastique. Plus de 250 000 tonnes de ces petites #billes toxiques sont #relarguées chaque année dans les eaux.

    De mémoire de pêcheurs, on n’a jamais croisé de sirènes dans le port de #Tarragone. Pourtant, régulièrement, la confrérie des surfeurs retrouve des « larmes de sirène » échouées sur les plages de cette ancienne cité antique de Catalogne, dévorée par le plus grand complexe pétrochimique du sud de l’Europe. « Enfant, je jouais avec, je pensais qu’elles étaient un élément du sable », raconte Jordi Oliva. Aujourd’hui, Jordi a 29 ans et, avec son association Good Karma Projects (GKP), cet ingénieur-surfeur en a fait son combat. Car cette appellation poétique recouvre une réalité qui l’est beaucoup moins : ces « larmes », que l’on prendrait facilement pour de petites perles multicolores polies par le sable, désignent de minuscules billes de plastique bourrées de substances toxiques.

    Une #pollution aussi diffuse que méconnue. Ces #microbilles de moins de 5 millimètres de diamètre, semblables à des lentilles, ne sont pas des #résidus de plastique issus de la dégradation de bouteilles ou autres objets à usage plus ou moins unique. Il s’agit des granulés industriels qui servent de matière première à la production de la quasi-totalité des articles en plastique. « Cette fois, les industriels ne peuvent pas rejeter la faute sur les particuliers, sur l’incivisme des consommateurs », commente Xavi Curto, de l’ONG Surfrider, qui soutient l’action de GKP à travers son programme de « défenseurs des côtes ».

    Des #pellets (en catalan et en anglais dans le texte), on en retrouve un peu partout sur les côtes méditerranéennes ou atlantiques. En Europe, selon la Commission européenne, chaque seconde, environ 265 000 de ces billes finissent dans l’océan, « perdues » par l’industrie lors des phases de fabrication, de stockage, de transport, de transformation ou de recyclage avant d’avoir été fondues. Au niveau mondial, on estime à plus de 250 000 tonnes la quantité de granulés relargués chaque année dans les milieux aquatiques.

    La plage de La Pineda, à Vila-Seca, station balnéaire toute proche de Tarragone, en est l’un des hot spots. En novembre 2021, avec une cinquantaine de volontaires, les deux associations ont ramassé environ 800 000 « larmes » (près de 16 kg) en seulement deux heures, soit une concentration de 1 000 granulés au mètre carré. Ce matin calme et ensoleillé de janvier, une partie de la plage en est encore jonchée. Pas de vagues, la planche est restée dans le van. Mais Jordi est venu avec « la machina » : un grand tamis en forme de cylindre, actionné par une manivelle et maintenu à l’oblique au-dessus du sol par des pieds de parasol.

    Pas besoin de mode d’emploi mais d’une pelle pour verser le sable dans le tambour et de seaux pour récupérer la récolte. Quelques minutes suffisent à remplir plusieurs bocaux, qui seront montrés plus tard dans les écoles pour sensibiliser les jeunes Catalans à la pollution aux #microplastiques. « Le but, ce n’est pas de nettoyer les plages, prévient Jordi, tee-shirt et masque estampillés Good Karma, mais de mettre les industriels face à leurs responsabilités pour qu’ils stoppent cette pollution. »

    Dans sa « chasse aux pellets », l’ONG a entrepris un travail de fin limier pour remonter à la source. Direction l’immense complexe pétrochimique de Tarragone (1 200 hectares) et ses grandes cheminées rouge et blanc qui fument nuit et jour. Environ 2 millions de tonnes de pellets y sont produites chaque année, selon l’Association des entreprises chimiques de Tarragone (AEQT), soit 60 % de la production nationale. Cela représente 1 000 milliards de « larmes de sirène », de quoi remplir cinq piscines olympiques.

    Première étape, le site du pétrolier Repsol. Le Total espagnol est le premier fabricant de pellets (entre 600 000 et 700 000 tonnes par an, soit 30 % à 35 % de la production du pôle). L’installation est traversée par une rivière rejoignant le fleuve Francoli, qui se jette dans la Méditerranée. Le réseau d’évacuation des eaux pluviales du site débouche dans la rivière. Le conduit est constellé de pellets.

    « Les industriels ne peuvent plus dire que les pellets viennent de cargos qui ont perdu des conteneurs en mer ou d’un camion renversé sur l’autoroute de Barcelone », dit Jordi. Aujourd’hui, la rivière est à sec ; il n’a pas plu depuis un mois et demi. Mais quand l’eau se met à tomber, c’est le déluge : la rivière se transforme en torrent et charrie les granulés jusqu’à la mer. Dow Chemicals, un autre site de production, est, lui, situé en pleine « zone inondable », comme l’indiquent les panneaux de signalisation.

    « Une grave menace pour la biodiversité »
    Le ministère espagnol de la transition écologique estime à 0,5 % la proportion de granulés perdus, principalement pendant les phases de transport. Un chiffre largement sous-estimé selon GKP. Pas moins de 80 000 camions sont nécessaires pour acheminer les 2 millions de tonnes de granulés. Le premier rond-point après le site de Repsol est parsemé de pellets. On en retrouve aussi dans le fossé à la sortie d’une des cinq entreprises de distribution. Le ballet des camions-citernes est quasi permanent. Les granulés sont stockés dans une centaine de silos en aluminium aussi hauts que les montagnes russes du parc d’attractions voisin de PortAventura – les plus hautes d’Europe, atteste l’office du tourisme.

    « A chaque chargement ou déchargement, il y a un risque de perte de pellets », observe Jordi. Certains restent sur le toit du camion, lors des transferts depuis les citernes. Quand ils ne sont pas stockés dans des cuves, les pellets sont entreposés dans des sacs de 25 kg. Plusieurs milliers d’entre eux sont entassés, à l’air libre, sur de simples palettes. « Il arrive qu’ils soient perforés lors de manipulations avec les chariots élévateurs », ajoute Jordi. Quand ce n’est pas la pluie, le mistral, lorsqu’il se réveille, se charge par ailleurs de disséminer les granulés dans la nature.

