• #bruno_le_maire contre les méchants communistes
    http://carfree.fr/index.php/2019/12/04/bruno-le-maire-contre-les-mechants-communistes

    Alors que la filière automobile française est, une fois de plus, en grande difficulté, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a sorti, une fois de plus aussi, notre carnet Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #argent #capitalisme #communisme #constructeurs #économie #emploi #industrie #peugeot #renault #subventions

  • Des blindés français équipent les forces égyptiennes accusées d’exactions dans le Sinaï
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200919/des-blindes-francais-equipent-les-forces-egyptiennes-accusees-d-exactions-

    Notre enquête « FrenchArms » révèle que des blindés français vendus à l’Égypte équipent les unités chargées de lutter contre l’insurrection djihadiste dans le Sinaï, où l’armée égyptienne est accusée de graves violations des droits humains.

    #Armement #Renault_Truck_Defense,_Sinaï,_FrenchArms,_Sherpa,_Arquus,_Etat_islamique,_Ventes_d’armes,_Egypte,_Daech,_MIDS

  • Les voitures construites par #renault et PSA en 2018 laisseront une empreinte carbone supérieure à celle de la #france
    http://carfree.fr/index.php/2019/09/10/les-voitures-construites-par-renault-et-psa-en-2018-laisseront-une-empreinte

    Dans le cadre de son dernier rapport intitulé « Droit dans le mur », l’ONG Greenpeace a évalué les gaz à effet de serre émis au cours de leur cycle de vie Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Réchauffement_climatique #bmw #climat #CO2 #constructeurs #GES #industrie #mercedes #peugeot #toyota #volkswagen

  • Quand #ford, Hitler et #renault voulaient sauver le peuple de la ville
    http://carfree.fr/index.php/2019/07/08/quand-ford-hitler-et-renault-voulaient-sauver-le-peuple-de-la-ville

    « Produire la voiture populaire et sauver le peuple de la ville. Les desseins du populisme automobile chez Ford, Hitler et Renault » est un article de 2009 de Pierre Lannoy, professeur Lire la suite...

    #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #allemagne #Belgique #bruxelles #dictature #france #histoire #recherche #usa

  • L’industrie française se porte mal – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/lindustrie-francaise-se-porte-mal-la-chronique-eco

    Dans ce nouvel épisode de la Chronique Éco, l’économiste atterré Henri Sterdyniak dissèque les maux de l’industrie française et les insuffisances de notre politique industrielle.

    #Économie #Agnelli #Allemagne #Alstom #Arcelor #Fiat #France #Industrie #PIB #Renault

  • Blog • #Mioveni, le monde de #Dacia-#Renault

    Un beau #livre sur un monde qui n’est pas toujours forcément beau, c’est ainsi que l’on pourrait présenter, si on voulait faire vite, l’album d’#Anne_Leroy et #Julia_Beurq sur Mioveni, la petite ville roumaine dont quelque 14 000 habitants sur les 32 000 recensés (enfants et retraités compris) sont salariés dans l’usine où l’on fabrique les fameuses #Logan et autres #Duster [1].

    Si on devait classer ce livre dans les rayons d’une librairie, ce serait plutôt parmi les « beaux livres » en raison de la qualité exceptionnelle de ses photos et de la présentation soignée de l’ensemble. Mais un doute ne manquera pas de s’insinuer : qu’ont-ils de si beau ce site industriel, les immeubles type HLM qui l’entourent et leurs habitants qui se prêtent au jeu proposé par la photographe en se laissant captés par sa camera ? La difficulté à apporter une réponse tranchée à une telle question annonce en quelque sorte l’intérêt particulier que présente cet album. En effet, nous sommes ici loin des clichés en noir et/ou blanc si fréquents s’agissant de la Roumanie de l’après-Ceauşescu et des mutations en cours dans ce pays.

    A voir et revoir ces photos d’Anne Leroy, à lire et relire les pages qui les accompagnent de Julia Beurq, la gêne occasionnée par l’impression de kitsch qui se dégage du décor ambiant désuet, des lieux publics qui rappellent l’atmosphère des films est-européens des années 1970 ou encore des poses figées adoptées par les hommes et les femmes confrontés à la caméra est vite chassée par le regard tendre posé par la photographe qui nous réconcilie en quelque sorte avec tout un monde qui vit à sa façon, selon ses règles, en fonction de sa propre histoire et qui doit faire face à des contraintes dont on réalise par ailleurs difficilement la pesanteur… Saisi dans son humanité, ce monde se révèle non seulement attachant mais beau aussi, à sa façon. Il occupe une position intermédiaire entre un passé communiste qui n’est pas prêt à s’effacer et le modèle capitaliste occidental qu’il est désormais appelé à suivre. A vrai dire, les deux s’entremêlent, même si le premier semble l’emporter. On s’en rend compte à travers les images de certaines scènes du restaurant municipal de la ville aux grandes tables et aux regards tristes des convives ou encore aux chaises couvertes de housses blanches décorées à l’occasion des fêtes. Seule touche occidentale, si l’on veut, et encore en net décalage dans le temps, la statue d’Elvis, « en blanc et bleu délavé qui se dresse face à une discothèque poussiéreuse » (p. 58) dans laquelle se produit un ancien ouvrier de l’usine devenu une célébrité locale en interprétant les tubes du « King ».

    “Un cordon ombilical relie Mioveni à Dacia. Si l’usine ferme, Mioveni disparaît.”

    Les propos des personnes interrogées nous apprennent en revanche à quel point elles vivent bien dans leur temps. Il y a nettement moins de commentaires nostalgiques pour l’époque du « răposatul » (le « défunt », c’est ainsi qu’on appelle fréquemment Ceauşescu) que dans le reste du pays, et pour cause : grâce à la reprise de Dacia par Renault en 1999, la ville-usine de Mioveni a survécu à l’abandon des fleurons de l’industrie roumaine bradés lors de la privatisation sauvage qui avait frappé de plein fouet tant d’autres cités mono-industrielles. Les rares ouvriers qui ont accepté de parler, alors que leurs conjointes et les retraités ont été plus coopératifs, ne se plaignent pas de leur sort comme tant de leurs compatriotes, souvent plus mal lotis. Cătălin, qui travaille au pressage, se dit par exemple « chanceux d’avoir un emploi stable et un salaire plus que correct comparé à la moyenne roumaine ». Pourtant les pressions ne manquent pas. « On nous demande d’aller toujours plus vite », raconte-t-il. En effet, relève Julia Beurq, à l’entrée de chaque section, des panneaux indiquent le nombre de pièces produites par minute, la moyenne d’âge des employés, la proportion d’hommes et de femmes, le pourcentage des robots, etc. (p. 30). La photo de l’« employé du mois » y figure aussi en sorte que les méthodes capitalistes modernes de gestion ne sauraient choquer outre-mesure ceux qui se rappellent encore de l’organisation socialiste du travail d’antan. Le droit de grève est assuré et, si les ouvriers prêts à courir le risque d’en faire usage sont peu nombreux, tous se souviennent de la « grande grève » de 2008 qui après dix-neuf jours a fait plier « les Français ». Le chantage à la délocalisation reste dissuasif : « Un cordon ombilical relie Mioveni à Dacia. Si l’usine ferme, Mioveni disparaît », fait remarquer le responsable du Syndicat automobile Dacia.
    Un monde tiraillé entre un passé révolu et un avenir incertain

    La photo reprise sur la quatrième de couverture représente en premier plan un champ en friche puis, en second plan, les nouveaux bâtiments de l’usine au pied desquels on aperçoit les Dacia fraîchement sorties des ateliers. Entre les deux, on aperçoit d’énormes conduits de gaz rouillés en plein air comme il y en a encore tant à l’Est. Nous avons là un aperçu du « mélange des genres » omniprésent en Roumanie : l’usine flambant neuf, les vieilles installations héritées du passé et la nature qui a repris ses droits à force d’être oubliée pendant la longue transition… Enfin, pour compléter le tableau, signalons la photo du berger faisant paître ses moutons au bord de la route reliant Mioveni à Piteşti (p. 39) qui suggère l’état actuel des campagnes roumaines, tandis que celle des bâtiments désaffectés de l’ancienne usine automobile ARO de Câmpulung, ville située non loin de Mioveni (p. 33), est nettement plus représentative pour l’état actuel de l’industrie roumaine que les photos prises dans les ateliers de l’usine reconstruite et mise aux normes par Renault (p. 24 et 25).

    La profusion d’icônes qui ornent ce qui est présenté comme le bureau du maire de la ville (p. 66) mais aussi les scènes de recueillement lors de la célébration de la saint Nicolas (p. 61 62, 63, 64 et 65) montrent le poids considérable de l’Église orthodoxe ou plutôt d’une certaine religiosité populaire en Roumanie, y compris dans une ville assez prospère comme Mioveni. Tiraillé entre un passé révolu et un avenir incertain, le monde roumain tel qu’il apparaît dans le livre de Julia Beurq et Anne Leroy semble y trouver l’apaisement et la convivialité que le monde moderne auquel il a accès ne semble pas à même de lui fournir. S’il assure à nombre de Roumains une capacité d’endurance étonnante à bien des égards, cet encrage dans la « tradition » est aussi le signe de leur fragilité.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Mioveni-le-monde-de-Dacia-Renault
    #industrie_automobile #Roumanie #photographie
    ping @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

  • « #Dieselgate » : l’expertise qui met en cause #Renault
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/13/dieselgate-l-expertise-qui-met-en-cause-renault_5461406_3244.html

    En octobre 2017, les magistrats instructeurs ont ordonné à l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de procéder à une batterie de tests complémentaires afin de confirmer l’hypothèse de la présence de dispositifs frauduleux. Une campagne d’essais a été réalisée sur deux modèles de la marque : Captur et Clio IV. Les conclusions de l’ISAT sont sans équivoque sur « l’existence d’une modification des dispositifs de dépollution permettant l’adaptation à la procédure d’homologation de façon différente de conditions d’utilisation réelles ».

