vazy

L’espace d’un instant, et inversement.

  • Santé : des chercheurs japonais développent un traitement qui fait repousser les dents
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/aujourd-hui-c-est-demain/sante-des-chercheurs-japonais-developpent-un-traitement-qui-fait-repous

    On pourrait bientôt en finir avec les couronnes, les bridges et les prothèses. Une équipe de chercheurs de l’hôpital Kitano à Osaka au Japon a identifié le gène qui bloque la repousse des dents et ils ont réussi à le désactiver avec un médicament. C’est donc comme si on avait des dents de lait en permanence, elles pourront repousser indéfiniment. Ils ont présenté les détails de l’étude clinique qui doit confirmer l’efficacité de ce traitement chez des humains.

    Cela fait plusieurs années qu’ils y travaillent, ils ont déjà réussi à faire repousser les dents des souris et des furets. Ils passent donc à l’étape suivante, des tests sur l’Homme sont prévus en septembre 2024. Vous savez que nous n’avons pas de chance, contrairement aux requins ou aux crocodiles, nos dents d’adulte ne repoussent pas. Si elles sont abîmées, on est obligés de les arracher et de mettre une prothèse. Avec ce type de traitement, ce sont nos propres dents, toutes propres, toutes neuves, qui pourraient naturellement repousser.
    Une alternative à la prothèse

    Ce nouveau traitement sera testé sur des enfants, entre deux et sept ans, atteints d’une maladie congénitale qui empêche leurs dents de pousser. Mais dans un premier temps, il faudra s’assurer que le médicament ne pose aucun danger. Il sera donc d’abord inoculé à des adultes sains à qui il manque au moins une molaire, comme ça, ils ne risquent pas de se retrouver avec 33 dents si le traitement fonctionne bien. À priori, aucun effet secondaire n’a été constaté sur les animaux. Donc ce sera aussi l’occasion de le vérifier. Cette première étape devrait durer à peu près un an, jusqu’en août 2025. Ensuite, ils enchaîneront avec les tests sur les enfants. Et si tout se passe bien, le traitement pourra être commercialisé d’ici 2030.

    Le médicament ne servira pas qu’à soigner cette maladie congénitale l’objectif est bel et bien de trouver une alternative à la prothèse quand on a perdu une dent, que ce soit après un accident ou après une mauvaise carie. Ce serait formidable de voir ses propres dents repousser. C’est pourquoi cette recherche sera suivie de très près. Elle pourrait marquer un tournant dans la médecine dentaire.

  • Tous ces connards de HEC (ou l’équivalent) — Viktor DEDAJ
    https://www.legrandsoir.info/tous-ces-connards-de-hec-ou-l-equivalent.html

    La dernière fois que j’ai conversé avec un connard de HEC (ou l’équivalent), j’ai eu le sentiment désagréable de regarder la télé. C’était aussi bavard, nombriliste, hystérique et d’une bêtise agressive. On aurait dit qu’il avait mémorisé : 1) tous les « dossiers » du magazine Le Point sur le Salaire des Cadres, les Francs-Maçons et l’Islam ; 2) toutes les enquêtes de l’Express sur le Salaire des Cadres, le Prix de l’Immobilier et les Musulmans ; 3) tous les numéros spéciaux du Nouvel Obs sur le Salaire des Cadres, l’Homosexualité et les Arabes.

    Chez lui, le concept de « radicalité » se limitait à la lecture de Courrier International et les Guignols sur Canal+. J’ai cru un instant qu’il faisait dans l’ironie, genre pince-sans-rire. Pas du tout. J’ai même eu droit à un « tu comprends Viktor, selon la loi de l’offre et la demande... ».

    Sérieusement : vous le saviez, vous, qu’il existe réellement des individus qui prononcent réellement ce genre de phrase avec tout le sérieux du monde ? Et moi qui pensais que c’était une de ces phrases « connues » mais que personne ne prononce réellement dans la vraie vie. Une phrase comme « Attends, ce n’est pas ce que tu crois, je peux tout t’expliquer », vous comprenez ? Une phrase que personne ne prononce réellement dans la vraie vie sauf à être - et là , retenez votre souffle - totalement et irrémédiablement lavé du cerveau, avec une mini-salle de projection à la place de la cervelle et vivant littéralement dans un film où son ego tient le rôle principal.

    A part ça, il y avait quelque chose qui me titillait depuis le début, un truc sur lequel je n’arrivais pas à mettre le doigt... lorsque soudain, j’ai compris. Mon Dieu, j’avais devant moi - à quelques centimètres à peine - un être que je pensais n’exister que dans les légendes et les contes de fées, à l’instar des licornes, des dragons et des Socialistes Français de gauche. Devant moi se tenait l’aboutissement de toute l’histoire de l’évolution, l’être parfait ; inébranlable, infatigable, indestructible et même indécoiffable, la toute dernière production du système médiatique moderne, celui dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais croisé, un être parfaitement adapté à son milieu ambiant. Oui, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, permettez-moi de vos présenter... le Connard Parfait.

    A la fois terrifié et subjugué, j’étais Sigourney Weaver (en petite culotte) et lui l’Alien bavant (tu m’étonnes...). Lorsqu’il ouvrait la bouche pour parler d’économie, c’était du Alain Minc qui sortait. Pour parler de société, c’était Jacques Attali plein les oreilles. Sur les questions géopolitiques, c’était BHL qui lui sortait des narines. Et de tous les autres orifices de son corps : du Jean-Pierre Pernaud.

    Il regardait les films que faisaient les plus gros scores au box-office, écoutait la musique qui cartonne en ce moment, regardait sur Youtube les vidéos les plus populaires et ne lisait que des best-sellers.

    Ouaip : on avait beau l’essorer, il n’y avait plus une seule goutte de lui en lui.

    Pourquoi je vous parle des connards de HEC (ou l’équivalent) ? Pour rien.

  • ’Unified Reich’: Trump campaign goes full Nazi
    https://www.theframelab.org/unified-reich-trump-campaign-goes-full-nazi


    Voilà, les gus s’auto-godwinent en toute décontraction.