    Et pas seulement sur les plages de Tarragone. L’équipe de Good Karma en a ramassé dans le parc naturel du delta de l’Ebre. Situé à une heure au sud de Tarragone, classé en zone Natura 2000, il abrite près de quatre cents espèces d’oiseaux dont des flamants roses. Or, « cette pollution représente une grave menace pour la biodiversité », pointe Xavi, biologiste de formation. Les animaux confondent les « larmes » avec des œufs de poisson. Et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause de l’ingestion de microplastique, rappelle-t-il.

    Mais c’est toute la chaîne alimentaire qui est contaminée. Un risque d’autant plus important que les granulés sont composés de polluants organiques persistants : les industriels ajoutent une multitude d’additifs potentiellement cancérogènes ou perturbateurs endocriniens pour rendre les plastiques plus résistants à la lumière ou à la chaleur.

    La « chasse aux pellets » a mené Good Karma sur les îles Baléares à l’été 2021 : dix jours de navigation avec le voilier de l’association appareillé d’un chalut Manta, un filet artisanal en forme de raie qui permet de collecter les microplastiques à la surface de l’eau. En cet après-midi de janvier, l’équipage navigue au large de Tarragone. La pêche est maigre. Mais, en juin, elle a été prodigieuse sur les plages de Majorque et de Minorque : jusqu’à 6 000 granulés par mètre carré. Pourtant, pas de complexe pétrochimique dans les parages aux Baléares.

    « Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique »

    L’hypothèse de GKP : les pellets ont voyagé depuis Tarragone, à plus de 200 km de l’archipel. Une étude scientifique est en cours avec l’université de Barcelone pour la valider. « Nous avons construit un modèle qui tient compte de la direction du vent et des courants, explique Marta Sugrañes, la biologiste de l’ONG. Il est tout à fait possible, dans certaines conditions météo, que des pellets puissent aller de Tarragone jusqu’aux Baléares. » Les échantillons prélevés lors de l’expédition sont également analysés pour être comparés avec ceux retrouvés à Tarragone. Limite de l’exercice : « Les entreprises refusent de nous fournir leurs granulés. »

    Face au « déni » des industriels et à l’accumulation de « preuves » (photos, vidéos, prélèvements, etc.), Good Karma a décidé de déposer plainte en janvier 2021. Un an après, l’enquête de la police de l’environnement piétine. « Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique », souffle une source proche du dossier. Il y a tout juste deux ans, en janvier 2020, une explosion sur une des installations avait causé la mort de trois personnes et une vague de protestations parmi la population. Depuis, l’émotion est retombée. Le complexe pétrochimique nourrit de nombreuses familles : 7 000 emplois directs et indirects.

    60 000 entreprises manipulent des granulés au sein de l’UE
    L’organisation professionnelle rappelle que les entreprises productrices de granulés participent toutes à l’Operation Clean Sweep (OCS) et appliquent à ce titre « les standards les plus élevés pour minimiser les risques de fuite ». Elle se défausse sur les autres maillons de la chaîne : « Il faut désormais que tous les opérateurs (transformateurs, transporteurs, recycleurs…) se joignent à l’initiative pour tendre vers l’objectif “zéro granulé”. »

    OCS est un programme de « bonnes pratiques » proposé aux entreprises volontaires. Il a été lancé par les producteurs de plastique européens en 1991. « Trente ans après, c’est un échec, comme le montre la pollution persistante à Tarragone », juge Xavi, de Surfrider. L’ONG appelle l’Union européenne (UE) à légiférer pour imposer « un système d’obligations avec des contrôles et des sanctions » aux quelque 60 000 entreprises qui manipulent des granulés au sein de l’UE.

    A la Commission, on indique qu’une étude est en cours sur la prévention des pertes de granulés et que des mesures, voire une proposition de loi, pourraient être présentées en fin d’année. A Tarragone, sur la plage de La Pineda, un panneau demande aux touristes de ne « pas déranger les tortues » qui viennent pondre sur le sable… au milieu des pellets. Une photo montre des œufs, si petits qu’ils pourraient être confondus avec des « larmes de sirène ».

    Des obligations pour 5 500 sites industriels en France
    Les côtes françaises ne sont pas épargnées par la pollution aux granulés de plastiques industriels. Depuis le 1er janvier, un décret d’application de la loi antigaspillage vise à obliger tous les sites de production, de manipulation (stockage, transformation) et de transport de granulés à se doter de procédures (et d’équipements à partir de 2023), pour empêcher leur fuite dans la nature. Au ministère de la transition écologique, on estime qu’environ 5 500 sites industriels sont concernés. Concrètement, il s’agit de l’installation de moyens de filtration, de confinement et de récupération des granulés. Il n’est pas prévu de sanctions, mais des inspections sous forme d’audits devraient être réalisées tous les trois ans par des organismes indépendants.

    Stéphane Mandard
    Tarragone, #Espagne

  • Annulations de lâchers de ballons Robin des Bois - 1 déc. 2021
    https://robindesbois.org/annulation-de-lachers-de-ballons

    Robin des Bois mène depuis 2004 une campagne d’information contre les lâchers de ballons notamment à l’occasion du Téléthon, des fêtes de fin d’année, de braderies commerciales ou de commémorations. L’association réalise une veille attentive à ce sujet sur l’ensemble du territoire national et à l’international. Elle est alimentée par notre réseau de sympathisants et par des alertes presse. Robin des Bois rappelle que les ballons et les fragments de ballons, même lorsqu’ils sont faussement qualifiés de « biodégradables », sont des déchets. Tout lâcher de ballons est un lâcher de déchets. Ils se retrouvent éclatés dans les milieux naturels, les cours d’eau, les champs, les nids, les estomacs des oiseaux, des poissons, des tortues et des mammifères marins.


    Photo Balloons Blow

    Ainsi, cette semaine Robin des Bois a contacté 11 comités chargés de l’organisation du Téléthon 2021 ou de célébrations des fêtes de Noël ainsi que les maires des communes concernées. D’ores et déjà 4 lâchers de ballons ont été annulés suite à nos courriers, à Amboise (Indre et Loire), Saint-Victor (Allier), Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée) et Savy-Berlette (Pas-de-Calais). D’autres lâchers ont pu être annulés sans que nous ayons été informés.

    Deux maires à ce jour nous ont communiqué leurs décisions officielles. Ainsi, les communes de Saint-Philbert-de-Bouaine et de Savy-Berlette ont modifié leur programme : les ballons, déjà achetés, seront captifs ou décoreront les vitrines de magasins à l’occasion de leur inauguration.

