J’aime beaucoup le nom du blog de l’un de ses botmakers : « Les subversions minuscules » ▻http://www.letemps.ch/societe/2016/04/09/botmakers-code-malicieux
J’aime beaucoup le nom du blog de l’un de ses botmakers : « Les subversions minuscules » ▻http://www.letemps.ch/societe/2016/04/09/botmakers-code-malicieux
Je me permets de partager le travail documentaire très intéressant d’une photographe suisse sur l’Erythrée que le quotidien suisse Le Temps (où je travaille) publie. Les images sur ce pays sont très rares, et souvent cantonnées à des photos de manifestations. ▻http://labs.letemps.ch/interactive/2016/erythree
Merci Jean, très très beau reportage photo, merci de l’avoir signalé.
Egalement sur le site de Stéphanie Buret :▻http://www.stephanieburet.com/reportages.html
> La junte au pays des merveilles (2014-2015)
▻http://www.stephanieburet.com/naypyitaw.html
> Les dernières reines de la toundra : La vie intime des femmes nomades nenets et khanty, travailleuses du tchoum (décembre 2015)
▻http://www.stephanieburet.com/nenets.html
> Une petite fleur du désert à la conquête de l’Ouest
(2015-2016)
▻http://www.stephanieburet.com/oulanbator.html
#Stéphanie_Buret #Birmanie #Russie_arctique #Mongolie #Oulanbator
@fil Sur le son, oui effectivement, la prochaine fois, je ferai un son d’un seul tenant. Pour l’image « manquante », c’était un essai de storytelling, visiblement raté ;)
Yarmouk, un camp palestinien dans l’enfer syrien
►http://blogs.letemps.ch/oeilduviseur/2015/04/07/yarmouk-un-camp-palestinien-pris-dans-lenfer-syrien
C’était l’un des seize camps de réfugiés palestiniens de Syrie, le plus grand, le plus vivable aussi. Yarmouk, ses hôpitaux, ses écoles, ses 160 000 habitants.
Aujourd’hui, le quartier situé à 8 kilomètres au sud du centre de Damas est décimé par quatre années de guerre civile. Dix-huit mille personnes assiégées tentaient d’y survivre jusque début avril, malgré les bombardements de l’armée syrienne, le manque d’eau, de nourriture, d’électricité.
Novlangue sur l’immigration. On ne dit pas des « camps de réfugiés ou de retention en Afrique », on dit des « Welcome Centers » ►http://www.letemps.ch/Page/Uuid/19891a50-c8fd-11e4-959d-74804f4bcbe7/Lid%C3%A9e_de_cr%C3%A9er_des_camps_de_r%C3%A9fugi%C3%A9s_en_Afrique_refait_s …
Je partage juste cette infographie réalisée par le Temps, parce la récolte des informations fut un travail de Bénédictins (si tant est que les Bénédictins furent vraiment des bosseurs) ►http://www.letemps.ch/interactive/2015/djihad
Atlas des cités perdues, de Aude de Tocqueville - France Culture
▻http://www.franceculture.fr/oeuvre-atlas-des-cites-perdues-de-aude-de-tocqueville
▻http://www.franceculture.fr/sites/default/files/2014/10/14/4931478/images/9782081314689%2C0-2161963.jpg?1413295644
Grandeur et décadence – comme les civilisations, les villes sont mortelles et peuvent disparaître de la carte du monde. La cité d’Epecuen en Argentine a fini engloutie par les eaux, Centralia en Pennsylvanie est consumée depuis des années par un feu souterrain, Colesbukta en Norvège ou Kadykchan en Russie, toutes deux villes minières ont été abandonnées dès les derniers gisements épuisés. Kantubeck en Ouzbekistan, centre de recherche d’armes
biologiques durant la Guerre froide est aujourd’hui métamorphosé en dangereux no man’s land.
#cartographie #visualisation #représentation #imaginaire #cartographie_narrative
@reka vous l’avez lu ? Il faut le coup d’être acheté ?
