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  • Copains comme cochons : élus, éleveurs ou écrivains, qui sont les lobbyistes du porc en #Bretagne ?

    La Bretagne concentre la majorité de la production porcine de France. Un leadership qu’un conglomérat d’éleveurs, de politiques et d’alliés parfois inattendus compte préserver contre vents et marées. À travers quatre #infographies réalisées en partenariat avec La Revue dessinée, nous montrons les liens qu’entretiennent ces acteurs et les structures qui servent à défendre leurs intérêts. Une #cartographie inédite et pourtant non exhaustive d’un #lobby capable de tordre le bras au gouvernement.

    #Philippe_Bizien, un poids lourd de la filière

    L’enquête publiée par Splann ! en juillet 2022 sur l’extension de la #porcherie #Avel_vor, à #Landunvez (29), met en évidence l’#influence de son gérant sur toute la filière. Propriétaire de l’une des plus grandes exploitations porcines de France, d’où peuvent sortir chaque année jusqu’à 26.000 cochons, Philippe Bizien cumule de nombreuses autres fonctions. Il dirige plusieurs poids lourds de l’#agro-industrie : président de la société #Evel’Up (numéro 2 du porc en France) il est aussi à la tête de différentes structures défendant les intérêts des éleveurs et des méthaniseurs, en Bretagne.

    Ni les recours juridiques contre l’extension d’Avel vor menés par des associations environnementales, gagnés en première instance en 2019 et en appel en 2021, ni la condamnation de Philippe Bizien et de sa société pour #homicide_involontaire en 2022, ni, enfin, l’ouverture d’une #enquête impliquant Avel vor pour #mise_en_danger_de_la_vie_d’autrui par le pôle environnemental du parquet de Brest en 2023, n’ont eu raison de son ascension au sein du lobby du cochon.

    En 2023, il hérite d’une fonction nationale : il devient président de la section porcine de la #Coopération_agricole (anciennement #Coop_de_France), le très puissant syndicat défendant les intérêts des coopératives françaises auprès des pouvoirs publics français et des institutions européennes. Il cumule ainsi cinq mandats – donc cinq indemnités – et bénéficie d’un accès privilégié aux politiques et aux représentants de l’État.

    En janvier 2024, une délégation composée des députés Renaissance #Didier_Le_Gac et #Antoine_Armand, s’est rendue dans l’élevage de Philippe Bizien dans le cadre « d’une mission confiée par #Marc_Fesneau pour ancrer favorablement l’élevage en France », selon les mots de Didier Le Gac. Un soutien réaffirmé par le député Antoine Armand sur le réseau X, faisant fi des polémiques lié à la porcherie landunvezienne « On les suspecte. On les dénigre et parfois on les harcèle. Mais comme ici dans le Finistère, ils et elles nourrissent la France, sont engagés dans la transition écologique et façonnent nos paysages. »

    De puissants relais locaux

    Au-delà des liens de sang qui unissent, jusqu’en 2014, le gérant d’Avel vor au maire de Landunvez, – qui n’est autre que son père – lequel signe les autorisations d’agrandir la porcherie, c’est tout le secteur porcin qui tire les ficelles de la politique locale du pays de Landunvez.

    À la lumière de cet organigramme, les liens entre élus locaux et Evel’Up, la coopérative porcine présidée par Philippe Bizien, sont flagrants.

    À quelques dizaines de kilomètres de Landunvez, la commune de #Saint-Renan est administrée depuis 2014 par #Gilles_Mounier (divers droite), qui était cadre d’Evel’Up jusqu’en en 2021. Il a abandonné ce poste lors de son accès à la vice-présidence du conseil départemental du Finistère, en tant que chargé du développement durable et des territoires. Son épouse est toujours responsable communication au sein d’Evel’Up.

    À #Saint-Renan, les liens entre Evel’Up et la mairie ne datent pas d’hier puisque le prédécesseur de Gilles Mounier au poste de maire, #Bernard_Foricher, était aussi salarié de cette coopérative porcine (qui portait alors le nom de #Pigalys).

    Gilles Mounier n’est pas le seul à être passé de la direction d’Evel’Up à une carrière politique. Un peu plus au nord de Landunvez, la commune de #Kernouës est administrée par #Christophe_Bèle, directeur pendant 20 ans de la coopérative porcine Pigalys, devenue #Aveltis puis… Evel’Up.

