• La Journée de la Terre. La résilience du peuple palestinien abandonné. - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2018/04/la-journee-de-la-terre.la-resilience-du-peuple-palestinien-abandon

    Photo : Sans abri à Gaza, source : nybooks.com

    « Si cette immigration des juifs en Palestine avait eu pour but de leur permettre de vivre à nos côtés, en jouissant des mêmes droits et en ayant les mêmes devoirs, nous leur aurions ouvert les portes, dans la mesure où notre sol pouvait les accueillir. (…) Mais que le but de cette émigration soit d’usurper notre terre, de nous disperser et de faire de nous des citoyens de deuxième catégorie, c’est là une chose que nul ne peut raisonnablement exiger de nous. C’est pour cela que, dès le début, notre révolution n’a pas été motivée par des facteurs raciaux ou religieux. Elle n’a jamais été dirigée contre l’homme juif en tant que tel, mais contre le sionisme raciste et l’agression flagrante. » (Yasser Arafat)

    Vendredi 30 mars un massacre de plus que celui de 17Palestiniens coupables de protester contre la condition infra-humaine dans la prison à ciel ouvert qu’est Gaza. Toutes factions confondues, les Palestiniens promettent de protester pacifiquement pendant un mois et demi jusqu’au 15 mai mettant à profit la journée de la Terre pour protester contre l’occupation illégale de leur territoire d’où ils furent chassés en 1948 Le 15 mai coïncide avec l’inauguration controversée de l’ambassade américaine à Jérusalem. C’est aussi la commémoration de la catastrophe (Nakba) subie par les Palestiniens lors de la création d’Israël (1948). Ils furent plus de 700 000 à fuir leur terre pour trouver refuge dans la bande de Ghaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie. Leur enfermement et la grave crise humanitaire qui sévit à Ghaza donnent plus que jamais corps à la question du « droit au retour ». Cette demande dont les dirigeants israéliens n’en veulent à aucun prix, au contraire encourageant des juifs de la Diaspora au nom de la loi du Retour de revenir quand ils veulent en Palestine, prendre la place des exclus et pousser de plus en plus les Palestiniens restants à partir.

    Tuer délibérément « grâce aux snipers »

    Pour Ibraheem Abu Mustafa de Reuters : « Des dizaines de milliers de Palestiniens, des femmes et des enfants, ont convergé vendredi le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Ghaza d’Israël dans le cadre de ´´la grande marche du retour´´. Ce mouvement de protestation durera six semaines pour exiger le ´´droit au retour´´ des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Ghaza. Des dizaines de Palestiniens se sont approchés à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de heurts sanglants contre les habitants de l’enclave par les soldats. Ces derniers ont tiré des balles réelles et fait usage de gaz lacrymogène. Selon le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza, 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1410 blessés dans les affrontements avec l’armée israélienne. La ´´grande marche du retour´´ a lieu à l’occasion de la ´´Journée de la Terre´´, qui marque chaque 30 mars la mort en 1976 de six Arabes israéliens pendant des manifestations contre la confiscation de terres par Israël. Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur place à la création de l’Etat d’Israël en 1948 » (1).

    Farès Chahine qui intervient à partir des territoires occupés résume la situation : « L’armée israélienne a mis en exécution ses menaces, lancées en début de semaine, d’utiliser des balles réelles pour réprimer les manifestants. Le chef de l’état-major de l’armée d’occupation avait même déclaré à la presse israélienne qu’il allait lui-même superviser la répression de :

    « La grande manifestation du retour », comme l’ont appelée les organisateurs. Les forces israéliennes, renforcées par une centaine de snipers postés tout le long de la frontière avec la bande de Gaza, n’ont ainsi pas hésité à tirer sur les manifestants désarmés qui ne portaient que des drapeaux palestiniens et lançaient des slogans réclamant le retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres et dans leurs villages d’où ils ont été expulsés de force en 1948. (…) Au lieu de leur faire peur, les menaces israéliennes ont au contraire galvanisé les citoyens qui se sont rendus en masse vers la frontière pour scander leurs slogans. » (2)

    « L’autre point remarquable poursuit Fares Chahine, de cette journée historique était l’absence des bannières des différentes factions palestiniennes. Celles-ci ont laissé place au seul drapeau palestinien, symbole de l’unité du peuple palestinien. Des centaines de tentes ont donc été plantées tout le long de la frontière à une distance de 700 mètres environ de la clôture. Cette présence féminine remarquable a d’ailleurs apporté un démenti au gouvernement israélien de droite qui fournit de grands efforts pour accréditer l’idée que les Palestiniens sont des terroristes, des tueurs sanguinaires et des misogynes. « Malgré le danger, les Palestiniens de la bande de Ghaza, qui vivent dans des conditions inhumaines depuis de très longues années, promettent que ce 30 mars 2018 n’est que le début d’une insurrection civile contre les autorités de l’occupation. (…) La journée de la Terre, qui est célébrée depuis le 30 mars 1976, a toujours bénéficié d’un large consensus au sein de la population palestinienne. En ce jour du 30 mars 1976, les forces israéliennes ont froidement abattu six citoyens palestiniens communément appelés « Arabes d’Israël », Ces Palestiniens avaient pourtant la nationalité israélienne. Mais elle n’a servi à rien. Il s’agit de la preuve que ces « Arabes d’Israël » sont considérés comme des citoyens de seconde zone. » (2)

    Cyrille Louis du Figaro témoigne et rapporte le contenu d’une vidéo mise en ligne :

    « Une fois le fracas interrompu et la poussière retombée, les participants à cette « grande marche du retour » ont mis en ligne les vidéos tournées vendredi avec leur téléphone. L’une d’elles, filmée à l’est de Beit Lahya, a aussitôt inondé les réseaux sociaux. On y voit un jeune homme vêtu d’un jeans et d’un pull noir qui court, un pneu à la main, pour tenter d’échapper aux balles des tireurs d’élite israéliens. Une détonation claque, puis une seconde et le garçon tombe à terre. D’après ses amis, dont le témoignage a été confirmé par les secouristes palestiniens, Abdel Fattah Abdel Nabi est mort sur le coup. À en juger par ce document, l’homme âgé de 18 ans ne présentait aucun risque immédiat pour les militaires qui l’ont abattu. Pour L’ONG israélienne B’Tselem « Tirer sur des manifestants qui ne portent pas d’armes est illégal » et « tout ordre donné à cette fin l’est également ». (3)