    Certaines préfectures comme celles du Bas-Rhin et des Bouches-du-Rhône ont déjà interdit les lâchers de ballons pour des raisons environnementales « considérant que les lâchers de ballons à usage récréatif, commémoratif ou de loisir ne transportant pas de charge utile sont, dès leur envol, de nature à entraîner l’abandon de déchets dans l’environnement ».

    Tout abandon de déchets est passible de 2 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende en application de l’article L.541-46 du Code de l’environnement.

    De nombreuses photos et des recommandations émises par le ministère de l’Ecologie sont disponibles sur le site internet de l’association au lien ici https://robindesbois.org/category/balisage/dechets/lachers-ballons .

    #ballons #téléthon #pollution #france #indécence pseudo #charité #plastique #environnement

  • #Israël « L’inefficacité » du système de casheroute coûte des millions aux contribuables
    https://fr.timesofisrael.com/linefficacite-du-systeme-de-casheroute-coute-des-millions-aux-cont

    Le système de certification de casheroute en Israël manque d’efficacité et l’absence de transparence dans ses protocoles coûtent au contribuable israélien près de 13,1 millions de shekels chaque année et se traduit par une double, voire une triple certification de certains établissements, selon une étude menée par l’Institut israélien de la démocratie (IDI).

    L’étude a été publiée ce mois-ci alors que le nouveau gouvernement planche sur une réforme globale de l’industrie de la casheroute et ce malgré le mécontentement du grand rabbinat et des législateurs ultra-orthodoxes.

    Le ministre des Affaires religieuses Matan Kahana a dévoilé en juillet un plan visant à mettre fin au monopole des rabbinats locaux, tous sous l’autorité du grand-rabbinat, seules instances habilitées à émettre des certificats de casheroute.

    Le plan publié par Kahana prévoit la création d’une série d’agences privées de certification de la casheroute qui seront tenues de respecter les normes religieuses établies par le Grand Rabbinat.
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    Le Grand Rabbinat résiste depuis (très) longtemps à toute réforme de son monopole sur la certification de casheroute en Israël, et a cherché à étouffer les agences privées concurrentes. Le Grand rabbinat lui-même a publié une déclaration rejetant le nouveau plan de Kahana, le qualifiant « d’initiative dangereuse visant à détruire la casheroute en Israël. » Selon le rabbinat, la proposition « signe la fin de la casheroute dans l’État et la création d’un ‘bazar’ de groupes aux motivations impures qui commenceront à délivrer des certifications. »

    « Le système actuel de la casheroute est miné par des problèmes de qualité, des normes inégales, de mauvaises conditions d’emploi pour les superviseurs, une supervision problématique et des niveaux de compétence variables », avait déclaré Kahana en juillet.

    Actuellement, les établissements et opérations nécessitant une certification de casheroute doivent l’obtenir auprès de leur rabbinat local mais pour la plupart, ils sollicitent une entité privée (Badatz, par exemple), pour répondre à un cahier des charges plus rigoureux afin de répondre aux exigences de différents courants ultra-orthodoxes et à différentes communautés.

    La réforme envisagée supprimerait la nécessité d’obtenir un certificat de casheroute directement auprès du rabbinat, qui coûte aux entreprises environ 7 à 8 millions de shekels par an, selon l’étude de l’IDI. Les entreprises peuvent payer autant en frais supplémentaires pour le travail du superviseur (machguia’h) tout au long de l’année.
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    « Vous pouvez vraiment voir les différences frappantes dans les chaînes de restaurants ou les boulangeries par exemple. Le même endroit devra se conformer à des normes différentes selon la ville où se trouve la succursale, et selon le rabbinat local. Ils peuvent être contraints d’acheter certains produits spécifiques ou de construire une cuisine d’une certaine taille pour se conformer aux exigences, ce qui augmente les coûts. Ou encore, les horaires des machgui’him [superviseurs] peuvent être complètement différents », a déclaré Finkelstein.

    L’étude indique que le système national de la casheroute assure un total de 6,4 millions d’heures de surveillance par an, pour un coût direct estimé à 318 millions de shekels pour les restaurants, les traiteurs, les producteurs alimentaires, les fast-foods et les hôtels. Les coûts supplémentaires peuvent s’élever à des « centaines de millions, voire des milliards de shekels », selon l’IDI.

    Le tarif moyen d’un superviseur peut aller de 25 à 79 shekels et les quotas de supervision varient considérablement pour des opérations alimentaires comparables. Par exemple, une étude réalisée sur un échantillon de 345 pizzerias a révélé que 14 % d’entre elles sont tenues d’avoir une supervision quotidienne de 30 minutes maximum, 34 % d’une demi-heure exactement, 29 % entre 30 minutes et une heure, 18 % d’une heure exactement et 5 % entre une et deux heures, selon l’étude.

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    L’étude a révélé que le revenu total des conseils religieux provenant des services de surveillance de la casheroute s’élevait à 49,7 millions de shekels par an, mais que les dépenses s’élevaient à 62,8 millions de shekels, ce qui signifie que « l’État subventionne le système de la casheroute à hauteur de 13,1 millions de shekels par an ».

    L’étude de l’IDI a également révélé que 88 % des produits vendus dans les supermarchés ont deux certifications de casheroute, et que 9 % supplémentaires ont trois certifications de casheroute. Seulement 12 % des produits avaient uniquement un certificat de casheroute du Rabbinat.
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    Amy Spiro a contribué à cet article.
    #rabbinats #certification #qualité #normes #supervision #surveillance #surveillance_religieuse #certificat de #casheroute #magasins #restaurants #LP

  • La mairie de Jérusalem laissera des conteneurs pour recycler les bouteilles Sue Surkes
    https://fr.timesofisrael.com/la-mairie-de-jerusalem-laissera-des-conteneurs-pour-recycler-les-b

    La municipalité a expliqué avoir retiré 200 des 1 500 conteneurs en prévision de l’entrée en vigueur, le 1er décembre, de la nouvelle loi sur la consigne des bouteilles.

    La municipalité de Jérusalem a commencé à retirer les conteneurs de recyclage des bouteilles en prévision de l’entrée en vigueur de la loi sur la consigne des bouteilles https://fr.timesofisrael.com/les-bouteilles-jusqua-5-litres-seront-desormais-consignees le 1er décembre.


