• Gaza : Abbas accuse Israël d’avoir mené une « guerre de génocide » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/monde/1450367-20140926-gaza-abbas-accuse-israel-avoir-mene-guerre-genocide

    Le président palestinien #Mahmoud_Abbas a accusé vendredi #Israël d’avoir mené une « guerre de génocide » à #Gaza et a promis de tout faire pour châtier les coupables.

    « Au nom de la #Palestine et de son peuple, j’affirme que nous n’oublierons pas et que nous ne pardonnerons pas et que nous ne laisserons pas des criminels de guerre échapper au châtiment », a-t-il martelé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

    « Il est grand temps de mettre fin à cette occupation accompagnée de colonisation, dès maintenant », a-t-il martelé. « L’occupation doit cesser maintenant (...), l’heure de l’indépendance de l’Etat de Palestine est arrivée », a ajouté Mahmoud Abbas.

    Abbas appelle à mettre fin à l’occupation israélienne maintenant
    http://www.romandie.com/news/Abbas-appelle-a-mettre-fin-a-loccupation-israelienne-maintenant/521696.rom

    M. Abbas n’a cependant pas fixé, contrairement à ce qu’il avait annoncé lundi, un nouveau calendrier précis pour des négociations de paix, se contentant de demander une résolution au Conseil de sécurité qui n’a aucune chance d’être adoptée.

    (...)

    Il n’a cependant pas fait allusion à une saisine de la Cour pénale internationale (#CPI), une menace souvent brandie par des responsables palestiniens.

    #ONU #Israel

  • La Cour pénale internationale ne perd-elle pas toute crédibilité en refusant de se saisir du dossier palestinien ? Carte blanche de Olivier Corten et François Dubuisson (Centre de droit international, U.L.B.) dans Le Soir . Texte complet actualisé :

    Cela fait maintenant un certain temps que la Cour pénale internationale est critiquée en raison de la sélection dont elle fait preuve dans le traitement de ses affaires. En consultant son site internet, on constate que les 21 affaires mentionnées au rôle renvoient toutes à des crimes qui auraient été commis sur le continent africain. Pourtant, des crimes de guerre, contre l’humanité voire de génocide sont commis dans bien d’autres parties du monde, sans que la Cour ne s’en saisisse. Certes, elle est liée par ses règles de compétence, qui ne lui permettent de se saisir de situations que si ces dernières concernent (que ce soit via son territoire ou la nationalité de l’accusé) un Etat partie au Statut (art. 12 §2), un Etat non partie qui aurait déposé une déclaration spéciale (art. 12§3) ou une situation qui lui est déférée par le Conseil de sécurité (art. 13b). Sachant que de nombreux Etats (Etats-Unis, Chine, Russie, Inde, Israël, …) refusent de devenir parties au Statut, les possibilités sont donc limitées. Mais ces règles de compétences ne l’empêcheraient pas de se saisir d’un dossier emblématique susceptible de contrer les accusations de « deux poids, deux mesures » qui lui sont adressées : nous voulons parler de la Palestine, et plus spécifiquement des crimes qui ont été commis à Gaza depuis plusieurs années. En 2009, dans le contexte de l’intervention militaire israélienne « Plomb durci », la Palestine a en effet formellement déposé une déclaration comme Etat non-membre, en invoquant l’article 12 § 3 du Statut. La Cour, comme le soutiennent de nombreux juristes depuis lors, serait donc juridiquement fondée à agir d’initiative, comme elle l’a déjà fait dans d’autres situations, et à se saisir du dossier palestinien.

