• Les écrans : un désastre comportemental, intellectuel & cognitif.

    Une journée (le 6 février) sans téléphone portable, c’est bien (pour les malades que nous sommes).

    Entre 2 et 8 ans un enfant « moyen » consacre aux écrans récréatifs l’équivalent de 7 années scolaires complètes ou 460 jours de vie éveillée (1,25 année), ou encore l’exacte quantité du temps de travail personnel requis pour devenir un solide violoniste.

    Mais il faudrait aussi (365 jours sur 365) la suppression stricte, intégrale, immédiate et en tout lieux (y compris à l’école) des écrans pour tous les enfants de moins de 6 ans. Et la réduction à 30 mn à 1 h (tous usages cumulés) par jour pour tous les moins de 16 ans.

    Michel Desmurget le démontre dans son bouquin : sans quoi les jeunes générations d’aujourd’hui ne donneront que des crétins.

    Quelques extraits tirés au fil de ma lecture :

    « Selon les termes d’une étude récente, « seulement 3 % du temps consacré par les #enfants et #adolescents aux #médias_digitaux est utilisé à la création de contenus » (tenir un blog, écrire des programmes informatiques, créer des vidéos ou autres contenus « artistiques », etc.).

    .. Plus de 80 % des ados et préados déclarent ne « jamais » ou « quasiment jamais » utiliser leurs #outils_numériques pour faire œuvre créative. »

    « Croire que les #digital_natives sont des ténors du bit, c’est prendre ma charrette à pédale pr une roquette interstellaire ; croire que le simple fait de maîtriser une app informatique permet à l’utilisateur de comprendre quoi que ce soit aux éléments physiques & logiciels engagés »

    De « l’effarante débilité de cette triste fiction » des DigitalNatives… comme « un groupe mutant à la fois dynamique, impatient, zappeur, multitâche, créatif, friand d’expérimentations, doué pour le travail collaboratif, etc. Mais qui dit mutant dit différent…

    .. Dès lors, ce qui transparaît implicitement ici, c’est aussi l’image d’une génération précédente misérablement amorphe, lente, patiente, monotâche, dépourvue de #créativité, inapte à l’expérimentation, réfractaire au #travail_collectif, etc.

    .. Drôle de tableau qui, a minima, dessine deux axes de réflexion. Le premier interroge les efforts déployés pour redéfinir positivement toutes sortes d’attributs psychiques dont on sait depuis longtemps qu’ils sont fortement délétères pour la #performance_intellectuelle : #dispersion, #zapping, #multitasking, impulsivité, impatience, etc. Le second questionne l’ubuesque acharnement mis en œuvre pour caricaturer et ringardiser les #générations_prédigitales. »

    « Les changements anatomiques [chez les gamers] dont se gaussent certains médias pourraient très bien poser, non les jalons d’un avenir intellectuel radieux, mais les bases d’un #désastre_comportemental à venir. »

    « les digital natives ou autres membres de je ne sais quelle confrérie des X, Y, Z, lol, zappiens ou C, n’existent pas. L’enfant mutant du numérique, que son aptitude à taquiner le #smartphone aurait transformé en omnipraticien génial des nouvelles technologies les + complexes que #Google Search aurait rendu infiniment plus curieux, agile et compétent que n’importe lequel de ses enseignants prédigitaux ; qui grâce aux jeux vidéo aurait vu son cerveau prendre force et volume ; qui grâce aux filtres de Snapchat ou Instagram aurait élevé sa créativité jusqu’aux + hauts sommets ; etc. ; cet enfant n’est qu’une légende. Il n’est nulle part dans la littérature scientifique. […] Ce qui est extraordinaire, c’est qu’une telle absurdité perdure contre vents et marées, &, en plus, contribue à orienter nos politiques publiques notamment dans le domaine éducatif. Car au-delà de ses aspects folkloriques, ce mythe n’est évidemment pas dénué d’arrière-pensées. Sur le plan domestique, d’abord, il rassure les parents en leur faisant croire que leurs rejetons sont de véritables génies du numérique et de la pensée complexe, même si, dans les faits, ces derniers ne savent utiliser que quelques (coûteuses) applications triviales.

    .. Sur le plan scolaire, ensuite, il permet, pour le plus grand bonheur d’une industrie florissante, de soutenir la numérisation forcenée du système et ce, malgré des performances pour le moins inquiétantes. »

    « Plus globalement, si un observateur ose s’alarmer du temps passé par les enfants devant les écrans de ttes sortes, la triste légion des tartufes conspue sans délai le fâcheux, arguant qu’il s’agit là d’une position « sexiste », représentant fondamentalement « un nouvel outil de #culpabilisation des mères » […] « pr nos néosuffragettes du droit à l’abrutissement, suggérer que les enfants passent bien trop de temps avec leurs écrans signifie juste, en dernière analyse, que « ns n’aimons pas les innovations qui rendent + faciles la vie des mères ».

    « Quand les adultes ont constamment le nez scotché sur leur mobile, les #interactions_précoces essentielles au #développement_de_l’enfant sont altérées. »

    « Une étude vous déplaît, trouvez-la alarmiste, idiote, dogmatique, moralisatrice, exagérée, excessive, biaisée, absurde, culpabilisante ou sexiste. Affirmez vaguement qu’on pourrait trouver d’autres recherches contradictoires tout aussi convaincantes (évidemment sans les citer).

