• Des soldats israéliens tirent sur une voiture d’Israéliens, une enquête est en cours

    Des soldats de Tsahal ont ouvert le feu par erreur sur une famille israélienne qui traversait la vallée du Jourdain samedi, croyant que les passagers tentaient de les attaquer à la voiture-bélier lorsqu’ils ont accéléré pour éviter des pneus enflammés lancés sur la route par des émeutiers palestiniens.


    La famille rentrait chez elle dans l’implantation de Neve Daniel en Cisjordanie lorsque l’incident s’est produit.

    « Lorsque nous nous sommes approchés du village d’Al-Auja, nous avons vu des flammes sur la route, et nous avons immédiatement pensé que c’était un barrage routier palestinien et que nous allions être piégés et lynchés », a expliqué dimanche à la Douzième chaîne la mère, identifiée uniquement par son initiale « S ».

    « Nous étions terrifiés. Nous ne savions pas quoi faire. J’ai essayé de crier à mon mari de faire demi-tour, mais il ne l’a pas fait parce qu’il pensait qu’il y aurait peut-être un autre véhicule derrière nous », a-t-elle dit.

    La mère a raconté que son mari avait alors vérifié la circulation dans la voie d’en face et, comme elle était dégagée, il a décidé d’accélérer pour passer les flammes. Mais ils n’avaient pas remarqué le groupe de soldats de Tsahal de l’autre côté de la route.

    « Tout à coup, des soldats se tenaient devant nous et ils pensaient certainement que c’était une attaque à la voiture-bélier parce que nous roulions du mauvais côté de la route à grande vitesse, ce qui devait sembler suspect », a-t-elle expliqué. « Ils nous ont tiré dessus et j’ai crié à mon mari : ‘Ce sont des soldats !’ » Dès qu’il a compris, il s’est arrêté et nous leur avons crié que nous étions israéliens. »

    La mère a déclaré que les soldats avaient tiré sur le véhicule à la fois avec des balles réelles et des balles en caoutchouc, mais se sont arrêtés dès que le véhicule s’est immobilisé.

    « Je ne sais pas s’ils se sont arrêtés parce qu’ils nous ont entendus, ou parce qu’ils se sont rendu compte que nous étions israéliens, mais ça s’est arrêté d’un coup », a-t-elle déclaré. Bien qu’ils aient tiré de nombreuses balles sur la voiture où se trouvaient les deux adultes et leurs cinq enfants, personne dans la famille n’a été gravement blessé.

    « Les balles réelles se sont coincées dans les portières de la voiture et les balles en caoutchouc ont touché le pare-brise. Du verre a volé en éclats au-dessus de moi et j’ai été blessée », a déclaré la mère. « La fenêtre à côté de ma fille aînée à l’arrière s’est complètement brisée, mais heureusement elle n’a pas été blessée. Ma plus jeune fille, âgée d’un an et demi, a été très légèrement touchée et a quelques égratignures.

    L’armée israélienne a déclaré à la Douzième chaîne que l’incident s’était produit après qu’une émeute a éclaté près du village d’Al-Auja dans la vallée du Jourdain, lorsque des émeutiers ont jeté des pierres sur la route et allumé un pneu.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/des-soldats-tirent-sur-une-voiture-disraeliens-une-enquete-est-en-

    #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #cisjordanie #racisme #boycott #apartheid
    #armée_israélienne

  • Zusammenhang #Kolonialismus und #Faschismus: "Den hier empfohlenen ...
    https://diasp.eu/p/12900331

    Zusammenhang #Kolonialismus und #Faschismus: „Den hier empfohlenen kompakten Überblick über eine richtungsweisende Debatte empfehle ich dringend, denn kürzer fand ich bislang keine Zusammenfassung von hoher Qualität, die die Haltung wichtiger Protagonisten skizziert.“ (piqd) https://www.republik.ch/2021/05/05/wer-die-einzigartigkeit-des-holocaust-belegen-will-kommt-nicht-um-vergleich

    • #Afrique #Allemagne #Colonialisme #orientalisme #fascisme #nazisme #racisme #antisemitisme #Shoah
      #Madagascar Tanganyika (aujourd’hui #Tanzanie)

      Von Jörg Heiser, 05.05.2021

      [...]

      1885 spricht der deutsche «Orientalist» Paul de Lagarde, einer der übelsten Vordenker des modernen völkischen Antisemitismus, beinahe beiläufig von den «nach Palästina oder noch lieber nach Madagaskar abzuschaffenden» Juden Polens, Russlands, Österreichs und Rumäniens. Brechtken hört hier noch den «exotisch-erlösenden Ton» des Kolonial­romantikers heraus, den es schon zwei Jahre später bei Theodor Fritsch – einem der wenigen, die Hitler explizit als Einfluss nennt – nicht mehr hat; nun sollen die Juden sich nur mehr selbst «irgendwo ein Colonial-Land erwerben».

      Hans Leuss fordert 1893 «die Transplantation» des jüdischen Volkes nach Südafrika. Der Engländer Henry Hamilton Beamish, ein weiterer Verfechter der Madagaskar-Idee – ehemals Soldat in Südafrika –, trat 1923 mit Hitler vor 7000 Zuschauern im Münchner Zirkus Krone auf. Derselbe schrieb 1926 im «Völkischen Beobachter» zynisch: «Wo ist das Paradies, das allen Juden vergönnt, in Frieden und Freude dahinzuleben, dabei sich rein zu halten und auch ihren Idealen […] nachzugehen? Das ist Madagaskar.»

      1934 traf sich ein internationaler Antisemiten-Kongress gleich zweimal – erst in der Schweiz, in Bellinzona, dann in Belgien – und gipfelte in einem gemeinsamen «Rütli-Schwur» aller Teilnehmer, man werde «nicht ruhen und rasten», bis auch der Jude «sein eigenes Vaterland habe», das allerdings nicht Palästina sein könne, sondern gross genug sein müsse für alle Juden der Welt. Als Alternative bleibe sonst nur die «blutige Lösung der Judenfrage».

      Unter Nazigrössen kursierten in den folgenden Jahren auch andere Szenarien; so spielte Göring mit dem Gedanken, man könnte die Jüdinnen in der ehemaligen deutschen Kolonie Tanganyika (heutiges Tansania) ansiedeln – Hitler wandte ein, man könne Territorien, «in denen so viel deutsches Helden­blut» geflossen sei, nicht den ärgsten Feinden der Deutschen überlassen.

      [...]

    • oAnth :

      Le texte fournit un bon exemple de l’effort d’argumentation et de la connaissance méticuleuse des détails qu’il faut déployer en Allemagne pour être autorisé à établir en public sans répercussions négatives (#BDS) le moindre parallèle entre la pratique coloniale historiquement prouvée et les relations actuelles d’ #Israël avec les #Palestiniens. Dans la pratique professionnelle, cela équivaut à une interdiction thématique clairement définie de parler et d’écrire, dont est exempté au mieux un cercle hermétique d’universitaires. Il ne fait aucun doute qu’un bon nombre des détails compilés de manière experte dans cet article peuvent être considérés comme évidents, ou du moins peuvent être classés comme connus de manière latente. Si, toutefois, on devait dire de telles choses sans le contexte scientifiquement établi - "la violence coloniale vise à assurer la domination et l’exploitation, tandis que la violence antisémite vise à l’anéantissement complet" - on se retrouverait dans un champ miné de suspicions dans l’opinion publique, dont on ne pourrait guère s’échapper, même avec des clarifications ultérieures, et, bien sûr, tout cela ne manquerait pas de sérieuses conséquences professionnelles. En tout cas je considère cet article comme une lecture hautement recommandée, mais en même temps, il montre indirectement à quel point il est devenu risqué en Allemagne de discuter ouvertement de la politique d’ #apartheid d’Israël à l’égard des Palestiniens sans licence académique institutionnelle.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Boycott,_désinvestissement_et_sanctions#En_Allemagne

      Traduit avec l’aide de deepl.com de l’allemand :

      Der Text liefert ein gutes Beispiel, mit welchem argumentativen Aufwand und akribischer Detailkenntnis man in Deutschland zu Werke gehen muss, um öffentlich ohne negative Auswirkungen (BDS) auch nur annähernd eine Parallele zwischen der historisch belegten kolonialen Praxis und dem anhaltenden Umgang Israels mit den Palästinensern ziehen zu dürfen. Das kommt in der beruflichen Realität einem thematisch klar umgrenzten Rede- und Schreibverbot gleich, von dem bestenfalls ein hermetischer Zirkel von Wissenschaftlern ausgenommen ist. Zweifelsohne können viele der hier im Artikel fachkundig zusammengestellten Details als evident angesehen werden, oder sind zumindest als latent bekannt einzustufen. Würde man dergleichen allerdings ohne den wissenschaftlichen gesicherten Kontext “bei kolonialer Gewalt geht es um Herrschaftssicherung und Ausbeutung, bei antisemitischer Gewalt geht es um restlose Vernichtung” äußern, gelangte man in der öffentlichen Meinung auf ein Minenfeld von Verdächtigungen, aus dem es auch mit nachträglichen Klarstellungen, kein Entrinnen mehr gäbe, was selbstredend mit schwerwiegenden beruflichen Konsequenzen einherginge. Grundsätzlich halte ich diesen Artikel für eine sehr empfehlenswerte Lektüre, die aber gleichzeitig indirekt zeigt, wie riskant es in Deutschland geworden ist, die Apartheidpolitik von Israel gegenüber den Palästinensern ohne institutionelle akademische Lizenz offen zu diskutieren.