    Ces deux soutiens historiques de la puissante filière porcine dans le #Finistère siègent désormais ensemble au sein de la commission locale de l’#eau et du syndicat des eaux du Bas-Léon. Ils occupent ainsi des postes stratégiques pour la gestion de l’eau du pays d’Iroise, à l’heure où le secteur porcin pèse lourd sur la qualité et la quantité d’#eau_potable disponible pour les habitants du territoire.

    La famille élargie

    À l’échelle nationale, le lobby porcin est aussi discret qu’organisé. Parmi ses principaux représentants, on trouve le député Les Républicains (LR) de #Loudéac-Lamballe (22), conseiller régional de Bretagne et vice-président de l’Assemblée nationale jusqu’en 2022, #Marc_Le_Fur. Surnommé le « #député_du_cochon », il s’attaque depuis plusieurs années aux associations qui critiquent l’élevage en déposant en 2022 par exemple, un amendement dit « anti-L214 » visant à « supprimer la réduction d’impôts pour les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion sur les propriétés privées agricoles ».

    Dans sa croisade contre « les normes excessives » il est aidé par #Jacques_Crolais, son ancien attaché parlementaire, directeur de l’#UGPVB (#Union_des_groupements_des_producteurs_de_viande_de_Bretagne) jusqu’en avril 2024, poste qu’il vient de quitter pour prendre la direction… d’Evel’Up.

    Autre député défendant ardemment la filière porcine : #Didier_Le_Gac, député Renaissance de Brest rural (29), dont fait partie la commune de #Landunvez. Il est l’une des chevilles ouvrières de la cellule de gendarmerie dite « #Demeter » créée à la demande de la #FNSEA, ayant pour but « d’identifier et poursuivre les agressions, intrusions et dégradations sur les exploitations agricoles ». Son lancement a été effectué en grande pompe en décembre 2019 à Saint-Renan (29), commune administrée par Gilles Mounier (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « de puissants relais locaux ») à quelques kilomètres de la porcherie de Philippe Bizien.

    À cette époque-là et jusqu’en 2023, la FNSEA était présidée par #Christiane_Lambert, éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire, aujourd’hui présidente du #Comité_des_organisations_professionnelles_agricoles_de_l’Union_européenne (#Copa-Cogeca) – le plus important syndicat agricole européen.

    Le 14 mars 2024, Christiane Lambert a reçu la médaille d’officier de la Légion d’honneur sous le haut patronage d’#Erik_Orsenna (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « La famille étendue ») et de l’ex-ministre de l’agriculture #Julien_Denormandie. Tous deux proches de l’association vitrine des grandes entreprises de l’#agroalimentaire, #Agriculteurs_de_Bretagne, ils viennent de cosigner le livre « Nourrir sans dévaster » (Flammarion).

    Une influence nationale

    De Plouvorn à Plonevez-Porzay en passant par Lamballe, Pouldreuzic, Loc-Equiner… Le lobby porcin s’est fait une place de choix dans de nombreuses institutions locales et nationales. De la Vallée des Saints… jusqu’à l’Académie française.

    Une statue de Saint-Alexis a été installée dans la Vallée des Saints en juillet 2022, le lieu, crée par des militants bretons en 2009 sur la commune de Carnoët, dans les Côtes d’Armor, se veut « une Île de Pâques à la bretonne ».

    La sculpture en granit de 4,25 m de haut a été financée conjointement par Le Crédit Agricole du Finistère, la Sica de Saint-Pol-de-Léon – premier groupement français de producteurs de légumes et d’horticulteurs – et la Brittany Ferries, pour rendre hommage à #Alexis_Gourvennec, considéré comme le père de l’agriculture bretonne moderne.

    Il était l’un des plus gros éleveurs porcins français avec 2.000 truies et 48 employés en 1984. Il a occupé la présidence de la Caisse régionale du Crédit Agricole de 1979 à 1998. Connu pour légitimer le recours à la violence en manifestation, l’entrepreneur léonard a contribué à diffuser sur la péninsule une vision ultra-libérale et productiviste de l’agriculture.

    Par-delà cet hommage en granit, les figures bien vivantes présentes dans cet organigramme, continuent de creuser le sillon d’Alexis Gourvennec.

    La filière porcine s’est par ailleurs organisée pour influencer l’opinion publique et laver l’image de l’agriculture bretonne et de ses pollutions. #Agriculteurs_de_Bretagne, association créée par de grandes entreprises de l’agroalimentaire en 2009 après la mort très médiatisée d’un cheval dans les algues vertes à Saint-Michel-en-Grève (22), assure des missions d’accueil d’écoles dans des exploitations de son réseau ainsi que la diffusion du magazine #Le_P’tit_Agri, destiné aux 7-11 ans. Elle tient également des stands lors de grands événements comme les Vieilles Charrues, à Carhaix (29) ou déploie parfois ses couleurs dans des stades, dont celui de Guingamp (22).