    .. Criez aux heures noires de la prohibition, évoquez la censure, dénoncez les stratégies de la peur, beuglez votre haine de l’oppression culturelle. En désespoir de cause, caricaturez l’auteur, raillez sa #bêtise, faites-le passer pour un #crétin, un demeuré, un réactionnaire un triste sermonnaire ou un sombre élitiste. Tronquez, trompez, truquez. Mais, surtout, ne regardez jamais les faits, ne considérez jamais le cœur du travail discuté. Ce n’est pas si difficile. Avec un peu d’habitude, vous apprendrez aisément à masquer l’absolue vacuité de vos propos sous l’ombrage d’un humanisme paisible et rassurant. Une fois acquises les bases du job, vous parviendrez en quelques mots, avec la dextérité du virtuose illusionniste, à transformer la plus solide recherche en affligeante pitrerie. »

    L’explication de cette limite apparemment arbitraire des 3 ans ? « Cet âge semble constituer le seuil optimal à partir duquel inscrire efficacement dans les neurones des gosses la trace de la grenouille Budweiser, de la virgule Nike, de l’estampille Coca-Cola, du clown McDonald ou du mâle viril forcément fumeur. Selon une enquête du gpe Lagardère Publicité, dès 4 ans, + de 75 % des demandes d’achat émises par les enfants sont consécutives à une exposition publicitaire, pour un taux d’acceptation parental supérieur à 85 %. »

    « En disant, pas de télé avant 3 ans, on affiche sa bonne foi, sa probité et son indépendance. [et] en proscrivant la télé avant 3 ans, ce que l’on exprime vraiment, in fine, c’est l’idée selon laquelle l’exposition devient possible au-delà de cet âge »…

    « Avant 3 ans, petit humain n’est guère intéressant. Ce n’est qu’autour de cet âge qu’il devient une cible publicitaire pertinente et, de ce fait, une potentielle source de revenus pour les opérateurs. Peu importe alors que la télé ampute son développement. »

    « L’#industrie_audiovisuelle ne fut pas longue à réaliser le profit qu’elle pourrait tirer de cette césure. Elle accepta sans états d’âme d’abandonner le secondaire pr préserver l’essentiel. À travers ses relais experts & médiatiques elle opéra alors selon 2 axes complémentaires 1) en soutenant diligemment la condamnation des usages précoces (ce qui ne lui coûtait rien). 2) en se lançant dans une subtile (et efficace) campagne d’attiédissement des restrictions tardives. Ainsi, on ne parla plus d’une à 2 h par jour max, mais d’usages « excessifs ». »

    « La dernière étude en date montre, sans la moindre ambiguïté, que l’usage d’une #tablette « interactive » non seulement ne développe pas, mais altère lourdement le développement de la motricité manuelle fine chez des enfants d’âge préscolaire. »

    « Les recherches montrent que la tablette est, la plupart du temps, pour le jeune enfant, un écran « passif » servant à consommer des contenus audiovisuels dont on nous dit précisément qu’ils sont déconseillés (dessins animés, films, clips, etc.). »

    « Au-delà des variations de protocoles, de populations, d’approches et de méthodologies, le résultat n’a jamais varié : les contenus violents favorisent à court et long terme l’émergence de comportements agressifs chez l’enfant et l’adulte. »

    « Le lien empirique [entre contenus violents et agression] n’est donc plus à démontrer aujourd’hui, quoi qu’en disent les gamers et quelques démago-geeks qui caressent l’industrie du jeu violent dans le sens du poil. »

    « Les médias présentent souvent “les deux côtés” du débat associant violence médiatique et agression en appariant un chercheur avec un expert ou un porte-parole de l’industrie ou même un contradicteur universitaire, ce qui crée une fausse équivalence et la perception erronée que les travaux de recherches et le consensus scientifique font défaut. » Pourtant : « ds le NYT, le secr. géné. de l’Association de #psychologie déclarait que « les preuves sont écrasantes. Les contester revient à contester l’existence de la gravité ».

    Ce qui n’empêche pas « les bons petits soldats du numérique [de continuer], sous couvert d’expertise, à emplir l’espace collectif de leur affligeante #propagande. »

    « Les études qui ont mesuré l’exposition durant la petite enfance (avec ou sans analyse de contenus) ont démontré de manière constante que regarder la télévision est associé à des conséquences développementales négatives. Cela est observé pour l’attention, les performances éducatives, les fonctions exécutives et les productions langagières ». Autrement dit, pour les jeunes enfants, l’impact de la télévision n’est nullement complexe. Il est immuablement néfaste. Point. »

    « Prenez le lien entre #consommation_audiovisuelle précoce et déficits cognitifs tardifs. Même avec la meilleure volonté du monde, il semble diantrement difficile de rejeter l’hypothèse de causalité sachant, par exemple, que : (1) la présence d’une télé dans une maison effondre la fréquence, la durée et la qualité des interactions intrafamiliales ; (2) ces interactions sont fondamentales pour le #développement_cognitif du jeune enfant ; (3) certains outils statistiques reposant sur des protocoles dits « longitudinaux » ont permis d’établir la nature causale du lien observé, chez le jeune enfant, entre l’accroissement du temps d’écrans et l’émergence de retards développementaux. »

    « Il est aujourd’hui solidement établi que les écrans ont, sur la durée et la qualité de nos nuits, un impact profondément délétère. Certaines influences se révèlent relativement directes ; par ex, quand le sommeil est altéré, la mémorisation, les facultés d’apprentissage et le fonctionnement intellectuel diurne sont perturbés, ce qui érode mécaniquement la #performance_scolaire. Certaines influences s’avèrent plus indirectes ; par ex, quand le sommeil est altéré, le système immunitaire est affaibli, l’enfant risque davantage d’être malade et donc absent, ce qui contribue à augmenter les difficultés scolaires. Certaines influences émergent avec retard ; par ex, quand le sommeil est altéré, la maturation cérébrale est affectée, ce qui, à long terme, restreint le potentiel individuel (en particulier cognitif) et donc mécaniquement, le rendement scolaire. […] La plupart des influences sont multiples et il est évident que l’impact négatif des #écrans récréatifs sur la #réussite_scolaire ne repose pas exclusivement sur la détérioration du #sommeil. Ce dernier levier opère ses méfaits en synergie avec d’autres agents dont – nous y reviendrons largement – la baisse du temps consacré aux devoirs ou l’effondrement des #capacités_langagières et attentionnelles. Dans le même temps, cependant, il est clair aussi que l’influence négative des écrans récréatifs sur le sommeil agit bien au-delà du seul champ scolaire. Dormir convenablement se révèle essentiel pour abaisser le risque d’accident, réguler l’humeur et les émotions, sauvegarder la #santé, protéger le cerveau d’un #vieillissement_prématuré, etc. »