    Cependant, la Cour se refuse jusqu’ici à s’engager dans cette voie, y compris après l’opération « Bordure protectrice » de cet été, laquelle s’est révélée, on le sait, particulièrement meurtrière. Pour quelles raisons la Cour reste-t-elle passive alors que l’occasion lui est donnée de démontrer son indépendance et son impartialité ? Certains estiment que c’est en raison de fortes pressions dont elle ferait l’objet de la part des alliés d’Israël, qui craignent des verdicts fustigeant la manière dont les opérations militaires ont été menées à Gaza. Le 2 septembre dernier, la Cour, bien consciente du malaise, a tenu à écarter cette hypothèse. Dans un communiqué de presse, la procureure Fatou Bensouda a voulu livrer sa « vérité sur la compétence de la CPI concernant la Palestine » . Selon elle, le Bureau du procureur « n’a jamais été en mesure d’ouvrir une telle enquête car la Cour n’est pas compétente ». Il existerait donc un obstacle technique insurmontable qui l’empêcherait de se prononcer, et ce indépendamment de toute pression ou volonté politique. La Procureure admet que l’Autorité palestinienne a fait une déclaration reconnaissant la compétence de la CPI en janvier 2009, au titre de l’article 12 § 3 du Statut. Cependant, seuls les Etats peuvent se prévaloir de cette disposition. Or, en 2009, la Palestine n’était pas un Etat, selon le communiqué de presse. Le 3 avril 2012, le Bureau du Procureur avait d’ailleurs estimé ne pas pouvoir se fonder sur cette déclaration, le statut étatique de la Palestine n’ayant alors pas été reconnu par l’ONU. La situation a évolué avec la reconnaissance, en novembre 2012, de la Palestine comme « Etat non-membre » des Nations Unies par l’Assemblée générale. Mais, toujours selon la Procureure, cette résolution ne pourrait avoir de portée rétroactive : elle permettrait de considérer la Palestine comme Etat, mais seulement à partir de novembre 2012, de sorte que la déclaration palestinienne de janvier 2009 resterait invalide. Dans ces conditions, la Cour ne pourrait exercer sa compétence que si une nouvelle déclaration était formulée par la Palestine, ou encore si cette dernière devenait officiellement partie au Statut.

    Cette position est-elle réellement la seule qui soit juridiquement possible, comme l’affirme la Procureure ? Nous ne le pensons pas, la Cour tentant de justifier son inaction par des arguments techniques destinés à masquer une politique judiciaire délibérée d’attentisme. Sans entrer trop dans le détail de ce raisonnement juridique, il faut en particulier mentionner les points suivants.

    1°. L’article 12 § 3 permet à « un Etat qui n’est pas partie au présent Statut » de faire une déclaration, afin de donner compétence à la Cour. Aucune condition tenant à une reconnaissance ou une qualification quelconque par un organe de l’ONU n’y est énoncée. En exigeant qu’une telle condition soit remplie, la procureure de la Cour dresse donc elle-même un obstacle juridique à sa compétence qui ne se retrouve pas dans le texte du Statut.
    2°. La question qui se pose consiste donc à déterminer si, en janvier 2009, la Palestine était un Etat au sens du droit international. Et on peut parfaitement considérer que tel était le cas. Comme la Cour l’admet elle-même, plus de 130 Etats l’avaient déjà reconnue à ce moment, essentiellement en raison de l’existence d’un territoire, d’une population et d’un gouvernement palestiniens, lequel n’était empêché d’exercer effectivement ses compétences qu’en raison d’une occupation étrangère, contraire au droit international.
    3°. Par sa résolution de novembre 2012, l’Assemblée générale a décidé d’accorder à la Palestine le « statut d’Etat non-membre observateur auprès de l’ONU ». Cette résolution n’avait nullement pour effet —comme le suggère la Procureure— de « créer » l’Etat de Palestine, mais bien de constater son existence.
    4°. La déclaration de la Procureure du 2 septembre 2014 est enfin en contradiction avec la position du Bureau du Procureur publiée le 3 avril 2012. Ce dernier, après avoir soulevé le problème de la qualité d’Etat de la Palestine, concluait en effet de la manière suivante : « Le Bureau n’exclut pas la possibilité d’examiner à l’avenir les allégations de crimes commis en Palestine si les organes compétents de l’ONU, voire l’Assemblée des États parties, élucident le point de droit en cause ». Si l’on s’en tient à ce texte, la CPI subordonnait alors l’ouverture de la procédure à l’adoption d’une position claire d’un « organe compétent de l’ONU » sur la qualité étatique de la Palestine. Or, comme on vient de le voir, l’Assemblée générale a adopté, quelques mois plus tard, une résolution qui impliquait bel et bien que la Palestine soit considérée comme un Etat. La récente déclaration de la Procureure adopte un tout autre point de vue, en évoquant une « invalidité » initiale de la déclaration de janvier 2009, thèse clairement incompatible avec la position émise en avril 2012.

