• One person killed in armed attack on #Azerbaijan embassy in #Iran | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2023/1/27/armed-attack-azerbaijan-embassy-iran-kills

    Agence France-Presse sur Twitter : « L’Azerbaïdjan a accusé l’Iran d’être responsable de l’attaque qu’elle qualifie de terroriste contre l’ambassade azerbaïdjanaise à Téhéran, qui a fait un mort, et a annoncé l’évacuation de son personnel diplomatique de la capitale iranienne #AFP » / Twitter
    https://twitter.com/afpfr/status/1618911502878097410

  • Iran – Soutien au soulèvement « Femme, Vie, Liberté » – Non aux exécutions capitales !

    Depuis le meurtre de Jina-Mahsa Amini le 16 septembre dernier par la police des mœurs, un soulèvement populaire inédit par son ampleur, sa profondeur et sa durée fait trembler la République Islamique d’Iran. En moins de 48h, le mot d’ordre « Femme, Vie, Liberté » s’est propagé dans tout le pays, puis dans le monde entier.

    La lutte pour la chute de la République Islamique est engagée
    Rapidement d’autres slogans ont fleuri : « Mort au dictateur », « Mort à l’oppresseur, que ce soit le Chah ou le Guide suprême », « Pain, Travail, Liberté », « Pauvreté, corruption, vie chère, nous irons jusqu’au renversement ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/21/iran-soutien-au-soulevement-femme-vie-liberte-

    #international #iran

  • Contre la répression, pour la résistance – Iran – Appel à manifester partout en Europe le 21 janvier

    « Ils peuvent couper toutes les fleurs,
    ils n’empêcheront jamais le printemps » Pablo Neruda

    La République islamique d’Iran est née par la violence : celle qui s’est abattue sur les luttes des femmes et des minorités sexuelles et de genre, comme sur la mobilisation contre le hijab obligatoire dès mars 1979 – la légitimité historique de ce premier acte a été rappelée ces dernières années avec la mobilisation des « filles de la rue de la révolution » et plus récemment encore avec l’insurrection suite au meurtre de Jina (Mahsa) Amini – ; la violence du jihad contre les minorités nationales non perses ; la répression sanglante des mouvements d’autodétermination et des minorités religieuses et non religieuses ; la violence de la répression des classes populaires, entraînant la dissolution des conseils autonomes dans le monde du travail et à l’échelle des quartiers. Ce régime a posé ses fondations en éliminant physiquement les opposant.es lors de la décennie noire (années 1980) – à l’ombre de la guerre Iran-Irak – et s’est finalement stabilisé avec l’exécution de milliers de prisonnier.e.s révolutionnaires lors de l’été 1988. La contre-révolution islamique a pris le dessus sur la révolution progressiste de 1979. Depuis, l’existence de la République islamique dépend de la constante répression physique et idéologique. Récemment, le guide A. Khamenei a brandi la menace des massacres de masse, en écho à celui des années 1980. Mais cette fois-ci c’est le régime qui craint de disparaître. Le mouvement « Femme, Vie, Liberté » a montré que ce régime est mort dans l’esprit des habitant.es de ce territoire. Il a aussi montré que l’intimidation, qui a jusque-là permis la survie du régime, ne suffit plus. Nasrin Qaderi, étudiante kurde devenue martyre par une balle reçue à Téhéran, a écrit dans son dernier message sur Internet : « N’essayez pas de nous faire craindre la mort ! Nous la connaissons, nous avons déjà vécue ! ». Le mouvement « Jin, Jiyan, Azadi » a inscrit la lutte contre les ennemis de la vie au cœur-même des existences, comme le montre le slogan « les martyrs ne meurent jamais ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/contre-la-repression-pour-la-resistance-iran-a

    #international #iran

  • Nouvelles d’Iran du 10 au 17 janvier 23
    http://dndf.org/?p=20449

    Dans la nuit du dimanche à lundi vers 3h du matin, un tweet a prévenu la population que deux autres condamnés, à la prison de Rejaïshahr aux noms de Mohamad Beroghani et Mohamad Ghobadlou ont été transférés en cellules individuelles. C’était le signe que ces deux personnes, ayant déjà reçu la sentence de la mort, vont être pendus à l’aube, au moment de la prière du matin. Sans aucun appel ou organisation préalable, les gens se sont rués dans la nuit glaciale vers la prison. À 3h30 du matin, il est rare de voir des bouchons sur l’autoroute qui lie Téhéran à Karaj. Les forces de l’ordre, de leur côté, ont envoyé des voitures militaires et des forces supplémentaires pour arrêter la population. Mais tous leurs efforts étaient vains ; des milliers de personnes se sont rassemblées devant les portes de la prison et ont ouvertement scandé des slogans contre le régime et pour la libération des prisonniers politiques. Il était prévu qu’ils soient pendus en public, ce qui est une pendaison extrêmement sauvage car ça s’effectue avec des grues, ce qui est très différent d’une pendaison classique qui se fait au sein de la prison en jetant quelqu’un, la corde au cou, dans le vide. Quand la grue, petit à petit, s’élève, le condamné avant la mort va subir une torture effroyable. C’est une manière particulièrement sauvage d’exécuter les personnes. Nous savons que la préoccupation de Monsieur Guillotin était justement d’éviter de telles barbaries.

    Quoi qu’il en soit, la détermination de la population qui a scandé et est restée, des heures entières devant la prison a pu empêcher leur pendaison pour l’instant. Le jour s’est enfin levé et le moment de la prière du matin largement passé, aucune voiture n’a franchi la porte de la prison.

    C’était une grande victoire sur les forces de la répression.

    #Iran

    • Faudrait compter ce qui tue le plus des Femmes.
      Ainsi que des enfants, des hommes, des trans . . . . un paquet.
      Contre ce pays il y a un blocus des produits pharmaceutiques, donc des médicaments et ça doit tuer pas mal d’habitants de l’Iran.

      Ceux (usa, otan) qui mettent l’Iran en position de pays en guerre portent de terribles responsabilités.
      Pas étonnant que les règles démocratiques n’y soient pas appliquées.
      Les valeurs de nos pays tuent là bas.

    • Les femmes iraniennes auraient donc dû demander tes conseils avant de descendre dans la rue, comme ça, tu leur aurais expliqué que ce n’est pas la police des mœurs qui a tué Mahsa et les autres, mais les « valeurs de nos pays » ? Et cette police des mœurs n’existe pas à cause des sanctions, tout comme la République islamique qui est le visage que la contre-révolution a pris en 1979. On s’en fout des « règles démocratiques », il y a d’ailleurs aussi tout plein de pays contre lesquels il n’y a pas de sanctions et qui sont dans le camp pro-occidental où elles ne sont pas « appliquées » non plus, la révolution communiste, c’est ça la question. Si tu avais lu les infos de Habib, tu aurais d’ailleurs remarqué que les camarades en Iran ne sont pas très potes avec l’opposition pro-occidentale et les royalistes. En tant que prolétaires, lutter contre sa propre appartenance de classe, c’est aussi lutter contre le rôle de pion au service de la bourgeoisie dans ses conflits interimpérialistes.

  • Charte Femme, Vie, Liberté

    La révolution des femmes en Iran a annoncé la fin du régime islamique et de ses discriminations, de sa misogynie et de ses violations du droit humain à la vie.