    « Ce qui ne s’est pas mis en place durant les âges précoces du développement en termes de langage, de #coordination_motrice, de prérequis mathématiques, d’#habitus_sociaux, de #gestion_émotionnelle, etc., s’avère de + en + coûteux à acquérir au fur et à mesure que le temps passe. »

    Les moins de 2 ans : « Les enfants de moins de deux ans consacrent, en moyenne, chaque jour, une cinquantaine de minutes aux écrans. […] La valeur paraît sans doute raisonnable de prime abord… elle ne l’est pas. Elle représente presque 10 % de la durée de veille de l’#enfant ; et 15 % de son temps « libre », c’est-à-dire du temps disponible une fois que l’on a retiré les activités « contraintes » telles que manger (sept fois par jour en moyenne avant 2 ans), s’habiller, se laver ou changer de couche. […] Cumulées sur 24 mois, ces minutes représentent plus de 600 heures. Cela équivaut à peu près aux trois quarts d’une année de maternelle ; ou, en matière de #langage, à 200 000 énoncés perdus, soit à peu près 850 000 mots non entendus. […] Pour le seul sous-groupe des usagers quotidiens, la moyenne de consommation s’établit à presque 90 mn. Autrement dit, plus d’1/3 des enfants de moins d’1 an ingurgitent 1 h 30 d’écrans par jour — […] principalement dans les milieux socioculturels les moins favorisés. […]

    .. En fonction des groupes étudiés, entre 1 h 30 et 3 h 30 d’usage journalier. Principale raison avancée par les #parents pour expliquer cette incroyable orgie : faire tenir les gamins tranquilles dans les lieux publics (65 %), pendant les courses (70 %) et/ou lors des tâches ménagères (58 %). Chaque jour, près de 90 % des enfants défavorisés regardent la #télévision ; 65 % utilisent des outils mobiles ; 15 % sont exposés à des consoles de jeux vidéo. En 4 ans, la proportion de bambins de - de 12 mois utilisant des écrans mobiles est passée de 40 à 92 %. »

    « La consommation numérique [Du 2-8 ans] : entre 2 et 4 ans, 2 h 45 par jour. […] Sur la dernière décennie, elles ont augmenté de plus de 30 %. Elles représentent quasiment 1/4 du temps normal de veille de l’enfant. Sur une année, leur poids cumulé dépasse allègrement 1 000 h. Cela veut dire qu’entre 2 et 8 ans un enfant « moyen » consacre aux écrans récréatifs l’équivalent de 7 années scolaires complètes ou 460 jours de vie éveillée (1,25 année), ou encore l’exacte quantité du temps de travail personnel requis pour devenir un solide violoniste. »

    « Durant la préadolescence [entre 8 et 12 ans], les enfants voient leur besoin de sommeil diminuer sensiblement. Chaque jour, ils gagnent naturellement entre 1 h 30 et 1 h 45 d’éveil. Cette « conquête », dans sa quasi-totalité, ils l’offrent à leurs babioles numériques.

    .. Ainsi, entre 8 et 12 ans, le temps d’écrans journalier grimpe à presque 4 h 40, contre 3 heures précédemment. […] Cumulé sur 1 an, cela fait 1 700 h, l’équivalent de deux années scolaires ou, si vous préférez, d’un an d’emploi salarié à plein-temps. »

    « Les préados issus de milieux défavorisés consacrent chaque jour presque 2 h de + aux écrans que leurs homologues + privilégiés. Pr sa + gde partie, cet écart provient d’un usage accru d’une part des contenus audiovisuels (+ 1h15) et d’autre part des réseaux sociaux (+ 30 mn). »

    « « Il existe une corrélation négative entre le bien-être socio-émotionnel et le temps consacré aux écrans ». Autrement dit, les préados & ados qui passent le moins de temps dans le monde merveilleux du cyber-divertissement sont aussi ceux qui se portent le mieux ! »

    .. Conclusion : nos gamins peuvent très bien se passer d’écrans ; cette abstinence ne compromet ni leur équilibre émotionnel ni leur intégration sociale. Bien au contraire ! »

    Les ados [13-18 ans] : « La consommation quotidienne de numérique atteint alors 6 h 40. […] Il équivaut à un quart de journée et 40 % du temps normal de veille. Cumulé sur un an, cela représente plus de 2 400 heures, 100 jours, 2,5 années scolaires ou encore la totalité du temps consacré de la sixième à la terminale, pour un élève de filière scientifique, à l’enseignement du français, des mathématiques et des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT).