    Trump is telling us exactly what he plans to do if he gets another term. He is framing his return to power as an authoritarian effort, and he is overtly using Nazi language and symbolism to drive home the point.

    This wasn’t a mistake. It isn’t a joke. American freedom and democracy are on the line in 2024. The main headline in Trump’s ad asks: “What’s Next for America?” Trump’s answer: authoritarianism and fascism.

    • Encore un truc drôlatique. C’est sous Biden, le libéral, que les étudiants pacifistes se font gazer et briser les os.

      Toujours cette voie sans issue, aux US, depuis 10 ans (et disons le, chez nous aussi). La Peste ou le Choléra. Clinton ou Trump. Les pourris ou les tarés. Pas de chemin intermédiaire possible. Toutes les alternatives sont systématiquement massacrées, pour cause d’incompatibilité manifeste avec le capitalisme.

  • En Antarctique, le « glacier de l’Apocalypse » fond encore plus vite que prévu
    https://reporterre.net/En-Antarctique-le-glacier-de-l-Apocalypse-fond-encore-plus-vite-que-prev

    Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, située dans la péninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiète depuis de nombreuses années les chercheurs pour sa fonte accélérée : surnommé par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable à lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers.

    (...)

    À partir des données d’observation satellitaire particulièrement précises du réseau Iceye, les chercheurs ont mis en évidence une intrusion d’eau de mer chaude et dense sous la surface du glacier, sur plusieurs kilomètres.

    (...)

    Ce mécanisme provoque une « fonte vigoureuse » du glacier. À tel point que les chercheurs alertent sur le risque que nous ayons sous-estimé la montée des eaux à venir. Le glacier Thwaites, s’il fondait entièrement, représenterait à lui seul 60 cm de montée du niveau des mers.

    Ce que je trouve drôlatique, c’est que les plus riches n’ont rien trouvé de mieux que de ponctionner toujours plus de richesses, alors que bientôt, ces milliers de milliards ne vaudront plus rien, et qu’ils auraient été nettement plus utiles si on les avait injectés dans l’économie afin de nous préparer collectivement à ce qui arrive.

    C’est ce que j’appellerais le court-termisme extrême, ou l’extrême-thésaurisme.

  • Casus Belli - X
    Le drone turc Akıncıretourne desormais chez lui
    https://x.com/casusbellii/status/1792399082704789594

    Le drone turc Akinci retourne desormais chez lui après avoir assisté les équipes de recherche et avoir trouvé le site du krach iranien. Probablement un des meilleurs coup de marketing du complexe militaro industriel turc.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Baykar_Bayraktar_Ak%C4%B1nc%C4%B1 (Attaquant, Raider sur WP[en]

  • God™: an ageing product outperforms expectations
    https://www.economist.com/culture/2024/05/14/god-an-ageing-product-outperforms-expectations


    illustration: carl godfrey

    The Divine Economy. By Paul Seabright. Princeton University Press; 504 pages; $35 and £30

    An economist tries to explain religion

    God gets mixed reviews on Amazon. This is perhaps surprising. His marketing campaign (now in its third millennium) has been strong. His slogans (“God is Great!”) are positive. And indeed many shoppers effuse. “Wonderful!” reads one five-star review beneath His best-known work, the Bible. “Beautiful,” says another. “Amen,” adds another satisfied customer.

    Other reviewers are critical. One, after giving the Bible just a single star, observes bluntly, if rather blasphemously, that it is a “boring read”. Another review complains: “The plot is not cohesive.” A third disgruntled reader argues that there are “too many characters” and that the main protagonist is a bit full of himself.

    If it feels surprising that God is reviewed on Amazon, it should not. He may have made heaven and earth, but He also makes an awful lot of money, as Paul Seabright, a British economist and professor at the University of Toulouse in France, points out in a new book.

    Hard facts on the economics of the Almighty are hard to come by. But the Mormon church is reportedly one of the largest private landowners in America. One study found that in 2016 American faith-based organisations (non-profits with a religious bent) had revenues of $378bn. This was more than the revenues of Apple and Microsoft combined. Better yet, churches usually pay no tax. God may be great; His full-year results are greater.

    Secularists may smirk at religion as silly, but it deserves proper analysis. “The Divine Economy” looks at how religions attract followers, money and power and argues that they are businesses—and should be analysed as such.

    Professor Seabright calls religions “platforms”, businesses that “facilitate relationships”. (Other economists refer to religions as “clubs” or “glue”.) He then takes a quick canter through the history, sociology and economics of religions to illustrate this. The best parts of this book deal with economics, which the general reader will find enlightening.

    Economists were slow to study religion. Some 250 years ago Adam Smith observed in “The Wealth of Nations” that the wealth of churches was considerable. He used secular language to describe how such wealth arose, observing that churches’ “revenue” (donations) flowed in and benefited priests, who he argued were sometimes animated less by love of God than by “the powerful motive of self-interest”. He also argued that if there were a better functioning market in religious providers, this would lead to increased religious harmony. According to Laurence Iannaccone, a professor of economics at Chapman University in California, Smith’s analysis was “brilliant”—and for a long time largely ignored.

    Divinity departments are staffed by theologians rather than economists; the idea of mixing the dismal science with the divine strikes many people at the very least “as odd and at worst strikes them as blasphemous”, says Mr Iannaccone. People associate God with angels, not with Excel.

    Yet religions lend themselves to economic analysis nicely. They offer a product (such as salvation), have networks of providers (priests, imams and so on) and benefit from good distribution networks. It is not just trade that travels on trade routes: ideas, diseases and religions do, too. Roman roads allowed the plague of Justinian to spread across Europe with a rapidity never seen before. They allowed Christianity to do so as well.

    Starting in the 1970s, some economists have been approaching religion with more academic devotion, analysing, for example, the economics of extremism and obtaining a place in the afterlife. This mode of thinking can help clarify complicated religious history. When historians talk about the Reformation they tend to do so using thorny theological terms such as “transubstantiation”. Economists would describe it more simply as the moment when a monopoly provider (the Catholic church) was broken up, leading to an increase in consumer choice (Protestantism) and the price of services declining (indulgences were out).