    #paywall mais compris que ça ne marche pas sous certaines conditions : quand il fait chaud ou froid et à moins de 50 km/heure, c’est-à-dire en ville.
    #fraude #pollueur #pollution

    • Suite

      « Aucune purge » en dessous de 50 km/h

      Pour aller plus loin, les experts de l’ISAT, institut rattaché à l’université de Bourgogne, ont étudié les mécanismes de cette modification. Ils observent que les deux systèmes de dépollution retenus par Renault, la vanne dite « EGR » et le piège à NOx, ne fonctionnent pas dans certaines conditions. La vanne EGR « cesse d’être opérante » à des températures en dessous d’un seuil pouvant être rencontré l’hiver ou supérieur à un seuil qui peut fréquemment être dépassé en conditions normales, non hivernales.

      Quant au piège à NOx, il fonctionne « avec une fréquence faible sur une large plage de vitesses pratiquées couramment » et ne réalise « aucune purge » en dessous de 50 km/h. Autant dire que ces systèmes de dépollution sont largement inopérants en ville où les populations sont particulièrement exposées aux rejets de NOx. Un risque considérable en termes de santé publique puisqu’on estime que les oxydes d’azote et les particules fines sont à l’origine de 48 000 décès prématurés en France chaque année.

      Augmentation des émissions d’oxydes d’azote
      « Nous parvenons aux mêmes conclusions sur l’augmentation des émissions d’oxydes d’azote résultant de cette manipulation pour les véhicules roulant normalement et pensons que, si le fonctionnement de la vanne EGR et du piège à NOx était conforme à celui mis en place pour l’homologation, ces véhicules produiraient, notamment en circulation urbaine, nettement moins d’oxydes d’azote », poursuit l’ISAT. « De l’ordre de la moitié », estiment les experts.

      Le rapport bat en brèche les arguments de défense du constructeur. Contacté par Le Monde, le groupe explique ne « pas pouvoir commenter un document auquel il n’a pas eu accès ». Depuis le début de l’affaire, il répète qu’« aucun de ses services n’a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l’homologation des véhicules » et maintient que « les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution ».

      Les conseils du constructeur estiment que l’enquête de la justice française « pose, entre les autorités européennes et les Etats membres, des questions d’interprétation des normes régissant les conditions d’homologation des véhicules ». Afin de verrouiller leur instruction, les juges du pôle santé chargés du dossier du « dieselgate » ont justement saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette « demande de décision préjudicielle » a été enregistrée en mars. Les juges sollicitent la CJUE pour qu’elle précise l’interprétation du droit de l’Union, afin de l’appliquer correctement dans le cadre du dossier du « dieselgate ».

      Au centre des interrogations des magistrats français, un règlement européen datant du 20 juin 2007 et « relatif à la réception des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6) et aux informations sur la réparation et à l’entretien des véhicules ». C’est ce règlement n° 715/2007 qui définit les procédures d’homologation et impose aux constructeurs les exigences techniques susceptibles de limiter les rejets de gaz polluant, et notamment des fameux oxydes d’azote, dans le but d’améliorer la qualité de l’air. Il s’applique aux véhicules concernés par le « dieselgate », mis en circulation avant 2015 et répondant donc aux normes Euro 5 et Euro 6.

      « Dispositif d’invalidation »
      Au total, les juges parisiens ont adressé dix questions préjudicielles à la CJUE. Elles tournent essentiellement autour de la notion de « dispositif d’invalidation » défini dans le règlement en question. Ce dernier le décrit, dans son article 3-10, comme « tout élément de conception qui détecte la température, la vitesse du véhicule, le régime du moteur en tours/minute, la transmission, une dépression ou tout autre paramètre aux fins d’activer, de moduler, de retarder ou de désactiver le fonctionnement de tout ou partie du système de contrôle des émissions dans des conditions dont on peut raisonnablement attendre qu’elles se produisent lors du fonctionnement et de l’utilisation normaux des véhicules ».
      Un tel dispositif utilisé aux fins d’activer ou de moduler le système de contrôle des émissions pour obtenir l’homologation du véhicule peut-il être rangé dans cette catégorie ? Si oui, ce dispositif tombe-t-il sous le coup de l’article 5-2 du même règlement, qui prévoit que « l’utilisation de dispositifs d’invalidation qui réduisent l’efficacité des systèmes de contrôle des émissions est interdite » ?
      L’argument de la sécurité et de la protection du moteur
      Le même article prévoit cependant des exemptions, notamment lorsque « le besoin du dispositif se justifie en termes de protection du moteur contre des dégâts ou un accident et pour le fonctionnement en toute sécurité du véhicule ». C’est cet argument de sécurité et de protection du moteur qui est avancé par les ingénieurs de Renault et les autres constructeurs impliqués dans le « dieselgate » (hormis Volkswagen qui a reconnu la fraude aux Etats-Unis) pour en justifier l’emploi.

      C’est également pourquoi les magistrats instructeurs parisiens font cette ultime requête très technique auprès de la CJUE : « le ralentissement du vieillissement ou de l’encrassement du moteur fait-il partie des impératifs de “protection du moteur contre les dégâts ou un accident” ou du “fonctionnement en toute sécurité du véhicule” qui peuvent justifier la présence d’un dispositif d’invalidation au sens de l’article 5-2 ? ».
      La Cour de justice de l’Union européenne n’a pas encore répondu aux juges français. Le rapport d’expertise de l’ISAT, en tout cas, ne fait aucune mention d’une quelconque nécessité de « sécurité » ou de « protection du moteur » pour justifier la désactivation des systèmes de dépollution.

      Stéphane Mandard

      #bagnole #particules_fines

  • Comment les grandes entreprises entravent la #transition écologique
    http://carfree.fr/index.php/2019/03/01/comment-les-grandes-entreprises-entravent-la-transition-ecologique

    Pendant que le « grand débat national » met l’accent sur le rôle des individus dans la transition écologique, celui des grandes entreprises est largement laissé de côté. Au même moment, #total Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #agriculture #capitalisme #construction #écologie #énergie #habitat #industrie #nucléaire #pétroliers #peugeot #renault #transition_énergétique #voiture_électrique

  • Japon : Carlos Ghosn derrière les barreaux jusqu’au 1er janvier au moins
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/japon-carlos-ghosn-derriere-les-barreaux-jusqu-au-1er-janvier-au-moins-802

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Cette décision judiciaire est le dernier développement en date dans la saga qui passionne le Japon et le monde des affaires depuis que ce titan du monde de l’autombile a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo à l’arrivée de son jet privé.

    « Aujourd’hui, la décision a été prise de maintenir (M. Ghosn) en détention. La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a dit le tribunal du district de Tokyo dans un communiqué.

    Ce jugement ne signifie pas que l’ancien patron de Nissan sera libéré au Nouvel An, le parquet pouvant requérir à cette date que sa garde à vue soit prolongée de 10 jours supplémentaires pour les besoins de l’enquête.

    soit 43 jours, de GàV, plus 10 si affinités,…
    la France battue à plates coutures, la durée étant de 24h reconductibles par tranche de 24h avec un maximum de 144h, soit 6 jours, pour les affaires de terrorisme.

    Ce qui est plus que sûr, en revanche, c’est que C. Ghosn n’aura qu’une envie à sa sortie, lesté d’une probable interdiction de quitter le territoire, c’est de mettre les bouts…

  • DÉMISSION par Badia Benjelloun - 29 Novembre 2018 - Librairie Tropiques
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/demission.html

     

    La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les #escrologistes et les protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le #crédit http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.

    Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de 2025 comme prévu dans la programmation antérieure s’additionne aux incertitudes sur les filières alternatives aux énergies polluantes. De quoi indisposer la petite fraction de la population sérieusement préoccupée de dégradations irréversibles des conditions de vie sur la planète. L’ensemble des observateurs a pu noter l’absurdité de la proposition technocratique de la mise en place d’un Haut Conseil sur le climat, il existe déjà pléthore de commissions et de comité pour cela. Ce dit Conseil aurait la charge d’évaluer l’impact des réformes et mesures environnementales décidées par le gouvernement, c’est-à-dire de mesurer si les prochaines taxes seront acceptables, ce que devraient savoir les fonctionnaires préposés au budget ainsi que les députés censés représenter le peuple. Faire dépendre l’avenir des prochaines centrales nucléaires type #EPR de la réussite du site de Flamanville, le réacteur devait démarrer en 2012 puis 2016 et maintenant 2020, devrait laisser présager de leur abandon. Le prototype est très coûteux, plus de trois fois le coût initial il a été mal budgétisé et de nombreuses malfaçons l’ont retardé, #Bouygues en particulier y a mal encadré des #travailleurs_détachés et des non déclarés.