    .. Autrement dit, sur une simple année, les écrans absorbent autant de tps qu’il y a d’heures cumulées d’enseignement du français, des maths et des SVT durant tt le secondaire. Mais cela n’empêche pas les sempiternelles ruminations sur l’emploi du tps trop chargé des écoliers. »

    « Si vs voulez exalter l’exposition de votre progéniture au numérique, assurez-vs que le petit possède en propre smartphone/tablette et équipez sa chambre en tv/console. Cette attention pourrira son sommeil, sa santé et ses résultats scolaires, mais au moins vous aurez la paix. »

    « Pr être pleinement efficace à long terme, le cadre restrictif ne doit pas être perçu comme une punition arbitraire, mais comme une exigence positive. Il est important que l’enfant adhère à la démarche et en intériorise les bénéfices. Quand il demande pourquoi il n’a « pas le droit » alors que ses copains font « ce qu’ils veulent », il faut lui expliquer que les parents de ses copains n’ont peut-être pas suffisamment étudié la question ; lui dire que les écrans ont sur son cerveau, son intelligence, sa concentration, ses résultats scolaires sa santé, etc., des influences lourdement négatives ; et il faut lui préciser pourquoi : moins de sommeil ; moins de temps passé à des activités plus nourrissantes, dont lire, jouer d’un instrument de musique, faire du sport ou parler avec les autres ; moins de temps passé à faire ses devoirs ; etc. Mais tout cela, évidemment, n’est crédible que si l’on n’est pas soi-même constamment le nez sur un écran récréatif.

    .. Au pire, il faut alors essayer d’expliquer à l’enfant que ce qui est mauvais pour lui ne l’est pas forcément pour un adulte, parce que le cerveau de ce dernier est « achevé » alors que celui de l’enfant est encore « en train de se construire ». »

    « ÉTABLIR DES RÈGLES, ÇA MARCHE ! […] Et que se passe-t-il si l’on retire la télé ? Eh bien, même s’il déteste ça, l’enfant va se mettre à lire. Trop beau pour être vrai ? Même pas ! Plusieurs études récentes ont en effet montré que notre brave cerveau supportait très mal le désœuvrement. Il a ainsi été observé, par exemple, que 20 minutes passées à ne rien faire entraînaient un niveau de fatigue mental plus important que 20 minutes passées à réaliser une tâche complexe de manipulation des nombres. Dès lors, plutôt que de s’ennuyer, la majorité des gens préfère sauter sur la première occupation venue même si celle-ci s’avère a priori rébarbative ou, pire, consiste à s’infliger une série de chocs électriques douloureux. Cette puissance prescriptive du vide, la journaliste américaine Susan Maushart l’a observée de première main, le jour où elle a décidé de déconnecter ses trois zombies adolescents169. Privés de leurs gadgets électroniques, nos heureux élus commencèrent par se cabrer avant progressivement, de s’adapter et de se (re)mettre à lire, à jouer du saxo, à sortir le chien sur la plage, à faire la cuisine, à manger en famille, à parler avec maman, à dormir davantage, etc. ; bref, avant de se (re)mettre à vivre. »
    « Si les neurones se voient proposer une « nourriture » inadéquate en qualité et/ou quantité, ils ne peuvent « apprendre » de manière optimale ; et plus la carence s’étire dans le temps, plus elle devient difficile à combler. »

    « Les expériences précoces sont d’une importance primordiale. Cela ne veut pas dire que tt se joue avant 6 ans, comme le claironne abusivement le titre français d’un best-seller américain des années 1970. Mais cela signifie certainement que ce qui se joue entre 0 et 6 ans influence profondément la vie future de l’enfant. Au fond, dire cela, c’est affirmer un truisme. C’est stipuler que l’apprentissage ne sort pas du néant. Il procède de manière graduelle par transformation, combinaison et enrichissement des compétences déjà acquises. Dès lors, fragiliser l’établissement des armatures précoces, notamment durant les « périodes sensibles », c’est compromettre l’ensemble des déploiements tardifs. »

    PAS D’ÉCRAN AVANT (AU MOINS) 6 ANS ! « En 6 ans, au-delà d’un monceau de conventions sociales et abstraction faite des activités « facultatives » comme la danse, le tennis ou le violon, le petit humain apprend à s’asseoir à se tenir debout, à marcher, à courir, à maîtriser ses excrétions, à manger seul, à contrôler et coordonner ses mains (pour dessiner, faire ses lacets ou manipuler les objets), à parler, à penser, à maîtriser les bases de la numération et du code écrit, à discipliner ses déchaînements d’émotions & pulsions, etc. Ds ce contexte, chaque minute compte. […] Cela signifie “juste” qu’il faut le placer ds un environnement incitatif, où la “nourriture” nécessaire est généreusement accessible. Or, les écrans ne font pas partie de cet environnement. […] Plusieurs études, sur lesquelles nous reviendrons également, ont ainsi montré qu’il suffisait, chez le jeune enfant, d’une exposition quotidienne moyenne de 10 à 30 minutes pour provoquer des atteintes significatives dans les domaines sanitaire et intellectuel. […] Ce dont a besoin notre descendance pr bien grandir, ce n’est donc ni d’Apple, ni de Teletubbies ; c d’humain. Elle a besoin de mots, de sourires, de câlins. Elle a besoin d’expérimenter, de mobiliser son corps, de courir, de sauter, de toucher, de manipuler des formes riches. Elle a besoin de dormir, de rêver, de s’ennuyer, de jouer à « faire semblant ». Elle a besoin de regarder le monde qui l’entoure, d’interagir avec d’autres enfants. Elle a besoin d’apprendre à lire, à écrire, à compter, à penser. Au coeur de ce bouillonnement, les écrans sont un courant glaciaire. Non seulement ils volent au développement un temps précieux & posent les fondations des hyperusages ultérieurs, mais en + ils déstructurent nombre d’apprentissages fondamentaux liés, par ex., à l’attention. »

    « En compilant les résultats obtenus, on observe que nombre de problèmes émergent dès la première heure quotidienne. En d’autres termes, pour tous les âges postérieurs à la prime enfance, les écrans récréatifs (de toutes natures : télé, jeux vidéo, tablettes, etc.) ont des impacts nuisibles mesurables dès 60 minutes d’usage journalier. Sont concernés, par exemple, les relations intrafamiliales, la réussite scolaire, la concentration, l’obésité, le sommeil, le développement du système cardio-vasculaire ou l’espérance de vie. […] Au-delà de la prime enfance, toute consommation d’écrans récréatifs supérieure à une heure quotidienne entraîne des préjudices quantitativement détectables et peut donc être considérée comme excessive. »

    De l’importance primordiale, autrement dit, de « maintenir en deçà de 30 (borne prudente) à 60 (borne tolérante) minutes l’exposition quotidienne aux écrans récréatifs des individus de 6 ans et plus.