    Le courage et la beauté de la lutte de la jeunesse et de tous les membres de la société ont inspiré le monde entier. De vastes rassemblements en dehors de l’Iran ont montré une solidarité sans précédent.

    C’est la fin du régime islamique et le début d’un nouvel Iran. Un Iran marqué du sceau « femme, vie, liberté ».

    Nous, les soussignés, annonçons la Charte Femme, Vie, Liberté.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/16/charte-femme-vie-liberte

    #international #iran

  • « La crise économique alimente les protestations et participe à nourrir le débat sur le renversement du gouvernement »

    Comme le coût du loyer ne cessait d’augmenter à Téhéran, le programmeur de logiciels et sa femme savaient qu’il était temps de partir. Alors, comme beaucoup d’autres jeunes couples, ils ont fait leurs valises à la fin de 2020 et ont déménagé dans une ville à l’extérieur de la capitale.

    Le loyer y était moins cher, mais les logements étaient mal construits en raison du développement rapide de cette région. Il n’y avait pas d’écoles ou de terrains de jeux à proximité. Même les services les plus élémentaires étaient à distance.

    Deux ans plus tard, leur situation économique n’a fait qu’empirer. Le programmeur, âgé de 38 ans, dit que l’idée de posséder une maison dans cette ville-satellite est un rêve lointain. Il avait espéré acheter une voiture d’occasion, mais même la Kia à hayon âgée de trois ans sur laquelle il avait des vues est pour lui hors de portée. Avec l’argent que lui et sa femme, une infirmière de 38 ans, mettent de côté chaque mois, il leur faudrait plus de deux ans pour s’offrir cette voiture.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/15/la-crise-economique-alimente-les-protestations

    #international #iran

  • « A propos de la mythologie ayant trait à la “période moderne” du shah. Sur la question de l’unité avec la droite. Et la lutte continue »

    Plus de cent jours après le début des protestations de masse, les manifestations et les rassemblements mettant en question la République islamique d’Iran et le règne des ayatollahs ne semblent pas vouloir s’arrêter.

    La répression, les condamnations à mort et les menaces de longs emprisonnements n’ont pas réussi jusqu’à présent à ramener « les choses à la normale ». Des manifestations ont lieu dans tout le pays le 40e jour suite à la mort de chaque manifestant tué par les forces de sécurité. On constate également une nouvelle dynamique dans les revendications des travailleurs, certaines portant sur des salaires impayés, mais beaucoup sur les inégalités, la pauvreté et la haine de la corruption.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/11/a-propos-de-la-mythologie-ayant-trait-a-la-per

    #international #iran

  • Nouvelles d’#Iran du 2 au 9 janvier 23
    http://dndf.org/?p=20349#comment-525073

    L’appareil judiciaire tout de suite après a abaissé les exigences de l’accoutrement islamique en précisant que dorénavant ils ne vont pas arrêter les femmes qui portent mal le hijab mais qu’ils vont se contenter de leur donner un avertissement et les inviter à se former sur la façon correcte de porter le hijab. En réalité, sous la force du soulèvement des femmes en Iran, Khamenei ne fait que reconnaître un fait déjà établi dans la société. Personne n’ose plus arrêter les femmes qui ne portent plus de hijab, car il va devoir affronter non seulement la femme en question, mais tous les autres passants qui vont la défendre.
    Aussi il faut préciser que les femmes n’ont pas lutté contre le hijab, elles ont réclamé leur liberté de choix entre porter le hijab ou non ; donc, du même coup, la République Islamique essaie de fausser la revendication initiale tout en reculant d’un petit pas sur quelque chose dont la disparition totale … était demandée, puisqu’on n’est plus à ce stade.

  • Nouvelles d’Iran du 25 Décembre au 1er Janvier 2023
    http://dndf.org/?p=20349#comment-523748

    Quand on parle d’arrestation et de prison il faut distinguer entre les prisonniers lamda qui doivent vivre dans des salles équipées pour huit à dix dans lesquelles sont entassées des dizaines de personnes, de sorte qu’ils ne peuvent s’allonger sur le dos pour dormir et doivent se mettre sur un côté, en sandwich, pour faire de la place pour l’autre … et les salles de haute standing où les riches entrepreneurs ou responsables du régime résident. Il y a aussi ceux qui sont soi-disant condamnés mais sont presque toujours en liberté pour différents motifs. Des gens comme le frère du Président Khatami condamné pour détournement de fonds qui n’a jamais été vu en prison, ou de grands commerçants qui, une fois payé l’impôt religieux à son mojtahed, vivent dans des conditions de luxe. Ils occupent des cellules prévues pour dix à eux seuls ou avec les personnes de leur choix, qui en général pour une contrepartie donnée à leur famille à l’extérieur, sont au service du condamné fortuné. Ils commandent la nourriture auprès des meilleurs restaurants (en invitant bien sûr le patron du prison), possèdent du matériel électronique dernier modèle (écran plat, téléphone mobile, ordinateur…) pour continuer leur business à l’extérieur et … avant de profiter des périodes de liberté…
    Les classes existent aussi et surtout en prison.

    #Iran

  • En Iran, « les femmes sont à l’avant-garde du mouvement social »

    Entretien réalisé le 22 novembre 2022 avec Sahar Salahshoor, cinéaste iranienne, co-autrice du programme de « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra », en 2021 pour le mois du film documentaire.

    Quel rôle a joué la mobilisation des femmes dès le début du soulèvement contre le régime de la république islamique ? Quel est le lien avec les revendications exprimées précédemment par les femmes ?

    Les mobilisations de femmes pour défendre l’égalité homme-femmes et la place des femmes dans la société en Iran ont existé avant l’arrivée du régime des mollahs en 1979. Elles ont abouti au droit de vote des femmes en 1969 (avant la Suisse !), et ont porté sur le droit des femmes pour la demande de divorce et la garde des enfants. Mais le cadre général de la société restait patriarcal et dominé par la religion. Les femmes ne pouvaient voyager et sortir du pays sans autorisation de leur mari.

    Les débuts de la république islamique ont été marqués par une grande mobilisation de 6 jours des femmes en réaction aux déclarations menaçantes de Khomeiny à la veille de la journée internationale des femmes du 6 mars 1979.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/31/en-iran-les-femmes-sont-a-lavant-garde-du-mouv

    #international #iran #feminisme

  • « Les bassidjis utilisés par le pouvoir comme rempart contre les manifestations »

    Lorsque Mohammed Zareh Mowaydi, membre des Gardiens de la révolution, a été tué en affrontant des manifestant·e·s iraniens le mois dernier, l’armée a diffusé des images de son corps, avec un clerc qui brandissait la main droite du mort – marquée par des années de travail comme agriculteur. « Montrez la paume de vos mains », a crié le religieux, s’adressant aux participants aux protestations. « Vous, qui prétendez libérer notre peuple, vos paumes sont-elles aussi couvertes de callosités ? »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/30/les-bassidjis-utilises-par-le-pouvoir-comme-re

    #international #iran

  • Libérez le retraité Esmail Guerami !

