• L’Ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journès, à l’Université de Tel-Aviv.
    Par Israelvalley Desk|18 Avr 2024|
    https://israelvalley.com/2024/04/18/lambassadeur-de-france-en-israel-frederic-journes-a-luniversite-de-tel

    (...) Vitalité des échanges avec la France, malgré le BDS

    Le Prof. Milette Shamir a souligné la vitalité des échanges entre l’Université de Tel-Aviv et les universités françaises, qui jusqu’à présent, n’ont pas été affectés par le BDS : « L’Université de Tel-Aviv a une trentaine d’accords actifs avec des universités françaises, et nous continuons les échanges d’étudiants et de professeurs et essayons même de les renforcer. Au cours des cinq dernières années près de 300 étudiants français sont venus étudier à l’UTA, et un plus petit nombre d’étudiants Israéliens ont été étudier en France. Par ailleurs, au cours des dix dernières années il y a eu plus de 2 500 publications conjointes entre des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv et des universités françaises, soit environ 200 à 250 par an, ce qui place la France dans les quatre premiers pays à cet égard ». (...)

    #IsraelFrance #BDS

  • Samsung Next met fin à ses activités en Israël
    Par Meir Orbach, le 9 avril 2024 -Traduction LG pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/04/08/samsung-next-met-fin-a-ses-activites-en-israel

    Samsung Next, la branche ‘innovations’ du géant de la Tech, Samsung, met fin à ses activités en Israël, a annoncé mardi le Fonds d’investissement. Le Fonds, qui investit dans de jeunes sociétés, change de modèle commercial et déplace vers l’étranger toutes ses activités en Israël.

    Samsung Next est basé en Californie, avec des bureaux en Corée et en Israël. La branche ‘innovations’ avait été créée pour aider Samsung Electronics à identifier de nouvelles opportunités de croissance.

    En Israël, la majeure partie de ses activités portent sur le Fonds d’investissement qui repère des start-ups et des développements locaux qui pourraient être des succès financiers significatifs pour Samsung. (...)

    #BDS

  • Guerre à Gaza : McDonald’s va racheter tous les restaurants franchisés d’Israël - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/economie/guerre-a-gaza-mcdonalds-va-racheter-tous-les-restaurants-franchises-disra

    L’enseigne est devenue une cible quand sa franchise en Israël a annoncé en novembre offrir des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne, et consentir de gros rabais aux soldats. Lors de la présentation des résultats annuels 2023 du groupe, le 5 février, la direction avait reconnu que le chiffre d’affaires pâtissait du conflit à Gaza entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, qui a commencé début octobre. Le PDG Chris Kempczinski, avait reconnu un « impact significatif » sur plusieurs marchés du Moyen-Orient ainsi que « dans d’autres pays musulmans comme la Malaisie, l’Indonésie ». Il avait aussi mentionné la France, en particulier dans les restaurants se trouvant dans les quartiers à forte population musulmane, alors que le pays est le 2e marché de « McDo » après les États-Unis.

    Preuve de l’impact du mot d’ordre #BoycottMcDonalds : des groupes de franchisés, en Turquie, au Koweït et au Pakistan notamment, ont publié des déclarations affirmant qu’ils n’avaient aucun lien avec la franchise israélienne.

  • Time of israel : Gaza : Des images de soldats israéliens jouant avec de la lingerie féminine deviennent virales Reuters

    Des soldats de l’armée israélienne ont publié des photos et des vidéos les montrant en train de s’amuser avec de la lingerie féminine trouvée dans des habitations de Gaza.

    Dans une vidéo, un soldat est assis dans un fauteuil, souriant, une arme à la main et un sous-vêtement en satin blanc dans l’autre, qu’il tient au-dessus de la bouche ouverte d’un camarade allongé sur un sofa.

    Sur une autre, un militaire est assis sur un char avec un mannequin de femme simplement vêtu d’un soutien-gorge noir et d’un casque. Il dit : « J’ai trouvé une belle femme, une relation sérieuse à Gaza, une femme formidable ».

    Ces deux vidéos tournées par des soldats israéliens figurent parmi des dizaines de posts où des soldats, à Gaza, présentent des pièces de lingerie, des mannequins et parfois les deux dans certains cas. Ces images ont été vues des dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux – une a glané plus d’un demi-million de vues – après avoir été signalées et partagées par Younis Tirawi, qui se dit être un journaliste palestinien.

    Interrogé sur les images qu’il a partagées à l’attention de ses plus de 100 000 abonnés sur X, entre le 23 février et le 1er mars, Tirawi a fourni les liens des publications originales, téléchargées sur internet par les soldats. Reuters a pu vérifier huit de ses photos et séquences qui avaient été postées sur Instagram ou sur YouTube.

    « La publication de telles images est humiliante pour les femmes palestiniennes comme pour toutes les femmes », a estimé Ravina Shamdasani, porte-parole du Bureau des Droits de l’Homme des Nations unies.

    Reuters a transmis à l’armée israélienne tous les renseignements qui ont pu être obtenus sur les huit publications vérifiées sur YouTube et sur Instagram, demandant d’éventuels commentaires.
    . . . . .
    Parmi les posts qui ont été authentifiés, la photo d’un militaire tenant un mannequin de femme, nue, de derrière, la main posée sur ses seins. Une autre montre un soldat tenant une poupée à moitié dénudée.

    Sur une image, un militaire pose avec son arme, levant le pouce, devant un lit double sur lequel des sous-vêtements féminins ont été éparpillés.

    YouTube a annoncé avoir supprimé l’une des vidéos trouvées par Reuters, estimant qu’elle contrevient aux politiques sur le harcèlement de la plateforme qui interdisent des contenus susceptibles de révéler des informations personnelles identifiables. Instagram, de son côté, n’a fait aucun commentaire.
    . . . . .
    Au mois de février, la générale Yifat Tomer-Yerushalmi, la procureure-générale militaire, avait indiqué qu’elle avait « rencontré des cas de conduite inacceptable, qui nient les valeurs et les protocoles de tsahal ».

    Tomer-Yerushalmi avait expliqué qu’il y avait, parmi ces cas, « des déclarations inappropriées qui encouragent des phénomènes inacceptables ; un usage injustifié de la force, notamment contre les détenus ; des pillages, ce qui comprend l’utilisation ou la saisie pure et simple de biens privés à des fins non-opérationnelles et des actes de destruction de biens civils, ce qui est contraire au protocole ».

    « Certains incidents vont au-delà du domaine disciplinaire et franchissent le seuil du pénal », avait-elle averti.

    Également au mois de février, le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, avait expliqué aux troupes que « nous agissons comme des êtres humains et, contrairement à notre ennemi, nous conservons notre humanité. Nous devons prendre garde à ne pas utiliser la force quand elle n’est pas requise ; nous devons prendre garde à faire la distinction entre les terroristes et ceux qui ne le sont pas ; à ne pas prendre quelque chose qui ne nous appartient pas – un souvenir ou des armes – et à ne pas filmer de vidéo à des fins de vengeance ».

    Les propos tenus par Halevi et par Tomer-Yerushalmi étaient survenus quelques semaines après la publication d’un article paru dans le New York Times qui était intitulé : « Ce que révèlent les vidéos filmées par les soldats : Acclamation des destructions et railleries à l’encontre des Gazaouis ». L’article montrait des vidéos filmées par les troupes israéliennes, leurs pairs prononçant des paroles méprisantes à l’égard des Palestiniens, commettant des actes de vandalisme chez les particuliers et souriant à la caméra alors qu’ils conduisaient des bulldozers ou qu’ils utilisaient des explosifs.

