Paul Kessel: The Last Stop: Portraits of Coney Island | LENSCRATCH
▻http://lenscratch.com/2017/09/paul-kessel-the-last-stop-portraits-of-coney-island
#photography #newyork #coneyisland #streetphotography #portrait
Paul Kessel: The Last Stop: Portraits of Coney Island | LENSCRATCH
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Cosney Island, possiblement l’un des endroits les plus photographjiés par le gotha de la photo :
Walker Evans
Robert Frank
William Klein
Weegee
Bruce Davidson
Gary Winogrand
etc etc...
Oui, le paradis du street photographer, un monde fou, une lumière de littoral, des installations de fêtes foraines aux formes curieuses et aux effets typographiques omni présents, la porté graphique des planchers en bois et c’est New York !
La foule photographié par Bruce Davidson est incroyable.
Je lis en ce moment En Amérique de Laurent Chalumeau
éditions Grasset avec une préface de Virginie Despentes.
Chapitre V : Poètes New-Yorkais - Sodome-sur-Mer
Luna Park, hot-dogs, cellulite,flambeurs, championnats du monde de boxe, Coney Island a tout inventé. Même la plage à New-York ! Et depuis cent ans, Brooklyn by the sea mérite sa réputation de nid des turpitudes.
Chroniques écrites lorsque Laurent Chalumeau était correspondant à New York pour Rock and Folk, éditées la première fois chez Florent Massot (1997)
Sodome-sur-Mer est parue dans l’écho des savanes en 1985
1714e jour - En Amérique de Laurent Chalumeau, page 338 :
“Il paraît qu’il reste quelques coups à tirer vite fait dans les terrains vagues où rouillent pour l’instant les carcasses des anciens circuits de roller coasters – quelques coups de couteau à recevoir, aussi. Sinon, sans même parler des parties de bonneteau qui jouent à cache-cache avec les patrouilles, on prend tous les paris et on a toujours un poker en train dans les bicoques des petites rues qui croisent Surf Avenue. Bien sûr, derrière les roulottes, ceux que ça intéresse peuvent acquérir des friandises plus corsées que de la barbe à papa. Mais malgré tous les efforts, les perditions proposées aujourd’hui par Sodome-sur-Mer semblent bien modestes, bien rudimentaires, comparées au raffinement et au faste des péchés qui s’y commettaient encore il n’y a pas cent ans.”
▻http://dreamlands-virtual-tour.blogspot.fr/2016/05/sodome-sur-mer-coney-island.html
@vanderling Je m’y suis pris comme un manche, la foule en question est de Weegee. Je vais voir si je ne peux pas remettre de l’ordre pour rendre à Frank ce qui est à Robert
Je me suis rabattu sur celui-ci @tintin parce que son dernier -VIP- était sorti de la médiathèque. J’aimais bien la collection poche revolver de Florent Massot. A l’époque je connaissais aucun des auteurs. J’étais plus attiré par les couvertures, bonne pioche, le n°1 de la collec était Baise-Moi de Virginie Despentes.
[infolettre] La lutte des classe en cavale... (Le Blogzine de LaDistroy)
▻http://blogzine.ladistroy.fr/main/index.php/post/2017/04/24/%5Binfolettre%5D-La-lutte-des-classe-en-cavale
Une dernière infolettre avant la fin du quinquennat pour t’annoncer l’arrivage récent de quelques références de qualitay...
Commençons par le tout frais En cavale , le dernier opus de Diego Pallavas . Et c’est de la pure balle catchy punk rock. L’écriture est une fois de plus finement acérée, les refrains vous restent dans le crâne. De l’impitoyable « Mulhouse » au magnifique « Samedi soir » en passant par le reprise de Luna Parker... du concentré de poésie punk rocké dans ta face !
On poursuit avec l’incontournable du moment : la réédition en vinyle du premier album de Zabriskie Point , Fantôme . Les Zab auront été un groupe majeur des années 90, inspirant toute une flopée de groupes et marquant la scène nantaise à jamais. Prenant la voie punk à contre-sens : alors que l’ambiance est plutôt aux grosses guitare à l’améwicaine et au chant en anglais, les Zab tapent une pop-punk acide et assène des textes en français d’une qualité rarement égalée. Ce premier album a de plus une rage adolescente outrancière et poétique (le premier titre, Fantôme est plutôt glaçant, tout comme Taxi Driver dans un autre registre) qu’on n’avait encore jamais entendue. Les années 90 n’étant pas très « vinyle », l’album n’avait existé que sous forme de CD. Le voilà désormais disponible en galette 33T.
On ne saurait trop vous conseiller de vous ruer sur le dernier numéro de la revue Z, sous-titré « Bonnes femmes Mauvais Genre ». La Z team pose ses sandales dans une ville différente à chaque numéro (le pénultième était à Toulouse, et on en a en stock), et ce coup-ci c’est à Marseille. L’angle d’attaque y est féministe et les papiers sont terribles, prenants et instructifs (on vous conseille au passage d’écouter l’émission Lilith, Martine et les autres -sur Radio Galère-, consacrée à ce numéro).