    Une femme jette une bouteille dans un bac de recyclage du centre de Jérusalem. (Crédit photo : Nati Shohat/Flash90)

    Mais une porte-parole a déclaré que si 200 des 1 500 conteneurs de ce type ont été retirés, il y a encore suffisamment de cages dans la ville pour répondre aux besoins de recyclage.

    Il y a un an, dans une victoire pour les groupes environnementaux et en particulier pour l’organisation de défense Adam Teva V’Din, qui a défendu cette cause, le ministère de la Protection de l’environnement a annoncé que la loi sur la consigne des récipients à boisson serait étendue aux bouteilles de 1,5 à 5 litres – une mesure qui devrait permettre aux consommateurs d’économiser près de 60 millions de shekels par an.

    Depuis 2001, date à laquelle le gouvernement a adopté la loi sur la consigne des contenants de boissons, une somme remboursable – actuellement 30 agorot – a été ajoutée au coût de toutes les canettes de boissons et des bouteilles en verre et en plastique contenant de 100 millilitres à 1,5 litre de boisson, afin d’encourager les gens à les rapporter après usage.

    Mais les bouteilles plus grandes ont été exemptées, principalement en raison de la pression exercée par les groupes ultra-orthodoxes et les fabricants.


    Des déchets plastiques dans la mer. (dottedhippo/iStock by Getty Images)

    Au cours des dernières semaines, le Times of Israël a reçu des signalements de résidents de différents quartiers de Jérusalem selon lesquels des conteneurs de recyclage pour des bouteilles autres que celles pour lesquelles une consigne peut être demandée ont disparu et que les appels à la municipalité de Jérusalem avaient donné des explications différentes.

    Selon la porte-parole, « la nouvelle loi sur la consigne, qui entrera en vigueur le 1er décembre, stipule que la responsabilité du placement et du fonctionnement des installations de recyclage des bouteilles incombe au ministère de la Protection de l’environnement ».

    « De nouvelles installations seront placées dans les chaînes de commercialisation et lorsque les bouteilles seront retournées, un avoir sera émis en retour », a précisé la porte-parole.

    « Avec la mise en œuvre de la loi, il ne sera pas nécessaire d’implanter des installations de recyclage de bouteilles dans toute la ville. Pendant la période actuelle, la municipalité travaille à la collecte des conteneurs, qui constituent un danger dans l’espace public, et tout [est fait] en coordination avec le ministère de la Protection de l’environnement. »

    La porte-parole a déclaré que la collecte principale des conteneurs existants sera effectuée après le 1er décembre, une fois que les alternatives, dans les zones commerciales, seront en place.

    Estimant que cette mesure permettrait aux Israéliens d’économiser quelque 56,3 millions de shekels par an, aux sociétés de collecte 45,6 millions de shekels et aux autorités locales 4,4 millions de shekels, l’ancien ministre de la Protection de l’environnement Gila Gamliel avait déclaré à l’époque qu’une prolongation de la consigne garantirait la viabilité économique d’une usine de recyclage du plastique en Israël et fournirait des matières premières aux producteurs locaux de bouteilles qui doivent actuellement importer du plastique recyclé de l’étranger. (La dernière usine de recyclage de bouteilles en plastique en Israël a fermé il y a des années.)

    Cela permettrait également de réduire la quantité de déchets mis en décharge et de créer de nouveaux emplois verts, avait déclaré la ministre.

    #Bouteilles #pollution #déchets #recyclage #écologie #plastique #environnement #plastique #pollutions_ #économie #consigne #LP

    • La pollution des sacs plastiques est un fléau pour Israël accro au tout jetable 18 juin 2019 - par Claudine Douillet
      https://www1.alliancefr.com/actualites/la-pollution-des-sacs-plastiques-est-un-fleau-pour-israel-accro-au-

      La militante Maya Jacobs, dont l’ONG Zalul se bat pour la protection du rivage et des rivières israéliennes, revient sur le dernier rapport WWF, qui s’alarme de la pollution plastique de la côte de Tel-Aviv, l’une des plus importantes du pourtour méditerranéen.

      D’après le dernier rapport du WWF https://www.liberation.fr/planete/2019/06/07/la-france-plus-gros-producteur-de-dechets-plastiques-en-mediterranee-selo , la côte de Tel-Aviv est la troisième plus touchée par la pollution plastique du pourtour méditerranéen, après la Cilicie turque et la région de Barcelone, avec une masse moyenne de 21 kilos de déchets plastiques par kilomètres de littoral.


      Les activistes locaux, à l’instar de Maya Jacobs, dirigeante de l’ONG Zalul en Israël, espère que ces chiffres vont alerter les politiques ainsi que l’opinion publique. L’Etat hébreu est le deuxième plus grand consommateur d’ustensiles plastiques à usage unique au monde, derrière les Etats-Unis, malgré une population 37 fois moindre.

      Quels facteurs expliquent un tel taux de pollution plastique des plages israéliennes ?
      Géographique d’abord : Israël est à l’exact opposé du détroit de Gibraltar [qui « ferme » la Méditerranée, ndlr], et comme le courant va dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, une partie des déchets plastiques de l’Afrique du Nord remonte jusqu’à nous.
      Et notamment ceux de l’Egypte, responsable de près de la moitié du plastique flottant dans la mer.

      Ceci étant dit, entre 60% à 80% de la pollution plastique des plages israéliennes est le fait des baigneurs israéliens, directement liée à une consommation de produits plastiques effarante, ancrée dans la culture locale.

      D’où vient cette consommation excessive ?
      Israël est accro au tout jetable. Cela s’explique autant d’un point de vue social - beaucoup de familles nombreuses, tant du côté juif qu’arabe, ont l’habitude de faire de grands pique-niques et repas familiaux lors des jours fériés et le week-end - que religieux.

      C’est plus facile de suivre les règles casher avec de nouveaux couverts à chaque repas. Pour beaucoup de femmes des milieux populaires et religieux, les couverts en plastique sont aussi une façon de s’épargner une corvée domestique.

      Il y a aussi une mentalité très « germophobe » : ici, les gens préfèrent toujours boire dans un gobelet en plastique qu’un verre, et tant pis pour la dose de perturbateurs endocriniens avalée au passage… Israël est un pays très avancé en termes de technologie ou d’agronomie mais complètement en retard sur l’éducation écologique.