    A greater variety of suppliers started to offer road-maps to heaven. Henry VIII swapped his old service provider, Catholicism, for the new one—which was not only cheaper, but also allowed him to divorce a troublesome wife. There were, admittedly, some bumps: the pope was not pleased, and the habit of burning picky customers at the stake dented consumer confidence. But overall, the Reformation enabled people and their rulers to “get a better bargain”, says Davide Cantoni, a professor at Ludwig Maximilian University of Munich.

    Ask a believer why they believe in their particular deity, and they will tend to talk of religious truth. Professor Seabright offers another explanation. The two most popular religious “brands” (Christianity and Islam) have, he writes, replaced smaller local religions in much the same way that Walmart, Lidl and Tesco have replaced smaller local shops.

    These brands have honed the international distribution of their product: the Catholic church, like McDonald’s, offers a striking uniformity of service, whether you are in the Vatican or Venezuela. They have the resources to compete for customers in ways that smaller, less well-financed, local gods cannot. Baal, it seems, died out not because—as the Bible has it—he was a false god but because his franchise failed.

    Popular works have tackled the idea of religions as businesses before. In the 1960s Tom Lehrer, an American satirist, observed that if Catholics “really want to sell the product” they should improve their music: his solution was “The Vatican Rag”, which contained such lines as “Two-four-six-eight / time to transubstantiate”. Incensed Catholics declared it blasphemous.

    “The Divine Economy” is more tactful than Mr Lehrer—though not quite as much fun. The book’s scope is big. So too, alas, are many of the words. Sentences such as “Probabilistic models of cognition assume that human cognition can be explained in terms of a rational Bayesian framework” leave the reader wishing for lines that are, like those in “The Vatican Rag”, a little snappier, and his idea that religions are “platforms” is at times more confusing than clarifying.

    An obvious riposte to all this religious analysis is: who cares? It is 2024, not 1524. God, as Friedrich Nietzsche stated, is dead. But such a sweeping judgment is misplaced and wrong. The West may be less Christian—but the rest of the world is not. Between 1900 and 2020, the proportion of Africans who are Christian rose from under 9% to almost half; the proportion who are Muslim rose from around a third to over 40%.

    Even in secular countries, faith remains powerful. In America in 2022, Roe v Wade was overturned due, in part, to decades of campaigning by evangelicals and Catholics. Non-believers dabble too. Jordan Peterson, a Canadian author, performs to stadiums with a talk titled “We Who Wrestle With God” and garnishes his books with statements such as “Our consciousness participates in the speaking forth of Being.” God might wish He were dead when He hears such things. He is not.

  • Le patron des Jeunes avec Macron, « au chômage pendant la campagne » avec 2 500 euros par mois
    https://www.politis.fr/articles/2024/05/ambroise-mejean-patron-jeunes-macron-chomage-campagne-europeennes-2-500-euro

    « Mais qu’il est con ! ». Ce cri du cœur d’une huile macroniste s’adresse à Ambroise Méjean. Le président des Jeunes avec Macron (JAM) – qui fait campagne pour Valérie Hayer et la liste de la majorité présidentielle pour les élections européennes où il figure à la 20e place –, fait scandale après la publication d’une vidéo sur Tiktok. Le candidat répondait à une question « Salaire VS métier », une tendance sur le réseau social, qui vise à interroger des passants dans la rue sur leur profession et le montant de leur rémunération.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1791209423995613184/pu/vid/avc1/664x1280/TjYGWdFSrijJhQhr.mp4

    À l’écran, le président des JAM déclare, avec une certaine candeur, qu’il est « au chômage pendant la période électorale » et touche « à peu près 2 500 euros mensuels », donc des indemnités versées par France Travail. La vidéo a été publiée il y a cinq jours et a depuis été relayée sur le réseau X (ex-Twitter) par @AvecLePS, un compte qui se présente comme « citoyen pour l’union de la gauche et l’union des socialistes ».

    • Et toujours cette question : comment c’est possible, une telle collection de débiles profonds ? À chaque fois, c’est toujours cette sidération : la macronisme attire les pires crétins, mais à un point, c’est proprement invraisemblable. On n’a certes pas les meilleurs des meilleurs dans notre personnel politique en général, mais avec ceux-là on atteint des niveaux…

      D’ailleurs Chapoutot posait encore la question hier :
      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/au-gouvernement-le-nimporte-quoi-permanent-des-bebes-chirac-par-johann-ch

      Immanquablement, la question se pose : pourquoi tant de sottises ? Il y a un problème de compétence voire, tout simplement, de niveau, c’est certain.

    • Ça fait juste des années que je répète ça, le rasoir d’Hanlon, toussa, toussa. Et le gouvernement Macron, c’est de la crème, même au plus haut niveau. Avec Macron, Attal, Darmanin et Le Maire, on a une dream team pour remporter le relais 4x100m des connards suprêmes. C’est même plus des suppôts du capital, juste des crétins finis. Quelque chose de vertigineux. Sans compter qu’il s’agit de complaire à un électorat de plus en plus sénile.

  • Nucléaire : l’ASN présente les pistes d’amélioration de la culture du risque des riverains
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/piste-amelioration-culture-risque-nucmeaire-asn-44063.php4
    En 2022 je médisais sur l’invisibilisation du risque nucléaire
    https://seenthis.net/messages/943176
    Promis juré, je ne le ferai plus parce que tout ça c’est fini, c’est du passé, maintenant on va tout vous dire.
    Dans le #nucléaire l’heure est à la transparence ... pour les riverains !
    #riverain c’est quel rayon déjà ? 10 km ?
    Après il faut reconnaitre que depuis Tchernobyl et Fukushima l’industrie nucléaire a beaucoup travaillé à la réduction de la taille des nuages :/

  • Naomi Klein : « Nous avons besoin d’un exode du sionisme » - UJFP Analyses, opinions & débats
    https://ujfp.org/naomi-klein-nous-avons-besoin-dun-exode-du-sionisme

    C’est un peu ancien déjà mais je viens de me rendre compte que ce texte important de Naomi Klein n’était pas présent sur Seen This.