      #académisme_obligatoire #Palestine

    • Voici un article dans le sens susmentionné de la licence académique et du conflit concernant la question de la relation entre le colonialisme et l’ #antisémitisme dans le #national-socialisme.

      Decolonizing #Auschwitz ?

      https://taz.de/Steffen-Klaevers-ueber-Antisemitismus/!5763362

      [...]

      Es gibt Tendenzen in der postkolonialen Theorie, welche die Spezifik des Antisemitismus nicht richtig erkennen. Man könnte von einer Bagatellisierung sprechen. Das geschieht meist dann, wenn ­Antisemitismus als Spielart, Unterform oder Variante des Rassismus begriffen wird, obwohl es signifikante Unterschiede in den Dynamiken und den ­Wirkungsweisen dieser beiden Ideologien gibt.

      In dem Moment, wo Antisemitismus als Unterform des Rassismus und Rassismus als grundlegende Ideologie des Nationalsozialismus bezeichnet wird, gerät man an theoretische Probleme und Grenzen des Rassismus­konzepts

      [...]

  • Le Hamas a tiré la semaine dernière des roquettes sur la plateforme de gaz Tamar

    . . . . . . .
    La semaine dernière, le groupe terroriste palestinien du Hamas a tiré des dizaines de roquettes sur la plate-forme de gaz naturel israélienne Tamar, qui a été vidée de son carburant et temporairement mise hors service au début des combats, a appris le Times of Israel.

    Aucune de ces roquettes n’a failli toucher la plate-forme, qui est protégée par une batterie antimissile du Dôme de fer, embarquée sur un navire et d’autres systèmes défensifs.

    Comme les roquettes produites dans la bande de Gaza ne sont pas des munitions à guidage de précision, il est très peu probable qu’elles atteignent la plate-forme, – une cible extrêmement petite à atteindre depuis la côte.

    Les drones transportant des explosifs, comme ceux abattus par un avion de combat F-16 au-dessus de la mer la semaine dernière, pourraient cibler plus efficacement la plate-forme, ce qui nécessiterait des défenses aériennes considérables de la part de la marine israélienne.

    Dans l’ensemble, la marine a réussi à empêcher toutes les tentatives du Hamas d’utiliser ses capacités navales contre des cibles israéliennes en mer et à terre.

    Tsahal a également détruit la plupart des infrastructures navales et des armements du groupe terroriste tout au long de la semaine dernière, y compris plusieurs sous-marins autonomes que le Hamas a développés ces dernières années, – chacun étant capable de transporter 30 kilogrammes d’explosifs et d’être guidé à l’aide d’un GPS. L’armée estime toutefois que plusieurs autres armes pourraient être encore en possession du Hamas.
    . . . . . . . .

    La suite : https://fr.timesofisrael.com/le-taux-de-roquettes-lancees-vers-israel-sans-precedent-dans-lhist

    #Palestine #israël #israel #Gaza #violence #bds #Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme #apartheid #gaz #énergie Tsahal l’#armée_israélienne

  • Israeli Soldiers, Settlers, Killed Ten Palestinians In West Bank
    May 14, 2021
    https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-6-palestinians-in-the-west-bank-on-friday

    Israeli soldiers killed, Friday, nine Palestinians and injured dozens, while paramilitary colonialist settlers also killed a young man, in several parts of the occupied West Bank, the Palestinian Health Ministry has reported and added that more than 500 Palestinians have been injured.

    The soldiers invaded the northern West Bank city of Nablus, in addition to Sbeih Mountain, and the villages of Salem and Asira al-Qibliya, east of Nablus, and Orif village, south of the city, killed four Palestinians and injured dozens during ensuing protests.

    Media sources said the soldiers killed Dr. Issa Barham , 40, a District Attorney with the Palestinian Public Prosecution Department, in Abu Sbeih Mountain in his town of Beita, southeast of Nablus.

    In addition, medical sources said the soldiers shot, and seriously a young man, identified as Malek Hamdan , 22, with live rounds to the chest, before he succumbed to his wounds in a hospital in Nablus.

    Malek, from Salem village near Nablus, was injured along with dozens of Palestinians during protests that took place after the soldiers invaded the village, and attacked protesters.

    In addition, Israeli colonialist settlers from Yitzhar illegal colony, infiltrated into the eastern area of Nablus, leading to protests, before the soldiers invaded it and shot two young men with live rounds in the abdomen and legs; one of them suffered a serious injury.

    The soldiers also killed Husam Asayra , 20, with a live round to the chest, during protests that took place after the soldiers invaded Asira al-Qibliya village and attacked protesters.

    In Orif village, the soldiers killed a young man, identified as Nidal Sayel Safadi , 30, after shooting him with a live round, after several army jeeps invaded the village, and attacked protesters.

    In Ramallah, in central West Bank, the soldiers killed Mohammad Rawhi Hammad , 30, after he reportedly attempted to ram soldiers with his car. The Palestinian is from Silwad town, northeast of Ramallah.

    The soldiers also killed Yousef Mahdi Nawasra , 27, from Fahma village, southwest of the northern West Bank city of Jenin, during protests near the Dothan Israeli military roadblock.

    In Salfit, in central West Bank, the soldiers invaded Marda village, north of the city, and killed a young man, identified as Sharif Khaled Salman , 37, during protest that took place when the soldiers invaded the village, in addition to killing Awad Ahmad Harb , 27, in Iskaka village, east of Salfit.

    Sharif had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces. His mother told reporters with Ma’an News Agency, “I cannot believe that Sharif was killed. Just hours ago, he woke me up from sleep to have coffee together. He left behind a pregnant wife and three daughters.”

    As tears streamed down her face, she told reporters, “I asked him to drink coffee with me, to drink it together, and to close the door for fear that his children, and his sister’s children might go out to the street, because the army was out in the street, and our home is located near the main street of the village. I fell asleep while I waited for him to drink his coffee. I was awakened by the sound of gunfire and screaming. I did not know that the bullets were fired at Sharif, to end his life. The occupation deprived me of my son for no reason, just as it has deprived so many mothers.”

    Furthermore, paramilitary Israeli colonists invaded, on Friday evening, the ar-Reehiyya village, south of the southern West Bank city of Hebron, and attacked dozens of residents, in addition to firing many live rounds at them, killing Ismael Jamal at-Tubasi , 23, with a live round to the head.

    In Jericho, in northeastern West Bank, the soldiers killed Mohammad Adel Abu Shqeir , 20, from the al-Qasab neighborhood, during protests that took place at the entrance of the city.

    In Tubas, in northeastern West Bank, the soldiers fired a barrage of gas bombs and concussion grenades at Palestinian protesters, causing many injuries, in addition to burning farmlands.

    Protests also took place at the Tayasir military roadblock, near Tubas, before the soldiers fired live rounds, rubber-coated steel bullets, and gas bombs.

    The soldiers also invaded the Al-Khader town, south of Bethlehem, and attacked Palestinians who marched near the al-Bawwaba area by the main Jerusalem-Hebron Road.

    It is worth mentioning that the Health Ministry in the West Bank has reported more than 500 injuries among the Palestinians, including nine who suffered life-threatening wounds.

    Updated:
    Israeli Forces Kill 6 Palestinians in the West Bank on Friday
    May 14, 2021, at 19:47 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-6-palestinians-in-the-west-bank-on-friday

    According to the Palestinian Ministry of Health, Israeli troops invading the West Bank Friday killed 6 Palestinians and wounded 91. The invading troops shot live ammunition at Palestinians protesting the ongoing Israeli bombing of Gaza and takeover of Jerusalem. The soldiers killed two Palestinians in Salfit, one in Jericho, one in Ramallah, one in Nablus and one in Jenin.

