• piqd | Der Weltverbesserer Ischinger und seine anrüchigen Deals
    https://www.piqd.de/europa-eu/der-weltverbesserer-ischinger-und-seine-anruchigen-deals?ref=dailydigest

    18.02.2022 von Keno Verseck - Heute beginnt die Münchener Sicherheitskonferenz, international eine der wichtigsten geopolitischen Veranstaltungen. Ihr Chef, Wolfgang Ischinger, ist dieser Tage auf allen medialen Kanälen präsent, erklärt uns Deutschen und Europäern die Welt und wie man sie besser, sicherer und berechenbarer macht. Ischinger schreibt auch flammende Artikel darüber, warum die Welt korruptionsfreier und werteorientierter werden muss und wie das funktionieren kann. Er betont gern, dass der Vorsitz der Münchener Sicherheitskonferenz ein Ehrenamt ist und er nichts daran verdient. Tatsächlich vergoldet Ischinger sein Telefonbuch. Er ist Mitbegründer und bis heute Mitbeteiligter an der Firma Agora Strategy Group, die Staatslenker aus aller Welt mit Investoren und Rüstungsfirmen zusammenbringt, unter anderem beim nicht-öffentlichen Teil der Münchener Sicherheitskonferenz. Wobei Ischinger selbst im Aufsichtsrat eines Rüstungskonzerns sitzt. Agora bietet – laut streng vertraulichen Unterlagen – an, Waffendeals in Krisen- und Kriegsgebieten mit einzufädeln, was unter Umständen ein Verstoß gegen das deutsche Kriegswaffenkontrollgesetz sein könnte. Außerdem veranstaltet Agora exklusive Events in so exklusiven Etablissements wie dem China Club Berlin, bei denen mitunter Autokraten wie der ehemalige mazedonische Herrscher Nikola Gruevski mit Größen der deutschen Politik zusammengebracht werden. Meine Kollegen Sven Becker, Rafael Buschmann, Nicola Naber und Christoph Schult vom SPIEGEL sowie meine Wenigkeit haben über Wolfgang Ischinger und seine anrüchigen Deals recherchiert. Es ist eine Geschichte über Doppelmoral, die Niederungen des Lobbyismus in Deutschland und den Zynismus selbsternannter Weltverbesserer.

    #ames guerre #lobbyisme #Allemagne #OTAN

  • Expansion de l’OTAN : ce que Eltsine a entendu
    https://www.les-crises.fr/expansion-de-l-otan-ce-que-eltsine-a-entendu

    Le président russe a été amené à croire que le Partenariat pour la paix était une alternative à l’expansion de l’OTAN. Des documents montrent l’opposition précoce de la #Russie au « néo-endiguement » ; davantage de garanties américaines à la Russie : « l’inclusion et non l’exclusion » dans les nouvelles structures européennes de sécurité. […]

    #Histoire #OTAN #Histoire,_OTAN,_Russie

  • Wenn etwas schiefgeht, dann wird es vor allem uns treffen
    https://diasp.eu/p/14114998

    Wenn etwas schiefgeht, dann wird es vor allem uns treffen

    Dirk Pohlmann hat in wenigen Worten skizziert, wie wir in Sachen Ukraine, Russland, Nordstream 2 usw. an der Nase herumgeführt werden. Und was uns droht. Albrecht Müller.

    Nordstream 2 gibt es, weil die deutsche Regierung es wollte, nicht weil die russische es wollte. Deutschland braucht Gaslieferungen, um sicher Grundlast-Strom produzieren zu können, nachdem die Nuklearkraftwerke abgeschaltet werden.

    Die USA sind gegen Nordstream 2, sie versuchen die Pipeline zu stoppen, seit vielen Jahren, mit vielen Mitteln. Aus vielen Gründen, aus geopolitischen, aber auch aus simplen wirtschaftlichen Interessen. Frackinggaslieferungen aus den USA wären beides, ein Geschäft und erpressungsfähiger Einfluss auf Deutschland.

    Die USA wollen die NATO (...)

  • Russia and the West: Piercing the Fog of Hysteria | The Vineyard of the Saker
    by Pepe Escobar, posted with the Author’s permission and widely cross-posted
    https://thesaker.is/russia-and-the-west-piercing-the-fog-of-hysteria

    The fatal mistake committed by Brussels in 2014 was to force Kiev to make an impossible choice between Europe and Russia.

    A specter haunts the collective West: total zombification, courtesy of an across-the-board 24/7 psy ops imprinting the inevitability of “Russian aggression”.

    Let’s pierce the fog of hysteria by asking Ukrainian Defense Minister Reznikov what’s going on:

    “I can absolutely say that to date, the Russian armed forces have not created a strike group that could make a forceful invasion of Ukraine.”

    Well, Reznikov is obviously not aware that the White House, with access to arguably privileged intel, is convinced that Russia will invade “any-minute-now”.

    The Pentagon doubles down: “It’s very clear the Russians have no intention right now of deescalating”. Thus the necessity, expressed by spokesman John Kirby, of readying a multinational NATO response force (NRF) of 40,000 troops: “If it is activated…to defeat aggression, if necessary”.

    So “aggression” is a given. The White House is “refining” military plans – 18 at the last count – for all manners of “aggression”. As for responding – in writing – to the Russian proposals on security guarantees, well, that’s far too complex.

    There is no “exact date” when it will be sent to Moscow. And the proverbial “officials” have begged their Russian counterparts not to make it public. After all, a letter is not sexy. Yet “aggression” sells. Especially when it may happen “any-minute-now.”

    “Analyst” hacks are yelling that Putin “is now almost certain” to deliver a “limited strike” in “the next ten days”, complete with an attack on Kiev: that configures the scenario of an “almost inevitable war”.

    Vladimir Dzhabarov, First Deputy Chairman of Russia’s Council Committee on International Affairs, prefers to get closer to reality: the U.S. is preparing a provocation to push Kiev to “reckless actions” against Russia in the Donbass. That ties in with foot soldiers of the Luhansk People’s Republic reporting that “subversive groups prepared by British instructors” arrived in the area of ​​Lisichansk.

    Luminaries such as the European Commission’s Ursula von der Leyen, NATO’s Jens Stoltenberg and “leaders” from the UK, France, Germany, Italy and Poland announced, after a video call, that “an unprecedented package of sanctions” is nearly ready if Russia “invades”.

    They billed it as “international unity in the face of growing Russia hostility”. Translation: NATOstan begging Russia to please invade a.s.a.p. (...)

    #Ukraine #OTAN

  • La seule guerre que l’OTAN ait jamais gagnée est la guerre de l’information | Alfred de Zayas

    Juriste de renommée internationale et ancien expert auprès des Nations Unies, le professeur Alfred de Zayas s’interroge sur le succès de la propagande de l’Otan. Alors que tant de mensonges ont déjà été avérés pour justifier des agressions militaires – depuis le Vietnam jusqu’à la Libye en passant par l’Irak – comment le récit sur l’Ukraine parvient-il encore à convaincre autant de monde aux États-Unis et en Europe ? D’autant plus que les arguments en faveur de la démocratie ne tiennent pas la route. Le véritable objectif pour Washington est d’exporter un modèle socio-économique au mépris de la souveraineté des États et de l’autodétermination des peuples. Peut-être faut-il comprendre le phénomène de l’Otan comme une nouvelle religion… (IGA)

    https://www.investigaction.net/fr/la-seule-guerre-que-lotan-ait-jamais-gagnee-est-la-guerre-de-linform


    #OTAN

  • Vladimir Poutine a déjà gagné Sam Haroun (Le Devoir)
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/664776/ukraine-vladimir-poutine-a-deja-gagne

    À partir du moment où les États-Unis ont déclaré qu’ils recourraient aux sanctions et non à l’affrontement armé, Poutine a su qu’il n’avait plus rien à craindre. Des sanctions ? Pour les Russes, toutes les sanctions du monde ne valent pas un pied carré du territoire de la sainte et grande Russie : envahis à l’est par les Tatars au XIIIe siècle, au nord par les Suédois au début du XVIIIe siècle, à l’ouest par les Français en 1812 et par les Allemands en 1941, les Russes n’ont eu de cesse d’étendre leur domaine cadastral vers la Sibérie, la Baltique, la mer Noire et le Caucase afin de créer un glacis défensif face aux envahisseurs. D’autant plus que les sanctions donneraient à Poutine le prétexte de renforcer son pouvoir et d’imputer à ses adversaires tous les malheurs de son pays !


    Photo : Alexander Nemenov Agence France-Presse « Le tandem Poutine-Lavrov maîtrise le jeu des rapports internationaux non seulement en Europe de l’Est, mais aussi au Moyen-Orient et en Asie », écrit l’auteur.

    Dans la crise actuelle, Poutine n’est pas assez fou pour envahir toute l’Ukraine : il n’en a que faire, il n’est intéressé que par les territoires qu’il peut contrôler sans risque de guérilla ou d’intervention de l’Ouest. Dans cette logique, deux scénarios sont possibles. Le premier, c’est le statu quo, on se regarde de part et d’autre, les choses piétinent, les milices russes continuent de s’agiter dans le Donbass, y créant un abcès de fixation et y perpétuant l’emprise russe, et la souveraineté russe sur la Crimée (pour rappel, la Crimée fait depuis plus longtemps partie de la Russie que la Californie des États-Unis), l’Abkhasie et l’Ossétie du Sud est actée de facto. Poutine gagne, sans douleur ni sanctions. Le deuxième scénario voit la Russie envahir le Donbass et répéter l’annexion de la Crimée en 2014 : les sanctions pleuvent, mais Poutine agrandit son territoire, au plus grand plaisir du peuple russe et pour la plus grande gloire de Vladimir. Et, dans les deux cas, l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN (d’ailleurs, l’Allemagne et la France s’opposent à l’entrée de l’Ukraine dans l’organisation atlantique).

    Les inconsistances de l’Ouest
    La validité d’une diplomatie tient à la constance de ses objectifs, à l’adaptation de ses moyens aux réalités et, surtout, à la conscience de ses limites. Le tandem Poutine-Lavrov maîtrise le jeu des rapports internationaux non seulement en Europe de l’Est, mais aussi au Moyen-Orient et en Asie : la Russie a réussi le tour de force d’avoir de bons rapports avec Israël et avec les ennemis de celui-ci, à savoir l’Iran et la Turquie ; elle flirte avec la Chine, négocie son vieux contentieux avec le Japon sur les îles Kouriles ; elle continue de traiter de diplomatie et de commerce avec les pays de l’Europe de l’Ouest. Elle ne fait la morale à personne quant aux droits et aux libertés, elle ne sanctionne aucun État sous prétexte que les institutions de celui-ci ne lui plaisent pas : c’est ce qu’on appelle la diplomatie classique d’inspiration westphalienne (traités de Westphalie de 1648, qui mettent fin à la guerre de Trente Ans).

    À l’opposé, les États-Unis, depuis le début du siècle, veulent faire de la diplomatie à la manière des guerres menées contre les Sioux : assauts de la 1re cavalerie, victoire écrasante, capitulation sans conditions et traités matraques humiliants. Résultats : ratages complets en Irak et en Afghanistan, suivis de débandades honteuses ! Les Américains seraient-ils capables un jour d’être forts sans être arrogants et d’être souples sans être mous ? D’autre part, alors que Poutine et Lavrov assurent la continuité de la diplomatie russe depuis 2004, les États-Unis sont passés de Bush fils qui fait le contraire de Bush père, à Obama qui fait le contraire de Bush fils, à Trump qui fait le contraire d’Obama, à Biden, enfin, qui a l’air d’aimer être entre le zist et le zest.

    La Russie, le chagrin de l’Europe
    À cause du Rideau de fer qui a séparé les deux moitiés du continent, l’Ouest a oublié que la Russie est, depuis le XVIIIe siècle, une grande puissance européenne et que, chaque fois que l’Europe boude la Russie, celle-ci « s’asiatise ». Au sortir de la guerre froide, l’occasion était unique d’arrimer la Russie au continent européen en signant un pacte de sécurité collective liant l’OTAN et l’ancien bloc de l’Est : Gorbatchev, Eltsine et Poutine (le chancelier allemand Kohl aussi) y étaient favorables, à condition que leur pays ne fût pas à la traîne de l’OTAN. Mais les néoconservateurs de G. W. Bush ne l’entendaient pas de cette façon : ils avaient gagné la guerre froide et rêvaient d’une hégémonie incontestée sur le monde. Ils auraient dû y penser à deux fois quand ils ont vu l’axe continental Allemagne-France-Russie s’opposer à l’axe atlantique sur la guerre en Irak : mais Donald Rumsfeld l’écarta d’un revers de la main (« ça, c’est la vieille Europe ») et Condoleezza Rice pontifia (« Il faut ignorer l’Allemagne, pardonner à la Russie et punir la France »). De la diplomatie d’amateurs de bistrots ! Depuis, les rapports entre la Russie et l’Ouest sont conflictuels ou, au mieux, crispés.

    Quant au Canada, nous souhaitons beaucoup de courage à Mme Mélanie Joly, notre ministre apprentie diplomate, qui hérite d’un ministère sérieusement amoché depuis Stephen Harper et qui doit mener une diplomatie dont personne ne connaît les tenants et aboutissants !

     #ukraine #russie #union_européenne #europe #otan #crimée #énergie #international #frontières #gaz #politique #Vladimir_Poutine #Stratégie #géopolitique

    • Et envahi par 14 pays en 1918, dont la France, l’Allemagne, la Pologne et les USA.

      À partir de l’été 1918, Anglais, Allemands, Français, Américains, Grecs, Polonais, Roumains et Japonais interviennent. Avant l’armistice de Rethondes, l’Ukraine reste occupée par les troupes allemandes, qui renversent le gouvernement et privent la Russie d’approvisionnement en blé. Les troupes autrichiennes occupent Odessa, les Japonais débarquent à Vladivostok, les Turcs pénètrent dans le Caucase.
      Wikipedia

  • Die NachDenkSeiten haben heute Geburtstag
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=78468

    30. 11.2021 von: Redaktion - Statt eines Geschenkes bekamen wir einen Stich ins Herz. Diese Nachricht nämlich: “British Army returns to Germany in face of Russian threat”. Wir haben vor 18 Jahren, am 30. November 2003, mit unserer Aufklärungsarbeit begonnen. Wir wollten damit einen Beitrag zu einer besseren Politik leisten – vor allem, um den Frieden zu sichern und um mehr soziale Gerechtigkeit zu erreichen. Und jetzt diese Nachricht verbunden mit einer glatten Lüge über die angebliche Bedrohung durch Russland. Wir müssen zusammen mit sehr vielen Menschen erkennen, dass die Lobby der Rüstungswirtschaft und die Interessen der Oberschicht stärker sind. Aber was bleibt uns anderes übrig, als zusammen mit Ihnen, den NachDenkSeiten-Leserinnen und -Lesern, weiterzumachen. Das wollen wir tun.

    Wir werden dazu gerade in diesen Tagen von vielen inhaltlich interessanten und freundschaftlichen Mails ermuntert. Danke vielmals. Und danke auch für die vielen guten Hinweise auf interessante oder verstörende Medienereignisse.

    Liebe Grüße
    Ihr NachDenkSeiten-Team

    P. S.: In der Mail, mit der wir über den Artikel in der Times zur Rückkehr der britischen Armee nach Deutschland informiert wurden, steht übrigens noch Folgendes:

    “Hundreds of vehicles including tanks and drones will be deployed back to Germany in a government U-turn as the army builds one of its three big overseas hubs in the country.”

    Ob die deutsche Bundesregierung über diese Aktion, die die angespannte Lage noch verschärft, unterrichtet worden ist, konnten wir auf die Schnelle nicht ermitteln. Seltsam ist auch, dass in deutschen Medien zum Thema Rückverlagerung der britischen Armee wenig bis nichts zu lesen ist oder zu hören ist.

    Der Friede ist wirklich brüchig. Darauf deutet vieles hin. Wir haben in den letzten Tagen und Wochen darüber immer wieder berichtet und vor dem Hochschaukeln neuer Bedrohungen und neuer Rüstung gewarnt.

    Und P.S. Nr. 2:

    Wenn Sie es sich finanziell leisten können, die Arbeit der NachDenkSeiten auch finanziell mitzutragen, dann finden Sie hier die Möglichkeit:

    #journalisme #politique #paix #otan #russie

  • Contre les migrants, toujours plus de #technologie

    Reporterre s’est rendu au salon #Milipol pour découvrir les innovations technologiques sécuritaires. Elles sont de plus en plus déployées pour repousser les migrants.

    « Viens ici pépère ! » lance un homme élancé en costume-cravate en direction d’un chien-robot en mouvement, faisant mine de lui proposer à manger. Derrière les regards amusés autour du robot développé par l’entreprise étasunienne #Ghost_Robotics, son « maître » le guide avec sa télécommande d’un œil malicieux. Ce chien-robot au look Black Mirror répond au nom de #Q-UGV et sa mission consiste à surveiller des sites ultrasensibles comme les centrales nucléaires.

    Ce surveillant atypique, capable de courir, grimper et nager dans des environnements extrêmes, était l’une des nombreuses innovations présentées sur le salon Milipol de la sécurité intérieure au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Près de 1 000 exposants, dont deux tiers d’entreprises internationales, y ont élu domicile du mardi 19 au vendredi 22 octobre. Plus de 30 000 professionnels de la sécurité publique et privée de 150 pays déambulaient dans les allées. Entre une coupe de champagne et des petits fours, ils s’informaient pour en faire commerce sur les dernières grenades lacrymogènes, les dispositifs de reconnaissance faciale ou les fusils d’assaut.

    L’heure est à la reprise pour le secteur de la #sécurité. « La première des libertés », comme l’a assuré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lors de sa visite du salon le premier jour. Après avoir subi la crise sanitaire à l’instar d’une large partie de l’économie mondiale, le marché mondial de la #sécurité_intérieure devrait rebondir. Sa prévision de croissance est de 8 % en 2021 et de 6 % en 2022, après une baisse de 3 % en 2020. En France, il n’a pas été épargné non plus et les dépenses étatiques consacrées à la sécurité ont baissé de 8,6 %, pour atteindre 3,6 milliards d’euros. Mais certains domaines, comme celui des #drones_de_surveillance, ont tiré leur épingle du jeu avec une progression de 5,8 %. Alors que l’Union européenne peine toujours à s’accorder sur une politique commune de gestion des #frontières, chaque État membre est tenté de renforcer la #surveillance des siennes grâce à des technologies toujours plus sophistiquées.

    Mille et une façons de traquer les migrants

    Déjà déployés, en passe d’être expérimentés ou pas encore autorisés, les dispositifs de #détection de migrants sont présentés aux quatre coins de l’immense salle d’exposition. Nichés entre deux stands de drones, les représentants de la société française #HGH, spécialisée dans les #systèmes_électro-optiques, sont ainsi très sollicités. La série de #caméras_thermiques #Spynel, qui promet une « #surveillance_panoramique 360 degrés, #jour et #nuit, jusqu’à l’horizon » sur les frontières des pays intéressés, a du succès. À l’occasion du salon, l’entreprise vient de finaliser un contrat d’un million d’euros avec un pays de l’#Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) — dont elle tait le nom — pour sécuriser et surveiller sur près de 1 000 kilomètres de côte et empêcher les passages des migrants et des trafiquants de drogues. « C’est impossible d’échapper à la #vigilance de cette caméra, et à l’inverse des drones, on ne peut pas brouiller son signal, car elle n’émet aucune onde », se félicite le responsable marketing. « Si un groupe de personnes ou un zodiac s’approche de nuit d’un littoral dans la zone surveillée, l’#intelligence_artificielle détectera automatiquement le #mouvement et une alerte sera envoyée aux forces de sécurité », poursuit-il.

    De l’autre côté du salon, un groupe de gendarmes écoute attentivement les explications du représentant de l’entreprise néerlandaise #UVI-Scan. Sur la brochure commerciale, une page est consacrée à un #scanner capable de détecter les passagers clandestins sous les camions. Le visuel est explicite : accrochés sous un véhicule, deux migrants sont pris en flagrant délit. « Ce sont de vraies photos ! » assume le consultant technique. « C’est un système intégré à la chaussée qui détecte les #intrus et prend automatiquement une photo à l’approche des postes frontières et des ferrys », explique-t-il. « Nous en avons déployés un peu partout en Europe, notamment à #Dieppe, en France ». Là où de nombreux exilés tentent leur chance pour gagner les côtes anglaises par le ferry ou des embarcations de fortune.

    Entre deux stands de fusils d’assaut et des tenues de camouflages, un drone blanc aux allures d’avion miniature surplombe le stand de #German_Drones. L’entreprise allemande propose un « service personnalisé » à ses clients en fonction des usages ». Pour la détection de passages de migrants à la frontière, Anis Fellahi, le chef de projet international du groupe, recommande « le modèle 150, le plus performant, qui peut voler une heure et demie, couvrir une centaine de kilomètres, et transmet une vidéo de meilleure qualité ». Le dit #Songbird est d’ores et déjà déployé aux frontières allemandes et belges, et cherche à étendre son empreinte.

    Les industriels ne s’arrêtent pas là et proposent aux autorités des outils de #surveillance_aérienne toujours plus développées et intrusifs. L’entreprise française #T-ops intègre des #IMSI-Catcher directement embarqués sur les drones. Ce dispositif de #surveillance_de_masse est capable d’intercepter le trafic des communications téléphoniques, de récupérer et recouper ces informations à distance et de suivre les mouvements des utilisateurs. « Là nous proposons un produit avec une #efficacité au-delà du réel ! » s’exclame le représentant de la société. Cette technologie peut-elle être déployée pour repérer les migrants ? « C’est possible, oui. Mais nous ne fournissons qu’un service, le responsable de son utilisation est l’État », répond-il sobrement.

    Certains produits attendent des évolutions législatives pour être pleinement déployés. C’est le cas du drone de surveillance très longue distance présenté par le groupe belge #John_Cockerill, traditionnel acteur de la défense, lancé depuis peu dans la sécurité intérieure. « Ce type d’appareil peut voir jusqu’à 30 kilomètres et il est en capacité d’identifier très clairement des personnes », explique #Jean-Marc_Tyberg, le président du conseil d’administration du groupe. « À ce stade, nous devons intégrer un logiciel qui floute automatiquement le visage de la personne pour ne pas la reconnaître ». Mais selon lui, « se priver de ces outils de reconnaissance revient à fermer les yeux en conduisant. Il faut que l’on rattrape notre retard législatif pour que ces solutions puissent être pleinement utilisées. » Jean-Marc Tyberg fait référence aux longs débats autour de la controversée #loi_Sécurité_globale. Le Conseil constitutionnel avait fini par censurer le dispositif d’encadrement de l’utilisation des images des drones utilisés les forces de l’ordre, jugée trop dangereux au regard du #droit_à_la_vie_privée. Mais le gouvernement est revenu à la charge à la rentrée avec une disposition remaniée dans le projet de loi relatif à la sécurité intérieure, actuellement débattu au Parlement.