Je l’ai feuilleté seulement et... commandé. Ce que j’en ai vu est prometteur, je trouve le thème passionnant en ce qu’il est un défi pour la représentation. J’en dirai plus quand je l’aurai reçu :) (Je l’ai signalé parce que le peu que j’en ai vu m’a plu)
@¶eka Je l’ai acheté, c’est intéressant sur le fond , mais le titre « Atlas » est trompeur, aucune carte.. J’ai été un peu déçu à cause de ça. Mais sinon, intéressant...
Triomphante durant la guerre froide, mis à bas après la chute de l’URSS, comment la science russe tente de se reconstruire et de retrouver sa gloire d’antan ►http://www.letemps.ch/interactive/2014/science-russe
Pour le Temps, on a traduit - et adapté aussi un peu - la fable des polygones, le projet de Vi Hart et Nicky Case sur la fabrique de la ségrégation, permettant en scène les travaux du prix Nobel Thomas Schelling sur la « fabrique » de la ségrégation spatiale.
Ces travaux trouvent bien évidemment un écho fort avec les évènements de Ferguson. Mais ces mécanismes de ségrégation sont largement répandus ailleurs. On les retrouve en Suisse, en France et partout en Europe, notamment dans les grandes villes.
Bien-sûr, c’est forcément simplicateur, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte, le modèle de Schelling est aussi contesté. Mais nous trouvions que ça apportait quand même de la compréhension à ce sujet.
Le modèle repose en partie sur l’hypothèse que si ton quartier ne te plaît pas, tu peux déménager et t’installer dans un autre quartier de ton choix, à coût zéro.
J’imagine que dans bien des cas, la ségrégation n’est pas le fait des individus, ou en tout cas, pas de tous, mais plutôt du rejet d’une partie de la population, en général la plus aisée, envers une, ou des autres, plus pauvres et avec moins de possibilités de déménager.
Votre moteur est allumé.2 : ils sont là, ce sont nos ennemis
▻http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article495
J’ai beau leur dire que leur moteur est allumé, que ça pollue, que c’est dimanche et qu’on est en forêt, la mère maquillée me regarde sans mot dire, ce n’est pas qu’elle a peur, c’est qu’elle t’emmerde, c’est sa putain de liberté vous savez bien : la liberté est une valeur de masse comme il y eut, je crois, une production de masse. En aucun cas elle ne me demande pourquoi je lui parle ou même pour qui je me prends parce que là, vous comprenez, il y aurait à dire ! (...) Source : Grosse fatigue
Belle productivité cet automne...
Le moteur allumé, c’était devant l’école, à ras la cour de récré, pour faire tourner la clim quand il faisait 23°C dehors... bien sûr, c’est du gasoil... J’ai essayé sur le ton de la plaisanterie (parce que quand même, faire tourner le diesel pendant 15 minutes en enfumant les parents et les jeunes enfants à hauteur de pot d’échappement pour garder un degré de moins à l’intérieur, c’est un peu contreproductif, non ?), ben ce sont des gens qui, en plus de manquer du plus élémentaire savoir-vivre, n’ont rigoureusement aucun sens de l’humour. À croire que tout ce qui leur manque d’humanité, ils l’ont investi dans cette machine puante qu’ils soignent plus que leurs propres gosses...
voilà et des fois j’ai envie d’être pas gentil, sur ces coups-là...
Une bonne vieille pomme de terre dans le pot d’échappement et hop ! fini la pollution. Le temps qu’ils comprennent ce qui leur arrive, vous serez loin ... #activisme
J’en ai connus qui collaient un petit carré de napalm ( ces allumes-feux) sous la carrosserie de S.U.V... résultat spectaculaire
Bonjour, pour ma part je suis contre les feux rouges où il faut arrêter, démarrer, accélérer bref bonjour la pollution.