    Présidente de ce lobby jusqu’en 2022, #Danielle_Even, éleveuse de porcs dans les Côtes-d’Armor, a été propulsée sur la scène médiatique par l’académicien, businessman et conseiller des présidents Mitterrand et Macron, Erik Orsenna, lequel a invité « sa voisine », en 2013, sur le plateau de l’émission de Michel Drucker « Vivement Dimanche ». « La Bretagne, grâce au porc, sera le nouveau Qatar ! », lance-t-il alors. Depuis, il est présent pour soutenir le lobby à de nombreuses reprises comme lors des remises de légion d’honneur à #André_Sergent, éleveur de porcs et président de la chambre d’agriculture du Finistère, ou à Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA et actuelle présidente de la Copa-Cogeca.

    https://splann.org/enquete/les-travers-du-porc/lobby-porc-bretagne

    #élevage #porc #France #infographie #élevage_porcin
    #industrie_agro-alimentaire

  • n’a aucune certitude quant à cette photographie-ci, à vrai dire elle n’est même pas sûre qu’elle fasse partie de sa vie, mais si c’est le cas elle ne sait pas pourquoi elle traînerait dans la boîte à souvenirs avec les autres.

    C’est un cliché format 9x13 « à l’italienne » comme ça se faisait beaucoup à une époque ; l’image est d’assez piètre qualité, assez granuleuse, peu contrastée, les tons sont délavés. Il y a une trace de pliure verticale presque en son centre, comme si à un moment donné le tirage avait dû séjourner dans une poche ou un portefeuille.

    On y voit une plage dans ce que l’on devine être le petit matin. Le tiers droit de l’image dévoile les vestiges d’un feu de camp, on distingue çà et là des reliefs d’agapes et de libations. Un peu plus loin et plus à gauche des couvertures sont disposées sur le sable ; une forme humaine semble encore se dessiner enroulée dans l’une d’entre elles.

    La photographie pourrait avoir été prise non loin de cette toute petite station balnéaire de la Côte Atlantique où la « jeune » Garreau et quelques-un·e·s de ses congénères en déshérence avaient pris l’habitude d’aller squatter durant les années d’après-guerre — la seule, la vraie, celle de Floréal 176. Il est même possible que l’image date du lendemain d’une fameuse et ravageuse soirée LSD, celle qui avait vu la moitié de la bande en tenue d’Ève et d’Adam partir errer dans les rues du bourg afin d’y pourchasser un monstre imaginaire, le tout pour finalement se faire embarquer manu militari par les pompiers et les keufs (pas forcément dans cet ordre) et se retrouver à se faire laver l’estomac dans l’hôpital le plus proche.

    La Garreau n’avait pas fait partie des raflé·e·s — mais il y avait déjà Gai-Luron et Belle Lurette qu’elle n’en était plus à son coup d’essai avec le diéthyllysergamide, elle était peut-être la défoncée la plus « expérimentée » du groupuscule, elle « maîtrisait » et puis elle a toujours été une cérébrale et une contemplative, même après un buvard ou un buvard et demi elle ne ressentait pas le besoin d’extérioriser ses sensations. Si c’est bien cette soirée-là elle croit qu’elle était restée assise ou allongée dans le sable à écouter quelqu’un·e qui massacrait les Rolling Stones à la guitare, et à regarder la mer. Peut-être avait-elle eu une sorte de rapport sexuel avec une fille, un garçon ou autre chose mais elle ne pense pas que quiconque en eût été réellement capable. Les seuls flashs qui lui reviennent très nettement c’est que la Lune était triangulaire et que des ombres étranges se détachaient de l’Océan en ébullition. Ce n’était ni beau ni angoissant. C’était l’été, c’était comme ça.

    M’enfin on ne peut exclure qu’elle extrapole et qu’en fait cette photo n’a rien à voir avec sa vie.

    #AlbumDePhotographiesSansPhotographies, photographie numéro 724.

    • Oui, je suis embêtée, cher Lectorat. Normalement j’ai créé un album spécifique pour regrouper les dazibaos reprenant ce procédé narratif, mais l’interface facebookienne (sur laquelle ils furent publiés) y rend les textes difficilement lisibles — déjà sur un ordinateur, alors je n’imagine même pas pour celleux qui lisent sur leurs espèces de « téléphones » portatifs.