    Les réactions

    Dans un discours le même jour vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu’il tenait Israël pour pleinement responsable de ces morts Les Palestiniens ainsi que la Turquie ont dénoncé un « usage disproportionné » de la force. La Ligue arabe, l’Egypte et la Jordanie ont également condamné la riposte israélienne.. L’Algérie condamne « avec force » et d’un « ton très ferme » la boucherie israélienne commise par les forces d’occupation, à Ghaza, lors de la répression, vendredi, d’une marche pacifique commémorant le quarante- deuxième anniversaire de la « Journée de la Terre », sous le slogan du « grand retour » d’après le communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

    Le Conseil de sécurité des Nations unies, pour sa part n’a rien décidé. Réuni en urgence vendredi soir sur les affrontements dans la bande de Ghaza, a entendu les inquiétudes quant à une escalade de la violence, mais n’est pas parvenu à s’entendre sur une déclaration commune. « Le risque de l’escalade (de la violence) est réel », a estimé devant le Conseil le représentant français. « Il y a la possibilité d’un nouveau conflit dans la bande de Ghaza. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont exprimé des regrets quant au calendrier de la réunion -la Pâque juive a commencé vendredi soir- synonyme d’absence de responsables israéliens. « Il est vital que ce Conseil soit équilibré » a dit à la réunion le représentant américain..Israël a rejeté les appels internationaux à une enquête indépendante. L’usage de balles réelles par l’armée israélienne est au coeur des interrogations de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

    Israël rejette toute enquête

    Vendredi 30 mars a été la journée la plus meurtrière dans la bande de Gaza depuis la guerre de 2014 : 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1400 blessés, dont 758 par des tirs à balles réelles, selon le ministère de la Santé dans l’enclave. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi que la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini, ont réclamé une « enquête indépendante » sur l’usage par Israël de balles réelles, une demande rejetée par l’Etat hébreu. De son côté, le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a qualifié d’« hypocrites » les appels à ouvrir une enquête. « Il n’y aura pas de commission d’enquête », a-t-il déclaré à la radio publique israélienne. « Il n’y aura rien de tel ici, nous ne coopérerons avec aucune commission d’enquête. » (3)

    Pour M.K.Bhadrakumar, l’horrible attaque de 17 manifestants palestiniens non armés et pacifiques vendredi par les forces de sécurité israéliennes a une fois de plus souligné que l’occupation par Israël des pays arabes demeure toujours la cause première de la crise au Moyen-Orient. La revendication des manifestants est qu’Israël devrait accorder le droit aux 1,3 million de réfugiés (selon les chiffres de l’ONU des réfugiés enregistrés) de « rentrer chez eux » d’où ils ont été chassés, (…)Trump entouré, dont l’islamophobie suinte de ses veines, il s’est maintenant entouré de personnes aux vues similaires, en particulier le nouveau secrétaire d’État Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton ainsi que l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU Nikki Haley. » (4)

    La marche du désespoir des Palestiniens

     Un article du journal Le Monde nous apprend un peu plus sur cette marche pacifique :

    « Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté vendredi à quelques mètres de la clôture qui les sépare d’Israël. Au moins 16 ont été tués par l’armée israélienne. Tels des champignons de fer, les casques des tireurs d’élite israéliens se dessinent, immobiles, au sommet des collines. Des officiers assurent la liaison radio à leurs côtés. Une jeep passe dans leur dos. Les manifestants palestiniens, réunis près du camp de Bureij, contemplent ce ballet. La distance qui les sépare des soldats se compte en centaines de mètres. Soudain, une balle siffle, un corps s’effondre. On l’évacue. On continue. Ce face-à-face a duré toute la journée du vendredi 30 mars, le long de la bande de Ghaza. Cette journée marque un succès amer pour les partisans d’une résistance populaire pacifique, qui ont constaté depuis longtemps l’échec de la lutte armée. D’autant que la supériorité technologique de l’armée israélienne ne cesse de s’accroître. La manifestation de vendredi place cette armée sur la défensive, obligée de justifier des tirs à balles réelles sur des manifestants ne présentant aucun danger immédiat pour les soldats. (…) Mais contrairement aux propos calibrés des autorités israéliennes, personne n’a forcé les Ghazaouis à sortir pour réclamer le droit au retour des Palestiniens sur les terres qu’ils ont perdues en 1948, au moment de la création d’Israël. « Je n’appartiens pas à une faction, mais à mon peuple, résume Rawhi Al-Haj Ali, 48 ans, vendeur de matériaux de construction. C’est mon sang et mon coeur qui m’ont poussé à venir. (…) » (5)

    Non loin de lui, dans la zone de rassemblement de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, Ghalib Koulab ne dit pas autre chose, sous le regard de son fils.

    « On veut envoyer un message à l’occupant, résume cet homme de 50 ans. On est debout, on existe. » Dans le conflit israélo-palestinien, les mots aussi sont sacrifiés, vidés de leur sens. Dans chacun des cinq lieux de rassemblement prévus le long de la frontière a conflué le peuple ghazaoui dans sa diversité, et son dénuement. Vieillards et gamins, femmes voilées et jeunes étudiantes apprêtées, mais surtout jeunes hommes sans avenir (…) Mais personne ne contrôlait cette foule éclatée. Il est tentant de dire que ces jeunes défiaient la mort. En réalité, ils défiaient la vie, la leur, qui ressemble à une longue peine : celle des victimes du blocus égyptien et israélien, enfermées depuis bientôt onze ans dans ce territoire palestinien à l’agonie. (…) « On ne sera pas transférés dans le Sinaï égyptien, comme le veulent les Américains et les Israéliens ! On continuera jour après jour, jusqu’à ce qu’on retrouve nos terres. Le processus de réconciliation, amorcé sous les auspices de l’Egypte en octobre 2017, est au point mort, mais personne ne veut signer l’acte de décès. »(5)

    La colonisation continue : personne ne proteste

    Pendant ce temps Israël accentue sa politique de colonisation des Territoires palestiniens. Selon un rapport de La Paix maintenant, le nombre de nouveaux logements a fortement augmenté en 2017. L’an I de la présidence Trump, sans surprise, a été marqué par une poursuite des activités de colonisation en Cisjordanie. Selon le rapport annuel publié lundi par l’organisation anti-occupation La Paix maintenant, 2783 nouveaux logements y ont été mis en chantier en 2017. Ce décompte marque un léger recul par rapport à l’année précédente, mais il traduit une hausse de 17% si on le compare avec la moyenne des 10 années écoulées. Le nombre d’appels d’offres passés pour de nouvelles habitations (3154) a simultanément atteint un niveau…

    Au dernières nouvelles, ce vendredi 6 avril jour de prière. De nouveaux affrontements ont éclaté ce vendredi 6 avril entre manifestants palestiniens et soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Ces heurts interviennent une semaine après des violences sans précédent depuis 2014 qui ont coûté la vie à 19 Palestiniens.