    L’article avait publié une déclaration de l’armée qui avait estimé que les séquences étaient « déplorables ».

    Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, avait aussi, à l’époque, appelé les militaires à ne pas se filmer si les images n’avaient pas une visée opérationnelle, évoquant une violation des ordres militaires.

    #femmes #palestiniennes #Palestine #Gaza #Gazaouis #tsahal #violences #pillages #YouTube #palestine_assassinée #bds #occupation #apartheid #racisme #sexisme #culture_du_viol #israel

    Source : https://fr.timesofisrael.com/gaza-des-images-de-soldats-jouant-avec-de-la-lingerie-feminine-dev

  • Un tribunal de La Haye ordonne aux Pays-Bas d’arrêter la livraison de pièces de F-35 à Israël
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240212-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-l-arm%C3%A9e-isra%C3%A9lienne-lib%C3%A8re-
    12 février 2024 - 10h15

    Les Pays-Bas doivent cesser de livrer des pièces d’avions de combat F-35 utilisés par Israël dans la bande de Gaza, a déclaré un tribunal néerlandais ce lundi, donnant raison à des organisations de défense des droits de l’homme. « Le tribunal ordonne à l’État de cesser toute exportation et transit réels de pièces de F-35 vers la destination finale Israël dans les sept jours suivant la signification de ce jugement », a déclaré la Cour d’appel de La Haye. La cour a estimé qu’il existe des risques que ces pièces soient utilisées dans des actions violant le droit humanitaire international en frappant des civils au cours de la guerre entre Israël et le Hamas.

    Par ailleurs, la cour a jugé que le maintien des bonnes relations avec les États-Unis et Israël, en jeu dans cette affaire selon l’État néerlandais, n’étaient pas un bon argument pour poursuivre l’exportation des pièces. La cour a ainsi annulé le verdict délivré en première instance dans cette affaire. Le tribunal de district de La Haye avait jugé en décembre que la fourniture des pièces était avant tout une décision politique dans laquelle les juges ne devraient pas interférer.

    #BDS #armement. #IsraelPays-bas

    • Mary Hannigan: Ireland’s basketball team left in impossible position as they travel to play Israel
      https://www.irishtimes.com/sport/2024/02/07/mary-hannigan-irelands-basketball-team-left-in-impossible-position-as-th

      Meanwhile, Dublin need to get their act together in the league while Gordon D’Arcy was suitably impressed by Friday’s win over France

      Mary Hannigan. Wed Feb 7 2024 - 12:17

      After all the discussion on the rights and wrongs of Ireland’s basketball team playing Israel in a European qualifier in Latvia on Thursday evening, the game is set to go ahead and, writes Malachy Clerkin, “no amount of noise or pressure from the outside is going to change that fact”. Basketball Ireland CEO John Feehan reiterated his sympathy for the people of Gaza, but insisted that a boycott of the game wouldn’t make “a blind bit of difference”. “I’m not prepared to destroy my sport for a gesture that will have no impact,” he said of the fine of up to €180,000 and a potential five-year ban from international competition that Ireland would incur if they refused to play.

      Dublin Gaelic footballer Martha Byrne has sympathy for the Irish players who have been put in this impossible situation, five of them opting not to play in the game. Last month, before their league game against Kerry, the Dublin team held up a banner calling for a ceasefire in Palestine. Byrne tells Gordon Manning that she is sure the players will look back at that protest as “something we’ll be proud of”.

      #BDS

    • Irish Examiner view : Calling foul on basketball boycott comments
      https://www.irishexaminer.com/opinion/ourview/arid-41327116.html

      Regarding a boycott, Basketball Ireland CEO John Feehan went further, referring to €1bn worth of trade between Ireland and Israel, and adding: “Is it going to make a blind bit of difference if we make a grand gesture? The simple answer is ‘no’, and I am not prepared to destroy my sport for a gesture that will have no impact.”

      Citing the volume of trade between Ireland and Israel was a careless point to make, as it invites some obvious questions: If there were less trade between the two countries, would a boycott then be justified? How low would the value of the trade have to be to justify such a stance?

      Those comments also contain a profound misreading of the purpose of a boycott.

      Nobody expects Ireland refusing to play a basketball game to have any impact on Israel’s conduct.

      Where it might make a small difference is in Gaza itself, as a small gesture of solidarity to those living there, a reminder that they have been neither forgotten nor forsaken.

      It would also create headlines around the world, and could lead to further gestures of solidarity.

      Ireland’s opponents have already shown no reticence when it comes to symbolic gestures: The Israel team has been pictured with members of the Israeli defence forces in recent days, thus endorsing its military activities.

      The Irish team has already suffered callous accusations of antisemitism by an Israeli player, something Basketball Ireland rightly criticised as “inflammatory and wholly inaccurate”.

      Basketball Ireland may feel aggrieved at being pushed into this situation, and it is not fair, but the challenge to do the right thing — no matter the cost — rarely occurs at the most convenient time.

  • Guerre Israël-Hamas : sous pression, la Wallonie suspend des licences d’export d’armes vers Israël
    5 février 2024
    https://www.lesoir.be/566333/article/2024-02-05/guerre-israel-hamas-sous-pression-la-wallonie-suspend-des-licences-dexport

    La Wallonie a fini par céder. La Région a suspendu l’export d’armes vers Israël, a annoncé le ministre socialiste Christophe Collignon, représentant le ministre-président Elio Di Rupo (PS). Une série de révélations dans la presse avait pointé ses liens avec l’Etat hébreu, engagé dans une guerre sans merci contre le Hamas, qui a fait plus de 27.000 morts selon l’organisation armée palestinienne. Récemment, De Morgen pointait la livraison de 16 tonnes de poudre fin novembre 2023, soit bien après le début des hostilités.

    « Selon les documents officiels, le matériel n’est pas destiné aux forces armées israéliennes mais à être réexporté vers l’Union européenne ou les Etats-Unis, selon les licences accordées à la société PB Clermont », soulignait Christophe Collignon, interrogé au parlement wallon. Il assure que la licence datant de 2022 est arrivée à échéance mais indique que deux nouvelles licences avaient été accordées début 2023. L’immense majorité de l’exportation d’armes vers Israël concerne effectivement de la poudre.

    Après la décision de la Cour internationale de justice, soulignant un risque de génocide sur la bande de Gaza, « le ministre-président a suspendu temporairement les licences en cours de validité », a annoncé le représentant du gouvernement wallon. François Graas, d’Amnesty international Belgique, se « félicite de cette bonne nouvelle... qui aurait pu intervenir avant ». Avec trois autres ONG (Vredesactie, le CNAPD et la Ligue des droits humains), Amnesty avait signé une lettre ouverte dans laquelle elle menaçait la Région wallonne d’actions en justice si les exportations n’étaient pas suspendues.

    #BDS #marchand_de_canons

  • [En direct] Gaza : combats sans relâche, Anthony Blinken se rend au Moyen-Orient dans l’optique d’une trêve
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240205-en-direct-israel-gaza-combats-sans-rel%C3%A2che-blinken-attendu-dans-r%

    RFI - 5 février 2024 - 08h25

    La société d’aviation japonaise Itochu mettra fin à sa coopération avec l’entreprise israélienne Elbit, en raison de la guerre de Gaza

    L’unité d’aviation d’Itochu Corp mettra fin à sa coopération stratégique avec la société de défense israélienne Elbit Systems Ltd d’ici la fin du mois de février en raison de la guerre à Gaza, a déclaré lundi le responsable de la maison de commerce japonaise.