      Bref, pour les curieuses et les curieux qui ont de bons yeux les autres images constituant « l’album de photographies sans photographies » sont là :

      https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10211656469395626&type=3

  • l’avait peut-être déjà écrit dans un dazibao, ça, mais elle en a rédigé 338810475000784 depuis qu’elle est sur les réseaux asociaux alors elle a pensé que mise sous forme de vignettes cette profonde pensée sera plus facile à retrouver et répertorier par ses hagiographes.

    Jusqu’à son dernier souffle, elle leur aura mâché le travail ; jusqu’à son dernier souffle.

  • [Soutien] De Rives en Rêves - Essaim de l’Atelier Paysan
    https://www.latelierpaysan.org/Soutien-De-Rives-en-Reves-Atelier-Low-Tech

    Derniers jours pour soutenir l’association De Rives en Rêves dans sa campagne de financement de son atelier Low Tech. Né en 2019 l’association De Rives en Rêves s’est installée au bord du fleuve Aa à Rumilly (62) sur 1 000 m2 de bâti et 1,2 hectare de terres. Ce lieu se propose d’abriter des chantiers participatifs pour rénover les fermes, un fournil, un jardin forêt nourricier, ou encore un café associatif qui fait aussi bibliothèque partagée et repair café ! Le lieu valorise les savoir-faire (...) Actualités

    https://fr.ulule.com/de-rives-en-reves
    https://www.facebook.com/photo/?fbid=837954205044598&set=a.559990679507620

  • Les états généraux de la presse indépendante débarquent à Montpellier
    https://lepoing.net/les-etats-generaux-de-la-presse-independante-debarquent-a-montpellier

    L’événement Facebook est disponible ici :
    https://www.facebook.com/events/946060270638139

    Sinon tu peux écrire à etatsgenerauxmontpellier@gmail.com

    Google et Facebook, chouette. J’espère que tu n’avais pas trop l’idée d’exprimer des opinions politiques avec la « presse indépendante ».

  • Comment imposer une méga-usine polluante et néfaste, exemple type de STMicro Crolles
    https://ricochets.cc/Comment-imposer-une-mega-usine-polluante-et-nefaste-exemple-type-de-STMicr

    Les nombreux projets industriels de merde qui flinguent la biosphère et notre avenir sont de plus en plus contestés, alors l’Etat et les entreprises prennent la peine d’utiliser des ruses et méthodologies « consultatives » pour essayer de mieux faire avaler les couleuvres toxiques que les gens recrachent, ces ingrats ! Ils ne savent pas ce qui est bon pour eux. Il est donc utile de connaître les astuces de l’ingénierie de l’acceptabilité pour mieux les déjouer et ne pas s’y engluer. (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Technologie, #Le_monde_de_L'Economie

    https://lundi.am/Recette-pour-construire-une-mega-usine
    https://cafelepassage.org
    https://lecausetoujours.fr
    https://www.facebook.com/collectif734

  • Une ancienne présentatrice de CNN explique qu’elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France
    CNNArabic - مذيعة CNN السابقة من أصول سورية تكشف سبب تغيير اسمها... | Facebook
    https://www.facebook.com/CNNArabic/posts/pfbid02qcN9yHEGjYEkN1Gw1ePG9bx6Rx7GtJwe41sRXkY5KfnXkTnW7hSiTa5L8SmxD63sl?c
    Hala Gorani

    L’ancienne présentatrice de CNN d’origine syrienne révèle pourquoi elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France

    #racisme

  • [L’Oeil Carnivore] Faire vivre la mémoire avec Julien Vandanjon
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/faire-vivre-la-memoire-avec-julien-vandanjon

    Ce samedi, l’oeil carnivore vous d’aller à la rencontre de l’histoire des engagés de l’ile de la réunion, ces femmes et ces hommes qui sont venus de tout l’océan indien pour remplacer la force de travail des esclaves au moment où le monde vivait ça révolution industrielle. Ce soir, Julien Vandanjon nous raconte cette histoire et il nous raconte aussi comment étudier et préserver cette mémoire à travers l’étude d’objet et d’iconographie.

    On en profite aussi pour parler de notre lien au monde et de nous qui naissons à travers ces mélanges.