    Cinq Palestiniens ont été tués et plus de 400 blessés par des soldats israéliens. Des manifestants ont incendié des pneus et lancé des pierres sur les soldats israéliens postés à la barrière de sécurité séparant les deux territoires, selon des correspondants de l’AFP sur place. Les militaires ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles (6).

    Beaucoup de commentateurs ont fait une analogie avec les massacres de Sharpeville , sauf qu’à l’époque le monde occidental avait banni l’Afrique du Sud, qui fut par la force des choses amenée à reconsidérer sa politique d’apartheid.

    Pourtant, la conscience humaine devrait retenir le bras vengeur de cette armée qui se dit « la plus morale du monde » car mettre des dizaines de snipers pour un tir aux pigeons, sauf que le pigeon est un jeune envahi par le désespoir, qui veut vivre à en mourir dans une enclave où son horizon est bouché. Il ne lui reste que la solution finale ; offrir sa poitrine et mourir pour une cause de la liberté. Ce qui est encore plus inhumain, c’est ce que doit penser le sniper dont le tableau de chasse est éloquent en fin de journée. Il ôte la vie à des jeunes comme lui qui ne demandent qu’à vivre comme lui sur cette Terre de Palestine dont il est difficile de parler d’ethnie, la science ayant prouvé que les Palestiniens et Israéliens appartiennent au même peuple de Cananéens.

    Que certains sionistes aient fait de la religion judaïque un fonds de commerce au nom de la race élue, ne doit pas porter préjudice à un peuple qui revendique de vivre sur les 18% de la Palestine originelle. S’il est connu que les Palestiniens n’ont rien à attendre des pays occidentaux tétanisés par la faute originelle, qui leur fait accepter toutes les impunités d’un pays qui brave une quarantaine de résolutions, ils sont encore mal barrés concernant la solidarité des pays arabes, encore plus tétanisés qui regardent ailleurs et se fendent de communiqués qui n’apportent rien de nouveau. La direction palestinienne s’est installée dans les temps morts et il n’y a pas de relève à l’horizon. Il est à craindre que la conscience internationale regarde ailleurs pendant qu’un peuple est en train de disparaître en tant que nation.

    « Est-ce ainsi que les Hommes vivent » aurait dit Aragon.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

    Notes

    1.https://www.huffpostmaghreb.com/entry/ghaza-les-palestiniens-poursuivront-leur-protestation-apres-une-pre

    2.http://www.elwatan.com/international/israel-commet-un-massacre-a-ghaza-31-03-2018-365426_112.php

    3.https://assawra.blogspot.fr/2018/04/israel-rejette-toute-enquete.html

    4.http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2018/03/31/palestine-still-remains-core-issue-in-middle-east

    5.http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/03/31/a-la-frontiere-de-la-bande-de-gaza-une-grande-marche-du-retour-pacifique-mai

    6.https://www.nouvelobs.com/monde/20180406.OBS4747/affrontements-a-gaza-5-palestiniens-tues-dans-des-heurts-avec-l-armee-isr

    Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/289893-la-resilience-du-peuple-palestinien-abandonne.htm

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2018

  • Ami tunisien·ne, réjouis-toi : nous-sommes-la-nation-française™ vient t’apprendre la démocratie (te voilà sauvé·e)
    – Le président français en Tunisie pour soutenir la fragile démocratie
    http://www.lepoint.fr/monde/le-president-francais-en-tunisie-pour-soutenir-la-fragile-democratie-31-01-2
    – Emmanuel Macron en Tunisie pour soutenir la démocratie
    http://www.rfi.fr/afrique/20180131-emmanuel-macron-tunisie-soutenir-democratie
    – Macron à Tunis pour soutenir l’économie en même temps que la démocratie
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0301225979648-macron-a-tunis-pour-soutenir-leconomie-en-meme-temps-que-la-d
    – Macron à Tunis pour soutenir la démocratie
    http://www.lexpressiondz.com/internationale/285223-macron-a-tunis-pour-soutenir-la-democratie.html
    – La Tunisie attend Emmanuel Macron
    http://www.leparisien.fr/international/la-tunisie-attend-emmanuel-macron-30-01-2018-7531584.php

    Il n’y a guère que la dépêche de Reuteurs pour introduire dans son titre les guillemets soulignant qu’il s’agit d’éléments de langage fournis par l’Élysée, et l’Huma pour évoquer la « mise en scène » :
    – Macron à Tunis en "soutien" à une transition "irréversible"
    https://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N1PP7CR
    – Tunisie. Macron met en scène son appui à la démocratie
    https://www.humanite.fr/tunisie-macron-met-en-scene-son-appui-la-democratie-649686

  • Qui pousse au blocage ? L’Expression - Le Quotidien -
    http://www.lexpressiondz.com/actualite/285045-qui-pousse-au-blocage.html

    A la différence des mouvements sociaux dans le passé, ceux programmés pour le mois de février portent en eux une inquiétante « transversalité ».
    [En Algérie] Les résidents en médecine, les paramédicaux, les enseignants de l’Education nationale, ceux de l’enseignement supérieur et même les chômeurs ont l’intention de faire du mois de février celui de la contestation sociale. Pris individuellement, chaque corps de métier avance des arguments qui peuvent être recevables à l’appui de revendications peut-être maximalistes pour certains, mais néanmoins négociables. En fait, lorsqu’on prend chaque débrayage en cours ou annoncé, l’on est tenté de penser que la grève, même si elle provoque des perturbations dans des secteurs aussi sensibles que l’Education nationale ou la santé, reste un moyen légitime des travailleurs pour se faire entendre. Sauf que l’opinion nationale assiste à un véritable emballement de la scène syndicale avec, en prime, un discours radical et des intentions clairement affichées de ne rien céder.
    Tactiquement, ce genre de postures peut se concevoir, mais à la condition que le bras de fer qu’engage le syndicat avec sa tutelle ne fait pas naître un sentiment de crainte au sein de la collectivité nationale. Et pour cause, l’effet de « propagation » de la colère des fonctionnaires est assez rapide, voire « minuté » pour ne pas susciter des inquiétudes à divers niveaux de la hiérarchie. Il faut bien se rendre à l’évidence que les ministres de la Santé, de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur sont inquiets. Car, quoi qu’en disent les dirigeants syndicaux, il se pose un réel problème de service minimum, de risque de cassure dans le fonctionnement de nombreux services publics. Car, il faut bien se rendre à l’évidence que tous les mouvements sociaux annoncés pour le mois prochain concernent prioritairement des services publics. Il est donc entendu que l’impact de ces débrayages sera ressenti par une très large couche de la population.