      La population ne se sent pas responsable de l’environnement. Les pollueurs – tant au niveau individuel que les grosses entreprises – ont une sensation d’impunité.

      C’est d’autant plus étrange que le sionisme était à l’origine un retour à la terre sacrée : on aurait pu penser qu’il en découlerait une volonté de la protéger…

      Au niveau politique, rien n’est fait ?
      A l’école, on ne parle quasiment pas de pollution, ni des bonnes attitudes à prendre, comme le tri des ordures.
Il n’y a pas de programme national de lutte contre les déchets plastiques.

      Le recyclage est confié à des compagnies privées, dont certaines font faillite, faute d’aides publiques !

      A la Knesset (le parlement israélien), les partis religieux bloquent tout projet de loi visant à limiter ou taxer la consommation d’ustensiles en plastique car ils considèrent que cela dégraderait le niveau de vie des familles ultra orthodoxes, souvent modestes, sans penser au coût plus global de la pollution plastique.

      De façon générale, il y a un problème de sensibilisation, que des associations comme nous tentent de combler.

      Quand les gens voient les statistiques, ils sont choqués. Mais cette approche n’a qu’un effet limité s’il n’y a pas de décisions fermes venant d’en haut.

      Quelles mesures législatives sont nécessaires selon vous ?
      Il y a trois ans, une loi interdisant les sacs plastiques gratuits dans les supermarchés a été votée, pour limiter leur distribution systématique. Mais leur prix a été fixé trop bas, autour de 10 arogot (environ 2 centimes d’euros). Les gens n’y voient qu’une taxe de plus, quasi indolore, sans impact sur leurs habitudes.

      Nous militons pour une législation semblable à celle que la France et l’Union européenne viennent d’adopter sur les ustensiles à usage unique, et pour un système de consigne des bouteilles en plastique.

      Mais l’opposition politique et l’apathie restent fortes. Il nous faut changer les mentalités, ce qui passe aussi par l’application des lois existantes et une certaine sévérité. Le jet d’ordure sur la voie publique est théoriquement sanctionné d’une amende de 500 shekels (125 euros). Mais de mémoire d’activiste, je n’ai jamais vu un seul de ces PV !

      #Tout_jetable #jetable #plastiques_à_usage_unique #éducation #sacs_plastiques

  • Onze conteneurs à puce cassés par l’inondation à Verviers : les dépôts d’ordures sauvages se multiplient

    Au centre de Verviers, l’inondation a cassé les conteneurs à puce. Il n’est plus possible pour les citoyens d’y déposer leurs ordures. Onze de ces conteneurs enterrés sont hors-service confirme l’intercommunale Intradel. L’eau et l’électronique, ça ne va pas ensemble.

    . . . . . .
    A côté de chacun de ces conteneurs, nous constaterons que des sachets d’ordures sont abandonnés.
    . . . . .
    L’inondation, c’était déjà il y a trois mois. Les citoyens ont le droit d’avoir accès à un système qui fonctionne. Ici, ils sont en train de prendre de mauvaises habitudes."
    . . . . .
    Onze conteneurs collectifs à badge sont bloqués. Intradel ne peut pas dire quand ils seront réparés ou remplacés. Le fournisseur n’a pas ça de stock. En attendant, pour faire face à ce qui ressemble de plus en plus à des dépôts clandestins, la ville de Verviers fait circuler un camion qui ramasse les sacs abandonnés à côté des conteneurs cassés.
    . . . . .
    Pénurie de composants, réparation retardée
    . . . . . Les délais de remplacement sont longs. Trop longs du point de vue des usagers. Mais d’un autre côté, une réparation ne se ’décrète’ pas. Les pièces électroniques se sont raréfiées sur le marché après la crise sanitaire. Nous avions déjà des problèmes à cause de ça pour réparer les conteneurs en panne avant l’inondation. J’appelle très régulièrement Intradel pour obtenir cette réparation." L’échevin accepterait même, pour l’accélérer, une réparation provisoire avec des conteneurs qui, pendant un temps limité, ne pèseraient plus les poubelles qu’y déposent les citoyens.

    #Belgique #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #obsolescence #obsolescence_programmée #technologisme #économie #innovation #puces

  • Onze conteneurs à puce cassés par l’inondation à Verviers : les dépôts d’ordures sauvages se multiplient

    Au centre de Verviers, l’inondation a cassé les conteneurs à puce. Il n’est plus possible pour les citoyens d’y déposer leurs ordures. Onze de ces conteneurs enterrés sont hors-service confirme l’intercommunale Intradel. L’eau et l’électronique, ça ne va pas ensemble.

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    A côté de chacun de ces conteneurs, nous constaterons que des sachets d’ordures sont abandonnés.
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    L’inondation, c’était déjà il y a trois mois. Les citoyens ont le droit d’avoir accès à un système qui fonctionne. Ici, ils sont en train de prendre de mauvaises habitudes."
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    Onze conteneurs collectifs à badge sont bloqués. Intradel ne peut pas dire quand ils seront réparés ou remplacés. Le fournisseur n’a pas ça de stock. En attendant, pour faire face à ce qui ressemble de plus en plus à des dépôts clandestins, la ville de Verviers fait circuler un camion qui ramasse les sacs abandonnés à côté des conteneurs cassés.
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    Pénurie de composants, réparation retardée
    . . . . . Les délais de remplacement sont longs. Trop longs du point de vue des usagers. Mais d’un autre côté, une réparation ne se ’décrète’ pas. Les pièces électroniques se sont raréfiées sur le marché après la crise sanitaire. Nous avions déjà des problèmes à cause de ça pour réparer les conteneurs en panne avant l’inondation. J’appelle très régulièrement Intradel pour obtenir cette réparation." L’échevin accepterait même, pour l’accélérer, une réparation provisoire avec des conteneurs qui, pendant un temps limité, ne pèseraient plus les poubelles qu’y déposent les citoyens.

    #Belgique #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #obsolescence #obsolescence_programmée #technologisme #économie #innovation #puces

  • Les mineurs de bitcoin produisent autant de déchets électroniques que les Pays-Bas, selon une étude
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-mineurs-de-bitcoin-produisent-autant-de-dechets-electroniques-que-le

    L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.