    Les liens de l’émission : https://www.objettemoin.org https://forgetmenot.objettemoin.org https://www.facebook.com/ForgetMeNotExperience https://www.instagram.com/forgetmenot.heritage

    Et vous pouvez aussi retrouver L’oeil Carnivore sur (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/faire-vivre-la-memoire-avec-julien-vandanjon_17480__1.mp3

  • Amichai Chikli, ministre israélien de la Diaspora, au JDD : « Les événements à Sciences Po évoquent des périodes sombres de l’Histoire »
    Propos recueillis par Lara Tchekov 15/03/2024
    https://www.lejdd.fr/societe/amichai-chikli-ministre-israelien-de-la-diaspora-au-jdd-les-evenements-science

    Dans un climat marqué par une recrudescence de l’antisémitisme depuis les tragiques événements du 7 octobre en Israël, la communauté juive française exprime sa profonde inquiétude. Exceptionnellement de passage à Paris pour rencontrer Gérald Darmanin, le ministre israélien de la Diaspora, chargé de la lutte contre l’antisémitisme à l’échelle mondiale, Amichai Chikli, a accepté de se confier en exclusivité au JDD.

    (...) JDD : La situation humanitaire à Gaza est préoccupante. Il n’y a aucune échappatoire pour la population civile sur place. Les hôpitaux ont cessé de fonctionner, les médicaments manquent, les pillages sont de plus en plus fréquents et la famine menace les habitants. Face à ce constat, la réponse de l’armée israélienne à Gaza vous semble-t-elle appropriée ?

    Amichai Chikli : Il y a beaucoup de désinformation. Il n’y a pas de famine à Gaza. Le vrai problème réside dans le contrôle exercé par Hamas sur les convois humanitaires. Ces derniers sont détournés pour être revendus à des prix exorbitants aux commerçants ou à la population. Le Hamas agit comme la mafia, en distribuant une part de l’aide à ses alliés tout en monnayant le reste à prix fort. Si nous ne retirons pas la distribution de l’aide humanitaire des mains du Hamas, une véritable crise humanitaire s’abattra sur la bande de Gaza.

    #propagande

  • La maison des arts plastiques et visuels (Mapraa) virée par la ville de Lyon et la région
    La Mapra édite depuis des décennies le BNN, recueil d’appels à projets et appels d’offres, une précieuse ressource pour les artistes-auteurs des arts visuels.
    « - Comme nous vous l’avions annoncé, suite au licenciement économique de tous nos salariés : Bloc-Notes et BNN sont actuellement interrompus »
    La disparition de cette publication est une véritable catastrophe pour le secteur.
    « - Jusqu’à fin mars, suite à notre expulsion ordonnée par l’adjointe à la culture de Lyon NPG, nous gérons les obligations, les problèmes liés à ce déménagement forcé. Nous nous organisons, devons vider et mettre en cartons 40 ans de travail. »

    Lyon. « Une honte » : ils protestent contre la fermeture de la Maison des arts plastiques et visuels
    https://www.leprogres.fr/social/2024/02/17/une-honte-ils-protestent-contre-la-fermeture-de-la-maison-des-arts-plastiq

    40 ans d’existence pour la Maison des arts plastiques et visuels Auvergne Rhône-Alpes et une mise à la porte mal vécue, tant par les milliers d’artistes qu’elle a aidés que par de nombreux Lyonnais venus ce samedi 17 février les remercier de leur engagement solidaire au profit d’artistes inconnus.
    « Pénaliser la libre création »

    « L’engagement commun de la Région et de la ville est une honte. En supprimant leurs subventions à la MAPRAA, gérée par des artistes totalement indépendants, c’est pénaliser la libre création, donc le monde culturel. Au coude à coude ce soir, nous avons tenu à dénoncer publiquement notre mise hors les murs » ont dit en commun les membres du conseil d’administration.

    https://www.facebook.com/lamapraa
    Pour faire un don :
    https://www.helloasso.com/associations/mapraa-maison-des-arts-plastiques-auvergne-rhone-alpes

  • UN APPEL INTERNATIONAL - Amour, émeute et cuisine
    http://ecoeuretcuisine.canalblog.com/2024/03/un-appel-international.html

    UN APPEL INTERNATIONAL

    face à la guerre mondiale militarisée qui nous menace

    On sait depuis longtemps déjà que l’économie capitaliste est à la paix mondiale ce que le massacre de la Saint-Barthélémy fut à la Pax Dei catholique : une guerre du tous contre tous.