    Au vu de ces éléments, le moins que l’on puisse dire est que cette dernière semble pour le moins réticente à ouvrir le dossier palestinien. La position qu’elle défend est loin d’être la seule possible : comme on vient de le voir, une autre interprétation de son statut, conforme à la fois à sa lettre et à son esprit, permet à la Cour se saisir de ce dossier. Mais encore faut-il qu’elle en ait la volonté. Or, on ne peut s’empêcher de penser que le temps considérable qu’elle a mis pour se prononcer est en tant que tel évocateur : il lui a fallu plus de trois ans pour réagir à la déclaration de la Palestine faite en janvier 2009, puis près de deux ans pour se prononcer sur les effets de la résolution adoptée par l’Assemblée générale en novembre 2012. Pendant ce temps, les crimes continuent d’être commis en toute impunité sur le territoire palestinien et — mais faut-il s’en étonner au vu de la position qu’elle a choisi d’adopter ?— la CPI continue à faire l’objet de virulentes critiques sur la sélectivité dont elle fait preuve dans le choix de ses dossiers… Au-delà de ses spécificités factuelles et des délicates questions juridiques qu’il soulève, le cas de la Palestine semble donc bien confirmer que, jusqu’à preuve du contraire, la Cour ne peut prétendre à l’universalité, comme on le lui reprochera sans doute encore souvent.

    #CPI

  • Le Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, reçoit le ministre palestinien des Affaires étrangères
    http://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/press+and%20media/press%20releases/pages/otp-statement-05-08-2014.aspx

    Aujourd’hui, 5 août 2014, le Procureur de la Cour pénale internationale ("CPI" ou la « Cour »), Mme Fatou Bensouda, a rencontré au siège de la Cour à La Haye Son Excellence M. Riad al-Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères, à la requête de ce dernier. Lors de cette réunion, M. le ministre al-Malki s’est déclaré gravement préoccupé par le récent conflit à Gaza et a demandé des éclaircissements quant aux différents mécanismes permettant à un Etat d’accepter la compétence de la CPI et, de manière plus générale, sur le cadre juridique du Statut de Rome. La réunion a donc eu pour objet principal d’apporter les précisions demandées.

    La Palestine n’est pas un Etat partie au Statut de Rome ; de même, après l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies (67/19) le 29 Novembre 2012 conférant à la Palestine le statut d’État observateur non-membre, la Cour n’a reçu aucun document officiel de la Palestine faisant état de son acceptation de la compétence de la CPI ou demandant au Procureur d’ouvrir une enquête sur des crimes présumés. Par conséquent, la CPI n’a pas compétence pour connaitre des crimes présumés qui auraient été commis sur le territoire de la Palestine.

    • http://m.hrw.org/fr/news/2014/05/08/palestine-il-faut-solliciter-l-adhesion-la-cour-penale-internationale

      La juridiction de la #CPI s’appliquerait notamment aux #crimes graves aux termes du #droit_international, commis sur le territoire palestinien ou à partir de celui-ci, tels que la #torture ou les attaques indiscriminées contre les #civils, et ce quels qu’en soient les responsables : autorités palestiniennes, groupes armés ou armée israélienne.

      Le statut de la CPI considère également comme #crime_de_guerre tout transfert « direct ou indirect » de civils par une force occupante vers un territoire occupé – une catégorie qui concernerait les efforts du gouvernement israélien pour déplacer ses citoyens vers les colonies. Un autre crime de guerre défini par ce statut est le « transfert par la force » de personnes protégées d’un territoire occupé – dans le cas présent, des Palestiniens – loin de leurs terres, notamment en détruisant leurs foyers et en les empêchant de s’y réinstaller.