    The Israeli troops invaded various areas with armored vehicles and fully loaded automatic rifles and other weaponry. Palestinian villagers (who have no army) confronted them with stones, shouting and marching with a determination to remain on their land and stop the Israeli invasion of their land. Many were shot by the invading army.

    Medical staff in the various treatment centers have reported the following injuries:

    Ramallah: 15 injuries (2 serious)
    Jericho: 3 injuries.
    Nablus: 27 (5 serious)
    Bethlehem: 5 injuries
    Hebron: 8 injuries
    Jenin: 8 injuries
    Salfit: 8 injuries
    Tulkarm: 12 injuries (1 serious)
    Qalqilya: 5 injuries, including a critical one with live bullets in the main artery.

    Most of those injured were shot by live ammunition.

    One of those killed was the younger brother of a journalist with Ma’an News Agency, identified as Issa Barham . Issa was shot by Israeli forces during an invasion of the “Jabal Sabih” area, south of the town of Beita, in the Nablus District. He was struck with four bullets in his body, and arrived at a hospital in Nablus, where he was pronounced dead soon after.

    The head of Urif village council, Mazen Shehadeh, confirmed that the two Palestinians killed in the Salfit District were from the villages of Marda and Sakaka, respectively. The one from Sakaka has not yet been identified, but is believed to be in his twenties. According to Shehadeh, the two were shot by Israeli forces in separate incidents in the two villages. They were taken separately to the Salfit Governmental Hospital, where they were pronounced dead.

    The man killed in Marda was a 37-year old father of three, identified as Sharif Suleiman, 37. He had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces. His mother told reporters with Ma’an News Agency, “I cannot believe that Sharif was killed. Just hours ago, he woke me up from sleep to have coffee together. He left behind a pregnant wife and three daughters.”

    As tears streamed down her face, she told reporters, “I asked him to drink coffee with me, to drink it together, and to close the door for fear that his children and his sister’s children might go out to the street, because the army was out in the street, and our home is located near the main street of the village. I fell asleep while I waited for him to drink his coffee. I was awakened by the sound of gunfire and screaming. I did not know that the bullets were fired at Sharif, to end his life. The occupation deprived me of my son for no reason, just as it has deprived so many mothers.”

    In Jenin, the Palestinian Ministry of Health identified the person killed in the protests as Yusef Atatreh , 25. He was killed by live ammunition fired by Israeli soldiers at the Dotan military checkpoint in the Jenin governorate.

    Mahmoud Al-Saadi, the head of ambulance and emergency in the Palestinian Red Crescent in Jenin, reported that Atatreh, from the village of Al-Tarm, was pronounced dead shortly after his arrival at Jenin Governmental Hospital. He was killed by a bullet that penetrated the main artery in his leg.

    In Hebron, 26-year-old, Ismail Jamal Al-Toubasi , was killed and 4 Palestinians were wounded when they tried to repel the invading Israeli army in the Al-Rayyah area and the Fur refugee camp, south of Hebron.

    His body was transferred to Abu Al-Hassan Al-Qassem Hospital in Yatta. (...)

    #Palestine_assassinée

    • En Israel, rien de nouveau - Julien Salingue - facebook

      Israël, les Palestinien·ne·s, les appels au « calme », l’oppression coloniale

      Le 10 mai dernier, en fin de journée, des groupes armés palestiniens, principalement liés au Hamas, ont tiré plusieurs centaines de roquettes depuis la bande de Gaza. Le matin de ce même 10 mai, les forces armées israéliennes étaient brutalement intervenues sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem (500 blessé·e·s) et le Hamas avait menacé de tirer des roquettes si lesdites forces armées ne se retiraient pas de l’esplanade — elles sont restées.

      https://www.youtube.com/watch?v=smZfQsE8K7o&feature=emb_logo

      Depuis on ne cesse d’entendre des appels au « calme », comme dans ce communiqué du ministère des Affaires étrangères français qui « appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais. » En clair, il faudrait revenir à la situation antérieure au 10 mai.

      Quelques chiffres pour illustrer le « calme » auquel certains se réfèrent :

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, au moins 167 Palestinien·ne·s ont été tués par les forces armées israéliennes (contre 12 Israélien·ne·s tués).

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, au moins 330 logements palestiniens ont été détruits par Israël, ce qui a mis près de 1200 personnes à la rue, dont 50% d’enfants.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, plus de 11 500 Palestinien·ne·s ont été arrêtés par Israël, dont plus de 1500 mineur·e·s.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 1er janvier 2021, le nombre de colons juifs en Cisjordanie est passé d’environ 438 000 à environ 475 000 (soit une augmentation de 8,5%). En incluant les colons de « Jérusalem-Est » (environ 230 000), la barre des 700 000 a donc été franchie.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 1er avril 2021, plus de 1200 attaques ont été perpétrées par des colons contre des Palestinien·ne·s et/ou contre leurs biens (magasins, champs, etc.). Soit plus d’une par jour en moyenne.

      Ce qu’illustrent ces chiffres, que l’on pourrait multiplier, c’est la situation que vivent au quotidien les Palestinien·ne·s, faite de violences, d’expulsions, d’arrestations, de dépossession.

      Et au-delà des chiffres, on pourrait aussi parler des contrôles quotidiens au checkpoint pour quiconque veut/doit se déplacer, des humiliations infligées sur lesdits checkpoints, de l’omniprésence de l’armée israélienne, destinée à rappeler qui est le maître.

      Des contrôles quotidiens qui matérialisent l’absence totale de liberté de mouvement, laissée au bon vouloir des autorités israéliennes qui peuvent chaque jour arbitrairement changer les règles et interdire de déplacement n’importe qui.

      Sans oublier le blocus de la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 15 ans, avec deux millions de personnes enfermées dans un territoire de 365 km2, dont plus de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté et 80% dépendent de l’aide alimentaire.

      Sans oublier les discriminations institutionnalisées contre les Palestinien·ne·s d’Israël et les Palestinien·ne·s de Jérusalem, à propos desquels Human Rights Watch parle désormais de « crime d’apartheid » — au même titre que les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de Gaza.

      Sans oublier les millions de réfugié·e·s palestiniens à qui Israël interdit de revenir sur leurs terres alors que, dans le même temps, les Juifs et Juives du monde entier sont régulièrement appelés à venir s’installer en Israël, à Jérusalem et en Cisjordanie.

      Voilà ce qu’ils appellent le « calme ».

      Cela s’appelle en réalité l’oppression coloniale.

      Et c’est contre cette oppression que les Palestinien·ne·s se révoltent, pour rappeler au monde qu’ils et elles ont des droits et qu’ils et elles n’ont pas l’intention d’y renoncer.

      Ils et elles méritent tout notre soutien, tandis que les tenants du « calme » colonial ne méritent rien d’autre que notre mépris.

      PS : Les divers chiffres viennent de B’Tselem (ONG israélienne), du Palestinian Prisoners Club (ONG palestinienne) de l’OCHA (département de l’ONU), du PCBS (bureau central des statistiques palestinien) et du CBS (bureau central des statistiques israélien).

      Source : https://pt-br.facebook.com/groups/batiamourtsou/?ref=group_header

      https://www.facebook.com/login/?next=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fjulien.slng%2Fposts%2F1022223187900

      #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #cisjordanie #racisme #boycott #apartheid #hamas

    • Settlers shot Palestinian and mutilated his body as he lay dying
      https://www.972mag.com/ismail-tubasi-settler-violence-west-bank

      Ismail Tubasi was shot on Friday, May 14, just south of Hebron in the occupied West Bank. Tubasi, 27, from the Palestinian village of al-Rihiya, was transferred to a local hospital with severe wounds, where he was pronounced dead.

      According to evidence gathered by Local Call, it appears Tubasi was shot by Israeli settlers, who may have been accompanied by soldiers, after which he was brutally attacked with sharp objects as he lay incapacitated.

      According to two witnesses, settlers shot Tubasi after they began setting fire to Palestinian-owned fields and trees in al-Rihiya. The eyewitnesses said Tubasi and other Palestinians had headed to the fields to try and put out the flames. There, settlers armed with guns, axes, and batons began chasing him, after which the witnesses heard a number of gunshots. (...)