    Itochu Aviation, Elbit Systems et Nippon Aircraft Supply (NAS) ont signé un protocole d’accord de coopération stratégique en mars 2023. Itochu prévoit de mettre fin à la collaboration après que la Cour de justice internationale a ordonné à Israël le mois dernier d’empêcher les actes de génocide contre les Palestiniens et de faire plus pour aider les civils, a déclaré le directeur financier d’Itochu, Tsuyoshi Hachimura.

    « Prenant en considération l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 26 janvier, et que le gouvernement japonais soutient le rôle de la Cour, nous avons déjà suspendu de nouvelles activités liées au protocole d’accord et prévoyons d’y mettre fin d’ici la fin février », a-t-il déclaré

    #BDS #marchands_de_canons

  • Le CNRS doit se conformer à l’ordonnance de la CIJ et mettre fin à toute coopération scientifique avec Israël
    Posted on janvier 31, 2024 | AURDIP – Aurdip
    https://aurdip.org/le-cnrs-doit-se-conformer-a-lordonnance-de-la-cij-et-mettre-fin-a-toute-coop

    Ivar Ekeland, président de l’AURDIP, a écrit à Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS, pour s’étonner que le CNRS relance de nouveaux projets de coopération franco-israéliens après l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) du 26 janvier 2024 qui souligne les forts risques que Israël commette actuellement un génocide à Gaza. (...)

    #BDS

  • Le droit au boycott des produits israéliens enfin reconnu par la Cour de cassation
    https://blogs.mediapart.fr/ghislain-poissonnier-et-patrick-zahnd/blog/011123/le-droit-au-boycott-des-produits-israeliens-enfin-reconnu-par-la-cou

    Au moment où la population civile palestinienne est victime d’une opération israélienne d’une violence sans précédent à Gaza et où les pouvoirs publics français interdisent les manifestations de protestation contre cette opération, la Cour de cassation vient de fournir une (trop) rare bonne nouvelle à ceux qui sont attachés au respect de la légalité internationale. Par Patrick Zahnd, professeur de droit international et Ghislain Poissonnier, magistrat .

    Dans un arrêt du 17 octobre 2023 (n°22-83.197), la chambre criminelle de la Cour de cassation a en effet rejeté un pourvoi formé contre l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon ayant relaxé une militante du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) du délit d’appel à la discrimination. A cette occasion, la Cour de cassation reconnait pour la première fois la légalité en droit français de l’appel au boycott des produis israéliens sous réserve qu’il soit formulé pour des raisons politiques. Elle s’appuie expressément sur la position de la Cour européenne des droits de l’homme exprimée à l’occasion de l’arrêt Baldassi (arrêt du 11 juin 2020, n° 15271/16 et 6 autres). Cet arrêt de la Cour de cassation marque ainsi l’abandon par la plus haute juridiction judiciaire française de sa jurisprudence qui considérait que l’appel au boycott des produits israéliens constituait en soi une incrimination pénale. Une jurisprudence attentatoire à la liberté d’expression et niant le rôle historique et politique joué par les campagnes de boycott dans les luttes menées par les sociétés civiles pour l’égalité des droits. Une jurisprudence pourtant résolument soutenue par tous les ministres de la Justice, depuis la circulaire Michel Alliot-Marie, qui, à la demande du Conseil des institutions juives de France, espéraient museler le mouvement BDS par la pénalisation des appels au boycott des produits israéliens.

    L’arrêt du 17 octobre 2023 marque également la fin du harcèlement judiciaire mené par l’entreprise pharmaceutique israélienne TEVA contre Olivia Zemor, l’éditrice du site https://europalestine.com . Le 16 décembre 2016, TEVA a porté plainte contre Olivia Zemor ayant, d’une part, écrit « TEVA, on n’en veut pas », car « une partie de ses bénéfices renfloue l’armée israélienne » et, d’autre part, diffusé des vidéos de rassemblements ayant eu lieu les 19 et 20 novembre 2016 devant les pharmacies de la région lyonnaise appelant les clients à ne pas acheter des médicaments de la marque TEVA. La plainte pour appel à la discrimination a donné lieu à une information judiciaire puis à des poursuites pénales. Le 18 mai 2021, le tribunal correctionnel de Lyon a relaxé l’éditrice (TJ Lyon, 6ème ch. correct, 18 mai 2021, n°17333000031). Le ministère public a fait appel de la décision. Dans Mediapart, nous avions appelé la cour d’appel de Lyon à confirmer cette relaxe en reconnaissant le droit au boycott citoyen des produits TEVA. Par un arrêt du 5 mai 2022 (CA Lyon, 4ème ch. correct. 5 mai 2022, n°21/01449), la Cour d’appel de Lyon a à nouveau relaxé la militante du mouvement BDS, estimant que les propos tenus et les vidéos relayées sont couverts par la liberté d’expression. Cet arrêt est validé par la Cour de cassation et donne raison à Olivia Zemor dans son droit à dénoncer publiquement la complicité d’une entreprise avec la politique du gouvernement israélien.

    L’arrêt du 17 octobre 2023 valide enfin la légalité de la démarche du mouvement BDS. Pour obtenir de l’Etat d’Israël le respect du droit international, le mouvement BDS appelle les citoyens, entreprises et institutions à ne pas acheter les produits en provenance d’Israël mais aussi à rompre les liens avec les institutions académiques, culturelles, sportives, syndicales et associatives qui sont financées par ou liées à l’Etat israélien. Une cinquantaine d’associations françaises a rejoint le mouvement BDS en 2009. Certaines d’entre elles organisent sur le territoire français des opérations d’appel au boycott, au cours desquels les consommateurs sont invités à ne pas acheter les produits israéliens vendus dans les magasins ou les supermarchés. Dans le cadre de ces opérations, les produits de l’entreprise pharmaceutique TEVA, dont le siège est implanté à Tel Aviv, en Israël, sont visés en France et à l’étranger. D’autres entreprises font l’objet d’appel au boycott : les entreprises françaises (par exemple BNP Paribas, AXA, Altice ou Carrefour) ou étrangères (par exemple PUMA, CAF ou Hewlett Packard) qui ont des liens économiques et financiers avec la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés et la répression du peuple palestinien. Après des dizaines de résolutions condamnant la colonisation israélienne, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a ainsi fait publier en 2020 une liste de 112 entreprises (dont 94 entreprises israéliennes) identifiées comme ayant des activités dans les colonies israéliennes.

    Le boycott de ces entreprises complices de la politique coloniale du régime israélien devrait trouver à l’avenir un nouvel élan international nourri par la situation actuelle. D’un côté, à Gaza, la population civile palestinienne est victime d’une absence totale de respect pour les « considérations essentielles d’humanité » et principes fondamentaux du droit international humanitaire en matière de conduite des hostilités. Constitutifs d’autant de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité. De l’autre, en Cisjordanie, la politique de colonisation - également un crime de guerre - s’intensifie avec son lot quotidien croissant d’assassinats de Palestiniens par des militaires et des colons israéliens. Il revient à la société civile de se remobiliser pour pousser les gouvernements européens à soumettre l’Etat israélien et ses partenaires à la légalité internationale.