Il y a une ville---> ►http://www.courrier-picard.fr/region/tous-feux-eteints-abbeville-y-voit-plus-clair-ia0b0n357915 qui a aboli les feux rouges et mis que des ronds points résultat plus de bouchon et on en parle pas plus que ça... et pourtant. Plaisir.
génial, bien d’accord, les feux c’est devenu du grand n’importe quoi !
et voila @lovlamour maintenant on va en parler ;)
▻http://seenthis.net/messages/320747
Avec le Temps, on a essayé d’expliquer dans cet article multimédia les mutations complexes dans le monde du trading des matières premières. Comment les Trafigura et autres Glencore basés en Suisse, ces géants du négoce du Pétrole, ne se contentent plus d’être de simples intermédiaires, mais investissent désormais de manière massive dans le « physique », c’est à dire les raffineries, les usines, le transport, les stations-service, pour contrôler au maximum la « chaîne de valeur ». C’est un sujet peu glamour et nous avons essayé d’opter pour un format simple qui permet de bien comprendre tous ces enjeux ▻http://www.letemps.ch/interactive/2014/traders
En Norvège, comment les habitants de Drøbak se battent contre la spéculation immobilière
Allez... Ce matin, j’ai envie de vous présenter quelques fragrances de ce qui fait le charme de la Norvège. J’ai envie de partager avec vous un peu de cet aspect de la culture norvégienne, subtile et intime, peu connue à l’étranger.
Et ce sont les citoyens de la ville de Drøbak, petite ville située à une vingtaine de kilomètres au sud d’Oslo qui me donnent l’occasion de le faire...
Et les habitants de Drøbak nous montre ici qu’ils savent ce que communauté et vie communautaire veut dire
Les habitants de Drøbak se battent contre la spéculation immobilière pour la préservation de leur patrimoine historique... Mais ils le font à la norvégienne !
▻https://www.youtube.com/watch?v=WiLyyTtPSK8#t=151
Tout commence avec le rachat d’une propriété par un richissime homme d’affaire bien connu en Norvège, Olav Thon, 91 ans, qui fricote avec l’extrême droite. C’est un investisseur cynique qui contribue très largement à enlaidir sinon détruire les paysages urbains norvégiens. Propriétaire d’une immense chaine hôtelière (Thon), de multiples centres commerciaux, d’un énorme parc immobilier, il est l’équivalent norvégien de Michael O’Leary, le patron irlandais de la compagnie Low cost Ryanair : même style, même mise en scène marketing, même bonnet rouge de triste clown (qu’ils prétendent être tous deux), mais surtout redoutables hommes d’affaires sans foi ni loi (le bonnet rouge de clown n’aide pas beaucoup à faire oublier leur brutalité).
Et Olav Thon, en 2014, rachète un lieu historique à Drøbak : le "Lehmans Brygge" (Le port Lehmans) - lieu de rencontre et d’échanges culturels et commerciaux très important depuis très longtemps pour la population de la région. C’est, en quelque sorte, un lieu de mémoire, un lieu où jusqu’à une trentaine de bateau de marchandises ou de passagers accostaient chaque jour, un lieu de vie.
Il va y construire un grand ensemble immobilier avec des appartements de luxe... Et détruire les bâtiments historiques anciens où la vie sociale et culturelle continuaient de s’épanouir. Les habitants de Drøbak ont préparé un petit cadeau et une petite lettre pour à Olav thon :
– « Nous sommes navrés, Olav, mais nous qui vivons ici [NdT : à la différence de toi qui vit ailleurs et qui ne connait pas Drøbak du tout et au nom de quoi toi tu nous imposes un truc dont personne ne veut ici], nous nous permettons de te déranger un peu pour te rappeler ce qui suit : Ce lieu, son emplacement et son histoire, tout cela est très cher à nos cœurs. C’est pourquoi nous, habitants Drøbak, nous souhaitons qu’on construise, ici, quelque chose qui fasse vraiment plaisir aux gens et qui correspondent à ce qu’ils ont vraiment besoin [et surtout que ce soit eux qui choisissent, pas toi] Alors laisse nous aménager cet espace pour qu’il reste un lieu de rencontre aussi vivant, social et collectif qu’avant.. Alors de Parrstranda (un parc récréatif très agréable au nord de la ville) à Lehmans brygge, on veut créer un lien vital pour le plaisir de tous »
Les habitants ont donc créé un mouvement qui s’appelle "pour que vive Lehmansbrygge" [la leve Lehmans brygge en norvégien], avec T-shirts et actions de sensibilisation...