    Si la France n’est pas le terrain de jeu technologique idéal des industriels, d’autres États comme la #Grèce accueillent de nombreuses expérimentations plus poussées. Le pays frontalier de la Turquie est un passage obligé dans le parcours des migrants. Et il reçoit le soutien de l’agence de gardes-côtes européens #Frontex, accusée par des ONG et des médias d’opérer des refoulements illégaux à l’extérieur de l’UE. Si le gestionnaire des frontières européennes n’a pas de stand dédié ici, ses fournisseurs sont disséminés sur le salon. La société française #Cnim_Air_Space est l’un d’eux. « Notre modèle de #ballon_captif #Eagle_Owl gonflé à l’Hélium peut voler jusqu’à 600 mètres de haut, et possède une autonomie de 7 jours », expose fièrement le représentant de l’entreprise. Il est actuellement utilisé par les autorités grecques et l’agence Frontex. Un modèle plus petit a également été expérimenté autour de #Calais par la gendarmerie. Avec sa caméra embarquée, il renvoie en continu les #images vers une station positionnée au sol. « En cas d’alerte, si un zodiac débarque, les autorités grecques sont en capacité de les repérer à des kilomètres avant d’intervenir », précise-t-il. « Il mesure 22 mètres de long, donc le fait de le voir peut aussi avoir un effet dissuasif… ».

    La Grèce accueille également l’expérimentation du projet #Roborder, contraction de #robot et de border (frontière en anglais), lancé en 2017, qui prévoit un #système_de_surveillance des frontières par un essaim de #drones_autonomes, capables par l’intelligence artificielle de déterminer les franchissements. Le projet #iborder_control ambitionne quant à lui de développer un #algorithme capable de détecter les #mensonges des migrants lors de leur passage à l’aéroport.

    Mais sur le terrain, les associations d’aide aux personnes exilées observent que le renforcement de la surveillance des frontières ne décourage pas les candidats à l’asile, mais rend simplement leur parcours plus dangereux. Alors que la surveillance se renforce d’année en année, l’Organisation internationale des migrations a comptabilisé 1 146 décès de migrants sur les routes maritimes vers l’Europe au premier semestre 2021, contre 513 en 2020 et 674 en 2019 à la même période. Mais au salon Milipol, le rêve d’une Europe forteresse a de belles années devant lui.

    https://reporterre.net/Contre-les-migrants-toujours-plus-de-technologie

    ping @isskein @karine4

  • Afghanistan, il dramma di chi resta: «Noi interpreti traditi dagli occidentali e lasciati ad aspettare la morte»

    La storia di #Hamdullah_Hamdard. Aveva lavorato come traduttore per tre anni con le forze Nato: è stato ucciso per questo. Ora suo fratello teme di fare la stessa fine

    (#paywall)

    https://www.repubblica.it/esteri/2021/08/16/news/afghanistan_talebani_usa_interpreti_collaborazionisti-314156428/?ref=RHTP-BL-I314089984-P2-S2-T1&__vfz=medium%3Dsharebar

    #Afghanistan #interprète #asile #réfugiés #OTAN #NATO #migration #droit_d'asile #interprètes #traducteurs

    –—

    ajouté à la métaliste sur les #interprètes_afghans:
    https://seenthis.net/messages/740387

  • China und die Uiguren | Krass & Konkret
    https://krass-und-konkret.de/politik-wirtschaft/china-und-die-uiguren


    Xiniang, Westchina ; Foto (2020) : Fred Wong, Voice of America/gemeinfrei

    Après avoir lu cette interview et le récit du voyage mon idée de la situation au Xinjian a changé. Je savait déjà que le fournisseur des accusation de la Chine au sujet du Xinjiang et de ses habitants est un fanatique religieux donc une des sources les moins fiables. Les accusations prononcées par des membres des associations religieuses ouïgoures font partie de la même catégorie. Pourtant il y avait évidemmant un problème au Xinjiang. Déjà dans les années 1990 j’étais au courant d’attentats commis par des séparatistes et fanatiques religieux ouïgours dans la Chine entière et surtout dans leur province natale.

    Depuis les attentats suicidaires sont dévenus une arme de prédilection dans les guerres du monde islamique et la Chine n’a sans doute pas été épargnée des ce changement stratégique. L’état chinois semble avoir pris le problème au sérieux avec succès. La situation au Xinjiang semble se détendre suite à la victoire sur le terrorisme islamiste en Chine. Tout le monde en profite, surtout les ouïgours, qui connaissent une prospérité sans précédent.

    Il faut rester attentif quand même parce que la Chine est un état plein de contradictions où les choses prennent parfois un tournant inimaginable pour les gens de l’Ouest. La leçon la plus importante de l’interview est qu’il n’y a pas de génocide des Ouïgours et qu’il y en a pas eu.

    Jürgen Kurz, Mitglied der Grünen, ist mit einer Chinesin verheiratet und lebt seit bald 20 Jahren in China. Ihn hat die seiner Ansicht und Erfahrung nach einseitige Darstellung von China sowie die zunehmend feindselige Haltung westlicher Länder gestört. Im Mai ist er in die besonders in der Aufmerksamkeit stehende Provinz Xinjiang gereist, aus der seine Frau stammt und die er schon öfter besucht hatte. Es ging ihm darum zu sehen, ob hier wirklich die China vorgeworfenen systematischen und massiven Menschenrechtsverletzungen, Zwangssterilisierung und Masseninhaftierung uigurischer Einwohner in Umerziehungslagern stattfinden. Hier sollen eine Million Uiguren oder mehr eingesperrt sein. Florian Rötzer sprach mit ihm über seine Eindrücke.

    Herr Kurz, wir haben uns verabredet, um über Ihre Reise nach Xinjiang zu sprechen, bei der Sie erfahren wollten, wie es dort den Uiguren geht. Nur als Hintergrund: Sie leben schon lange in China und sind verheiratet mit einer Chinesin. Ist das eine Han-Chinesin?

    Jürgen Kurz: Ja, das ist eine Han-Chinesin. Ich bin seit 18 Jahren hier. 2003 habe ich offiziell hier unsere Zweigestelle begründet, die ich leite, und lebe seitdem in Shanghai.

    Sie kennen die Provinz auch schon von früher? Ihre Frau kommt aus Xinjiang?

    Jürgen Kurz: Ja, meine Frau kommt aus der Provinz, aus der ehemaligen Garnisonsstadt Shihezi westlich von der Provinzhauptstadt Urumqi. Die Armee kam ursprünglich nicht hierher, um Xinjiang zu erobern, sondern um Ackerbau zu betreiben. Später holte man noch Frauen nach. In der Stadt gibt es auch viele Uiguren. 2005 war ich das erste Mal dort, mittlerweile waren es achtmal.

    Seit einigen Jahren kursieren Bericht über Xinjiang, dass China dort eine Million Uiguren und mehr seit den Terroranschlägen in Umerziehungslager gesteckt habe. Sie würden gefoltert, es finde ein Genozid statt, es gebe Zwangsarbeit. Sie haben die Provinz im Mai bereist. Konnten Sie denn frei und ohne staatliche “Begleitung” reisen, überall hingehen und besuchen, was Sie wollten?

    Jürgen Kurz: In Xinjiang kann jeder überall und zu jeder Zeit hinreisen. Wenn man vor 10 Jahren nach Xinjiang gekommen ist, dann musste man an jedem größeren Ort eine Eingangskontrolle durchwandern. Es wurde die Identität festgestellt und mit einer Verdächtigenkartei abgeglichen. Das war nervig, aber die Reise war nie eingeschränkt. Ich hatte nie das Gefühl, dass mich jemand von irgendetwas abhalten wollte.

    Bei meiner Reise im Mai ging es mir um die vielfach diskutierten Themen, die den Chinesen vorgeworfen werden. Das sind vier Kernvorwürfe. Der erste Vorwurf ist ein Genozid, dann geht es um die systematischen Vergewaltigung von uigurischen Frauen, die Zwangssterilisierung und die Ausrottung der uigurischen Sprache. In diesem Zusammenhang wird von einer Million Uiguren erzählt, die in concentration camps festgehalten werden. Wenn man den Präsidenten des uigurischen Weltkongresses fragt, wo die Zahl herkommt, dann sagt er: Das stand doch in den Medien. Und wenn man die Medien fragt, dann heißt es, das werde doch überall gesagt. Das ist eine Zahl, die vom Himmel herunterfällt. Adrian Zenz ist der Hauptprotagonist, der diese Zahl einmal in die Welt gesetzt, aber dafür eigentlich keine Basis hat.

    Auffällig ist in der Tat, dass es keine Belege dafür gibt. Wenn Sie sagen, dass man vor der Covid-Zeit problemlos in die Provinz einreisen und Erkundungen vornehmen konnte, dann ist dies offenbar nicht geschehen. Waren denn Beobachter dort?

    Jürgen Kurz: Doch, da waren viele Vertreter von Ländern da. Es waren meist nur nicht die der westlichen Länder. Es waren westliche Journalisten da, die auch berichtet haben. Es gab beispielsweise einmal eine Delegation des Bundestages vor zwei oder drei Jahren, die nach Xinjiang reisen sollte. Sie war bestückt mit Leuten, die bereits wussten, dass dort Menschenrechte verletzt werden und es Konzentrationslager gibt. Sie forderten, diese concentration camps besuchen zu können. Die Chinesen sagten darauf, dass es die nicht gibt. Deswegen könnten sie diese nicht zeigen. Daraufhin gab es eine heftige öffentliche Auseinandersetzung. (Die Delegation ist dann nicht hingereist.)

    Man muss das in die globale Auseinandersetzung einlagern. Heute ist China die zweitgrößte Volkswirtschaft der Welt. In den achtziger Jahren war das Land mit einem BIP von 350 Milliarden US-Dollar eine mickrige Nation mit einer Milliarde Menschen und einem BIP pro Kopf von 300 US-Dollar. Heute beträgt das BIP über 14 Billionen US-Dollar und pro Kopf von mehr als 10.000 US-Dollar. Das sind also ganz andere Dimensionen. Jetzt wird China zur größten Gefahr für die Vorherrschaft der Amerikaner. Jeder, der sich mit der Globalpolitik beschäftigt, weiß, dass die Amerikaner eine ganz harte Strategie fahren, um den Aufstieg Chinas zu verhindern. China darf nicht stärker und einflussreicher als die USA werden. Auch Präsident Biden und Außenminister Blinken habe diese Position öffentlich vertreten und werben in Europa dafür, sich anzuschließen, um die Chinesen einhausen zu können, damit sie nicht zu stark werden. Dafür nutzt man auch das Menschenrechtsargument.

    Die Menschenrechte werden nicht nur gegenüber China immer mehr als politisches Mittel eingesetzt. Aber mal ganz konkret. Die eine Seite spricht von Umerziehungslagern oder concentration camps, die Chinesen sprechen von Ausbildungszentren. Konnten Sie ein solches Ausbildungszentrum besuchen oder haben Sie mit Leuten gesprochen, die dort waren?

    Jürgen Kurz: Ich habe Einblick bekommen. Man muss das präziser beschreiben. Es geht um Vocational Education Center. So heißt das in China. Das ist ein Teil der Armutsbekämpfungspolitik. In China laufen solche Programme extrem stark über die Regierung, die Provinzregierung, die Städte und die Kommunen. Es ist nicht so wie bei uns, dass der freie Markt den Arbeitsmarkt regulieren soll, sondern die Verwaltungen versuchen, systematisch Armutsbekämpfung zu betreiben.

    2009 gab es diesen fürchterlichen Anschlag in Urumuqi, wo über 200 Menschen auf den Straßen umgekommen sind. Es gab auf dem Bahnhof in Kunming einen Anschlag, bei dem 20 Menschen getötet wurden. Es gab permanent Anschläge in Xinjiang. Mein Frau berichtete mir, ihre Mutter habe ihr erzählt, dass in einem Nachbardorf eine Polizeistation in die Luft gejagt wurde, wobei acht Polizisten starben. Verantwortlich war eine radikale Gruppe namens ETIM (East Turkistan Islamic Movement), für die Ostturkistan, die heutige UAR Xinjiang, ein unabhängiges Land ist, das sich von China abtrennen muss. Außerdem sind sie extrem islamistisch, vergleichbar mit den Taliban in Afghanistan. 20.000 Kämpfer der ETIM haben sich dem Islamischen Staat angeschlossen.

    Amerikanische Strategen haben gesagt, um China zu destabilisieren, müssen wir ETIM unterstützen. Die USA haben ETIM auch mehrere Jahre lang unterstützt. Jetzt machen sie dies nicht mehr (2004 wurde ETIM auf die Terrorliste gesetzt, 2020 unter Trump wieder daraus entfernt). China hat darauf auch sehr clever reagiert und das gar nicht an die große Glocke gehängt.

    Die Radikalisierung von Menschen hat stattgefunden. Die dafür ansprechbarsten Menschen sind junge Männer, die keine berufliche Perspektive haben und nicht wissen, was sie machen sollen. Mit diesen Menschen, die einen solchen Weg gegangen sind, kann man sich auch unterhalten, wenn sie älter werden. Ich habe beispielsweise einen Mann getroffen, der heute ein Internetunternehmer ist und mir sagte, dass ihn seine Freundin und seine Eltern aus dem Extremismus herausgeholt haben. Seine Eltern sagten ihm, wenn du so weitermachst, bist du nicht mehr unser Sohn. Seine Freundin hatte ihn vor die Entscheidung gestellt: Wenn du so weitermachst, dann haue ich ab, geh zur Schule, zum Vocational Education Center. Hier wird Chinesisch und chinesisches Recht gelehrt. Das klingt komisch, aber es muss Menschen, die unter einem extremistischen Einfluss leben, erklärt werden, was man darf und was man nicht darf. Auch bei uns muss man den Menschen erklären, was Recht ist, was richtig und falsch ist. Der Mann ist also zur Schule gegangen, das war eine freiwillige Maßnahme. Heute ist er Unternehmer mit 15 Angestellten in Turpan. 2019 wurde dieses Programm geschlossen.


    Das ehemalige Vocational Education Center in Korla soll jetzt eine Schule sein. Dieser Besuch war unangemeldet und die Wächter am Eingangsbereich wurden sofort nervös als sie einen „Lao Wei“ sahen, der Bilder von der Anlage machte.

    Zum Hintergrund: Ist Xinjiang eine arme Provinz mit hoher Arbeitslosigkeit gewesen? Wenn in diesen Zentren Chinesisch unterrichtet wird, würde das doch bedeuten, dass die Menschen die Sprache nicht gelernt haben. War da auch die Schulausbildung ungenügend?

    Jürgen Kurz: Das ist nicht so einfach. Hier kommt auch wieder der Westen herein. Die Uiguren haben eine eigene Kultur und eine eigene Sprache. In China gibt es den Artikel 4 in der Verfassung, dass jede Ethnie das Recht hat, so zu leben, wie sie will. Ethnische Eigenheiten werden unterstützt. Niemand hat die Uiguren gezwungen, unbedingt Chinesisch zu lernen. Das hat dazu geführt, nachdem sich China in den letzten Jahrzehnten extrem entwickelt hat, dass die Menschen, die nicht Chinesisch sprachen, ins Hintertreffen geraten sind. Man kann natürlich in Xinjiang Arbeit finden, aber es ist völliger Quatsch, dass die Uiguren gezwungen wurden, Arbeit in den Kommunen anzunehmen. Die Uiguren können auch woandershin gehen. Es gibt auch in Shanghai viele Uiguren, die hier Restaurants betreiben. Aber wenn man keine Ausbildung hat, muss man in diesem Umfeld mit starker Konkurrenz in einer brummenden Wirtschaft erst einmal eine Chance haben, um einen vernünftigen Job zu erhalten. Die Hilfsjobs, die früher vorhanden waren, fallen mehr und mehr weg, weil qualifiziertere Jobs entstehen. Das war das Problem, viele Menschen fühlten sich abgehängt, wodurch die Radikalisierung verstärkt wurde.

    Gingen die Menschen in diese Ausbildungszentren freiwillig hin oder wurden sie dort kaserniert?

    Jürgen Kurz: Das konnten sie entscheiden. Soweit ich dies mitbekommen habe, gingen sie morgens dahin und sind abends wieder nach Hause gegangen. Das sind die freiwilligen Ausbildungszentren. Aber das muss man unterscheiden von den uigurischen Separatisten, die rechtlich in Zwangsmaßnahmen genommen wurden. Sie haben auch gearbeitet, wie das bei uns im Knast ist, wo Gefangene auch zur Arbeit bewegt werden. Das kann man als Zwangsarbeit definieren. Die Freigelassenen haben davon berichtet, was Journalisten im Westen mit Begeisterung aufgenommen haben.

    Um wie viele solcher Separatisten hat es sich denn gehandelt?

    Jürgen Kurz: Das ist ein Punkt, an dem ich selbst noch am Suchen bin. Ich habe meine Reise selbst organisiert. Ich habe sie angemeldet, weil ich uigurische Schulen besuchen wollte, um zu sehen, ob die Sprache wirklich ausgerottet wird. Das wird sie nicht. Ich habe kleine Kinder gesehen, die uigurisch lernen. Ich habe eine Schule besucht, wo nur uigurische Kinder waren. Aber ich konnte nicht in Gefängnisse gehen und sehen, wie viele Uiguren hier einsitzen. Als westlicher Journalist kann man sich hinstellen und sagen, dass das verheimlicht werden soll, aber wenn man China kennt, weiß man, dass die Zuständigkeit der Behörden sehr strikt ist und dass es schwierig ist, von Behörde zu Behörde Transparenz zu finden. Die Daten hätte ich gerne gehabt, ich hoffe, an sie beim nächsten Besuch heranzukommen, ich habe das auch angemahnt. Es wäre sehr wichtig, dass die Weltöffentlichkeit erfährt, um wie viele Fälle es wirklich geht. Ich gehe schätzungsweise mal von einer Größenordnung von 20.000 Menschen aus, vielleicht auch mehr. 20.000 waren schon beim Islamischen Staat tätig. Aber diejenigen, die China verlassen haben, sind nicht mehr hereingekommen.

    Sie haben auch Dokumentationszentren über die Terroranschläge besucht. Es gab sicher Repression, um die Täter mit ihrem Umfeld zu finden. Wie wird das in der Bevölkerung wahrgenommen? Ist der Terror noch Thema? Wurde er auch etwas extrem dargestellt?

    Jürgen Kurz: In der Bevölkerung, vor allem in der uigurischen, bleiben sicher Wunden. Es ist ein harter, auch brutaler Kampf geführt worden. Die chinesische Polizei in Xinjiang besteht aus vielen Uiguren und Han-Chinesen. Ich halte es für möglich, dass der harte Kampf nicht mit den rechtsstaatlichen Mitteln geführt wurde, wie wir sie als rechtsstaatlich interpretieren würden. Nach allem, was ich hier in China über die Polizeiarbeit erlebt habe, glaube ich, dass man trotzdem versucht hat, korrekt, also im Rahmen der Gesetze, vorzugehen. Die Gesetze lassen Ansätze zum Genozid überhaupt nicht zu. Dem einzelnen Polizisten traue ich aber zu Hundertprozent zu, dass er in der extremen Situation, wenn man beispielsweise in einem Gefecht mit Attentätern steht, nicht nach Recht und Gesetz vorgeht und rational handelt. Die Auseinandersetzungen haben Wunden in der Bevölkerung geschlagen, auch bei Uiguren, die gegenüber China nicht negativ eingestellt waren. Ich kann mir nicht vorstellen, dass das spurlos an den Menschen vorbeigegangen ist.

    Aber man kann sehen, wenn man hier herumreist, dass die Menschen sich freuen, dass diese Anschläge seit mehreren Jahren nicht mehr stattfinden, dass Ruhe herrscht, dass sie ihrem Job und ihrer Religion nachgehen können. Die Menschen wollen auch ihre Wunden nicht dauernd vor sich her tragen. Dass Vergessen ist eine Art der Aufarbeitung, die aber bei unserer Geschichte schwer zu vermitteln ist. Da kann dann auch ein westlicher Journalist, der eine Geschichte daraus machen will, gut graben.

    Ich war vor fünf Jahren das letzte Mal in Xinjiang und war jetzt erstaunt, wie viel sich dort verändert hat: die Infrastruktur, die Entwicklung in den Gemeinden und Städten, Parks, Lebensqualität, Arbeitsbeschaffungsprogramme, touristische Hotspots. Ich kann nur nach Deutschland sagen, schaut euch einmal Xinjiang an. Das ist ein wunderbares Urlaubsziel, eine faszinierende Welt, komplett anders, als man sich China vorstellt.

    Es wird auch davon gesprochen, dass China Han-Chinesen in der Provinz ansiedelt, um die Bevölkerungsmehrheit zu ändern. Zudem wird behauptet, dass viele Moscheen zerstört wurden, um die Religion zu schwächen. Was ist davon zu halten? Was haben Sie gesehen?

    Jürgen Kurz: Dass viele Moscheen zerstört wurden, ist Quatsch. In Xinjiang gibt es, glaube ich, 27.000 Moscheen. Dass Moscheen abgerissen wurden, weil Modernisierungen stattfanden oder Stadtteile saniert wurden, trifft aber zu. Ich habe in einer Gemeinde auch gesehen, dass die von der Gemeinde fianzierte Moschee geschlossen wurde, nachdem der reichste örtliche uigurische Busunternehmer diese Moschee als Versammlungsort missbraucht und Schusswaffen bei sich Zuhause gehortet hatte. Den Hintergrund kenne ich nicht. Es fanden dort auch konspirative Treffen statt. Daraufhin wurde diese Gemeindemoschee geschlossen und in ein Gemeindezentrum umgebaut. Das war eine polizeiliche und erzieherische Maßnahme.

    In meiner Reisebeschreibung habe ich mehrere Moscheen dokumentiert. Dass Moscheen systematisch zerstört werden, ist Quatsch. Genauso gibt es katholische Kirchen in China, jede Religionsgemeinschaft wird unterstützt. Aber Jugendliche unter 18 Jahren dürfen religiös nicht unterrichtet werden. Man hat den Ansatz, dass jemand erst, wenn er 18 Jahre alt ist, sich für eine Religion entscheiden kann, aber man will die Manipulation von Kindern nicht. Das ist eine philosophische Frage, über die man diskutieren kann.

    Jetzt zum Umsiedlungsprogramm. Die uigurische Bevölkerung wächst seit Jahren, die Geburtenrate ist stärker als die der Han-Chinesen, der Anteil der Uiguren an der Bevölkerung liegt bei 45 Prozent, der der Han-Chinesen bei 40 Prozent, die Hui stellen 7 Prozent und es gibt noch die Kasachen. Trotzdem gab es in den letzten Jahren einen stärkeren Zuzug von Han-Chinesen nach Xinjiang. Daraus kann man die Geschichte konstruieren, dass China Menschen umsiedelt. Aber das liegt daran, dass dann, wenn es irgendwo Geld zu verdienen, etwas zu investieren und Arbeit gibt, weil eine Provinz aufgebaut wird, das auch Arbeitskräfte von auswärts anzieht. Die Uiguren in Xinjiang haben alle Arbeit, es kommen immer mehr Investoren in die Provinz, weil die wissen, dass die Zentralregierung hier Investitionen unterstützt. Das führt dazu, dass von den 1,4 Milliarden Menschen auch ein paar Hunderttausend Arbeitskräfte zusätzlich nach Xinjiang kamen. In China kann jeder entscheiden, wohin er zieht. Es ist auch eine Mär, dass die Chinesen dies nicht entscheiden können.

    Es ist also kein gesteuertes Programm?

    Jürgen Kurz: Ich kann das so als westlicher Journalist framen, wenn ich das so haben will. Das passiert auch permanent. Aber das widerspricht komplett meinen Beobachtungen und Erfahrungen.

    La page personnelle de l’auteur
    https://www.juergenk.de/6.html

    Le carnet de voyage
    https://www.juergenk.de/resources/Die%20Xinjiang%20Tour.pdf

    #Chine #Xinjiang #voyage #politique

    • @fil Je ne vois pas de contradiction entre le témoignage de Jürgen Kurz et le rapport d’Amnesty International. Ils sont plutôt complémentaires et fournissent chacun des éléments pour comprendre la réalité complexe et contradictoire.