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • Pause #pipi (1/4)

    « Tu fais encore pipi au lit mais t’as déjà intériorisé qu’il y a des toilettes pour les filles et pour les garçons »

    « Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ce ne serait-ce qu’une seule, fois cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...

    Pause pipi
    Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d’urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.

    https://www.arteradio.com/son/61678850/pause_pipi_1_4
    #podcast #audio #genre #filles #garçons #toilettes #intériorisation #pipi_debout #position #enfants

  • La justice allemande interdit l’annulation du concert de Roger Waters pour antisémitisme Gabe Friedman - Time of israel

    Selon le tribunal administratif de Francfort, l’ex-leader des Pink Floyd "n’a ni glorifié ou relativisé les crimes des nazis et ne s’est pas identifié à l’idéologie raciste nazie"

    Le tribunal administratif de Francfort a décidé que la municipalité n’avait pas la possibilité d’annuler un concert de Roger Waters, qu’elle avait qualifié d’« antisémite parmi les plus notoires au monde ».

    L’ex-leader du groupe Pink Floyd a donc obtenu gain de cause, mardi, dans l’action en justice intentée suite à l’annonce, en février, de l’intention de la ville d’annuler son concert prévu en mai.


    La municipalité a la possibilité de faire appel de cette décision.

    Le tribunal de Francfort a statué que, dans la mesure où Rogers « n’avait ni glorifié ni relativisé les crimes des nazis et ne s’était pas déclaré fidèle à l’idéologie raciste nazie » lors de précédents concerts, il n’était pas approprié d’annuler le concert prévu à Francfort.

    L’activisme anti-israélien de Waters a souvent été présenté comme de l’antisémitisme.

    Figure importante du mouvement anti-Israël Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), Waters a par le passé fait voler un ballon en forme de cochon flanqué d’une étoile de David lors de concerts, dénoncé les agissements néfastes d’un prétendu lobby juif aux États-Unis et assimilé les actions israéliennes en Cisjordanie à celles de l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid ou de l’Allemagne nazie.

    « Le contexte qui sous-tend cette demande d’annulation est lié à l’attitude anti-israélienne de longue date de l’ex-chanteur des Pink Floyd, considéré comme l’un des antisémites les plus célèbres au monde », avait déclaré la ville dans un communiqué en février.

    « Il a, à plusieurs reprises, appelé au boycott culturel d’Israël, qu’il a comparé au régime d’apartheid sud-africain, et fait pression sur des artistes pour qu’ils ne se produisent pas en Israël. »
    . . . . .

    Source : https://fr.timesofisrael.com/la-justice-allemande-interdit-lannulation-du-concert-de-roger-wate

    #bds #antisémitisme #palestine #israël #censure #antisemitisme #allemagne #liberté_d'expression #Francfort #Pink_Floyd #Roger_Waters #difammation #accusation

  • Germany’s anti-Palestinian censorship turns on Jews
    https://www.972mag.com/german-jews-antizionism-censorship

    En tant que militant d’une cause qui a besoin d’être portée à l’attention du grand public tu ne dois jamais mentionner Israël ou la cause palestinienne. En Allemagne toute affirmation publique sur ce sujet est jugée suivant le dogme qui fait de la défense de l"état juif la raison d’être de l’état et de la société allemande. Nous sommes proches d’une situation comme celle pendant l’époque du macarthysme dans le pays de notre grand frère et allié américain. Notre anticommunisme profond fait d’ailleurs bon ménage avec notre zèle zioniste.

    Cet article décrit le sort de quelques dissidents victimes de notre philosemitisme fanatique.

    April 4, 2023, by Hebh Jamal - Over the last few years, the space for Palestine advocacy in Germany has shrunk. Pro-Palestinian speech is reflexively labeled as antisemitic and, following the passage of the anti-BDS resolution in the German parliament in 2019, federal institutions have begun declaring all actions that support the boycott movement as antisemitic. This has allowed universities, state governments, and public institutions to deny Palestinians the right to free speech and assembly.

    Moreover, the 2019 resolution also dramatically expanded the scope of what is deemed antisemitic — and, while it is not legally binding, many officials use it as the standard by which they determine what is and is not antisemitism. And while this policy was previously deployed almost exclusively against Palestinian Germans, Germany’s attempt to preserve its allegiance to the State of Israel has moved it to target a new and unexpected group: Jews in Germany who are critical of the apartheid state.

    Wieland Hoban, a composer and academic translator who is also the chairman of Jüdische Stimme, an anti-Zionist Jewish organization, told +972 that he has seen a surge in the targeting of Jews who do not agree with Germany’s adamantly pro-Israel stance. “While Germans and state institutions are comfortable defaming and slandering Palestinians, we are getting to a point where even non-Jewish people will just flatly call Jews antisemites,” he said. “That’s a new level reached in the last couple of years.”

    Anti-Zionist Jews are facing a torrent of attacks and various levels of censorship due to their solidarity with the Palestinian cause. Differences of political opinion on Israel-Palestine are discouraged, even threatened. The consequence is a twisted situation in which the state decides what is antisemitic and offensive to Jews — and Jews themselves are often the target.
    ‘If you don’t fall in line on Israel, you don’t belong’

    In January of this year, Adam Broomberg, a Jewish South African artist who is now based in Berlin, faced a series of accusations and attacks by Hamburg’s commissioner on antisemitism, Stefan Hensel, due to Broomberg’s support for Palestine. Speaking with the right-wing German media outlet Jüdische Allgemeine, Hensel described Broomberg as someone who “repeatedly defames Israel as an apartheid state and advocates a boycott against Israel,” “seems to hate Israel,” and “does not shy away from legitimizing terror against Jews.”

    Hensel attacked Broomberg in conjunction with members of the Indonesian art collective ruangrupa, Reza Afisina and Iswanto Hartono, who are now guest professors at the Hamburg University of Fine Arts, where Broomberg has also taught. The group had previously been denounced over its role in a prestigious German art festival that hosted Palestinian artists.

    Broomberg told +972 that, having grown up as a Jew in apartheid South Africa, he has understood the impact of apartheid since he was a teenager. “In school I was told every day that if apartheid ended in South Africa, it would lead to the end of the existence of white people in South Africa,” he said. “Similarly, while attending a religious-Zionist school, I was told that Zionism would ensure the survival of the Jewish people. They both used the same strategies to justify their existence, and both of these myths started to fall apart for me at the same time. So my support for Palestine isn’t something that just occurred to me. I am 52, and this happened at the age of 15.

    “I don’t feel safe [here],” Broomberg continued. “I really need to stress this. It’s a very strange, surreal experience to feel that level of insecurity in Germany as a Jew, given I just buried my mother who had such first-hand experience of the Holocaust.”

    In addition to state pushback, Broomberg is facing cultural consequences for his political stance as well. Broomberg spoke with Berliner Zeitung, the major German publication, about the attacks by Hensel, but the story ended up not running, without any explanation. Broomberg explained to +972 that he felt that he was not even allowed to defend himself in the court of public opinion. “I found myself almost in a boxing ring alone, fighting my shadow — this is what it means to be gaslit,” he said.

    Broomberg’s experience is not unique. Last summer, Jüdische Stimme, the Jewish anti-Zionist group, helped organize a vigil in Berlin for Shireen Abu Akleh, the Palestinian-American journalist shot dead by Israeli forces; however, the event was prevented from going ahead due to the blanket ban on pro-Palestinian demonstrations during the Nakba anniversary. Despite the ban, however, Jewish protestors found a way to join brief Palestinian flash mobs. Some were detained and fined.