    Cette guerre, assez souvent du moins durant les heures de prospérité et de croissance économiques, se joue selon les « lois du marché », quoiqu’elle s’offre toujours assez régulièrement de régler ses comptes les moins diplomatiquement conciliables à la périphérie, où des escarmouches plus ou moins militaires ne cessent d’envoyer à la mort les plus miséreux des humains parmi le grand nombre des miséreux que le capitalisme engendre tous les jours.

    Du Yémen au Congo en allant de l’Ukraine à la Syrie - et nous en passons -, c’est bien toujours la siccité des différents centres vides de l’économie capitaliste globalisée qui s’exprime sur ses bords.

    C’est que le « marché » n’a en vérité d’autre loi que celle qui lui interdit d’en connaître aucune ; la croissance et le profit sont à ce prix. Et c’est justement ce profit et cette croissance qui ont maintenant atteint leur dernière limite : les contradictions propre au capitalisme, tant sociales qu’écologiques, devaient fatalement conduire à l’impossibilité de leur reproduction.

    Il n’est pas jusqu’aux êtres humains eux-mêmes qui ne soient à présent confrontés à la difficulté de perpétuer leur propre « espèce » ; les autres disparaissent déjà !

    Socialement, la baisse du taux de profit veut que le capitaliste accentue encore l’exploitation, autrement dit la spoliation, de la masse des prolétaires, lesquels à leur tour se voient contraint de consommer moins, et par là-même de limiter les profits du capitaliste. Écologiquement, la croissance indispensable à la perpétuation du capitalisme est cette puissance qui ne cesse de ravager le terrain même sans lequel elle ne saurait exister : le milieu « naturel », qui finit par se rendre invivable, et aussi bien inexploitable.

    Bref, le capitalisme est entré dans sa dernière phase...

    et la troisième guerre mondiale, qui avait commencé sitôt après la chute du mur de Berlin en 1989, non seulement sur le « marché » en tant que pseudo-fin de l’histoire, et victoire définitive du capitalisme sur un ennemi qui n’avait jamais été là, sinon comme capitalisme bureaucratique, mais bientôt une fois encore militairement à la périphérie – avec la guerre du Golfe en 1991, par exemple -, entre à présent dans une phase plus aiguë, et qui verra soit l’effondrement de la quasi entièreté du monde, soit un soulèvement révolutionnaire mondial.

    On sait qu’une théorie révolutionnaire suffisante et suffisamment répandue manque présentement à l’appel, mais ce n’est en vérité qu’affaire d’effacement produit à long terme par la propagande bourgeoise et ses contrefaçons multiples.

    Les marchands du monde n’ont pu fatalement produire qu’un monde de marchandises, où de la tomate à l’information presque tout s’est vu falsifié.

    La théorie révolutionnaire n’est pas inexistante, puisqu’elle existe au moins depuis Anacharsis Cloots, Pannekoek, Karl Marx et tant d’autres qui les ont suivi. La théorie révolutionnaire naît avec le premier prolétariat, elle naît du prolétariat, et le prolétariat est présentement partout ; mais plus que jamais, après tant d’années d’effacement et de mensonges, depuis l’école jusque dans les médias et depuis toutes les maisons blanches jusque dans les bureaux en management des GAFAM, les moyens pratiques et le nombre lui manquent : nous sommes passés du prolétariat conscient de la fin du XIXe siècle au prolétariat-zombie du XXIe siècle – et nous ne prétendons pas, ni ici ni ailleurs, grandir nos propres mérites : nous sommes nous-mêmes le produit de cette époque décomposée, et notre rôle ne peut qu’être relatif, relativement à ceci que nous ne disons rien de nouveau qui ne soit dû à l’actualisation du réel dans le mouvement réel de l’histoire. Nous ne disons donc rien de nouveau, nous le disons quelque peu différemment ; c’est l’urgence qui nous appelle :

    la troisième guerre mondiale n’attend plus, qui va précipiter l’humanité dans l’abîme !

    En se militarisant un peu plus chaque jour, la troisième guerre mondiale devient en effet visiblement aujourd’hui ce qu’elle était déjà essentiellement hier : un champ de ruine où tout le néant de l’accumulation marchande finit par montrer son vrai visage dans le désert que les bombardements laissent derrière eux : rien ne saurait le montrer mieux immédiatement que la destruction en cours de la bande de Gaza.