     » Le cycle de vie des machines (utilisées par les mineurs) est de 1,3 an, c’est extrêmement court par rapport à n’importe quoi d’autre, y compris les iPhones" dont le rythme de remplacement est régulièrement critiqué, explique l’un de ses auteurs, Alex de Vries.

    Pour faire fonctionner le réseau décentralisé du bitcoin, des processeurs valident des transactions et prouvent leur participation à l’exercice en cherchant à deviner le résultat d’équations complexes.

    Ils reçoivent en échange de nouveaux bitcoins, un processus appelé "minage", qui incite les participants à utiliser des microprocesseurs ultra-spécialisés et toujours plus puissants, les machines plus anciennes devenant rapidement obsolètes.

    Utilisation intensive de l’électricité
    Et plus les prix grimpent, plus ce cycle s’accélère : "Au plus haut des prix début 2021, (les déchets émis) pourraient atteindre 64.400 tonnes, ce qui montre la dynamique en place si les prix du bitcoin montent encore", selon l’étude publiée dans le journal scientifique Elsevier, par Alex de Vries, économiste employé de la banque centrale néerlandaise, et Christian Stoll, chercheur au MIT.

    Cela ne représente toutefois qu’une fraction de la production mondiale de déchets numériques (53,6 millions de tonnes en 2020, selon le rapport annuel du moniteur mondial des "e-déchets").

    L’activité des mineurs de bitcoin avait déjà été critiquée pour son utilisation intensive d’électricité.

    Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime que la consommation annuelle du bitcoin pourrait atteindre 98 TWh (térawatt-heure), soit 0,4% de la production électrique mondiale, ou un peu plus que la consommation des Philippines.

    Les avis divergent
    Pour les amateurs de la cryptomonnaie, cette énergie dépensée assure la sécurité du réseau.

    Mais elle inquiète également certains adeptes, de plus en plus nombreux alors que le prix du bitcoin a grimpé de plus de 330% sur un an - la première cryptomonnaie s’échangeait pour 47.410,09 dollars vendredi.

     #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #finance #cryptomonnaie #crypto-monnaie #internet #bitcoins #banque #innovation_disruptive #déchets #pollution #environnement #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #eau

  • La quantité de plastique présente dans les océans réévaluée fortement à la hausse
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/10/la-quantite-de-plastique-presente-dans-les-oceans-reevaluee-fortement-a-la-h

    Selon une étude publiée le 9 septembre, il y aurait 24,4 milliards de milliards de particules de microplastiques, d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres, en suspension dans les mers du globe, cinq fois plus que les précédentes estimations.

    Les images emblématiques des tortues saucissonnées dans des débris de bâche ou d’oiseaux nichant au milieu de bouchons de bouteilles en plastique sur une plage ne reflètent qu’une partie du problème de la pollution marine. Car en plus des millions de tonnes d’emballages, restes d’engins de pêche et autres macrodéchets aquatiques, il flotterait dans l’océan mondial cinq fois plus de particules de microplastiques que ce qu’estimait la communauté scientifique jusqu’en 2015. L’étude publiée jeudi 9 septembre dans la revue Microplastics and Nanoplastics, du groupe Nature, ne prétend pas que les quantités, certes gigantesques, de microplastiques présentes dans l’eau aient explosé en quelques années, mais explique que les travaux antérieurs avaient grandement sous-évalué le niveau de pollution.

    Vidéo des déchets dans les canyons méditerranéens - © Ifremer/RAMOGE Explorations 2018.
    https://embed.ifremer.fr/videos/51a15620b265443db25cbc74ae174870

    Selon l’équipe internationale menée par Atsuhiko Isobe, du Centre de recherches océaniques et atmosphériques de l’université de Kyushu (Japon), il y aurait 24,4 trillions (milliards de milliards) de ces particules d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres en suspension dans les océans, et non 5,5 trillions, comme estimé initialement ; ce qui représenterait entre 82 000 et 578 000 tonnes. Les analyses ont détecté en moyenne entre 113 000 et 5,3 millions de pièces de microplastiques au kilomètre carré, soit un poids de 130 grammes à 2,67 kilos.

    Contamination généralisée

    Les auteurs ont analysé, calibré et synthétisé les données brutes tirées de 8 218 échantillons, dont les prélèvements ont eu lieu un peu partout autour du globe et qui sont destinés à nourrir une base de données publique. Cependant, ils soulignent que, dans leur maillage des océans, il manque des éléments en provenance de l’océan Indien occidental et de la mer de Chine méridionale, alors que « l’Asie du Sud, du Sud-Est et la Chine génèrent environ 68 % de tous les déchets plastiques mal gérés dans le monde ».

    Des eaux côtières jusque dans les abysses en haute mer, la contamination est généralisée – même si la connaissance de ces grands fonds est limitée par la difficulté à y mener des recherches. Citant des études récentes, la publication relève notamment que des micro-organismes qui se développent à la surface d’éléments immergés (navires, digues…), incorporés à des agrégats marins et des matières fécales, « permettent aux microplastiques plus légers que l’eau de mer de se déposer dans l’océan abyssal ». Les échantillons prélevés pour l’étude proviennent majoritairement des eaux proches de la surface.

    Les auteurs estiment que leur révision de l’importance de la contamination est prudente, d’autant plus qu’elle exclut les fibres synthétiques. Leur prise en compte donnerait des constats encore plus marqués, mais elles sont trop difficiles à caractériser de façon homogène à grande échelle.

    « Les fibres synthétiques – qui sont en grande majorité transportées dans l’atmosphère – peuvent se confondre avec des éléments naturels comme des végétaux. Elles restent un mystère pour nous… Sauf les bleues ou oranges qui proviennent des “dolly ropes”, des sortes de chevelure de polymères que les pêcheurs d’Europe du Nord attachent à leurs chaluts de fond [pour protéger leurs filets] », précise François Galgani, l’un des coauteurs de la publication.

    « Vraies décharges »

    Cet expert reconnu de l’Institut français pour l’exploitation des mers (Ifremer) travaille aussi sur le devenir des macrodéchets en mer, « dont 95 % se retrouvent au fond des océans, explique-t-il. On y trouve de vraies décharges ». Son travail consiste notamment à enregistrer des images en profondeur afin de documenter la pollution. Comme ce film impressionnant tourné en Méditerranée par 2 200 mètres de fond, à 8 kilomètres devant la Côte d’Azur, montrant seaux, pots de yaourt et objets divers accumulés au fond de l’eau.