Et tout cela se fait "à la norvégienne" c’est à dire dans le calme et dans une atmosphère très consensuelle, respectueuse et humoristique.
ce que je trouve intéressant ici, c’est que le collectif, dans son action de « résistance » va utiliser des moyens eux-mêmes très ancrés dans la culture norvégienne. Par exemple, ils vont mobiliser la fanfare municipale [musikkorps, élément de la vie sociale et communale très important en Norvège] et la chorale pour enregistrer un petit film qu’ils vont envoyer à OIav...
Le film est très bien fait, sobre et minimaliste, la chanson, la musique et les paroles, c’est tout simplement simple et beau, délicieux, et suffisamment émouvant pour en faire quelque chose de magnifique, finalement :
On est vraiment navré Olav Thon
Mais nous ici, à Drøbak
On voudrait te rappeler
Que le petit port que tu as acheté, en fait
Il appartient à la mémoire de la ville
C’est un peu de notre patrimoine commun
Que nous aimons profondément
Si tout le monde se montre un peu généreux
et si tout le monde fait un petit effort
On aura finalement une ville, un port,
Qu’on construira comme les gens d’ici le souhaite
Le film est tourné sous la pluie, les gens portent l’irremplaçable "sudvest" [littéralement "Sud Ouest", là où en Norvège il pleut le plus...] - ce chapeau en plastique qui couvre et protège le cou - (c’est d’ailleurs une invention géniale).
Ce petit film de trois minutes est tout à fait digne d’un autre film norvégien charmant et légendaire qui racontait la vie d’une chorale d’hommes dans l’extrême nord de la Norvège, dans la petite ville de Berlevåg : "Heftig of Begeistret" [intense et enthousiaste]
▻https://www.youtube.com/watch?v=LkegknGeM1s
Trailer Heftig og begeistret (très mal traduit par "cool and crazy" en anglais, ce qui ne correspond pas du tout à l’atmosphère du film)
Mais Olav était furieux, furieux de voir ses plans contrecarrés. Il a écrit une lettre au maire de la ville :
« Il est très urgent que les autorités de la ville prennent conscience que la ville est prise en otage par quatre personnes (Espen Olafsen, Cesilie Tanderø, Per Jacobsen og Ivar Andreas Høivik) qui prétendent représenter la population et qui semblent s’approprier une responsabilité qui, en général dans les pays démocratiques, au pouvoir politique (sic !) ! […] Je demande instamment aux responsables de la commune de faire cesser ces actions et comportements inacceptable »
Pourtant, la vidéo est plutôt humoristique, douce et amicale. Et ici, les habitants de drøbak pensent que c’est plutôt Olav thon qui brise les règle de la bienséance et de l’esprit consensuel si profondément ancré dans la culture norvégienne. Et les « activistes » voient dans la lettre d’Olav Thon une tentative d’intimidation à l’adresse des autorités locales.
Mais le maire ne se laisse pas impressionné par les milliards et les menaces d’Olav :
« En tant que maire, j’apprécie hautement la participation locale. J’apprécie beaucoup les prises de position politiques des résidents sur des questions que le Conseil municipal aura à l’étude. La liberté de parole est enracinée dans la Constitution, c’est la pierre angulaire de notre démocratie »
–---
Thon ville stoppe folkets bryggeprotester - NRK - Kultur og underholdning
▻http://www.nrk.no/kultur/thon-ville-stoppe-folkets-bryggeprotester-1.12070145
Thon ville stoppe folkets bryggeprotester
Olav Thon har bedt ordføreren i Frogn om å stanse folkelige protester i Akershus. – Klart forsøk på å kneble ytringsfriheten, mener ekspert.
I forbindelse med en mangeårig strid om bygging på en brygge i Drøbak i Frogn kommune i Akershus, sendte en lokal aksjonsgruppe en pakke til eiendomsinvestor Olav Thon.
Olav Thon mente å sende en minnepinne med en aksjonsfilm i posten var « helt uakseptabel oppførsel ».
Pakken inneholdt et protestbrev og en minnepinne med musikkvideoen du kan se i vinduet over.
Thon hadde ikke sansen for stuntet, og videresendte pakken til ordføreren i Frogn – sammen med et personlig stilet brev.