    En juillet 2020, suite aux protestations des années précédentes, des retraité.e.s organisaient spontanément un rassemblement devant l’Organisation de la sécurité sociale.
    Ils/elles réclamaient une augmentation des pensions en fonction de l’inflation, une assurance-maladie efficace, et un système de soins de santé gratuit, etc.
    Grâce à leur lutte, le gouvernement avait été contraint de prendre quelques mesures, et les prestations de santé avaient été légèrement augmentées. Mais l’augmentation du prix des biens de consommation et la flambée de l’inflation ont rendu inefficace cette augmentation des pensions.
    Les rassemblements de protestation se sont poursuivis, et Esmail Guerami, membre de la coordination des retraité.e.s, a exigé comme d’autres retraité.e.s une augmentation des pensions en fonction du taux d’inflation. Les protestations se sont propagées sans réponse des autorités. Ces dernières ont pensé qu’arrêter des manifestant.e.s et les emprisonner pourrait créer une atmosphère intimidante et insécurisante susceptible d’empêcher les retraité.e.s de poursuivre leurs actions de protestation !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/14/des-tensions-a-linterieur-des-cercles-dirigeants-eclatent-sous-leffet-des-manifestations-et-des-greves-et-autres-textes-sur-la-situation-en-iran/#comment-54393

    #international #iran

  • Wie das iranische Regime IT und Netzkontrolle gegen die Proteste nutzt
    https://www.heise.de/hintergrund/Wie-das-iranische-Regime-IT-und-Netzkontrolle-gegen-die-Proteste-nutzt-7440696

    Pour beaucoup de monde l’internet et la liberté qu’il nous a apporté existent aussi naturellement comme l"air que nous respirons. L’exemple de l’Iran montre pourtant qu’il est facile pour l’état, son militaire, ses services secrets comme pour les grandes entreprises de télécommunication capitalistes de nous en priver. Il n’y a pas d’acquis, il n’y a que la lutte permanente pour nos libertés politiques et personnelles. Le réseau Tor et son outil pour les masses Snowflake font partie des outils solidaires de liberté à notre disposition.

    https://community.torproject.org/relay/setup/snowflake/standalone

    28.12.2022 von Marcus Michaelsen, Maryam Mirza - Die IP-Infrastruktur, Mobilfunknetze und iranische IT-Firmen sind staatlich kompromittiert. Paradoxerweise halfen die US-Sanktionen, die Überwachung auszubauen.

    Themen
    Die Start-ups und der Staat
    Kurz währende Hoffnung
    Kooperation der Tech-Firmen
    Nationales Internet
    Internet von strategischer Bedeutung
    Werkzeuge der Repression
    Digitale Ausgangssperren
    Kampf um Aufmerksamkeit
    Hilfe erwünscht

    Nik Yousefi meldete Anfang Oktober in seinem bislang letzten Tweet: „Gestern haben sie meine Wohnung gestürmt.“ Kurz zuvor hatte der in Teheran lebende Filmemacher auf Instagram ein Video zur Unterstützung der landesweiten Proteste gegen die iranische Regierung veröffentlicht, das sich in den sozialen Medien rasant verbreitete. Dann war er untergetaucht, um einer drohenden Verhaftung zu entgehen. Nachdem die Beamten ihn nicht aufgefunden hatten, seien sie direkt zum Haus seiner Freunde gefahren, so Yousefi. An deren Adresse konnten sie nur über den Lieferdienst Snap Food gelangt sein, bei dem er einmal Essen dorthin bestellt habe.

    Die US-Sanktionen haben begünstigt, dass eine isolierte iranische IT-Infrastruktur entstand, die unter staatlicher Überwachung und Kontrolle steht.
    Das Regime kann sowohl Mobilfunknetze als auch internationale IP-Verbindungen nach Belieben blockieren – auch begrenzt auf einzelne Regionen in Iran.
    Twitter und VPNs spielen eine große Rolle, um die globale Aufmerksamkeit für die Proteste gegen das Regime aufrechtzuerhalten.

    Wenig später wurde Nik Yousefi aufgegriffen und sitzt seitdem im berüchtigten Evin-Gefängnis in der iranischen Hauptstadt Teheran ein. Und er ist längst nicht der einzige Dissident, dem Regime-Agenten mithilfe der Daten von Snap Food nachspürten. Seit mehr als drei Monaten unternimmt die iranische Regierung viel, um die Protestbewegung zu unterdrücken – und das Internet ist sowohl für die Protestierenden als auch für das Regime zu einem entscheidenden Werkzeug geworden.

    Auslöser der Unruhen war der Tod der 22-jährigen Jina Mahsa Amini. Die junge Frau aus der kurdischen Provinzstadt Saqqez wurde am 13. September 2022 während einer Besuchsreise in Teheran von der Sittenpolizei festgenommen, weil ihr Kopftuch angeblich nicht korrekt saß. In der Haft hat man sie geschlagen. Sie starb drei Tage später an ihren Verletzungen.

    Die Proteste gegen das brutale Vorgehen der Sittenpolizei und den offiziellen Kopftuchzwang erfassten schnell das ganze Land. Auf den Straßen entlädt sich bis heute eine lang aufgestaute Wut über staatliche Misswirtschaft, die Diktatur und die Stellung von Frauen in der Gesellschaft. Und die Regierung schlägt brutal zurück. Menschenrechtsorganisationen geben bislang fast 500 getötete Protestierende und über 18.000 Inhaftierte an (Stand Mitte Dezember 2022).

    Die Start-ups und der Staat

    Im Bestreben nach umfassender Kontrolle hat der Sicherheitsapparat selbst alltägliche Internetanwendungen im Visier. Gehackte E-Mails, die Aktivisten des Anonymous-Kollektivs im Oktober ins Netz stellten, zeigen, dass auch bekannte iranische Internetfirmen mit dem Regime kooperieren. Die Mails geben einen Einblick in die Korrespondenz der IT-Unternehmen mit der obersten Zensurbehörde des Landes.

    Der frühere Start-up-Unternehmer Arash Zad ist von der Authentizität der Dokumente überzeugt. Ihm zufolge haben einige Firmen weitaus mehr als notwendig mit der Behörde kooperiert – um sich gut zu stellen oder um Konkurrenten zu schädigen. Der Betreiber eines Online-Bezahldienstes etwa habe die Zensoren auf eine Domain des Exilsenders Manoto TV aufmerksam gemacht, über die Iraner den Journalisten Fotos und Videos zukommen lassen konnten. „Das war eines der scheußlichsten Dinge, auf die ich in diesen Mails gestoßen bin“, erklärt Zad im Gespräch mit c’t.

    Iranische Start-ups haben lange Jahre davon profitiert, dass es keine internationale Konkurrenz gab. Denn bereits seit 1979 existieren US-Sanktionen gegen Iran. Da sie großen Technologiekonzernen den Zugang zum iranischen Markt versperrten, entstanden viele lokale Klon-Produkte. Mit großem Erfolg ersetzt etwa Cafe Bazaar seit 2011 de facto den Play Store von Google. Als Kopie des Amazon-Konzepts dominiert Digikala den Onlinehandel.

    Kurz währende Hoffnung

    Das Atomabkommen von 2015 ließ Hoffnung auf eine Entspannung der Beziehungen Irans zu Europa und den USA aufkeimen. Nun interessierte sich auch das Ausland für diesen rapide wachsenden Markt. Im Juni 2015 sollte die iBRIDGE-Konferenz in Berlin aufstrebende iranische Talente mit internationalen Investoren zusammenbringen. So erwarb eine niederländische Firma Beteiligungen an Cafe Bazaar. Und auch die Berliner Rocket-Internet-Gruppe, die in Konzerne wie United Internet und Alibaba investiert ist, streckte ihre Fühler nach Iran aus.

