• La guerre pour l’#Eurasie va-t-elle s’accentuer ?
    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150424/1015821291.html

    George Friedman, président du très célèbre « think-tank » #Stratfor, spécialisé dans le renseignement et employeur de certains exécutants des révolutions de couleurs, a récemment donné une longue interview dans laquelle il a expliqué sans langue de bois les intentions stratégiques américaines en Europe et en Eurasie.

    (...)

    George Friedman revient sur l’exemple historique de l’alliance entre l’Allemagne (nazie) et de la Russie (Soviétique), et rappelle que seule une alliance entre ces deux puissances continentales ayant une complémentarité naturelle "risquerait" de devenir un concurrent sérieux pour les Etats-Unis.

    Le développement d’un corridor de sécurité américain (et non de l’Otan, comme l’explique clairement l’intéressé) au sein des Etats de la nouvelle Europe (Roumanie, Etats baltes, Bulgarie, etc.) peut être perçu comme la traduction de la volonté de Washington de ne pas miser uniquement sur Berlin. L’explication du président de Stratfor va plus loin : Washington s’interroge sur la loyauté et sur les intentions de l’Allemagne, et Washington doit s’assurer qu’une alliance Berlin-Moscou ne puisse pas voir le jour.

  • Tsipras à Moscou / Sputnik France - Actualités - Prises de Position - Radio
    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150406/1015528499.html

    Mais, aujourd’hui, l’enjeu de ce voyage est sans doute encore plus grand. Il est clair que le conflit entre la Zone Euro et la Grèce est inévitable, et que ce conflit peut provoquer une sortie de l’Euro de la part de la Grèce. Si elle doit se résoudre à cette mesure, une mesure qui aura des répercussions considérables sur l’Euro et sur l’Union Européenne, il faudra que la Grèce stabilise la « Nouvelle Drachme ». Pour cela, elle aura besoin d’un prêt afin que soit constitué un fond de stabilisation à la Banque Centrale. Le rôle de ce fond sera avant tout psychologique. La « Nouvelle Drachme » se dépréciera d’environ 20% à 25% et de cette dépréciation découlera un excédent commercial important pour la Grèce. De fait, les conditions d’une stabilité à moyen terme de la nouvelle monnaie grecque apparaissent comme bonnes. Ce fond de stabilisation pourrait être fourni par la Russie. Cet excédent commercial pourrait d’ailleurs être aussi accru par la levée des « contre-sanctions » prises par la Russie contre les productions agro-alimentaires des pays de l’UE, une levée qui pourrait dans un premier temps concerner la Grèce et la Hongrie.

    On le voit, le voyage à Moscou d’Alexis Tsipras, mais aussi les relations étroites que son gouvernement est en train d’établir avec la Chine et plus généralement avec les pays des BRICS, représente potentiellement un moment historique. Celui du reflux des institutions européennes de l’UE au profit d’une avancée, certes timide, certes prudente, mais néanmoins réelle des puissances émergentes, comme la Russie et la Chine, dans le jeu européen. C’est pour cela qu’il y a bien plus dans ce voyage que ce que l’œil d’un observateur peut voir.

  • Russia Rebounds, Despite Sanctions - Bloomberg View
    http://www.bloombergview.com/articles/2015-03-20/russia-rebounds-despite-sanctions

    Sanctions meant to punish Russia for snatching Crimea from Ukraine one year ago were supposed to hurt Russian business. And they did. Russian stocks, bonds and commodities had the worst performance in 2014 of those in any emerging market.

    That was then. Now the picture is changing, with investors starting to favor Russia in 2015. The ruble, which became the world’s most volatile currency last year after President Vladimir Putin’s land grab, is stabilizing. The swings in its value narrowed this year more than any of the other 30 most-traded currencies.