I brevet til ordføreren ber han om « kommunens assistanse til å få stoppet denne helt uakseptable oppførsel ».
Je me permets un peu d’autopromo pour signaler une enquête que je viens de réaliser pour le Temps avec deux confrères. Nous nous sommes intéressés aux millionnaires/milliardaires de la commune de Cologny, sorte de Neuilly suisse, la douceur lémanique et le climat fiscal en plus. Au début, on pensait aller papoter un peu autour d’un thé avec nos amis, et en fait, non. Du coup, on a extrait les données du registre foncier, pour essayer de cartographier les gens qui vivent derrière ces belles maisons plus kitsch les unes que les autres. Et il y a plein de beaux monde, Nana Mouskouri, des rois du pétrole et même un copain de Copé... ▻http://www.letemps.ch/interactive/2014/cologny
Belle réalisation ! Et présentation top de chez top, Bravo !
Si, quelqu’un, mais on a pas eu la place de les mettre :)
Je m’en doutais un peu, étant donné que le nombre des « 200 étrangers » dont on connait vraiment la nationalité n’est que de… 120.
;-)
Français, Saoudiens, Russes, Ouzbeks... Les résidents #étrangers représentent plus du tiers des habitants de Cologny près de Genève. La plupart forment une caste d’ultra-riches installés pour certains sur le coteau depuis des décennies.
Magnats du pétrole, propriétaires de hedge funds ou célébrités, ils profitent ici de la douceur lémanique et d’une #fiscalité jusqu’alors attractive.
A l’approche de la #votation sur l’abandon des #forfaits_fiscaux en Suisse, la commune genevoise frissonne à l’idée de subir l’exil de ses fortunes étrangères vers des cieux fiscalement plus attrayants, Londres ou Dubaï.
Marc Bonnant « n’aventure pas de pronostic » pour le 30 novembre. Selon lui, deux thèses s’affrontent. « La première est celle de l’égalité devant l’impôt. On s’en réclame non par idéal, mais par détestation du privilège de l’autre. Comme toujours, les partisans de l’égalité sont ceux qui veulent que les privilèges changent de mains. Leurs revendications sont suspectes voire impures. La seconde thèse est pragmatique : l’Etat a besoin d’argent pour conduire sa politique de redistribution. Paradoxalement, c’est ainsi ceux qui voteront le maintien d’un privilège qui sont les plus sociaux. »
Marc Bonnant fidèle à lui-même... Quelques éléments sur cet exquis personnage, ses amitiés :
▻http://www.rts.ch/video/emissions/pardonnez-moi/5751699-marc-bonnant-bernard-henri-levy.html
... et ses « opinions » politiques :
▻http://www.postedeveille.ca/2011/11/lislamophobie-est-un-devoir.html
Oh, et sinon, rien à voir (quoique ?), mais c’est à Cologny que Mary Shelley a écrit « Frankenstein »
▻http://www.theguardian.com/books/booksblog/2009/oct/21/mary-shelley-lord-byron-frankenstein
Et bientôt, à la fondation Martin Bodmer à Cologny l’exposition Sade, un athée en amour (6/12/14-12/04/15)
Frankenstein, c’est pour le bicentenaire en 2016…
Frankenstein, créature des ténèbres | Fondation Bodmer
▻http://fondationbodmer.ch/expositions-temporaires/frankenstein-creature-des-tenebres
La littérature fantastique moderne est-elle née à Cologny en mai 1816 ? L’exposition 2016 de la Fondation Martin Bodmer, qui montrera des documents autographes et des éditions rares de livres « fantastiques », s’intéressera aux multiples facettes de ces incroyables jours-nuits continus qui accompagnèrent la naissance de la « Créature ». Ce phénomène météorologique insolite (un nuage de cendres volcaniques produisit un effet à l’échelle planétaire, plongeant l’Europe dans un hiver sans fin) fut en effet d’une importance déterminante.