    “[This ban] was the most extreme position that the state has taken by far,” Hoban, the chair of Jüdische Stimme, said. “Even if it is against Jews themselves, the state and the right-wing press imply that if you don’t fall in line regarding the position on Israel, then you don’t belong in this country.”
    Silencing tactics

    The Jewish community in Germany is unusual: most are not originally German. The vast majority of ethnically German Jews escaped or were killed during the Holocaust, and a majority of Jews living in Germany today are displaced refugees from Eastern European countries and the former Soviet Union.

    Many, however, are also coming from Israel and settling mostly in Berlin. Yossi Bartal, an Israeli journalist and activist now living in the German capital, told +972 that many of these Israeli immigrants are secular leftists who are not considered part of the Jewish community.

    “There is a clash over who is ‘inside the Jewish community,’” Bartal explained. “Foreign Jews like myself, who are German citizens but migrated from Israel, are not official members of the Jewish community here, which is [largely] organized through religious bodies like synagogues. So there’s a very different concept of what constitutes ‘community’ here.” The particular definition of the Jewish “community” has a strange effect: according to Bartal, “there are more Israelis in Berlin than there are members of the ‘Jewish community.’”

    While the institutional Jewish community is consulted on matters of antisemitism by state bodies, these left-wing secular Jews are not. Moreover, Israeli Jews who consider themselves anti-Zionist can even be branded as antisemitic if their politics do not align with the German state’s staunch pro-Israel stance.

    The story of Shir Hever, an Israeli-born political economist now based in Germany, exemplifies this process and the censorship it inevitably leads to. Last December, Hever was invited to give a talk on child labor in Palestine at a local chapter of the Education and Science Workers’ Union (GEW).

    A week before the event, however, the GEW chapter canceled Hever’s talk after the office of the state’s antisemitism commissioner, Michael Blume, sent a discreet letter to the chair of the nation-wide GEW, Monika Stein. GEW refused to show the letter to Hever, but it was later leaked; it noted that Hever “actively supports the BDS movement, which is represented in various lectures and statements,” and added that Blume, who “has been asked to look into BDS activities and raise public awareness of anti-Israel acts and to clarify antisemitic positions,” wanted to “discuss the mentioned lecture with the [GEW chair].”

    Later, Stein removed a discussion of the decision to cancel Hever’s talk from a GEW staff meeting agenda, under the pretext that there was a “legal dispute.” In a statement to +972, a GEW spokesperson, Matthew Schneider, confirmed that although the local GEW chapter was ultimately responsible for canceling the event, the decision was nonetheless supported by Stein, the chair of the union as a whole. GEW has refused to give Hever his promised compensation.

    “Dr. Blume [the state antisemitism commissioner] sends letters about German citizens whose opinions he does not like, and he wants to prevent them from being allowed to speak publicly on a lecture that has nothing to do with his responsibilities,” Hever told +972. “If a government official disagrees with our opinion, he can send secret letters to our business partners, to our employers, behind our back. I’m not the first, and probably won’t be the last, to be silenced by this tactic. Germany is generally a democratic country — but when it comes to Israel and when it comes to Palestine, this becomes increasingly unclear.”

    Responding to +972’s request for comment, Blume justified his actions with recent anti-BDS legislation. “Our State Parliament — the Landtag of Baden-Württemberg — voted against the antisemitic BDS Movement and tasked me with preventing the spread of its messages,” he said.

    Blume went on to make claims about the harmful effect of BDS on global politics. “As a democrat, a scholar and a Christian married to a Muslim, I think it is insane for Muslims, Christians, Jews, adherents of other and no religions in the Eurasian region [to support BDS]. In order to survive in times of global warming and water shortage, they should cooperate, as with the Abraham Accords, for their shared fate and survival. BDS is only strengthening extremists on all sides.”

    As antisemitism commissioner, Blume has a long history of shutting down activities that might be sympathetic to the Palestinian cause, including targeting other pro-Palestinian speakers, and even canceling a Nakba exhibit under the premise that it promotes “hatred of Jews.”

    Blume, who is not Jewish, is authorized as commissioner to determine what is and what is not antisemitic. The result of his appointment, and that of many other antisemitism commissioners in Germany, is that a German Christian is regularly accusing Israeli Jews of antisemitism for expressing their political beliefs.

    Conflating anti-Zionism with antisemitism

    Bartal, the Israeli-born journalist and activist, believes this phenomenon is a necessary part of the German policy of unequivocal support for the Jewish state. “If you want to continue to support Israel, you have to take positions of the extreme right, because there is no other position,” he said. “The two-state solution is dead, and Israel is in clear violation of international law, but it doesn’t matter — any of us Jews who disagree and take a stand are sidelined.

    “The beauty of Jewish culture, discourse, and politics is the fact that we don’t all have the same opinion,” Bartal said. “The fact that all of these things are offensive to Germans is inherently anti-Jewish. Jewish life is not necessarily going to be what you want it to be, and accepting that is a very important part of fighting antisemitism.”

    The accusations made against Jews are rooted in Germany’s insistence on conflating anti-Zionism with antisemitism. The Baden-Württemberg Public Prosecutor’s Office, for example, charged a man with hate speech and fined him 2,700 euros for chanting “Israel kills children!” at a demonstration in May 2022. In official court documents made available to +972, the public prosecutor justified the reasoning behind the decision by specifically conflating Jews with the State of Israel: “Your listeners are people who are ‘on the side of Palestine’ who incite hatred against Jews living in Germany.”

    The document continues: “You were also aware that this slogan was particularly relevant in the prevailing heated mood and was likely to agitate the mental climate. The choice of words ‘kill children’ suggests that Jews would deliberately and purposefully kill children in a real conflict. In this context, ‘Israel’ was used as a targeted hate speech not only in Israel, but also, as a synonym, to mean the Jews living in Germany.”

    Many of the Israeli Jews now facing legal and cultural repercussions for their criticism of Israel feel that Jewish identity is twisted so as to be weaponized against them. “The real Jews don’t matter,” Hoban said. “We’re just a signifier in their theoretical narrative, and they don’t believe that Jews hold different opinions and are autonomous actors who are not interested in appearing in this German film, where they have to play a part for the sake of the Germans. It’s narcissistic and ultimately all about the Germans.”

    The self-serving nature of these accusations was on display in August of last year, when Palestinian Authority president Mahmoud Abbas made an insensitive comment about the Holocaust on his visit to Germany. The federal antisemitism commissioner, Felix Klein, condemned Abbas’s remarks — but not because it was offensive to Jews. “By relativizing the Holocaust, President Abbas lacked any sensitivity towards us German hosts,” Klein said.

    “When [Klein] said ‘us,’ he meant Christian Germans,” Hever, the political economist, explained. “Their whole idea is capitalizing on their guilt and feelings, as if that Holocaust belongs only to Germans and nobody else.”

    When Jewish identity isn’t ignored, it is flattened into support for the State of Israel — a stance that is rejected by a large number of Germany’s Jews. “I am a proud Jew and I am proud of the complexity of what a Jewish identity, or Yiddishkeit, is,” Broomberg, the artist, said. “I feel resentful that my identity has been narrowed down to the idea that if I’m a Jew, I need to pledge allegiance to the nation-state of Israel.”

    #Israël #Allemagne #zionisme #BDS #censure #répression #antisemitisme

  • Triomphe (enfin) du BDS !

    L’invasion, l’occupation et la colonisation doivent être sanctionnées, en Ukraine comme en Cisjordanie ou à Gaza.