    Le verbiage inconsistant mouliné à l’adresse des Gilets jaunes a ben sûr raté sa cible. La taxe sur le diesel n’a été que le godet de plus qui a fait déborder la piscine. Elle pénalise surtout le travailleur pauvre pour qui la voiture est une extension nécessaire de son être de travailleur. Elle n’allait pas alimenter des programmes de transition énergétique mais plutôt permettre à la province française de l’#union_européenne de respecter les limites imposées du déficit budgétaire. En décidant de supprimer l’#ISF, l’État s’est privé d’une rentrée fiscale de près de 5 milliards http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html d’euros. La cohérence aurait été d’adopter comme l’ont fait les Usa une imposition universelle, où qu’il vive un citoyen étasunien doit envoyer une déclaration de revenus au pays. La rigueur aurait dû imposer une lutte efficace contre l’évasion fiscale, 3500 ménages https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac français cachent plus de 140 milliards dans les #paradis_fiscaux.

    Une solution écologique honnête aurait été de renforcer les #transports_publics, les améliorer et non de supprimer des lignes ‘peu rentables’ comme cela s’est pratiqué ces vingt dernières années. Cet abandon du service public, les transports en commun en sont un, au même titre que l’enseignement (et non pas l’éducation) et la santé, a été dicté justement par l’Union européenne et son dogme de concurrence non faussée.
     
    https://www.youtube.com/watch?v=fXY_fw9C01w


     
    Les Gilets jaunes à défaut d’avoir un programme politique ou économique précis ont en revanche un slogan dépourvu d’ambiguïté ‘#Macron, #démission’. Ils ne semblent pas vouloir déposer les armes ni raccrocher leur gilet. Le cynisme du personnel mis au pouvoir par des manœuvres de ‘communicants’ a eu raison de la crédulité des plus crétins d’entre eux. Les difficultés des retraités, des travailleurs précaires et des temps partiels forcés sont concrètes. Elles ne sont plus solubles dans les traitements psychoactifs des troubles de l’humeur et des dépressions ni supportées par des addictions. Elles s’épanchent dans la rébellion et l’espoir qu’elle aboutisse.

    La culture catholique (et ouvrière) de ce pays est incompatible avec l’acceptation de la grâce et de l’élection de certains par le Seigneur comme c’est le cas chez toutes les variantes du protestantisme. Elle est à même de contester les inégalités et les injustices. Quand #Jésus a voulu chasser les marchands du Temple, il voulait le rachat certes des péchés mais surtout des dettes de ses coreligionnaires. La Maison de Dieu était à la fois une boucherie (sacrifice des bêtes organisé par des ministres à fonction héréditaire) mais aussi un lieu de prélèvement d‘une dîme religieuse et sans doute aussi une banque. C’est ce qu’a montré Michael Hudson dans son dernier ouvrage ‘Efface leur dette’ fondé sur le travail d’archéologues spécialisés dans l’Age de bronze en Mésopotamie.

    Ce Mouvement macronien n’est structuré sur rien d’autre qu’une direction, celle de ce capitalisme embourbé dans des dettes de toute nature qui asservissent soit par l’exploitation de leur travail, soit par leur exclusion du travail la majorité.

    Incapable de percevoir que ce système est depuis longtemps en ééquilibre métastable, il se montre décontenancé par le rappel de cette réalité. Son talent, rapprocher par des négociations un vendeur et un acheteur de gros secteurs de l’économie, pouvait s’exercer sans aucun risque sinon celui d’empocher de grosses commissions une fois réalisée la transaction. Il ne peut en faire un capitaine par gros temps quand les atteintes des droits des travailleurs ne sont plus endiguées dans des défilés normalisés les samedi ensoleillés entre République et Nation.

    La diversion tentée vers la voie trop souvent empruntée de cellules terroristes découvertes et désamorcées n’a pas fait recette. Elle a vite été étouffée sous l’avalanche des déclarations d’un Sinistre de l’intérieur qui ne voyait sur les Champs Elysées que séditieux et extrême droite nauséabonde.
     
    Lundi, on apprenait l’arrestation de #Benoît_Quennedey, http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/26/01016-20181126ARTFIG00322-un-haut-fonctionnaire-du-senat-interpelle-pour-de un haut fonctionnaire du Sénat, suspecté d’espionner pour le compte d’une puissance étrangère. Cet énarque, d’une érudition rare, est en charge du patrimoine et des jardins au palais du Luxembourg, fonction qui ne l’expose pas à accéder à des informations ‘sensibles’. La transmission de plans de palais ou de jardins à la Corée du Nord ne risquerait pas de mettre en danger la sécurité de l’Etat français. Car Benoît Quennedey est en effet président de l’association d’amitié franco-coréenne qui a connu trois présidents avant lui, toutes personnalités honorables et d’obédience politique différente. Quennedey appartient depuis longtemps au parti des Radicaux de gauche qui n’a pas pour vocation d’entreprendre une révolution bolchevik. Les entrefilets que la presse dominante a consacrés à cette interpellation sont plutôt prudents. Circonspects, ils n’excluent pas l’hypothèse que lui soit simplement reprochée son admiration pour un pays ‘totalitaire’ dans lequel il a voyagé plusieurs fois, comme tous les membres de cette association. On sait qu’à son arrivée à l’Elysée, Macron a voulu refonder les renseignements et s’est attaché une unité anti-terroriste mise sous son contrôle direct. Il est difficile de comprendre la teneur politique de cette garde à vue (loufoque et tragique) pour suspicion de crime très grave de haute trahison.

    Diversion médiatique offerte par la #DGSI quand la rue conteste avec une ampleur inattendue le chef de l’Etat.
    Mise à distance (désaveu ou critique discrète) de Trump qui a procédé à un rapprochement spectaculaire avec la République populaire et démocratique de Corée du Nord quand celle-ci a montré sa capacité à se protéger grâce à son programme balistique intercontinental ?
La France est le deuxième pays à ne pas avoir de représentation diplomatique avec la RPDCN après l’Estonie.

    Complaisance vis-à-vis du Japon liée à l’arrestation et la détention humiliante de #Carlos_Ghosn, toujours patron en théorie de #Renault ? Le rachat de titres Renault en 2015 par le ministre de l’économie Macron avait permis de réduire à zéro https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan- les voix #Nissan dans le Conseil d’administration gros actionnaire de Renault en raison de l’application de la loi Florange.

    S’agit-il d’installer et de conforter un climat de répression de toute opposition réelle ou seulement probable, supposée ou à peine soupçonnée ? Dans la droite ligne de la mise en examen de Fillion et des perquisitions à l’encontre de la France Insoumise dans un contexte de régime d’exception institué depuis l’état d’urgence après les attentats de 2015. Les 5000 perquisitions ordonnées dans la foulée de supposés radicalisés fichés S n’avaient abouti à quasiment aucune mise en détention. L’arrestation d’innocents sans motif sérieux est le premier pas qui conduit à la perte de la personne juridique. La non protection par la loi du commun induit une insécurité et constitue l’arbitraire. Le régime de l’arbitraire est l’argument constitutif du totalitarisme qui se définit par la destruction, ici subtile, de l’opposition et par la détention d’innocents qui ignorent leur délit et la nature de leur peine.

    Quennedey serait alors victime d’une de ses raisons ou d’une combinaison de certaines d’entre elles. Peut-être l’est-il d’une raison plus triviale, une bourde potache de la DGSI ?

    Pour chacun de ces raisons, les #Giletsjaunes auraient raison de continuer à scander leur slogan. Démission. En Tunisie et en Egypte, les mêmes sans gilets criaient ‘Dégage !’.
    A peine un an et demi après l’élimination de rivaux qui n’étaient pas assez déterminés à prendre le pouvoir, confortablement installés dans une position d’éternels opposants, Macron avec moins 25% d’approbation de son public, lassé de son mépris, est sinon démissionnaire, d’ores et déjà démis.
     
    Badia Benjelloun.

     
    1. http://www.lefigaro.fr/societes/2018/11/27/20005-20181127ARTFIG00004-emmanuel-macron-devoile-le-futur-de-la-politique-
    2. http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php
    3. http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html
    4. https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac
    5. https://www.marianne.net/economie/les-3-520-menages-les-plus-riches-de-france-planquent-140-milliards-d-euro
    6. https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Hudson_(economist)
    7. https://www.amazon.com/Forgive-Them-Their-Debts-Foreclosure/dp/3981826027
    8. Un haut fonctionnaire du Sénat interpellé pour des soupçons d’espionnage
    9. https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/11/27/un-haut-fonctionnaire-du-senat-soupconne-d-espionnage-au-profit-de-la-coree-
    10. http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/06/01003-20170906ARTFIG00181-quelles-relations-la-france-entretient-elle-avec-
    11. https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan-

  • * Nissan a-t-il fomenté un « coup d’Etat » interne ? (nxp/ats) - 23 Novembre 2018 - 20minutes.CH

    https://www.20min.ch/ro/life/auto/story/Nissan-a-t-il-fomente-un--coup-d-Etat--interne--17026153

    Nissan a retrouvé la santé et ne supportait plus de voir les technologies, la production de certains véhicules et une partie des bénéfices récupérés par Renault.