      Depuis que Benjamin Netanyahou est devenu Premier ministre d’Israël en 2009, ce pays a entamé la construction de plus de 9 480 logements dans les colonies. Pendant la même période, les démolitions de maisons par Israël ont laissé plus de 4 600 Palestiniens sans toit. Ces deux dynamiques se sont accélérées en 2013 : 2 534 nouvelles constructions de logements dans les colonies ont été lancées cette année-là, soit une augmentation de plus de 220 pour cent par rapport à 2012, tandis 1 103 Palestiniens ont vu leurs habitations démolies, soit une augmentation de près de 25 pour cent.

      En février 2014, le Comité International de la Croix Rouge a cessé de fournir des abris d’urgence aux Palestiniens de la Vallée du Jourdain, dont les maisons avaient été démolies par l’armée israélienne, parce que cette dernière détruisait ou s’appropriait systématiquement ces abris.

      La Palestine pourrait demander à être placée sous la juridiction de la CPI en adhérant au Statut de Rome de la Cour, ce qui permettrait à celle-ci d’exercer sa compétence après que l’adhésion soit devenue effective. De plus, la Palestine pourrait présenter une déclaration reconnaissant l’autorité de la Cour à compter de n’importe quelle date depuis l’entrée en vigueur du traité de la CPI en 2002.

      Les autorités palestiniennes ont présenté une déclaration reconnaissantl a juridiction de la CPI en janvier 2009, mais le Bureau du Procureur a déterminé quelques temps plus tard que cette déclaration n’avait pas été « déposée de façon valable » en raison du flou entourant le statut de la Palestine en tant qu’État, à cette époque. A présent que l’Assemblée Générale des NU a promu la Palestine au rang d’État non-membre avec un statut d’observateur, en novembre 2012, le procureur de la CPI a déclaré que « la balle est désormais dans le camp de la Palestine » qui peut solliciter la juridiction de la CPI.

  • Gaza : le chef de la diplomatie palestinienne veut traduire des responsables israéliens devant la CPI
    http://www.romandie.com/news/Gaza--le-chef-de-la-diplomatie-palestinienne-veut-traduire-des/504688.rom

    La Haye - Le ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad al-Malki a réitéré à La Haye la volonté palestinienne de voir poursuivre des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) et s’est dit confiant quant au respect du dernier cessez-le-feu en date dans la bande de Gaza.

    M. Malki a rencontré le procureur de la CPI, la Gambienne Fatou Bensouda, pour discuter des conditions d’accès au statut d’Etat partie à la CPI, en vue de l’ouverture d’une enquête sur le conflit israélo-palestinien.

    Israël ne nous laisse pas d’autre option, a-t-il dit, accusant les Israéliens d’atrocités : nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour traîner en justice les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

    Israël avait entamé une offensive sur la bande de Gaza le 8 juillet dans le but de faire cesser les tirs de roquettes de l’organisation islamiste Hamas sur Israël et de démanteler le réseau de souterrains permettant aux Palestiniens de faire des incursions en Israël.

    Plus de 1.900 personnes ont été tuées au total dans cette offensive, en grande majorité côté palestinien.

    Nous nous attendons à ce que le cessez-le-feu se poursuive 72 heures de plus (que les 72 heures décrétées, ndlr) et même au-delà, a d’autre part déclaré, au cours d’une conférence de presse, Ryad al-Malki à propos de cet arrêt des combats entré en vigueur mardi : tout dépend du camp israélien et de son sérieux.

    L’Autorité palestinienne avait demandé en 2009 à la CPI d’enquêter sur des crimes présumés commis par Israël, mais le procureur avait alors rappelé que seuls les Etats peuvent reconnaître la compétence de la Cour.

    Or, le statut d’Etat observateur obtenu en novembre 2012 à l’ONU par la Palestine lui donne désormais accès aux organisations et conventions internationales.

    Sous la pression de nombreux pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, l’Autorité palestinienne n’a pas encore ratifié le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, qui siège à La Haye.

    La signature du Statut de Rome doit en outre être encore approuvée par toutes les parties au sein de l’exécutif palestinien, dont le mouvement islamiste Hamas, a indiqué M. al-Malki.

    Le ministre a affirmé que les Palestiniens assumeraient les conséquences d’une éventuelle enquête, à savoir que les deux camps en feraient l’objet, et non uniquement le camp israélien.