    Der Traum von einem Silicon Valley des Mittleren Ostens zerplatzte allerdings schnell. Im September 2015 setzten die Revolutionsgarden Arash Zad fest, der damals zu den Pionieren der iranischen Tech-Szene zählte. Nur wenige Stunden nach seiner Verhaftung wurden seine E-Mail-Konten für eine Phishing-Kampagne genutzt, die sich gegen iranische Techies im In- und Ausland richtete. Wegen „Kontakten zu regimefeindlichen Gruppen“ musste Arash Zad für mehr als zwei Jahre ins Gefängnis, davon verbrachte er fünf Monate in einer Einzelzelle. Das war ein klares Signal: Der iranische Sicherheitsapparat würde nicht tatenlos dabei zusehen, wie ein international vernetzter IT-Sektor aufblüht.

    Im Januar 2020 ergriffen die Revolutionsgarden den recht bekannten Softwareingenieur Behdad Esfahbod, der in Kanada für Facebook arbeitete und seine Familie in Teheran besuchen wollte. In der Isolationshaft wollten sie ihn dazu zwingen, iranische Aktivisten im Ausland auszuspionieren, die daran arbeiteten, die iranische Internetzensur zu umgehen. Auch im Zuge der derzeitigen Proteste hat das Regime mehrere Tech-Experten verhaftet, darunter den prominenten Programmierer Amiremad Mirmirani, bekannt als Jadi. Er hatte in seinem Podcast die mittlerweile von der Europäischen Union sanktionierte iranische Firma Arvan Cloud für ihren Beitrag zur staatlichen Internetzensur kritisiert.
    Arash Zad, einst Pionier der iranischen Start-up-Szene, wurde von den Revolutionsgarden festgesetzt und landete für zwei Jahre im Gefängnis.

    Kooperation der Tech-Firmen

    Um unter Irans autoritärem Regime zu bestehen, bleibe den Internetfirmen oft gar keine andere Wahl als zu kooperieren, erklärt Amin Sabeti, Gründer des Computer Emergency Response Team in Farsi (CERTFA). Dies ist eine Organisation, die sich auf erste Hilfe bei Cyberattacken staatsnaher Hacker spezialisiert hat. „Wenn ein Staatsanwalt wissen will, wer wann ein Taxi genommen hat oder die Revolutionsgarden bei denen im Büro stehen und Zugriff auf Nutzerdaten verlangen – bei wem wollen sie sich beschweren? Wie sollen sie Widerstand leisten?“

    Die Betreiber der beliebten Navigationsapp Balad zogen Ende Oktober die Konsequenz. Unter den aktuellen Bedingungen sei es ihnen nicht mehr möglich, die Rechte ihrer Nutzer zu schützen, verkündeten sie auf Instagram. Deshalb wollten sie ihren Dienst in den nächsten Monaten einstellen, Mitarbeiter würden versetzt oder entlassen.

    Werden iranische Internetnutzer nach den jüngsten Erkenntnissen zur staatlichen Überwachung ihr Verhalten ändern? Arash Zad ist skeptisch. „Vielleicht sind einige jetzt vorsichtiger bei der Nutzung dieser Apps, immerhin könnten ihre Freiheit oder ihr Leben auf dem Spiel stehen. Aber es ist auch ein Markt mit vielen Monopolen – für viele Dienstleistungen gibt es nur einen Anbieter. Die meisten Leute haben sich an diese bequemen Services gewöhnt.“

    Nationales Internet

    Wie nur wenige andere Länder greift Iran in die Netzarchitektur ein, um innerhalb seiner Landesgrenzen größtmögliche Kontrolle über Datentransfers und Kommunikation zu erlangen. Die Weichen für den Ausbau eines „nationalen Internet“ stellte das Regime nach den Protesten gegen die Manipulation der Präsidentschaftswahlen im Jahr 2009.

    Schon damals mobilisierte sich eine Opposition über soziale Netzwerke und erzielte internationale Aufmerksamkeit. Westliche Medien betitelten die Demonstrationszüge in den iranischen Städten als „Twitter-Revolution“. Ein Jahr später, unter dem Eindruck der Aufstände des Arabischen Frühlings, beschrieb die damalige US-Außenministerin Hillary Clinton das Internet in einer viel beachteten Rede als Waffe im Kampf gegen Diktatoren. Sie versprach Unterstützung für Netzaktivisten auf der ganzen Welt.
    Internet von strategischer Bedeutung

    Zugleich wurden die iranischen Atomanlagen zum Ziel eines der ersten internationalen Cyberangriffe gegen eine kritische Infrastruktur. Mit dem Schadprogramm Stuxnet wollten die USA und Israel die Nuklearanreicherung sabotieren. Für das Regime in Teheran wurde das Internet damit zu einem strategischen Schlachtfeld.

    Das Ziel war klar: Man wollte ein Netz, das leicht zu überwachen und zugleich resilient gegenüber Angriffen von außen bleibt. Bis 2020 wurden die Anbindungen zum globalen Internet auf wenige Knotenpunkte reduziert. Experten gehen davon aus, dass inzwischen fast alle Verbindungen über die Telecommunication Infrastructure Company laufen, die direkt dem IT-Ministerium untersteht und zudem von Funktionären des Sicherheitsapparats beaufsichtigt wird. Parallel dazu hat der Staat die Zahl der Netzwerke im Land ausgebaut. Im Vergleich zu den Nachbarländern erreicht Iran eine hohe Konnektivität innerhalb seiner Landesgrenzen und will so dem nationalen Netz Stabilität geben.

    Staatlich geförderte Anwendungen wie der Messenger Soroush und die Super-App Rubika sollen globale Plattformen ersetzen. Rubika ist über ein Geflecht staatsnaher Firmen mit einem durch die Revolutionsgarden kontrollierten Konsortium verbunden. Das chinesische Vorbild WeChat lässt grüßen. 2021 tauchten plötzlich auf Rubikas Instagram-Klon die Profile prominenter iranischer Sportler, Schauspieler und Influencer auf. Die Originalprofile waren zuvor ohne deren Wissen bei Instagram gelöscht worden.
    Werkzeuge der Repression

    Im November 2019 zeigte das Regime erstmals, dass es mittlerweile totale Kontrolle über die Infrastruktur hat. Aus Wut über die drastische Erhöhung der Benzinpreise gingen Menschen im ganzen Land auf die Straße. Die Proteste wendeten sich schnell gegen auch gegen die Regime-Elite hinter Revolutionsführer Ali Khamenei. Die Reaktion folgte prompt: Innerhalb eines Nachmittags schalteten alle großen Internetprovider ihre Netzwerke ab. Fünf Tage lang war Iran von der Welt abgeschnitten. Für die in London ansässige Organisation Netblocks, die weltweit Internetsperren dokumentiert, war diese Blockade aufgrund des Ausmaßes und der technischen Komplexität der bislang schwerwiegendste Shutdown ihrer Messungen.

    Erst als die Provider das Land allmählich wieder ans globale Netz anschlossen, traten die Zeugnisse der staatlichen Gewalt zutage. Amnesty International konnte auf Basis von Handyvideos und Fotos mehr als dreihundert Männer, Frauen und Kinder identifizieren, die während der Proteste von Regimekräften getötet wurden. Schätzungen zufolge liegt die tatsächliche Zahl aber bei bis zu 1500 Todesopfern.