    La spectaculaire déchéance de Carlos Ghosn, patron de l’alliance Renault-Nissan, pourrait en fait cacher un « coup d’Etat » du groupe japonais à l’encontre de son sauveur afin d’éviter une alliance encore plus poussée avec le constructeur français, estiment certains analystes du secteur.


    Ces derniers mois, le ressentiment perlait dans la presse japonaise, surtout depuis qu’avaient surgi au printemps des rumeurs de fusion du duo original né en 1999, un scénario qui ne plaît pas vraiment au Japon.

    Lundi, ces frictions sont apparues au grand jour quand le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, a mis en pièces l’héritage de M. Ghosn, actuel président du conseil d’administration, qui a pourtant sauvé le constructeur de la faillite.

    Loin des éloges dont a longtemps été couvert le charismatique dirigeant, M. Saikawa a réécrit l’histoire en « décrivant le redressement comme étant le fruit du travail d’un important groupe de personnes », a commenté Christopher Richter, analyste du secteur automobile au sein de la société de courtage CLSA.

    Il l’a en outre « qualifié de cerveau de la #combine ». « J’ai trouvé ces propos déplacés tant que les faits n’ont pas été complètement établis », dit l’expert.

    « Frustration »
    Au vu du ton adopté, les tensions remontent cependant à bien plus loin que cette année. « Elles couvaient sous la surface au cours des récentes années et ont enfin éclaté de façon brutale », écrit David Fickling, éditorialiste pour l’agence financière Bloomberg News.

    Au point que Hiroto Saikawa a dû répondre à des questions sur un « coup d’Etat », une opinion partagée par Nobutaka Kazama, professeur à l’université Meiji de Tokyo. « Il a pu être planifié dans l’espoir de rejeter une intégration à l’initiative de Renault ».

    « Il semble y avoir une sorte de frustration et des inquiétudes de la direction », explique de son côté M. Richter. « Nissan a des envies d’indépendance », estime-t-il.

    Aux prémices de l’aventure, #Nissan, criblé de dettes, faisait figure de maillon faible. Mais la firme renaît vite de ses cendres, au prix de la sévère restructuration sous l’égide du « gourou » Ghosn.

    Si elle a été affaiblie par de récents scandales liés à l’inspection des véhicules au #Japon, la société affiche des comptes plutôt solides.

    « Sa propre voie »
    Chaque année, sa contribution aux résultats du français est significative, ce qui fait grincer des dents chez les employés japonais, agacés de voir les technologies, la production de certains véhicules (comme la petite berline Micra fabriquée en France) et une partie des bénéfices récupérés par #Renault, rapportait au fil des ans la presse nippone.

    Des reproches repris mardi par le quotidien économique Nikkei, qui ajoutait qu’après des années d’acceptation silencieuse, « il y avait au sein de Nissan des critiques grandissantes sur les rémunérations excessives de M. Ghosn ».

    La division s’était accentuée en 2015 après une montée temporaire de l’Etat français au capital de Renault, une manoeuvre qui avait ravivé l’inquiétude au sein de Nissan, et M. Ghosn s’était justement donné pour mission de solidifier l’alliance.

    Renault détient 43% de Nissan, qui possède quant à lui 15% du groupe au losange. « Est-ce que ce bain de sang sera suffisant pour dompter les tensions ? », lance M. Fickling. « Il est évident depuis pas mal de temps que Nissan ne souhaite pas d’un changement qui ne reflèterait pas sa position centrale dans le groupe ».

    Dans ce contexte houleux, le nouveau patron de Nissan semble avoir donc sauté sur l’occasion pour s’émanciper d’un encombrant modèle.

    « M. Saikawa utilise visiblement les accusations contre M. Ghosn pour accroître son poids sur Nissan et marquer la compagnie de son empreinte », résume Hans Greimel, expert d’Automotive News basé au Japon.

    #Mitsubishi_Motors s’est lui aussi retourné contre celui qui l’a sauvé de la débâcle en 2016 : il a prévu de convoquer rapidement un conseil d’administration afin de démettre #Carlos_Ghosn de la présidence.

    Seul Renault, probablement le plus affecté par l’affaire qui touche son PDG, est pour l’instant resté prudent. Mais même s’il n’est pas poussé vers la sortie, M. Ghosn pourrait avoir du mal à se maintenir à sa tête.

  • Carlos Ghosn a été arrêté au Japon le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/19/97002-20181119FILWWW00129-carlos-ghosn-a-ete-arrete.php

    Selon le directeur général de Nissan, Carlos Ghosn a été arrêté à Tokyo. Le constructeur japonais affirme que le PDG de Renault-Nissan a dissimulé une partie de ses revenus au fisc japonais. Nissan réunira son conseil d’administration jeudi pour voter le départ de Ghosn.

    Plus d’informations à venir

    Comme al capone, il tombe pour des raisons fiscales.

    Combien a t’il tué de salarié.e.s au travail, en toute impunité ?
    Quelle règle a t’il transgressé pour se faire exclure de la caste ?
    Il ne voulait pas laisser l’assiette au beurre à Thierry Bolloré ?

    #ruissellement

    • Arrestation de Carlos Ghosn : l’avenir de Renault en pointillé
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/arrestation-de-carlos-ghosn-l-avenir-de-renault-en-pointille-797946.html

      L’arrestation de l’homme fort de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a suscité l’effroi sur les marchés, provoquant l’effondrement du titre Renault en Bourse. Sa démission de la présidence du conseil d’administration de Nissan est imminente et la question de la direction de l’Alliance est désormais posée. Cette question n’avait jusqu’ici jamais été tranchée compte tenu des intérêts divergents des différents protagonistes, parmi lesquels l’Etat français. Si ce sujet n’est pas traité dans les prochains jours, il pourrait mettre Renault dans de très graves difficultés...

      Il ne pourra pas dire qu’il n’avait pas été prévenu... Cela fait plusieurs années que les marchés réclament à Carlos Ghosn un plan de succession. L’insuffisante réponse à cette supplique s’est implacablement traduite ce lundi sur le titre Renault. L’action s’est effondrée de plus de 13% après l’annonce de l’arrestation de son PDG au Japon. Celui qui dirige également les conseils de surveillance de Nissan et de Mitsubishi et dirige l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est soupçonné d’avoir dissimulé au fisc japonais une partie de ses revenus et de s’être livré à des pratiques douteuses. Tel César poignardé par son protégé, Brutus, Carlos Ghosn est notamment accablé par Nissan, l’entreprise dont il a largement contribué au redressement en 1999 et qui lui a valu d’être érigé en Dieu vivant du capitalisme japonais. Le communiqué du constructeur nippon est impitoyable :

      « Carlos Ghosn a pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel. (...) En outre, de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles », écrit Nissan dans un communiqué avant d’annoncer que le principal intéressé est sur le point de proposer sa démission.

    • Affaire Ghosn : Nissan veut-il racheter Renault ?
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-ghosn-nissan-veut-il-racheter-renault-798100.html


      #Nissan_à_la_manœuvre #cui_prodest ,…

      De nombreuses rumeurs font état d’une embuscade tendue par Nissan pour neutraliser Carlos Ghosn, défenseur jusqu’ici de l’équilibre de l’Alliance avec Renault. La chute du patron relance les spéculations autour d’une fusion où Nissan dispose d’un rapport de force favorable...

      Lanceur d’alerte isolé ou complot ourdi par la direction de Nissan elle-même ? Toutes sortes de rumeurs courent, notamment sur les réseaux sociaux, depuis l’annonce de l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon pour fraude fiscale. Il faut dire que les propos du Pdg de Nissan, Hiroto Saikawa, ont été particulièrement durs à l’endroit du patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi qui l’a lui-même désigné à la tête de Nissan.

      Ingrat ou droit dans ses bottes face aux accusations, Hiroto Saikawa n’a pas hésité à parler « du côté obscur de l’ère Carlos Ghosn  ». Il faut dire que les accusations sont en grande partie issues d’une enquête menée en interne par Nissan. Hiroto Saikawa ne s’est embarrassé ni de la présomption d’innocence ni, à tout le moins, d’une certaine réserve quant aux accusations visant le président de son conseil de surveillance, et plus encore, de celui qui a sauvé Nissan de la faillite il y a bientôt vingt ans.

      «  C’est un problème que tant d’autorité ait été accordée à une seule personne (...) A l’avenir, nous devons nous assurer de ne pas nous appuyer sur un individu en particulier  », a ainsi déclaré le Pdg de Nissan dans son exposé sonnant comme un réquisitoire.

      C’est d’ailleurs un communiqué de Nissan qui a donné les détails des griefs portés contre le patron franco-libano-brésilien.

      Carlos Ghosn «  a, pendant de nombreuses années, déclaré des revenus inférieurs au montant réel. (...) En outre, de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles.  »
      […]
      En réalité, la question n’est plus économique, elle est totalement politique. Tous les protagonistes sont convaincus que l’architecture actuelle de l’Alliance a été taillée sur mesure pour Carlos Ghosn et qu’elle ne lui survivra pas, et que la fusion est inéluctable. D’un côté, le gouvernement français reste arc-bouté sur l’indépendance de Renault, de l’autre, Nissan n’acceptera jamais d’être racheté par un groupe étranger. Le groupe japonais n’a d’ailleurs jamais digéré l’humiliation de l’entrée du Français dans son capital. Aujourd’hui, Nissan pèse deux fois plus lourd que Renault, et même trois fois plus, si l’on regarde sa capitalisation boursière défalquée des participations croisées.

