• Mais qui dirige les fameux Sommets de la terre ?
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1256

    Dans le domaine de la crise écologique planétaire, une figure émerge dès 1970, en la personne du Canadien Maurice Strong, né en 1929. Il y a deux êtres au moins chez cet homme toujours actif à bientôt 83 ans. Le premier est un grand capitaliste, qui a joué les premiers rôles dans des compagnies pétrolières telles que Dome Petroleum, Caltex (groupe Chevron), Norcen Resources (devenu Anadarko Canada Corporation) ou encore PetroCanada, dont il fut le P-DG.

    Voilà pour le versant entrepreneurial de Strong. Le deuxième Maurice Strong ne peut que laisser perplexe. En effet, fréquentant de près les couloirs des Nations unies dès le début des années Cinquante du siècle précédent, il va progressivement, et parallèlement à ses lourdes tâches industrielles, devenir un homme qui compte dans le système onusien.

    #environnement #greenwashing

  • Living on Earth: How Green are E-Books?
    http://www.loe.org/shows/segments.htm?programID=11-P13-00008&segmentID=5

    So, usually when I’m asked if e-reading is greener than traditional reading of paper books, my reply is that it depends.

    It depends on the profile of the reader. If you’re an avid reader and you read many books, probably the eReader is a greener option for you. But, if you read only a couple of books a year, it might be that paper books - that traditional books are still a better option when it comes to the environmental impact of your reading.

    #greentech #livres (& méfiance)

    • Le problème, c’est que des équivalences telles que « l’empreinte écologique d’un iPad est équivalente à 32 livres » n’ont pas beaucoup de sens.

      – Parce qu’un iPad sert à beaucoup d’autre choses que 32 livres. Il sert aussi à jouer, regarder des films, écouter de la musique, consulter des sites Web... Toutes choses que 32 livres, malgré leur empreinte carbone monstrueuse, ne pourront jamais faire...

      – Mais à l’inverse, l’iPad répond-t-il de manière efficace (côté empreinte sur l’environnement) à des besoins existants, ou fabrique-t-il de nouveaux besoins plus ou moins artificiels ? Ou, pire : qu’est-ce que l’Ipad fait « de plus » qu’un ordinateur, sachant que le produit est destiné clairement à des gens qui ont déjà un ordinateur ? Auquel cas, son empreinte écologique devrait être mesurée non par rapport aux 32 livres qu’il est censé « remplacer », mais par en regard de ce qu’il apporte par rapport à l’ordinateur que les gens ont déjà forcément.

    • Oui la #greentech c’est du pipeau, dès lors que tu ne regardes que la fabrication du produit et pas « le milieu associé » (tout ce qui fait que ton truc fonctionne, y compris la centrale nucléaire qui fournit l’électricité, le réseau etc) ni « l’effet rebond » (tout ce que tu vas faire en plus une fois que tu as acquis une amélioration technologique censément « verte »).