    Als im September 2022 die Proteste über den Tod von Jina Amini ausbrachen, hatte das Regime also bereits Erfahrungen gesammelt. Schnell ordnete der Nationale Sicherheitsrat die Blockade von WhatsApp und Instagram an, den letzten noch zugänglichen internationalen Plattformen. Selbst Onlinespiele mit Chat-Funktion wurden gesperrt, um Regimekritikern keine Nischen zu bieten. Ein landesweiter Shutdown aber blieb bislang aus, weil die Regierung wirtschaftliche Schäden fürchtet. Stattdessen arbeitet man mit zeitlich und regional begrenzten Sperrungen.

    Digitale Ausgangssperren

    Ein vom Open Observatory of Network Interference (OONI) und Partnerorganisationen veröffentlichter Report dokumentiert für die ersten Wochen der Proteste „digitale Ausgangssperren“: Von Nachmittag bis Mitternacht unterbrachen die drei größten Mobilfunkanbieter ihre Dienste. Die Nutzer verloren die Verbindung zum mobilen Datenverkehr, der für viele Iraner der einzige Zugang zum Internet ist. Dies sollte die Kommunikation der Protestler auf den Straßen erschweren.

    Das Regime nutzt Deep Packet Inspection, um VPN-Verbindungen in den Datenströmen zu erkennen und zu blocken. Auch drosselt es die Geschwindigkeit der Datenübertragung. Dadurch können Aktivisten kaum noch Fotos und Videos versenden. „Das ist wie ein Wasserhahn, aus dem nur noch ein paar Tropfen kommen. Man kann zwar behaupten, dass es einen Wasseranschluss gibt, aber in Wirklichkeit nützt der Hahn niemandem etwas“, umschreibt Amin Sabeti vom CERTFA diese Situation.

    Am stärksten von der Zensur betroffen sind die Provinzen Kurdistan und Belutschistan, wo das Regime ungleich härter gegen die protestierende Bevölkerung vorgeht. Die von ethnischen und religiösen Minderheiten bewohnten Regionen werden seit jeher stark vom Staat diskriminiert. In den kurdischen Städten seien die Verbindungen oft tagelang unterbrochen, berichtet Kaveh Ghoreishi, ein kurdisch-iranischer Journalist, der in Berlin lebt: „Mitunter nutzen Aktivisten SIM-Karten aus den benachbarten kurdischen Provinzen im Irak, um die Internetzensur zu umgehen. Aber diese Verbindungen werden von der iranischen Regierung mit Störsendern unterbrochen.“

    Das Open Observatory of Network Interference (OONI) hat staatliche Netzeingriffe in den ersten vier Wochen des Protests zusammengetragen.

    Das Onlinemagazin The Intercept berichtete im Oktober auf Basis geleakter Dokumente von einem Überwachungsprogramm, das der iranischen Regierung umfassende Kontrolle über den Mobilfunk gibt. Das System könne Verbindungen ausspähen, manipulieren und gezielt unterbrechen. Zudem erlaube es den Behörden, Nutzer aus den schnelleren 3G- und 4G-Netzen zu veralteten 2G-Verbindungen zu zwingen. Dort sind viele Funktionen heutiger Smartphones nicht nutzbar und Daten lassen sich leichter abschnorcheln.

    Inwieweit Iran für dieses Programm Unterstützung aus dem Ausland erhalten hat, ist nach einer ersten Auswertung der Dokumente noch nicht klar. Kooperationen im IT-Bereich bestehen mit Russland und China. Vor allem China hilft mit Technologie und Know-how bei Internetzensur und digitaler Überwachung. Die chinesische Firma Tiandy hat Iran kürzlich ein Kamerasystem mit Gesichtserkennungssoftware verkauft, das die Aufgaben der Sittenpolizei bei der Durchsetzung der Kleidungsvorschriften übernehmen könnte.

    Kampf um Aufmerksamkeit

    Nach der bitteren Erfahrung vom November 2019 wissen iranische Aktivisten, wie wichtig es ist, das weltweite Interesse an ihrem Widerstand aufrechtzuerhalten. Gelingt es der Regierung, eine totale Kommunikationssperre durchzusetzen und den Kontakt zur internationalen Öffentlichkeit zu unterbrechen, können die Revolutionsgarden noch hemmungsloser gegen die Bevölkerung vorgehen. Unter hohem Risiko nehmen deshalb Aktivisten noch immer Videos auf und schicken sie außer Landes.

    Die Übernahme von Twitter durch Elon Musk im Oktober traf die iranische Protestbewegung daher zum falschen Zeitpunkt. Über Twitter können Nachrichten aus Iran unmittelbar internationale Journalisten und Politiker erreichen. Nichtregierungsorganisationen nutzen das auf der Plattform verbreitete Videomaterial zur Dokumentation von Menschenrechtsvergehen. Während westliche Nutzer – auch viele Medienschaffende – in den ersten Tagen nach Musks Übernahme in Scharen zu alternativen Angeboten wie Mastodon wechselten, bleibt iranischen Journalisten und Aktivisten dieser Ausweg versperrt, wollen sie wertvolle Reichweite behalten.

    Mahsa Alimardani von der britischen Nichtregierungsorganisation (NGO) Article 19 weist auf neue Sicherheitslücken hin, die durch den Verkauf von Twitter entstehen. Die für Menschenrechte und Sicherheit zuständigen Teams der Plattform hätten aufgrund jahrelanger Bemühungen von NGOs Erfahrung beim Umgang mit Nutzern aus autoritären Ländern gesammelt: „Wann immer eine Aktivistin verhaftet wurde, haben diese Teams schnell deren Accounts gesichert.“ Das sei wichtig, um den Missbrauch der Konten zu verhindern und kritische Daten zu schützen. Viele dieser Mitarbeiter sind nun von Musk entlassen worden. „Die privaten Admins bei Mastodon wissen gar nicht, wie man solche Risikogruppen schützen muss“, erklärt Alimardani.

    Nur wenige Tage nach Ausbruch der Proteste tat die US-Regierung endlich das, was Internetaktivisten schon seit Jahren gefordert hatten: Washington lockerte die Sanktionen, die Iranern die Angebote US-amerikanischer Technologiekonzerne verwehrt hatten. Mit dem üblichen Aplomb kündigte Elon Musk sofort an, seinen Satelliten-Internetdienst Starlink für Iran freizuschalten. Tatsächlich sind mittlerweile einige Empfangsgeräte ins Land gelangt. Diese bergen jedoch auch Risiken, da die Sicherheitsdienste deren Nutzer möglicherweise lokalisieren können.

    Hilfe erwünscht

    Weitaus hilfreicher wäre es, leistungsstarke VPNs bereitzustellen, da sind sich viele Internetaktivisten einig. Anwendungen wie Psiphon und Tor verzeichnen in den letzten Monaten steigende Nutzerzahlen in Iran. Beide tunneln den Datenverkehr über ein Netzwerk von Computern und helfen so, Blockaden zu umgehen und die Anonymität im Netz zu bewahren.
    Das Tor-Projekt bietet die Browser-Erweiterung Snowflake an, einen Proxy, mit dem auch Nutzer in Deutschland über ihren heimischen Computer Menschen aus Iran schnell Zugang zum Tor-Netzwerk geben können.