  • Emeutes, lynchages : La police déplore un niveau de violence inédit en Israël Par Itamar Sharon et Stuart Winer
    https://fr.timesofisrael.com/emeutes-lynchages-la-police-deplore-un-niveau-de-violence-inedit-e

    Les dirigeants expriment leur sentiment d’horreur alors que des hooligans remplissent les rues, brûlant, attaquant, tirant des coups de feu.

    Après une nuit de violence au cours de laquelle des émeutiers juifs et arabes ont semé le trouble dans plusieurs villes, submergeant la police locale, le ministre de la Défense, Benny Gantz, a ordonné jeudi un important appel aux réservistes de la police des frontières afin de prêter main forte aux officiers chargés de contenir les troubles.

    Dix compagnies de réservistes de la police paramilitaire des frontières ont été appelées à intervenir, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
    « Nous sommes dans une période d’urgence », a déclaré Gantz, soulignant le contexte nationaliste de l’agitation. « En ce moment, une réponse massive des forces sur le terrain est nécessaire. »

    Toutefois, Gantz a souligné qu’aucun soldat de Tsahal ne serait impliqué dans des activités de police, « qui ne font pas partie de la mission de Tsahal en tant qu’armée du peuple. »

    Son insistance à ce que l’armée soit tenue à l’écart des rues était en contraste direct avec l’approche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui avait annoncé la veille qu’il envisageait de déployer l’armée à l’intérieur des villes pour rétablir l’ordre.

    Gantz a ajouté que le maintien de l’ordre et la répression ne remplaçaient pas « un leadership responsable et la réduction des tensions ».

    Le ministre a déclaré qu’il avait rencontré mercredi soir les maires de 30 municipalités arabes israéliennes et qu’il tiendrait d’autres réunions dans la journée avec des dirigeants arabes et juifs « afin de calmer les choses sur le terrain et de mettre fin à l’incitation et à l’agitation qui déchirent la société israélienne de l’intérieur ».

    Ces mesures font suite à la pire nuit de chaos entre Juifs et Arabes jamais observée en Israël depuis de nombreuses années, alors qu’un conflit armé est en cours avec Gaza, et que des scènes de violence, d’émeutes, de rassemblements haineux et de chaos social croissant se propagent de villes en villes, certaines étant autrefois considérées comme des symboles de coexistence.

    De violents affrontements ont éclaté à Lod, Akko, Jérusalem, Haïfa, Bat Yam, Tibériade et dans de nombreux autres endroits, avec des personnes blessées, dont certaines gravement, ce qui a entraîné le Premier ministre Benjamin Netanyahu à annoncer qu’il envisageait de déployer l’armée à l’intérieur des villes afin de rétablir l’ordre.

    Plus de 400 personnes ont été arrêtées.
    Les dirigeants expriment leur sentiment d’horreur alors que des hooligans emplissent les rues brûlant, attaquant, tirant des coups de feu, écrasant ; Netanyahu annonce qu’il pourrait déployer l’armée dans les villes ; L’attaque d’un homme arabe par une foule à Bat Yam décrié comme « ne correspondant pas aux valeurs juives »

    La scène la plus choquante de la nuit, et celle qui a suscité des expressions d’incrédulité et d’horreur de la part des dirigeants israéliens, est celle d’images de centaines d’extrémistes juifs à Bat Yam vandalisant des propriétés arabes puis agressant un chauffeur arabe dans sa voiture, le traînant hors de son véhicule et le battant sauvagement.

    Des foules juives ont été aperçues errant dans les rues de Tibériade et de Haïfa à la recherche d’Arabes à attaquer.

    À Jérusalem, un homme arabe a été poignardé par des juifs et grièvement blessé au marché de Mahane Yehuda.

    « Mort aux Arabes » a été entendu dans de nombreux endroits lors de rassemblements juifs.

    Pendant ce temps, à Akko, un professeur juif de 37 a été agressé par des émeutiers arabes et frappé avec des pierres et des barres de fer, et a été hospitalisé dans un état critique.

    D’après son épouse, il voulait empêcher ses élèves de se mêler aux émeutes.

    Il a été fait état d’émeutes arabes à Jérusalem, Lod, Haïfa, Tamra et ailleurs.

    Malgré deux jours précédents emplis d’une agitation croissante, et un appel à des renforts pour la police et la police aux frontières, les forces de l’ordre semblaient une fois de plus drastiquement sous-équipées pour gérer l’ampleur du chaos, et de nombreuses scènes de violence se sont déroulées avec peu d’interférence de la police.

    À Lod, qui avait été au centre des troubles durant les deux nuits précédentes – des foules arabes incendiant des synagogues, des magasins et des voitures pendant la nuit de mardi à mercredi – un couvre-feu avait été décrété entre 20 heures et 4 heures du matin. Pourtant, des bandes rôdaient dans les rues et se sont livrées à des actes de vandalisme sans rencontrer d’obstacles et durant des heures, la police contenant certains événements mais ne parvenant pas à contrôler efficacement les foules. Selon certaines informations, deux personnes auraient été abattues et blessées légèrement à modérément, bien que leurs identités n’aient pas été immédiatement révélées.

    À Tamra, un homme juif a été poignardé et agressé par une foule arabe, a rapporté la Douzième chaîne, un ambulancier arabe affirmant même que les assaillants ont failli brûler l’homme à l’intérieur de sa voiture avant qu’il n’aide à l’évacuer en lieu sûr.

    L’événement clé de la nuit est survenu lorsque des centaines de juifs extrémistes, lors d’un rassemblement organisé sur les réseaux sociaux quelques heures auparavant et explicitement annoncé comme ayant des intentions violentes, ont marché le long de la promenade de Bat Yam, détruisant des propriétés arabes alors qu’ils se dirigeaient vers la ville voisine de Jaffa, la police ne faisant pas grand-chose pour les en empêcher.

    À un moment, la foule a identifié un homme qui conduisait sur la route comme étant arabe et a commencé à attaquer sa voiture.

    Les participants à la manifestation ont déclaré à Kan News que l’homme avait délibérément tenté de les écraser, mais des images et des échos venus de l’endroit indiquaient que le chauffeur avait paniqué et avait tenté de partir en voiture alors qu’il était abordé par les manifestants.

    La vidéo partagée sur les réseaux sociaux montrait la voiture s’approchant de la foule, puis reculant rapidement en heurtant un véhicule derrière elle. La voiture a ensuite accéléré dans la foule, apparemment sans écraser personne, et a tenté de passer une ligne de circulation sur le chemin, mais s’est écrasée dans une autre voiture avant de s’arrêter.

    Le chauffeur a ensuite été sorti de sa voiture et battu par des dizaines d’émeutiers avant d’être finalement laissé tranquille. Il a été emmené à l’hôpital Ichilov, qui a déclaré qu’il était dans un état grave mais stable.

    Lors d’un incident à Haïfa, un chauffeur arabe s’est retrouvé au milieu d’une foule scandant « Mort aux Arabes ». Alors qu’il était la cible de multiples jets de pierres, le conducteur a fait demi-tour pour s’échapper mais a heurté l’un des émeutiers, âgé de 26 ans, lui occasionnant des blessures modérées. Le chauffeur, âgé de 20 ans, s’est enfui mais a ensuite été arrêté par la police.

    Condamnation et dégoût de la part des politiciens
    L’incident abondamment documenté de Bat Yam a suscité des expressions de dégoût de la part des politiciens, depuis le Premier ministre jusqu’aux membres de la Knesset situés à l’extrême droite. Dans une vidéo filmée depuis son bureau, Netanyahu a déclaré au public que de tels incidents étaient « intolérables ».

    « Je n’ai que faire que votre sang est en ébullition. Donc il bouillonne. Ce n’est pas pertinent. Vous ne pouvez pas faire rendre justice vous-mêmes », tonna-t-il. « Vous ne pouvez pas aborder un civil arabe et essayer de le lyncher, tout comme nous ne pouvons pas laisser des citoyens arabes faire la même chose à des citoyens juifs. Cela ne passera pas ».

    Le chef de l’opposition Yair Lapid a dénoncé une « perte de contrôle
    totale ».

    Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a averti que les divisions internes israéliennes n’étaient « pas moins dangereuses que le Hamas ».

    Le chef du parti Yamina Naftali Bennett a qualifié les scènes de Bat Yam comme étant « non juives, immorales, inhumaines ». Son numéro deux du parti Ayelet Shaked a dénoncé la « faillite morale » d’une telle attaque.

    Gideon Sa’ar du parti Tikva Hadasha a averti que le pays pouvait glisser vers la guerre civile.

    Le grand rabbin séfarade Yitzhak Yosef a publié une déclaration implorant les Juifs de ne pas utiliser la violence contre les citoyens arabes.