  • GB : la #CPI réexamine des #crimes de guerre en #Irak
    http://www.romandie.com/news/GB-la-CPI-reexamine-des-crimes-de-guerre-en-Irak/477400.rom

    La Haye - La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a indiqué mardi rouvrir un examen préliminaire sur de possibles crimes de guerre par des soldats britanniques en Irak entre 2003 et 2008.

    Au vu de nouveaux renseignements, la responsabilité d’agents britanniques serait engagée pour des crimes de guerre impliquant des mauvais traitements infligés de manière systématique à des détenus en Irak, a indiqué le bureau de la procureure Fatou Bensouda dans un communiqué.

    Un examen préliminaire doit permettre à la procureure de décider si les conditions requises pour l’ouverture d’une enquête sont réunies : si la Cour est compétente, s’il y a des raisons suffisantes d’ouvrir une enquête, etc.

    Bien que l’Irak ne soit pas un État partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, celle-ci a compétence à l’égard des crimes qui auraient été commis sur le territoire irakien par des ressortissants de pays qui ont ratifié ce traité.

    Fatou Bensouda a souligné mardi lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, qu’il s’agissait d’un examen préliminaire et pas d’une enquête.

    Nous ne sommes pas en train de dire que nous allons poursuivre des militaires, des civils, ou des hommes politiques, nous regardons juste les personnes, quelles qu’elles soient, responsables de ces crimes pour voir si nous allons ouvrir une enquête, a-t-elle précisé.

    Un premier examen préliminaire avait été clôturé en 2006 mais de nouveaux éléments ont été communiqués en janvier au bureau de la procureure, a rappelé cette dernière.

    En 2006, la Cour avait estimé que le nombre de cas et de victimes était alors insuffisant pour justifier des poursuites.

    Une ONG allemande et un cabinet d’avocat britannique avaient demandé en janvier que l’ancien ministre de la Défense britannique Geoffrey Hoon et le secrétaire d’État Adam Ingram soient jugés pour tortures systématiques et maltraitances sur des prisonniers.

    Ils avaient remis un document de 250 pages, comprenant 85 cas particulièrement représentatifs et plus de 2.000 accusations de mauvais traitements.

    Les prisonniers auraient subi diverses méthodes d’interrogatoire, comme la privation de sommeil, des positions difficiles à supporter, des coups ou des électrocutions.

    Ils auraient également été menacés de viol et de mort, auraient été agressés sexuellement, exposés de force à de la pornographie et auraient été forcés d’être témoins d’actes sexuels entre soldats.

    Le gouvernement britannique rejette les accusations d’abus systématiques : les troupes britanniques font partie des meilleures au monde et elles doivent opérer selon les plus hautes normes, en ligne avec le droit national et international, a déclaré le conseiller juridique du gouvernement Dominic Grieve, dans un communiqué.

    Quand des accusations sont formulées sur des individus qui auraient violé ces lois, des enquêtes complètes sont menées, a-t-il ajouté.

    Le gouvernement de la Grande-Bretagne a toujours été, et continue d’être, un fervent supporter de la CPI et je mettrai à disposition du bureau de la procureure ce qu’il estime nécessaire pour prouver que la justice britannique suit son cours, a-t-il également affirmé.

    Les violations graves de la Convention de Genève, qui protège notamment les prisonniers de guerre des mauvais traitements, peuvent constituer un crime de guerre.

    Gambie | Les 50 influents : Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2781p030.xml0/cpi-gambie-fatou-bensouda-droit-des-femmes-gambie-fatou-bensouda-procu

    Nommée en décembre 2011 à la tête de la Cour pénale internationale (CPI), cette Gambienne, qui travaillait au ministère de la Justice lors du coup d’État de 1994 portant Yahya Jammeh au pouvoir, a su s’imposer malgré un prédécesseur, Luis Moreno Ocampo, autrement plus médiatique. Fatou Bensouda, 53 ans, a été au coeur des critiques émanant de son continent natal contre la CPI, accusée d’être à la solde des Occidentaux et de s’acharner contre les Africains - "un débat lamentable", dit-elle

  • Égypte : les Frères musulmans déposent une plainte auprès de la CPI | La Presse

    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/legypte-sous-tension/201401/06/01-4726044-egypte-les-freres-musulmans-deposent-une-plainte-aupres-de-la-cp

    « Un message clair doit être envoyé au régime militaire égyptien qu’il court le risque de poursuites. C’est le but de la déclaration d’accepter la juridiction », a expliqué l’avocat John Dugard à Londres.