    Der Leiter der Community-Arbeit bei Tor, Gustavo Gus, berichtet, dass nach anfänglichem großen Erfolg Snowflake im Oktober plötzlich für iranische Nutzer des Tor-Proxys Orbot blockiert war. Mit Orbot lassen sich die Apps auf Android-Smartphones über Tor schützen. Es habe zwei Wochen gedauert, bis man eine Lösung entwickeln konnte: „Unter den Bedingungen von Zensur und Überwachung ist es sehr schwer, mit Nutzern in Iran zu kommunizieren. Wir brauchen immer Feedback von Leuten, die unsere Anpassungen testen. Viele Kanäle aber sind blockiert.“

    Die große Nachfrage aus Iran habe das Team an den Rand seiner Kräfte gebracht. „Es ist, als ob man in einer Küche arbeitet, auf einmal kommen viel mehr Gäste und wollen Essen“, erzählt Gustavo. Tor bräuchte mehr Freiwillige, die auf ihren Servern einen eigenständigen Proxy für Snowflake installieren, der mehr Bandbreite bietet als Privatzugänge, und die Kapazität des Netzwerks erhöht.

    Stefan Leibfarth, der für den Chaos Computer Club in Stuttgart einen Exit-Node für Tor betreibt, betont, dass Freiwillige in Deutschland einen wesentlichen Anteil der benötigten Server und Bandbreite für den gesamten Service stellen. Dieses Engagement sei meist rein ehrenamtlich. „Dafür wünschen wir uns mehr öffentliche Aufmerksamkeit und Anerkennung“, sagt Leibfarth. Eine direkte staatliche Finanzierung sieht er skeptisch, hält aber eine breite Förderung durch verschiedene Geldgeber für wünschenswert.
    Journalistinnen wie Gilda Sahebi retweeten Informationen aus Iran und steigern damit die Aufmerksamkeit für die Protestbewegung.,

    Journalistinnen wie Gilda Sahebi retweeten Informationen aus Iran und steigern damit die Aufmerksamkeit für die Protestbewegung.

    Um das iranische System der Überwachung und Internetkontrolle zu schwächen, müssten letztlich alle Unternehmen, die in irgendeiner Form darin involviert sind, Konsequenzen spüren, denkt der frühere Start-up-Pionier Arash Zad. Ob dies tatsächlich geschieht, ist derzeit ungewiss, denn noch sind die Folgen der Protestbewegung für das Regime und die Gesellschaft Irans nicht abzusehen.

    #Iran #censure #internet #révolte

  • La place des adolescent·e·s et des jeunes dans le soulèvement. Les raisons sous-jacentes

    Cet article est basé sur la contribution de Hamidreza Vasheghanifarahani, activiste et chercheur en droits de l’enfant,dans le cadre du teach-out en ligne « Solidarité avec le soulèvement Femmes, Vie, Liberté en Iran » le 7 décembre 2022, organisé par le Cambridge University and College Union (UCU), le Cambridge University Students Union, le Cambridgeshire NEU (National Education Union), le Cambridge and District TUC et MENA Solidarity Network.

    Pour de nombreux observateurs, la participation des adolescent·e·s à la « révolution de Mahsa Jina Amini » a été une surprise. Cependant, je pense qu’un examen plus approfondi du contexte iranien et de la vie politique quotidienne d’un jeune montre que cette participation est en fait au cœur du soulèvement, par sa nature même. Au cours des trois derniers mois, parallèlement à l’observation et à l’analyse des différentes formes de participation des adolescents, j’ai eu des discussions avec de nombreux jeunes et enseignant·e·s pour en savoir plus. Plus précisément, j’ai essayé de formuler une réponse à ces deux questions : pourquoi ces jeunes sont si désireux de participer à cette révolution ? Comment se situent-ils par rapport à cette révolution et à ses principales revendications : « Femme, Vie, Liberté » ?

    Dans ce court écrit, je partage certaines de ces observations et les préoccupations dont certains des adolescent·e·s m’ont fait part.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/24/la-place-des-adolescent·e·s-et-des-jeunes-dans

    #international #iran

  • #Iran Traduction en français de la réunion publique de Meysam Alé-Mahdi à Berlin
    http://dndf.org/?p=20521

    Nous nous souvenons très bien quand ils demandaient aux femmes iraniennes d’enlever leur hijab et de les convaincre de limiter le mouvement à cette question, mais aujourd’hui les femmes iraniennes sont dans les rues, en train de brûler leur hijab mais aussi de mettre en cause la totalité du régime. Les médias n’aiment pas parler du fait que les femmes dans le système iranien sont complètement écartées de la structure politique, économique et sociale du pays ; les médias, en limitant la révolte des femmes à la question du hijab, créent une sorte d’islamophobie, tandis que nous croyons à la liberté de l’homme et non pas au diktat des puissants pour nous imposer ce en quoi nous devons croire. Aujourd’hui, la lutte des femmes en Iran est l’école de la lutte des femmes du Sud. Ceci n’est pas juste une illusion ou un souhait ; tout le monde a pu voir les photos des femmes iraniennes montées sur le toit des voitures en train de brûler leur hijab. On avait déjà vu des scènes similaires au Soudan quand Alaa Salah a grimpé sur une voiture pour chanter des chansons révolutionnaires ; on a vu cette scène des milliers de fois ; nous étions témoins des luttes des femmes africaines avec leurs propres slogans, des slogans qui ont été répétés dans les rues de l’Iran ; on a vu le slogan des femmes kurdes “Femme, Vie, Liberté !” qui a été repris en Iran ; c’est pour cette raison que je pense que la lutte des femmes en Iran est une école et une collection de la lutte de toutes les femmes dans le Sud. Quand les femmes iraniennes reprennent les slogans des femmes afghanes, elles savent très bien ce qui s’est passé en Afghanistan après le retrait des forces américaines et la prise du pouvoir des talibans. Elles voient très bien ce qui se passe avec les femmes en Irak et en Syrie … donc ceux qui sont assis aujourd’hui au congrès américain et veulent persuader les iraniennes qu’ils veulent les libérer, ils n’ont qu’à libérer d’abord les américaines.

  • Stoppez l’exécution d’Amir Nasr-Azadani
    Le footballeur iranien Amir Nasr-Azadani pourrait être exécuté.
    Selon « Iranwire », Amir Nasr-Azadani (26 ans) a été condamné à mort pour « trahison » après avoir manifesté son soutien aux droits humains et défendu les droits des femmes dans son pays.
    Le syndicat international des joueurs Fifpro dénonce l’affaire : « Nous sommes solidaires d’Amir et demandons que sa peine soit immédiatement levée ».
    Signez cette pétition pour que le régime iranien mette fin à l’exécution du footballeur Amir Nasr-Azadani.
    https://www.change.org/p/stoppez-l-exécution-d-amir-nasr-azadani-fifacom-un
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/21/le-soulevement-est-entre-dans-une-perspective-de-revolution/#comment-54192

    @international #iran

  • Le soulèvement est entré dans une perspective de révolution

    Peyman Jafari : « Le soulèvement est entré dans une perspective de révolution »
    Najmeh Bozorgmehr : Les pendaisons publiques signalent l’intransigeance des autorités après des mois de manifestations
    Arrestation d’une célèbre actrice de cinéma et militante des droits des femmes
    Union syndicale Solidaires : Soutien à la lutte des peuples d’Iran !
    Appel à manifester pour la nuit de Yalda, mercredi 21 décembre, 18h

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/21/le-soulevement-est-entre-dans-une-perspective-

    #international #iran

  • Jin, jiyan, azadî : le paradigme de la vraie liberté

    En Iran, où chaque jour nous apprenons qu’un manifestant a été tué par le régime, les Kurdes, les Beluciens, les Gillesks, les Perses, les Turcs, les Tat, les Talysh et bien d’autres peuples résistent côte à côte, épaule contre épaule, contre le régime.