    Gaza, comme du reste le Yémen, et d’ores et déjà quelques autres lieux dont la multiplication dit ce qui vient, ne sont que les prémices du carnage total qui approche, lequel promet d’être pire que ses deux principaux précédents : la classe dominante capitaliste appellera ça, elle appelle déjà ça, une guerre de civilisation, quand il ne s’agit en réalité de rien d’autre que d’une guerre sociale absolue.

    La classe dominante bourgeoise a fait le choix du fascisme et du racisme à chaque fois qu’elle a été confronté aux crises du capitalisme, elle a fait le choix à chaque fois d’envoyer à la guerre les millions de prolétaires qu’elle exploitait déjà devant ça, elle a fait le choix de la destruction pour mieux exiger ensuite des prolétaires restants qu’ils reconstruisent à son profit ; elle fait présentement le choix, confrontée à la fin qui vient du capitalisme, non seulement du fascisme et du racisme, mais de la destruction totale et sans retour, sauf, espère-t-elle, d’elle-même : son haut degré d’inconscience et sa nullité intellectuelle concrète actuels parle pour elle ; le fétichisme marchand a fini par la rendre ignorante et folle : elle n’est plus même capable de réaliser qu’elle conduit ses propres enfants au désastre !

    L’Empire de la marchandise est l’empire de la schize infinie, qui a profité jusqu’ici à cette classe dominante, en tant surtout que cette schize cache le conflit réel dans la « société » sous de faux conflits plus ou moins spectaculaires qu’elle ne cesse de multiplier. C’est pourquoi jusqu’ici les humains réifiés n’y survivent plus guère autrement qu’en zombies égarés dans des décors qui leur sont étrangers, et séparés entre eux par des murs, des faux-semblants, des idéologies froides et des écrans. En sorte que nous pouvons dire que c’est toute l’immensité actuelle de cette séparation abstraite qui cherche maintenant à trouver son expression concrète, en tant qu’espace qui recueille la séparation, comme désert total, où même le prolétaire-zombie finira par ne plus pouvoir résider.

    La mort seule rôde encore après les bombes et la déforestation !

    Et nous n’avons plus même pour nous ce temps qu’évoquait jadis Balthazar Gracián, dont pouvaient jouir même celles et ceux qui n’avaient pas de demeure ; ici et maintenant lui aussi nous est compté : nous ne voulons pas de cette guerre, et nous savons ne pouvoir l’empêcher que par la révolution prolétarienne mondiale.

    L’échec des révolutions précédentes est regrettable, mais il est vain de le regretter.

    C’est pourquoi nous lançons ici cet appel* :

    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, INSURGEZ-VOUS !

    À BAS LA MARCHANDISE !

    À BAS LA GUERRE !

    À BAS LE CAPITALISME !

    À BAS L’EMPIRE !

    VIVE LA LIBERTÉ L’ÉGALITÉ ET LA FRATERSORORITÉ !

    Autrement dit

    VIVE LA COMMUNE !

    Comité AEC

    Comité Néo-Invisible

  • Les bernard-l’ermite déménagent dans des déchets plastiques… et intriguent les scientifiques
    https://theconversation.com/les-bernard-lermite-demenagent-dans-des-dechets-plastiques-et-intri

    Un autre facteur qui limite le choix de la coquille est la disponibilité de coquilles appropriées. Or, pour une raison encore inconnue, une partie des bernard-l’ermite terrestres choisissent d’occuper des objets en plastique plutôt que des coquilles naturelles, comme le montre cette dernière étude.

  • [ DOUBLE EVENEMENT ] Conférence et formation citoyenne de l’Atelier paysan dans le Pas de Calais
    https://www.latelierpaysan.org/DOUBLE-EVENEMENT-Conference-et-formation-citoyenne-de-l-Atelier-pays

    De Rives en Rêves, qui reprend l’essaimage de l’Atelier paysan dans les Hauts de France, vous convie à un double évènement : une conférence autour du manifeste « Reprendre la terre aux machines » le 27 février et à une journée de formation action, ouverte à toutes et tous, le 28 février. MARDI 27 FÉVRIER de 20h30 à 22h : CONFÉRENCE REPRENDRE LA TERRE AUX MACHINES à l’Auberge de jeunesse de Boulogne sur mer De Rives en Rêves vous convie à une conférence autour du manifeste « Reprendre la terre aux machines » (...) Actualités

    https://www.facebook.com/events/353754110807440?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[
    https://www.facebook.com/events/1379229582960543/?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[

  • Commémor’Action le 6 février #2024 - Dixième anniversaire

    Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles

    Leur vie, notre lumière. Leur destin, notre colère. Ouvrez les frontières !