    En cette Pâque, nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom.

    J’ai pensé à Moïse et à sa colère lorsqu’il descendit de la montagne pour trouver les Israélites adorant un veau d’or.

    L’écoféministe en moi a toujours été inquiète face à cette histoire : quel genre de Dieu est jaloux des animaux ? Quel genre de Dieu veut s’approprier tout le caractère sacré de la Terre ?

    « Pas comme les autres Pâques » : des centaines de manifestants juifs arrêtés après le Seder de protestation à New York

    Mais il existe une manière moins littérale de comprendre cette histoire. Il s’agit de fausses idoles. De la tendance humaine à vénérer ce qui est profane et brillant, à regarder vers le petit et le matériel plutôt que vers le grand et le transcendant.

    Ce que je veux vous dire ce soir, lors de ce Seder révolutionnaire et historique dans les rues, c’est qu’un trop grand nombre de notre peuple adore une fois de plus une fausse idole. Ils en sont ravis. Ivre de ça. Profané par cela.

    Cette fausse idole s’appelle le sionisme.

    Le sionisme est une fausse idole qui a pris l’idée de la terre promise et l’a transformée en acte de vente pour un ethno-État militariste.

    C’est une fausse idole qui prend nos histoires bibliques les plus profondes de justice et d’émancipation de l’esclavage – l’histoire de la Pâque elle-même – et les transforme en armes brutales de vol de terres coloniales, en feuilles de route pour le nettoyage ethnique et le génocide.

    C’est une fausse idole qui a pris l’idée transcendante de la terre promise – une métaphore de la libération humaine qui a traversé de multiples confessions aux quatre coins du monde – et a osé en faire un acte de vente pour un ethno-État militariste.

    La version de libération du sionisme politique est elle-même profane. Dès le début, cela a nécessité l’expulsion massive des Palestiniens de leurs foyers et de leurs terres ancestrales dans la Nakba.

    Depuis le début, elle est en guerre contre les rêves de libération. Lors d’un Seder, il convient de rappeler que cela inclut les rêves de libération et d’autodétermination du peuple égyptien. Cette fausse idole du sionisme assimile la sécurité israélienne à la dictature égyptienne et aux États clients.

    Dès le début, cela a produit une vilaine forme de liberté qui considérait les enfants palestiniens non pas comme des êtres humains mais comme des menaces démographiques – tout comme le pharaon du Livre de l’Exode craignait la population croissante des Israélites et ordonnait donc la mort de leurs fils.

    Le sionisme nous a amenés à notre moment actuel de cataclysme et il est temps que nous le disions clairement : il nous a toujours conduit là.

    C’est une fausse idole qui a conduit beaucoup trop de nos concitoyens sur une voie profondément immorale et qui les amène désormais à justifier la destruction des commandements fondamentaux : tu ne tueras pas. Tu ne voleras. Tu ne convoiteras pas.

    Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme

    C’est une fausse idole qui assimile la liberté juive aux bombes à fragmentation qui tuent et mutilent les enfants palestiniens.

    Le sionisme est une fausse idole qui a trahi toutes les valeurs juives, y compris la valeur que nous accordons au questionnement – ​​une pratique ancrée dans le Seder avec ses quatre questions posées par le plus jeune enfant.

    Y compris l’amour que nous portons en tant que peuple aux textes et à l’éducation.

    Aujourd’hui, cette fausse idole justifie le bombardement de toutes les universités de Gaza ; la destruction d’innombrables écoles, d’archives, d’imprimeries ; le meurtre de centaines d’universitaires, de journalistes, de poètes – c’est ce que les Palestiniens appellent le scolasticide, la destruction des moyens d’éducation.

    Pendant ce temps, dans cette ville, les universités font appel à la police de New York et se barricadent contre la grave menace que représentent leurs propres étudiants qui osent leur poser des questions fondamentales, telles que : comment pouvez-vous prétendre croire en quoi que ce soit, et encore moins en nous, pendant que vous permettez, investissez et collaborez avec ce génocide ?

    La fausse idole du sionisme a pu se développer sans contrôle pendant bien trop longtemps.

    Alors ce soir on dit : ça s’arrête là.

    Notre judaïsme ne peut pas être contenu par un ethno-État, car notre judaïsme est internationaliste par nature.

    Notre judaïsme ne peut pas être protégé par l’armée déchaînée de cet État, car tout ce que fait l’armée, c’est semer le chagrin et récolter la haine – y compris contre nous en tant que Juifs.

    Notre judaïsme n’est pas menacé par des personnes qui élèvent la voix en solidarité avec la Palestine, sans distinction de race, d’origine ethnique, de capacité physique, d’identité de genre et de génération.

    Notre judaïsme est l’une de ces voix et sait que dans ce chœur résident à la fois notre sécurité et notre libération collective.

    Notre judaïsme est le judaïsme du Seder de Pâque : le rassemblement en cérémonie pour partager de la nourriture et du vin avec des êtres chers et des étrangers, le rituel qui est intrinsèquement portable, suffisamment léger pour être porté sur notre dos, n’ayant besoin que les uns des autres : non des murs, pas de temple, pas de rabbin, un rôle pour chacun, même – surtout – pour le plus petit des enfants. Le Seder est une technologie de la diaspora s’il en est, conçue pour le deuil collectif, la contemplation, le questionnement, la mémoire et la renaissance de l’esprit révolutionnaire.

    Alors regardez autour de vous. Voilà notre judaïsme. Alors que les eaux montent et que les forêts brûlent et que rien n’est sûr, nous prions sur l’autel de la solidarité et de l’entraide, quel qu’en soit le prix.

    Nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom. Se libérer d’une idéologie qui n’a pas d’autre plan de paix que celui de s’occuper des pétro-États théocratiques meurtriers d’à côté, tout en vendant au monde les technologies des assassinats robotisés.