      Au final, l’affaire Ghosn doit être une opportunité de rééquilibrer les termes de l’Alliance... Certains craignent une embuscade. Le gouvernement français est obsédé par la volonté de Nissan de s’emparer de Renault. Avec 3,7 millions de voitures par an contre près du double pour le groupe nippon, le Français semble avoir plus à perdre d’un divorce que son partenaire. De son côté, Nissan consoliderait ses positions en Europe, en Amérique Latine et en Russie. En outre, le coût du rachat de Renault par l’entreprise dirigée par Hiroto Saikawa est tout à fait à portée de main.

  • #Les_Mohamed

    #Jérôme_Ruillier nous fait (re)découvrir l’#histoire de l’#immigration maghrébine à travers des témoignages poignants (en trois parties : les pères, les mères, les enfants), qui rendent compte de la quête d’identité et des effets au quotidien du racisme.

    – Comme il y a un après Maus d’Art Spiegelman qui a révolutionné les consciences, il y aura désormais un après Les Mohamed
    – Une réflexion sur la France d’aujourd’hui, ses évolutions, son métissage, ses peurs, ses nouvelles revendications d’égalité et de justice sociale
    – Un regard d’auteur courageux dans lequel Ruillier n’hésite pas à se mettre en scène avec ses propres doutes, ses interrogations


    http://editions-sarbacane.com/les-mohamed
    #BD #livre #migrations #Algérie #guerre_d'Algérie #France #accords_d'Evian #travailleurs_immigrés #enracinement #contingents #OS #ouvriers_spécialisés #boucs_émissaires #colonialisme #colonialisme #regroupement_familial #solitude #Renault #industrie_automobile #île_Seguin #chaîne_de_montage #syndicat #alphabétisation #analphabétisme #indifférence #retraite #aide_au_retour #nationalité #citoyenneté #second@s #Algérie #Maroc #Douai #Houillère #extractivisme #charbon #mines #Sagenorpa #logement #baraquements #baraques #travail #accidents_de_travail #souffrance #solitude #Givors #guerre_d'Algérie #loi_Stoléru #identité #ZUP #foyer #foyer_de_célibataires #Montfermeil #violence_domestique #sexualité #liberté #arabophobie #discriminations #racisme #xénophobie #mariage_forcé #alphabétisation #cours_d'alphabétisation #cité_de_transit #barbelé #frontières_urbaines #frontières_intra-urbaines #brigade_spéciale #HLM #Nanterre #bidonville #voile #aide_au_retour #17_octobre #police #violences_policières #marche_des_beurs #résistance

  • Égypte des armes françaises au cœur de la répression - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/france-egypte-aux-armes-policiers-egyptiens

    Des véhicules blindés et des munitions fournis par la France sont au cœur de la répression sanglante des manifestations en 2013. Nos équipes ont enquêté.

    Des centaines de véhicules blindés, des navires de guerre, des machines à produire des munitions et même le fleuron de la production militaire française, l’avion de chasse Rafale. Nul inventaire à la Prévert, mais l’impressionnante liste des armes vendues par la France à l’Égypte depuis 2012. Montant global, selon l’estimation du rapport publié ce mardi 16 octobre : plus de quatre milliards d’euros d’armes françaises livrées à l’armée égyptienne entre 2012 et 2017.
    Officiellement. Car dans les faits une partie des véhicules blindés a en réalité été livrée aux forces du ministère de l’Intérieur, ou détournée vers elles, ces mêmes forces de police chargées de la féroce répression des manifestions.

    #Egypte #armes #répression #massacres #Sissi #Renault

  • « L’Opus Dei est devenue une multinationale financière »  Elodie Blogie | Le Soir (30.01)

    http://plus.lesoir.be/137079/article/2018-01-30/philippe-lienard-lopus-dei-est-devenu-une-entreprise-de-conquete-du-pouv

    Si l’institution catholique est en déclin, son pouvoir économique est immense
    ELODIE BLOGIE Entretien

    Philippe Liénard, juriste de formation, franc-maçon revendiqué (auteur de nombreux ouvrages sur ce thème), publie un livre sur l’Opus Dei. Il tente d’y faire la lumière sur le pouvoir réel de « l’Œuvre ».

    L’Opus Dei est plutôt sur le déclin...
    On observe une chute des vocations de prêtres, car cela implique des contraintes qui ne sont plus compatibles avec une vie au XXI e siècle : porter le cilice, faire cinq prières par jour, etc. Mais c’est précisément car il y a une chute des vocations que l’Opus Dei a multiplié les centres de formation. On en trouve 80 en France, une vingtaine en Belgique. Il y a une volonté de formater la jeunesse. On trouve par exemple deux résidences à Bruxelles, un à Liège, un près de Walcourt, etc. Cela représente quelques centaines de jeunes. Ce qu’on demande à ces enfants en termes de pression scolaire, d’obligations spirituelles est lourd. Or formater la jeunesse, c’est formater l’avenir.

    Au-delà des fantasmes, vous dites que le pouvoir de l’Opus Dei est surtout financier.
    L’Opus Dei est devenue aujourd’hui une multinationale financière très bien structurée. Selon ses statuts, l’Œuvre doit être « pauvre ». Or, l’Opus Dei n’ayant rien mais possédant beaucoup, il y avait une incohérence. La réponse est à chercher du côté de cette galaxie de personnes morales, d’associations, de fondations que l’Opus Dei a développée partout, en Espagne, en France, beaucoup en Suisse, mais aussi en Belgique. Ensuite, à travers ses coopérateurs, l’Opus Dei a pu engranger des sommes extraordinaires. Ces coopérateurs ne sont pas membres ; ils vivent dans la société civile, sont mariés, pères de famille, chefs d’entreprise, mais sont proches des idées de l’Opus Dei et y versent des dons.

    Vous citez les noms d’Etienne Davignon, de Maurice Lippens. Sur quoi vous fondez-vous pour soupçonner qu’ils sont des coopérateurs ?
    Dans les deux cas, je peux développer les sources et faire la démonstration. Je ne le fais pas dans ce livre car je ne voulais pas en faire un livre à scandale. J’ai beaucoup de respect pour ces deux messieurs. S’ils veulent attaquer le livre, ils peuvent le faire. Mais dans l’ouvrage, j’use du conditionnel et de beaucoup de précautions : je ne dis rien qui offre le profil d’une certitude absolue.

    Ces coopérateurs usent de leur position pour faire avancer les idées de l’Opus Dei ?
    En Belgique, l’Œuvre est présente dans le monde judiciaire, dans celui des entreprises, dans la politique aussi, mais de façon marginale, c’est-à-dire uniquement par personne interposée. Dans tous ces cas, les coopérateurs et proches de l’Opus Dei véhiculent évidemment un projet de société particulier et se servent de leur fonction pour le faire aboutir, d’une façon ou d’une autre. L’Œuvre est sortie de son rôle spirituel « pur jus » : c’est devenu une entreprise de conquête d’un pouvoir économique. J’ai chiffré les recettes de l’Œuvre à 100 millions de dollars par jour. L’Opus Dei a compris avant tout le monde que les Eglises avaient une durée de vie et qu’il fallait que l’Œuvre survive à l’Eglise. Or, dans nos sociétés de consommation, le pouvoir de demain appartient à ceux qui ont des sous. Un peu plus de la moitié des entreprises du CAC 40 sont dirigées par des proches de l’Opus Dei. L’entreprise Renault, par exemple, a toujours été dirigée par des proches, voire par des membres, dont certains ne se cachent pas.

    En Belgique, le terreau n’est pas très fertile... Vous comparez – pour mieux les opposer – franc- maçonnerie et Opus Dei. Le lobbying franc-maçon n’a-t-il pas plus de portée que le lobbying opusien ?
    On parle beaucoup de la maçonnerie comme pouvoir d’influence, mais c’est parce que les franc- maçons ne sont pas secrets (contrairement à l’Opus Dei), juste discrets. Si vous connaissiez les difficultés rencontrées par les loges pour payer les factures d’électricité, vous comprendriez qu’on est loin du grand complot mondial. L’Opus Dei, par contre, a développé des structures mondiales. Les tentatives d’être présent sur le terrain politique existent, en Belgique aussi. L’Opus Dei joue-t-il un rôle politique majeur et décisif pour autant ? Non. Mais la Belgique n’est pas une île, elle subit les influences de ses voisins. Il faut comprendre que l’Opus Dei vit dans l’intemporalité. Ils ont tout le temps. Ce qui n’est pas le cas de nos politiques. Je ne connais aucune institution qui ait une telle vision froide, sur le long terme, avec une redoutable efficacité de ramification dans tous les milieux.