    Le chercheur est aussi référent de la Commission européenne et participe à l’élaboration d’un traité international sur les microplastiques et les déchets aquatiques dont les Etats discutent depuis 2016, dans le cadre de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA).

    Actuellement, les scientifiques ne connaissent pas précisément la trajectoire des plastiques et microplastiques dans l’océan. Mesurer leur teneur dans l’univers marin est un exercice ardu. L’échantillonnage avec les filets spécifiques utilisés par les scientifiques, dont le contenu est ensuite décompté sous des microscopes, risque non seulement de faire manquer des fibres, mais aussi des microplastiques de plus petite taille. Plusieurs évaluations récentes viennent ainsi d’être révisées. « Nous n’observons pas d’augmentation nette d’une année sur l’autre près des pays qui émettent ces pollutions, mais celles-ci se renouvellent et nous constatons que les plus anciennes se trouvent repoussées vers les pôles où elles augmentent fortement », résume François Galgani. Plusieurs études ont en effet rapporté des concentrations autour d’îles éloignées, au-dessus du cercle polaire arctique, dans l’Antarctique, l’océan Indien…

    « Les scientifiques évoquent désormais le cycle du plastique de la même manière qu’ils parlent du cycle de l’eau », explique Jean-François Ghiglione, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d’océanographie microbienne-Sorbonne Université), qui a coordonné la mission Microplastiques de la Fondation Tara Océan de 2019, sur l’étude des déchets plastiques charriés par les fleuves européens vers les mers et les océans. Ses résultats ont curieusement montré que seule une petite fraction des tonnages déversés chaque année par les rivières – dont 10 % se présentent sous forme de microplastiques – était effectivement détectée dans l’océan.

    Apports fluviaux sous-estimés

    Plusieurs millions de tonnes par an déversées côté terre, comparées à des centaines de milliers de tonnes flottant en mer : où pouvaient bien se cacher les « puits de plastique » expliquant ce déséquilibre ? Différentes hypothèses ont été débattues : est-ce que les microplastiques revenaient s’échouer sur les côtes ? Est-ce qu’il se produisait une sédimentation sur le fond ? Une biodégradation ? Une fragmentation en nanoparticules ? Etaient-ils ingérés ?
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Pour mieux sonder les océans, il nous faudrait des véhicules autonomes, des bouées, des balises… »

    « De nouveaux articles ont montré que les petits microplastiques de 25 micromètres à 1 millimètre, comprenant notamment les fibres textiles, pouvaient représenter la même masse que ceux mesurant entre 1 et 5 millimètres. D’autre part, nous nous sommes rendu compte que les chiffres sur l’apport par les fleuves étaient erronés d’un facteur 10 à 100 », confie Jean-François Ghiglione. Ces constats ont fait l’objet d’une publication dans Science, le 2 juillet, avec, notamment, le Centre de formation et de recherche de l’université de Perpignan.

    Moins de particules venues des cours d’eau, flottant nettement plus dans l’#océan que ce que l’on pensait auparavant, « une part d’ombre est résolue », annonce le chercheur. Devant la complexité du sujet, des recherches supplémentaires sont nécessaires, mais une conclusion s’impose : les #plastiques ne disparaissent pas par magie

    .

  • #intermarché : la farine chabrior maintenant en sachets plastique ! (doypack)

    . . . . . .
    Comment justifier désormais d’un nouvel emballage en plastique alors que le même produit existe déjà dans un sachet papier ??? Sans compter un prix au kilo deux fois supérieur
    … . .
    chabrior est une marque d’intermarché.

    Source : https://www.olivierdauvers.fr/2021/07/26/conso-responsable-de-la-responsabilite-des-enseignes

    #déchets #pollution #environnement #écologie #france #plastique #santé #pollutions_ #super_marchés #saloperie

  • Emballage plastique : les industriels redoutent la pénurie
    https://www.agro-media.fr/dossier/emballage-plastique-les-industriels-redoutent-la-penurie-18666.html

    Premier matériau utilisé dans l’agroalimentaire, le plastique existe sous de multiples formes. Le polyéthylène pour les films étirables ou les barquettes, le polypropylène pour les bouchons ou les plats à réchauffer, le polychlorure de vinyle pour les bouteilles et boîtes alimentaires, le polystyrène pour les pots laitiers ou les gobelets, le polystyrène expansé pour les palettes de transport alimentaire, les polyéthylène téréphtalate pour les bouteilles ou encore les couvercles... ses usages sont eux-aussi très nombreux.


    D’après l’étude économique annuelle menée par Asterès pour ELIPSO , le secteur français de l’emballage plastique et souple confirme son dynamisme. En 2015, la croissance de son activité a continué sur sa lancée jusqu’à atteindre un niveau record de 7,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    La France est le deuxième producteur d’emballage plastique en Europe, après l’Allemagne. En 2014, la filière, qui compte quelque 400 entreprises et 3 800 collaborateurs, a enregistré un chiffre d’affaires de 7,6 milliards d’euros. Sa production s’élève à 2 039 kilotonnes (2013).

    65 % de ce tonnage est destiné à la seule industrie agroalimentaire. D’importants efforts ont d’ailleurs été réalisés ces dernières années pour que le plastique demeure un matériau compétitif pour le secteur : il a été fortement allégé et se recycle désormais à l’échelle industrielle.

    Les prix du plastique s’envolent
    « Certains fournisseurs osent prétendre que notre industrie a déstabilisé elle-même le marché en achetant des quantités importantes en début d’année, il semble utile de rappeler qu’aucun industriel n’a les moyens de mobiliser de la trésorerie ni de stocker de la matière première et que ce n’est pas ainsi que nos entreprises sont gérées », explique de son côté Elipso, syndicat français de l’emballage plastique et souple.

    « Les transformateurs – notamment les sous-traitants -, se trouvent pris entre le marteau et l’enclume, à savoir des fournisseurs de matières plastiques puissants avec lesquels la négociation est impossible, ou des prix dépendant de cours mondiaux et des clients donneurs d’ordre tout aussi puissants qui refusent de prendre en compte même une partie du risque de fluctuation du prix des matières, voire exigeant que la baisse soit du même ordre que celle enregistrée aux prix à la pompe », précise le syndicat.