    « Des civils israéliens innocents sont attaqués par des organisations terroristes, le sang chauffe et nos cœurs sont choqués, les scènes sont difficiles à regarder. Mais nous ne devons pas être entraînés à commettre des provocations et à blesser des personnes ou à nuire à des biens », a-t-il déclaré.

    Il a ajouté que la Torah ne permet pas à une personne de prendre la loi en main. « Le travail de rétablissement de l’ordre doit être laissé à la police », a-t-il déclaré. « Nous devons être une lumière pour les nations, et non, Dieu nous en préserve, le contraire ».

    Le chef du parti Sioniste religieux d’extrême droite, Bezalel Smotrich, longtemps accusé d’avoir attisé les tensions raciales et religieuses, s’est dit « choqué et honteux jusqu’au fond de mon âme » par l’attaque perpétrée contre l’homme arabe. « Nous vivons des jours difficiles, attaqués, frustrés… mais bon sang, comment les juifs peuvent-ils être aussi cruels ?! Terrible », a-t-il tweeté.

    Netanyahu dénonce « l’anarchie » des émeutiers arabes

    Les politiciens ont également exprimé nombre critiques à l’égard de la violence arabe, Netanyahu déplorant « l’anarchie » des émeutiers arabes « mettant le feu à des synagogues, incendiant des voitures, attaquant la police, attaquant des civils innocents pacifiques. Nous ne pouvons pas l’accepter ».

    Il a déclaré qu’il offrirait un soutien total et davantage de pouvoirs et de ressources à la police afin de faire appliquer la loi, et a affirmé qu’il envisageait également de déployer des forces militaires dans les villes dans la mesure où la loi le permettrait. « Si nécessaire, nous légifèrerons plus avant [pour le faire] », a-t-il déclaré.

    Le ministre de la Sécurité publique, Amir Ohana, a déclaré que les attaques arabes contre les Juifs étaient inacceptables, tout comme l’étaient les attaques juives contre les Arabes. « La violence mêlée de haine doit être condamnée catégoriquement », a-t-il déclaré. « Nous n’avons pas d’autre pays. Nous devons vivre ici ensembles ».

    Lors d’une interview téléphonique exceptionnelle donnée à la Douzième chaîne, le président Reuven Rivlin a imploré les Israéliens de toutes ethnies et religions d’arrêter la « folie » qui a lieu dans les rues des villes judéo-arabes.

    « Je suis très inquiet », a-t-il dit, ajoutant qu’il « hurlait » pour que la paix revienne dans le pays.

    « J’appelle et je supplie tous les dirigeants locaux, les chefs religieux, les citoyens, les parents. Faites tout ce que vous pouvez pour arrêter cette terrible chose qui se passe sous nos yeux », a-t-il déclaré. « Nous avons affaire à une guerre civile entre notre sein, sans aucune raison. S’il vous plaît, arrêtez cette folie… Je vous en supplie. Ce pays nous appartient à tous. Cessez ».

    Le président de la Liste arabe unie, Ayman Odeh, et le chef du parti Raam, Mansour Abbas, ont tous deux condamné la violence sur une radio en langue arabe, tout en demandant aux Arabes de ne pas quitter leurs maisons afin d’éviter d’être attaqués par des foules juives.

    Les deux dirigeants politiques arabes israéliens ont également souligné la nécessité pour la jeunesse arabe de ne pas répondre par la violence contre les personnes ou les biens.

    Odeh a également attaqué Ohana, qu’il a accusé d’enjoindre les émeutiers juifs à « se faire justice eux-mêmes » après qu’il a pris la parole en faveur des Juifs soupçonnés d’avoir tiré sur des émeutiers arabes plus tôt durant la semaine, ayant déclaré que « les civils qui portent des armes sont utiles aux autorités en neutralisant immédiatement les menaces ou les
    dangers ».

    « La folie doit prendre fin », a déclaré Odeh.

    Dans les studios de télévision, les présentateurs et les experts étaient découragés, beaucoup décrivant les événements de la nuit comme ne ressemblant à rien de ce qu’ils avaient jamais vécu, et comme étant le signe d’une rupture de la cohésion sociale qui pourrait prendre des années à cicatriser.

    Ce n’est que vers minuit que la police a déclaré qu’elle avait réussi à maîtriser la plupart des points chauds, avec au moins 400 personnes arrêtées, dont plusieurs soupçonnées d’avoir participé à l’attaque de Bat Yam. La police a déclaré que 36 policiers avaient été blessés lors des événements.

    Autres incidents d’importance signalés :

    À Tibériade, une foule de manifestants juifs a agressé un chauffeur arabe, attaque qui a nécessité des soins pour des blessures légères pour la victime. Un policier a également été blessé alors qu’il tentait de protéger une femme passagère dans la voiture. Quatre personnes auraient été arrêtées en relation avec l’incident.

    Un Arabe de 30 ans a été grièvement blessé lors de violences près d’Or Yehuda, près de Tel Aviv, ont rapporté les médias israéliens.

    Des affrontements ont éclaté autour de la mosquée du centre de Lod, qui était apparemment la cible de Juifs qui ont jeté des pierres sur le bâtiment et ont affronté des Arabes du voisinage, a rapporté la chaîne. La police s’est déplacée pour intervenir et disperser les foules qui ont également attaqué les maisons arabes de la ville. Des escarmouches ont également éclaté entre des résidents arabes et des policiers. Une voiture de patrouille de police a été incendiée.

    Israël a ordonné plus tôt ce mercredi un soutien supplémentaire d’envergure aux forces de police déployées dans les villes avec des populations juives et arabes. Cette décision est intervenue quelques heures après la proclamation de l’état d’urgence à Lod.

    La déclaration d’urgence exceptionnelle dans la ville centrale d’Israël a conduit à l’envoi accéléré de plusieurs brigades de la police des frontières pour œuvrer au rétablissement de l’ordre.

    La violence entre les communautés juive et arabe est née des affrontements ayant eu lieu à Jérusalem autour du mois musulman du Ramadan, et de confrontations sur le mont du Temple. Elle a atteint un point critique alors qu’Israël se lançait dans un affrontement de plus en plus conséquent l’opposant à des groupes terroristes tirant des roquettes sur Israël depuis Gaza.

    #palestine #israël #israel #gaza #violence #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme #apartheid

  • Ces Israéliens qui se battent aux côtés des Palestiniens
    Hassina Mechaï > 16 mars 2021
    https://orientxxi.info/magazine/ces-israeliens-qui-se-battent-aux-cotes-des-palestiniens,4560

    Alors que se préparent, pour le 23 mars 2021, des législatives israéliennes dominées par la compétition entre partis de droite extrême et d’extrême droite, quelques voix dissidentes se font entendre. Discussion avec l’une d’elle, Tali Shapiro.

    (...)T. S.— Participer aux manifestations dans les villages a été surtout un acte spontané. Je voulais rencontrer ces gens qui souffrent pour que, moi, je puisse vivre pleinement. Je voulais être vraiment là pour eux, d’une façon qui ait un sens pour eux. Je voulais aussi, de manière très viscérale, exprimer mon refus de participer à la destruction, mon refus face une cette mécanique d’effacement et de contrôle systémique qu’est l’occupation.

    Rejoindre le mouvement BDS s’est inscrit dans la logique de cet engagement. BDS ébranle le cœur même du système d’oppression israélien, par le biais d’une analyse économique, institutionnelle et culturelle. Nous mettons en évidence la manière complexe dont les entreprises, les institutions éducatives et culturelles, le gouvernement, l’armée et les colonies font lien avec l’oppression et la perpétuent. Nous exigeons la fin de cette complicité, en soulignant que les cadres juridiques, politiques et sociaux existants doivent être appliqués pour que cette situation cesse. (...)

    #BDS

  • Lettre ouverte à Stevie Wonder : s’il-vous-plaît, dites non à l’Israël de l’apartheid
    Par la Campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (USACBI)
    https://www.bdsfrance.org/lettre-ouverte-stevie-wonder-sil-vous-plait-dites-non-a-israel-de-laparth

    Cher Stevie Wonder,

    Le Collectif d’organisation de la Campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (USACBI) et les soussigné.e.s vous écrivent pour vous exhorter à rester ferme sur votre opposition à l’Apartheid en refusant le Prix Wolf d’Israël.

    Nous aimerions tout d’abord vous exprimer notre reconnaissance et nos remerciements pour votre soutien passé, ferme et réfléchi, aux droits et à la dignité de la personne humaine à travers le monde, ainsi que pour vos actions en tant que musicien de renommée mondiale et votre statut de « Messager de la Paix » de l’ONU.