    Les avocats des Frères musulmans ont aussi déposé, le 20 décembre, une plainte - ou « communication » selon le terme de la CPI - détaillant des preuves, selon eux, de crimes commis depuis que Mohamed Morsi, seul président jamais élu démocratiquement d’Égypte, a été chassé du pouvoir par les militaires le 3 juillet 2013. Parmi ces crimes présumés figurent des cas de torture, de meurtres, d’emprisonnement illégal ou encore de disparition forcée.

    La répression lancée par les nouvelles autorités égyptiennes a fait plus de 1000 morts et des milliers d’arrestations parmi les islamistes. Mi-août, des centaines d’islamistes sont morts dans la dispersion violente de leur sit-in par la police et l’armée sur la place Rabaa al-Adawiya au Caire.

    La « communication » déposée par les Frères musulmans auprès de la CPI cite des personnes dans l’armée égyptienne, mais les avocats ont refusé lundi de divulguer des noms publiquement.

    Dans la mesure où l’Égypte ne reconnaît pas la CPI et que Mohamed Morsi n’est pas au pouvoir, il est difficile de savoir jusqu’où la plainte peut aller. Le procureur de la CPI ne peut ouvrir une enquête qu’à la demande d’un État ayant ratifié le Statut de Rome ou reconnaissant la juridiction de la Cour, à la demande aussi du Conseil de sécurité des Nations unies ou alors de sa propre initiative.

    Les avocats des Frères musulmans partent du principe que leur plainte est recevable dans la mesure où, selon eux, l’administration de Mohamed Morsi continue d’être le gouvernement légal de l’Égypte.

    Toutefois, depuis l’entrée en fonction de la CPI en 2002 à La Haye, aucune des quelque 8000 « communications » que le bureau du procureur a reçues n’a abouti.

    #justice #Frères #Morsi #CPI

  • #CPI, une Cour de justice à deux vitesses
    http://www.lexpressiondz.com/edito/182616-cpi-une-cour-de-justice-a-deux-vitesses.html

    L’Union africaine organise demain un sommet extraordinaire consacré à la Cour pénale internationale (CPI) dont l’intitulé semble désormais trompeur, puisque depuis son entrée en fonction en 2003, soit dix ans, la CPI s’est intéressée exclusivement à l’Afrique, aux Africains et singulièrement aux dirigeants africains. La goutte qui fit déborder le vase c’est encore le procès intenté aux président et vice-président kenyans, Uhuru Kenyatta et William Ruto. Trop, c’est trop, estime l’Union africaine qui ne comprend pas que la CPI soit devenue un tribunal spécial pour l’Afrique. Il y a à l’évidence un étrange concours de circonstances qui fait que, curieusement, seuls les Africains et, particulièrement, les dirigeants africains sont appelés à connaître de cette justice, version CPI. Les Africains veulent bien le croire, mais le fait que la Cour pénale internationale conduise actuellement des enquêtes dans huit pays, tous africains, (Kenya, Côte d’Ivoire, Libye, Soudan, Ouganda, Centrafrique, RD du Congo et au Mali) ne laisse d’étonner, d’autant que cela représente un pays africain sur huit mis ainsi à l’index. Ce qui est énorme et inconcevable. Certes, l’Afrique a mauvaise réputation, très mauvaise même, où l’on est assuré de rencontrer plus de dictateurs et où le droit est bafoué que de démocrates respectueux de la personne humaine. Cela est vrai et il serait vain, surtout contre-productif, que de le contester.