    BDS : Boycott, Désinvestissement, Sanctions. Que n’avons-nous pas entendu lorsque ce mouvement a été lancé ! Un boycott ? Mais n’est-ce pas en maintenant ouverts tous les canaux de communication que nous pouvons espérer diffuser nos idées et nos valeurs ? Désinvestir ? Vous croyez vraiment que les grandes entreprises internationales vont se plier aux lubies de quelques militants ? Ne mélangeons pas l’art, la science, ou le business avec la politique ! Sanctions alors ? Vous rêvez ? Qui va oser sanctionner un pays aussi important ? Cuba, la Syrie, l’Iran, le Venezuela oui, mais on n’a pas besoin d’eux sur les marchés internationaux, et nul ne pâtit des sanctions qui pèsent sur eux excepté leur population.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/18/triomphe-enfin-du-bds

    #international #Israel #palestine #russie #bds

  • Des groupes juifs du monde entier applaudissent la maire de Barcelone Ada Colau
    Dans une déclaration publiée sur Facebook, des groupes juifs de plus de quinze pays célèbrent la décision de la maire de Barcelone de suspendre tous les liens institutionnels avec Israël.

    Le Collectif juif international pour la justice en Palestine (IJCJP) est composé de groupes et d’individus juifs qui vivent dans quinze pays. Depuis de nombreuses villes du monde entier, nos membres célèbrent la décision de la maire de Barcelone, Ada Colau, de couper les liens avec Israël jusqu’à ce que chaque personne en Israël/Palestine jouisse pleinement de ses droits, de sa sécurité et de son autodétermination.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/16/nous-te-saluons-barcelone/#comment-55765

    #international #BDS

  • Cour suprême espagnole : Le mouvement BDS « porte atteinte aux droits fondamentaux »
    Par Cnaan Liphshiz - 7 octobre 2022 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/cour-supreme-espagnole-le-mouvement-bds-porte-atteinte-aux-droits-

    JTA – Au cours des dernières années, des dizaines de tribunaux espagnols ont rejeté les boycotts d’Israël par des organisations à but non lucratif, des municipalités et d’autres groupes. Aujourd’hui, le plus haut tribunal du pays a décidé que le mouvement de boycott d’Israël représente une « discrimination » qui « porte atteinte aux droits fondamentaux ».

    Par ailleurs, le Parlement espagnol a adopté mercredi une loi interdisant le financement public des organisations qui « encouragent l’antisémitisme ». La loi s’appuie sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah), qui cite comme exemples d’antisémitisme certaines formes de critique d’Israël.

    La décision de la Cour suprême d’Espagne, qui a été rendue le 20 septembre et publiée mardi, concernait un appel interjeté par une association pro-palestinienne à but non lucratif, Associacion Interpueblos, qui contestait la décision rendue en 2020 par un tribunal inférieur, qualifiant de discriminatoire une action spécifique de boycott d’Israël.

    L’ACOM, une association espagnole pro-israélienne qui a poursuivi de nombreuses entités pour discrimination à l’encontre d’Israël, a déclaré que ce jugement constituait une victoire importante. L’Espagne était autrefois un foyer d’action pour le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël, connu sous le nom de BDS. Une série de décisions rendues par des tribunaux inférieurs en Espagne ont mis un frein à cette tendance, mais elles ne concernaient que des cas individuels et avaient donc un impact limité, a déclaré le groupe, mais la décision du 20 septembre fait office de jurisprudence et sera désormais applicable à tous les futurs cas. (...)

    #BDS

    • Changement du titre de la dépêche AFP et après avoir cité toute la dépêche I24news ajoute :
      Le Nobel de littérature à la Française Annie Ernaux, connue pour ses positions anti-Israël
      i24NEWS – AFP - 06 octobre 2022
      https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1665055083-le-nobel-de-litterature-a-la-francaise-annie-ernaux

      (...) Sur le plan politique, elle avait notamment pris publiquement position en faveur de la contestation des gilets jaunes mais aussi du boycott d’Israël. 
      En mai 2018, Annie Ernaux a signé une pétition en collaboration avec des personnalités du monde de la culture pour boycotter la saison culturelle croisée France-Israël, qui selon la pétition servait de « vitrine » à l’Etat d’Israël au détriment du peuple palestinien. 
      En 2019, elle a signé dans Mediapart un appel au boycott de l’Eurovision organisée à Tel-Aviv en Israël.

  • US Judge Forces Ben & Jerry’s to Sell Ice Cream in Israeli Settlements
    Aug 26, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/us-judge-forces-ben-jerrys-to-sell-ice-cream-in-israeli-settlements

    In an unprecedented ruling against free speech and the right to boycott, a judge in the United States ruled this week that the Ben and Jerry’s Ice Cream company can be forced to sell ice cream in illegal Israeli settlements in the West Bank.
    (...)
    However, the Israeli license-holder, Avi Zinger, continued to produce the ice cream in his factory near Tel Aviv, and continued to sell it in the Israeli settlements, going against the company’s decision.

    The original Ben & Jerry’s company is now owned by the multinational corporation Unilever, based in London, and despite an agreement to allow the Ben & Jerry’s brand to make decisions about preserving its social justice values, Unilever sold its license to operate the Ben & Jerry’s brand in Israel to an Israeli company without consulting the Ben & Jerry’s board.

    That decision by Unilever, according to Ben & Jerry’s, was “made without the consent of Ben & Jerry’s Independent Board”, and went against the merger agreement that gave the board the ability to protect the founder’s values and reputation.

    Bu US District Judge Andrew Carter, based in New York, ruled this week that Ben & Jerry’s company must allow its ice cream to be sold in the illegal Israeli colonies, saying that the company’s claim that such sales violate its core values is “too speculative”. (...)

    #IsraelUSA #BDS

  • Deux vidéos montrent des Israéliens agresser des Arabes à Jérusalem Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/deux-videos-montrent-des-israeliens-agresser-des-arabes-a-jerusale

    Plusieurs suspects ont attaqué un homme sur le marché Mahane Yehuda et un Arabe israélien a été frappé par un groupe dans un supermarché de Ramat Shlomo le mois dernier

    Plusieurs Israéliens juifs ont attaqué dimanche un Arabe sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, un lieu populaire, une agression qui vient suivre la diffusion d’une vidéo montrant un assaut similaire survenu le mois dernier dans la capitale.


    Une agression sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, le 21 août 2022. (Capture d’écran : Twitter)

    Sur des images du marché, plusieurs hommes habillés en noir frappent un homme en lui donnant des coups de poing et des coups de bâton. La victime parvient toutefois à se libérer et à prendre la fuite.

    Selon la police, les suspects ont ensuite brisé les vitres d’un restaurant après être entrés dans l’établissement pour retrouver l’homme qu’ils avaient pris pour cible, en vain.

    Les policiers ont ratissé le secteur pour retrouver les coupables mais il n’y a pas eu d’arrestation.

    Il est difficile de dire ce qui a provoqué cet incident.

    De son côté, la Treizième chaîne a diffusé des images filmées par les caméras de sécurité dans un supermarché de Ramat Shlomo, le mois dernier, où un groupe d’Israéliens juifs pourchassent un Arabe, un salarié, le frappant. La victime a été identifiée. Elle s’appelle Mahdi Jabarin.