    Le 6 février 2014, plus de 200 personnes, parties des côtes marocaines, ont tenté d’accéder à la nage à la plage du Tarajal, dans l’enclave espagnole de Ceuta. Pour les empêcher d’arriver en « terre espagnole », la Guardia civil a utilisé du matériel anti-émeute et aussi les militaires marocains présents n’ont porté secours aux personnes qui se noyaient devant eux. Quinze corps ont été retrouvés côté espagnol, des dizaines d’autres ont disparu, les survivants ont été refoulés, certains ont péri côté marocain.

    Dix ans ont passé depuis le massacre de Tarajal.

    Dix ans pendant lesquels le nombre de morts et de disparus n’a cessé d’augmenter, en Méditerranée et sur la route des Canaries, au sein des frontières internes de l’UE, dans la Manche, aux frontières orientales, le long de la route des Balkans, ou encore dans le désert du Sahara et le long de toute autre trajectoire de mobilité. Le régime de frontière a montré encore en 2023 son visage cynique de manière totalement décomplexé, lors du naufrage de Cutro, quand la nuit du 25 février 94 personnes sont décédées et au moins 11 autres ont disparu à quelques mètres des cotes italiennes, sous les regards immobiles de Frontex et des autorités italiennes, encore le 14 juin quand plus de 600 personnes ont disparu à jamais au large de Pylos, en Grèce et tout comme le 23 avril 2022, quand un bateau avec 90 personnes à son bord a coulé au large des côtes libanaises.

    Dix ans pendant lesquels les associations, les familles, et tous celles et ceux qui luttent pour le droit à la mobilité pour toutes et tous n’ont cessé de réclamer vérité et justice pour ces victimes, de surligner les responsabilités directes et indirectes du régime des frontières, de travailler pour prouver ces responsabilités et pour soutenir les familles et les proches dans les douloureux parcours de recherche des disparus et d’identification des victimes.

    À l’occasion du dixième anniversaire du massacre de Tarajal, nous réitérons ici l’appel lancé l’année dernière, avec l’espoir que toujours plus d’organisations, d’associations, de familles, d’activistes s’associent à ce processus de Commémor’Actions décentralisées, réalisées chaque année le 6 février, pour que cette mobilisation transnationale prenne de plus d’ampleur, soit de plus en plus visible dans l’espace public, et arrive à fédérer de plus en plus de personnes.

    Nous demandons à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux groupes et collectifs des familles des victimes de la migration, aux citoyens et citoyennes de tous les pays du monde d’organiser des actions de protestation et de sensibilisation à cette situation le 6 février 2024.

    Nous vous invitons à utiliser le logo ci-dessus, ainsi que vos propres logos, comme élément pour souligner le lien entre toutes les différentes initiatives. Tous les évènements qui auront lieu peuvent être publiés sur le groupe (https://www.facebook.com/groups/330380128977418) et sur la page Facebook « Commemor-Action » (https://www.facebook.com/people/Commemor-Action/100076223537693).

    Migrer pour vivre, pas pour mourir !
    Ce sont des personnes, pas des chiffres !
    Liberté de circulation pour tous et toutes !

    En savoir plus :

    - événements et rassemblements qui ont lieu le 6 février (https://missingattheborders.org/en/index.php?p=news/2023/commemorazione-eventi)

    https://www.gisti.org/spip.php?article7173

    #commémoration #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #commémoraction #migrations #frontières #réfugiés #mémoire #6_février

  • Gaza - Témoignage 26 janvier 2024 - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4059

    Gaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    #Ziad_Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruitesGaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    Ziad Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruites

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad

  • [P.R.O.U.G.] P.R.O.U.G. # 125 : UZUL
    https://www.radiopanik.org/emissions/p-r-o-u-g-/proug-125-uzul

    Au prougramme de la soirée :

    ➫ UZUL à l’occasion de la release de son 2ème album solo GROW, qu’il release ce vendredi 12 janvier chez Slab Note, la division techno de Jarring Effects.

    et il nous maque la 1ère partie de l’émission et la conclusion suite à un soucis technique : / il y avait ça au prigrmme : le Le Lapin Vert - Nendaz à l’occasion de la soirée PARTY PROUG lors de laquelle ils nous accueilleront, Serotonine, Cirklz, Crumble et Mécou Yenski, ce dimanche 14 janvier : https://www.facebook.com/events/1091086831915207

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/p-r-o-u-g-/proug-125-uzul_17205__1.mp3