    .. Précisons […] : un enfant qui ne consommerait aucun écran récréatif les jours d’école et regarderait un dessin animé ou jouerait aux jeux vidéo pendant 90 minutes les mercredis et samedis resterait largement dans les clous… »

    « Les écrans sapent l’intelligence, perturbent le développement du cerveau, abîment la santé, favorisent l’obésité, désagrègent le sommeil, etc. […] À partir de la littérature scientifique disponible, on peut formuler deux recommandations formelles :

    .. (1) pas d’écrans récréatifs avant 6 ans (voire 7 ans si l’on inclut l’année charnière de cours préparatoire) ; (2) au-delà de 6 ans, pas plus de 60 minutes quotidiennes, tous usages cumulés (voire 30 minutes si l’on privilégie une lecture prudente des données disponibles). »

    « Des heures passées principalement à consommer des flux audiovisuels (films, #séries, clips, etc.), à jouer aux jeux vidéo et, pour les plus grands, à palabrer sur les réseaux sociaux à coups de lol, like, tweet, yolo, post et selfies. Des heures arides, dépourvues de fertilité développementale. Des heures anéanties qui ne se rattraperont plus une fois refermées les grandes périodes de plasticité cérébrale propres à l’enfance et à l’adolescence. »

    « La #littérature_scientifique démontre de façon claire et convergente un effet délétère significatif des écrans domestiques sur la réussite scolaire : indépendamment du sexe, de l’âge, du milieu d’origine et/ou des protocoles d’analyses, la durée de consommation se révèle associée de manière négative à la #performance_académique. »

    « Le smartphone (littéralement « téléphone intelligent ») nous suit partout, sans faiblesse ni répit. Il est le graal des suceurs de cerveaux, l’ultime cheval de Troie de notre décérébration. Plus ses applications deviennent « intelligentes », plus elles se substituent à notre réflexion et plus elles nous permettent de devenir idiots. Déjà elles choisissent nos restaurants, trient les informations qui nous sont accessibles, sélectionnent les publicités qui nous sont envoyées, déterminent les routes qu’il nous faut emprunter, proposent des réponses automatiques à certaines de nos interrogations verbales et aux courriels qui nous sont envoyés, domestiquent nos enfants dès le plus jeune âge, etc. Encore un effort et elles finiront par vraiment penser à notre place. »

    « L’impact négatif de l’usage du smartphone s’exprime avec clarté sur la réussite scolaire : plus la consommation augmente, plus les résultats chutent. »

    Y compris en « filières d’excellence. Les études de médecine en offrent une bonne illustration. En France, le concours d’entrée admet, en moyenne, 18 candidats sur 100. À ce niveau d’exigence le smartphone devient rapidement un #handicap insurmontable. Prenez, par exemple, un étudiant non équipé qui se classerait 240e sur 2 000 et réussirait son concours. 2 h quotidiennes de smartphone le conduiraient à une 400e place éliminatoire. »

    Même chose s’agissant des réseaux sociaux : « Là encore, les résultats sont aussi cohérents qu’opiniâtrement négatifs. Plus les élèves (#adolescents et #étudiants principalement) consacrent de temps à ces outils, plus les performances scolaires s’étiolent. »

    Et les usages numériques à l’école : « En pratique, évidemment, personne ne conteste le fait que certains outils numériques peuvent faciliter le travail de l’élève. Ceux qui ont connu les temps anciens de la recherche scientifique, savent mieux que quiconque l’apport “technique” de la récente révolution digitale. Mais, justement, par définition, les outils et logiciels qui nous rendent la vie plus facile retirent de facto au cerveau une partie de ses substrats nourriciers. Plus nous abandonnons à la machine une part importante de nos activités cognitives et moins nos neurones trouvent matière à se structurer, s’organiser et se câbler. Dans ce contexte, il devient essentiel de séparer l’expert et l’apprenant au sens où ce qui est utile au premier peut s’avérer nocif pour le second. »

    « « Malgré des investissements considérables en ordinateurs, connexions internet et logiciels éducatifs, il y a peu de preuves solides montrant qu’un usage accru des ordinateurs par les élèves conduit à de meilleurs scores en #mathématiques et #lecture. » En parcourant le texte, on apprend que, après prise en compte des disparités économiques entre États & du niveau de performance initiale des élèves, “les pays qui ont moins investi dans l’introduction des ordinateurs à l’école ont progressé + vite, en moyenne, que les pays ayant investi davantage”. »

    Des chercheurs « se sont demandés si l’usage de logiciels éducatifs à l’école primaire (lecture, mathématiques) avait un effet sur la performance des élèves. Résultat : bien que tous les enseignants aient été formés à l’utilisation de ces logiciels, de manière satisfaisante selon leurs propres dires, aucune influence positive sur les élèves ne put être détectée. »

    « #Bill_Joy, cofondateur de #Sun_Microsystem et programmeur de génie, concluant comme suit une discussion sur les vertus pédagogiques du numérique : « Tout cela […] ressemble à une gigantesque perte de temps…

    .. Si j’étais en compétition avec les États-Unis, j’adorerais que les étudiants avec lesquels je suis en compétition passent leur temps avec ce genre de merde. »