    Nous cherchons à libérer le judaïsme d’un ethno-État qui veut que les Juifs aient perpétuellement peur, qui veut que nos enfants aient peur, qui veut nous faire croire que le monde est contre nous afin que nous courions vers sa forteresse et sous son dôme de fer, ou à au moins maintenir les armes et les dons à flot.

    C’est la fausse idole.

    Et ce n’est pas seulement Netanyahu, c’est le monde qu’il a créé et qui l’a fait – c’est le sionisme.

    Que sommes-nous ? Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme.

    Et aux Chuck Schumers1 de ce monde, nous ne disons pas : « Laissez partir notre peuple ».

    Nous disons : « Nous sommes déjà partis. Et vos enfants ? Ils sont avec nous maintenant. »

  • y songeait suite à la rédaction de son dernier dazibao : que « un héros » soit la forme masculine de « une héroïne » c’est déjà chelou, alors imaginez qu’en flanquant ces termes d’un article défini on a dans un cas « l’héroïne » et dans l’autre « le héros » — l’un a droit à une élision à cause de son « h » muet et pas l’autre en raison de son « h » aspiré. Mais dans le cas présent pour quel motif intrinsèque ces deux « h » sont-ils différents ? Mystère et boule de gomme. Les étrangérophones apprenant le français doivent devenir zinzins !

    Moitié par curiosité, moitié par névrose et moitié pour faire avancer le schmilblick, votre vieille mais dévouée dictateuse préférée est allée s’enquérir des graphies plus ou moins officiellement proposées en écritures épicènes : nous trouvons « héros·ïne » pour l’inclusif, « héros·ïne·x » pour le non-binaire et « hérosïnx » pour le neutre — mais rien n’est spécifié concernant l’éventuelle prononciation de l’initiale.

    C’est compliqué ? Bah, pas tellement plus que le héros et l’héroïne avec leurs désinences tout aussi absconses et leurs « h » n’ayant pas la même fonction.

  • Le droit international protège les investissements dans les énergies fossiles, et c’est un problème
    https://theconversation.com/le-droit-international-protege-les-investissements-dans-les-energie

    Peu connu du grand public, le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) protège les investissements étrangers dans le domaine de l’énergie des pays signataires… mais sans distinguer les fossiles des renouvelables. Le résultat : des procès jugés à huis clos par des tribunaux d’arbitrage privés, où les industriels réclament des milliards aux États qui oseront mettre en place des politiques pro-renouvelables qui défavoriseraient leurs actifs.

  • Actuel Moyen Âge / X
    https://twitter.com/AgeMoyen/status/1790998003655807221

    Ces petits gribouillages n’ont l’air de rien... mais ce sont des devoirs scolaires qui datent du Moyen Âge ! Et ces dessins nous en disent très long sur la culture de l’époque. Un thread ⬇️ ! (inspiré de celui de BatallitasX que je remercie) #histoire #medievaltwitter

    https://threadreaderapp.com/thread/1790998003655807221.html

  • 511 milliards de barils : la Russie aurait découvert de colossales réserves de pétrole dans l’Antarctique, et c’est une mauvaise nouvelle - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/russie-petrole-antarctique-511-milliards-de-barils-decouverte-colossales-reserve

    L’équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.

    Depuis 1959 et la signature à Washington du Traité sur l’Antarctique, le vaste Continent blanc est, d’une certaine manière, un bien commun de l’humanité, une terre intouchable sinon pour les scientifiques. Ils et elles y disposent de nombreuses bases et peuvent y effectuer de nombreuses recherches, notamment sur la terrible accélération du changement climatique, sur de gigantesques volcans encore inconnus.

    Les scientifiques, à ce titre, y effectuent de nombreux forages. Et il semble que ce faisant, les Russes aient fait il y a quelques années une découverte aussi majeure qu’inquiétante – ou du moins l’aient annoncée.
    511 milliards de barils de pétrole découverts sous l’Antarctique

    Ainsi que le relatent Newsweek ou The Daily Telegraph, ils et elles auraient ainsi détecté un colossal monde souterrain plein d’une quantité pléthorique de gaz et de pétrole. Suffisamment pour rebattre, potentiellement, les cartes énergétiques et géopolitiques mondiales, et mettre un ultime coup de frein à la transition de la Terre de sa dépendance aux hydrocarbures vers des énergies ne le transformant pas en une brûlante boule invivable.

    Dès 2023, Le Matin faisait part des inquiétudes internationales autour d’un navire russe nommé Akademik Alexandre Karpinski, faisant la navette entre Le Cap, en Afrique du Sud, et le Continent blanc.

    La raison de cette crainte, exprimée par des militants pour le climat, est résumée par le Daily Telegraph : si les scientifiques à bord du bateau d’exploration polaire partaient pour une mission de forages et d’études géologiques et sismiques, celles-ci semblaient destinées à chercher des réserves de pétrole ou de gaz naturel en Antarctique, malgré le bannissement international de son exploitation.

    Ce qu’expliquent avoir trouvé les hommes et femmes de RosGeo, une firme géante de Russie, dépassait largement les peurs ou les espérances, selon le côté de la barrière derrière laquelle on se trouve. À la suite des estimations faites par les scientifiques russes, Newsweek parle ainsi d’une réserve colossale de 511 milliards de barils d’or noir détectée dans la « partie britannique » (bien que ces nationalités n’aient pas réellement de sens) du Continent blanc.

    511 milliards de barils de pétrole ? Pour se donner un ordre d’idée, c’est comme le calcule le média américain l’équivalent de 10 fois la production en mer du Nord depuis 50 ans. Ou, selon les chiffres donnés par le Daily Telegraph, près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite, le géant mondial du secteur. De quoi donc faire tourner beaucoup de têtes.
    L’Antarctique, continent inviolable mais très convoité

    Cette possible découverte, que le Daily Telegraph fait remonter à 2020, en pleine crise aiguë et mondiale du coronavirus, est quelque peu passée sous les radars. Quatre ans plus tard, elle interroge de nouveau, par le biais de parlementaires britanniques.

