person:basma kodmani

  • Syrie : le plan français d’aide aux rebelles
    Par Georges Malbrunot Mis à jour le 22/02/2017 à 21:08
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/22/01003-20170222ARTFIG00368-syrie-le-plan-francais-d-aide-aux-rebelles.php

    INFO LE FIGARO - Une note confidentielle du Quai d’Orsay esquisse ce que doit être la position française après la cuisante défaite des rebelles d’Alep, fin décembre.

    Comment la France compte-t-elle sauver l’opposition syrienne dans ses derniers bastions ? Le Figaro publie une note confidentielle rédigée par le ministère des Affaires étrangères qui esquisse ce que doit être la position française après la cuisante défaite des rebelles d’Alep, fin décembre.

    Paris affiche deux priorités : aider les rebelles dans les « zones libérées » de Syrie - dans la province d’Idleb au nord-ouest et dans le sud frontalier de la Jordanie. Et torpiller la reconstruction de la « Syrie unitaire », option préconisée par la Haute représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini.

    Problème : les radicaux islamistes et les djihadistes font souvent la loi dans ces zones libérées dont Paris veut aider à la reconstruction. Le pari français est dangereux, répondent plusieurs chercheurs qui ont lu pour nous cette note du Quai d’Orsay. Même isolée sur le dossier syrien, Paris campe fermement sur sa position : entraver « le projet russo-iranien » en Syrie, affirme la note dont Le Figaro publie des extraits.

  • Honte à l’instrumentalisation de l’Humanitaire ! | Arrêt sur Info
    http://arretsurinfo.ch/honte-a-linstrumentalisation-de-lhumanitaire
    http://i0.wp.com/arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2016/10/syrie-alep-ruines.jpg?fit=1000%2C541

    « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion » Paul Valéry
    La France a réservé aux « Casques Blancs » opérant en Syrie, un accueil sans rapport avec la réalité de cette organisation faussement humanitaire financée, en sous-main, par l’administration américaine, opérant principalement dans le secteur EST d’Alep, le secteur contrôlé par les djihadistes, dont ils passent pour être les partenaires occultes.
    La France, en la matière, pratique le surréalisme politique, une tendance fâcheuse de la diplomatique française dans ses deux composantes néo gaulliste et socialiste, à l’origine de ses nombreux déboires sur le plan international.
    Pour aller plus loin sur ce sujet : La mystification des « casques blancs »
    Les objectifs non avoués de la rencontre de l’Élysée.
    Faisant fi des souffrances du peuple syrien, pas uniquement à l’EST d’Alep, mais aussi dans de nombreuses autres provinces, pas uniquement dans celles conquises par les terroristes islamistes désignés comme djihadistes, -par ailleurs partenaires de son allié de l’Otan la Turquie et des pétromonarchies-, la France a ainsi instrumentalisé la tragédie d’Alep pour la satisfaction d’objectifs non avoués !
    Se venger de la décision de Poutine d’annuler sa visite à Paris, un camouflet pour François Hollande.
    Bomber le torse en prévision de la rencontre quadripartite de Berlin, le 19 octobre, sur l’Ukraine et la Syrie, pour donner contenance à François Hollande face à ce même Poutine, devenu son casse-tête du fait des maladresses françaises.
    Enfin, dernière et non la moindre des raisons sous-jacentes, protester contre l’exclusion de la France de la Conférence de Lausanne sur la Syrie, tenue samedi 15 octobre 2016.
    Une conférence à laquelle participait l’Iran, l’ancien paria, dans un curieux retournement stratégique.
    Russes et Américains ont, en effet, exclu les Européens de la reprise des négociations de paix afin de ne pas entraver la recherche d’un arrangement sur la Syrie.
    En pleine campagne présidentielle, le pouvoir socialiste Les Français s’est livré à un tapage compensatoire, une forme de gesticulation diplomatique, en vue de suggérer à une opinion française déboussolée qu’elle demeure dans le cœur de l’action, alors que depuis Lausanne la France se trouve reléguée au rang de « pays affinitaire ». Nullement dans les coulisses de la négociation mais dans l’antichambre de l’histoire.
    La relégation de la position diplomatique française
    Au début de la guerre de Syrie, la France se positionnait en chef de file du « groupe des pays amis de la Syrie » qui regroupait 105 pays, plaçant de surcroît à la tête de l’opposition off shore syrienne de deux bi nationaux franco-syriens, autrement dit de deux salariés de l’administration française : Bourhane Ghalioune (président) et Basma Kodmani (porte-parole).
    Pour aller plus loin sur ce sujet : http://www.renenaba.com/la-controverse-a-propos-de-basma-kodmani
    Près de six ans après, elle doit se contenter du statut « affinitaire ». C’est dire la régression de la position diplomatique française.