      Kurz témoigne des difficultés et limites pour obtenir des informations sur place. Il n’a pas pu observer la transformation du Xinjiang dans un camp de concentration énorme, mais cette observation est évidemment limitée. Amnesty publie un rapport basé sur des interviews dont il faudrait examiner les sources et le contenu en détail. En attendant ce rapport reste douteux. Suite à ces interviews Amnesty publie des revendications à la portée d’une organisation politque de l’Ouest.

      Personnellement je souscris à la majorité des revendications d’Amnesty mais j’ai des doutes par rapport à leur efficacité.
      Mon expérience personnelle me dit par contre qu’il ne faut jamais abandonner l’engagement pour les personnes qui frappent à notre porte et demandent notre soutiens. C’est pareil quand nous entreprenons des démarches pour nos camarades persécutés, nos amis et membres de famille . Même si notre action n’a que des effets limitées, on on peut souvent constater des résultats inattendus et positifs ailleurs.

      Il est à notre portée de revendiquer auprès de nos gouvernements qu’ils enquêtent auprès des ambassades et du gouvernement de la République populaire de Chine sur le sort de chaque personne connue pour avoir subi des injustices ou mavais tratements. Tout ceci a l’air difficile et fastidieux mais nous obtenons parfois de meilleurs résultats qu’espérés.

      La solution du problème de la Chine et de ses Uyghurs n’est malheureusement pas à notre portée directe car il se pose dans le contexte de la guerre froide entre les État Unis et la Chine. Dans ce conflit la population du Xinjiang risque de subir le sort des peuples coréens et vietnamiens pendant les guerres historiques. Le gouvernement chinois parle du combat contre le terrorisme pour justifier ses mesures au Xinjiang, mais ce n’est qu’un euphémisme diplomatique employé pour ne pas dire qu’il s’agit pour lui de se défendre contre les agressions par les USA et leurs alliés arabes et turcophones.

      A mon avis le gouvernement chinois fait tout pour éviter une guerre chaude dans ses régions frontalières. Après avoir suivi comment le fanatisme islamique a été soutenu par les États Unis afin de faire tomber l’Union soviétique le gouvernement chinois emploie les moyens à sa disposition pour empêcher toute avancée de l’islamisme et d’autres courants sécessionnistes.

      J’en tire la conclusion qu’il faut à la fois à agir pour les droits de l’homme et pour une détente entre la Chine, l’Europe et les États Unis. Il en est de même en ce qui concerne la Russie. En Europe ceci signifie qu’il faut s’engager pour que la France et l’Allemagne quittent l’OTAN et entreprennent une initiative de désarmement mutuel avec la Russie. Là nous vivon encore dans des pays étroitement liés avec les États Unis ce qui rend discutable toute position officielle et toute publication à propos de la Chine et du Xinjiang par les gouvernements et les ONGs de l’Ouest.

      Vu l’ampleur du conflit nous arriverons nulle part et nous risquons de nous faire récupérer par les maîtres des discours de propagande si nous adoptons des prises de position simplistes pour ou contre la politique chinoise au Xinjiang.

      #OTAN #Union_Européenne

  • Der US-alliierte Krieg gegen den Irak. Ein „gerechter Krieg“ feiert seinen 30. Geburtstag
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=71289

    Ein Masterplan für einen Krieg aus edlen und selbstlosen Gründen, die nicht nur für alte Militaristen gut sind. Es liegt nun 30 Jahre zurück, als US-alliierte Truppen in den Irak einmarschiert waren. Es lohnt sich, Bilanz zu ziehen. Denn heute lassen sich viel sicherer Versprechen, Propaganda und Wirklichkeiten auseinanderhalten. Und es gibt noch einen sehr aktuellen Anlass, auf diesen ‚Zweiten Golfkrieg‘ zurückzublicken. Damals taten jene, die dem „Realoflügel“ der GRÜNEN nahestanden, alles, um den Pazifismus über Bord zu werfen. Heute machen sich Teile der Partei DIE LINKE dieselben Gedanken. Wie kann man sich als Koalitionspartner anbieten und gleichzeitig ein wesentliches Erkennungszeichen der LINKEN, keinen Kriegseinsätzen zuzustimmen, aushebeln? Von Wolf Wetzel.

    #Allemagne #Iraq #guerre #OTAN

  • –-
    #Relations_Internationales #Etats-Unis
    Les Etats-Unis sont fatigués du monde, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BREVILLE/55468

    Les USA avaient planifié une guerre informatique contre l’Iran - Politique - Numerama
    http://www.numerama.com/politique/146207-les-usa-avaient-planifie-une-guerre-informatique-contre-liran.html
    #Relations_Internationales #Orient #Iran #Etats-Unis #Documentaires

    À Washington, scénarios pour un conflit majeur, par Michael Klare (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/KLARE/56193


    #Russie #Etats-Unis #Chine #Asie

    La Russie installe des missiles à capacité nucléaire aux portes de l’Otan | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-russie-installe-des-missiles-capacite-nucleaire-aux-portes
    #Russie #OTAN

    « La Russie a de nouveau installé ses missiles Iskander capables d’emporter des têtes nucléaires dans son enclave de Kaliningrad, frontalière de deux pays de l’Otan, a annoncé samedi Vilnius, tout en notant que l’objectif de Moscou est d’obtenir de l’Occident des concessions sur la Syrie et l’Ukraine. »

    « Depuis le début de la crise ukrainienne en 2014, la Russie a multiplié les démonstrations de force avec une série d’exercices militaires dsans des régions bordant les Etats baltes, membres de l’Otan.

    L’Otan a réagi en décidant de déployer dès l’année prochaine quatre bataillons multinationaux en Pologne et dans les trois pays baltes pour renforcer son flanc oriental. »

    Les premiers chars américains débarquent en Europe pour se déployer à l’est
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-premiers-chars-americains-debarquent-en-europe-pour-se-deployer-a-l-

    CADTM - Comment Washington tente de déstabiliser les gouvernements progressistes
    LES DOSSIERS DE WIKILEAKS SUR L’AMÉRIQUE LATINE
    2 novembre par Alexander Main , Dan Beeton
    http://cadtm.org/Comment-Washington-tente-de

    -"Source : Jacobin, 29 septembre 2015.
    Jacobin est une revue trimestrielle américaine de gauche. (...)

    Traduction : Mireille Azzoug

    Révision et édition : Mémoire des luttes"

    –"En recourant à la contrainte (les conditionnalités attachées aux prêts du FMI) et à l’endoctrinement (en formant les Chicago boys de la région), les Etats-Unis ont réussi, dès le milieu des années 1980, à répandre l’évangile de l’austérité fiscale, de la déréglementation, du prétendu « libre-échange », de la privatisation et de la réduction draconienne du secteur public à l’échelle de tout le continent.

    Le résultat fut étonnamment semblable à ce que l’on a pu voir en Grèce" ;

    –"Une bonne partie de l’histoire des efforts du gouvernement américain pour contenir et faire refluer la vague anti-néolibérale est accessible à travers les dizaines de milliers de câbles diplomatiques de WikiLeaks en provenance des missions diplomatiques américaines de la région, du début des années 2000 à 2010. Les câbles – que nous analysons dans le livre The WikiLeaks Files : The World According to U.S. Empire publié par Verso Books – révèlent jour après jour les mécanismes d’intervention politique des Etats-Unis en Amérique latine" ;

    –"Certaines des méthodes d’intervention déployées en Bolivie eurent leur pendant dans d’autres pays dirigés pas des gouvernements de gauche ou abritant de forts mouvements de gauche. Par exemple, après le retour au pouvoir de la gauche sandiniste en 2007, l’ambassade américaine à Managua se mobilisa pour doper le soutien au parti d’opposition de droite, l’Alliance libérale nicaraguayenne (ANL)" ;

    –"De tels câbles devraient être lus par tous ceux qui étudient la diplomatie américaine ou qui sont curieux de comprendre comment fonctionne dans la réalité le système américain de « promotion de la démocratie ». A travers l’USAID, la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy- NED), le NDI, l’IRI et autres entités paragouvernementales, Washington apporte une aide considérable aux mouvements politiques soutenant les objectifs politiques et économiques des Etats-Unis." ;

    –"Deux mois avant ce scrutin, le conseiller politique de l’ambassade avait alerté Washington sur le fait que Correa allait sans aucun doute « rejoindre le groupe Chavez-Morales-Kirchner des dirigeants nationalistes-populistes sud-américains ». " ;

    –"En avril 2007, 80% des électeurs équatoriens ratifièrent la proposition d’assemblée constituante et, en 2008, 62% d’entre eux se prononcèrent en faveur d’une nouvelle constitution. Ce texte consacrait une série de principes progressistes, dont la souveraineté alimentaire, les droits au logement, à la santé, à l’emploi et le contrôle de l’exécutif sur la banque centrale (un véritable interdit dans la feuille de route néolibérale).

    Au début 2009, Correa annonça que l’Equateur ferait défaut sur une partie de sa dette extérieure. Cette mesure, avec d’autres, récentes, provoqua la fureur de l’ambassade, tout comme la décision du président de rapprocher l’Equateur des pays membres de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), créée à l’initiative du Venezuela et de Cuba en 2004 pour faire échec à la Zone de libre échange des Amériques, ALCA), à l’époque fortement promue par l’administration Bush. Mais l’ambassadeur avait aussi conscience que les Etats-Unis n’avaient que peu de prise sur Correa" ;

    –"En avril 2002, le gouvernement américain soutint publiquement un coup d’Etat militaire de courte durée qui éloigna Chavez du pouvoir pendant 48 heures. Les documents de la NED auxquels on a pu avoir accès grâce à la loi sur la liberté de l’information montrent que les Etats-Unis fournissaient des fonds, ainsi qu’une formation à la « promotion de la démocratie » à des groupes qui avaient soutenu le coup d’Etat et furent ultérieurement impliqués dans la « grève » des managers" ;

    –"On ne doit pas oublier que les câbles de WikiLeaks n’offrent aucun aperçu sur les activités des services de renseignement américains qui agissent de façon plus secrète (...) Néanmoins, ils apportent amplement la preuve des efforts continus et déterminés des diplomates américains pour intervenir contre les gouvernements indépendants de gauche en Amérique latine, en utilisant l’octroi de subsides, les multiples instruments disponibles dans la boîte à outils de la « promotion de la démocratie » – et parfois en soutenant (y compris financièrement) des méthodes violentes et illégales." ;

    –"En juin 2014, le vice-président américain Joe Biden lançait l’Initiative pour la sécurité énergétique des Caraïbes (Caribbean Energy Security Initiative), considérée comme un « antidote » à PetroCaribe" ;

    –"la gauche est largement devenue majoritaire en Amérique latine. A l’exception du Honduras et du Paraguay, où des coups d’Etat de droite ont chassé les présidents élus, presque tous les mouvements de gauche arrivés au pouvoir au cours des 15 dernières années sont aujourd’hui toujours aux commandes. Largement grâce à l’action de ces gouvernements, entre 2002 et 2013 le taux de pauvreté a fortement baissé dans la région, passant de 44 à 28%, après avoir empiré au cours des deux décennies précédentes. Ces succès et la détermination des dirigeants de gauche à prendre des risques pour se débarrasser du diktat néolibéral devraient aujourd’hui servir de modèle à la gauche anti-austérité européenne." ;

    –"Il y a beaucoup d’autres choses que l’on peut apprendre des câbles de WikiLeaks. Pour les chapitres « Amérique latine » et « Caraïbes » de notre livre The WiliLeaks Files, nous avons passé en revue des centaines de câbles et nous sommes en mesure d’identifier des modes distincts d’intervention américaine que nous décrivons plus amplement dans l’ouvrage (certains ont déjà été exposés par ailleurs). D’autres auteurs ont fait la même chose que nous pour d’autres régions du monde. Mais il y a plus de 250 000 câbles (35 000 rien que pour l’Amérique latine) et il reste sans aucun doute encore bien d’autres aspects notables de la diplomatie américaine en action qui attendent d’être dévoilés.

    Malheureusement, après l’excitation initiale provoquée par la mise à disposition des câbles, peu de journalistes et de chercheurs ont montré un réel intérêt pour eux."

    #Relations_internationales #Etats-unis #Bolivie #Evo_Morales #Nicaragua #Equateur #Rafael_Correa #Vénézuela #Hugo_Chavez #ONG #Wikileaks #Amérique_latine #Guerre_Froide #Haïti #PetroCaribe #Ingérence #USAID #OTI_Office_for_Transition_Initiatives #Amérique_du_Sud

    Le monde selon Donald Trump, par Michael Klare (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/KLARE/56966

    « Elle tranche avec celle de la plupart des experts ou responsables politiques cotés à Washington.
    Ceux-ci, comme s’en aperçoit vite quiconque séjourne dans la capitale, voient des cercles concentriques qui se déploient à partir de la Maison Blanche. »
    « Pendant des décennies, la politique étrangère américaine a visé à renforcer les liens avec et entre les pays amis, et à affaiblir ou à isoler les exclus. »
    « il est étranger à toute conception structurée attribuant des rôles définis aux alliés, amis et ennemis. Il se retrouve donc dans l’approche de M. Rex Tillerson, le patron d’ExxonMobil, qu’il a choisi comme secrétaire d’État. Les deux hommes perçoivent le monde comme une vaste jungle »

    La Constitution contre Donald Trump, par Anne Deysine (Le Monde diplomatique, avril 2017) #Institutions
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/DEYSINE/57384

    Donald Trump s’épanouit en chef de guerre, par Michael Klare (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/KLARE/57462

    –-La CIA publie en ligne 12 millions de pages de documents déclassifiés - Libération Par Martina Castigliani — 18 janvier 2017 #Relations_Internationales_Histoire
    #Histoire_Relations_Internationales
    http://www.liberation.fr/planete/2017/01/18/la-cia-publie-en-ligne-12-millions-de-pages-de-documents-declassifies_154

    [11/09/2001] Terrorisme, l’arme des puissants, par Noam Chomsky
    http://www.les-crises.fr/11092001-terrorisme-larme-des-puissants-par-noam-chomsky

    -"Un cas, celui du Nicaragua, n’est pas discutable : il a en effet été tranché par la Cour internationale de justice de La Haye et par les Nations unies. Interrogez-vous pour savoir combien de fois ce précédent indiscutable d’une action terroriste à laquelle un Etat de droit a voulu répondre avec les moyens du droit a été évoqué par les commentateurs dominants. Il s’agissait pourtant d’un précédent encore plus extrême que les attentats du 11 septembre : la guerre de l’administration Reagan contre le Nicaragua provoqua 57 000 victimes, dont 29 000 morts, et la ruine d’un pays, peut-être de manière irréversible." ;

    –"Ce précédent ne fait aucun doute. Combien de fois en avons-nous parlé à l’université, dans les journaux ?" ;

    –"on a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur.

    L’un des moyens les plus courants dont ils disposent pour parvenir à un tel résultat est de faire disparaître la mémoire des événements dérangeants ; ainsi plus personne ne s’en souvient." ;

    –"tout cela eut lieu dans un climat idéologique marqué par les proclamations enthousiastes des intellectuels occidentaux. Il y a quelques années, l’autocongratulation faisait fureur : fin de l’histoire, nouvel ordre mondial, Etat de droit, ingérence humanitaire, etc. C’était monnaie courante alors même que nous laissions se commettre un chapelet de tueries. Pis, nous y contribuions de façon active. Mais qui en parlait ? L’un des exploits de la civilisation occidentale, c’est peut-être de rendre possible ce genre d’inconséquences dans une société libre. Un Etat totalitaire ne dispose pas de ce don-là." ;

    –"Certes, d’autres pays avaient soutenu la guerre d’Ankara contre les Kurdes, mais aucun avec autant de zèle et d’efficacité que les Etats-Unis. Ce soutien bénéficia du silence ou – le mot est peut-être plus juste – de la servilité des classes éduquées américaines. Car elles n’ignoraient pas ce qui se passait. Les Etats-Unis sont un pays libre après tout ; les rapports des organisations humanitaires sur la situation au Kurdistan appartenaient au domaine public. A l’époque, nous avons donc choisi de contribuer aux atrocités." ;

    –"Lutter contre le terrorisme impose de réduire le niveau de la terreur, pas de l’accroître. Quand l’IRA commet un attentat à Londres, les Britanniques ne détruisent ni Boston, ville dans laquelle l’IRA compte de nombreux soutiens, ni Belfast. Ils cherchent les coupables, puis ils les jugent."

    #Etats_Unis #Relations_internationales #Terrorisme #Nicaragua #Noam_Chomsky

    –Les cabotages diplomatiques de Donald Trump, par Olivier Zajec (Le Monde diplomatique, janvier 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/ZAJEC/58242

    « Idiots utiles » du Pentagone, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/HALIMI/58393

    "le Pentagone vient d’achever une étude qui préconise un emploi plus généreux de l’arme nucléaire (1). Celle-ci étant actuellement trop destructrice pour que son utilisation soit imaginable, et ne jouant donc pas son rôle de dissuasion, il conviendrait de la miniaturiser davantage afin de pouvoir y recourir contre un éventail plus étendu d’agressions. Y compris « non nucléaires »"

    Retrait américain de #Syrie : Paris et Londres inquiets, Moscou jubile | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/depeche/trump-se-desengage-du-moyen-orient-poutine-se-rejouit.afp.com

    Moins de troupes, plus de drones. par Gilbert Achcar, novembre 2021
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/ACHCAR/64033

  • UE

    –-
    #Union_Européenne, conflits d’intérêts et portes tournantes (pléonasme) :

    CADTM - Quand les anciens commissaires de la Commission « Barroso II » rejoignent le secteur des entreprises
    http://cadtm.org/Quand-les-anciens-commissaires-de

    « d’anciens commissaires qui, collectivement, s’étaient tout juste attelés à gérer les répercussions des dernières crises financière et économique, ont rejoint les conseils d’administration du géant de l’assurance Munich Re, de la banque BNP Paribas ou encore de la compagnie d’assurance vie et de crédit hypothécaire Credimo, pour ne nommer que ces derniers »

    De si confortables pantoufles bruxelloises, par Vicky Cann (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/CANN/53694

    -"Au poste de commissaire à l’énergie et au climat de sa nouvelle équipe, entrée en fonctions le 1er novembre 2014, il a nommé M. Miguel Arias Cañete, ancien président d’une société pétrolière (Petrologis Canarias) ; au poste de commissaire chargé de l’union des marchés de capitaux, M. Jonathan Hill, un ancien lobbyiste au service de l’industrie ; au poste de commissaire aux affaires économiques et financières, M. Pierre Moscovici, ancien vice-président du Cercle de l’industrie, un lobby industriel ; au poste de commissaire à la recherche, M. Carlos Moedas, ancien cadre de la banque Goldman Sachs ; et au poste de commissaire chargé de la justice, Mme Vera Jourová, ancienne conseillère politique d’un milliardaire tchèque. Les choix de M. Juncker ont été approuvés par les députés européens"

    –"En 2010, par exemple, l’Allemand Günter Verheugen, ancien commissaire pour l’entreprise et l’industrie, a créé la société de conseil European Experience Company (EEC), en tandem avec son ancienne chef de cabinet, Mme Petra Erler. Tout en assurant sur son site qu’elle « ne vendra pas de services de lobbying », EEC propose à ses clients de les aider à mettre au point « la meilleure stratégie pour interagir avec les institutions européennes » (3). On peine à saisir la nuance... Ancien commissaire au marché intérieur, l’Irlandais Charlie McCreevy a rejoint une banque ainsi que les conseils d’administration des sociétés Ryanair et Sentenial. Après son passage au poste de commissaire européen à la protection des consommateurs, la Bulgare Meglena Kuneva a été accueillie au conseil d’administration de BNP Paribas. Un temps responsable des relations extérieures de la Commission, l’Autrichienne Benita Ferrero-Waldner travaille désormais pour l’assureur Munich Re. Après avoir quitté son poste de commissaire à la coopération internationale, à l’aide humanitaire et à la réaction aux crises, le Belge Louis Michel est devenu eurodéputé mais a également posé ses valises chez Credimo, une société de crédit immobilier."

    –"Mme Viviane Reding. Commissaire de façon ininterrompue entre 1999 et 2014 (chargée de l’éducation, des médias puis de la justice), elle a été élue députée européenne en mai 2014. Avec la bénédiction de la Commission, elle s’est assuré des fonctions supplémentaires en rejoignant les conseils d’administration de la société d’extraction minière Nyrstar, de la Fondation Bertelsmann et d’Agfa-Gevaert."

    –"A la suite des élections européennes de mai 2014, une partie des députés ayant perdu leur mandat ont accepté des responsabilités dans le secteur privé en rapport étroit avec leurs missions au sein du Parlement. "

    Les élus passent, les eurocrates restent, par Sylvain Laurens (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/LAURENS/53695

    De plus en plus de fédérations patronales européennes se muent en centres de recherche, déposant leurs statuts en tant qu’organismes scientifiques industriels de droit belge afin de remodeler les orientations du champ scientifique le plus proche de leur périmètre d’activité. Sans surprise, ces évolutions s’accompagnent d’une modification du profil des lobbyistes.

    À Bruxelles, le conflit d’intérêts comme mode de gouvernement - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/a-bruxelles-le-conflit-d-interets

    -" l’affaire Volkswagen en a fait la démonstration : on apprenait ainsi, en début de semaine, que la Commission avait délibérément ignoré l’alerte, tandis que le Parlement votait, lundi, contre une commission d’enquête. Enfin, mercredi, l’UE accordait une marge de tolérance sur les émissions de diesel…" ;
    –"José Manuel Barroso, qui s’est recasé au sein de 22 organisations. Même si la plupart de ces fonctions sont honorifiques, plusieurs concernent des instances majeures de lobbying, comme les Bilderberg Conferences ou le European Business Summit." ;
    –"La "bulle de Bruxelles", écrit l’organisation, « conduit à une proximité relationnelle malsaine entre législateurs et sujets de la législation »."

    La Commission refuse de lever le voile sur le lobbying du tabac | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/sante-modes-de-vie/la-commission-refuse-de-lever-le-voile-sur-le-lobbying-du-tabac-321667

    -"Emily O’Reilly, médiatrice européenne, a appelé l’exécutif à publier en ligne chaque rencontre d’un responsable européen avec des lobbyistes du tabac. En vain." ;
    –"La précédente Commission Barroso avait déjà été ébranlée par un scandale de pot-de-vin de l’industrie du tabac, le Dalligate. En octobre 2012, une enquête du bureau anti-fraude révélait qu’en échange de 60 millions d’euros, le commissaire à la santé John Dalli était prêt à adoucir la directive sur le tabac. Ce dernier avait alors été poussé vers la sortie par l’ancien président de la Commission, José Manuel Barroso."

    #UE #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts #Portes_tournantes #Lobbying

    Jose Manuel Barroso se recycle à Goldman Sachs - Challenges.fr
    http://www.challenges.fr/europe/20160708.CHA1646/jose-manuel-barroso-se-recycle-a-goldman-sachs.html

    L’arène nue : Barroso, Draghi et bien d’autres chez Goldman Sachs : l’Europe c’est la Paie !
    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2016/07/barroso-draghi-et-bien-dautres-chez.html
    #Grèce #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Austérité #Documentaires
    #UE #Grèce

    "Dès le début du mois de février 2015, à peine Tsipras arrivé aux responsabilités, la BCE coupait l’accès des banques commerciales grecques à la procédure de refinancement normal. Elle les réduisait à se financer via la liquidité d’urgence ( Emergency Liquidity Assistance, ELA ), les mettant ainsi à la merci d’une Banque centrale seule capable de réévaluer régulièrement le plafond de cet ELA. La BCE le fit d’ailleurs au compte gouttes, et toujours en fonction de la tournure prises par les négociations entre la Grèce et ses créanciers.