    À mon avis, l’un des développements récent les plus importants est la grève générale sur ces trois jours. Les combattant.es kurdes du PJAK (Parti de la vie libre du Kurdistan) et du KODAR ont déclaré : « Nous appelons tout le monde à une grève générale avec le slogan ‘Jin, jiyan, azadî’. C’est un devoir moral de défendre la liberté et la vie des femmes. La révolution de la libération des femmes est la base de la révolution de la libération du Kurdistan ».

    Ainsi, le 19 septembre 2022, non seulement les Kurdes, mais le peuple iranien tout entier était déjà descendu dans la rue. Une solidarité qui s’est manifestée pour la première fois dans l’histoire de l’Iran. Dans le même temps, la participation des femmes prisonnières et des détenues de la prison d’Evin, connue pour ses terribles tortures en Iran, qui ont répondu à cet appel à la grève, a permis à la révolution menée par les femmes de se propager, se déversant de la rue dans les prisons. Il est est de même ces jours-ci.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/19/jin-jiyan-azadi-le-paradigme-de-la-vraie-liber

    #international #iran

  • Le Kurdistan oriental manifeste en solidarité avec le Baloutchistan

    Le soulèvement révolutionnaire en Iran se poursuit sans relâche malgré une répression sanglante qui a fait des centaines de morts. Mercredi, des actions de solidarité ont eu lieu dans tout le pays en commémoration du « vendredi noir » à Zahedan, et les magasins sont restés fermés dans les villes du Kurdistan oriental.
    Une grève de solidarité avec le Baloutchistan a eu lieu au Kurdistan oriental (Rojhilat, Iran) mercredi, 40 jours après le « vendredi sanglant » de Zahedan, dans la province du Sistan, au Baloutchistan. Le 30 septembre, de nombreux habitants de cette ville du sud de l’Iran étaient descendus dans la rue après la prière du vendredi pour protester contre le viol d’une jeune fille de 15 ans par un policier. Les forces de sécurité ont répondu par une répression sanglante. Selon les organisations de défense des droits humains, 92 personnes ont été tuées, la plupart par balles. L’émeute de Zahedan avait éclaté deux semaines après le meurtre de la jeune Kurde Jîna Mahsa Amini par la police des mœurs de Téhéran.
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/14/la-differentia-specifica-du-soulevement-iranien-et-autres-textes/#comment-53977

    #international #iran

  • Yassamine Mather : Des tensions à l’intérieur des cercles dirigeants éclatent sous l’effet des manifestations et des grèves
    Najmeh Bozorgmehr : La République islamique exécute un manifestant de 23 ans
    Deepa Parent et Ghoncheh Habibiazad : « Selon des médecins, des hommes et des femmes sont blessés par des tirs à bout portant »
    Communiqué intersyndical : Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/14/des-tensions-a-linterieur-des-cercles-dirigean

    #international #iran

  • Femme, vie, liberté : les origines du soulèvement en Iran

    Les protestations massives en Iran, alimentées par l’audace des jeunes femmes et des enfants, sont enracinées dans plus d’un siècle de lutte.

    En mars 1979, des femmes et des filles iraniennes urbaines et leurs partisans masculins ont pris part à une semaine de manifestations à Téhéran, à partir de la Journée internationale de la femme, pour protester contre l’édit du nouveau régime islamiste obligeant les femmes à porter le hijab. Les manifestant ·es ont exprimé un profond sentiment de trahison face à la direction prise par la révolution iranienne, alors âgée de quelques semaines seulement. « A l’aube de la liberté, nous n’avons pas de liberté », ont-iels scandé. Leurs rangs grossissaient de jour en jour, atteignant au moins 50 000. Le mouvement a attiré la solidarité internationale, notamment de Kate Millet, qui a voyagé pour les rejoindre, et Simone de Beauvoir. Chez eux, les féministes iraniennes ont obtenu le soutien des Fedayeen du peuple, un groupe marxiste-léniniste qui s’était engagé dans une résistance armée contre la monarchie soutenue par les États-Unis avant qu’elle ne soit renversée par la révolution. Pendant quelques jours, les Fedayeen ont formé un cordon protecteur, séparant les manifestant es des foules d’islamistes qui tentaient de les agresser physiquement. Mais avec le temps, influencés par un Yasser Arafat en visite et d’autres, les Fedayeen ont retiré leur soutien de peur d’affaiblir la révolution à un moment où, croyait-on généralement, le gouvernement américain était prêt à bondir et à restaurer le shah. Au cours des années suivantes, le mouvement féministe iranien a semblé mourir, ou du moins entrer dans la clandestinité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/12/femme-vie-liberte-les-origines-du-soulevement-

    #féminisme #iran

  • #Hitch, une histoire iranienne

    « Ma mère, une opposante à la République islamique d’Iran, est arrêtée en 1981 ; j’ai sept mois. Emprisonnée, torturée, elle disparait durant l’exécution massive de milliers d’opposants au cours de l’été 1988. En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? J’enquête en dressant la cartographie de ce qui reste, quand l’histoire a effacé les êtres et s’attache à gommer les contours de la #disparition. »

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56757_1

    #Iran #histoire #histoire_familiale #Chowra_Makaremi #mémoire

    • Hitch. Une histoire iranienne. Un film de Chowra Makaremi (2019)

      Hitch, c’est Rien.
      “Rien. Une histoire iranienne” : ce titre exprime ce que signifie l’histoire des gens, des familles, de la société iranienne pour le régime politique arrivé en 1979 au pouvoir à Téhéran. Ce régime totalitaire a poussé vers la sortie les révolutionnaires de gauche de la manière la plus féroce, par une répression implacable : des emprisonnements, des tortures, des massacres par milliers. Et en silence. Vous êtes priés de taire l’absence. Vous êtes sommés de ne pas prier sur les tombes ou les fosses communes de vos parents, amis, cousins, frères ou soeurs assassinés.

      Le film s’ouvre sur des images de militants de ces années sombres de la révolution volée ; des milliers de personnes disparaîtront, brutalement écrasées sous la chape du silence “révolutionnaire-islamique”.
      « En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? » Ces questions de l’auteure sont le fil conducteur du film.

      Sur un gros plan de terres sableuses desséchées, Chowra Makaremi évoque une archéologue qui expliquait pourquoi elle faisait ce métier-là. “Pour l’émotion qu’elle avait ressentie, quand elle avait tenu dans ses mains un masque sculpté vieux de plus de 40.000 ans. Elle avait retrouvé dans les courbes de cet objet le geste de celui ou celle qui l’avait sculpté et elle avait senti la présence de cette personne disparue il y a si longtemps. Ses os étaient devenus poussière, éther…”.

      Ce film très personnel et très politique à la fois est une recherche de bribes, de traces d’un passé interdit. Il avance lentement, en équilibre sur une ligne délicate d’émotions de toutes sortes. On est traversé par l’écriture urgente du grand-père Aziz qui a légué son carnet de notes à sa petite-fille, par le regard et la voix de la grand-mère qui raconte et se cache le visage, par la tante qui montre le voile rapiécé, mille fois recousu de la mère en prison (il était interdit aux prisonniers de se procurer des vêtements neufs). Et comment oublier les images obsédantes, en contre-plongée, sur ce sac en cuir marron qui appartenait à la mère, ce sac qui devait renfermer dans une poche intérieure cousue une lettre importante, disparue – ce sac comme une peau tannée à force d’être violentée.