    Une recette détonante
    Le tableau qu’offrira l’Algérie durant le mois prochain sera celui d’un pays paralysé sur ses principaux « flancs », l’éducation, l’enseignement supérieur et la santé. La simultanéité des grèves mettra des millions de jeunes dans la rue. Cette perspective qui intervient en pleine année préélectorale amène à se poser des questions. Même si l’on admet la légitimité des actions syndicales, le fait de voir autant d’institutions bloquées, fait remonter la crainte d’une dérive. Une réaction des lycéens, une contre-grève des étudiants, un ras-le-bol des associations de malades ou encore l’entrée dans « le jeu » des chômeurs « organisés » constituent autant d’étincelles que les acteurs politiques n’ont pas manqué d’entrevoir. Beaucoup de partis voient dans la montée de la pression sociale un signal pas du tout positif pour la démocratie naissante en Algérie.
    Qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir, toutes les forces politiques mettent en garde contre une dégradation brutale du climat, à la faveur d’un pourrissement de la situation provoquée par la radicalisation du discours syndical ou, comme le soulignent les partis de l’opposition, le mépris des pouvoirs publics à l’endroit des revendications des fonctionnaires. L’un dans l’autre, il est admis que voir autant de corps de métier débrayer en même temps suscite une inquiétude légitime.
    La peur d’une dérive est aussi partagée par la société qui ne voit forcément pas d’un bon oeil toute cette agitation syndicale. Les Algériens, qui grognent peut-être en raison de l’inflation ressentie avec la nouvelle année 2018, mesurent néanmoins la chance qu’ils ont de vivre dans un pays stable, qui continue à distribuer des logements et poursuivre sa politique de subvention des produits de large consommation malgré la crise. Les citoyens voient en effet dans ces mouvements, non seulement une dynamique syndicale, mais aussi un risque évident, au regard de ce qui se passe dans d’autres pays. Appelée via les réseaux sociaux à manifester dans la rue pour dénoncer la loi de finances 2017, puis récemment celle de 2018, la société n’a pas répondu au chant des sirènes.
    Mais qui peut contrôler des milliers de jeunes en colère pour une raison ou pour une autre ? Et dans le cas de figure que va vivre le pays au mois prochain, les raisons sont toutes trouvées. Il suffirait pour des cercles intéressés, et ils existent quoi qu’en disent certains, d’allumer des feux ici et là et surtout réveiller la fameuse coordination des chômeurs de Ouargla et pourquoi pas les manifestations anti-gaz de schiste pour compléter « une recette détonante ». Sur ces deux mouvements en partie pilotés par des ONG qui « offraient » le gîte et le couvert à des activistes algériens, il y a lieu de rappeler la formation dont ces derniers ont bénéficié et qu’ils ont mis en action dans des actions dignes de « professionnels de la protestation ». Au plus fort du mouvement de chômeurs, hypermédiatisé sur Internet, de même que pour les manifestations contre le gaz de schiste ou dans les horribles violences de Ghardaïa, les pouvoirs publics ont su trouver la meilleure attitude. Toutes ces « opérations » s’étaient dégonflées par elles-mêmes, en raison de l’absence de « carburant » pour les nourrir. Mais il est clair que cette fois, la proximité d’une série de grandes grèves dans la Fonction publique pourra donner de l’élan aux activistes de tout bord.
    A ce propos, L’Expression a appris, de bonnes sources, que la défunte Coordination nationale des chômeurs sera réactivée bientôt. Une rencontre est prévue dans les jours qui viennent pour « rebooster » le mouvement, dans la perspective, dit-on, d’organiser des marches et des sit-in dans plusieurs villes du sud du pays, à proximité des sites de production des hydrocarbures. En fait, les animateurs de cette coordination entendent surfer sur la grogne des fonctionnaires pour pousser au pourrissement de la situation sociale dans le pays.

    Inquiétante « transversalité » (...)

    #Algérie #grève #luttes_sociales #chômeurs #blocage

  • Ces banques et assurances françaises qui financent l’expansion coloniale israélienne
    http://www.bastamag.net/Ces-banques-et-assurances-francaises-qui-financent-la-colonisation-israeli

    Une enquête menée par un collectif de syndicats et d’organisations de défense des droits humains françaises et palestiniennes, révèle comment les principales banques françaises soutiennent l’expansion coloniale israélienne aux dépens des territoires palestiniens, et de la construction de la paix. Pourtant, la France a officiellement condamné cette colonisation et soutenu les résolutions des Nations Unies en la matière. Les auteurs du rapport espère que ces banques hexagonales imiteront les grands fonds (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Proche_et_Moyen_Orient, #Finance, #Droits_fondamentaux, Guerres et résolution des (...)

    #Guerres_et_résolution_des_conflits

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • Israël a peur de la Suède
    Par Zouhir MEBARKI - Jeudi 15 Decembre 2016 - L’Expression - Le Quotidien
    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/lenvers_du_decor/256268-israel-a-peur-de-la-suede.html

    Une femme fait trembler l’Etat hébreu. Elle est suédoise. Elle est ministre des AE. Son programme aujourd’hui prévoit une visite en Israël. Netanyahu refuse de la recevoir. Il interdit à ses ministres de la rencontrer. Un cas unique dans les annales de la diplomatie. Voici pourquoi...