    Par votre refus de jouer à l’occasion d’une collecte de fonds pour les Amis des FDI en 2012, vous avez clairement poursuivi votre opposition au régime d’apartheid en Afrique du Sud. A ce moment là, vous avez reconnu un fait que Desmond Tutu a lui aussi reconnu ; le régime israélien d’apartheid est pire que celui d’Afrique du Sud.

    Nous sommes sûrs que vous voir remettre le « Prix Wolf » peut vous sembler être un grand honneur, mais nous vous prions de bien vouloir considérer ce que vous allez ratifier si vous l’acceptez : l’occupation et la répression du peuple palestinien ; l’incarcération indéfiniment renouvelable de ses membres sans charge ni procès dans les prisons israéliennes ; la punition collective illégale dont les Palestinien.ne.s souffrent quotidiennement dans toute la Palestine occupée ; le déni du droit au retour pour les Palestinien.ne.s sur leur terre natale – volée et colonisée en 1948 ; et les pratiques continuelles d’apartheid – y compris le refus d’Israël de vacciner la population palestinienne sous son occupation armée contre la COVID, tandis qu’il vaccine les citoyens israéliens.

    Tout ceci est aux mains du régime d’apartheid israélien, et ce prix reflète cette politique.

    Nous restons inspirés par vos actions en 1985 quand, en l’honneur de votre 35ème anniversaire, vous avez parlé et chanté si justement à l’ONU pour défendre l’égalité raciale et dénoncer l’apartheid Sud africain.

    Nous vous demandons de rester fidèle à ces mêmes engagements et d’exiger justice et liberté pour la cause palestinienne de libération nationale.

    Dites NON à ce « Prix », dites NON à la normalisation de l’Apartheid israélien, et soutenez la Justice, l’Égalité et la Liberté pour le peuple palestinien tout entier.

    Vous aussi, signez cette lettre :
    https://usacbi.org/2021/03/stevie-wonder-please-say-no-to-apartheid-israel-an-open-letter

    #Stevie_Wonder #Musique_et_politique #USA #Palestine #Boycott #BDS #Boycott_culturel

  • Un fonds de pension anglais désinvestit d’Elbit Systems
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/02/12/un-fonds-de-pension-anglais-desinvestit-delbit-systems

    Une victoire majeure pour les activistes de Palestine Solidarity Campaign (PSC) : le fonds de pension du Sussex de l’Est (East Sussex Pension Fund – ESPF) a révélé qu’il avait désinvesti d’Elbit Systems, le plus important fabricant privé d’armes en Israël.

    #BDS

  • Boycott des produits israéliens : lettre ouverte à Éric Dupond-Moretti

    Monsieur le Ministre de la Justice,

    Vous avez récemment diffusé une circulaire (« dépêche ») à l’attention de tous les procureurs et des présidents de tribunaux, dans laquelle il leur est demandé de condamner les appels au boycott des produits israéliens qui correspondraient à une « provocation à la discrimination à l’égard d’une nation », et cela en dépit de l’arrêt du 11 juin 2020 de la Cour Européenne des Droits de l’homme (CEDH).

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/02/11/boycott-des-produits-israeliens-lettre-ouverte-a-eric-d

    #droit #bds #france

  • 15 leçons de 15 ans de BDS

    Le mois de juillet a marqué le 15e anniversaire du lancement du mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions BDS). Beaucoup de choses se sont passées au cours de ces années. Voici 15 leçons que j’ai tirées de ce périple pour démanteler l’apartheid israélien.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/02/10/15-lecons-de-15-ans-de-bds

    #international #israel #bds

  • Le ministère de la justice entretient l’ambiguïté sur les appels au boycottage de produits israéliens
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/30/le-ministere-de-la-justice-entretient-l-ambiguite-sur-les-appels-au-boycotta

    Malgré une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme, Paris maintient la pression judiciaire sur les manifestations appelant à ce type d’action.

    Les tribunaux français n’en ont pas fini avec le débat sur les appels au boycottage de produits israéliens. La condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 11 juin, semblait pourtant avoir tranché la question. Statuant sur le cas de militants ayant participé le 26 septembre 2009 et le 22 mai 2010 à une manifestation appelant les clients d’un hypermarché près de Mulhouse (Haut-Rhin) à boycotter les produits israéliens, les juges de Strasbourg ont dit à l’unanimité que leur condamnation pour « provocation à la discrimination ou à la haine » constituait une atteinte à la liberté d’expression protégée par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Les conclusions que le ministère de la justice tire de cette décision soulèvent des interrogations. Selon une note de la direction des affaires criminelles et des grâces que le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti a adressée, le 20 octobre, aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, « la Cour européenne n’a donc pas invalidé la possibilité de poursuites des appels au boycott ». A lire cette interprétation par la chancellerie de l’arrêt « Baldassi et autres contre France » du 11 juin, la Cour est simplement « venue poser des exigences de motivation supplémentaires ».

    Dans le détail, la CEDH observe en premier lieu que, tel qu’interprété par la Cour de cassation, « le droit français interdit tout appel au boycott de produits à raison de leur origine géographique, quels que soient la teneur de cet appel, ses motifs et les circonstances dans lesquels il s’inscrit ». Or, poursuit-elle, « d’une part, les actions et les propos reprochés aux requérants concernaient un sujet d’intérêt général, celui du respect du droit international public par l’Etat d’Israël et de la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, et s’inscrivaient dans un débat contemporain, ouvert en France comme dans toute la communauté internationale. D’autre part, ces actions et ces propos relevaient de l’expression politique et militante ».

    « Forme légitime d’expression politique »
    Dans cet arrêt dense de 21 pages, les juges rappellent que « par nature, le discours politique est source de polémiques et est souvent virulent. Il n’en demeure pas moins d’intérêt public, sauf s’il dégénère en un appel à la violence, à la haine ou à l’intolérance. Là se trouve la limite à ne pas dépasser ». Ils citent notamment le rapport spécial sur la liberté de religion ou de conviction, remis à l’Assemblée générale des Nations unies du 20 septembre 2019, selon lequel « en droit international, le boycottage est considéré comme une forme légitime d’expression politique, et les manifestations non violentes de soutien aux boycotts relèvent, de manière générale, de la liberté d’expression légitime qu’il convient de protéger ». Bref, pour restreindre une telle liberté, la CEDH estime qu’il faut de bonnes raisons et des motivations circonstanciées. Ce qui n’était pas le cas.

  • L’administration Trump sévit contre un mouvement mondial de boycott d’Israël. Voici ce que vous devez savoir sur BDS
    Sanya Mansour, Time Magazine, le 7 décembre 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/12/27/ladministration-trump-sevit-contre-un-mouvement-mondial-de-boyc

    #BDS #Palestine #USA

    A noter que ça parait dans le très mainstream #Time magazine

    Voir au sujet de l’évolution des grands médias américains sur la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002
    https://seenthis.net/messages/793061

  • En Allemagne, une chasse aux sorcières fait rage contre les critiques d’Israël. Les responsables culturels en ont assez
    Par Itay Mashiach, le 10 décembre - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/12/15/en-allemagne-une-chasse-aux-sorcieres-fait-rage-contre-les-crit

    Les universitaires sont boycottés pour avoir signé une pétition, les artistes sont soumis à des vérifications d’antécédents et les textes critiques sont censurés. Aujourd’hui, dans un geste sans précédent, les dirigeants des principales institutions culturelles allemandes se sont unis pour déclarer : assez ! (...)

    #liberté_d'expression #BDS

  • Boycott d’Israël. La France cherche à contourner les décisions de la justice européenne
    14 décembre 2020 par François Dubuisson ( Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles (ULB )
    https://orientxxi.info/magazine/boycott-d-israel-la-france-cherche-a-contourner-les-decisions-de-la-just

    Dans un arrêt récent, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France et confirmé la légalité des appels au boycott des produits israéliens. Au lieu de se plier à cette décision, Paris tente de la contourner, au mépris du droit.
    (...)
    Après cet arrêt, on se serait attendu à ce que les autorités françaises abrogent les circulaires recommandant de poursuivre les actions de boycott et indiquent, au contraire, qu’en leur principe elles sont protégées par la liberté d’expression. C’est le droit commun applicable à tout discours politique qui aurait ainsi été de mise : seul le constat de propos spécifiques dégénérant en antisémitisme pourrait donner lieu à l’entame d’une procédure pénale.