    Juppé reçoit les (faux) amis de la Syrie, Bourhane Ghalioune (président) et Basma Kodmani (porte-parole).DR.
    La campagne pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2016 aux « casques blancs » a échoué, malgré une extraordinaire opération « psyop » du camp atlantiste, -une guerre psychologique et de propagande médiatique-, matérialisée par un intense lobbying des médias occidentaux, mobilisant des célébrités Hollywood, tels George Clooney, Ben Affleck, Justin Timberlake, et, sur le plan arabe, la campagne du Qatar, via ses deux vecteurs médiatiques Al Jazira et le Journal « Al Arabi Al Jadid New Arab » du transfuge communiste palestinien Azmi Bichara.
    Mais jouant de la malchance, la prestigieuse distinction a été attribuée au président colombien Juan Manuel Santos pour ses « efforts déterminés » en faveur de la paix dans son pays, engagé depuis 52 ans dans une guerre civile contre la guérilla marxiste.
    De « Jabhat An Nosra qui fait du bon travail en Syrie » aux Casques blancs ces « combattants anonymes pour la paix », la France a battu les records des perles diplomatiques égrenées en moins d’une décennie. De forfaiture en avanies, la France paie ainsi le prix de sa démagogie et de son imposture
    PAR René NABA | OCTOBRE 20, 2016
    Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l’AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l’information, membre du groupe consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme et de l’Association d’amitié euro-arabe. Auteur de « L’Arabie saoudite, un royaume des ténèbres » (Golias), « Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français » (Harmattan), « Hariri, de père en fils, hommes d’affaires, premiers ministres (Harmattan), « Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David » (Bachari), « Média et Démocratie, la captation de l’imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l’Association d’amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l’Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

  • Al Jazeera, la fin d’une légende – En point de Mire – Actualité et Flashback
    http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende

    Réédition d’un scénario éculé, le dispositif en vigueur à l’encontre de la Syrie a été identique à celui mis en place à propos de l’Irak, justifiant une fois de plus le constat de Pierre Bourdieu sur « la circulation circulaire de l’information », tant au Qatar, à travers Al Jazira, qu’en France, via le quotidien Libération.

    Ainsi Ahmad Ibrahim Hilal, responsable de l’information sur la chaîne transfrontière qatariote, a agi depuis les combats de Syrie, il y a un an, en couple et en boucle avec son propre frère Anas Al Abda, proche du courant islamiste syrien et membre du CNT, au diapason du tandem parisien formé par Basma Kodmani, porte-parole du CNT et sa sœur Hala Kodmani, animatrice du cellule oppositionnelle syrienne à Paris et chargée de la chronique Syrie au quotidien français Libération dans une fâcheuse confusion des genres.

  • Al Jazeera, la fin d’une légende
    http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende

    Réédition d’un scénario éculé, le dispositif en vigueur à l’encontre de la Syrie a été identique à celui mis en place à propos de l’Irak, justifiant une fois de plus le constat de Pierre Bourdieu sur « la circulation circulaire de l’information », tant au Qatar, à travers Al Jazira, qu’en France, via le quotidien Libération.

    Ainsi Ahmad Ibrahim Hilal, responsable de l’information sur la chaîne transfrontière qatariote, a agi depuis les combats de Syrie, il y a un an, en couple et en boucle avec son propre frère Anas Al Abda, proche du courant islamiste syrien et membre du CNT, au diapason du tandem parisien formé par Basma Kodmani, porte-parole du CNT et sa sœur Hala Kodmani, animatrice du cellule oppositionnelle syrienne à Paris et chargée de la chronique Syrie au quotidien français Libération dans une fâcheuse confusion des genres.

    Ce dispositif, amplifié en France au niveau arabophone par Radio Orient, la radio du chef de l’opposition libanaise, Saad Hariri, qui plus est partie prenante du conflit de Syrie – du jamais vu dans les annales de la communication internationale- a frappé de caducité le discours médiatique occidental au même titre que le discours officiel syrien, en ce qu’il est obéré par « le syndrome Ahmad Chalabi » du nom de ce transfuge irakien qui avait alimenté la presse américaine des informations fallacieuses sur l’arsenal irakien, via sa nièce journaliste en poste dans l’une des principautés du golfe, implosant la crédibilité de l’employeur de la journaliste vedette du New York Times, Judith Miller, passée à la postérité comme étant « l’arme de destruction massive de la crédibilité du New York Times dans la guerre d’Irak ».

    Sous l’apparence de l’indépendance et du professionnalisme, Al Jazira a épousé les oscillations de la diplomatie qatariote, d’abord enthousiaste à l’égard de l’élan populaire arabe, plus réservée lorsque les flammes de la contestation ont atteint les rivages pétro monarchiques.