    Un George W. Bush - il ordonna l’invasion de l’Irak et déclencha une guerre sanglante qui occasionna la mort de plus d’un million d’Irakiens - un Tony Blair - complice de l’ex-président US et qui porte autant que lui la responsabilité de la destruction de l’Irak - sont passibles l’un et l’autre des jugements de la CPI, s’il existait véritablement une cour de justice internationale au-dessus des Etats, avec pour seuls guides le Traité de Rome et le droit international. Un Benjamin Netanyahu et plusieurs dirigeants israéliens se trouvent dans le même cas. De fait, les Etats-Unis, qui ne sont pas signataires du Traité de la CPI, se sont arrangés pour que les ressortissants américains soient exonérés des jugements de cette Cour internationale. Dans ce contexte, ils se sont livrés à un honteux chantage auprès de pays africains, asiatiques et européens auxquels ils ont fait signer des protocoles d’accord par lesquels ces pays s’engagent à ne pas livrer des citoyens US à la CPI. Or, ce sont ces mêmes Etats-Unis qui soutiennent le plus fermement l’action de la CPI contre les Africains. C’est le même cas pour Israël qui n’adhère pas à cette institution pénale internationale. En 2009, l’Autorité palestinienne demanda à la CPI d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre commis par Israël dans la bande de Ghaza. Le procureur de l’époque, Luis Moreno-Ocampo, excipant du fait que l’Etat hébreu n’étant pas partie du Traité de Rome se déclara impuissant à toute action, se retranchant derrière le fait que l’Etat hébreu n’est pas membre de la CPI. Or, cette Cour qui ne peut juger les dirigeants d’Israël, pour les raisons évoquées ci-dessus, a bel et bien émis en 2009 un mandat contre le président soudanais, Omar El Bechir, pour crimes contre l’humanité au Darfour, alors que le Soudan, tout comme les Etats-Unis et Israël, n’est pas signataire du Traité de Rome. Il n’est pas question de demander l’impunité pour les Africains, s’ils sont coupables ils doivent payer. Mais si justice internationale il y a, il faudrait que celle-ci s’applique de la même manière à tous, pour tous.

    #justice #impunité

  • La Cour Pénale Internationale et l’espace humanitaire

    Le mémoire de master d’un ami.

    Résumé
    La Cour Pénale Internationale (CPI) est un nouvel acteur dans les conflits armés. Sa création a été largement soutenue par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) et les Organisations Non-Gouvernementales (ONG) humanitaires. La complémentarité et la proximité entre la CPI et l’action humanitaire ont semblé évidentes pour beaucoup. Pourtant, la CPI a eu un impact très fort sur les humanitaires aussi bien dans le contexte de conflit avec la LRA en Ouganda que dans le contexte du Darfour au Soudan. L’espace humanitaire est ce qui détermine la capacité des humanitaires à faire leur travail, c’est avant tout un espace de négociations et de compromis dépendant de nombreux facteurs, entre autres, du respect des principes d’impartialité, de neutralité et d’indépendance par l’organisation humanitaire en question. La présence de la CPI dans les conflits en Ouganda et au Soudan a essentiellement affecté cet espace humanitaire en polarisant les discours et en rendant difficile pour les humanitaires d’être perçus comme indépendants et neutres.
    Cette difficulté vient s’ajouter et se conjuguer avec d’autres problématiques contemporaines, telles
    que la coordination humanitaire ou le rapprochement avec les forces de maintien de la paix.

    http://www.cerahgeneve.ch/recherche/memoires/LawHumanitarianAction/MemoireMASAH_PhelippeauG_LaCourPenaleInternationaleetlespacehumanitaire_

    #droit #humanitaire #CPI #ONG

  • 130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/05/15/130-dossiers-chacun-la-peine-des-conseillers-d-insertion_903271

    130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion

    L’affaire Pornic, c’est d’abord un drame sordide. Un soir de janvier 2011, près de Nantes, Laetitia Perrais, 18 ans, était enlevée, tuée et démembrée. Mardi, l’affaire Pornic sera un procès aux assises de Nantes : celui de Tony Meilhon, 31 ans lors des faits, multiréitérant ayant passé la moitié de sa vie en prison, et inscrit dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Mais l’affaire Pornic, c’est aussi l’un des faits divers les plus médiatiques du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lorsqu’il tue Laetitia Perrais, Tony Meilhon est sous contrôle judiciaire. Son dernier délit – outrage à magistrat – n’est pas des plus graves et le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Nantes, débordé, met son dossier en attente, dans une armoire avec 800 autres… A la mort de Laetitia Perrais, Nicolas Sarkozy promet de sanctionner ceux qui ont commis des « fautes » parmi les juges d’application des peines et les conseillers de probation. Un directeur interrégional sera finalement muté. Dans le monde judiciaire, « Pornic » reste un traumatisme, l’un de ces marqueurs qui revient fréquemment dans les discours et les confidences.