    Enfin, sitôt connue la décision d’Alexis Tsipras d’organiser le référendum du 5 juillet 2015, le plafond de l’ELA fut bloqué, et les banques grecques contraintes de fermer."

    " tant qu’on en est a se rappeler le temps du maquillage des comptes publics grecs, de ne pas évoquer l’un de ceux qui, en tant que gouverneur de la Banque centrale hellénique jusqu’en 2002, y participa. Lucas Papademos, par ailleurs ancien vice-président de la Banque centrale européenne (2002-2010) fut ensuite nommé premier ministre en Grèce pour y prendre la tête d’un gouvernement de technocrates (pardon, d’un gouvernement « d’union nationale ») chargé de résoudre.... la crise de la dette. Lucas Papademos est passé par Goldman Sachs.

    Il serait dommage, tant qu’on en est à se rappeler le temps des gouvernements de technocrates (pardon, des gouvernements « d’union nationale ») dans les pays d’Europe du Sud, de ne pas évoquer celui de Mario Monti, ancien conseiller de la banque d’Italie, ancien commissaire européen, et devenu président du Conseil en Italie en 2011. Mario Monti est passé par Goldman Sachs."

    " Certes, c’était deux ans avant l’arrivée de Draghi. Mais celui-ci peut-il vraiment, comme il l’a toujours affirmé, n’en avoir rien su ? Les produits dérivés à base d’obligations grecques utilisés pour l’entourloupe ont tout de même été conservés par GS jusqu’en 2005, date à laquelle ils ont été revendus à la National Bank of Greece. Pendant tout ce temps, Draghi occupait les fonctions précises de....« vice-président pour l’Europe-Goldman Sachs International, entreprises et dette souveraine »"

    Barroso entretenait des contacts avec Goldman Sachs durant son mandat
    http://www.ouest-france.fr/europe/ue/barroso-entretenait-des-contacts-avec-goldman-sachs-durant-son-mandat-4
    http://www.lepoint.fr/europe/des-contacts-etroits-entre-barroso-et-goldman-sachs-durant-son-mandat-24-09-

    Barroso à Goldman Sachs : l’arbre qui cache la forêt | Pantoufle Watch
    https://www.pantouflewatch.org/2016/07/14/barroso-a-goldmans-sachs-larbre-qui-cache-la-foret

    "En acceptant de rejoindre Goldman Sachs, José Manuel Barroso aurait « gravement affaibli l’Europe communautaire et ses institutions » si l’on en croit Jean Quatremer. Le pantouflage de l’ancien président de la Commission est pourtant loin d’être un cas isolé."

    "la fable qui consiste à présenter José Manuel Barroso comme un mouton noir au sein d’institutions européennes ayant vocation à défendre « l’intérêt communautaire » ne tient pas."

    Monti à la tête de l’Italie : Goldman Sachs dirige-t-elle l’Europe ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2011/11/14/monti-la-tete-de-litalie-goldman-sachs-dirige-t-elle-leurope-226524

    "chez Goldman Sachs, plus que toute autre banque, on vise deux profils : les anciens banquiers centraux ou responsables du Trésor et les anciens commissaires européens. »

    On retrouve ainsi chez GS :

    Peter Sutherland (Irlande), président de Goldman Sachs International, ancien commissaire européen à la Concurrence ;
    Otmar Issing (Allemagne), ancien membre du directoire de la Bundesbank et ancien de la BCE ;
    Lord Griffiths (Royaume-Uni), ancien conseiller de Margaret Thatcher ;
    Charles de Croisset (France), ex-patron du Crédit commercial de France ;
    Petros Christodoulou, ancien de Goldman Sachs devenu responsable des marchés de la National Bank of Greece (NBG)"

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11073

    La Commission européenne gangrenée par les lobbys et conflits d’intérêts ? - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/10/30/la-commission-europeenne-gangrenee-par-les-lobbys-et-conflits-d-interets-21

    « un tiers des anciens commissaires - soit 9 sur 27 - auraient pris des fonctions dans de grandes entreprises privées issues de secteurs souvent proches de leurs affectations politiques. Le tout en cumulant les postes, pour un total de 98 fonctions (soit une moyenne de plus de 10 par personne).

    37 de ces transferts ont fait l’objet d’un examen par le Comité d’éthique, mais celui-ci n’en a empêché aucun. »

    « le Financial Times a affirmé mi-octobre que des lettres de responsables de l’UE attestaient de la fraude aux tests antipollution dès 2013. Pourtant, il a fallu attendre que le scandale éclate aux États-Unis pour que l’Europe réagisse. Pire, le Parlement vient de voter contre une commission d’enquête sur le sujet, et l’Union Européenne vient d’assouplir sa législation sur les normes de pollution au diesel.

    Autre sujet, autre problème : les perturbateurs endocriniens. L’Obs a révélé jeudi une énième enquête accablante sur l’omniprésence de ces substances chimiques toxiques dans l’organisme de nos enfants. Pourtant, là encore, les discussions s’enlisent à Bruxelles sans qu’aucune mesure concrète (qui désavantagerait les industriels) ne soit prise. »

    Uber et la pantoufle d’or, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/RIMBERT/55944
    #Novlangue #Bêtisier

    "M. David Plouffe, conseiller stratégique d’Uber (et directeur de campagne de M. Barack Obama en 2008), démarche les collectivités locales pour « les aider à moderniser leur cadre juridique »"

    " Ainsi avance l’Europe sociale : un an après la fin de leur mandat en octobre 2014, un tiers des commissaires sortants avaient déjà chaussé ces « troublantes » pantoufles (1)."

    « Bahamas Leaks » : la société offshore cachée de l’ex-commissaire européenne à la concurrence
    http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/09/21/bahamas-leaks-l-ex-commissaire-europeenne-a-la-concurrence-avait-une-societe

    « selon un rapport paru l’an dernier, un tiers des commissaires qui ont quitté Bruxelles après la fin de la Commission Barroso 2 sont allés travailler pour des multinationales. Parmi eux… Neelie Kroes, qui a été débauchée par Bank of America Merrill Lynch et Uber »

    Une ex-commissaire européenne au climat chargée du greenwashing chez Volkswagen
    http://www.marianne.net/ex-commissaire-europeenne-au-climat-chargee-du-greenwashing-volkswagen-100

    Comment l’ex-Commission Barroso fait le jeu des détracteurs de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/03/l-image-toujours-plus-ecornee-de-l-ex-commission-barroso_5007220_3234.html#B

    La #BCE sous l’influence de la #Finance - Actualités Gouvernance
    http://www.agefi.fr/gouvernance/actualites/article/20171003/bce-l-influence-finance-228508

    « 508 des 517 sièges disponibles au sein des divers groupes de contact de la Banque centrale européenne sont occupés par des représentants du secteur financier qu’elle est censée superviser, selon le Corporate Europe Observatory »

    « La chambre de compensation Euroclear est l’entité la mieux représentée au sein de ces groupes consultatifs, suivie par Deutsche Bank, BNP Paribas et Société générale, ajoute le CEO, qui relève l’absence totale des universités. »

    Comment les professionnels de l’évasion fiscale noyautent les institutions européennes - Basta !
    https://www.bastamag.net/a-paraitre-le-10-07-Comment-PWC-et-les-Big-Four-noyautent-les-politiques
    #Fraude/évasion_fiscale #évasion_fiscale #Paradis_fiscaux

    « c’est à ces mêmes géants de l’audit et de la comptabilité que fait appel l’Union européenne pour élaborer sa politique de lutte contre l’évitement fiscal. »

    À Bruxelles, les États membres se font eux aussi les porte-voix des lobbys - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/A-Bruxelles-les-Etats-membres-se-font-eux-aussi-les-porte-voix-des-

    "Les présidences tournantes sont, de fait, en train de se transformer en véritables foires de lobbying. Celle de la Roumanie, pour le premier semestre 2019, est sponsorisée par Mercedes-Benz, Renault et Coca-Cola, entre autres. La présidence précédente, de l’Autriche, était notamment sponsorisée par Porsche, Audi et Microsoft. Idem pour celles la Slovaquie, de l’Estonie, de Malte et de la Bulgarie qui les avaient précédées. Les gouvernements concernés recourent également au service de cabinets de lobbying bruxellois pour les conseiller... La présidence tournante néerlandaise, en 2016, a même co-organisé des événements publics avec des lobbys et des associations professionnelles pour promouvoir le « principe d’innovation », un concept inventé par les industriels pour contrecarrer le principe de précaution"

    –27 février 2019 : Et l’Europe se tira une balle dans le pied en nommant au poste de de superviseur bancaire européen le lobbyiste en chef d’une des plus grande banque du monde | Atlantico.fr
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3566994/et-l-europe-se-tira-une-balle-dans-le-pied-en-nommant-au-poste-de-de-super

    « Le facteur aggravant est que cette personne n’était pas véritablement un banquier, mais occupait un poste qui correspond à celui de lobbyiste en chef de la banque Santander. Ce qui permet de contrer l’argumentaire qui voudrait avancer l’idée que la finance est un secteur complexe, ce qui justifierait cette nomination »

    « C’est précisément le rôle inverse qu’il doit occuper aujourd’hui. Il est extrêmement difficile de croire, et ce n’est absolument pas une attaque personnelle, d’imaginer un virage mental à 180 degrés dans un temps si court. Surtout en considérant les passerelles qui existent dans les deux sens, parce qu’il sera intéressant de voir ou il termine sa carrière. Cela est donc un signal désastreux. »

    « Je crains que cette décision ne soit le symptôme d’une sorte d’impunité totale concernant les relations incestueuses entre ces méga institutions bancaires, les superviseurs et les régulateurs. »

    La capture de l’UE par les banques
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-mercredi-27-fevrier-2019

    "Le cas de la banque centrale européenne est particulièrement marquant à cet égard : pour éclairer ses décisions, l’institution de Francfort a choisi d’inviter un certain nombre de représentants dits « de la société civile » à ses réunions.

    En réalité, de société civile il n’est point question. Sur les 517 membres siégeant dans les différents comités de la banque, 508 sont issus du secteur financier privé. Sept autres représentent des grands groupes tels que Total ou Siemens. Les deux derniers postes ayant échus à des associations de consommateurs…

    La prise de l’autorité bancaire européenne par José Manuel Campa, n’est donc qu’une manifestation supplémentaire de la capture des organismes de régulation par les intérêts financiers. 

    Une pratique d’aller-retour entre les institutions européennes qui n’est pourtant pas nouvelle. C’est même devenu le sport favori des hauts responsables européens : on se rappelle de l’ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, parti à la fin de son mandat vendre ses services à la très puissante banque d’affaire Goldman Sachs. Goldman Sachs où travaillait également Mario Draghi avant de prendre, lui-même, la tête de la Banque Centrale européenne.

    Un rapport de l’ONG Transparency International nous apprend ainsi que plus de 50 % des anciens commissaires européens sont devenus lobbyistes. Un mélange des genres qui explique largement la défiance et le soupçon que nourrissent aujourd’hui les citoyens à l’encontre d’institutions dont ils ne sont plus vraiment certains qu’elles recherchent l’intérêt commun."

    Quand Coca-Cola s’immisce au Conseil de l’Union europénnne – EURACTIV.fr
    https://www.euractiv.fr/section/affaires-publiques/news/quand-coca-cola-simmisce-au-conseil-de-lunion-europennne

    –-Dossier : le révélateur grec (Le Monde diplomatique, août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/A/53536

    "Comment la machine bruxelloise et les séparatismes s’alimentent mutuellement"
    "Etats en miettes dans l’Europe des régions", par Paul Dirkx (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/DIRKX/50934

    La société catalane se rallie à l’indépendance, par Jean-Sébastien Mora (Le Monde diplomatique, octobre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/MORA/49685

    Bruxelles contre l’offensive britannique sur la circulation des travailleurs | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/uk-europe/bruxelles-soppose-aux-propositio-news-532026

    -" la commissaire en charge de la justice, Viviane Reding, a déclaré que la liberté de circulation des travailleurs est « un pilier fondamental du marché libre », aux côtés de la liberté de circulation des biens, des services et des capitaux, que le Royaume-Uni a appelé de ses vœux."

    –"« Soit vous acceptez à l’ensemble des quatre [libertés], soit vous les rejetez toutes, » a affirmé la commissaire luxembourgeoise. « La liberté de circulation n’est pas négociable tant que vous êtes un pays membre de l’Union et du marché unique »."

    Bouillonnement antisystème en Europe et aux États-Unis, par Perry Anderson (Le Monde diplomatique, mars 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/03/ANDERSON/57243

    « Mais l’Europe réellement existante de l’intégration néolibérale constitue un ordre plus cohérent que toutes les solutions hésitantes qui lui ont été opposées jusque-là. L’austérité, l’oligarchie et la mobilité forment un système interconnecté. »

    Les élus passent, les eurocrates restent, par Sylvain Laurens (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/LAURENS/53695

    De plus en plus de fédérations patronales européennes se muent en centres de recherche, déposant leurs statuts en tant qu’organismes scientifiques industriels de droit belge afin de remodeler les orientations du champ scientifique le plus proche de leur périmètre d’activité. Sans surprise, ces évolutions s’accompagnent d’une modification du profil des lobbyistes.

    –-The Brussel Business. Documentaire | Lobbycratie
    http://www.lobbycratie.fr/2013/01/05/the-brussel-business-documentaire #Documentaires

    Jacques Delors : l’homme des firmes - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/Jacques-Delors-l-homme-des-firmes
    #Conflits_d'intérêts #PS #UE #Multinationales

    "« Donc ce que j’ai fait en 84 c’est de rechercher un consensus par défaut avec les gouvernements qui refusaient tout sauf cette idée d’un grand marché et d’obtenir un consensus par enthousiasme des industriels. » Et c’est ainsi que ce socialiste a « relancé l’Europe » : non en s’appuyant sur les « syndicats européens », ou les « peuples européens » (qu’il ne cite jamais), mais sur l’ERT. Le principal lobby patronal...

    En janvier 1985, le président de l’ERT (et de Philips), Wisse Dekker, avait publié « Europe 1990 : un agenda pour l’action », un document où il proposait de faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales. En janvier 1985, justement, Jacques Delors prend ses fonctions à Bruxelles et devant le Parlement européen, il fait part de « [s]on idée » : faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales . Heureusement, le PDG n’avait pas déposé de copyright..."

    "« Quelles seront vos priorités ? l’interroge le reporter d’Antenne 2.

    – Etre aussi compétitif que les Etats-Unis ou l’ensemble asiatique. Ce sera ça mon objectif. Et à partir de là, si nous avons la force, nous aurons la crédibilité et nous retrouverons les voies du progrès social. »"

    "Ce triple héritage est si peu conspué que c’est sa fille, Martine Aubry, qui a repris les rênes du Parti Socialiste. Et elle ne rompt pas avec le legs paternel : « C’est du populisme, pestait-elle en 2005, c’est ce qui a mené l’Italie d’autrefois à ce que l’on sait » – assimilant les « nonistes » aux fascistes. Et au nom du PS, contre le vote du peuple, elle soutient mordicus le traité de Lisbonne. Assorti, bien sûr, comme papa, d’un couplet sur « l’Europe sociale »..."

    10 faits qui montrent comment les #Multinationales achètent la politique européenne - Osons Causer
    http://osonscauser.com/10-faits-montrent-multinationales-achetent-politique-europeenne
    #Vidéos

    –-
    « Les financiers sont au coeur de ce projet » - Une autre histoire de l’Europe (1) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Une-autre-histoire-de-l-Europe-Les.html

    -"« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. »"

    –"dans les gouvernements nationaux, à la Commission européenne, ou encore à la Banque mondiale, quand on voit le profil sociologique des dirigeants, il n’y a pas besoin de faire pression sur eux, puisqu’ils viennent du monde des affaires, ou ils y passent, ou ils y sont intimement liés par divers réseaux. Ils guident ces institutions de l’intérieur. Mieux vaudrait donc parler d’endogamie, ou alors de fusion : les pouvoirs politiques et économiques se confondent. Et on vérifie ça à toutes les étapes du projet européen."

    La CEE : les « pères fondateurs » au service des banquiers (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/La-CEE-les-peres-fondateurs-au.html

    Citation prophétique : "La CEE, elle, naît d’un rapport, le rapport Spaak, aussitôt critiqué par Pierre Mendès-France : « Le projet de marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. Les initiatives sociales seront-elles encore possibles ? La tendance à l’uniformisation n’implique-t-elle pas que les pays les plus avancés vont se voir interdire, au moins momentanément, de nouveaux progrès sociaux ? Tout relèvement de salaire ou octroi de nouveaux avantages sociaux n’est-il pas dès lors, et pour longtemps, exclu pour les ouvriers français ? » Et Mendès conclut : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »"

    Maastricht, les patrons aux commandes (3) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Maastricht-les-patrons-aux.html

    -"Delors, justement. En 1991, on le voit en direct à la télé qui déclare : « Moi, au milieu des années 1980, la Table ronde des industriels m’a demandé de faire une Europe sans frontière, j’ai fait une Europe sans frontière. Elle me demande aujourd’hui de faire la monnaie unique et de bâtir des autoroutes, je vais faire la monnaie unique et bâtir des autoroutes. »"
    –"la Table ronde est créée, au début des années 1980, à l’initiative politique de deux commissaires européens : d’une part, François-Xavier Ortoli, qui deviendra ensuite PDG de Total et président du CNPF international, l’ancêtre du Médef, d’autre part, le Belge Étienne Davignon.
    –"Et pour l’Union européenne, le dispositif est souvent le même : la Table ronde ou l’Aume publie un rapport, par exemple, sur la nécessité de la mise en place d’une monnaie unique. Ensuite, la Commission européenne nomme un « groupe de travail » constitué d’« experts indépendants », où vous retrouvez en fait des membres de la Table ronde, et ce même « comité de sages » fournit un rapport qui reprend l’essentiel des propositions de la Table ronde. Enfin, la Commission adopte une série de mesures tirées dudit rapport."

    La constitution : l’oligarchie financière rédige le texte - Une autre histoire de l’Europe (4) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/La-constitution-l-oligarchie.html

    -"Enfin, atlantiste convaincu, Amato exercera également ses talents auprès du groupe américain Siebel Systems, une société active dans la défense, aux côtés, cette fois, de Jacques Attali et de John Major, excusez du peu."
    –"Lord John Kerr. Au moment où cet ancien ambassadeur aux États-Unis prépare cette Constitution, il siège également au conseil d’administration de Shell ! Il en dirige une filiale ! Depuis, Lord Kerr vice-préside le think tank bruxellois European policy center, tout en étant administrateur de Rio Tinto (mines), de ScottishPower (énergie) et de Scottish american investment trust (finance)."

    « Un gigantesque conseil d’administration » - Une autre histoire de l’Europe (5) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Un-gigantesque-conseil-d-728.html

    -"Et qui la Commission nomme-t-elle pour présider son « groupe d’experts de haut niveau pour la supervision financière en Europe » ? Le Français Jacques de Larosière. (...) Mais, au moment où il préside ces travaux pour la Commission européenne, Jacques de Larosière est aussi conseiller du président de BNP Paribas. Il sera également conseiller international du BMB Group – trust financier fondé par le Prince Abdul Ali “Yil-Kabier du Brunei” – et il a œuvré aussi pour l’assureur AIG, sauvé de la faillite par l’État américain en 2008. Ou encore il était administrateur de la Fondation NYSE Euronext. On croit rêver !"
    –"le sommet du GPF, le Global progressive forum. C’est un cénacle, une volonté, à l’échelle mondiale, de réunir des dirigeants « progressistes », les représentants des ailes les plus droitières des partis sociaux-démocrates (...). Eux invitent d’anciens leaders politiques, d’ex-ministres des Finances, qu’ils présentent comme « des sages », « retirés de la politique », qui auraient « pris de la distance », dont il faudrait donc écouter les leçons, qui vont apporter une « réponse de gauche » à la crise des méchants financiers de droite et des méchants libéraux. Mais s’ils se sont retirés de la vie politique, c’est pour mieux entrer dans le monde des affaires."
    –"Et pourtant, ces dirigeants continuent de se présenter comme des « hommes de gauche ». Tandis que les militants, à la base de ces partis, ignorent le plus souvent tout du devenir de leurs leaders."
    –"Et aujourd’hui, qui siège à la Sofina, dans cette pépinière à dirigeants Européens ? Guy Verhofstadt, l’ancien Premier ministre Belge"

    –Comment le lobby financier pèse sur Bruxelles, Par Marie Charrel
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/09/comment-le-lobby-financier-pese-sur-bruxelles_4398032_3214.html

    Des eurodéputés coulent une initiative sur la transparence des lobby – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/politique/news/eu-parlament-blockiert-anti-lobby-initiative/?nl_ref=20646332
    #UMP #Sociaux-démocrates

    "Le #PPE, les socialistes et les libéraux se sont coordonnés pour saborder une initiative qui rendrait publiques les activités extérieures des eurodéputés et renforcerait le contrôle des lobbys."

    " le passage, qui interdisait explicitement les activités secondaires des eurodéputés dans des groupes de pression dans la version de Sven Giegold, suggère simplement « une renégociation » de ces activités dans la proposition du PPE. De même, le passage demandant une « empreinte législative », et avec elle la mise en place d’un véritable outil législatif, a été supprimé pour être remplacé par un vague plaidoyer pour « plus de transparence »."

    "L’action de la Troïka a été le théâtre de nombreux conflits d’intérêts" Liem Hoang Ngoc
    http://www.contrelacour.fr/entretien-liem-hoang-ngoc-troika #Troika


    Quand les casseurs dictent leur loi (1) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur,579.html

    -"Après la chute de Lehman Brother, et la crise devenue mondiale, Manuel Barroso, le président de l’Union européenne, avait nommé des « experts indépendants » pour « renforcer la supervision financière ». Ce mercredi, dans la salle de presse de la Commission, le « groupe de Larosière » allait rendre ses « recommandations »." ;
    _"Jacques de Larosière, d’abord, son président. (...) il co-préside Eurofi. Un « think tank opérationnel, indique le site de l’association (dans un français approximatif), dédié à l’intégration de l’Europe des services bancaires et financiers », et qui travaille avec « les différents types d’institutions financières comme les banques, les brokers, les compagnies d’assurance ou encore les infrastructures de marché, les représentants des consommateurs, les Institutions de l’Union Européenne (Commission, Parlement, Conseil, Banque Centrale Européenne [BCE]…) ». Parmi les membres de Eurofi : Axa, BNP-Paribas, Citygroup, Goldman Sachs, JP Morgan Chase, etc., plus des partenaires comme Fortis, Natexis, Dexia. Bref, pour revoir la finance internationale, on a choisi un lobbyiste… de la finance internationale !
    (...) Sir Callum Mac Carthy, par exemple, le président du Financial Service Authority, était chargé de réguler la finance en Grande-Bretagne – et qui l’a triomphalement régulée : là-bas, alors que les banques s’écroulaient, il s’est fait traiter d’ « aveugle », de « comateux » par des députés, mais de ce côté de la Manche, il redevient un « expert ».
    Mieux : dans son comité, figure Rainer Masera, un ancien directeur général de Lehman Brothers, la banque d’où est partie la débâcle…
    Qu’on ajoute Otmar Issing (de Goldman Sachs), Onno Ruding (de Citygroup), et l’on devine que la spéculation tremble déjà. Comme si l’on demandait aux chefs des gangsters : « Quelle réforme de la police souhaitez-vous ? »" ;

    –"- On a choisi un groupe avec un nombre d’experts indépendants. Il fallait des experts qui connaissent le système.
    – Choisir une personne de Lehman Brother pour travailler sur la régulation…
    – Mais écoutez, il fallait des experts qui connaissent le système », etc." ;

    –"« Chantal Hughes, la porte-parole du commissaire Barnier » nous a laissé un message. Que l’on transcrit car, l’air de rien, il dévoile un processus souvent caché :
    « Sur le groupe de la Rosière qui je crois vous intéresse, qui a été nommé par le président Barroso pour apprendre les leçons de la crise, ils ont écrit un rapport en leur nom qui a ensuite été repris par les chefs d’État et de gouvernement qui en ont repris les grandes lignes pour, euh, déterminer, euh, un peu, euh, les réformes à mettre en œuvre, euh, du côté financier. Ç’a été, en effet, une des grandes lignes directrices qui a été utilisée, c’est-à-dire ce que les chefs d’Etat ont repris et ont signé comme étant la feuille de route européenne sur les services financiers. Voilà. Ensuite, ça a été complémenté au niveau du G20 et que nous mettons maintenant en œuvre. Voilà, merci beaucoup. Au revoir. »" ;

    –"Voilà qui était le chef des « experts indépendants » : un homme qu’on contacte, non pas dans une université, non pas dans un labo de recherche, non pas dans un ministère, mais dans l’une des plus grandes banque d’Europe ! Un mastodonte qui possède 347 filiales dans des paradis fiscaux ! Une société qui a investi gros en Grèce, et qui pèse pour retrouver ses billes !"