    #opus_dei #argent #pouvoir #religion #Michelin #extrême_droite #sexisme #école #France #Suisse #Belgique #Espagne #finance #multinationale #Bilderberg #pouvoir-économique #cac40 #renault #secte #opus_dei #esclavage #traditionalistes

    #etienne-davignon #Commission-européenne #bilderberg #Suez-Tractebel #Brussels-Airlines
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Davignon

    • Président de la Table ronde des industriels européens ( #ERT ), de l’AG et du CA de l’ICHEC Brussels Management School de la Société générale de Belgique, Union minière du Haut Katanga (UMHK), de la Compagnie maritime belge, de la Compagnie des wagons-lits, Recticel, SN Airholding.
    • Vice-président d’Accor, Arbed, Tractebel, Fortis Belgique, Umicore, Sibeka.
    • Membre du conseil d’administration de Anglo American Mining, Gilead Sciences, ICI, Pechiney, Foamex, Kissinger Associates, Fiat, Suez, BASF, Solvay, Sofina, Recticel, CMB, Cumerio, Brussels Airlines, BIAC, Petrofina, Real Software.
    • Président de l’Association pour l’union monétaire en Europe depuis 1991, de la Fondation Paul Henri Spaak et d’EGMONT.
    • Membre de la Commission Trilatérale et de la Fondation Ditchley.
    • Membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies.[1] [archive] Ainsi que président de Friends of Europe, un think tank influent.
    • Président du comité de direction du groupe Bilderberg de 1998 à 2010

    #Maurice-Lippens #suez #total #Bilderberg
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Lippens
    RAPPEL :
    https://seenthis.net/messages/137701
    https://seenthis.net/messages/628373
    https://seenthis.net/messages/407809
     
     
     
     

  • « Challenges » invente avec #Renault le journalisme connecté au CAC 40 !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141217/challenges-invente-avec-renault-le-journalisme-connecte-au-cac-40

    Le groupe Renault renfloue le groupe de presse de #Claude_Perdriel en lui apportant 5 millions d’euros. En remerciement, le magazine #Challenges expose en couverture un véhicule connecté de la marque au losange. C’est le dernier épisode de la descente aux enfers de la presse française, dont les titres sont rachetés les uns après les autres par les puissances d’argent.

    #France #Emmanuel_Macron #Martin_Vial #Xavier_Niel

  • Votre voiture électrique ne vous mène pas aussi loin qu’elle le promet RTS - Malik Melihi/vtom - 31 Octobre 2017

    L’autonomie réelle des voitures électriques diffère largement des promesses faites par les constructeurs, révèle mardi l’émission ABE de la RTS, qui a testé trois véhicules disponibles en Suisse.

    La voiture du futur sera électrique, martèlent de nombreux experts. Les publicités des constructeurs vantent leur autonomie, de plus en plus proche des modèles à essence. Mais qu’en est-il sur la route ?
    L’émission ABE a testé trois véhicules électriques disponibles sur le marché suisse : la Nissan Leaf (38’595 francs), la Renault Zoé (29’400 francs) et l’Opel Ampera (41’900 francs).

    D’après son constructeur, la batterie de la Nissan Leaf permet de rouler 250 kilomètres. Le test n’en a mesuré que 144, soit 106 km de moins qu’annoncé.
    Pour la Zoé, Renault affiche 400 km d’autonomie. Sur la route, la batterie s’est vidée après 232 km. Enfin, l’Opel Ampera a tenu 304 km, bien loin des 520 km promis (lire ci-dessous la méthodologie du test).


    Autonomie des véhicules électriques, en kilomètres - Voir tableau sur le site
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9044272-votre-voiture-electrique-ne-vous-mene-pas-aussi-loin-qu-elle-le-promet.h

    La consommation électrique sous-estimée
    Quant à la consommation électrique, les résultats du test montrent également un décalage entre les chiffres annoncés par les constructeurs et la réalité.

    Nissan indique que 15 kWh sont nécessaires pour effectuer 100 km avec la Leaf, alors que le TCS en a mesuré 21. Concernant la Zoé, la différence est encore plus importante, entre les 13,3 kWh annoncés par Renault et les 22,6 kWh sur la route. Même constat pour l’Ampera, qui nécessite 20,5 kWh pour 100 km selon le TCS, au lieu des 14,5 kWh promis par Opel.

    Consommation électrique pour 100 km, en kWh - Voir tableau sur le site
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9044272-votre-voiture-electrique-ne-vous-mene-pas-aussi-loin-qu-elle-le-promet.h

    Test officiel inadapté
    Les constructeurs concernés ont tous expliqué mesurer l’autonomie des batteries selon une procédure officielle appelée NEDC (nouveau cycle de conduite européen). Ce standard européen en vigueur depuis les années 1970 prévoit des simulations dans des conditions idéales, souvent loin de la réalité sur la route.

    Nissan, Renault et Opel reconnaissent que le cycle NEDC ne donne pas des valeurs réelles. Il faudrait que les simulations tiennent compte de nombreux autres facteurs, comme la température extérieure, les conditions du terrain, le mode de conduite, l’utilisation du chauffage ou de la climatisation, etc.

    Une nouvelle procédure plus réaliste, appelée WLTP (worldwide harmonized light duty test procedure), est à l’étude en Europe. Mais, pour l’instant, les chiffres affichés sur les publicités restent déconnectés de la réalité.

    La jungle des bornes
    Les Suisses restent frileux à l’égard des voitures électriques. En 2017, seules 14’000 véhicules 100% électriques circulent dans le pays, soit 0,3% du total. Outre la question de l’autonomie, celle des bornes de recharge freine aussi les consommateurs. Leur nombre, en augmentation, est estimé à environ 12’000 en Suisse.

    Mais le temps de recharge varie selon le type de borne et les prix fluctuent. Certaines sont même gratuites, quand l’électricité est par exemple offerte par une commune ou une entreprise.

    A la maison, le kWh coûte environ 25 centimes. Un parcours d’une centaine de kilomètres revient ainsi à 5 francs pour une voiture qui consomme en moyenne 20 kWh au 100 km. Mais sur les bornes publiques, les prix sont fixés librement et peuvent grimper jusqu’à 60 centimes le kWh et plus.

    Comment l’autonomie des voitures a été mesurée
    Le test des Nissan Leaf, Renault Zoé et Opel Ampera a été réalisé avec le TCS, Bon à Savoir, Patti Chiari, Kassensturz et des partenaires européens Euroconsumers et UFC Que Choisir.

    Pour calculer l’autonomie réelle des batteries, les spécialistes du TCS ont d’abord lesté les véhicules afin de simuler le poids d’un passager avec deux enfants et 20 kg de bagages. Les batteries ont ensuite été vidées puis rechargées au maximum. Lors du test à Emmen, la météo était d’environ 10 degrés et la climatisation des voitures a été réglée sur 22 degrés dans l’habitacle.

    Les trois voitures ont roulé en convoi et effectué un circuit en ville de 8,4 km puis un circuit en campagne de 22 km, ainsi que 11 km d’autoroute avec des pointes à 120 km/h. Chaque circuit a été effectué trois fois, avec changement de conducteur et de l’ordre des voitures.

    #voiture_electrique #Nissan #Renault Zoé #’Opel #transport #automobile #énergie #électricité #mobilité #constructeurs_automobiles (fidèles à leur tradition) #tout_électrique

  • À quoi servira d’avoir une voiture électrique, si elle est 10 fois plus grosse que l’ancienne ?

    Renault 8 (1973)
    Largeur 1m49
    Longueur 3m99
    Poix à vide 770 KG
    Puissance 46 chevaux

    Audi Q7 (2015)
    Largeur 1m98
    Longueur 5m08
    Poids à vide 2070 KG
    Puissance 350 chevaux

    Il faudrait presque la matière de 3 Renaults 8 pour faire une Audi Q7

    http://www.pauljorion.com/blog/2017/09/22/dernieres-nouvelles-de-la-decroissance-par-vincent-rey

    Sur le site audi
    l’Audi Q7. Un concentré d’innovations technologiques qui redéfinit les standards du SUV premium.
    Motorisation TFSI®

    Les motorisations TFSI se distinguent par un juste équilibre entre performance et efficience. Plus petits, plus légers, suralimentés, les moteurs TFSI accroissent le dynamisme de votre Audi tout en maîtrisant la consommation.

    #audi #renault #voiture #veau #automobile #pollution

  • Gros plan sur les ventes d’armes françaises qui alimentent la guerre au Yémen
    http://multinationales.org/Gros-plan-sur-les-ventes-d-armes-francaises-qui-alimentent-la-guerr

    La guerre fait rage au Yémen depuis plus de deux ans, entraînant une catastrophe humanitaire de grande ampleur. La #France, l’un des principaux pourvoyeurs d’armes de ce conflit, poursuit ses exportations à l’Arabie saoudite et à ses alliés sans se préoccuper des accusations de crimes de guerre. #Orient_XXI et l’Observatoire des armements révèlent le détail de ces ventes d’armes françaises, dont certaines se sont faites sous couvert d’un contrat théoriquement destiné au Liban. Les États-Unis et le (...)

    Actualités

    / Orient XXI, France, Défense et sécurité, #Arabie_saoudite, Airbus (ex EADS), #Thales, #Safran, #Nexter, #Renault_Trucks_Defense, #armement, #droits_humains, droit (...)