    Malgré une baisse des prix du pétrole à la pompe, les prix des matières plastiques se sont en effet envolés ces derniers mois. Ils ont connu une hausse allant de 100 à 150 euros, la tonne, selon les résines, ces deux derniers mois.

    Bio-plastique : matériau pour l’emballage de demain
    Cette situation favorise le recours à d’autres matériaux, notamment le carton. Elle pourrait également encourager le développement des bio-plastiques, en tant que véritable alternative. Ce matériau est en effet désormais suffisamment mature pour pouvoir rivaliser avec les plastiques traditionnels, d’un point de vue fonctionnel. Le marché, qui représente actuellement moins de 1 % de l’emballage plastique est d’ailleurs en pleine croissance. La consommation mondiale de bio-plastique devrait atteindre 787 000 tonnes en 2015, et deux millions de tonnes d’ici 2020, selon une étude de Smithers Pira. Dans le même temps, le marché devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 21 %, pour peser 5,9 milliards de dollars (soit 5,3 milliards d’euros) en 2020.

    La technologie basée sur le bio-plastique est un secteur en pleine croissance, malgré le fait que la terminologie qui y est associée peut paraître déroutante, incorporant sous un même vocable le plastique issu de la biomasse (produit par exemple à partir de la canne à sucre qui peut ne pas être biodégradable) et le plastique biodégradable, pas forcément d’origine biologique. », nuance Liz Wilks, directrice Europe Développement Durable du groupe Asia Pulp & Paper, dans les Echos. Il reste en effet certains freins à l’essor du bio-plastique. Parmi lesquels : le coût élevé du matériau, sa disponibilité ainsi qu’une qualité moins constante. Aux industriels de relever ces défis !

    #plastique #pollution #déchets #environnement #recyclage #écologie #bio_plastique #cochonneries #industrie_agro-alimentaire

  • La fabrique de l’#ignorance

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #agnotologie (tologie des agneaux)
    #désinformation
    #cancers
    #roundup
    #bisphénol
    #plastique

    97 min
    Disponible du 16/02/2021 au 22/06/2021
    Sous-titrage malentendant
    Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
    Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    Réalisation :
    Franck Cuveillier
    Pascal Vasselin
    Pays :
    France
    Année :
    2020

  • Plastic Waste Makers Index
    https://sourceofplasticwaste.org

    100 single-use polymer producers account share responsibility for more than 90 per cent of all global plastic waste. To an unnerving extent, a very small number of companies hold the fate of the world’s plastic crisis in their hands.

    le rapport
    https://www.minderoo.org/plastic-waste-makers-index/findings/executive-summary

    les data
    https://www.minderoo.org/plastic-waste-makers-index/data/flows

    (la France apparaît comme un très mauvais élève)

    #plastique

  • Plastic pollution | Plasteax

    PLASTEAX is a data platform dedicated to plastic environmental analytics. Here you can access best in class polymer and application specific waste management & leakage data, standardised and reconciled for all countries worldwide.

    https://www.plasteax.org

    #plastique #pollution #planète #data #visualisation

  • Inquiétantes découvertes scientifiques sur les microplastiques dans les océans
    https://reporterre.net/Microplastiques-dans-les-oceans-de-nouvelles-decouvertes-edifiantes

    Mme Paul-Pont nous apprend aussi la découverte récente de ce que les spécialistes ont appelé la « plastisphère », soit l’ensemble des micro-organismes vivant sur les particules de plastique parsemant les océans. « C’est une nouvelle niche écologique », constate-t-elle. Qui pose de sacrées questions : « Les microplastiques sont très durables dans le temps et peuvent parcourir de grandes distances. Cela peut déplacer des espèces invasives voire pathogènes. Par exemple, six ans après le tsunami au Japon de 2011, on a retrouvé près de trois cents espèces nouvelles de micro-organismes arrivées sur la côte américaine via des microplastiques. Ils ont traversé le Pacifique. » Autre inquiétude, cette plastisphère comprend parmi ses habitants des bactéries ayant développé des résistances à un large éventail d’antibiotiques. La chercheuse au CNRS résume :
    "Les plastiques absorbent aussi les antibiotiques. Ils pourraient donc jouer un rôle dans le développement de l’antibiorésistance. »"

  • De plastique et d’os | Benoît Godin
    http://cqfd-journal.org/De-plastique-et-d-os

    Bon élève autoproclamé de la transition verte, le Portugal a autorisé en octobre 2019 l’extension de monocultures intensives sous plastique en plein milieu d’un parc naturel. La surface des sols occupés par d’interminables serre-tunnels pourrait bientôt y tripler. Encore une fois, la défense d’intérêts financiers ouvre le champ, en toute connaissance de cause, à un désastre écologique. Tout autant qu’humains. Ici comme ailleurs, l’espoir vient des populations qui, localement, organisent la lutte. Source : CQFD

  • L’arnaque sur le 0 déchet Décoder l’éco

    https://www.youtube.com/watch?v=Z80rK3nsfoI

    Le gouvernement français a interdit la distribution des pailles, ainsi que d’autres produits en plastique au 1er janvier 2019.
    Cet acte permet de verdir le bilan du gouvernement qui s’est toujours affiché néolibéral, mais en voulant préserver un semblant de responsabilité environnementale.
    Cette action qui ne coûte pas grand-chose participe à la grande mode actuelle du citoyen 0 déchet.

    Les médias et le gouvernement se font un devoir de faire croire aux français que le problème des déchets vient d’eux.
    Il ne s’agit que d’une manipulation.
    Le problème de la quantité de déchets français ne vient pas du tout de la consommation, mais de la production.
    Ainsi, même si tous les français passaient à la mode du 0 déchet, cela ne changerait pas grand-chose au final.

    #logement #construction #déchets #travaux_publics #pollution #environnement #recyclage #écologie #france #plastique #pollutions_
    Le premier producteur de déchets, et de loin, c’est le #BTP

  • Peut-on encore dépolluer les océans ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/peut-encore-depolluer-les-oceans

    La question des stress multiples et de leurs effets combinés doit être au centre de nos préoccupations. À l’avenir, il faudra être capable de mieux prédire la réponse des écosystèmes à toutes ces pressions pour prendre les mesures les mieux adaptées à leur sauvegarde.