    Ombres et lumière. La ministre des Affaires étrangères de Suède, Margot Wallström, est en visite au Moyen-Orient. Hier, elle était à Ramallah où elle a été reçue par le président palestinien, Mahmoud Abbas. Sa tournée doit se poursuivre aujourd’hui en Israël. Cependant, le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a décidé de ne pas la recevoir et a interdit à tous les officiels israéliens de le faire. La ministre suédoise devient de ce fait persona non grata en Israël. C’est une situation inédite dans les relations entre des pays qui échangent, pourtant, des représentations diplomatiques. Avant d’aborder les raisons de ce voyage voyons comment et pourquoi on en est arrivé à une telle situation ? Depuis son arrivée, en octobre 2014, au ministère suédois des Affaires étrangères, Margot Wallström, n’a jamais accepté d’être bâillonnée par la pensée unique occidentale s’agissant du conflit israélo-palestinien. Le 30 octobre 2014, elle a annoncé que son pays reconnaissait l’Etat de Palestine. Ce fut le premier pays d’Europe après le Portugal et le Vatican à reconnaître la solution de « deux Etats ». Ce qui fera tache d’huile en Europe. Beaucoup d’autres pays du Vieux Continent suivront l’exemple suédois par la suite. Pour rappel, actuellement, pas moins de 135 pays ont reconnu l’Etat de Palestine. Pour rappel également, la proclamation de l’Etat palestinien a eu lieu à Alger le 15 novembre 1988 et le premier pays à l’avoir reconnu est l’Algérie.(...)

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    Netanyahu Refusing to Meet Swedish FM
    December 14, 2016 5:24 AM
    http://imemc.org/article/netanyahu-refusing-to-meet-swedish-fm

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has reportedly refused to meet with pro-Palestinian Swedish Foreign Minister, Margot Wallstrom, who is due to visit on Thursday.

    According to Haaretz, Wallstrom will arrive in Israel on Thursday, but will be met by no Israeli officials, who claimed the move is due to scheduling conflicts, but informed sources attributed the snub to Sweden’s pro-Palestine position.

    The Swedish FM will not meet with any Israeli officials during her stay, with the government effectively boycotting her over her controversial statements on the Israeli-Palestinian conflict.

    #Suède #Margot_Wallström

  • Syrie : les comptes sont-ils bons ?
    Plus qu’anecdotique, le [vrai] bilan des frappes internationales en Syrie est nécessaire. Karim MOHSEN

    Agences de presse et « observateurs » s’attachent à tenir le compte des victimes de la guerre en Syrie de manière générale, celles des frappes des coalitions internationales en particulier. De prime abord, c’est une bonne chose – excellente même – dès lors où cela part du souci d’informer (auditeurs, téléspectateurs et lecteurs) sur les exactions qui ont lieu dans un pays livré à la vindicte et aux règlements de comptes.


    Toutefois, il y a comme un défaut quand ceux qui se sont donné la responsabilité de comptabiliser les morts, le font à sens unique, dans une seule direction, qui consiste à diaboliser une partie, tout en minimisant les méfaits de l’autre. Il y aurait ainsi les « bons » rebelles « modérés » qui ne tuent que les « spadassins » de Bachar al-Assad [cf ; l’agence française AFP qualifie, systématiquement, l’armée syrienne de « troupes de Bachar al-Assad »] lesquels assassinent les civils. L’Agence reprend sans aucun contrôle ni recoupement in extenso, telles quelles, les données de l’ONG, dite syrienne, l’Observateur syrien des droits de l’homme (Osdh, basée en Grande-Bretagne), partie prenante dans le drame qui secoue la Syrie, dès lors qu’elle affiche un soutien sans équivoque à la rébellion syrienne. Aussi, les chiffres avancés par cette ONG prêtent-ils à suspicion et auraient dû être pris avec beaucoup de précautions. Ainsi, selon l’Osdh, dans cette guerre atroce, l’assassin c’est le régime syrien qui tuerait les civils, ou pour reprendre Obama, Hollande et autre Erdogan, Bachar al-Assad « tue son peuple ».

    Cela pour ce qui est de la guerre inter-syrienne [encore que le terme n’est pas correct] dès lors que le régime syrien fait face à une coalition de mercenaires (lesdits « jihadistes » appartenant à 80 nationalités, selon le ministère états-unien de la Défense). Que dire des coalitions qui s’appliquent à réduire et à détruire Daesh-EI ? Là également on retrouve la même dichotomie entre la « bonne » coalition, menée par les Etats-Unis qui ne tue que les sbires de Daesh-EI et les « mauvais », les Russes qui – à l’instar de l’armée syrienne – ne tuent que les civils. Et c’est l’ONG, dite syrienne, l’Osdh qui le dit. Il faut donc la croire. Ainsi, les médias internationaux, ont repris sans autre forme de procès les bilans de l’ONG donnés le 30 décembre dernier par l’Osdh qui recense 2371 morts en trois mois de frappes de l’aviation russe. Selon ces chiffres il y aurait donc, 792 victimes civiles, dont 180 enfants de moins de 18 ans et 116 femmes. On ne peut être plus précis. Les autres victimes sont des membres de la rébellion dite « modérée » (opposition et al-Nosra) qui ont perdu 924 éléments, pour finir, les « terroristes » de Daesh-EI qui perd 655 de ses membres.

    Au final l’aviation russe aura « tué » selon l’Osdh, 1716 « civils » pour une minorité de jihadistes. Notons que l’ONG, dite syrienne, n’a jamais fait le bilan des victimes civiles des frappes de la coalition occidentale, lorsque cela arrive, on qualifie la chose, au mieux et par défaut, de « dommages collatéraux ». Le bel euphémisme ! C’est ainsi que le public dans le monde est « informé » des évènements de la guerre de Syrie. De son côté, le porte-parole du département d’Etat étasunien, Mark Toner en rajoutait une couche, ce même 30 décembre, indiquant que « les frappes aériennes russes en Syrie ont tué des centaines de civils, dont des secouristes, et touché des centres médicaux, des écoles et des marchés » citant des rapports provenant d’ « organisations crédibles de défense des droits de l’homme ». Il ne fait pas de doute que M.Toner, fait allusion à la fameuse ONG, dite syrienne, qui a quasiment le monopole des bilans de la guerre en Syrie. Or, qui dit monopole, dit exclusivité. Une prérogative qui exclut tout autre version des événements. Et depuis près de cinq ans, l’Osdh a alimenté les médias internationaux d’une information à sens unique, mettant en exergue les « bons » (les rebelles et al-Nosra, branche syrienne dAl Qaîda) qui combattent le « mal » en les personnes du régime syrien et Daesh. Cela est par trop manichéen pour être acceptable ou crédible surtout de la part de médias qui ne cessent de nous rabâcher le principe cardinal du recoupement de l’information par des sources multiples et indépendantes. Or, ceux-là qui nous font la leçon s’abreuvent à une seule source : l’Osdh, y compris l’honorable ONU. De fait, réagissant au communiqué états-unien, un porte-parole du ministère russe de la Défense, tout en assurant « infondés » et « absurdes » les accusations de Washington ironise : « Toutes ces déclarations anonymes et infondées sur la prétendue utilisation de l’aviation russe contre des cibles civiles en Syrie nous rappellent de plus en plus les performances d’un hypnotiseur de cirque ambulant. » C’est le cas de le dire. On se rend bien compte que les comptes, au final, sont loin d’être bons !
    Source : http://www.lexpressiondz.com/edito/232670-syrie-les-comptes-sont-ils-bons.html
    #Information #presse #Syrie #journaliste #propagande #guerre #ONG #Daesh #aviation_russe #Osdh