    Pourtant, une autre voie a été privilégiée, qui donne le sentiment que la France entend minorer l’arrêt de la Cour et préserver, au moins en apparence, le principe d’une incrimination de l’appel au boycott des produits israéliens. En effet, le 20 octobre 2020, le ministre français de la justice Éric Dupond-Moretti a fait publier une nouvelle circulaire (une « dépêche ») « relative à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens » par laquelle le fondement légal des poursuites est réaffirmé, simplement accompagné d’une exigence plus stricte de « motivation des décisions de condamnation ». De manière très sinueuse, cette circulaire explique que des poursuites ne devront être engagées que si « les faits, considérés in concreto, caractérisent un appel à la haine ou à la discrimination », en vérifiant en quoi la « teneur » de l’appel au boycott en cause, ses « motifs » et ses « circonstances » en révèlent une nature délictueuse. Elle précise encore que le « caractère antisémite de l’appel au boycott » peut découler non seulement de « paroles, gestes et écrits » qui l’accompagnent, mais peut également se « déduire du contexte ». (...)

    #BDS

    • Rassurez-vous : la Campagne BDS est bien légale !
      Communiqué de la campagne BDS France, le 26 novembre 2020
      https://www.bdsfrance.org/rassurez-vous-la-campagne-bds-est-bien-legale

      La dépêche insiste sur le « renforcement de l’exigence de motivation des décisions de condamnation » et sur le fait que « la CEDH n’a pas invalidé la possibilité de poursuites des appels au boycott » mais ne remet pas en question l’arrêt de la CEDH, puisqu’elle reconnait que la décision de la CEDH « s’avère protectrice de la liberté d’expression militante en ce qu’elle autorise l’appel au boycott politique », et il ne pourrait y avoir de poursuites que si « les faits caractérisaient un appel à la haine ou à la discrimination et non une simple action politique. »

      La campagne BDS reste donc parfaitement protégée par l’arrêt de la CEDH puisque c’est un mouvement antiraciste, pour l’égalité complète des droits, pour la fin des discriminations que subit le peuple palestinien, pour le respect du droit international et des droits humains universels.

      Nous voyons donc dans cette dépêche, destinée essentiellement à répondre aux demandes des relais d’Israël en France, une dernière tentative désespérée de montrer la possibilité de poursuites pour appel au boycott des produits israéliens, et cerise sur le gâteau, un manque du sens de la pédagogie quand le ministère de la Justice « oublie » d’inclure dans ses stages de citoyenneté, l’historique des boycotts, le rappel de la colonisation comme crime de guerre ainsi qu’un cours de droit international qui rappellerait que la résistance au colonialisme est légale et que les notions de crimes d’apartheid et de crimes contre l’Humanité s’appliquent aussi à Israël.

      #Palestine #France #Europe #CEDH #boycott #criminalisation_des_militants #victoire (pour une fois qu’on en a une)

  • Victoire BDS ! Séville a annulé la foire européenne des armes électroniques
    Par Palestinian BDS National Committee - 14 décembre 2020
    https://www.chroniquepalestine.com/victoire-seville-annule-foire-europeenne-armes-electroniques

    Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui par la mairie de Séville, le conseiller municipal du logement, du tourisme et de la culture, Antonio Muñoz, a annoncé l’annulation de la foire aux armes « Electronic Warfare Europe » qui devait avoir lieu au palais des expositions et des congrès de Fibes à Séville en mai 2021.

    La même foire avait déjà été annulée à Liverpool, au Royaume-Uni, où Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël dont les armes sont régulièrement utilisées par l’armée israélienne pour tuer et mutiler des civils palestiniens, était partenaire.

    L’annulation de Liverpool est intervenue après qu’une forte coalition locale – Liverpool Against the Electronic Arms Fair, en partenariat avec la Palestine Solidarity Campaign (PSC), la Campaign Against Arms Trade (CAAT) et la Campaign for Nuclear Disarmament (CND) – a demandé au conseil municipal de Liverpool d’annuler l’événement qui était contraire à l’éthique du fait qu’il encourageait les violations des droits de l’homme.

    #BDS

  • Rep. Tlaib accused of anti-Semitism for comments on Biden pick
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/11/tlaib-blinken-anti-semitism-israel-bds-secretary-state.html

    “So long as he doesn’t suppress my First Amendment right to speak out against Netanyahu’s racist and inhumane policies,” Tlaib tweeted. “The Palestinian people deserve equality and justice.”

    Tlaib, who is Palestinian-American, was accused of anti-Semitism for bringing up Israel immediately upon Blinken’s nomination because Blinken is Jewish. Several US Jewish groups and commentators alleged that Tlaib only brought Israel into the conversation because of Blinken’s background.

    Tlaib was specifically referring to recent controversy in the United States over the boycott, divestment and sanctions (BDS) movement, which supports a variety of boycotts against Israel over its treatment of Palestinians. Tlaib is a prominent supporter of the movement.

    #bds #israël #antisémisme (!)

  • Appel au boycott des produits israéliens : quand le ministère français de la Justice refuse de distinguer entre des produits et des hommes

    Peut-on encore espérer des autorités françaises une attitude rationnelle au sujet des appels au boycott des produits israéliens ? On peut légitimement se poser la question à la lecture d’une récente dépêche du ministère de la justice.

    Dans son arrêt Baldassi du 11 juin 2020 condamnant la France [1], la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé que l’appel au boycott des produits israéliens ne peut pas en soi constituer une infraction pénale : il est en effet couvert par la liberté d’expression [2]. La France n’ayant pas fait appel de l’arrêt, celui-ci est donc juridiquement définitif depuis le 11 septembre 2020.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/16/appel-au-boycott-des-produits-israeliens-quand-le-minis

    #Israël #bds

  • In Macron’s France, Free Speech is Only for Some | Opinion
    Marco Perolini, Newsweek, le 13 novembre 2020
    https://www.newsweek.com/france-freedom-expression-1547310

    The French government is not the champion of free speech that it likes to think it is. In 2019, a court convicted two men for ’contempt’ after they burnt an effigy depicting President Macron during a peaceful protest. Parliament is currently discussing a new law that criminalizes the use of images of law enforcement officials on social media. It is hard to square this with the French authorities’ vigorous defence of the right to depict the Prophet Mohammed in cartoons.

    France’s record on freedom of expression in other areas is just as bleak. Thousands of people are convicted every year for “contempt of public officials”, a vaguely defined criminal offence that law enforcement and judicial authorities have applied in massive numbers to silence peaceful dissent. In June this year, the European Court of Human Rights found that the convictions of 11 activists in France for campaigning for a boycott of Israeli products violated their free speech.

    #Liberté_d'expression #France #racisme #islamophobie #criminalisation_des_militants #CEDH #boycott #BDS #Palestine

  • #Jen_Izaakson : De Foucault à San Francisco : les partis pris tenaces de la Théorie Queer
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/23/jen-izaakson-de-foucault-a-san-francisco-les-partis-pris-tenaces-

    Avant notre époque contemporaine, avant que la Théorie Queer et l’approche queer ne deviennent presque impossibles à questionner, elles ont toutes deux étés remises en cause dans les années 1980 dans ce que l’on a appelé les « Sex Wars ». Les deux camps étaient principalement composés, d’un côté, d’adeptes du fétichisme, et de l’autre, de féministes radicales lesbiennes qui pensaient que la sexualité devait, comme tout autre sujet, faire l’objet d’une critique implacable.

    Celles et ceux qui ont embrassé les vertus du fétichisme, principalement sous la forme du bondage, de la domination, du sadomasochisme (BDSM), l’ont fait suivant une idée grossièrement simpliste : si quelque chose de sexuel est désiré, c’est forcément éthique, et plus ce désir et les actes sexuels qui en découlent sont transgressifs, mieux c’est. Cette affirmation était diamétralement opposée à la théorie des féministes radicales et lesbiennes selon laquelle les hommes et les femmes sont socialisés à érotiser la domination et la soumission. Selon les féministes lesbiennes, nous vivons dans une société aliénée et aliénante, inégale et injuste. Nous sommes donc conditionné-es à reproduire sexuellement ces hiérarchies. Ces féministes « critiques de la sexualité » affirment que la manière dont la sexualité est construite socialement dans le patriarcat doit être dénoncée et l’ordre social existant doit être résolument contesté. L’objectif de ces féministes était une réorganisation totale de la société, un sans dessus dessous (jeu de mot)[1]. En face, les militantes soi-disant « sex-positives » se fouettaient avec des lanières de cuir et appelaient ça de la politique. Elles ont également écrit, de façon prolifique, pour défendre leur culture de « dures à cuir », ce qui a donné naissance à la Théorie Queer.