    Selon le reportage de la chaîne, les hommes juifs, l’un d’entre eux n’était âgé que de douze ans, étaient spécifiquement à la recherche d’un Arabe à agresser. Dans la vidéo, les gardiens de sécurité du magasin apparaissent en train d’affronter les agresseurs et tentent de les arrêter, en vain.

    « Il n’est plus retourné travailler à partir de ce jour. Il ne veut pas y retourner », a confié le père de Jabarin à la chaîne, qui a dénoncé une attaque « raciste ».

    L’un des suspects a été mis en examen dans cette affaire, et les forces de l’ordre ont indiqué à la Treizième chaîne qu’elles se préparaient à inculper d’autres agresseurs présumés.

    #israël #israel #violence #ratonnades #colons #palestine #gaza #bds #occupation #colonisation #palestine_assassinée #racisme #apartheid

    • Les restaurateurs protestent contre une loi qui empêchera les réfugiés de travailler Times of Israel Staff
      La nouvelle législation, qui entrera en vigueur en octobre, nuira aux secteurs de la restauration, de la livraison et du nettoyage ; beaucoup d’Israéliens rechignent ces emplois

      Des restaurateurs et d’autres patrons ont protesté contre une réglementation gouvernementale qui interdira aux demandeurs d’asile de travailler, affirmant que les migrants sont nécessaires pour que certains secteurs puissent fonctionner correctement.

      Des dizaines de milliers de demandeurs d’asile vivent en Israël, la plupart provenant de pays d’Afrique de l’Est déchirés par la guerre. La majorité d’entre eux sont maintenus dans un flou juridique depuis plus de dix ans, ne jouissant que de droits civils élémentaires, sans obtenir le statut de réfugié.


      Des demandeurs d’asile africains et des militants des droits de l’homme manifestant contre l’expulsion des demandeurs d’asile, sur la place Rabin, à Tel Aviv, le 24 mars 2018. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

      Une législation publiée par l’Autorité de l’immigration et de la population empêchera les migrants de travailler légalement à partir d’octobre, a rapporté la Treizième chaîne.

      Cette décision devrait entraîner une grave pénurie d’employés, en particulier dans le secteur de la restauration, ce qui aura des conséquences pour les consommateurs, selon les propriétaires.

      Cela implique que des milliers de migrants concernés par cette décision vont faire face à d’extrêmes difficultés pour gagner leur vie.

      Yakir Lisitzki, un représentant de l’Association des restaurateurs israéliens, a déclaré que les restaurants israéliens ne pourront pas fonctionner sans cette précieuse main-d’oeuvre, dont beaucoup sont à la plonge ou aux fourneaux.

      « Les Israéliens ne sont pas intéressés par ce type d’emploi. Ils ne sont pas intéressés à travailler comme technicien de surface », a-t-il déclaré.

      De nombreux demandeurs d’asile travaillent également pour des entreprises de livraison de nourriture et pour des sociétés de nettoyage qui entretiennent les bureaux et les centres commerciaux.

      David Hadar, propriétaire de deux bars, a déclaré : « On ne sait pas trop ce qui va se passer. En fin de compte, il n’y aura pas d’autre moyen que de faire venir de la main-d’œuvre de l’étranger en Israël. »

      « Si cette réglementation passe vraiment et est adoptée tel quel, nous allons en pâtir, sans aucun doute », a-t-il ajouté. « Il y a de fortes chances que ce soit politique, en raison des prochaines élections. C’est une honte que ce soit sur notre dos, celui des patrons. »

      Selon la réglementation publiée en juin, les demandeurs d’asile ne seront pas autorisés à travailler à Jérusalem, Eilat, Netanya, Ashdod, Tel Aviv et ses banlieues environnantes. Ces zones représentent une grande partie des centres de population d’Israël, et les zones où vivent la plupart des migrants.

      La Fédération des chambres de commerce israéliennes a protesté contre cette décision dans une lettre adressée à la ministre de l’Intérieur, Ayelet Shaked, indiquant qu’elle allait tenter de porter l’affaire devant la Cour suprême.

      Dans son appel à Shaked, l’association a déclaré qu’empêcher les gens de travailler « uniquement en raison de leur origine » n’était pas sans rappeler « l’expérience des jours sombres pour notre nation, lorsque nous étions en exil, soumis à un antisémitisme systématique et humiliant ».

      « Ce sont des mesures qui ne sont pas dignes de l’État d’Israël », a déclaré Oriel Lin, chef de la Fédération des chambres de commerce israéliennes. « Ce sont des êtres humains. »

      En juin, le taux de chômage en Israël était de 3,3 %, soit un retour aux niveaux d’avant la pandémie.

      Au moins 30 000 migrants africains ont fui vers Israël pour échapper aux guerres, aux dictatures brutales et à d’autres difficultés depuis 2006. Le flux migratoire s’est arrêté en 2013, lorsqu’Israël a achevé la construction d’une clôture le long de la frontière égyptienne. La plupart sont originaires d’Érythrée et du Soudan.

      Israël leur a offert un refuge, mais s’est montré peu disposé à les reconnaître comme réfugiés, dans beaucoup de cas.

      Selon un rapport de 2020 de la Hotline pour les réfugiés et les migrants basée à Tel Aviv, 18 000 Erythréens et 5 000 migrants soudanais ont demandé l’asile. Seules quelques dizaines d’entre eux ont reçu ce statut en vertu de la Convention sur les réfugiés, selon l’Autorité de la population et de l’immigration du ministère de l’Intérieur.

      Ne pouvant les renvoyer chez eux, Israël a accordé aux Soudanais et aux Érythréens une autorisation légale de rester, par le biais d’un statut appelé « libération conditionnelle », qui ne leur confère que les droits civils les plus élémentaires.

      Le refus d’accorder le statut de résident temporaire fait partie de ce qui semble être une tentative de faire en sorte que les migrants africains ne puissent pas se sentir à l’aise en Israël et, dans de nombreux cas, finissent par vouloir partir. D’autres mesures visant le même objectif prises par les gouvernements successifs ont été freinées ou annulées par la Haute Cour.

      L’une de ces mesures consistait à emprisonner les migrants arrivant d’Afrique, d’abord à la prison de Saharonim, puis au centre de détention de Holot, construit spécialement et aujourd’hui fermé, tous deux dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël. Une autre, en 2018, a été d’essayer de les envoyer dans d’autres pays africains dans le but d’apaiser les Israéliens vivant dans le sud de Tel Aviv qui souhaitaient le départ de leurs voisins africains.

      Shaked s’oppose depuis longtemps à l’intégration des migrants africains, estimant qu’ils ne cherchent en fait qu’à améliorer leur vie sur le plan économique en Israël.

      « Ce ne sont pas des réfugiés », avait déclaré l’ancien Premier ministre de longue date Benjamin Netanyahu au début d’une réunion hebdomadaire du cabinet en 2017.
      « Ou du moins, la plupart d’entre eux ne le sont pas », a-t-il ajouté. « La plupart d’entre eux sont à la recherche d’un emploi. »

      Un petit groupe d’Israéliens de Neve Shaanan, au sud de Tel Aviv, où vivent de nombreux migrants, réclame leur expulsion depuis plusieurs années.