  • L’Expression - Le Quotidien - Des caméras pour la vidéosurveillance dans les salles de garde à vue
    http://www.lexpressiondz.com/actualite/231578-des-cameras-pour-la-videosurveillance-dans-les-salles-de-garde

    Une innovation rappelons-le, annoncée, le 29 du mois écoulé, par le patron de la Dgsn Abdelghani Hamel, lors de sa visite à Annaba. « La mise en place de ce système de surveillance par caméras dans les salles de garde à vue, vise à mettre fin aux rumeurs de mauvais traitement et de torture des prévenus, placés dans les geôles », a expliqué Yazid Boubekri, commissaire de la Bmpj de la sûreté de wilaya d’Annaba.

    #algérie #gorafi_encore #vidéosurveillance #garde_à_vue #violences_policières

  • L’opérateur saoudien Arabsat stoppe la diffusion d’al Manar et d’al Mayadeen
    http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/231293-l-operateur-saoudien-stoppe-la-diffusion-d-el-manar-tv.html

    Décidément rien ne va plus entre le Liban et l’Arabie saoudite. Pour cause, le groupe saoudien Arabsat a décidé de stopper la diffusion de la chaîne libanaise al-Manar, appartenant au Hizbollah. Arabsat avait déjà eu le mois dernier un litige avec la chaîne al Mayadeen, qui est également proche du Hizbollah. L’affaire est tellement sensible que l’opérateur satellitaire Arabsat, qui émettait de Jouret el-Ballout, dans le Metn près de Beyrouth au Liban, a déménagé ses centres de diffusion vers la Jordanie, pour ne pas subir la colère des autorités libanaises. La raison de ce clash est une attaque verbale d’un invité lors d’un talk-show en avril dernier, qui avait insulté la famille régnante saoudienne, spécialement le roi d’Arabie saoudite. Le présentateur du talk-show avait souligné, en direct, conformément aux règles en usage au Liban, que l’opinion de l’invité n’engageait pas la chaîne.

  • L’Expression - Le Quotidien - La Palestine va à 16 conventions et traités internationaux
    http://www.lexpressiondz.com/internationale/208219-la-palestine-va-a-16-conventions-et-traites-internationaux.htm

    Recalé cette semaine, le projet de résolution palestinien, prévoyant la fin de l’occupation israélienne, sera à nouveau présenté à l’ONU a indiqué, vendredi soir, la direction palestinienne.

    Les Nations Unies ont confirmé vendredi soir avoir reçu les documents relatifs à l’adhésion de la Palestine à 16 conventions et traités, précisant que « les documents sont en cours d’examen en vue de déterminer les prochaines étapes appropriées ». La confirmation de l’ONU fait suite à l’annonce de l’envoi de ces documents par les Palestiniens.
    « L’observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies à New York a transmis au secrétariat de l’ONU les copies des documents relatifs à l’adhésion de la Palestine à 16 conventions et traités internationaux pour lesquels le secrétaire général exerce les fonctions de dépositaire », a indiqué lors d’une conférence de presse le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric. « Cela inclut le Statut de Rome et la Cour pénale internationale », a spécifié le porte-parole, précisant que « les versions originales de ces documents ont été déposées le 1er janvier 2015 auprès du Coordonnateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient et Représentant personnel du secrétaire général auprès de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) et de l’Autorité palestinienne ».

  • L’Expression - Le Quotidien - La nécessité du compter sur soi
    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/203852-la-necessite-du-compter-sur-soi.html

    « Nous avons abandonné le pouvoir aux grandes entreprises, et nous allons connaître une vague de corruption sans précédent qui va s’infiltrer jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État. Les forces de l’argent vont tenter de se maintenir au pouvoir en excitant les classes sociales les unes contre les autres jusqu’à ce que toute la richesse se trouve concentrée dans quelques mains et que notre République s’effondre. J’éprouve en ce moment plus d’inquiétude pour mon pays que je n’ai jamais eu, même en temps de guerre. » Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis d’Amérique

    #OMC #WTO #pétrole

  • L’Expression - Le Quotidien - La noukta égyptienne
    http://www.lexpressiondz.com/actualite/193977-la-noukta-egyptienne.html

    Alors qu’on pensait que la guerre médiatique entre l’Egypte et l’Algérie était enterrée à jamais, voilà qu’un média cairote déterre la hache de guerre en diffusant une information d’une très haute gravité, selon laquelle le maréchal Abdel Fattah Al Sissi menace l’Algérie de guerre.

    Dans une période où le pire est presque toujours certain, Sissi fait assez fort en parlant - semble-t-il - d’envahir l’Algérie. In fo pas reprise dans les médias hexagonaux me semble-t-il.

  • #CPI, une Cour de justice à deux vitesses
    http://www.lexpressiondz.com/edito/182616-cpi-une-cour-de-justice-a-deux-vitesses.html

    L’Union africaine organise demain un sommet extraordinaire consacré à la Cour pénale internationale (CPI) dont l’intitulé semble désormais trompeur, puisque depuis son entrée en fonction en 2003, soit dix ans, la CPI s’est intéressée exclusivement à l’Afrique, aux Africains et singulièrement aux dirigeants africains. La goutte qui fit déborder le vase c’est encore le procès intenté aux président et vice-président kenyans, Uhuru Kenyatta et William Ruto. Trop, c’est trop, estime l’Union africaine qui ne comprend pas que la CPI soit devenue un tribunal spécial pour l’Afrique. Il y a à l’évidence un étrange concours de circonstances qui fait que, curieusement, seuls les Africains et, particulièrement, les dirigeants africains sont appelés à connaître de cette justice, version CPI. Les Africains veulent bien le croire, mais le fait que la Cour pénale internationale conduise actuellement des enquêtes dans huit pays, tous africains, (Kenya, Côte d’Ivoire, Libye, Soudan, Ouganda, Centrafrique, RD du Congo et au Mali) ne laisse d’étonner, d’autant que cela représente un pays africain sur huit mis ainsi à l’index. Ce qui est énorme et inconcevable. Certes, l’Afrique a mauvaise réputation, très mauvaise même, où l’on est assuré de rencontrer plus de dictateurs et où le droit est bafoué que de démocrates respectueux de la personne humaine. Cela est vrai et il serait vain, surtout contre-productif, que de le contester.