    « L’introduction du #numérique dans les classes est avant tout une source de distraction pour les élèves. »

    « Dans une recherche réalisée à l’université du Vermont (États-Unis), pour un cours de 1 h 15, le temps volé par les activités distractives atteignait 42 %. »

    « Les résultats se révélèrent sans appel : tout dérivatif numérique (SMS, #réseaux_sociaux, #courriels, etc.) se traduit par une baisse significative du niveau de compréhension et de mémorisation des éléments présentés. »

    « De manière intéressante, une étude comparable avait précédemment montré que l’usage de l’ordinateur se révélait délétère même lorsqu’il servait à accéder à des contenus académiques liés à la leçon en cours. »

    « Bien sûr, ce qui est vrai pour l’#ordinateur l’est aussi pour le smartphone. Ainsi, dans un autre travail représentatif de la littérature existante, les auteurs ont établi que les étudiants qui échangeaient des SMS pendant un cours comprenaient et retenaient moins bien le contenu de ce dernier. Soumis à un test final, ils affichaient 60 % de bonnes réponses, contre 80 % pour les sujets d’un groupe contrôle non distrait. Une étude antérieure avait d’ailleurs indiqué qu’il n’était même pas nécessaire de répondre aux messages reçus pour être perturbé. Il suffit, pour altérer la prise d’information, qu’un #téléphone sonne dans la salle (ou vibre dans notre poche). »

    "Pourquoi une telle frénésie ? Pourquoi une telle ardeur à vouloir digitaliser le système scolaire, depuis la maternelle jusqu’à l’université, alors que les résultats s’affirment aussi peu convaincants ? [… Parce que] « si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement ». C’est exactement ce qui se passe avec l’actuelle numérisation du système scolaire. En effet, alors que les premieres études n’avaient globalement montré aucune influence probante de cette dernière sur la réussite des élèves, les données les plus récentes, issues notamment du #programme_PISA, révèlent un fort impact négatif. Curieusement, rien n’est fait pour stopper ou ralentir le processus, bien au contraire. Il n’existe qu’une explication rationnelle à cette absurdité. Elle est d’ordre économique : en substituant, de manière plus ou moins partielle, le numérique à l’humain il est possible, à terme, d’envisager une belle réduction des coûts d’enseignement. […] "« Le monde ne possède qu’une fraction des enseignants dont il a besoin ». Car le cœur du problème est bien là. Avec la massification de l’enseignement, trouver des professeurs qualifiés se révèle de plus en plus compliqué, surtout si l’on considère les questions de rémunération. Pour résoudre l’équation, difficile d’envisager meilleure solution que la fameuse « révolution numérique ». […] Le « professeur » devient alors une sorte de passe-plat anthropomorphe dont l’activité se résume, pour l’essentiel, à indiquer aux élèves leur programme numérique quotidien tout en s’assurant que nos braves digital natives restent à peu près tranquilles sur leurs sièges. Il est évidemment facile de continuer à nommer « enseignants » de simples « gardes-chiourmes 2.0 », sous-qualifiés et sous-payés ; et ce faisant, d’abaisser les coûts de fonctionnement sans risquer une révolution parentale. […] [en Floride], les autorités administratives se sont révélées incapables de recruter suffisamment d’enseignants pour répondre à une contrainte législative limitant le nombre d’élèves par classe (vingt-cinq au #lycée). Elles ont donc décidé de créer des classes digitales, sans professeurs. Ds ce cadre, les élèves apprennent seuls, face à un ordinateur, avec pour unique support humain un « facilitateur » dont le rôle se limite à régler les petits problèmes techniques et à s’assurer que les élèves travaillent effectivement. Une approche « criminelle » selon un enseignant, mais une approche « nécessaire » aux dires des autorités scolaires. […] 95 % du budget de l’Éducation nationale passe en salaires ! »

    Conclusion :

    1) « Plus les élèves regardent la télévision, plus ils jouent aux jeux vidéo, plus ils utilisent leur smartphone, plus ils sont actifs sur les réseaux sociaux & plus leurs notes s’effondrent. Même l’ordinateur domestique, dont on nous vante sans fin la puissance éducative, n’exerce aucune action positive sur la performance scolaire.

    2) Plus les États investissent dans les « technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement » (les fameuses TICE), plus la performance des élèves chute. En parallèle, plus les élèves passent de temps avec ces technologies et plus leurs notes baissent.

    3) le numérique est avant tout un moyen de résorber l’ampleur des dépenses éducatives. […]

    4) Pour faire passer la pilule et éviter les fureurs parentales, il faut habiller l’affaire d’un élégant verbiage pédagogiste. Il faut transformer le cautère digital en une « révolution éducative », un « tsunami didactique » réalisé, évidemment, aux seuls profits des élèves. Il faut camoufler la paupérisation intellectuelle du corps enseignant et encenser la mutation des vieux dinosaures prédigitaux en pétillants (au choix !) guides, médiateurs, facilitateurs, metteurs en scène ou passeurs de savoir. Il faut masquer l’impact catastrophique de cette « révolution » sur la perpétuation et le creusement des inégalités sociales. Enfin, il faut éluder la réalité des usages essentiellement distractifs que les élèves font de ces outils. »

    « Si l’usage des écrans affecte aussi lourdement la réussite scolaire, c évidemment parce que leur action s’étend bien au-delà de la simple sphère académique. Les notes sont alors le symptôme d’une meurtrissure + large, aveuglément infligée aux piliers cardinaux de notre dévéloppement. Ce qui est ici frappé, c’est l’essence même de l’édifice humain en développement : langage + #concentration + #mémoire + QI + #sociabilité + #contrôle_des_émotions. Une agression silencieuse menée sans états d’âme ni tempérance, pr le profit de qqs-uns au détriment de presque tous. »