    Quand les casseurs dictent leur loi (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur-581.html

    -"Durant l’été 2010, l’accord est scellé. Le Financial Times peut titrer, triomphant : « Trois ans après, les marchés sont à nouveau les maîtres ». Et le journaliste de souligner que, non seulement ces règles sont floues, mais qu’elles ne seront pas entièrement mises en place avant 2018…" ;

    –"En juin 2010, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, en charge de pondre une directive sur « les exigences de capitaux », instaure un « Groupe d’experts sur les questions bancaires ».
    De qui est composé ce cénacle ? Sur les 42 « conseillers », 34 appartiennent à des banques ou à des fonds d’investissements ! Plus des trois quarts ! HSBC, BNP-Paribas, Unicredit, etc. Tous sont représentés : par souci de pluralisme, sans doute.
    Et plus de la moitié des membres, très exactement 23, ont leur carte à l’Institute of International Finance, le plus important lobby bancaire, qui a combattu pied à pied les accords de Bâle 3." ;

    –"Aucun Etat en Europe n’aura le droit d’en réclamer davantage, d’écrire une loi plus stricte ! Et on rebaptisera ça « harmonisation du marché »… toujours par le bas !" ;

    –"Ainsi l’Europe s’appliquait-elle, sur son continent, à évider une régulation mondiale… qu’hypocritement elle réclame de ses vœux." ;

    –"Le plus commode, alors, pour l’industrie financière, était d’écrire directement la loi. Ainsi, par exemple, de la régulation sur les produits dérivés : 38 amendements furent rédigés par les lobbies et recopiés, sans complexe, par les députés." ;

    –"Comment est venu à l’Allemand Markus Ferber (du PPE, le Parti Populaire européen, la droite) ses idées d’amendements ? Il avoue franchement : « J’ai tenu une table ronde avec les banques et les compagnies d’assurance », et on lui a remis un petit papier avec un texte pré-rédigé.
    Et à Sari Essayah (PPE, Finlande) ? La société Assured Guaranty, une importante compagnie basée aux Bermudes, lui a délivré un article de loi clé en main.
    Et Marianne Thyssen (PPE, Belgique) ? « J’ai présenté mon amendement après une rencontre avec une partie prenante belge : Euroclear », qui est, après Clearstream, la seconde chambre de compensation mondiale, fondée par la banque d’investissement américaine JP Morgan.
    La socialiste grecque Ani Podimata a, elle, un peu cafouillé. Ou plutôt son assistant. Il a envoyé à l’enquêteur de CEO un courriel, qui ne lui était manifestement pas destiné : « Qu’est-ce qu’on va faire ? On doit lui dire [que l’amendement a été préparé par des financiers] mais on doit voir comment… Parce qu’il a raison à 1000 %. […] Mais je me demande qui est ce type qui envoie de pareils courriels à un parlementaire. Qu’est-ce que c’est que ce truc, Corporate Europe Organization, on le sait ? »
    Qui est-ce qui vient nous embêter ? Ça marche si bien ! Un lobbyiste des banques témoigne de cette routine, sous couvert d’anonymat : « Vous repérez les membres du parlement qui sont sympathisants de notre industrie. Vous construisez une relation et vous savez qu’ils vont soutenir vos amendements. Beaucoup sont simplement paresseux. Ils écrivent la législation sur des domaines où ils ne connaissent rien. »"

    Quand les casseurs dictent leur loi - Vidéo (3) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur-582.html

    -"Qui, par exemple, à la tribune, représente le PPE – le plus grand groupe au Parlement européen ? Jean-Paul Gauzès, un élu de Normandie. Jusqu’en 2007, cet honnête homme exerçait à la fois comme parlementaire et comme « directeur fiscal et juridique de Dexia »." ;

    –"Il est mentionné, d’ailleurs, par CEO, comme l’un des députés qui a recopié des amendements fournis par les lobbies. Mieux : dans un courriel, révélé par l’agence Reuters, un lobbyiste de l’Association pour les Marchés Financiers en Europe – AFME en anglais, qui défend les intérêts de Goldman Sachs, Barclays, Deutsche Bank, etc. – un lobbyiste se félicitait que Gauzès soutienne bientôt leurs propositions. Et c’est ce qu’a fait le député français peu après. « Pour moi, il n’y a pas de problème, a répondu Jean-Paul Gauzès à l’agence. Pourquoi est-ce que je devrais écrire des amendements qui sont plus mauvais que ceux produits par l’industrie ? Ce sont des questions très techniques. Ils doivent être écrits très précisément. Les lobbyistes font ça beaucoup mieux que moi. »
    Sa réputation, il l’a étendu jusqu’outre-Atlantique. Dans son édition du 24 mai 2005, le New-York Times titrait : « Le lobby de la finance démantèle une loi sur le financement des activités terroristes ». Le correspondant à Bruxelles écrivait qu’ « une proposition de loi - qui visait à renforcer la législation sur les crimes financiers, à couper les fonds qui servent au terrorisme –, cette proposition a été coulée au Parlement européen avec l’aide de députés liés au monde de la finance, notamment (...) un dirigeant d’une banque soupçonnée de blanchiment d’argent. » Et qui le journaliste pointait-il donc ? Notre timide élu normand. L’envoyé spécial précisait, plus loin, que Jean-Paul Gauzès avait repris « mot pour mot » – avec une collègue finlandaise – des « amendements » pré-rédigés par des lobbies. Et il poursuivait : « Mr Gauzes travaille à Paris comme directeur juridique et fiscal de Dexia. Il ne nous a pas révélé le montant de son salaire chez Dexia. Il a juste écrit dans un courriel que c’est ‘proportionnel à son travail’, et il a ajouté (...) “j’exerce mon mandat comme membre du Parlement européen en toute indépendance et je ne crois pas que, en principe, il existe un conflit d’intérêt.” »" ;

    –"on interroge encore Gauzès : « Le problème de Bâle 3, c’est que ça va très loin, juge-t-il… Il n’y pas d’étude d’impact... Il y a un risque de distorsion de concurrence… Il faut distinguer entre ce qui est nécessaire et ce qui est raisonnable… Faire une loi bancaire en France, ça serait une bêtise… Je l’ai dit à des proches de Moscovici la semaine dernière : “Les marchés, vous savez ce qu’ils vous disent…” »" ;

    –"« Qu’est-ce qu’un lobbyiste ? » Kay Swinburne se lance dans le relativisme. « Toute personne qui peut m’aider est un lobbyiste. Pour m’informer, je préfère avoir toutes les idées, toutes les opinions… » Mais les diabétiques grecs, par exemple, dont les médicaments ne sont plus remboursés, n’ont pas encore eu la présence d’esprit d’ouvrir un bureau à Bruxelles, et de payer une dizaine de représentants pour défendre leur juste cause…" ;

    –"- Jacques de Larosière est un vrai européen. Il apporte avec lui la puissance de la banque européenne. Ca va renforcer la compétitivité du secteur.
    – Attendez, je veux être sûr de comprendre. Je vous dis que le document initial, majeur, de l’Europe concernant la régulation financière a été confié au président d’un lobby de la finance, qui a derrière lui JP Morgan, AIG, UBS, bref, presque toutes les banques, qui ont lourdement spéculé, parfois de façon frauduleuse, qu’il avait à ses côtés, dans son comité, des dirigeants de Goldman-Sachs, Citygroup, Lehman Brothers, et vous me dites, vous, socialiste, que vous n’êtes pas choquée ?
    – Ce sont des vrais Européens. Et tant mieux s’ils animent un lieu de débats. Ils font des choses très intéressantes. »
    J’en reste baba. Cette députée est de bonne foi, me semble-t-il.
    Comme quoi, il y a nettement plus dangereux que les cyniques : les imbéciles." ;

    –"Le meilleur demeurant, quand même, notre Nicolas Sarkozy à nous, qui fustigeait « un capitalisme financier devenu fou à force de n’être soumis à aucune règle », dénonçant en vrac une « mondialisation [qui] ne survivra pas à la loi de la jungle », « la logique de la compétitivité à tout prix », « les parachutes dorés et les gains mirobolants des spéculateurs ». Et le G20 s’engageait à Pittsburgh, en 2009, à « limiter la prise de risque excessive, celle-là même qui avait conduit certaines banques à la faillite »."

    #UMP #PPE #Union_bancaire

    https://www.youtube.com/watch?v=7srTZRUFzMQ&feature=youtu.be



    La Banque centrale, actrice et arbitre de la débâcle financière
    Enquête dans le temple de l’euro
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46897

    #BCE, mode d’emploi
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46898

    Vers une nouvelle justice d’exception pour les entreprises européennes ?
    MATHILDE DUPRÉ19/08/2021
    https://www.alternatives-economiques.fr/vers-une-nouvelle-justice-dexception-entreprises-europeennes/00099963
    #Multinationales #Tribunaux_d_arbitrages #ISDS

    Le rôle de l’Union Européenne dans les instances financières internationales. Par Jessica Porcelli | Finance Watch
    http://www.finance-watch.org/informer/blog/1180-instances-financieres-internationales?lang=fr
    #UE #IFI #Lobbying #Finance #Conflits_d'intérêts

    • Critères de complaisance
      par Benoît Bréville & Olivier Pironet 
      https://www.monde-diplomatique.fr/mav/176/BREVILLE/62953
      "M. Mario Draghi a investi le palais Chigi en février dernier, avec dans ses bagages trois ministres de la Ligue, la formation d’extrême droite de M. Matteo Salvini. Et que s’est-il passé ? Les médias et la classe politique ont-ils dépeint l’ancien banquier en « néofasciste » ? Pas du tout ! Ils l’ont érigé en héros"
      #Italie

      L’Europe décorera-t-elle une dictatrice ?
      https://blog.mondediplo.net/l-europe-decorera-t-elle-une-dictatrice
      #Démocratie #Boliivie

    • « L’Europe : une colonie allemande ? » Par Michel Santi
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-europe-une-colonie-allemande-512766.html

      « cette économie ne prospère que par une exploitation en bonne et due forme par les allemands des autres peuples d’Europe. Sans euro, pas d’excédent allemand en effet, car la ruée sur les biens produits dans ce pays aurait à l’évidence -par envolée interposée du deutschemark- été répercutée par une augmentation de leurs prix et par un alignement à la hausse des salaires allemands, dont l’effet conjugué aurait neutralisé les excédents.

      Ces fameux excédents commerciaux faisant tant la fierté de Schäuble sont banalement la conséquence de salariés qui reviennent moins chers à employer que de machines à utiliser ! »

      #UE

      –-"L’Europe ne peut et ne devrait pas tenir très longtemps" (James K. Galbraith)
      http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20150731.OBS3541/l-europe-ne-peut-et-ne-devrait-pas-tenir-tres-longtemps.html

      -"les Allemands réaliseraient avec stupéfaction que les dettes considérables amassées afin de financer leurs exportations tout au long des quinze dernières années ne seront jamais remboursées."

      –"Le fait que Syriza y soit parvenu, éclipsant ainsi les nazis du parti Aube dorée, a été à sa manière un miracle démocratique. La destruction de Syriza conduira maintenant, partout sur le continent, à un réexamen du « projet européen ». Une Europe progressiste – l’Europe de la croissance durable et de la cohésion sociale – serait une chose. L’Europe bloquée dans l’impasse, réactionnaire, mesquine, et perverse, que nous observons à l’heure actuelle, en est une autre. Elle ne peut et ne devrait tenir très longtemps."

      –"Que va-t-il advenir de l’Europe ? Cela est très clair, il en est désormais fini des espoirs de la gauche pro-européenne et réformiste. Les partis qui incarnent un autre avenir sont les partis anti-européens, dont l’UKIP, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, le Front national en France, et Aube dorée en Grèce. Il s’agit de mouvances extrêmement antipathiques, racistes et xénophobes – Aube dorée a ainsi proposé dans sa plateforme électorale que des camps de concentration soient créés en Grèce afin qu’y soient regroupés les immigrés. Les forces progressistes et démocratiques n’ont désormais, pour les contrecarrer, qu’une seule chose à faire : se regrouper sous la bannière d’une réinstauration de la démocratie au niveau national. Ce qui signifie que la gauche en Europe devra également, désormais, se retourner contre l’euro."

      –"Pourquoi donc, dans ces conditions, l’euro – ce rêve qui, manifestement, va désormais en se flétrissant – devrait-il être soutenu ? Pour quelles raisons en sortir ne constituerait-il pas une option ?"

      La fin de l’Union européenne, de Coralie Delaume et David Cayla
      https://www.les-crises.fr/la-fin-de-lunion-europeenne-de-coralie-delaume-et-david-cayla
      #Lectures

      "Les manipulations statistiques et financières qui font du Luxembourg (qui n’a plus d’usines) une puissance industrielle alors qu’il n’est qu’une lessiveuse à blanchiment fiscal, ou qui font de l’Irlande une grande puissance exportatrice avec une croissance extraordinaire du PIB avec des marchandises qui ne circulent que sur le papier et un niveau de vie qui stagne désespérément, sont clairement exposées et démontées."

      "Ce qui permet aux auteurs de nous rappeler que la crise des pays périphériques de l’Europe, élégamment appelés PIGS par les eurocrates (Portugal, Italie, Grèce, Espagne) n’est pas liée à une quelconque tare anthropologique et raciale, mais à une poursuite de l’effet de polarisation qui trouve sa source dans le développement de l’Europe depuis le XVI° siècle, et que le libre-échange, comme l’avait clairement expliqué Friedrich List dans son irremplaçable « Système National d’Economie Politique » de 1841, combiné à la funeste et impérialiste Théorie de avantages comparatifs de Ricardo, ne fait qu’accroitre. On renverra à l’indispensable ouvrage de Erik Reinert « Comment les pays riches sont devenus riches et pourquoi les pays pauvres restent pauvres »."

      "Il faut d’emblée préciser que l’Union européenne n’est pas l’Europe. L’Europe est un continent, un ensemble de pays. L’Union européenne c’est d’abord un écheveau de règles qui encadrent l’action de ses États membres. Elle n’existe donc que si ces règles sont respectées."

      "de nombreux pays – parce qu’ils y sont poussés par les circonstances et non par “populisme”, par quelques viles passions “anti-européennes” ou par volonté de “repli national” – transgressent ces règles ou les contournent"

      "S’il n’y a plus le moindre esprit de solidarité en Europe, c’est que le projet européen d’unir le continent sous les auspices du marché, de la monnaie et de la jurisprudence de la Cour de Luxembourg, a échoué."

      "des traités organisant implicitement la compétition de tous contre tous n’ont pas permis – oh surprise ! – de rapprocher les peuples. Quant aux promesses de mettre en place “l’Europe sociale”, elles ne savent que faire rire désormais."

      "dans la situation actuelle, il n’y a plus de choix possible. L’euro, c’est l’impossibilité de dévaluer et donc de faire autre chose qu’une austérité perpétuelle et un arrimage éternel de l’économie française à celle de l’Allemagne."

      "Aujourd’hui, les flux financiers sont parfaitement sécurisés dans la zone euro. Les investisseurs ne risquent plus de subir des pertes de change. Mais le prix à payer c’est l’austérité, la désindustrialisation des régions périphériques et le chômage"

      "Nous croyons que cette méthode est la bonne, même si elle séduit moins les rêveurs en panne de “grand dessein” et attachés à cette idéologie de substitution qu’est devenu l’européisme. Nous pensons qu’il faut substituer la souplesse et le pragmatisme à la foi"

      "L’Europe supranationale empêche l’Europe des projets coopératifs de ré-émerger. Ce n’est pas le moindre des paradoxes : en tuant à petit feu les pays qui la composent et sous prétexte de “dépasser les nations”, l’Union européenne détruit l’Europe."

      « L’Euro-zone franchit le Rubicon : la gauche anti-austérité se voit interdire le pouvoir au Portugal » par Ambrose Evans-Pritchard
      http://www.les-crises.fr/leuro-zone-franchit-le-rubicon-la-gauche-anti-austerite-se-voit-interdire

      Belle définition du rêve européen, au passage :

      -"En 40 ans de démocratie, aucun gouvernement au Portugal n’a jamais dépendu du soutien de forces anti-européennes, c’est-à-dire de forces ayant fait campagne pour l’abrogation du Traité de Lisbonne, du Paquet fiscal, du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que pour le démantèlement de l’union monétaire(...)"

      Quant au respect du vote, hein...chacun ses priorités :

      -« Après avoir mené un coûteux programme d’aide financière, marqué par de nombreux sacrifices, il est de mon devoir, dans le cadre de mes pouvoirs constitutionnels, de faire tout mon possible pour empêcher que de mauvais signaux soient envoyés aux institutions financières, aux investisseurs et aux marchés »

      -"Cette clause stupide du traité oblige le Portugal à réduire sa dette à 60% du PIB sur les vingt prochaines années dans un piège austéritaire perpétuel, et ce alors que le reste de l’Europe méridionale tente de faire de même, le tout dans un contexte de récession mondiale puissante." ;
      –"M. Cavaco Silva utilise de fait son mandat pour imposer un programme issu d’une idéologie réactionnaire, dans l’intérêt des créanciers et de l’establishment de l’EMU, en maquillant le tout, avec un culot remarquable, en défense de la démocratie." ;
      –"Les socialistes européens se trouvent face à un dilemme. Ils prennent enfin conscience de la déplaisante vérité : l’union monétaire est une entreprise autoritaire de droite, qui a échappé à la bride de la démocratie ; et cependant, s’ils agissent en conséquence, ils risquent de se voir interdire tout accès au pouvoir."

    • Les Etats européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise - L’Express L’Expansion
      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux

      -"Les aides d’Etat accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques."

      « Europe : 1 600 milliards d’euros d’aides pour le secteur financier entre 2008 et 2011 » | Mediapart
      http://www.mediapart.fr/journal/international/211212/europe-1-600-milliards-d-euros-d-aides-pour-le-secteur-financier-entre-
      #Ploutocratie #Sauvetages_bancaires

      « QE : comment la BCE se moque du monde ! »
      bce http://leseconoclastes.fr/2015/01/hold-1-100-000-millions-de-qe-comment-la-bce-se-moque-du-monde "[Hold-Up à 1 100 000 millions d’€]

      « Et si la BCE payait 175 euros par mois à chaque européen ? »
      http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2015/03/29/et-si-la-bce-payait-175-euros-par-mois-a-chaque-europeen.html

      « De Francfort à Athènes : qui change vraiment ? »
      http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/01/26/de-frankfort-a-athenes-qui-change-vraiment

      « Où sont passés les 1000 milliards prêtés par la BCE aux banques ? »
      Read more at http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/ou-sont-passes-les-1000-milliards-pretes-par-la-bce-aux-banques_

      « Où sont passés les 1000 milliards de la BCE ? »
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/20120606trib000702311/ou-sont-passes-les-1000-milliards-de-la-bce-.html

      « La BCE sort son bazooka monétaire »
      http://www.mediapart.fr/journal/international/220115/la-bce-sort-son-bazooka-monetaire

      « A qui profitent les opérations de Quantitative easing ? »
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150302tribd93cf9acc/a-qui-profitent-les-operations-de-quantitative-easing.html

      « BCE : plus de 1.000 milliards d’euros de rachat de titres dans la balance »
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150122tribc434786ff/bce-plus-de-1-000-milliards-d-euros-de-rachat-de-titres-dans-la-balance.ht

      BCE : 1 000 milliards d’euros... Et pour quel résultat ? - Express [FR]
      https://fr.express.live/2016/09/07/bce-1000-milliards-euros-qe
      #UE #BCE #UE_BCE_QE #Economie #Politique_monétaire

    • #UE #Finance #Union_des_marchés_de_capitaux

      CADTM - Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
      http://cadtm.org/Enterrees-les-lecons-de-la-crise

      « Imaginez que vous vous soyez endormi, longtemps endormi, juste après la crise de 2008 … et que l’on vous réveille le 30 septembre 2015, jour où la Commission Européenne présente son nouveau Plan d’Action pour une Union des marchés de capitaux. Vous n’en croiriez pas vos yeux, mais il s’agit bien de raviver des techniques financières telles que la titrisation, qui ont pourtant joué un rôle majeur dans la crise. Et la relance de la titrisation n’est que l’une des propositions du Plan d’Action qui nous posent des problèmes »

      « Attention danger ! Le projet d’Union des marchés de capitaux de la Commission européenne doit être stoppé ! » http://www.marianne.net/les-eco-att/attention-danger-projet-union-marches-capitaux-commission-europeenne-doit-

      « Menace sur la régulation financière »
      http://www.alternatives-economiques.fr/menace-sur-la-regulation-financiere_fr_art_1389_73337.html

      « Avis de dérégulation financière en Europe » - Les Dessous de Bruxelles
      par Frédéric Lemaire
      http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228

      -"Huit ans après la crise financière, le temps n’a jamais été aussi favorable à la finance et aux banques dans l’Union européenne. Les timides initiatives de régulation financière avancées après la crise sont déjà remises en cause. Et de nouvelles initiatives de dérégulation financière s’apprêtent à voir le jour, dans le cadre du projet d’Union des marchés de capitaux(...). Au risque de préparer les catastrophes financières de demain."