Séjournant alors près de la Villa Diodati, Mary Shelley, plus inspirée que son futur mari ou leur ami commun Byron (autres participants de cette expérience littéraire), invente, dans le cadre d’un amical concours d’écriture, une histoire d’horreur originale, à la fois rationnelle et surnaturelle. Apparaît ainsi le docteur Frankenstein donnant la vie à partir d’un puzzle cadavérique et de l’électricité, ce qui renvoie aux fantasmes, aux craintes et aux espoirs des pouvoirs de la médecine et de la science. La première édition de Frankenstein, or The Modern Prometheus verra le jour en 1818.
Autre concurrent de ce jeu littéraire de Cologny, Polidori, un homme de lettres toscan devenu médecin à Londres et spécialiste du somnambulisme, rédige pour sa part la nouvelle « Le Vampire » (publiée en avril 1819) proche des personnages « morts au monde » chers à Lord Byron : ce « vampyre » colognote est le premier à figurer dans une œuvre de fiction (le Dracula de Stoker paraîtra en 1897). Le lien étroit unissant pulsions de vie et de mort est aussi important que celui qui unit disposition scientifique ambivalente (bibliophilie et biophilie morbides) et désir ardent d’amour absolu. L’exposition retracera également le contexte où de nombreux aristocrates anglais, artistes et intellectuels, se rendent en Suisse pour éprouver des émotions propres à la disposition d’esprit romantique.
@mona Oui, j’ai appris à connaitre ce garçon, un être exquis... ;)
Merci à tous. J’en profite aussi pour ceux que cela intéresse, on a fait un making-of... ▻http://dataletemps.github.io/2014/11/25/cologny.html
Un « vieux » papier du Monde Diplomatique de 2012, très intéressant sur la manière dont Genève est devenue la plaque tournante du négoce des matières premières en quelques années, et comment les géants du trading (Gunvor, Transfigura...) se lance aujourd’hui de plus en plus dans l’exploration, l’extraction et la distribution de ces matières premières (Pétrole en tête) ►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/GUENIAT/48488
Très intéressant projet du Washington Post sur le « N-Word » (traduisible par « Nègre » ou « Négro ») à la fois si tabou et si courant aux USA. ►http://www.washingtonpost.com/wp-dre/features/the-n-word
Super et merci jean
En complément, j’en profite pour (re)signaler ce billet co-écrit avec @supergeante
Nègres, Noirs... Du bon usage des mots en cartographie - Les blogs du Diplo
▻http://blog.mondediplo.net/2007-05-17-Negres-Noirs-Du-bon-usage-des-mots-en
Il faut, par exemple, ouvrir et comparer trois éditions (1959, 1970 et 1994) de l’atlas autrichien « Hölzel », publié en France depuis le début des années 1950 par les éditions Bordas (connu sous le nom d’Atlas général Bordas dont les auteurs étaient Pierre Serryn, René Blasselle, Marc Bonnet et Henri Bordas, tous agrégés d’histoire et de géographie). La première chose qui frappe est la grande similarité des cartes thématiques de géographie physique et humaine du début de l’ouvrage : langues, religions, densité de population, mais aussi températures et précipitations. Elles sont identiques à quelques exceptions près, comme si le monde était figé : mêmes contours, mêmes couleurs, même aspect, mêmes légendes. Ou presque.
Negro? Prieto? Moreno? A Question of Identity for Black Mexicans
JOSÉ MARÍA MORELOS, Mexico — Hernán Reyes calls himself “negro” — black — plain and simple.
After some thought, Elda Mayren decides she is “Afromexicana,” or African-Mexican.
Candido Escuen, a 58-year-old papaya farmer, is not quite sure what word to use, but he knows he is not mestizo, or mixed white and native Indian, which is how most Mexicans describe themselves.
Comment nous avons enquêté avec les données d’Airbnb Genève... ▻http://dataletemps.github.io/2014/11/09/airbnb.html
approche, esprit, philosophie reprises et adaptées pour ce projet :) En tout cas merci et bravo Jean. ET au passage :
Un très bel exemple de comment les rédactions ici et là qui travaillent en toute ouverture et totale transparence coopèrent et s’enrichissent mutuellement. Comme dit quelqu’un que je ne dénoncerai pas ici, c’est certainement ce à quoi ressemblera le « futur du journalisme ». Et Bravi-o aussi pour ça.