    Un George W. Bush - il ordonna l’invasion de l’Irak et déclencha une guerre sanglante qui occasionna la mort de plus d’un million d’Irakiens - un Tony Blair - complice de l’ex-président US et qui porte autant que lui la responsabilité de la destruction de l’Irak - sont passibles l’un et l’autre des jugements de la CPI, s’il existait véritablement une cour de justice internationale au-dessus des Etats, avec pour seuls guides le Traité de Rome et le droit international. Un Benjamin Netanyahu et plusieurs dirigeants israéliens se trouvent dans le même cas. De fait, les Etats-Unis, qui ne sont pas signataires du Traité de la CPI, se sont arrangés pour que les ressortissants américains soient exonérés des jugements de cette Cour internationale. Dans ce contexte, ils se sont livrés à un honteux chantage auprès de pays africains, asiatiques et européens auxquels ils ont fait signer des protocoles d’accord par lesquels ces pays s’engagent à ne pas livrer des citoyens US à la CPI. Or, ce sont ces mêmes Etats-Unis qui soutiennent le plus fermement l’action de la CPI contre les Africains. C’est le même cas pour Israël qui n’adhère pas à cette institution pénale internationale. En 2009, l’Autorité palestinienne demanda à la CPI d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre commis par Israël dans la bande de Ghaza. Le procureur de l’époque, Luis Moreno-Ocampo, excipant du fait que l’Etat hébreu n’étant pas partie du Traité de Rome se déclara impuissant à toute action, se retranchant derrière le fait que l’Etat hébreu n’est pas membre de la CPI. Or, cette Cour qui ne peut juger les dirigeants d’Israël, pour les raisons évoquées ci-dessus, a bel et bien émis en 2009 un mandat contre le président soudanais, Omar El Bechir, pour crimes contre l’humanité au Darfour, alors que le Soudan, tout comme les Etats-Unis et Israël, n’est pas signataire du Traité de Rome. Il n’est pas question de demander l’impunité pour les Africains, s’ils sont coupables ils doivent payer. Mais si justice internationale il y a, il faudrait que celle-ci s’applique de la même manière à tous, pour tous.

    #justice #impunité

  • Tourisme : le grand ratage de l’Algérie

    http://www.lexpressiondz.com/actualite/178388-le-grand-ratage-de-l-algerie.html

    Alors que la Tunisie et l’Egypte, considérées comme les destinations touristiques privilégiées pour les Européens, vivent des moments difficiles dus essentiellement aux troubles politiques que connaissent ces pays, l’Algérie n’a pas su profiter de cette situation et relancer le secteur du tourisme en léthargie depuis plus de 20 ans.

    #économie #Algérie

  • Algérie : Le Comité national de défense des droits des #chômeurs prépare un grand rassemblement à l’Est
    http://www.elwatan.com/actualite/la-cnddc-prepare-un-grand-rassemblement-a-l-est-26-05-2013-215124_109.php

    A la place du bâton de la police, cette fois, les représentants du pouvoir ont eu recours à la stratégie de la peur pour soulever le barrage contre « les trublions étrangers ». C’est d’abord dans les mosquées de Aïn Beïda que cette stratégie a été entamée.

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    Violemment pris à parti par une bande de baltaguias, les militants membres de la Coordination nationale de la défense des droits des chômeurs ont été contraints vendredi d’annuler leur marche à Aïn Beida, dans le sud du pays, prévue initialement le lendemain.

    j’aurais bien ajouté la photo, qui montre tout autre chose que ce que dit le titre, une arrestation par la police, mais je sais pas le faire...., c’est là :
    Algérie :des « baltaguias » pour réprimer les chômeurs
    http://www.algerie-focus.com/blog/2013/05/26/algerie-des-baltaguias-pour-reprimer-les-chomeurs

    A Alger :

    « Nous manifestons pour la suppression du système du pré-emploi qui, après trois ans, nous laisse de nouveau chômeurs », a expliqué à l’AFP une jeune femme, qui s’est retrouvée bousculée par les forces de l’ordre déterminées à disperser les manifestants.

    http://www.afriqueexpansion.com/depeches-afp/9545-interpellations-musclees-de-manifestants-pour-lemploi-a-alger

    Les mesures précédemment prises par le gouvernement algérien pour répondre à la #mobilisation autrement que par diverses formes de #répression (police, imams, déshérités manipulés afin qu’ils attaquent les rassemblements) se sont jusqu’ici limitées à l’extension des capacités d’emprunts pour le développement de micro entreprises :
    http://www.maghrebemergent.com/politiques-publiques/algerie/item/23068-face-a-la-pression-des-chomeurs-le-gouvernement-algerien-mult

    #dette #auto_entrepreneur #baltaguias #hogra #imams

  • Que faut-il en penser ? Le Qatar, pourvoyeur de fonds du Likoud ?

    Le Qatar démasqué ! | La Voix de la Syrie
    http://lavoixdelasyrie.com/data/?p=10343

    Selon l’ancienne chef de la diplomatie israélienne, l’Émirat a financé les campagnes du Likoud, du Premier ministre Benjamin Netanyahu, d’Israël Beïtenou du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.

    Qui sème la « révolution », récolte le chaos. L’Émirat du Qatar, véritable parrain des pseudos « printemps arabes », vient d’être piégé par ses propres manigances. Ce minuscule État, qui aurait pu s’appeler « Al Jazeera » – cette chaîne de télévision qui continue d’attiser le feu de la discorde dans les pays arabes – ne recule devant rien. Il est même prêt à s’allier avec le diable et à sacrifier les causes nobles pour s’arroger le leadership du Monde arabe.