      –"Les lobbies financiers ne se contentent plus de bloquer, avec l’aide de gouvernements complaisants, les timides réformes menées sous l’égide de l’ancien commissaire Michel Barnier : il s’agit désormais de reprendre la marche en avant de la dérégulation financière. Pour cela, ils peuvent compter sur la nouvelle Commission : son président Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg et paradis fiscal notoire ; et son commissaire aux services financiers Jonathan Hill, fondateur d’une entreprise de lobbying financier, Quiller Consultants. "

      –"Avec une proposition phare : la titrisation des prêts bancaires. " ; « c’est cette technique qui a largement contribué à la crise financière de 2008, en incitant les banques à adopter des comportements risqués dans l’octroi des crédits. Elle a participé au développement d’un système financier parallèle non régulé (shadow banking system), qui favorise la création de bulles financières de crédit. »

      Finance, Bruxelles rallume la mèche, par Frédéric Lemaire & Dominique Plihon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/LEMAIRE/54461
      Les entreprises dans l’engrenage de la finance, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/engrenagefinance

      -"M. Hill lui-même admet exagérer le bénéfice de son projet pour les petites entreprises afin d’amadouer les gogos — comprendre : les citoyens européens. « Si les PME sont mises en avant dans le débat européen, révèle-t-il devant un auditoire trié sur le volet, c’est parce qu’elles sont perçues comme un élément important de l’économie et qu’il est plus facile de convaincre le public avec des propositions qui les renforcent (6). » " ;
      –"Pour financer ces activités parfois hautement spéculatives, les banques ont besoin d’argent frais. Elles pourront désormais se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé d’accepter les crédits titrisés comme garantie en échange de liquidités. Ce soutien de la BCE à la titrisation prétend stimuler le crédit vers l’« économie réelle »" ;
      –"Protégée des regards du public par la technicité du sujet, la Commission européenne réunit tranquillement les ingrédients d’une nouvelle crise majeure. D’autant que le développement de l’union des marchés de capitaux s’inscrit dans un contexte de démantèlement des maigres avancées obtenues depuis 2008." ;
      –"l’UMC cumule les handicaps. Son fondement même repose sur un diagnostic erroné, puisque la Commission écarte d’emblée l’une des principales causes de la stagnation économique dans l’espace européen : les politiques d’austérité budgétaire et salariale. Comme le démontrent de nombreuses enquêtes, dont celle de la BCE auprès des PME (10), les entreprises n’investissent pas faute de débouchés, par suite d’une demande déprimée par les politiques restrictives."

      Relancer la titrisation, pour qui, pourquoi ?, par Frédéric Hache, directeur de l’analyse politique de Finance Watch
      http://www.lenouveleconomiste.fr/relancer-la-titrisation-pour-qui-pourquoi%E2%80%89-28649

      -"La définition ouvre enfin la porte à une future inclusion de la titrisation synthétique, une titrisation qui ne finance rien, le sous-jacent étant des paris financiers (credit default swaps) et non des prêts." ;
      –"La relance de la titrisation ne vise donc pas tant à aider les PME ou à relancer la croissance qu’à améliorer la profitabilité des mégabanques européennes, celles-ci fabriquant les titrisations et encaissant les commissions liées. À cet égard, la Commission a donc de façon inattendue devancé les souhaits de ces mêmes banques"

      L’Europe multiplie les instruments de la prochaine crise
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-europe-multiplie-les-instruments-de-la-prochaine-crise-596889.html

      "Les institutions européennes s’apprêtent à relancer la titrisation sur une vaste échelle : les mêmes causes qui ont déclenché la crise de 2008 produiront les mêmes effets. Par Michel Crinetz, ancien superviseur financier."

      "Les subprime étaient des prêts immobiliers accordés à des ménages américains de moins en moins capables de les rembourser. Un marché de bonne taille, mais pas de quoi mettre en danger toute la planète financière. Quel mécanisme a transformé la petite bombe atomique locale en bombe thermonucléaire mondiale ? La titrisation, qui disséminait les risques vers des investisseurs mondiaux aveugles à leurs risques ; et ainsi libérait des capacités de crédit nouvelles pour des prêts toujours plus risqués."

      "Le contenu de ces titres pouvait être statique, constitué une fois pour toutes, ou bien évolutif, avec des prêts qui en sortaient et des prêts moins sûrs qui y entraient, de sorte que leur qualité diminuait au fil du temps ; mais pas leur notation..."

      "Que propose la Commission européenne à présent ? Un règlement européen qui favorise toutes ces pratiques, sans en oublier une seule."

      "ces mêmes institutionnels qui avaient acheté des subprime, y compris en Europe ; ils font confiance aux bonnes notes des agences et croient que le risque est bien couvert par les produits dérivés dont les fournisseurs ne le provisionnent pas, et donc s’avèrent, le moment venu, incapables de le couvrir (d’où la faillite d’AIG, alors premier assureur mondial, que le Trésor américain a dû secourir avec 180 milliards de dollars). Laisser les banques « modéliser » les risques elles-mêmes, c’est-à-dire, en pratique, les minimiser."

      "On rebaptise cette pratique titrisation « Simple, Transparente et Standardisée (STS) »"

      "Et tout cela pour la bonne cause : faciliter la croissance, et encourager nos PME, lesquelles seraient devenues, à lire les communiqués européens, le grand amour de nos banquiers.

      Tout cela dans le cadre de l’ »Union des marchés de capitaux », qui prétend rééquilibrer la finance européenne vers moins de banque et plus de marché. Mais les banques seront les principales animatrices du marché de la titrisation, dont elles profiteront de manière itérative. Premier profit sur les prêts eux-mêmes, deuxième en les titrisant, troisième en les rachetant et revendant sur les marchés, quatrième en refaisant de nouveaux prêts avec les capacités ainsi libérées, et ainsi de suite."

      "Le Parlement européen examine ces jours-ci des amendements à ce projet de règlement."

      "Quatre députés seulement proposent d’interdire la titrisation « synthétique », autrement dit le recours aux dérivés de crédit, qui a montré sa dangerosité. D’autres députés font preuve d’une compétence impressionnante pour au contraire faciliter ces opérations, expliquant avec force détails techniques pourquoi le texte proposé par la commission comporte trop d’entraves qui mettent en danger rien de moins que la stabilité financière et le financement de l’économie réelle ; sans oublier les PME, bien sûr. Gageons qu’ainsi instruite par les meilleurs experts, la majorité du Parlement saura encore améliorer ce règlement dans le sens du meilleur intérêt des b..., pardon, des PME..."


      La Commission nous demande des preuves. par Michel Crinetz, Ancien superviseur financier, Collectif Roosevelt
      http://www.lenouveleconomiste.fr/la-commission-nous-demande-des-preuves-29281

    • Ou est donc passé le sacro-saint devoir de respect des règles ?
      Scandale Volkswagen : l’UE était au courant depuis 2011 et non pas depuis 2013
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/scandale-volkswagen-l-ue-etait-au-courant-depuis-2011-et-non-pas-depuis-20

      Stakhanov chez Volkswagen, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54374

      -"« Au sein du groupe, les témoignages se multiplient ; face à des objectifs irréalisables, les ingénieurs préféraient tricher qu’affronter la colère du patron », écrit le quotidien.(...) « Volkswagen était dirigé comme une monarchie absolue, où ce qui n’est pas autorisé ne peut pas arriver, confie au Monde un familier du groupe." ;
      –"Assiégés par les lobbyistes, les régulateurs des pays membres et la Commission ont décidé fin octobre, au beau milieu du scandale Volkswagen, de relever le seuil d’émission des oxydes d’azote de... 110 %. "

      Comme quoi l’#UE sait faire preuve de souplesse et s’asseoir sur le sacro-saint « respect des règles » quand la volonté est là...
      #Multinationales #Lobbying

      Le Parlement européen autorise les constructeurs automobiles à polluer plus. Par Émilie Massemin
      http://reporterre.net/Le-Parlement-europeen-autorise-les-constructeurs-automobiles-a-polluer-p

      -"Les eurodéputés ont autorisé le 3 février les véhicules diesel à émettre deux fois plus de gaz polluants que ne l’autorisent les dernières normes. Une décision dictée par un « comité technique » dont personne ne connaît la composition." ;
      –"D’après les chiffres avancés dans ce document de la commission Environnement et santé publique, la pollution de l’air cause environ 430.000 décès prématurés par an dans l’Union européenne, en raison de ses impacts sur la santé des Européens. Les NOx, principaux polluants émis par les moteurs diesel, provoquent cancers, asthme et maladies respiratoires." ;
      –"C’est cet état de fait qui a décidé Françoise Grossetête, eurodéputée (Les Républicains), à voter en faveur des dépassements de normes." ;
      –" Le rejet de l’objection permet d’éviter le statu quo, poursuit-il. Un statu quo qui aurait pu arranger les industriels afin de continuer à réaliser des tests peu scrupuleux." ;
      –" Les constructeurs européens ont déjà eu presque dix ans pour s’adapter aux nouvelles normes en matière d’émission de NOx"

      Qui a dit manque de souplesse, de flexibilité et lourdeurs administratives ?

      -"la Commission européenne proposait à l’origine des autorisations de dépassement plus restrictives : 60 % à partir de 2017. Mais la réglementation a finalement été rédigée par un comité d’experts mis en place en 2011 à Bruxelles, le Technical Committee on Motor Vehicles (TCVM), dont la composition n’est pas connue. « J’ai demandé à la Commission européenne quelle était la composition du TCMV, et de me fournir les comptes rendus de ses réunions ainsi que le relevé des conclusions. Il nous a été répondu tout à l’heure que le compte rendu serait disponible dans quinze jours ; surtout, notre interlocuteur nous a fait savoir qu’il n’était pas autorisé à diffuser la liste des participants à ce comité – ce qui pose un problème de transparence », soulignait le 3 novembre 2015 Delphine Batho, en sa qualité de rapporteure de la mission d’information sur l’offre automobile française, à l’Assemblée nationale." ;
      –"Plusieurs centaines de comités de ce genre sont chargés par la Commission européenne d’élaborer les normes les plus techniques. Le Parlement européen dispose de trois mois pour s’opposer aux règles issues de cette « comitologie », sans quoi elles sont appliquées d’office." ;
      –" la Commission européenne a proposé un règlement visant à durcir les conditions d’homologation de son parc automobile. (...) Accroître l’indépendance et la qualité des tests, en évitant les relations financières sources de conflits d’intérêt entre les constructeurs automobiles et les agences d’homologation (un problème déjà soulevé par l’Assemblée nationale française), et en soumettant ces agences à des audits indépendants réguliers

      #UE #Démocratie #Conflits_d'intérêts

    • #Relations_Internationales #UE #Méditerranée
      Le ton général a de quoi laisser circonspect, donnant l’impression d’avoir davantage à faire à un communiqué institutionnel qu’à un article, mais le thème abordé mérite de s’y arrêter.
      Pourquoi et comment l’Union pour la Méditerranée sera plus forte que jamais en 2016, Par Alfred MIGNOT 
      http://www.latribune.fr/opinions/blogs/euromed/pourquoi-et-comment-l-union-pour-la-mediterranee-sera-plus-forte-que-jamai

      Allemagne : nouvelle affaire d’espionnage
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/15/97001-20151015FILWWW00331-allemagne-nouvelle-affaire-d-espionnage.php
      #Allemagne #UE #Relations_Internationales #Etats_Unis

      À prendre avec des pincettes :

      Une nouvelle monnaie unique africaine serait la véritable cause de l’intervention française en Libye — RT en français
      https://francais.rt.com/france/13476-hillary-clinton-intervention-france-libye

      Crédible, venant de RT ? (et publié sur la page fb des "Econoclastes" : https://www.facebook.com/leseconoclastes/?fref=ts ; http://leseconoclastes.fr/biographies/?)

      RT (chaîne de télévision) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/RT_(cha%C3%AEne_de_t%C3%A9l%C3%A9vision)

      -"RT, auparavant Russia Today, est une chaîne de télévision d’information continue russe lancée le 10 décembre 20051 par l’agence de presse gouvernementale RIA Novosti" ;
      –"Russia Today est aussi un site Internet d’information continue publié par EIN News (European Internet Network)"

      Sarkozy, BHL, Clinton et l’or de Kadhafi. Par Pierre Haski - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/09/sarkozy-bhl-clinton-lor-kadhafi-262764

      -"D’autres sources ont exprimé des doutes sur la fiabilité des informations de « Sid », mais Hillary Clinton, qui avait voulu le prendre dans son équipe au département d’Etat mais en a été empêchée par la Maison Blanche, a continué à l’écouter" ;
      –"« Un désir d’obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ;
      accroître l’influence française en Afrique du Nord ;
      améliorer sa situation politique intérieure en France ;
      offrir à l’armée française une chance de rétablir sa position dans le monde ;
      répondre à l’inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique de l’ouest »" ;
      –"« Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle, et était destiné à établir une monnaie panafricaine appuyée sur un dinar or libyen. Ce plan était destiné à offrir aux pays d’Afrique francophone une alternative au franc CFA »"

      #Relations_Internationales #Afrique #Libye #OTAN #France #UMP #Orient

      Pour Westminster, Sarkozy est intervenu en Libye pour « améliorer sa situation politique »
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/14/pour-westminster-sarkozy-est-intervenu-en-libye-pour-ameliorer-sa-situation-

      "Le rapport évoque « les possibles gains électoraux » attendus par M. Sarkozy un an avant la présidentielle de 2012, dans une attitude proactive en Méditerranée censée répondre aux préoccupations des électeurs en matière d’immigration."

      "Le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains est, selon le document, « un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’[organisation] Etat islamique en Afrique du Nord »."

    • L’édifiant destin de la directive européenne sur le congé maternité, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ROBERT/54465

       #UE_Institutions

      Le Comité des représentants permanents de l’Union européenne, instance stratégique, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ROBERT/54466

      Glossaire de l’Union européenne (Le Monde diplomatique, juin 2013)
      http://www.monde-diplomatique.fr/mav/129/A/49829

      Mieux vaut s’appeler Juncker que Tsipras dans cette UE prétendument attachée au respect des « règles ». #Grèce #Sociaux-démocrates
      Le Parlement européen est-il vraiment la solution ?, par Susan Watkins (Le Monde diplomatique, février 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/WATKINS/54705

      L’UE : un club à plusieurs entrées et une sortie | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/depeche/lue-un-club-plusieurs-entrees-et-une-sortie.afp.com.20160218.

  • https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/02/si-les-ricains-netaient-pas-la-vous.html

    "« Les Ricains m’a valu la haine de la gauche, qui m’a traité de facho et qui continue... et celle des gaullistes qui m’ont pris pour un emmerdeur... », se souvient Michel Sardou dans son autobiographie publiée en 2009. Il faut dire qu’avec ce titre, le chanteur n’y va pas avec le dos de la cuillère. La chanson est un hommage aux valeureux soldats américains qui débarquèrent sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Dès sa sortie, la chanson remporte un grand succès.

    Pour bien comprendre les polémiques suscitées par ce morceau, il faut se pencher sur le contexte historique. Aux lendemains de la guerre d’Algérie en 1962, le général de Gaulle cherche à restaurer le rang de la France sur la scène internationale. Dès lors, il fonde sa politique étrangère sur la primauté du fait national (l’unité et la grandeur de la nation). Dans le cadre de la "coexistence pacifique", caractérisée par un réchauffement des relations diplomatiques entre les deux blocs, le président français affirme sa volonté d’autonomie stratégique à l’égard des États-Unis. Cette ambition ne peut prendre corps qu’à condition de disposer d’une force de frappe autonome. Au moment où les deux Grands négocient une limitation des essais, de Gaulle explique que la France veut se "libérer du joug d’une double hégémonie convenue entre les deux rivaux." De fait, la première bombe atomique française explose en février 1960 dans la Sahara. Pour assurer l’indépendance de la défense nationale, le pays dispose également de l’escadre des mirages IV, capables de larguer une arme nucléaire, des missiles sol-sol du plateau d’Albion et du Redoutable, un sous-marin lance-missiles à propulsion nucléaire. "

  • #Afghanistan, pays meurtri par la guerre

    Années 1960. Dirigé par le roi Mohammed Zaher, chah depuis 1933, le pays connaît sa plus longue période de stabilité. Il bénéficie du soutien des deux superpuissances de la guerre froide, les États-Unis et l’URSS. Mais à l’inverse de Kaboul, où vit l’élite afghane occidentalisée, les campagnes, qui regroupent 80 % de la population, ne bénéficient pas des efforts de modernisation du pays. Entre espoir socialiste et révolution islamique, les étudiants de l’université de Kaboul commencent à nourrir des rêves contestataires. Le 17 juillet 1973, appuyé par l’Union soviétique, Mohammed Daoud khan, le cousin du roi, fomente un coup d’État. Il est renversé cinq ans plus tard, pour s’être retourné contre les leaders communistes, et remplacé manu militari par Mohammed Taraki. Interdiction de la religion, extermination des opposants : la politique radicale de ce dernier provoque l’ire des islamistes qui prennent les armes. Le 27 décembre 1979, Moscou envoie ses troupes à Kaboul pour restaurer l’ordre.

    Cette série documentaire exceptionnelle décrypte en quatre épisodes l’implacable engrenage qui a conduit le pays à s’enfoncer dans une poudrière inextricable. Au moyen de nombreuses archives et de précieux témoignages (Hekmatyar, le rival du commandant Massoud, Sima Samar, ministre de la Condition féminine afghane de 2001 à 2003, mais aussi un taliban, un ex-agent de la CIA ou un major de l’ex-Armée rouge), elle montre comment la population s’est retrouvée piégée, d’espoirs en désillusions, par les luttes de pouvoir entre les deux puissances de la guerre froide, les batailles d’ego des moudjahidine – héros des années 1980 mais impitoyables seigneurs de guerre des années 1990 – et le fondamentalisme taliban. Jusqu’à très récemment, face à la complexité du terrain et des structures politiques locales, les négociations avaient échoué à apporter une réponse de paix durable. Le 29 février dernier, Américains et taliban ont conclu un accord historique. Mais rien ne dit que cet arrangement améliorera le sort de la population afghane. Quelques jours plus tard, la Cour pénale internationale annonçait l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis en Afghanistan depuis 2003.

    –—

    Les épisodes

    1. Le Royaume :
    https://www.youtube.com/watch?v=-5vXiBru2mo

    2. L’#armée_soviétique :
    https://www.youtube.com/watch?v=W2nA5uNTJ5I

    3. #Moudjahidine et #Taliban
    https://www.youtube.com/watch?v=vhCcwDttcZg

    4. Les troupes de l’#OTAN
    https://www.youtube.com/watch?v=wXc0fE5wUCY

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/59427_1
    #histoire #film #film_documentaire #guerre #série #arte

  • 2009 : Le retour dans l’OTAN d’une France abaissée – par Eric Juillot
    https://www.les-crises.fr/2009-le-retour-dans-lotan-dune-france-abaissee-par-eric-juillot

    Nicolas #Sarkozy a trop lu Samuel Huntington[1]. C’est du moins l’impression que donne la formule qu’il emploie, le #11_mars 2009, pour exprimer le sens profond du retour plein et entier de la France dans l’OTAN décidé par lui : « Je n’ai pas peur de dire que nos alliés et nos amis, c’est d’abord la […]

    #Géopolitique #Atlantisme #États-Unis #OTAN #Géopolitique,_11_mars,_Atlantisme,_États-Unis,_OTAN,_Sarkozy

  • De Gaulle et l’OTAN, 1966 : L’épiphanie de la France Libre – par Eric Juillot
    https://www.les-crises.fr/de-gaulle-et-l-otan-1966-l-epiphanie-de-la-france-libre-par-eric-juillot

    « La France se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à disposition de l’OTAN[1]. » C’est par ces mots très […]

    #Histoire #7_mars #Charles_de_Gaulle #OTAN #Souveraineté_nationale #Histoire,_7_mars,_Charles_de_Gaulle,_OTAN,_Souveraineté_nationale

  • L’Alliance Atlantique et la Sécurité Européenne dans les années 1990
    https://www.les-crises.fr/archive-l-alliance-atlantique-et-la-securite-europeenne-dans-les-annees-1

    Photo de groupe du sommet de l’OTAN 1990 Discours du Secrétaire générale, Manfred Wörner prononcé devant le Bremer Tabaks Collegium L’Histoire n’est pas un long fleuve tranquille. Elle passe par des phases de ralentissement et d’accélération, des phases au cours desquelles les événements se pressent et vont même, parfois, jusqu’à s’emballer. Nous vivons actuellement l’une de ces phases où l’Histoire se fait plus dense. Le visage de l’Europe se transforme radicalement. L’Europe est à la recherche d’une forme nouvelle. Nous n’en connaissons encore aucun élément définitif, mais ses premiers contours se dessinent pourtant déjà. Comme toujours dans de telles périodes de transition, on voit s’ouvrir des chances et des perspectives nouvelles et audacieuses, mais des risques et des dangers nouveaux nous guettent au bord (...)

    #Géopolitique #États-Unis #Impérialisme #OTAN #Géopolitique,_États-Unis,_Impérialisme,_OTAN

  • Taking Hard Line, Greece Turns Back Migrants by Abandoning Them at Sea

    Many Greeks have grown frustrated as tens of thousands of asylum seekers languished on Greek islands. Now, evidence shows, a new conservative government has a new method of keeping them out.

    The Greek government has secretly expelled more than 1,000 refugees from Europe’s borders in recent months, sailing many of them to the edge of Greek territorial waters and then abandoning them in inflatable and sometimes overburdened life rafts.

    Since March, at least 1,072 asylum seekers have been dropped at sea by Greek officials in at least 31 separate expulsions, according to an analysis of evidence by The New York Times from three independent watchdogs, two academic researchers and the Turkish Coast Guard. The Times interviewed survivors from five of those episodes and reviewed photographic or video evidence from all 31.

    “It was very inhumane,” said Najma al-Khatib, a 50-year-old Syrian teacher, who says masked Greek officials took her and 22 others, including two babies, under cover of darkness from a detention center on the island of Rhodes on July 26 and abandoned them in a rudderless, motorless life raft before they were rescued by the Turkish Coast Guard.

    “I left Syria for fear of bombing — but when this happened, I wished I’d died under a bomb,” she told The Times.

    Illegal under international law, the expulsions are the most direct and sustained attempt by a European country to block maritime migration using its own forces since the height of the migration crisis in 2015, when Greece was the main thoroughfare for migrants and refugees seeking to enter Europe.

    The Greek government denied any illegality.

    “Greek authorities do not engage in clandestine activities,’’ said a government spokesman, Stelios Petsas. “Greece has a proven track record when it comes to observing international law, conventions and protocols. This includes the treatment of refugees and migrants.”

    Since 2015, European countries like Greece and Italy have mainly relied on proxies, like the Turkish and Libyan governments, to head off maritime migration. What is different now is that the Greek government is increasingly taking matters into its own hands, watchdog groups and researchers say.

    ​For example, migrants have been forced onto sometimes leaky life rafts and left to drift at the border between Turkish and Greek waters, while others have been left to drift in their own boats after Greek officials disabled their engines.

    “These pushbacks are totally illegal in all their aspects, in international law and in European law,” said Prof. François Crépeau, an expert on international law and a former United Nations special rapporteur on the human rights of migrants.

    “It is a human rights and humanitarian disaster,” Professor Crépeau added.

    Greeks were once far more understanding of the plight of migrants. But many have grown frustrated and hostile after a half-decade in which other European countries offered Greece only modest assistance as tens of thousands of asylum seekers languished in squalid camps on overburdened Greek islands.

    Since the election last year of a new conservative government under Prime Minister Kyriakos Mitsotakis, Greece has taken a far harder line against the migrants — often refugees from the war in Syria — who push off Turkish shores for Europe.

    The harsher approach comes as tensions have mounted with Turkey, itself burdened with 3.6 million refugees from the Syrian war, far more than any other nation.

    Greece believes that Turkey has tried to weaponize the migrants to increase pressure on Europe for aid and assistance in the Syrian War. But it has also added pressure on Greece at a time when the two nations and others spar over contested gas fields in the eastern Mediterranean.

    For several days in late February and early March, the Turkish authorities openly bused thousands of migrants to the Greek land border in a bid to set off a confrontation, leading to the shooting of at least one Syrian refugee and the immediate extrajudicial expulsions of hundreds of migrants who made it to Greek territory.

