Il faudra ensuite s’attendre à encore plus de provocation néoconservatrice turbopropulsée contre la Russie.
Un scénario possible serait qu’un vassal et chiot comme la Roumanie ou la Bulgarie, sous la pression de Washington, décide d’accorder aux navires de l’Otan le plein accès à la mer Noire. De toute façon, qui se soucierait qu’une telle décision violerait les accords existants au sujet de la mer Noire touchant à la fois la Russie et la Turquie ?
Entre aussi en compte un connu inconnu rumsfeldien dangereux, à savoir comment les pays fragiles des Balkans vont réagir à l’éventualité d’être subordonnés aux caprices d’Ankara. Bruxelles aura beau maintenir la Grèce, la Bulgarie et la Serbie dans une camisole de force, il n’en demeure pas moins que sur le plan énergétique, ces pays vont commencer à dépendre de la bonne volonté de la Turquie.