    Traduction : #Léa_Colin pour #Tradfem
    Version originale : https://onthewomanquestion.com/2020/08/12/from-foucault-to-san-francisco-the-enduring-roots-of-queer-theor
    #théorie_queer #culture_pédophile #Foucault #sex_wars #Gayle_Rubin #BDSM #Judith_Butler #Pat_Califa

  • The Campaign to “Kill” the #BDS Movement Against Israel Extends Far and Wide
    https://jacobinmag.com/2020/06/boycott-divestment-sanctions-movement-israel-palestine

    As we move into another academic year of social justice activism at universities, made even more complicated by virtual organizing and the COVID-19 pandemic, activists will need to think critically about the forces working to stop them.

    We can take solace, however, in the fact that the State Department’s project to “kill” BDS is nevertheless an indication of the movement’s political influence. This expansion of state repression is evidence of the movement’s ability to threaten the material support for colonialism, apartheid, and occupation that is at the heart of the Israeli occupation of Palestine.

  • Des messages appelant au « boycott d’Israël » tagués dans le Mur de Huy
    Par M-Cl.G. | Publié le 30/09/2020 Édition digitale de Liège
    https://huy-waremme.lameuse.be/655276/article/2020-09-30/des-messages-appelant-au-boycott-disrael-tagues-dans-le-mur-de-h

    A 10h, le service travaux avait déjà tout effacé. - DR

    Le Mur de Huy emprunté ce mercredi par les coureurs de la Flèche Wallonne a été victime de tagueurs. Dans la nuit de mardi à mercredi, des inconnus ont peint en lettres capitales directement sur la chaussée des messages appelant au « boycott d’Israël ».

    #BDS

  • Après que la campagne BDS et des personnalités scientifiques importantes, telles que le Prix Nobel de Chimie George Smith et l’académicien anglais Malcolm Levitt, ont demandé à la revue de chimie Molecules, de reconnaître que l’université d’Ariel se situait dans une colonie sur un territoire occupé et non pas en israel, la revue a fini par annuler complètement le numéro qui devait être coordonné par une professeure de cette université !
    https://www.mdpi.com/img/journals/molecules-logo.png?5fe518980f948bff

    Une revue scientifique refuse de normaliser l’université Ariel basée dans une colonie israélienne illégale
    No Ariel Ties, le 28 septembre 2020
    https://www.aurdip.org/une-revue-scientifique-refuse-de.html

    #BDS #Boycott_universitaire #Palestine #Science #colonies #occupation #Ariel #George_Smith #Malcolm_Levitt

  • « Made in France - Au service de la guerre », de Sophie Nivelle-Cardinale et Alice Odiot (Arte, 2020, 1 heure), en replay jusqu’au 21 octobre
    https://www.arte.tv/fr/videos/090021-000-A/made-in-france-au-service-de-la-guerre

    Un fabricant de matériel de guerre français est visé par une plainte pour complicité de crime de guerre après la mort de trois enfants palestiniens. Le récit d’un combat judiciaire sans précédent, depuis la bande de Gaza jusqu’au tribunal de Paris.

    Le 17 juillet 2014, pendant l’opération « Bordure protectrice » *, un drone israélien cible une maison dans un quartier populaire de Gaza. Wassim, Afnan et Jihad, trois enfants qui jouaient sur le toit, meurent, les corps criblés par les éclats d’un missile. Un enquêteur palestinien, Yamin al-Madhoun, chargé par l’ONG Al Mezan de récolter les preuves des crimes de guerre commis lors de l’offensive découvre un petit bout de métal parmi les débris. Il y est inscrit « Paris, France » et le nom d’une entreprise française. Pour la première fois, un lien juridique pourrait être établi entre un crime de guerre et un industriel français. Cette pièce à conviction permet le démarrage d’une procédure opposant les parents des enfants disparus à un fabricant de matériel de guerre. Fait inédit dans l’histoire de la jurisprudence française : un juge devra se prononcer sur la complicité d’une société privée à la participation d’un crime de guerre commis par une armée étrangère. La plainte est instruite depuis février 2018 par le pôle « Crimes contre l’humanité – crimes et délits de guerre » du tribunal judiciaire de Paris. L’affaire, en pleine instruction en 2020, était jusqu’ici restée confidentielle.

    « David contre Goliath »
    Les journalistes et documentaristes Sophie Nivelle-Cardinale (Prix Albert-Londres en 2016, pour le documentaire Disparus, la guerre invisible de Syrie) et Alice Odiot (lauréate du même prix en 2012 pour Zambie, à qui profite le cuivre ?) relatent l’affaire, des toits de Gaza jusqu’au cabinet parisien d’avocats qui juge le combat à venir comme celui de « David contre Goliath ». L’on suit le lent cheminement de la justice, en passant par le siège des Nations Unies ou par Tel Aviv, où les réalisatrices ont pu capter la parole de hauts dirigeants de l’armée israélienne. Outre les images glaçantes tournées par l’enquêteur au lendemain du bombardement, le documentaire s’attache aussi longuement aux survivants de la famille Shuheibar, leurs visages sonnés devant les enquêteurs et les avocats, ou leurs regards inquiets tournés vers le ciel. En dix ans, l’ONG Al Mezan a déposé 244 plaintes en Israël concernant plus de 500 civils tués ou blessés par les soldats israéliens dans la bande de Gaza. Aucune n’a abouti. Pour eux, le procès en France représente la seule réponse juridique aux crimes de guerre commis par Israël.

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    Crimes de guerre à Gaza : une société française visée par une enquête
    Luc Mathieu, Libération, le 22 septembre 2020
    https://www.liberation.fr/planete/2020/09/22/made-in-france-a-gaza-une-societe-poursuivie-pour-complicite-de-crimes-de

    Le père d’Afnan a gardé les débris du missile israélien qui a tué sa fille, âgée de 9 ans, le 17 juillet 2014 à Gaza. Il les a rangés dans des sacs en plastique. Dans l’un d’eux, une petite pièce qui ressemble à un fusible, sur laquelle on peut lire une inscription débutant par « Euro » et en dessous « France ».

    Ce débris est le point de départ de l’enquête des journalistes Sophie Nivelle-Cardinale et Alice Odiot. Il est aussi celui d’une procédure judiciaire en France, menée par le pôle crimes contre l’humanité et crimes et délits de guerre du tribunal de grande instance de Paris. Elle vise à déterminer la responsabilité de la société française Exxelia, qui a racheté Eurofarad, fabricant de composants utilisés dans l’industrie de l’armement. Celui retrouvé sur le toit est un capteur, qui sert à commander les ailettes d’un missile. Il n’est pas courant qu’une entreprise française soit poursuivie pour complicité de crimes de guerre. Trois enfants tués

    A Gaza, Yamin al-Mehdoun, enquêteur pour l’ONG Al Mezan, a retrouvé des missiles israéliens non explosés où est intégrée la même pièce. Il suit l’affaire depuis le début. Il était sur le toit de l’immeuble de la famille d’Afnan le 18 juillet 2014. La veille, vers 19 heures, un missile tiré par un drone israélien avait frappé la bâtisse. Trois enfants qui jouaient sont tués : Afnan, Wassim, 8 ans, et Jihad, 10 ans. L’armée israélienne avait lancé dix jours plus tôt l’opération « Bordure protectrice ». Elle s’achèvera fin août par un cessez-le-feu.

    La famille a porté plainte. Elle n’a eu aucun retour des autorités israéliennes. A Paris, leur avocat travaille à distance.. Gaza n’est pas un Etat, mais une enclave palestinienne où les entrées et les sorties sont contrôlées par Israël. Il n’a pas pu s’y rendre. Le juge d’instruction non plus. Lorsqu’il interroge les parents d’Afnan, c’est par vidéoconférence.

    Au cœur du film, qui passe de Gaza à Paris en passant par Genève, où siège la commission des droits de l’homme de l’ONU, la question revient : ceux qui fabriquent et vendent des armes sont-ils responsables des crimes commis par ceux qui les utilisent ? Le film n’y répond pas. C’est à la justice de le faire. L’instruction n’est pas achevée et pourrait durer encore des années. A Gaza, la mère d’Afnan se rappelle que sa fille est morte avec sa poupée préférée dans les bras. Le jouet, souillé de sang, est resté longtemps sur le toit de la maison.

    #Palestine #Gaza #France #Embargo #BDS #armement #Exxelia #Arte #Film #Documentaire