    Ceux-ci sont inquiets des visées un peu plus que scientifiques que pourrait avoir la Russie de Vladimir Poutine, certes signatrice du Traité sur l’Antarctique mais dont on connaît la vision très particulière du respect des frontières internationales, notamment (mais pas seulement) depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022.

    « Il existe une inquiétude que la Russie collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées pour de la prospection plutôt que pour de la recherche », a expliqué aux members of parliament britanniques, tout en litotes, Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College.

    Dit de manière plus directe, les recherches russes pourraient ainsi, selon lui, constituer « une décision consciente pour affaiblir les normes liées aux recherches sismiques en Antarctique, et au final un premier pas vers des opérations futures d’exploitation ».

    Si la Russie ne cesse d’assurer aux autres nations que seule la science l’intéresse en la matière, on sait en quelle délicatesse elle est avec son propre pétrole, un nerf de la guerre de la guerre en Ukraine placé sous sanctions par une partie de l’occident, et dont elle a dû rediriger les flux, mais à prix discount, vers l’Inde ou la Chine, avec parfois l’aide de sa vaste (et dangereuse) flotte fantôme.

    De la découverte à l’exploitation, il n’y a pas qu’un pas mais dix, mais nul ne sait quelle pourrait être au final l’attitude de la Russie face à de telles réserves, si grandes qu’elles suffiraient à alimenter la soif mortelle du monde pour les hydrocarbures pour quatre décennies encore.

    La Chine, qui depuis quelques années et ainsi que l’expliquait récemment RFI, a ouvert une cinquième base sur le Continent blanc et cherche également à se placer comme une nation majeure de l’Antarctique, est aussi énorme consommatrice d’hydrocarbures. Peut-être alors pourrait-elle avoir aussi son mot à dire à propos de ces vieilles normes sur l’exploitation des ressources de la terre australe – ou au contraire réfréner les visées lointaines de la Russie.

    Peut-être Vladimir Poutine et Xi Jinping en parleront-ils lors de la visite du premier à Pékin, cette semaine, rapportée par Le Figaro ?

  • Satellites à gogo : un sacré Graal
    https://theconversation.com/satellites-a-gogo-un-sacre-graal-229194

    En mi-mai 2024, 17 000 satellites avaient été lancés et 9 000 d’entre eux étaient encore actifs. Ce n’est pas fini : l’augmentation de la population orbitale suit une courbe exponentielle depuis quelques années… On prévoit ainsi un chiffre de 100 000 satellites en orbite pour la fin de cette décennie ! Clairement, on assiste à un changement de paradigme au niveau spatial et cela implique de se poser quelques questions, notamment quant aux raisons et aux impacts de cette croissance inédite.

  • Choose France : sous le tapis rouge, la poussière - l’Express, L’EDITO
    par Arnaud Bouillin
    Rédacteur en chef
    https://infos.lexpress.fr/optiext/optiextension.dll?ID=6BJaeaumM4U6%2BCcLlrVo_YRBRq44Qkop227_MCCsukHGhK

    A la tête du « pays le plus attractif d’Europe », Emmanuel Macron s’est félicité, lors du dernier sommet Choose France, d’avoir battu de nouveaux records. Sous les ors de Versailles, les médailles du même métal ont tintinnabulé : 56 projets d’investissement industriel ou technologique annoncés, 15 milliards d’euros attendus, 10 000 emplois associés. Le fruit d’une politique fiscale et énergétique, notamment, qui séduirait les grandes entreprises internationales, au moment d’arrêter leur choix pour implanter une usine d’engrais bas carbone (FertigHy), d’avions électriques (Lilium) ou un data center (Microsoft et Amazon).

    Le 7 mars, l’économiste Jean-Marc Daniel signait dans nos colonnes un texte à rebours du satisfecit ambiant, qui rencontra un fort écho. Interrogé par L’Express à l’occasion de Choose France, il n’en démord pas. « Faute de vendre assez, la France se vend aux autres », s’inquiétait-il après l’annonce d’investissements colossaux du Qatar dans l’économie tricolore – 10 milliards d’euros d’ici à 2030, un Versailles avant l’heure, la galerie des Glaces en moins.

    « Ce dont souffre la France, ce n’est pas d’une attractivité trop faible, pointait le président de la Société d’économie politique. Elle souffre d’une demande excessive qui, ne trouvant pas en regard une offre nationale suffisante, se porte sur les importations. Résultat, la France accumule les déficits extérieurs, dont la conséquence est un transfert de moyens financiers à ses fournisseurs, et plus généralement au reste du monde. Comme elle ne parvient pas à vendre assez pour couvrir le coût de ses importations, elle se vend, ses partenaires commerciaux utilisant le produit de leurs ventes réalisées sur son territoire pour acheter son patrimoine. »

    Une analyse corroborée par le creusement spectaculaire d’un indicateur, l’avoir extérieur net, autrement dit la différence entre la valeur de ce que les Français détiennent à l’étranger et celle de ce que les étrangers détiennent en France. De -40 milliards d’euros en 2001, ce chiffre a dégringolé à -630 milliards en 2022.

    Conclusion de Jean-Marc Daniel : nos dirigeants « doivent concentrer leur politique non sur l’appel aux capitaux étrangers mais sur plus de rigueur dans la gestion des finances publiques dont le déficit entretient artificiellement la demande et absorbe une épargne qui manque à l’investissement productif ». La supplique n’a pas franchi les hautes grilles de la place d’Armes, pas plus que celles de l’Elysée.