      #migrants #migrantes #migration #demandeurs_d’asile #intégration #racisme #réfugiés #bullshit job

  • Dans la presse révolutionnaire- juillet août 2022- Spartacus
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2022/08/05/39580939.html

    Contre les attaques du gouvernement et du capital la lutte de classe pas les compromis N° 778 21/07/2022 Le 14 juillet, lors de son interview télévisée, Macron a présenté sa feuille de route, a tracé un plan clair des objectifs qu’il entendait atteindre. Les (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • benjamin barthe sur Twitter : “RT m_orlee: I am an Editorial Chair @thecrimson. I am also Jewish. Yesterday, the Board overturned a decades-old precedent; for the first time we announced our support of #BDS. I encourage you to read our editorial. I’m so proud to be part of this thoughtful group.” / Twitter
    https://twitter.com/benjbarthe/status/1521061189819801600

    In Support of Boycott, Divest, Sanctions and a Free #Palestine | Opinion | The Harvard Crimson
    https://www.thecrimson.com/article/2022/4/29/editorial-bds

  • Belgique : Amnesty fait rouler des vélos publicitaires contre « l’apartheid » en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/belgique-amnesty-fait-rouler-des-velos-publicitaires-contre-lapart

    Les vélos présentaient des slogans tels que "L’apartheid c’est la ségrégation" ou "Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes"

    L’organisation Amnesty International, engagée dans des efforts visant à dénoncer un prétendu « apartheid » en Israël, a, pour ce faire, fait rouler huit vélos publicitaires dans Bruxelles ce lundi, a rapporté l’ONG sur son site.

    L’action était organisée dans le cadre de la « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

    « Les vélos ont commencé leur parcours dès 7h45 ce matin aux endroits les plus fréquentés par les automobilistes et les piéton·nes pour ensuite investir des lieux symboliques comme le Palais royal, le Parlement fédéral, le rond-point Schuman, le Parlement européen et l’ambassade d’Israël », a rapporté Amnesty Belgique.

    Les vélos présentaient des slogans tels que « L’apartheid c’est la ségrégation » ou « Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes ».

    « Avec cette action, nous voulons non seulement sensibiliser le public aux enjeux relatifs à ce crime d’apartheid, mais aussi faire pression sur Israël et nos autorités de façon globale pour qu’un terme soit définitivement mis à l’apartheid qu’Israël inflige au peuple palestinien », a expliqué Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

    Une pétition en rapport avec cette action a été lancée en ligne sur le site internet de l’ONG.

    Le 1er février dernier, Amnesty a dévoilé un nouveau rapport lors d’une conférence de presse dans le quartier de Bab A-Zahara à Jérusalem, concluant qu’Israël appliquait une forme d’apartheid à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans le monde entier, et, de manière plus significative et controversée, à l’encontre des Arabes israéliens.

    Le rapport, très critiqué, a notamment été rejeté par Israël, les États-Unis, le Royaume-uni et l’Allemagne.

    Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International USA. (Crédit : Capture d’écran/YouTube)
    Mi-mars, Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International pour les États-Unis, a lui déclaré que « nous sommes opposés à l’idée – et je pense qu’il s’agit là d’une partie existentielle du débat – qu’Israël doit être préservé en tant qu’État pour le peuple juif ».

    Il a été vivement critiqué par les responsables associatifs juifs américain.

    #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #censure #racisme #cisjordanie #apartheid #boycott #Bruxelles #Amnesty_International #vélo #apartheid #ségrégation #discrimination #discrimination_raciale #guerre

    • Les Québécois de plus en plus méfiants envers les médias Annabelle Caillou
      https://www.ledevoir.com/culture/medias/689217/les-quebecois-de-plus-en-plus-mefiants-envers-les-medias

      La méfiance envers les médias — et particulièrement envers les journalistes — continue de croître dans la province : un Québécois sur deux craint que les professionnels de l’information tentent de l’induire en erreur en diffusant volontairement de fausses nouvelles. C’est ce que révèle le dernier coup de sonde du cabinet Edelman, qui a publié lundi le volet québécois de son baromètre annuel de la confiance envers les institutions. https://www.edelman.ca/fr/trust-barometer/barometre-de-confiance-edelman-2022

      Menée en ligne entre le 1er et le 24 novembre 2021 auprès de 1500 Canadiens, dont 1000 Québécois, l’enquête vient nous éclairer sur la perception des médias au sein de la population. Décryptage en quatre chiffres et en entrevue avec Martine St-Victor, directrice générale d’Edelman Montréal.

      56 % C’est le pourcentage de répondants québécois qui se disent préoccupés par le fait que les journalistes cherchent délibérément à les tromper en disséminant de l’information erronée ou largement exagérée.
      Il s’agit d’une augmentation de 9 points de pourcentage comparativement à 2021. « Ça me brise le cœur de voir cette méfiance envers le travail des journalistes. C’est aussi incroyable de voir à quel point l’expression “fake news” s’infiltre maintenant partout dès que quelque chose nous déplaît, dès qu’on nous contredit », déplore Mme St-Victor.

      59 % C’est le taux de confiance envers les médias au Québec, en baisse d’un point par rapport à la période prépandémie.
      Des quatre institutions analysées, les médias se retrouvent ainsi en queue de peloton, derrière les entreprises (63 %), les ONG (61 %) et le gouvernement (60 %). C’est toutefois un meilleur niveau que pour l’ensemble du Canada, où l’on fait confiance  à 52 % seulement aux médias, ou encore l’Australie (43 %), les États-Unis (39 %), la France (38 %) et le Royaume-Uni (35 %) , fait remarquer la directrice générale d’Edelman Montréal.

      41 % C’est le pourcentage de Québécois sondés qui considèrent les médias comme une force polarisante pour la société.
      À l’inverse, 35 % des personnes interrogées dans la province pensent que les médias peuvent être une force unificatrice. Mme St-Victor tient ici à mettre ces chiffres en parallèle avec le fait que 55 % des répondants estiment dans le même temps que leurs concitoyens ne savent pas mener un débat constructif et civilisé en cas de divergence d’opinions. « Oui, la polarisation vient des médias, selon eux, mais elle vient aussi du reste de la population. C’est une responsabilité collective, donc. Tout le monde le remarque sur les réseaux sociaux : le climat social est tendu, et personne n’aime ça. »

      62 % C’est le taux de confiance des Québécois interrogés envers les médias traditionnels, plus précisément.
      Il s’agit d’une baisse d’un point comparé à l’année précédente. Ce type de médias reste toutefois aux yeux des participants une meilleure source d’information que les moteurs de recherche (58 %), les médias de marque (42 %) et les médias sociaux (27 %).

      #Quebec #médias #crédibilité #propagande #manipulation #politique #journalisme #censure #presse #journullistes #merdias #journulliste #médiacrates #mass_merdias 

    • #Stratpol Bulletin N°74. Occident vs le reste du monde, hypersonique vs OTAN, Gamelins à la télé. 22.03.2022.
      _ Remarque : « La vérité est toujours la première victime de la guerre ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=M4eZ9dui8lA

      Pas mal de choses intéressantes sur les progressions de l’Armée Russe. N’oublions pas qu’une censure officielle existe en Russie. Chez nous, elle est officieuse, et trés efficace.

      #ukraine #russie #guerre #crimée #otan #ue

    • J’aimes beaucoup les images de Poutine qui illustrent l’affichage des vidéos.
      Par exemple Poutine sur un tracteur.

      Notre macron vient d’essayer de s’y mettre avec un sweet-shirt noir, pas terrible.

  • Toutes ces mesures contre les russes (compétitions de chats de race, tournoi e-sport...), c’est du bannissement légal ou du boycott illégal ? C’est pour donner l’explication aux participants du #BDS. On devrait aussi poser à la question à Alliot-Marie, qui avait des opinions bien tranchées sur le sujet au point de légiférer.