    « Le #cerveau_humain s’avère, quel que soit son âge, bien moins sensible à une représentation vidéo qu’à une présence humaine effective. C’est pr cette raison, notamment, que la puissance pédagogique d’un être de chair et d’os surpasse aussi irrévocablement celle de la machine. »

    « Pr favoriser le développement d’un enfant, mieux vaut accorder du tps aux interactions humaines : [...] l’une des méthodes les + efficaces pr améliorer le dév. de l’enfant passe par les interactions de haute qualité entre l’adulte et l’enfant, sans la distraction des écrans. »

    « Le temps total d’interaction volé par 60 mn quotidiennes de télé sur les 12 premières années de vie d’un enfant s’élève à 2 500 heures. Cela représente 156 journées de veille, presque 3 années scolaires et 18 mois d’emploi salarié à temps complet...

    .. Pas vraiment une paille, surtout si l’on rapporte ces données à des consommations non plus de une, mais de 2 ou 3 heures quotidiennes. Et, à ce désastre, il faut encore ajouter l’altération relationnelle engendrée par les expositions d’arrière-plan. »

    « La consommation d’écrans interfère fortement avec le développement du langage. Par ex., chez des enfants de 18 mois, il a été montré que chaque 1/2 h quotidienne supplémentaire passée avec un appareil mobile multipliait par 2,5 la probabilité d’observer des retards de langage. De la même manière, chez des enfants de 24 à 30 mois, il a été rapporté que le risque de #déficit_langagier augmentait proportionnellement à la durée d’exposition télévisuelle. Ainsi, par rapport aux petits consommateurs (moins de 1 heure par jour), les usagers modérés (1 à 2 heures par jour), moyens (2 à 3 heures par jour) et importants (plus de 3 heures par jour) multipliaient leur probabilité de retard dans l’acquisition du langage respectivement par 1,45, 2,75 et 3,05. [...] Le risque de déficit était quadruplé, chez des enfants de 15 à 48 mois, qd la consommation dépassait 2 h quotidiennes. Ce quadruplement se transformait même en sextuplement lorsque ces enfants avaient été initiés aux joies du petit écran avant 12 mois (sans considération de durée). »

    Plus augmente la consommation d’écrans et plus l’#intelligence_langagière diminue. « Notons que le lien alors identifié était comparable, par son ampleur, à l’association observée entre niveau d’intoxication au plomb (un puissant perturbateur endocrinien) et QI verbal [...] si vous détestez [le] marmot de vos horribles voisins & que vous rêvez de lui pourrir la vie [...], inutile de mettre du plomb ds sa gourde. Offrez-lui plutôt une télé/tablette/console de jeux. L’impact cognitif sera tout aussi dévastateur pr un risque judiciaire nul. »

    « Le jour où l’on substituera le numérique à l’humain, ce n’est plus 30 mois (comme actuellement) mais 10 ans qu’il faudra à nos enfants pour atteindre un volume lexical de 750 à 1 000 mots. »

    « Au-delà d’un socle fondamental, oralement construit au cours des premiers âges de la vie, c’est dans les livres et seulement dans les livres que l’enfant va pouvoir enrichir et développer pleinement son langage. »

    .. [...] « Chaque heure quotidienne de jeux vidéo entraînait un affaissement de 30 % du temps passé à lire seul. Des éléments qui expliquent, au moins pour partie, l’impact négatif des écrans récréatifs sur l’acquisition du code écrit ; impact qui compromet lui-même, en retour le déploiement du langage. Tout est alors en place pr que se développe une boucle pernicieuse auto-entretenue : comme il est moins confronté à l’écrit, l’enfant a + de mal à apprendre à lire ; comme il a + de mal à lire, il a tendance à éviter l’écrit et donc à lire moins ; comme il lit moins, ses compétences langagières ne se développent pas au niveau escompté et il a de plus en plus de mal à affronter les attendus de son âge. Remarquable illustration du célèbre "#effet_Matthieu". »

    Attention – « Chaque heure quotidienne passée devant le petit écran lorsque l’enfant était à l’école primaire augmente de presque 50 % la probabilité d’apparition de troubles majeurs de l’attention au collège. Un résultat identique fut rapporté dans un travail subséquent montrant que le fait de passer quotidiennement entre 1 et 3 heures devant la télévision à 14 ans multipliait par 1,4 le risque d’observer des difficultés attentionnelles à 16 ans. Au-delà de 3 heures, on atteignait un quasi-triplement. Des chiffres inquiétants au regard d’un résultat complémentaire montrant que l’existence de troubles de l’attention à 16 ans quadruplait presque le risque d’échec scolaire à 22 ans. »

    Un travail « du service marketing de #Microsoft, curieusement rendu public, [explique] que les capacités d’attention de notre belle humanité n’ont cessé de se dégrader depuis 15 ans [pour atteindre] aujourd’hui un plus bas historique : inférieures à celles du… poisson rouge. Cette altération serait directement liée au développement des technologies numériques. Ainsi, selon les termes du document, "les modes de vie digitaux affectent la capacité à rester concentré sur des périodes de temps prolongées". »

    « Sean Parker, ancien président de Facebook, admettait d’ailleurs que les réseaux sociaux avaient été pensés, en toute lucidité, pour "exploiter une vulnérabilité de la psychologie humaine". Pour notre homme, "le truc qui motive les gens qui ont créé ces réseaux c’est : “Comment consommer le maximum de votre temps et de vos capacités d’attention” ?" Ds ce contexte, pour vous garder captif, "il faut vous libérer un peu de dopamine, de façon suffisamment régulière. D’où le like ou le commentaire que vous recevez sur une photo, une publication. Cela va vous pousser à contribuer de plus en plus et donc à recevoir de plus en plus de commentaires et de likes, etc. C’est une forme de boucle sans fin de jugement par le nombre". Un discours que l’on retrouve quasiment mot pour mot chez Chamath Palihapitiya, ancien vice-président de Facebook (questions de croissance & d’audience). La conclusion de ce cadre repenti (qui déclare se sentir "immensément coupable") est sans appel : "Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde !" »

    Conclusion – « Les écrans sapent les trois piliers les plus essentiels du développement de l’enfant.
    – 1) les interactions humaines. [...] Pour le développement, l’écran est une fournaise quand l’humain est une forge.