      Traces d’une vie, de milliers de vies tues. Traces de petits “riens” qui subsistent, reliques silencieuses de ces existences qui furent – et qui restent, pour tant de familles iraniennes ignorées par le pouvoir.
      “Ta place est ramenée là où tu n’as plus le droit de parler. Tu n’existes plus” : c’est l’une des dernières phrases du film de Chowra Makarami. Sa mère a été emprisonnée alors qu’elle-même était âgée de quelques mois, en 1980. Sa grand-mère l’amenait tous les jours à la prison pour qu’elle puisse être allaitée par sa mère. Et puis au bout de 8 années éprouvantes sa mère sera assassinée, avec des milliers d’autres personnes. Et puis plus rien d’elle, même pas son corps. Rien. Hitch.

      Comment un pays peut-il se construire sur ceux et celles qu’il a massacrés, qu’il considère comme des “riens” ? Comment ceux qui ont perdu un membre (ou plusieurs membres) de leur famille peuvent-ils se construire – comment se reconstruire alors même qu’ils n’ont “rien” de leurs disparu.e.s ? Rien, ou presque. Il leur est, au mieux, rendu les pauvres objets qui étaient ce qui reste de la mère, du frère, de l’oncle, de la cousine. Les vêtements mille fois reprisés, les petits objets (bracelets, colliers, cabas, etc.) créés avec une infinie patience au long des heures et des années d’enfermement.
      Des traces, des reliques, que l’on garde précieusement. On ne sait pas dire pourquoi mais on les garde, ils sont ces petits “riens” qui ont traversé les années – et qui signifient un peu de la vie, de ce qui a été le quotidien “réel” de la personne absente. Ils sont tout ce qui reste. Son corps a été violenté, abîmé puis effacé. On ne sait plus si elle a vraiment été enterrée ici sur ce terrain vague avec tant d’autres, on ne sait plus si ce carré de ciment à même le sol recouvre vraiment ses restes. Comment savoir vraiment, comment prouver ? Plus de 30 ans après, ces corps-là dérangent tellement les gens du pouvoir qu’ils ont décidé de faire bétonner et passer une route sur ce qui semblait être un lieu d’enfouissement précipité de corps suppliciés, puis réduits au silence – à rien ?

      “Je voudrai demander quelque chose de ma mère, mais je ne sais pas quoi”. Désarroi et recherche de repères qui se traduisent sur des images en plans fixes parfois tremblés, « incertains », ou en plans mobiles. On est souvent en voiture (en voyage, en mouvement), l’extérieur est un paysage qui défile, un tunnel, une route en arrière-plan d’un visage, d’un mot-clé, d’un objet. L’image de l’armoire bleue (“aux couleurs du ciel”) qui contient ce qui reste des menus objets (traces) de la mère disparue, conservés chez le frère, transbahutés d’Iran en France à dos de camionnette est l’un des derniers plans du film, marquants. On chemine longtemps avec l’armoire bleue.

      “Un jour, il faudra bien repartir de quelque part. Pour ce jour-là, leurs noms, leurs histoires, leurs espoirs nous attendent…”.

      C’est évidemment un film intense, à voir et à revoir. On peut le louer ou l’acheter : https://vimeo.com/ondemand/hitch2019

      https://chroniquesciviles.wordpress.com/2022/12/10/hitch-une-histoire-iranienne-un-film-de-chowra-makaremi

  • Iran, de nouveaux textes
    Yassamine Mather : Iran : « Le point sur des grèves et la dénonciation de l’attaque militaire contre les Kurdes »
    Déclaration commune des élues et des élus de l’Assemblée nationale du Québec à propos de la situation des femmes en Iran
    Robi Morder : Iran, à l’origine de « la journée de l’étudiant » : d’un 7 décembre (« Shanzdahom-e Azar ») à l’autre

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/07/iran-le-point-sur-des-greves-et-la-denonciatio

    #international #iran

  • Voix d’Iran : la neige, le feu, et la quête de la vérité | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/sirinealkonost/blog/051222/voix-diran-la-neige-le-feu-et-la-quete-de-la-verite

    Nous avons peut-être plus d’un million et demi de toxicomanes en Iran. La distribution de drogue est probablement la seule chose qui fonctionne comme une horloge, sans aucun accroc.

    Vous pouvez obtenir n’importe laquelle de ces drogues que je viens de nommer, en 5 minutes, où que vous soyez. Les camps de désintoxication ne sont pas très différents des camps nazis, et les alcooliques anonymes... eh bien, vous serez peut-être surpris d’apprendre que nous avons aussi beaucoup d’alcooliques.

    La consommation d’alcool est élevée en Iran, malgré la stricte prohibition (le commerce et la consommation sont totalement interdits) .

    Et donc, lorsque les Iraniens voient les déclarations de certains responsables, que ce soit un ministre ou un maire ou simplement un Imam du vendredi, ils se demandent souvent : « non mais c’est qui son dealer, à lui ?? » ou bien « Qu’est-ce qu’il fumé, celui là ? Ça doit être de la bonne... ».

    Et comme je l’ai déjà dit, ces gens, eh bien, outre leur consommation au moins occasionnelle d’opium, ils sont surtout ivres de leur propre pouvoir. Le pouvoir, c’est une drogue très corrosive, qui peut dévorer l’âme entière de n’importe qui, ce n’est qu’une question de temps et de dosage.

    La République Islamique est ivre de pouvoir.

    C’est souvent une énigme, pourquoi certaines personnes se comportent comme elles le le font, ou disent les choses qu’elles disent, de façon complètement imprévisible. Dans leur cas, ce que vous voyez, ce sont les effets d’un pouvoir incontrôlé.

    Hier par exemple, le procureur général a dit en conférence de presse quelque chose du genre : « La police des mœurs a été fermée depuis l’endroit même où elle a été fondée », que le monde entier a décidé d’ interpréter comme « la police des mœurs a été fermée » parce que bon, le gars a prononcé les mots, après tout !

    Mais ce n’était pas ce qu’il voulait dire.

    Si vous étiez ivre du même breuvage que ces gens, vous l’auriez entendu comme ceci : « Les policiers sont des faibles et des mauviettes. Ils auraient dû pouvoir faire fonctionner la police des mœurs, même alors qu’ils étaient occupés à réprimer les émeutes. »(Ils appellent les manifestations des émeutes).

    Quoi qu’il en soit, les médias occidentaux sont massivement tombés dans le panneau. Ils ont traduit comme ça les arrangeait, trop heureux d’avoir un gros titre aussi sexy que" abolition de la police des moeurs" à afficher en Une.

    #Iran #drogues #police_des_mœurs

  • « Troisième mois de la révolte des femmes en Iran : Femme, Vie, Liberté ! »

    Behrooz Farahany : « Troisième mois de la révolte des femmes en Iran : Femme, Vie, Liberté ! »
    Rédaction de SST : « Quel courage se cachait dans ce pays ! »
    Yassamine Mather : La mobilisation s’étend et s’amplifie. Répression et recherche d’un conflit
    Babak Kia : Les Kurdes aux avant-postes du soulèvement populaire

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/28/troisieme-mois-de-la-revolte-des-femmes-en-ira

    #international #iran