person:abdelouahab rahim

  • #Algérie :
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    Et si le salut venait des Algériens expatriés ? C’est le credo d’Abdelouahab Rahim qui, fortune faite en Suisse et au Moyen-Orient, est revenu en Algérie où son groupe Arcofina est présent dans les assurances, l’hôtellerie et l’immobilier. « Sept millions d’Algériens vivent à l’étranger, dont beaucoup ont réussi. Si le pays faisait appel à eux, ça ferait bouger les choses sans heurter notre nationalisme très chatouilleux », soutient ce businessman de 60 ans dans son gigantesque bureau au sommet de la seule tour d’affaires de la capitale. Il vient de créer l’Association internationale de la ­diaspora algérienne (Aida) et rêve tout haut : « Rien que dans la Silicon Valley, une trentaine d’entre nous pourraient ­aider des start-up algériennes. »
    Sans attendre son appel, Nassim Kerdjoudj a déjà franchi le pas. Après avoir fait ses études à Paris et occupé un beau poste chez IBM France, cet informaticien est venu créer une SSII à Alger, Net-Skills, qui travaille entre autres pour l’opérateur mobile Mobilis. « J’ai trouvé des partenaires locaux et me suis lancé. Les besoins sont énormes, donc on peut faire du business », raisonne le jeune patron, qui dit faire 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Tout aussi optimiste, Cerine Mefidène. Née en France, cette jeune femme diplômée d’une école de commerce a suivi ici son mari, un haut fonctionnaire, pour devenir directrice marketing de Condor, une marque locale d’électroménager et de téléviseurs qui se fait une réputation. « On fabrique sur place avec des standards internationaux, assure-t-elle. Vous verrez bientôt nos produits dans les hypermarchés français, j’en suis sûre. » L’amorce d’un « miracle algérien » ? Cela serait une excellente nouvelle.