    #Défense_et_sécurité #Airbus_ex_EADS_ #droit_international
    « http://orientxxi.info/magazine/comment-la-france-participe-a-la-guerre-contre-le-yemen,1990 »

  • Santé au travail : pourquoi la suppression des CHSCT est devenue la priorité des milieux patronaux les plus rétrogrades
    http://multinationales.org/Sante-au-travail-pourquoi-la-suppression-des-CHSCT-est-devenue-la-p

    La santé et la sécurité des salariés sont-elles devenues secondaires ? C’est l’impression donnée par la deuxième ordonnance sur le code du travail proposée par le gouvernement français, qui prévoit la disparition des comité d’hygiène, de sécurité et des #conditions_de_travail (CHSCT). Ces derniers ont pourtant fait leurs preuves depuis vingt ans, accumulant une précieuse expérience et jouant le rôle de contre-pouvoir face à des méthodes d’organisation managériale toujours plus agressives. Au point de s’attirer (...)

    #Enquêtes

    / A la une, #France, #Lobbying, #Santé_et_sécurité_au_travail, #Libertés_syndicales, Orange (France Télécom), #SNCF, #Safran, #Renault, #santé_et_sécurité_au_travail, #institutions_représentatives_du_personnel, conditions de travail, #droits_des_travailleurs, démocratie dans (...)

    #Orange_France_Télécom_ #démocratie_dans_l'entreprise #management #stress_et_risques_psycho-sociaux #lanceur_d'alerte
    « https://www.bastamag.net/Accident-de-Bretigny-comment-l »
    « http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/ordonnance_2_-_31_08_2017-min.pdf »
    « http://www.adeaic.fr/2017_06_27---adeaic---position-sur-la-reforme-du-code-du-travail.pdf »

  • Les arrangements fiscaux de #Renault, PSA et #Auchan à #Malte
    http://multinationales.org/Les-arrangements-fiscaux-de-Renault-PSA-et-Auchan-a-Malte

    C’est le dernier grand scandale d’évasion fiscale en date : les « Malta Files ». Un collectif européen de médias d’investigation, dont #Mediapart en #France, a révélé comment riches particuliers et multinationales profitent des divers avantages fiscaux mis en place par la petite île méditerranéenne pour flouer les fiscs d’Europe continentale. Parmi les entreprises épinglées, les constructeurs automobiles Renault et PSA, ainsi qu’Auchan. Une affaire qui révèle une nouvelle fois l’existence de #Paradis_fiscaux (...)

    Actualités

    / Mediapart, France, Malte, #PSA_Peugeot_Citroën, Renault, Auchan, #État_actionnaire, Paradis fiscaux, fiscalité, #évasion_fiscale, (...)

    #fiscalité #transparence
    « https://www.mediapart.fr/journal/economie/010617/renault-psa-et-auchan-ont-elude-141-millions-d-impots-malte »
    « http://www.euractiv.fr/section/economie/news/le-parlement-europeen-tergiverse-sur-le-reporting-pays-par-pays »

    • #Auchan, une société créée par la famille #Mulliez (de Roubaix).
      Il y a aussi, entre autres :

      AG Quick
      Alcampo,
      Alinéa
      Allied Carpets
      Amarine
      Aptonia
      Assiette_au_bœuf
      Atac
      Auchan
      Auchan_Drive
      Auto5
      B’Dom
      b’Twin
      Banque_Accord
      Boulanger
      Brice
      Carré_des_halles
      Chronodrive
      Cityper
      Colmark
      Cosily
      Cultura
      Decathlon
      Domyos
      Elea
      Electro_Dépôt
      Éric_Derville
      Essers
      Festein_d’Alsace
      Flunch
      Geologic
      Geonaut
      Grain_de_Malice
      Happychic
      Home_Market
      HTM8
      Il_ristorante
      Iménager
      Immochan
      Inesis
      Jules
      Kalico
      Kiabi
      Kiloutou
      Kipsta
      Koodza
      La_Rinascente
      La_Vignery
      Le_Bistrot_du_Boucher
      Le_Petit_Cuisinier
      Les_3_Brasseurs
      Les_halles_d’Auchan
      lokeo
      Maxauto
      Maximarché
      Midas
      Milonga
      Mobivia
      Nabaiji
      Norauto
      O’Sush
      Orao
      Oxylane
      Phildar
      Picwic
      Pilkie
      Pizza_Paï
      Prixbas
      Quechua
      Rik_et_Rok
      RougeGorge_lingerie
      RT_Mart
      Sabeco
      Saint_Maclou
      Salad_&_Co
      Saturn
      Simply_Market
      Supermercados
      Surcouf
      Teppichfreund
      Top Office
      Tribord
      Pimkie
      WebDistrib
      Youg’s
      Oney

  • #Renault, #PSA et #Auchan ont éludé 141 millions d’impôts à #Malte
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010617/renault-psa-et-auchan-ont-elude-141-millions-d-impots-malte

    Carlos Ghosn, PDG de Renault. © Reuters Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d’euros d’impôts en localisant leurs activités d’assurance à Malte, asséchant d’autant les recettes fiscales de la #France. Une pratique légale, mais d’autant plus choquante que Renault et PSA ont l’État à leur capital.

    #assurances #Banque_PSA_Finance #Oney #optimisation_fiscale #paradis_fiscaux #RCI_Banque

    • Le groupe Auchan a économisé 21 millions d’euros d’impôts via des sociétés maltaises selon Mediapart

      Dans le cadre de l’enquête « Malta Files », le site Mediapart révèle ce jeudi que le groupe nordiste Auchan a économisé 21 millions d’euros d’impôts via des sociétés maltaises liées à ses activités d’assurance et de crédit à la consommation.

      Depuis deux semaines, le site Mediapart et ses partenaires européens de l’EIC (European Investigative Collaborations) passent au crible les pratiques d’"optimisation fiscale" via l’île méditerranéenne de Malte. Ce petit état membre de l’Union Européenne propose en effet une fiscalité pour le moins avantageuse, avec un remboursement d’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises étrangères qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires. Les sociétés commencent par payer cet impôt au taux officiel de 35 %, mais après remboursement, celui-ci tombe à 5 %... contre 33,3 % en France.

      Selon l’enquête de Mediapart, plusieurs sociétés françaises - dont Auchan - profitent - de façon a priori légale - des largesses fiscales maltaises. Pour le groupe nordiste, cela passe par la société Oney Holdings Limited, domiciliée sur l’île depuis mars 2011. Il s’agit - comme son nom l’indique - d’une filiale liée aux activités d’Oney, sa branche assurance et crédit à la consommation qui travaille pour l’ensemble des magasins de la famille Mulliez (Decathlon, Leroy-Merlin, Boulanger...), et pour plusieurs autres enseignes comme la Fnac ou Darty. Elle propose également des assurances assortis à ces crédits, tout comme des assurances-vie, et des assurances véhicules et habitation.

      Sous-filiales
      Le groupe Auchan dispose de deux sous-filiales maltaises : Oney Insurance (PCC) Limited (pour les assurances classiques) et Oney Life (PCC) Limited (pour les assurances-vie), propriétés d’Oney Holdings Limited à Malte et Oney Banque à Croix, dans le Nord. La holding maltaise sert à encaisser les profits générés par ces deux branches d’assurance. D’après Mediapart, elle a touché l’an dernier 23,8 millions d’euros et 7 millions de remboursements d’impôt sur les sociétés. Oney Holdings n’a donc dû payer au final que 1,3 million d’euros au fisc maltais.

      Une économie pour le moins conséquente : selon le site d’investigation, le groupe Auchan aurait dû verser 21 millions d’euros d’impôts en plus entre 2014 et 2016, avec le taux d’IS pratiqué en France."Ces opérations sont effectuées dans le strict respect des conventions internationales signées entre les pays avec lesquels cette filiale opère, et l’État de Malte", a répondu le groupe nordiste à Mediapart, dont l’enquête s’intéresse également aux branches crédit et assurance des groupes Renault et PSA.

      http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-pas-calais/nord/lille-metropole/groupe-auchan-economise-21-millions-euros-impots-via-so

    • Puisque c’est légal, on aurait tort de s’en priver...

      Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d’euros d’impôts en localisant leurs activités d’assurance à Malte, asséchant d’autant les recettes fiscales de la France. Une pratique légale, mais d’autant plus choquante que Renault et PSA ont l’État à leur capital.

      Le salarié le plus productif du groupe Renault ne travaille pas au siège de Boulogne-Billancourt, mais à Malte. Ce collaborateur injustement méconnu réalise, à lui tout seul, 108 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Mais ce n’est, en réalité, pas un génie des affaires. C’est seulement l’unique employé de RCI Insurance Limited, l’une des deux sociétés d’assurances maltaises du constructeur automobile. Des boîtes à fric, dont l’unique objectif est d’échapper à l’impôt et de priver la France de recettes fiscales, dont elle a pourtant grand besoin.

      Les sommes en jeu sont considérables. Grâce aux documents Malta Files, analysés par Mediapart et ses partenaires de l’EIC, nous avons pu établir que Renault a économisé 62 millions d’euros d’impôts en quatre ans en localisant ses activités d’assurances à Malte. Pour son concurrent PSA Peugeot Citroën, ce sont 57 millions en cinq ans. Tandis que le groupe Auchan a réduit sa facture fiscale de 22 millions en trois ans. Soit un total de 141 millions d’euros d’impôts éludés, dont les services publics français ne verront jamais la couleur. Et la somme ne cesse de gonfler, année après année.