    For years, Greek officials have been accused of intercepting and expelling migrants, on a sporadic and infrequent basis, usually before the migrants manage to land their boats on Greek soil.

    But experts say Greece’s behavior during the pandemic has been far more systematic and coordinated. Hundreds of migrants have been denied the right to seek asylum even after they have landed on Greek soil, and they’ve been forbidden to appeal their expulsion through the legal system.

    “They’ve seized the moment,” Professor Crépeau said of the Greeks. “The coronavirus has provided a window of opportunity to close national borders to whoever they’ve wanted.”

    Emboldened by the lack of sustained criticism from the European Union, where the migration issue has roiled politics, Greece has hardened its approach in the eastern Mediterranean in recent months.

    Migrants landing on the Greek islands from Turkey have frequently been forced onto sometimes leaky, inflatable life rafts, dropped at the boundary between Turkish and Greek waters, and left to drift until being spotted and rescued by the Turkish Coast Guard.

    “This practice is totally unprecedented in Greece,” said Niamh Keady-Tabbal, a doctoral researcher at the Irish Center for Human Rights, and one of the first to document the phenomenon.

    “Greek authorities are now weaponizing rescue equipment to illegally expel asylum seekers in a new, violent and highly visible pattern of pushbacks spanning several Aegean Islands,” Ms. Keady-Tabbal said.

    Ms. al-Khatib, who recounted her ordeal for The Times, said she entered Turkey last November with her two sons, 14 and 12, fleeing the advance of the Syrian Army. Her husband, who had entered several weeks earlier, soon died of cancer, Ms. al-Khatib said.

    With few prospects in Turkey, the family tried to reach Greece by boat three times this summer, failing once in May because their smuggler did not show up, and a second time in June after being intercepted in Greek waters and towed back to the Turkish sea border, she said.

    On their third attempt, on July 23 at around 7 a.m., they landed on the Greek island of Rhodes, Ms. al-Khatib said, an account corroborated by four other passengers interviewed by The Times. They were detained by Greek police officers and taken to a small makeshift detention facility after handing over their identification documents.

    Using footage filmed at this site by two passengers, a Times reporter was able to identify the facility’s location beside the island’s main ferry port and visit the camp.

    A Coast Guard officer and an official at the island’s mayoralty both said the site falls under the jurisdiction of the Port Police, an arm of the Hellenic Coast Guard.

    A Palestinian refugee, living in a disused slaughterhouse beside the camp, confirmed that Ms. al-Khatib had been there, recounting how he had spoken to her through the camp’s fence and bought her tablets to treat her hypertension, which Greek officials had refused to supply her.

    On the evening of July 26, Ms. al-Khatib and the other detainees said that police officers had loaded them onto a bus, telling them they were being taken to a camp on another island, and then to Athens.

    Instead, masked Greek officials transferred them to two vessels that ferried them out to sea before dropping them on rafts at the Turkish maritime border, she and other survivors said.

    Amid choppy waves, the group, which included two babies, was forced to drain the raft using their hands as water slopped over the side, they said.

    The group was rescued at 4:30 a.m. by the Turkish Coast Guard, according to a report by the Coast Guard that included a photograph of Ms. al-Khatib as she left the life raft.

    Ms. al-Khatib tried to reach Greece for a fourth time, on Aug. 6, but said her boat was stopped off the island of Lesbos by Greek officials, who removed its fuel and towed it back to Turkish waters.

    Some groups of migrants have been transferred to the life rafts even before landing on Greek soil.

    On May 13, Amjad Naim, a 24-year-old Palestinian law student, was among a group of 30 migrants intercepted by Greek officials as they approached the shores of Samos, a Greek island close to Turkey.

    The migrants were quickly transferred to two small life rafts that began to deflate under the weight of so many people, Mr. Naim said. Transferred to two other rafts, they were then towed back toward Turkey.

    Videos captured by Mr. Naim on his phone show the two rafts being tugged across the sea by a large white vessel. Footage subsequently published by the Turkish Coast Guard shows the same two rafts being rescued by Turkish officials later in the day.

    Migrants have also been left to drift in the boats they arrived on, after Greek officials disabled their engines, survivors and researchers say. And on at least two occasions, migrants have been abandoned on Ciplak, an uninhabited island within Turkish waters, instead of being placed on life rafts.

    “Eventually the Turkish Coast Guard came to fetch us,” said one Palestinian survivor who was among a group abandoned on Ciplak in early July, and who sent videos of their time on the island. A report from the Turkish Coast Guard corroborated his account.

    In parallel, several rights organizations, including Human Rights Watch, have documented how the Greek authorities have rounded up migrants living legally in Greece and secretly expelled them without legal recourse across the Evros River, which divides mainland Greece from Turkey.

    Feras Fattouh, a 30-year-old Syrian X-ray technician, said he was arrested by the Greek police on July 24 in Igoumenitsa, a port in western Greece. Mr. Fattouh had been living legally in Greece since November 2019 with his wife and son, and showed The Times documents to prove it.

    But after being detained by the police in Igoumenitsa, Mr. Fattouh said, he was robbed and driven about 400 miles east to the Turkish border, before being secretly put on a dinghy with 18 others and sent across the river to Turkey. His wife and son remain in Greece.

    “Syrians are suffering in Turkey,” Mr. Fattouh said. “We’re suffering in Greece. Where are we supposed to go?”

    Ylva Johansson, who oversees migration policy at the European Commission, the civil service for the European Union, said she was concerned by the accusations but had no power to investigate them.

    “We cannot protect our European border by violating European values and by breaching people’s rights,” Ms. Johansson said in an email. “Border control can and must go hand in hand with respect for fundamental rights.”

    https://www.nytimes.com/2020/08/14/world/europe/greece-migrants-abandoning-sea.html?searchResultPosition=1

    #Grèce #refoulement #refoulements #expulsions #Evros #îles #Turquie #asile #migrations #réfugiés #frontières #push-back

    –—

    sur les refoulements dans la région de l’Evros (à partir de 2018), voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/710720

    • Message de l’Aegean Boat Report, 12.08.2020 :

      57 people that arrived on two boats on Lesvos north yesterday seems to have disappeared, port police on Lesvos claims there was no arrivals.
      First boat arrived on a Korakas, Lesvos north during the night, locals in the area claims to have heard gunshots coming from Korakas. The boat was carrying 24 people, 7 was picked up by police on arrival location, the rest, 17 people managed to flee to the woods in the dark. Later in the day, the rest was found by port police, transported from the area in a minivan. Question is, where did port police take them? They are not registered as arrived anywhere, neither the quarantine camp in the north or south has any new arrivals registered.
      Second boat landed in Gavathas, Lesvos north west before first light, carrying 33 people. Locals in the area reported on the new arrivals, also these people were taken away by port police, nobody has seen them since, they are not registered anywhere on Lesvos.
      Port police on Lesvos claims that there has been no new arrivals at all yesterday in the north, and that anyone saying otherwise is pushing “fake news”. There are no reports in any local newspaper on arrivals from Lesvos north yesterday, only one boat carrying 55 people that landed in Skala Mistegnon last night.
      Aegean Boat Report has received documentation that proves that these people actually arrived, there is no question about it! Videos, pictures and location data proves that they where there, question is where did port police take them, and why are they not registered anywhere?
      Yesterday before sundown Turkish coast guard picked up 57 people from two life rafts drifting outside Bademli, Turkey. From pictures posted by TCG, Aegean Boat Report has identified 4 people that also are in pictures and videos that ABR received from Korakas yesterday morning, the identification is 100%.
      There is no doubt that the people from the two boats that landed on Lesvos north yesterday was illegal deported by the Greek Coast Guard. They where taken from safety on land on Lesvos, and put back in the sea in life rafts, helplessly drifting, what kind of people would put children adrift at sea, how can they sleep at night.. This is not human behavior, not even animals would be this cruel!
      Many of Aegean Boat Report’s followers have in the past asked “what can we do?”, “how can we stop this?”, and the usual reply was, you can spread the news, share the info. It’s obviously not enough, now the gloves are off, it’s time to take action in a more direct way!
      Aegean Boat Report call’s upon all followers to participate, to make your voice heard, together this voice can make a difference! Pick up your phone and call the port authority of Mytilíni, Lesvos, and demand answers! They will deny any involvement in illegal activities, but we know they are lying!
      Port police Mytilini: +30 2251 040827
      (Number is open 24/7)
      We need them to understand that we don’t tolerate this any longer, and that there are many people all over the world that are watching what they are doing. One call will not change anything, but if 100 people call, 1000 people, perhaps they will start to understand that we do not tolerate this any longer!
      To call any public authority number is a common right, without any conditions or clauses, it’s fully legal activity that can be taken by anyone without any legal consequences. ABR has consulted Greek lawyers on the matter, and it’s totally legal. But ABR ask you to stay clear of all Emergancy channel’s, don’t flood European Emergancy numbers, only use numbers provided her!
      Aegean Boat Report will from now on, in every case regarding pushbacks and other illegal activities, publish the Port Police number of the area the incident has taken place, so that people can call to demand answers. The more people that calls these numbers, asking questions, the better. At some point they will understand that we will not stop before they do!
      These violations of international laws and human rights has been going on for to long, blessed and financed by Europe. The presence of NATO and FRONTEX is massive in the Aegean Sea, they all know what is going on every single day, but they do nothing, they just watch.
      It’s time we make them listen, it’s time to step up and demand answers, it’s time for YOU to take action!!
      Call port police of Mytilíni, tell them how you feel, make your voice heard!
      Port police Mytilini: +30 2251 040827
      Please share this post as much as possible!

      https://www.facebook.com/AegeanBoatReport/posts/895342667655505

      #Frontex #OTAN #NATO

  • A strange war
    https://aboutintel.eu/france-anti-terrorist-republic

    France has long taken pride in and drawn strength from its universalist, secular principles. On the heels of the “war on terror” and the dubious radicalisation doctrine surrounding it, however, the institutional landscape has changed and a new public narrative has taken hold ; one that misjudges the complexities of the world, blurs the line between liberalism and authoritarianism, and further essentialises identity. French democracy will have to pay a hefty political price for this feverish (...)

    #CNCTR #DGSE #OTAN #anti-terrorisme #FiveEyes #Islam #surveillance

  • États-Unis : les « mini-bombes atomiques », menace pour la paix mondiale
    https://www.les-crises.fr/les-etats-unis-deploient-des-mini-bombes-atomiques-une-regrettable-menace

    Source : Strategic Culture Traduit par les lecteur des Crises Un papier très intéressant (07/02/2020) dans la suite de notre série « Nucléaire / #Armements stratégiques ». Le Pentagone a confirmé qu’il a, pour la première fois, armé certains de ses sous-marins avec des missiles nucléaires à longue portée qui ont un pouvoir de destruction plus faible par rapport aux ogives existantes. Ces « mini-nukes » représentent – malgré un nom évoquant une capacité de destruction moindre – un risque accru de guerre #Nucléaire. L’ogive W76-2 nouvellement déployée et montée sur le système de missiles Trident aurait un rendement explosif de cinq kilotonnes, soit environ 1 % de la W76-1 existante. L’arme supposée à faible rendement est néanmoins un instrument de destruction massive colossale, équivalente à environ un tiers de la (...)

    #Géopolitique #OTAN #USA #Géopolitique,_Armements,_Nucléaire,_OTAN,_USA

  • Russia Sends More Troops West, Signaling New Challenge to U.S.-NATO Presence Near Borders
    https://www.newsweek.com/russia-sends-more-troops-west-signaling-new-challenge-us-nato-presence-nea

    “U.S. 6th Fleet is expected to play a large role in our U.S. Arctic strategy and our operations above the Arctic Circle provided us with the opportunity to train and operate in extreme and challenging conditions,” Raines said. “Working with our allies and partners, the Royal Navy in this case, we not only strengthened bilateral relations and capabilities, but we enhanced the NATO Alliance.”

    #Arctique #OTAN #Russie

  • Barbagia Rossa
    https://barbagiarossa.wordpress.com/barbagia-rossa

    Di Massimiliano Musina

    Tutti i testi sono di proprietà dell’autore e protetti da una licenza Creative Commons “Attribuzione-Non commerciale-Non opere derivate 2.5 Italia“.
    INDICE

    01) Introduzione
    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa
    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna
    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola
    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?
    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”
    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”
    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari
    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari
    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda
    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame
    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    01) Introduzione

    Barbagia Rossa era un’organizzazione militante di estrema sinistra che ha operato tra il 1978 e il 1982 in Sardegna.
    Si proponeva di diventare il punto di riferimento politico e militare per tutto il proletariato sardo.
    Un elemento importante della sua azione è stato quello di contrastare la forte militarizzazione dell’isola che in quegli anni vede aumentare il numero di basi militari, probabilmente anche a causa dei sempre più numerosi agguati e sequestri di persona.
    L’organizzazione instaurò anche un forte legame con le Brigate Rosse fungendo a volte da appoggio per alcune operazioni svolte dalle BR nell’isola.

    I suoi dirigenti erano Pietro Coccone, Antonio Contena, Caterina Spano, Davide Saverio Fadda.

    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa

    La sigla Barbagia Rossa fa la sua prima apparizione il 30 dicembre del 1977, quando viene dato fuoco alla porta laterale del tribunale di Nuoro con un ordigno incendiario a innesco chimico.
    Nella rivendicazione, un volantino trovato su una cabina telefonica, i “GABR” (Gruppi Armati Barbagia Rossa) affermano di voler colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso.

    Ma in quegli anni la cronaca cittadina ha a che fare con varie sigle e gruppi più o meno fantasiosi che rivendicano puntualmente ogni azione militante.

    GABR acquista una certa credibilità solo dopo il secondo attentato.
    Sabato 25 marzo 1978 viene dato fuoco a un cellulare adibito al trasporto detenuti.
    Anche in questo caso si fa uso di particolari sostanze presupponendo delle buone e preoccupanti conoscenze in ambito chimico.
    Questa volta la rivendicazione arriva telefonicamente lunedì 27 marzo e Barbagia Rossa, sottolineando l’intenzione di colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso, chiede anche la liberazione di tutti i detenuti di “Badu ‘e carros”, il supercarcere di Nuoro.

    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna

    Dopo alcuni mesi di apparente inattività, un nuovo attentato richiama l’attenzione delle forze politiche dell’isola.
    Giovedì 2 novembre 1978, verso mezzanotte, viene assalita la stazione radar di Siamanna, in provincia di Oristano.
    La stazione, un groviglio di antenne e cavi nella pianura oristanese, è sorvegliata da quattro militari di leva (Giovanni Melis di Senorbì, Antonio Cabras di Sant’Antioco, Luigi Madeddu di Iglesias, Sebastiano Bassallu di Santulussurgiu). Uno di loro, durante la ronda notturna, viene assalito da tre malviventi a volto coperto e lo obbligano a portarli all’interno della stazione.
    I quattro militari vengono immobilizzati.

    Gli aggressori non causano nessun danno alla strumentazione, limitandosi a prelevare i quattro fucili Garand dei soldati, 150 proiettili e alcune bombe a mano.
    Prima di andare via si rivolgono ai giovani di leva dicendo “Scusateci, non ce l’abbiamo con voi ma con lo Stato. Siamo del gruppo di Barbagia Rossa”.

    Il fatto che non sia stato fatto nessun danno alla strumentazione militare evidenzia che l’aggressione ebbe come unico fine quello di prelevare le armi.
    Inoltre un dato interessante è che i fucili Garand (di fabbricazione americana) hanno un peso di circa 8 kg e una lunghezza di oltre un metro; essendo poco maneggevoli sono poco quotati nel mercato clandestino. Però sono armi di altissima precisione e lunga portata (hanno un tiro utile di circa 1200 metri) per questo si può ipotizzare un uso in campo terroristico.

    02 – La stazione radar assaltata a Siamanna (Oristano)

    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola

    Dal gennaio del 1979 Barbagia Rossa porta avanti una “Campagna contro la militarizzazione del territorio” compiendo numerosi attentati a Nuoro e dintorni (Lula e Orani).

    Nei documenti di rivendicazione l’organizzazione si presenta così:
    “Barbagia Rossa, in quanto avanguardia politico-militare espressa nel territorio, si fa carico del progetto strategico della lotta armata per il comunismo:
    – cercando di superare la fase spontanea ed episodica degli attacchi;
    – mirando alla creazione di una organizzazione che sia in grado di intervenire ed operare all’interno di qualsiasi contraddizione, in ogni situazione reale del territorio;
    – proponendosi di diventare punto di riferimento politico-militare per tutto il proletariato sardo”.

    Un altro fatto interessante accade il 28 gennaio ’79.
    A Torino viene effettuata un’operazione anti terroristica per sgominare una cellula delle brigate rosse.
    Vengono scovati due covi con armi e denaro e arrestati Maria Rosaria Biondi, Nicola Valentino e Ingeborg Keiznac.
    Inoltre vengono arrestate tre persone sarde, precisamente di Orani (paese a pochi chilometri da Nuoro): le sorelle Carmela e Claudia Cadeddu e Andrea Boi.
    I “tre sardi” sono tutti emigrati che lavorano da tempo fuori dall’isola.
    Tutta la comunità di Orani non crede a un legame dei compaesani con i brigatisti, si pensa invece a un inspiegabile errore giudiziario.

    03 – I tre sardi arrestati nel corso delle indagini sui covi delle Brigate Rosse scoperti a Torino

    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?

    Il 14 dicembre viene trovato un piccolo arsenale in una campagna di Illorai, vicino al ponte “Iscra” sul fiume Tirso.
    Tra le armi, coperte da fitta vegetazione e cespugli, è presente anche un fucile automatico che era stato rubato il 23 settembre ad un cacciatore nuorese, Giovanni Loria, a cui i malviventi dissero di appartenere al movimento “Barbagia Rossa”.

    Ma si tratta solo di un piccolo avvenimento; il dicembre del ’79 è teatro di più importanti e ingarbugliate vicende.
    Le forze dell’ordine cercano di trovare un filo conduttore tra le varie azioni malavitose del banditismo sardo e i sempre più numerosi attentati a sfondo politico.

    Sono in corso i sequestri di Fabrizio De Andrè e sua moglie Dori Ghezzi (catturati il 27 agosto ’79 per poi essere liberati dopo circa quattro mesi, il 20 dicembre lei e il 22 dicembre lui) nonché il più discreto, e quindi più preoccupante, rapimento Schild.
    Per polizia e carabinieri un filo conduttore esiste e sarebbe di sfondo politico, da ricercare nelle azioni militanti dei gruppi di estrema sinistra che si sono inseriti prepotentemente nelle scene sarde.

    Il 18 dicembre ’79 a Sassari viene bloccata un auto con quattro giovani (Angelo Pascolini, Luciano Burrai, Carlo Manunta, Antonio Solinas).
    L’auto, che si trova in via Luna e Sole, zona periferica della città abitata da molte persone facoltose, aveva dato nell’occhio e giungono alcune volanti della polizia per un controllo.
    All’alt delle forze dell’ordine uno dei quattro risponde tentando di lanciare una bomba a mano, ma viene bloccato da uno degli agenti.
    Successivamente partono gli arresti per i quattro giovani.

    Durante la perquisizione si scopre che l’auto era equipaggiata con molte armi e libri di natura politica. Viene trovata una cartolina di un brigatista rinchiuso nel carcere dell’Asinara e scoperto un covo. Si trovano anche le prove di un tentativo di sequestro ai danni di un politico isolano.
    I quattro vengono accusati di associazione a fini eversivi, tentato omicidio plurimo, porto e detenzione abusiva di armi (un mitra, sei pistole, circa tremila cartucce) e tentato sequestro di persona.

    04 – Angelo Pascolini, Luciano Burrai e in basso Carlo Manunta e Antonio Solinas. I quattro giovani catturati nell’auto-arsenale alla periferia di Sassari

    05 – Angelo Pascolini, il giovane romano arrestato sull’auto trasformata in arsenale, esce dalla questura di Sassari

    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”

    Ma l’avvenimento che segna maggiormente la cronaca di questo intenso dicembre del ’79, è il sanguinoso conflitto a fuoco di “Sa Janna Bassa” a Orune.

    Il 17 dicembre il capitano dei carabinieri Enrico Barisone esce con due carabinieri al seguito per il solito giro di perlustrazione notturna.
    Quando si trovano nei pressi dell’ovile di Carmelino Coccone, vicino Orune, sono attirati da insoliti movimenti e intimano l’alt a delle persone che si trovano fuori dall’ovile, ma questi rispondono aprendo il fuoco e ferendo il capitano.
    Nasce un sanguinoso conflitto a fuoco in cui restano uccisi due pastori: Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti.

    Nel frattempo arrivano i rinforzi; alcuni malviventi scappano mentre otto vengono arrestati: Carmelino Coccone, Sebastiano e Pietro Masala, Pietro Malune, Antonio Contena, Mario Calia, Mauro Mereu e Melchiorre Deiana.
    I carabinieri sostengono di aver interrotto una specie di “summit” del banditismo isolano, una “cena di lavoro” in cui si sarebbero prese importanti decisioni.
    Si ipotizza anche di aver smantellato l’intera banda legata ai sequestri De Andrè/Ghezzi o Schild.

    Un importante fatto che caratterizza i fatti di “Sa Janna Bassa” è che in due giacche rinvenute nell’ovile teatro della sparatoria, sono stati trovati dei volantini appartenenti alle Brigate Rosse; in particolare nelle giacche di Giovanni Maria Bitti, morto durante la sparatoria, e di Pietro Coccone (nipote di Carmelino Coccone), dirigente di Barbagia Rossa riuscito a scappare durante l’agguato dei carabinieri.

    Tutti questi elementi mettono alla luce eventuali risvolti politici e collegamenti tra banditismo sardo e organizzazioni eversive.

    06 – L’ovile di Coccone teatro della sanguinosa sparatoria

    07 – I corpi dei banditi vengono trasportati a Nuoro; sullo sfondo l’ovile teatro del conflitto

    08 – Giudici, inquirenti e imputati osservano il soffitto dell’ovile

    09 – Una parte delle armi trovate addosso ai fuorilegge uccisi e nella zona dove si è svolto il conflitto a fuoco

    10 – I due banditi uccisi, Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti

    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”

    Il 2 febbraio si tiene l’udienza per il processo sui fatti di “Sa Janna Bassa”.
    I giudici della Corte d’Assise rimangono in camera di consiglio tre ore esatte, dalle 9:45 alle 12:45.
    In un’aula gremita di parenti, conoscenti e curiosi, vengono condannati Carmelino Coccone (15 anni), Pietro Malune, Mauro Mereu, Pietro e Sebastiano Masala (11 anni), il giovanissimo Melchiorre Deiana (4 anni).
    Tutti e sei sono ritenuti responsabili di concorso nel tentato omicidio del capitano Barisone, di porto e detenzione di armi comuni e da guerra, di favoreggiamento e resistenza aggravata.

    Per i giudici quella nell’ovile di Carmelino Coccone era una vera è propria banda riunita in una “cena di lavoro”, mentre Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti (uccisi) facevano la guardia all’esterno insieme ad un’altra persona che è riuscita a scappare.
    Antonio Contena e Pietro Coccone (quest’ultimo latitante), entrambi dirigenti di Barbagia Rossa, devono invece rispondere di associazione a delinquere davanti al tribunale nuorese.

    11 – Carmelo Coccone, Mauro Mereu, Melchiorre Deiana, Sebastiano e Pietro Masala e Pietro Malune in Corte d’Assise

    12 – Il capitano dei carabinieri Enrico Barisone durante il sopralluogo eseguito dalla Corte d’Assise d’appello di Cagliari a Sa Janna Bassa (Orune)

    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari

    Collegamenti tra Barbagia Rossa e le Brigate Rosse trovano un’ulteriore conferma il 15 febbraio 1980.