  • Poële de Buyer pas cher (pour bricoleureuse)
    Suite au post de @monolecte sur les poeles sans Pfas,
    https://seenthis.net/messages/1048671
    je me suis renseigné sur les poeles de Buyer et j’ai sauté au plafond quand j’ai vu le prix.
    Du coup je me suis pris par la main et j’ai acheter deux « poeles à barbecue » chez Aldi à 10 € la paire en promo (elles sont encore dispo à 12,90)
    https://s7g10.scene7.com/is/image/aldi/202203230115?$H10-XL$
    c’est de l’acier brut, épaisseur 2 mm, donc très costaud.
    Deux coups de burins de part et d’autre pour faire sauter les poignées (c’est de la soudure par point, ça vient sans difficulté).
    Dimanche au vide grenier j’ai trouvé deux vielles poeles rouillées pour 1€ pièce.
    Un coup de meuleuse sur les rivets pour récupérer les manches, y’a plus qu’à percer les poeles neuves au ∅ correspondant au manches.
    Pour riveter, des gros clous recoupés courts font très bien l’affaire. Une fois martelés c’est parfait.
    Tada !
    https://imgur.com/a/n6TtPg2
    Nous voilà avec deux poeles d’une qualité tout à fait équivalente à De Buyer pour 12 € la paire !
    Si vous passez par là, l’outillage est à disposition à la maison ;-)

  • Affections Longue Durée (ALD) : nouveau coup de force en préparation contre la Sécurité sociale et les assurés | Miroir Social
    https://www.miroirsocial.com/index.php/participatif/affections-longue-duree-ald-nouveau-coup-de-force-en-preparation-contr
    #santé

    Si 66 % des dépenses d’Assurance Maladie sont aujourd’hui effectivement consacrés aux 13 millions d’assurés reconnus en ALD, c’est justement parce que l’ordonnance du 19 octobre 1945 prévoit que la personne souffrant d’une maladie grave ou longue bénéficie de la couverture intégrale et de tous les soins nécessaires.

    La Sécurité sociale a été arrachée pour cela : pour que personne n’ait à renoncer à se soigner parce qu’il n’en aurait pas les moyens, ou au contraire pour que personne n’ait à renoncer à se nourrir pour se soigner.

  • HCCH Studio creates Twisted Brick Shell Library “to cuddle visitors”
    https://www.dezeen.com/2024/05/11/hcch-studio-twisting-brick-shell-library

    Architecture practice HCCH Studio has created a shell-like brick pavilion in Longyou County, China, which draws on its agricultural surroundings.

    Aptly named Twisted Brick Shell Library, the pavilion is located on an area of farmland separated from the nearby city of Quzhou by the Quijiang River.

    HCCH Studio designed it as a multifunctional space where visitors are encouraged to observe their surroundings or read.


    #architecture #brique

  • « Alerte extrêmement grave » : le dispositif FR-Alert activé pour envoyer un message d’information sur les JO 2024
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/05/13/alerte-extremement-grave-le-dispositif-fr-alert-active-pour-envoyer-un-messa

    La Préfecture de police de Paris a confirmé, lundi soir, l’usage de ce dispositif d’alerte sur les smartphones présents dans la zone qui constituera le périmètre « sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (SILT) » lors des JO, sans plus d’explications

    Personne pour évoquer bigbrother et cette ambition du pouvoir, d’avoir accès à tous les écrans, partout, tout le temps.

  • Les Mutins de Pangée - A.I. AT WAR - Florent Marcie - Espace saint-michel - Paris - 13 mai
    https://lesmutins.org/a-i-at-war-florent-marcie-espace

    PROJECTION UNIQUE À L’ESPACE SAINT-MICHEL À PARIS LE LUNDI 13 MAI À 20H

    Les Mutins de Pangée
    Ne manquez pas cette projection unique et vraiment exceptionnelle en France si vous êtes à Paris... Suivie d’une rencontre avec le réalisateur.
    Si, comme des millions de gens, vous n’êtes pas de passage à Paris, le film ET la discussion en public, seront retransmis en direct sur auposte.fr avec l’ami David Dufresne

  • « Le nouveau #plan_Ecophyto constitue une authentique #fraude_démocratique »

    Après des semaines d’attente, le gouvernement a enfin clarifié sa position sur l’avenir du plan Ecophyto, mis en « pause », début février, en réponse à la colère du monde agricole. Lundi 6 mai, la publication du nouveau plan (Ecophyto 2030) a confirmé l’abandon de toute #ambition de réduction des usages de #pesticides, à la fois problème de #santé_publique et principale cause d’effondrement de la #biodiversité sous nos latitudes. Et ce, indépendamment des efforts des agriculteurs. Ces derniers jours, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, #Marc_Fesneau, et sa déléguée, #Agnès_Pannier-Runacher, ont fermement défendu l’idée que le cap d’une « réduction de 50 % des pesticides », à l’horizon 2030, était maintenu, au point d’accuser ceux qui en doutent de propager des « fausses informations ».

    Des propos d’une singulière légèreté qui reviennent à accuser d’affabulation le conseil scientifique et technique du plan Ecophyto – des chercheurs et des ingénieurs des organismes publics de recherche et des instituts techniques, nommés pour leur connaissance du sujet. Une prépublication rendue publique début mai, signée par la grande majorité des membres du conseil, montre en effet que le nouvel #indice européen chargé de suivre les usages et les risques des pesticides, dit « #HRI », pour #Harmonised_Risk_Indicator, ne rend compte en réalité ni de l’usage ni des risques de ces produits. Il est d’ailleurs très difficile de savoir de quoi il rend compte exactement. Une chose est sûre : c’est un thermomètre lourdement truqué.

    Mon collègue Romain Imbach a détaillé, dans un long et minutieux décryptage des travaux du conseil scientifique et technique, les moyens de ce trompe-l’œil. Quiconque en aura pris connaissance ne peut qu’être convaincu du caractère frauduleux du nouvel indicateur. Une expérience de pensée très simple permet à un enfant de cours élémentaire de le comprendre. Il faut malgré tout se concentrer un peu et rassembler toute son attention.

    Classement en quatre #catégories

    Avant tout, il faut savoir que le HRI classe les pesticides en quatre catégories. D’abord, il y a les produits à « faible risque », si rares qu’ils pèsent pour presque rien dans l’indice (groupe 1). Ensuite, viennent les produits autorisés qui ne sont pas classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (#CMR) ou #perturbateurs_endocriniens (groupe 2). Viennent après ceux autorisés, mais classés CMR et qui sortiront du marché à brève ou moyenne échéance (groupe 3). Enfin, il y a les produits interdits et utilisés à titre dérogatoire (groupe 4).