#infopunk #ladistroy #infolettre #newsletter #revueZ #ZabriskiePoint #DiegoPallavas
Harlecon dévoilé | les soutiers de la littérature sirupeuse
►http://lesideesheureuses.over-blog.com/pages/Harlecon_devoile-5964865.html
Pour exprimer leurs émotions, les zéros Harlecon disposent de deux atouts précieux : leurs yeux. Ce ne sont pas des yeux comme ceux du commun des mortels. Ils savent à l’occasion être indéchiffrables (vu leurs performances courantes on dirait plutôt qu’ils sont en panne), mais la plupart du temps ils sont parcourus, traversés, hantés par une infinité de « lueurs » : ce sont moins des yeux que des ampoules, clignotant perpétuellement, et selon un rythme soutenu (on nous en donne des nouvelles toutes les trois lignes) au gré des sentiments de leurs possesseurs – lueurs de désir, d’étonnement, de colère, à chaque affect sa lueur, qu’est-ce qui n’a pas sa lueur ? Sur le modèle des piscines de refroidissement des centrales nucléaires, des larmes viennent régulièrement éteindre ce Luna Park (on pleure pour un rien chez Harlecon, surtout les femmes évidemment) ; mais s’il paraît invraisemblable qu’à ce régime nos personnages soient épargnés par l’ulcère cornéen ou la conjonctivite, que dire des prouesses de leurs cœurs ? Ils s’affolent, ils bondissent, ils battent la chamade, toujours plus vite et toujours plus fort, pour un rien là aussi et même moins que rien, un être humain normal à la fin du deuxième chapitre nécessiterait déjà un pontage coronarien. Or non, les zéros tiennent, vaillamment, jusqu’au bout, jusqu’à ce que leur regard « s’irradie » de bonheur, que la félicité fasse « exploser » leur cœur.
Mouhahahaha :
C’est la nuit. Tourmentée par le DÉSIR (retenez bien ce mot) que lui inspire Beau, Harmony n’arrive pas à dormir (elle s’est tournée et retournée, elle a fixé le plafond, s’est remémoré les moments chauds (toute la gamme des frôlements et des baisers volés) des dix précédents chapitres (eh oui, ça se mérite), elle est à point). Dans sa vaporeuse nuisette, elle s’avance vers la fenêtre/sur le balcon/dans le jardin, dans l’espoir un peu foufou que l’air frais (et nocturne) de la nuit l’apaisera. « Mais vous tremblez/Quel spectacle charmant/Moi aussi j’ai pas sommeil », dit alors une voix rauque (de désir) derrière elle. Elle se retourne le cœur battant. Et devinez qui c’est ? Beau en calbut. Elle n’en croit pas ses propres yeux et d’ailleurs elle ne le voit pas bien (rappelez-vous, c’est la nuit). Les beaux yeux de Beau, eux, brillent dans l’obscurité. D’une lueur de ? Désir, mais oui. Sautons trois pages de négociations. Nous voilà dans la chambre, dont vous imaginez bien que les rideaux se font une joie de s’agiter sous une légère brise. Tantôt on n’y voyait pas à deux pas, un superbe clair de lune éclaire maintenant les draps. En tremblant, Harmony se déshabille, et elle aussi porte bien son nom. « J’en ai vu des femmes à poil, mais c’étaient des galettes de purin comparées à toi », dit en termes plus choisis et dans une raucité vocale à son paroxysme Beau dont le désir est « littéralement presque palpable », ce que la suite va nous prouver...
Ça frémit, frissonne et tremble (Words propose trépide, palpite, papillote, chevrote et peuplier, mais ça ne colle pas).
►http://www.cnrtl.fr/synonymie/trembler
frissonner
vaciller
frémir
remuer
s’agiter
vibrer
trémuler
trembloter
palpiter
osciller
chanceler
tressaillir
grelotter
#Antidote, ça c’est du correcteur sévèrement burné. Et ça marche sous #Linux aussi.
►http://www.druide.com/antidote.html
▼Vibrer — trépider, vibrer.
•[Rare] trémuler.
▼Grelotter — claquer des dents, frissonner, grelotter.
▼Tressaillir — frémir, frissonner, tressaillir.
▼Avoir peur — avoir grand-peur, avoir peur, blêmir, frissonner, pâlir, prendre peur, verdir.
•[Familier] avoir la colique, avoir la frousse, avoir la pétoche, avoir la tremblote, avoir la trouille, avoir le trac, avoir le trouillomètre à zéro, avoir les boules, avoir les chocottes, avoir les foies, avoir les glandes, avoir les jetons, baliser, faire dans sa culotte, faire dans son froc, flipper, fouetter, mouiller, serrer les fesses.
•[France] [Familier] caponner, les avoir à zéro, pétocher, taffer, trouiller, trouilloter.
•[Québec] [Familier] avoir la chienne.
•[Très familier] chier dans ses culottes, chier des briques.
•[Belgique] [Familier] clopper.
▼En parlant d’une flamme, d’une lumière — osciller, trembloter, vaciller.