    « Désarroi ». Deux ans après la polémique et à la veille du procès de Tony Meilhon, où en sont les travailleurs sociaux chargés de suivre les condamnés, à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison – et donc de réduire la récidive ? Rien, ou si peu, n’a changé. Ni à Nantes ni dans les différents services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip) de France. A tel point que, pour la première fois de leur histoire, une vingtaine de directeurs de ces services publient une lettre ouverte à la ministre de la Justice et au Premier ministre, qu’ils ont confiée à Libération. « Nous avons dû déplorer et subir, au cours de ces dernières années, une diversification mal hiérarchisée de nos missions sans orientation de fond claire, écrivent-ils. Nous avons dû composer avec une extrême carence des moyens pour assurer décemment nos missions. Nous avons dû faire face au désarroi de plus en plus important de nos équipes. »

    #prison #CPIP

  • La #CPI va ouvrir un examen préliminaire sur le raid contre la flottille de #Gaza
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/14/la-cpi-va-ouvrir-un-examen-preliminaire-sur-le-raid-contre-la-flottille-de-g

    Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mardi 15 mai l’ouverture d’un examen préliminaire sur le raid mené par #Israël contre une flottille humanitaire à destination de Gaza en mai 2010 qui avait entraîné la mort de neuf Turcs.

    c’est ballot, on est le 14 !

    Elle précise avoir été saisie de l’affaire par le gouvernement des Comores, un Etat partie au statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.

  • Unemployed Negativity: Towards a Spinozist Critique of Political Economy
    http://www.unemployednegativity.com/2012/11/towards-spinozist-critique-of-political.html

    The encounter between Marx and Spinoza that ran through late twentieth century Marxist thought was primarily organized around three axes. The first, or at least most well known, is Althusser’s use of Spinoza’s critique of teleology, anthropomorphism, and anthropocentricism to develop the matrix of every possible theory of ideology, effectively shifting ideology from a critique of this or that content of thought to its fundamental orientation, The second, at least in terms of notoriety, is Negri’s expansion of living labor into constitutive power through Spinoza’s concept of the conatus. Spinoza makes it possible to see the productive labor underlying every institution and imaginary representation, becoming adequate to the age of real subsumption. A third direction could be represented by Alexandre Matheron who develops both a Spinozist account of social relations, a transindividuality avant la lettre, and an expanded definition of alienation. This set of labels is admittedly reductive, but it has the sole merit of underscoring the fact that much of the Marxist engagement with Spinoza has been on the terrain of politics or ideology rather than economy.

    #cpitalism #lordon #spinoza #marx

  • La CPI prend le parti d’#Israël et refuse d’enquêter sur les crimes sionistes dans Gaza <script> identifiant_article = 11999 ; </script>
    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11999

    Le procureur en chef du tribunal a rejeté mardi une requête de l’Autorité palestinienne pour ouvrir la voie vers le tribunal permanent sur les crimes de guerre, et pour une enquête sur les attaques israéliennes qui ont fait au moins 1400 morts parmi les Palestiniens.

    Le groupe britannique de défense des droits de l’Homme a critiqué la décision, affirmant que la CPI mettait en jeu son indépendance.

    « Cette décision dangereuse va entraîner des accusations de parti pris politique, et est incompatible avec l’indépendance de la CPI. Elle enfreint également le Statut de Rome qui stipule clairement que ces questions devraient être examinées par les juges de l’institution », a déclaré Marek Marczynski, directeur de la campagne de Justice internationale à Amnesty.

    La #CPI a fondé sa décision sur le fait que la #Palestine ne peut pas être considérée comme un état du point de vue des Nations Unies et de la CPI, mais Amnesty insiste sur le fait que le tribunal a rendu une décision erronée.