    Calculer le HRI est un jeu d’enfant. A chaque groupe son coefficient de risque : 1 pour le premier, 8 pour le deuxième, 16 pour le troisième et, enfin, 64 pour les produits interdits. Si vous avez suivi, vous savez désormais que 16 kilos d’un produit du groupe 1 comptent, dans le HRI, autant que 2 kilos de ceux du groupe 2, et 1 kilo de ceux du groupe 3, et 250 grammes des produits interdits.

    Nous pouvons maintenant procéder à notre expérience de pensée. En 2020, un agriculteur traite un champ de 1 hectare avec la dose réglementaire de 1 kilo d’un produit « A », appartenant au groupe 3. Le HRI correspondant à ce traitement est donc de 16. L’année suivante, en 2021, le produit « A » sort du marché et passe dans le groupe 4. L’exploitant utilise donc en remplacement le produit « B », appartenant également au groupe 3 et dont la dose réglementaire est identique, à savoir 1 kilo par hectare. Un esprit raisonnable ne peut que reconnaître que rien n’a changé entre 2020 et 2021. Et pourtant, entre 2020 et 2021, le HRI du traitement de ce même hectare a baissé de… 75 % !

    Comment une telle magie est-elle possible ? C’est simple : la décision réglementaire d’interdire le produit « A » en 2021 a un effet rétroactif sur l’année 2020, dont il faut recalculer le HRI. Celui-ci n’est plus de 16, mais de 64. Le HRI peut donc être réduit des trois quarts sans que rien n’ait en réalité changé. Imaginons maintenant que le produit « B » ait été plus efficace que le précédent, avec une dose réglementaire de 500 grammes à l’hectare pour un même résultat, la chute du HRI pour ce traitement entre 2020 et 2021 serait alors, sans aucun changement réel, de 87,5 %. Dans ces deux cas, l’indice historique de suivi du recours aux pesticides en place depuis quinze ans, le nombre de doses unités (NODU) serait resté identique d’une année sur l’autre.

    On comprend mieux que les calculs du conseil scientifique et technique montrent une baisse du HRI de quelque 33 % entre 2011-2013 et 2021, sans aucune politique volontariste du gouvernement. Ces calculs permettent d’ores et déjà d’anticiper une baisse supplémentaire de 10 points en 2022, grâce à l’#interdiction, cette année-là, d’un unique produit, le #mancozèbe. Qui sera remplacé à l’identique par des substances non encore interdites. Ce qu’il faut comprendre est que le classement CMR des pesticides est un processus dynamique : le point commun à tous les produits interdits est d’avoir été un jour autorisés. Le #chlorothalonil, le #chlorpyrifos, la #chloridazone, l’#imidaclopride ou le #S-métolachlore, par exemple : tous ces produits, récemment interdits ou en passe de l’être, ont passé des décennies, parfois plus d’un demi-siècle, sur le marché.

    L’inertie réglementaire est telle que bon nombre de produits aujourd’hui catégorisés 2 finiront par être interdits et remplacés, alimentant ainsi une baisse trompeuse et éternellement reconduite du HRI. On le voit, le plan Ecophyto 2030 ne repose pas seulement sur un choix technique controversé : il constitue une authentique #fraude démocratique. Il offrira aux prochains gouvernements, en France et en Europe, la possibilité de communiquer des chiffres spectaculaires de « réduction des pesticides », en l’absence de toute baisse réelle du recours à ces produits. Cela s’appelle tromper l’opinion.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/12/le-nouveau-plan-ecophyto-constitue-une-authentique-fraude-democratique_62326
    #Ecophyto #tromperie

  • 07/05/2024 - Guerre en Ukraine et sûreté nucléaire - CRIIRAD
    https://www.criirad.org/07-05-2024-guerre-en-ukraine-et-surete-nucleaire

    le 13 avril 2024 : le réacteur N°4 de la centrale nucléaire de Zaporijjia a été enfin transféré de l’état « arrêt à chaud » à l’état « arrêt à froid ».
    Les 6 réacteurs sont donc désormais tous en arrêt à froid.

    À Zaporijjia, la baisse de la température dans le circuit primaire de chacun des 6 réacteurs, du fait du passage en arrêt à froid, fait qu’en cas de perte des capacités de refroidissement, les opérateurs ont plus de temps pour trouver des solutions de secours avant que le combustible nucléaire ne commence à fondre et que soient réunies les conditions de situations explosives.
    Encore faut-t-il pouvoir disposer d’eau, d’électricité, de personnel, d’équipements fonctionnels et d’une organisation efficace. Or, aucun de ces éléments ne répond aux critères habituels de sûreté.

    #nucléaire

  • Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
    https://theconversation.com/les-fleurs-laissent-tomber-les-insectes-pollinisateurs-228731

    La moindre attractivité des fleurs pour les pollinisateurs est vraisemblablement leur réponse au déclin des insectes durant les dernières décennies, rapporté par plusieurs études à travers l’Europe. Plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants, dont font partie les pollinisateurs, a disparu dans les aires protégées allemandes en 30 ans. Les pensées des champs, comme la majorité des plantes à fleurs, sont le fruit d’une coévolution avec leurs pollinisateurs durant des millions d’années pour arriver à une relation à bénéfice réciproque. La plante produit du nectar pour les insectes, et les insectes en contrepartie assurent le transport du pollen entre fleurs, assurant leur reproduction.

    Avec le déclin des pollinisateurs, et donc du transfert de pollen entre fleurs, la reproduction des plantes devient plus difficile. Les résultats de cette étude révèlent que les pensées sont donc en train d’évoluer afin de se passer des pollinisateurs pour leur reproduction. Elles pratiquent de plus en plus l’autofécondation, qui consiste à se reproduire avec soi-même, ce qui est possible pour les plantes hermaphrodites, soit 90 % des plantes à fleurs environ

    Ces résultats sont également une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs et le reste de la chaîne alimentaire. Notre étude a en effet mis en évidence un cercle vicieux : une réduction de la production de nectar par les plantes signifie moins de nourriture pour les insectes, ce qui peut à son tour contribuer à menacer les populations de pollinisateurs.