    Après le scandale de l’« achat » de la Coupe du Monde 2022, révélé il y a moins d’une semaine par le magazine France Football, c’est au tour de l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, de jeter un autre pavé dans la mare, en soulevant littéralement le « Kamis » de l’émir du Qatar. S’exprimant sur une chaîne de télévision israélienne, juste après les législatives emportées par le Likoud de Benyamin Netanyahu, l’« amie » de Cheikha Moza, a affirmé sur un plateau de télévision, en Israël, que le Qatar avait financé, lors des dernières élections législatives, les campagnes du Likoud du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, celle d’Israël Beïtenou, et celle du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.

    #Qatar #Financement élections israéliennes #Israël

  • Les Etats-Unis bloquent un texte à l’Onu sur Israël et Gaza
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121120.REU1146/les-etats-unis-bloquent-un-texte-a-l-onu-sur-israel-et-gaza.htm

    Les Etats-Unis ont bloqué mardi au Conseil de sécurité des Nations unies l’adoption d’une déclaration condamnant l’escalade du conflit entre Israël et les Palestiniens dans la bande de Gaza.

    Washington s’est opposé à cette déclaration - qui devait impérativement être adoptée par consensus - « parce qu’elle ne traitait pas de la racine du problème », les roquettes tirées de Gaza sur Israël, a dit Erin Pelton, porte-parole de la représentation américaine à l’Onu.

    « En ne demandant pas l’arrêt total et immédiat des tirs de roquettes de Gaza sur Israël, cette déclaration ne pouvait contribuer de façon constructive » à un règlement de la crise, a-t-elle ajouté.

    • http://www.lexpressiondz.com/internationale/164176-les-etats-unis-veulent-donner-du-temps-a-israel.html

      « Les Etats-Unis et les pays de la région travaillent énergiquement via leurs canaux diplomatiques pour tenter de négocier la fin de la violence, une désescalade », a déclaré à la presse Mme Rice. Elle a indiqué que le président Barack Obama et la secrétaire d’Etat Hillary Clinton avaient eu « toute la journée » des contacts téléphoniques avec des dirigeants du Proche-Orient. Il est d’une « importance vitale » que toute action du Conseil de sécurité « renforce les chances d’un arrêt des hostilités et ne fasse rien qui pourrait réduire ces chances ou aller à leur encontre. C’est notre principal objectif dans ces discussions et nous continuerons à poursuivre ce but », a-t-elle ajouté. Plus tôt dans la journée de lundi, Moscou avait accusé les Etats-Unis à mots couverts de bloquer un communiqué du Conseil de sécurité sur Ghaza soutenu par les pays arabes. Le Maroc, qui représente les pays arabes au sein du Conseil, avait proposé jeudi dernier un texte appelant à la fin des hostilités entre Israël et les groupes palestiniens armés de Ghaza. Mais ce texte posait problème pour les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne car il ne faisait pas mention des roquettes tirées depuis Ghaza sur Israël, ont précisé des diplomates. Selon des diplomates, les Etats-Unis et d’autres pays ont proposé lundi des amendements à ce texte. L’ambassadeur russe a rapporté qu’une délégation avait suggéré d’intégrer des « amendements assez significatifs » masquant, selon lui, une volonté de prolonger les discussions. « Ça ressemble malheureusement un peu à une tentative d’obstruction », a estimé Vitali Tchourkine.
      La Russie a déjà proposé de réunir le Quartette sur le Moyen-Orient, qui comprend les Etats-Unis, la Russie, les Nations unies et l’Union européenne.

  • L’Expression - Le Quotidien -

    ILS SONT 25.000 SYRIENS RÉFUGIÉS EN ALGÉRIE
    Leur carte de séjour pose problème

    http://www.lexpressiondz.com/actualite/157684-leur-carte-de-sejour-pose-probleme.html

    Par Amar CHEKAR - Samedi 28 Juillet 2012

    cc @alaingresh

    « Nous avons fui la guerre pour sauver notre vie et celle de nos enfants. »

    Trois mois après leur arrivée en Algérie, les réfugiés syriens sont confrontés au silence radio des autorités. Ils sont 25 000 à attendre un geste d’apaisement et de soulagement. Eparpillées à travers le pays, des milliers de familles sont livrées à elles-mêmes. C’est la solidarité citoyenne qui les prend en charge depuis, mais, « il y a des limites à tout », disent de nombreux bénévoles. Attendant un geste

  • L’Expression - Le Quotidien - Traite d’êtres humains entre Mali et Liban : deux Maliens inculpés et écroués
    http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/140309-traite-d-039-etres-humains-entre-mali-et-liban-deux-maliens-in

    Deux ressortissants maliens, un homme et une femme, ont été inculpés et écroués à Bamako pour « traite de personnes », en l’occurrence de jeunes femmes, entre le Mali et le Liban, a-t-on appris de source policière.

    Cette information a été confirmée par un responsable de la prison civile de Bamako. Ces inculpations font suite à une plainte déposée fin septembre à Bamako auprès de la brigade des mœurs de la police par une organisation malienne de défense des droits de l’Homme, l’Association pour la défense des personnes installées en vertu des règles coutumières (ADPIRC).

    Le président de cette association, Kaba Sacko, avait porté plainte contre deux responsables d’agences de voyage malienne et libanaise « pour trafic d’êtres humains, abus sexuel et violence physique » sur de jeunes Maliennes envoyées au Liban comme employées de maison. Une fois sur place, ces jeunes femmes ont été victimes de sévices divers, dont des sévices sexuels.

  • Attaques du 11 septembre 2001 : Comment et pourquoi ?
    http://www.lexpressiondz.com/article/8/2008-09-11/56175.html

    Le Devoir, journal canadien, fait part du dépôt à la Chambre des communes de la pétition du « 9/11 Truth », présentée par la députée NPD de Vancouvers-Est, Libby Davis. Cette pétition demande l´ouverture d´une enquête canadienne, indépendante et non partisane, pour expliquer la mort de 24 Canadiens tués lors de cet attentat. Au Japon, le sénateur Fujita de l´opposition au Parlement, a présenté les questions du mouvement pour la vérité, le 9 janvier dernier. En Italie, l´ancien président de la République Francesco Cossiga, a affirmé qu « ´il est connu au sein des services secrets Italiens que les attentats du 11 septembre ont été préparés et organisés par la CIA » (...) la montée d´un capitalisme du désastre, l´élite capitaliste utilise souvent les événements chocs de l´histoire pour implanter le libre marché sauvage et avancer la privatisation au détriment des classes moyennes et pauvres, allant même parfois jusqu´à provoquer ces événements.

    #géopolitique