Airbnb : la carte des prix de location à Paris (et ce qu’on y apprend) | Dans mon labo
▻http://dansmonlabo.com/2014/11/24/airbnb-la-carte-des-prix-de-location-a-paris-et-ce-quon-y-apprend-415
The Berlin Wall fell 25 years ago, but Germany is still divided - The Washington Post
▻http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews/wp/2014/10/31/the-berlin-wall-fell-25-years-ago-but-germany-is-still-divided
It can be hard for visitors to Berlin to imagine where the Berlin Wall once separated Germany’s communist East from the U.S.-friendly West. Today, commuters run to catch a metro where trains stood for nearly 30 years. Curried sausages are sold and illegal (but popular) parties are celebrated in empty warehouses just feet from where East Germans were shot by their own countrymen as they tried to cross the border to the west.
Next week, Germany will celebrate the 25th anniversary of the fall of the Berlin Wall and at first glance, it seems as if the country is more united than some nations that were never split.
But numbers and images illustrating differences in lifestyles and problems between East and West Germans tell a different story. While 75 percent of Germans who live in the east said they considered their country’s reunification a success in a recent survey only half of western Germans agreed. And that’s not the only distinction indicating that the separation of the past prevails today.
#berlin #allemagne #visualisation #cartographie #frontières #murs
Et aussi ceci :
Allemagne, 25 ans après la chute du Mur de Berlin : que reste-t-il de la ligne Est-Ouest ? — Géoconfluences
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/allemagne-25-ans-apres-la-chute-du-mur-de-berlin-que-reste-t
Le 9 novembre 2014, l’Allemagne célébrera le premier quart de siècle qui suit cette folle soirée de 1989 qui vit en quelques heures le Mur de Berlin s’écrouler. Cette date anniversaire donne l’occasion à Antoine Laporte de faire un bilan des bouleversements politiques, économiques et sociaux en Allemagne consécutifs à la fin de la Guerre froide et à la réunification en 1990 entre République Fédérale d’Allemagne (RFA) et République Démocratique Allemande (RDA).
« La cartographie radicale veut désacraliser le territoire et ses frontières pour pointer les mouvements et les soubresauts qui agitent les populations peuplant ces territoires. Il ne s’agit pas d’évacuer totalement le substrat du territoire mais de montrer que les processus se « moquent » souvent des frontières. » De la géographie radicale comme contre-pouvoir, retour richement illustré d’une conférence de @visionscarto ▻http://pierrickauger.wordpress.com/2014/10/31/la-cartographie-radicale-selon-philippe-rekacewicz
A l’heure où la Suisse va voter pour ou contre l’abolition des forfaits fiscaux (ces accords entre des riches étrangers notamment français avec le fisc suisse), petit zoom cartographique sur la Station de Crans-Montana, dans le Valais, qui compte près de 500 de ces riches étrangers installés. ▻http://www.letemps.ch/interactive/2014/crans-montana-forfaits-fiscaux
Superbe réalisation, stats, cartes liées au défilement.
Question : les forfaits fiscaux sont géolocalisés au niveau du logement et l’information est publique ?
Non, justement, l’information n’est pas publique, on a des bribes d’information, mais ce genre de communes font de la rétention d’information (les forfaits, c’est leur modèle économique). Et comme on est en Suisse, le secret, on connaît.. ;)
Conversation avec la résistance
▻http://erythreens.wordpress.com/2014/10/25/conversation-avec-la-resistance
Ce sont des voix d’hommes déterminés, au tigrinya réfléchi et bien articulé. Ils se passent la parole l’un l’autre, selon les questions. Sami donne une première réponse, Temesghen la complète. La conversation démarre en faisant le point sur la situation tendue dans la capitale. Depuis 48 heures, plusieurs témoignages font état du déploiement en banlieue d’Asmara d’une soixantaine de camions et de plusieurs centaines de fantassins de la rébellion du Tigré éthiopien baptisé « Demhit » (Tigrea People’s Democratic Movement, TPDM), qui joue régulièrement le rôle de milice supplétive de la junte au pouvoir. N’ayant plus confiance dans sa propre armée, Issayas Afeworki fait régulièrement appel à cette force armée de plusieurs dizaines de milliers d’hommes, selon l’ONU, pour maintenir l’ordre ou accomplir les basses (...)