    Sono le 16:00, alla stazione ferroviaria di Cagliari due agenti della polizia, il brigadiere Fausto Goddi e la guardia Stefano Peralta, si avvicinano a un gruppo di cinque giovani chiedendo loro i documenti per un controllo; gli agenti contattano la centrale.
    A Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, entrambi nuoresi, viene chiesto di seguirli in questura per degli accertamenti.
    Gli altri tre vengono lasciati liberi.
    Due di loro, sedicenti Camillo Nuti ed Emilia Libera, si spostano verso la sala d’attesa della stazione (sono incensurati), l’altro, Mario Francesco Mattu, si allontana in altra direzione (su di lui sussistono dei precedenti, ma non gravi in quell’occasione).

    Mentre il brigadiere e i due fermati si dirigono in auto verso la questura, viene dato ordine di tornare indietro e catturare anche gli altri.
    Vengono rintracciati vicino ai binari solo due dei tre, l’uomo e la donna.
    Questi seguono gli agenti fino all’uscita della stazione.
    A quel punto l’uomo abbraccia la sua compagna, tira fuori una pistola e inizia a sparare all’impazzata per coprirsi la fuga.
    Nasce una vera e propria sparatoria al centro di Cagliari, le pallottole ad altezza d’uomo colpiscono alcune auto posteggiate, ma per fortuna nessun passante.
    La donna in fuga viene ferita alla fronte, un poliziotto al piede.

    Nelle ore successive la città è assediata da oltre quattrocento uomini delle forze dell’ordine, ma dei due fuggitivi nessuna traccia.
    Inizialmente si pensa che la donna colpita sia Marzia Lelli, nota brigatista; dell’uomo invece non sono disponibili informazioni.

    Più tardi si scopre che Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, fermati prima del conflitto, appartengono al gruppo di Barbagia Rossa e vengono arrestati per detenzione abusiva di arma da guerra e partecipazione ad azione sovversiva.
    Ai due si aggiunge il quinto elemento che si era allontanato dalla stazione, Mario Francesco Mattu di Bolotana.
    Anche lui appartenente a Barbagia Rossa, viene arrestato durante la notte tra il 15 e il 16 febbraio ’80 a casa della sua ragazza a Cagliari dove viene trovata anche una pistola “Luger” calibro 9.
    Vengono catturati anche cinque giovani che al momento dell’arresto di Mattu si trovano nella stessa casa (dopo alcuni mesi di carcere preventivo, verranno rilasciati perché effettivamente non esiste nessun tipo di legame diretto o indiretto con gli arrestati).

    Nei giorni seguenti continuano in maniera serrata le ricerche dei due fuggiaschi.
    Pinna e Cazzaniga si dichiarano “prigionieri politici”, Mattu viene interrogato.
    Inizialmente si pensa che i cinque della stazione stessero organizzando un attentato ai danni del capitano Enrico Barisone, ma dopo i primi accertamenti anche questa ipotesi viene scartata.

    A cinque giorni dalla sparatoria, in tutta la città si vive uno stato d’assedio.
    I grandi porti e aeroporti dell’isola vengono controllati sistematicamente per evitare eventuali spostamenti dei due banditi, ma per la polizia è certo che stiano contando su un appoggio a Cagliari.

    Intanto proseguono le indagini.
    Inizialmente si è creduto che la donna in fuga fosse Marzia Lelli, nota brigatista, ma indiscrezioni indicherebbero che si trova in Brasile.

    La polizia prende quindi un’altra strada partendo dai documenti forniti al controllo del brigadiere Goddi alla stazione.
    La carta d’identità della donna era a nome di una certa Emilia Libera, infermiera romana che la Criminalpol non riesce a rintracciare nella Capitale.
    La polizia ora sostiene che il suo documento è autentico, quindi da adesso è Emilia Libera la ricercata.
    Si tratta di un’indiziata sopra ogni sospetto poiché, oltre ad aver partecipato a un collettivo al Policlinico di Roma, Libera non è una militante conosciuta.
    I documenti forniti dall’uomo erano invece fasulli, a nome di Camillo Nuti, ingegnere romano che dopo vari interrogatori non ha avuto difficoltà a provare che non si è mai mosso dalla capitale.

    Un’ipotesi accreditata sulla visita in Sardegna di Emilia Libera e del “fasullo” Camillo Nuti (partiti da Roma a Cagliari con un aereo giovedì 14 febbraio ’80) è quella per cui fossero stati incaricati dalla direzione delle Brigate Rosse di valutare e rendersi conto dell’efficienza e del grado di preparazione alla guerriglia dei membri di Barbagia Rossa.
    Si crede in effetti che l’organizzazione sarda stia consolidando le proprie posizioni.
    Stando alle indiscrezioni, alcuni esponenti dell’organizzazione sarda (secondo la Digos una quindicina) avrebbero preso contatti con delinquenti comuni e bande legate all’anonima sequestri. Pare che si stesse anche perfezionando l’acquisto di un grosso stock di armi.
    Insomma Barbagia Rossa, sempre stando alle indiscrezioni, si preparerebbe per entrare grintosamente nel panorama del terrorismo nazionale.

    Il 21 febbraio ’80 viene identificato l’uomo in compagnia di Eliana Libera.
    Si tratta di Antonio Savasta, romano ventiquattrenne, brigatista di recentissima immatricolazione ma praticamente incensurato. Si è arrivati alla sua identificazione scavando nella vita di Eliana Libera, infatti Savasta era, fino a poco tempo fa, il suo compagno.

    I due fuggitivi hanno adesso un nome e un volto, ma risultano svaniti nel nulla.
    Dopo due settimane non c’è ancora nessuna traccia di loro.
    Si è scoperto che subito dopo la sparatoria alla stazione un’ignara signora li ha ospitati per un’ora nella sua abitazione. Si sono presentati come due ragazzi tranquilli e simpatici che avevano bisogno del bagno.
    Ora si presume che siano nascosti in barbagia, ma si tratta di ipotesi.

    13 – Gli accertamenti della Scientifica in piazza Matteotti subito dopo la sparatoria

    14 – I tre giovani arrestati subito dopo la sparatoria: Marco Pinna, Giulio Cazzaniga, Mario Francesco Mattu

    15 – Mario Francesco Mattu dopo un interrogatorio

    16 – Antonio Savasta e il suo identikit ricostruito dalla polizia

    17 – L’auto dentro la quale Savasta sparò alla stazione di Cagliari

    18 – Rinaldo Steri e Carlo Cioglia, aiutarono Savasta e Libera a scappare dopo il conflitto

    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari

    Dopo più di un anno dalla sparatoria, nessuna traccia dei brigatisti Savasta e Libera.
    Dalle indagini si è scoperto che dopo essere andati via dalla casa della signora, sono stati assistiti da Rinaldo Steri e Carlo Cioglia (entrambi cagliaritani).
    Sarebbero loro ad essersi preoccupati della ricerca di rifugi e nascondigli per scappare ai rastrellamenti.
    I banditi inizialmente furono portati in una casa cagliaritana in via San Mauro, successivamente in un’abitazione di viale Fra Ignazio, poi in un casotto al Poetto, quindi in una villetta in costruzione.
    Dopodiché sono stati trasferiti in un rifugio brigatista a Torre delle Stelle, 20 km a est di Cagliari.
    Durante la settimana di permanenza in questo rifugio, Ciogli si sarebbe preoccupato di trovare un camion che portò Savasta e Libera a Porto Torres da dove presero un traghetto per poi far perdere ogni traccia.

    Il 18 giugno ’81, dopo un anno e quattro mesi dalla sparatori di Cagliari, il pubblico ministero depone la sua requisitoria su tutta la vicenda indicando 27 persone come protagoniste delle vicende tra cui, ovviamente, Antonio Savasta, Emilia Libera, Mario Pinna, Mario Francesco Mattu, Rinaldo Steri e Carlo Cioglia. Gli altri sono studenti universitari, artigiani e vecchi sessantottini.
    Giulio Cazzaniga viene invece prosciolto dalle accuse per infermità mentale.

    19 – Riepilogo delle accuse

    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda

    Ma più che per i fatti di natura giudiziaria, il giugno del 1981 verrà ricordato per un nuovo spargimento di sangue che fa riprofondare l’isola nel dolore.
    Barbagia Rossa intensifica le sue azioni contro la militarizzazione del territorio e lo fa in maniera più violenta e decisa.

    Martedì 9 giugno, Orune. Nicolino Zidda (insegnante della colonia penale di Mamone) è in compagnia del brigadiere Salvatore Zaru, sono seduti sull’uscio della casa di Zidda.
    Alle 23:00 il tipico rumore di un caricatore di arma da fuoco rompe il silenzio della notte.
    Il brigadiere, sicuramente sensibile a certi rumori, si ripara immediatamente buttandosi verso l’interno della casa.
    Immediatamente arriva la scarica rabbiosa e violenta di un mitra.

    Vengono esplosi circa 30 proiettili che uccidono Nicolino Zidda.

    La rivendicazione è di Barbagia Rossa e arriva la mattina seguente con una telefonata anonima alla redazione cagliaritana dell’Ansa.
    Viene spiegato che si è trattato di un errore, che il vero obiettivo dell’attentato non era Zidda ma il brigadiere Zaru.
    Viene altresì comunicato che è iniziata la campagna contro le forze di repressione.

    La morte di Zidda è accolta con sgomento da tutta la comunità orunese e barbaricina.

    20 – Nicolino Zidda, l’insegnante ucciso a Orune

    21 – Mesto pellegrinaggio nella casa della vittima a Orune

    22 – Il procuratore della Repubblica Francesco Marcello (a sinistra) e alti ufficiali dei carabinieri nella zona del delitto

    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame

    Questo è il mese che segnerà in modo significativo tutta la comunità sarda e in particolare quella barbaricina.

    Fino all’agguato di Nicolino Zidda l’organizzazione armata di Barbagia Rossa si era limitata ad azioni intimidatorie con bombe, incendi o altri attacchi di natura prettamente dimostrativa.

    Già l’agguato mortale a Zidda aveva messo in luce un evoluzione dell’organizzazione terroristica.
    Anche se la morte dell’insegnante è stato un errore, si voleva colpire a morte il brigadiere Salvatore Zaru che si è salvato solo per la sua prontezza di riflessi.

    Il 31 luglio 1981 alle ore 22:40 un’alfetta blu dei carabinieri si dirige verso il Monte Ortobene per gli usuali giri di perlustrazione.
    Al suo interno si trovano il carabiniere sassarese Baingio Gaspa (alla guida) e l’appuntato Santo Lanzafame, 40 anni di Reggio Calabria, sposato con Giovanna Piras di Lodè e padre di cinque figli (la più grande di dieci anni).

    L’auto prende la strada per il monte e, a duecento metri dalla chiesetta della Solitudine (che si trova all’uscita del centro abitato, proprio ai piedi dell’Ortobene), si appresta ad affrontare la prima curva, quella di Borbore.
    Si tratta di una curva a gomito molto ampia che nella carreggiata opposta è costeggiata da un piccolo muretto a secco al di sotto del quale si trova il sentiero che porta a Valverde.

    Proprio da dietro il muretto in pietra compare all’improvviso una figura che senza esitazione scarica una micidiale scarica di mitra verso l’alfetta blu.
    Gaspa resta fortunatamente illeso mentre Lanzafame viene colpito alla testa.
    Il malvivente scompare nel nulla lasciando sul posto l’arma.

    Le condizioni di Lanzafame appaiono da subito tragiche.
    Subisce numerosi interventi all’ospedale San Francesco di Nuoro, i medici riescono a stabilizzarlo anche se le condizioni restano molto gravi.

    I carabinieri sostengono che l’arma sia stata abbandonata come segno per far capire che, anche dopo gli arresti che ha subito il terrorismo isolano, Barbagia Rossa non è stata battuta e anzi si riorganizza e alza il tiro.
    Si tratta infatti di un potentissimo mitra inglese “Sterling”, mai usato dalla malavita sarda, con una micidiale cadenza di colpi (fino a 550 proiettili in un minuto), un’arma molto maneggevole.

    Il mattino seguente, il 1 agosto ’81, Barbagia Rossa rivendica l’attentato terroristico con una telefonata anonima fatta alla redazione locale dell’Ansa.
    Viene riferito che solo per un caso fortuito i due carabinieri non sono stati uccisi.

    Il 4 agosto ’81 i terroristi di Barbagia Rossa si fanno vivi per iscritto recapitando un ciclostilato alla redazione nuorese de L’unione Sarda.
    Nel documento si ribadisce la paternità dell’attentato a Lanzafame e Gaspa.
    Viene inoltre riconfermato che l’omicidio dell’insegnante Nicolino Zidda è stato un errore, il vero obiettivo era il brigadiere Salvatore Zaru, che si trovava in sua compagnia.

    Intanto Lanzafame subisce interventi a Nuoro e Cagliari e si prospetta la guarigione, infatti l’appuntato aveva ripreso conoscenza e riconosciuto la moglie e altre persone a lui vicine.
    Ma il 5 agosto ’81 viene ritrasferito con urgenza a Cagliari per un altro delicatissimo intervento alla testa; il liquido, non riuscendo a drenare, esercita una pericolosa pressione sulla corteccia cerebrale.
    L’intervento eseguito dal professore Francesco Napoleone riesce perfettamente, ma le condizioni del carabiniere risultano comunque molto gravi.

    Alle ore 13:00 del 6 agosto 1981 Santo Lanzafame muore all’ospedale di Cagliari dopo un ultimo e disperato intervento.

    Il finale tragico dell’attentato fa sprofondare tutta la comunità barbaricina nell’ombra.
    In effetti è la prima volta che Barbagia Rossa, l’organizzazione eversiva più importante dell’isola, porta a termine una diretta azione di morte.

    Il 7 agosto si celebra il funerale.
    La chiesa di Santa Maria della Neve a Nuoro è gremita ma c’è un irreale silenzio rotto solo dalle urla di disperazione di Giovanna Piras all’arrivo della salma del marito.
    Andrea Pau, sindaco di Nuoro, proclama il lutto cittadino chiedendo a tutti gli esercizi pubblici di restare chiusi.

    La notizia della morte di Santo Lanzafame colpisce tutti; nonostante si conoscessero le sue gravi condizioni di salute, la tragica conferma ha gettato la città e tutta l’isola in un’atmosfera preoccupante di paura, rabbia, indignazione e sconforto.

    Intanto le indagini proseguono senza nessun risultato.
    Vengono arrestati preventivamente tre giovani di Orune (in realtà non è chiara quale accusa gli viene mossa), inoltre si segue una pista che, partendo dal mitra Sterling, si perde in Liguria.

    23 – Santo Lanzafame, il carabiniere ucciso a Nuoro

    01 – Nuoro, 31 luglio 1981. L’alfetta dei carabinieri su cui si trovava l’appuntato Santo Lanzafame al momento dell’agguato mortale

    24 – Agenti della polizia e carabinieri nel luogo dell’attentato di venerdì notte presso il curvone di Borbore

    25 – Un mitra Sterling uguale a quello che è stato usato a Nuoro per l’attentato

    26 – La bara del brigadiere assassinato lascia l’istituto di medicina a Cagliari per la celebrazione del funerale a Nuoro

    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    Nel 1982 viene catturato Antonio Savasta che passa nelle file del “pentitismo”.
    Le sue rivelazioni investono anche la Sardegna dove partono immediatamente nuovi arresti e indagini.
    Nei primi dieci giorni di febbraio vengono arrestate e accusate di costituzione di banda armata otto persone: Pierino Medde (27 anni, Nuoro), Roberto Campus (28 anni, Nuoro), Gianni Canu (24 anni, Nuoro), Giovanni Meloni (26 anni, Siniscola), Antonio Contena (28 anni, Orune), Mario Meloni (28 anni, Mamoiada), Mario Calia (28 anni, Lodè), Giuliano Deroma (25 anni, Porto Torres).
    Tra loro possiamo ricordare Antonio Contena, presente durante il conflitto di Sa Janna Bassa nel dicembre ’79, e Pietro Medde, già indagato per Barbagia Rossa e in libertà provvisoria.

    La confessione-fiume di Antonio Savasta continua e apre nuove indiscrezioni sui movimenti terroristici in Sardegna.
    Ora è certo che nel dicembre del ’79 a “Sa Janna Bassa”, era in corso un vertice tra alcuni esponenti delle Brigate Rosse e di Barbagia Rossa per discutere sull’eventuale costituzione di una colonna sarda delle BR.
    Inoltre, sempre grazie alle indicazioni del pentito, viene trovato tra il Montalbo e Monte Pitzinnu (nel territorio di Lula) un fornitissimo deposito di armi da guerra di proprietà delle Brigate Rosse.
    L’arsenale comprende cinque razzi di fabbricazione americana per bazooka, un missile anticarro sovietico capace di sfondare agevolmente un muro di un metro, due missili terra-aria di fabbricazione francese che possono essere lanciati a chilometri di distanza con la certezza di colpire il bersaglio, trenta chili di esplosivo al plastico, otto bombe a mano di fabbricazione americana, sei mitra inglesi “Sterling” (lo stesso usato nell’attentato dove morì Santo Lanzafame), un centinaio di cartucce per mitra.
    L’arsenale era probabilmente sotto custodia di Barbagia Rossa e forse doveva servire per un attentato al supercarcere di Badu ‘e Carros a Nuoro.
    Gli investigatori, sempre indirizzati da Savasta, provano anche che i terroristi stavano progettando dei clamorosi sequestri di persona di leader politici isolani.

    Le confessioni di Antonio Savasta seguite dagli arresti e le indagini che queste provocarono, probabilmente diedero un duro colpa all’organizzazione di Barbagia Rossa.
    L’unica cosa certa è che dopo l’attentato mortale all’appuntato Lanzafame e dopo questi ultimi avvenimenti provocati dal pentito Savasta la sigla Barbagia Rossa non fece più la sua comparsa.

    #sardegne #Br #brigate_rosse #BR #BarbagiaRossa #terrorisme #otan

    • Peut-on confondre la lutte armée avec le terrorisme ? Pas si on considère que la particularité du terrorisme est de s’en prendre à des populations civiles de manières indiscriminée par des attentats aveugles (et destinés à aveugler), des #attentats_massacres dont la collusion active de secteurs de l’extrême-droite avec les service secrets italiens a montré l’exemple en Italie dès 1969 avec l’attentat de la Piazza Fontana à Milan (1er d’une série avec 17 morts et 85 blessés, faussement attribué par la police à des anarchistes pourtant quasi inexistants en termes organisationnels à ce moment là en Italie), puis de nombreuses fois ensuite (dont les 85 morts et les centaines de blessés de la gare de Bologne en 1980).
      Certes, du côté de cette gauche extra-parlementaires, il y eu des jambisations, puis des meurtres (...), mais c’est faire un amalgame que de légitimer de quelque façon que ce soit l’expression « années de plomb » pour désigner cette période en Italie en présentant les mouvements révolutionnaires comme des criminels barbares alors que la violence politique à prétention révolutionnaire a infiniment moins tuée que celle d’un État qui faisait encore régulièrement tirer à balles sur les grévistes durant les années soixante, a sciemment mis en oeuvre la #stratégie_de_la_tension au moyen d’attentats-massacres et n’avait pas hésité à occuper militairement Bologne au moyen de blindés équipés de mitrailleuses en 1977.

      #lutte_armée_pour_le_communisme et plus on va vers le sud : #prolétariat_extra_légal

  • Greek defense minister seeks more NATO support for securing borders

    Greek Defense Minister Nikos Panagiotopoulos urged the country’s NATO allies to contribute more to efforts for defending the country’s sea border against migrant flows from Turkey amid rumors of a new planned push from the neighboring country.

    Speaking during a secure video conference of the alliance’s ministers on Wednesday, Panagiotopoulos said that Greece has already averted one major push at its land border in March that is seen as having been deliberately orchestrated by Ankara, and is seeking to secure the border in the Aegean Sea against a similar attempt, while grappling with the coronavirus crisis.

    Wednesday’s meeting was held to discuss NATO’s response to the ongoing pandemic, with emphasis placed on the importance of countering growing disinformation and propaganda, as well as the long-term implications of the crisis for the alliance.

    “The crisis has shown that our nations are resilient and united. Our militaries are already playing a key role in support of national civilian effort. And using NATO mechanisms, allies have been helping each other to save lives,” Secretary-General Jens Stoltenberg said.

    NATO’s Supreme Allied Commander Europe General Tod Wolters is coordinating military support to deal with the virus, including matching requests for support with offers from allies and partners, and coordinating NATO’s strategic airlift capability, which is delivering hundreds of tons of urgently needed equipment to where it is needed quickly and efficiently, the alliance said on its website.

    https://www.ekathimerini.com/251756/article/ekathimerini/news/greek-defense-minister-seeks-more-nato-support-for-securing-borders

    #OTAN #militarisation_des_frontières #asile #migrations #réfugiés #Grèce #frontières #coronavirus #covid-19 #Mer_Egée #aide

    ping @luciebacon

  • Protestaktionen gegen das Militärmanöver Defender 2020 | Netzwerk Friedenskooperative
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste

    Jamais depuis l’arrivée en Allemagne des missiles Pershing le gouvernement fédéral allemand nous a plongé dans une situation de guerre imminente comparable que celle provoquée par la participation de notre pays aux manoeuvres Defender Europe . A l’époque l’historique mouvement pour la paix s’est mobilisé contre la stratégie agressive de l’OTAN avec la participation de citoyens et organisations de toutes le couches de la population, les églises, syndicats, partis de gauche et initiatives populaires de tous bords. C’était en même temps un mouvement contre la droite et l’impérialisme et constituait la base du succès du parti vert qui depuis a change de cap en votant pour les guerres contre la Yougoslavie et les interventions militaires dans le monde entier.

    Agissons pour le succès de cet appel pour un nouveau mouvement pour la paix.

    Derzeit findet das militärische Großmanöver Defender 2020 (kurz: Def 20) statt. Maßgeblich unterstützt wird die NATO-Übung durch Deutschland, das schon aufgrund seiner geographischen Lage als logistische Drehscheibe für das Manöver dienen wird. Alleine 37.000 US-Soldat*innen werden sich an diesem Manöver beteiligen.

    Dadurch wird es zu dem größten Militärmanöver der NATO seit Ende des Kalten Krieges. Mit dem Manöver soll die Fähigkeit unter Beweis gestellt werden, innerhalb kürzester Zeit große Mengen an Panzern und Soldaten quer durch Europa an die russische Grenze zu transportieren. Die Friedensbewegung fordert ein Ende des Säbelrasselns. An die Stelle von Kriegsübungen muss ein Neustart der Beziehungen mit Russland gesetzt werden. Nur so kann Sicherheit für alle in Europa geschaffen werden.

    Das Netzwerk Friedenskooperative stellt im Folgenden einen Überblick über die Aktivitäten der Friedensbewegung zur Verfügung.

    Aktionsmaterialien
    http://www.friedensratschlag.de/userfiles/downloads/2020/2020-01_AufrufDefender2020.pdf
    Termine
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste#vier
    Zentrale Aktionswebsite
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste#zwei
    Hintergrund
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste#drei
    Pressesplitter
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste#fuenf
    Statements
    https://www.friedenskooperative.de/aktion/defender-2020-proteste#sechs

    Die Informationen werden regelmäßig aktualisiert und ergänzt.

    #OTAN #militarisme #mouvenment_pour_la_paix