      Cette optimisation fiscale est a priori légale. Elle n’en est pas moins choquante. En particulier pour Renault et PSA, qui ont l’État à leur capital. La France reste, avec 19,7 % des actions, le premier actionnaire de l’ex-régie Renault. Chez PSA, l’État a pris 13 % du capital en 2014 pour 800 millions d’euros, afin de sauver le constructeur de la faillite. Guère reconnaissant, PSA n’en continue pas moins à réduire ses impôts en France grâce au paradis fiscal maltais.

      Le montage concerne les « captives d’assurances », qu’on appelle ainsi parce qu’elles travaillent exclusivement pour les grands groupes qui les ont créées. Chez Renault (RCI Banque) et PSA (Banque PSA Finance), elles vendent bien sûr des assurances auto. Oney, la banque des supermarchés Auchan, assure les voitures, mais aussi les habitations. Toutes font également dans l’assurance vie, pour couvrir les crédits qu’elles accordent. Par exemple, lorsqu’un client emprunte 10 000 euros chez RCI Banque pour acheter le dernier Renault Kadjar, il doit souscrire une assurance qui remboursera Renault en cas de décès. Idem lorsque qu’un client puise 100 euros dans le crédit revolving de sa carte Auchan pour payer ses courses du samedi.

      Ce que les clients ignorent, c’est que leurs primes d’assurance atterrissent à Malte. Dès 2013, un rapport parlementaire sonnait l’alarme sur l’usage des captives d’assurances comme outil d’optimisation fiscale à grande échelle : « Il est ainsi particulièrement aisé de localiser une captive dans un État fiscalement accueillant. […] L’activité de la captive étant par nature immatérielle (il s’agit de simples flux intragroupe), la société dédiée à l’assurance peut être implantée n’importe où sur le globe. »

      Traditionnellement, les multinationales européennes installaient leurs assureurs en Irlande et au Luxembourg. Mais Malte a fait de gros efforts pour les attirer sur son sol, avec ses deux armes maîtresses : une législation souple et des avantages fiscaux massifs.

      Le plus important, déjà décrit dans nos précédentes enquêtes Malta Files, est un remboursement d’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises étrangères qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires. Les sociétés commencent par payer l’IS au taux officiel de 35 %. Mais après remboursement, le taux réel tombe à 5 %, contre 33,3 % en France (lire ici).

      Renault, PSA et Auchan ont mis en place des montages identiques pour profiter de l’aubaine. En bas, deux sociétés maltaises : une pour l’assurance vie et l’autre pour l’assurance classique (cette séparation est imposée par la loi). Au-dessus, une holding qui encaisse les dividendes. Mais nos trois géants tricolores sont des cachottiers. Leurs holdings maltaises publient dans leurs comptes le paiement de l’impôt officiel, à 35 %. Mais le montant remboursé par le fisc n’est jamais indiqué clairement.

      Nous sommes tout de même parvenus à dénicher ces ristournes grâce aux documents comptables maltais de la banque Oney. Filiale d’Auchan, cette captive travaille pour l’ensemble des magasins de la richissime famille nordiste Mulliez (Decathlon, Leroy-Merlin, etc.), mais aussi pour d’autres distributeurs comme la Fnac et Darty, soit 50 enseignes au total (la liste est ici).

      Dans les comptes 2016 de Oney Holding Limited, on voit que la holding a touché l’an dernier 23,8 millions d’euros de dividendes des deux assureurs qu’elle contrôle, et 7 millions d’« autres revenus ». Lesquels ? La réponse figure dans une courte note publiée en annexe : il s’agit des « remboursements reçus au titre des articles 48(4)(a) et 48(4A)(a) » du code général des impôts maltais (notre document ci-dessous). Ceux qui détaillent la fameuse ristourne sur l’impôt sur les sociétés.

      Cette note dans les comptes de la holding maltaise du groupe Auchan prouve que les recettes pudiquement qualifiées d’ "autres revenus" correspondent bien aux remboursements d’impôts du fisc maltais. © Mediapart Cette note dans les comptes de la holding maltaise du groupe Auchan prouve que les recettes pudiquement qualifiées d’ "autres revenus" correspondent bien aux remboursements d’impôts du fisc maltais. © Mediapart En 2016, l’assureur du groupe Auchan a donc réalisé 23,7 millions de profits, a payé 8,3 millions au fisc maltais et s’en est fait rembourser 7. Résultat : Oney Holdings a payé seulement 1,3 million d’euros d’impôt sur les sociétés. Soit un taux ridicule de 5,5 %, six fois moins élevé qu’en France. Au total, entre 2014 et 2016, Auchan a ainsi économisé 21 millions d’euros d’impôts.

      On retrouve les mêmes « autres revenus » chez PSA Services Limited, la holding maltaise qui détient les sociétés d’assurances PSA. Curieusement, il n’y en a pas eu en 2014 et 2015 (derniers comptes publiés). Mais au cours des cinq années précédentes, le constructeur s’est fait rembourser la bagatelle de 57 millions d’euros. Ces « autres revenus » correspondent bien au « cumul d’impôt sur les sociétés remboursé par l’État maltais depuis 2009 », nous a confirmé par mail un porte-parole de PSA.

      Mais le champion de l’optimisation fiscale à la sauce maltaise est l’ex-entreprise publique Renault. Ses sociétés d’assurances ont bénéficié de 62 millions d’euros de remboursement d’impôts entre 2012 et 2015. On ignore le montant pour 2016, les comptes n’étant pas encore publiés. Mais la ristourne n’a cessé de croître, passant de 3,4 millions en 2013 à 21,3 millions par an à partir de 2014.

      Les deux captives d’assurances de Renault sont en effet d’incroyables machines à cash. L’une d’entre elles, RCI Insurance Limited, a encaissé 108 millions de primes en 2015, et n’en a reversé que 10 millions à ses clients pour couvrir les sinistres. Soit une marge brute hallucinante de 90 %. « C’est complètement hors norme. Dans notre métier, 20 % c’est déjà beaucoup », commente le directeur financier d’un assureur, à qui nous avons soumis nos documents comptables.

      Au bout du compte, RCI Insurance et RCI Life, les deux sociétés d’assurances maltaises de Renault, ont réalisé en 2015 un profit cumulé avant impôts de 86 millions d’euros avec seulement 17 salariés. Dont un seul chez RCI Insurance, celui-là même qui explose tous les ratios de productivité financière.

      Renault, qui a refusé de nous répondre, semble donc avoir logé juste assez d’employés à Malte pour que ses compagnies d’assurances ne soient pas considérées comme fictives par le fisc français. PSA, qui emploie 31 personnes à Malte, assure pour sa part qu’il s’agit de la totalité de ses salariés dans les assurances. « Il n’y a pas d’effectif travaillant sur l’activité assurance en France, ni d’ailleurs dans d’autres pays que Malte (hors fonctions commerciales). Le nombre assez réduit de collaborateurs est lié au fait que la palette des produits vendus est en réalité assez simple (deux) », nous a écrit un porte-parole.

      Pour le reste, PSA assure que ses structures maltaises ont été « examinées et validées par les services fiscaux européens des différents États membres, et n’ont jamais fait l’objet d’une remise en cause ». Idem chez Oney/Auchan, qui indique que « ces opérations sont effectuées dans le strict respect des conventions internationales signées entre les pays avec lesquels cette filiale opère, et l’État de Malte ».

      En réalité, Renault, PSA et Auchan sont très embarrassés que leurs manœuvres d’évitement fiscal à Malte soient mises au jour. Aucun dirigeant de ces trois groupes n’a accepté de parler à Mediapart. Pour toute réponse, nous n’avons obtenu que de brefs courriels, avec des éléments de langage gravés dans la langue de bois. Une ligne de défense qu’on peut résumer ainsi : puisque c’est légal, on aurait tort de s’en priver.

  • Dieselgate : l’Europe tergiverse, et le nombre de véhicules polluants continue à augmenter sur les routes
    http://multinationales.org/Dieselgate-tandis-que-l-Europe-tergiverse-le-nombre-de-vehicules-po

    Les leçons du Dieselgate ne semblent toujours pas avoir été réellement tirées en Europe. Le Conseil européen, qui réunit les gouvernements de l’Union, a atténué, sous la pression d’une Allemagne tout acquise au lobby #Automobile, les déjà modestes propositions de réforme du système de contrôle et d’homologation des véhicules. Pendant ce temps, le nombre de nouvelles voitures diesel continue à augmenter dans tous les pays du vieux continent - y compris des voitures extrêmement polluantes montrées du doigt suite (...)

    Actualités

    / Automobile, #Renault, #Lobbying, #santé_environnement, #normes_et_régulations, #union_européenne, #influence, #The_Guardian, Transport & (...)

    #Transport_&_Environment
    « https://www.theguardian.com/environment/2017/may/26/extremely-polluting-nissan-and-renault-diesel-cars-still-on-sale-data-r »
    « https://www.transportenvironment.org/press/35-million-dirty-diesels-are-driving-europe%E2%80%99s-roads-to »