Que disent les mots que nous employons ? - NPR
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/100815903329
Voilà 20 ans que le psychologue James Pennebaker s’intéresse de près aux mots que nous utilisons, et notamment aux mots fonctionnels, ces mots de remplissage, auxquels nous prêtons peu d’attention. Depuis les années 90, Pennebaker a construit un programme informatique pour s’y intéresser. Le but, savoir si ces mots de fonction pouvait caractériser les locuteurs selon le sexe, selon ses revenus… Voir même regarder le niveau de connivence des discutants. Ainsi par exemple, Pennebaker a montré que quand deux personnes utilisent des pronoms, des prépositions, des articles de façon similaire et à des niveaux similaires, ils sont plus susceptibles de s’entendre. Pour le psychologue, ce n’est pas tant la similarité de #langage qui nous attire, que la langue qui s’ajuste à l’autre quand nous avons un intérêt (...)
@hubertguillaud Je me demande s’il ne manque pas le lien vers le papier de la NPR (comme mentionné dans le titre)...
Les nouvelles couleurs de Port-au-Prince - Visionscarto
►http://visionscarto.net/couleurs-de-port-au-prince
Nous publions ce matin un texte de Romain Cruse extrait de son livre « géographie populaire de la Caraïbe ». En complément du texte, une sélection de photos de Pierre Morel. L’ensemble offre un vision en même temps tendre et tragique de la capitale Haïtienne...
Pour l’étranger non habitué, Port-au-Prince est un immense bidonville qui ne semble promettre rien d’autre que la misère, la saleté et la maladie. Mais pour les gens de la campagne, la capitale est un endroit merveilleux, beau et riche, plein d’espoir et de possibilités. C’est l’endroit où tous les plus chanceux vont et où n’importe quel Haïtien envoie son enfant s’il en a la possibilité...
Timothy T. Schwartz
Le passionnant blog de Mona Chalabi (de FiveThirtyEight) qui fait de la pédagogie des données de manière amusante...
Elle répond à des questions aussi fondamentales que :
1. Quelle est la file des supermarchés qui va la plus vite et pourquoi ? Introduisant ainsi la théorie de files, théorie contrariée par le facteur humain, à savoir la personne âgée qui met deux heures à sortir les pièces de son portefeuille.
▻http://goo.gl/Z9yZhI
2. Faut-il avoir honte d’uriner dans la douche ? Introduisant ainsi la notion du biais du « socialement acceptable » dans les sondages ? (et la réponse est non, tout le monde le fait)
▻http://goo.gl/wZPwz0
3. Enfin, au bout de combien de temps faut-il changer de chaussettes avant d’avoir des champignons ? Introduisant ainsi la notion de... l’hygiène
▻http://goo.gl/ZhHVEQ
Ce matin au Temps, on a essayé des nouveaux formats, plus visuel et surtout rapides à produire ►http://www.letemps.ch/interactive/2014/kobane-piege
Agréable. Rare d’avoir d’aussi grandes photos... peut-être même trop grandes pour mon écran.
Sur très grands écrans la taille de la colonne centrale et la taille de police est un peu petite sinon c’est cool
@simplicissimus Il y a une erreur ?
@iakurri @kent1 Merci de vos retours. C’est une versio béta, mais effectivement, je suis d’accord sur les très grands écrans. Après, c’est assez compliqué de gérer des résolutions allant du mobile au 6000px de large ;)
C’est très beau et très clair. J’aime beaucoup la place donnée à l’image et le design très simple et élégant. Je vois qu’on revient tous vers la simplicité, ça facilite la lecture, on retient mieux ls information quand c’est plus léger et plus dépouillé.
Non, non ! je découvre et je note.
Je n’imaginais pas que les É.-U. avait sorti ces bombardiers stratégiques pour l’intervention. Vu le coût de l’engin et celui de l’heure de vol…
J’imagine qu’ils sont basés au Qatar.
Comment réaliser des infographies pertinentes sur mobile ? Un catalogue de bonnes pratiques #ddj ▻http://mobilev.is