    – 2) le langage. [...] en altérant le volume et la qualité des échanges verbaux précoces. Ensuite, en entravant l’entrée dans le monde de l’écrit.

    – 3) la concentration. [...] Ds qqs dizaines ou centaines de milliers d’années, les choses auront peut-être changé, si notre brillante espèce n’a pas, d’ici là, disparu de la planète. En attendant, c’est à un véritable #saccage_intellectuel que nous sommes en train d’assister. »
    « La liste des champs touchés paraît sans fin : #obésité, #comportement_alimentaire (#anorexie/#boulimie), #tabagisme, #alcoolisme, #toxicomanie, #violence, #sexualité non protégée, dépression, sédentarité, etc. [...] : les écrans sont parmi les pires faiseurs de maladies de notre temps »

    Manque de sommeil : « c’est l’intégrité de l’individu tout entier qui se trouve ébranlée dans ses dimensions cognitives, émotionnelles et sanitaires les plus cardinales. Au fond, le message porté par l’énorme champ de recherches disponible sur le sujet peut se résumer de manière assez simple : un humain (enfant, adolescent ou adulte) qui ne dort pas bien et/ou pas assez ne peut fonctionner correctement. »
    « Le sommeil est la clé de voûte de notre intégrité émotionnelle, sanitaire et cognitive. C’est particulièrement vrai chez l’enfant et l’adolescent, lorsque le corps et le cerveau se développent activement. »

    Il est possible d’améliorer (ou de dégrader) « très significativement [le fonctionnement de l’individu] en allongeant (ou en raccourcissant) de 30 à 60 mn les nuits de notre progéniture. »

    « L’organisme peut se passer d’#Instagram, #Facebook, #Netflix ou GTA ; il ne peut pas se priver d’un sommeil optimal, ou tt du moins pas sans csquences majeures. Perturber une fonction aussi vitale pr satisfaire des distractions à ce point subalternes relève de la folie furieuse. »

    « Aux États-Unis, l’#espérance_de_vie augmenterait de presque un an et demi si la consommation télévisuelle moyenne passait sous la barre des 2 h quotidiennes. Un résultat comparable fut rapporté par une équipe australienne, mais à rebours. Les auteurs montrèrent en effet que la sédentarité télévisuelle amputait de quasiment deux ans l’espérance de vie des habitants de ce pays. Formulé différemment, cela veut dire "[qu’]en moyenne, chaque heure passée à regarder la télévision après 25 ans réduit l’espérance de vie du spectateur de 21,8 mn". En d’autres termes, publicité comprise, chaque épisode de Mad Men, Dr House ou Game of Thrones enlève presque 22 minutes à votre existence. »

    Conclusion | « La consommation d’#écran_récréatif a un impact très négatif sur la santé de nos enfants et adolescents. Trois leviers se révèlent alors particulièrement délétères.
    – 1) les écrans affectent lourdement le sommeil – pilier essentiel, pour ne pas dire vital, du développement.

    – 2) Les écrans augmentent fortement le degré de sédentarité tt en diminuant significativement le niveau d’#activité_physique. Or, pr évoluer de manière optimale et pour rester en bonne santé, l’organisme a besoin d’être abondamment & activement sollicité. Rester assis nous tue !

    – 3) Les contenus dits « à risque » (sexuels, tabagiques, alcooliques, alimentaires, violents, etc.) saturent l’espace numérique. Aucun support n’est épargné. Or, pour l’enfant et l’adolescent, ces contenus sont d’importants prescripteurs de normes (souvent inconsciemment). »

    « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle. 
    7 règles essentielles :

    1) AVANT 6 ANS, pas d’écrans (du tout)
    2) APRÈS 6 ANS, pas + de 30 mn à 1 h par jour (tout compris)
    3) pas dans la chambre
    4) pas de contenus inadaptés
    5) pas le matin avant l’école
    6) pas le soir avant de dormir
    7) une chose à la fois.

    #éducation_nationale

  • Home Depot a partagé avec Meta des renseignements personnels de clients à leur insu La Presse canadienne
    Les consommateurs donnaient leur adresse électronique au quincaillier pour recevoir leur facture par courriel.

    L’entreprise américaine Home Depot est montrée du doigt par le commissaire à la protection de la vie privée du Canada.

    Le magasin de rénovation Home Depot a partagé les détails de reçus électroniques avec Meta, la société mère de Facebook, à l’insu des clients ou sans leur consentement, conclut le commissaire à la protection de la vie privée du Canada.

    Dans un rapport publié jeudi, Philippe Dufresne indique que les données partagées par Home Depot comprenaient notamment des adresses électroniques chiffrées de clients et des renseignements sur leurs achats en magasin.

    L’enquête du commissaire a révélé que les informations transmises à Meta étaient utilisées pour déterminer si un client avait un compte Facebook. Si c’était le cas, Meta comparait ce que le client avait acheté chez Home Depot aux publicités sur Facebook, afin de mesurer leur efficacité.

    Meta a également pu utiliser les informations sur les clients à ses propres fins commerciales, “y compris le profilage des utilisateurs et le ciblage publicitaire, sans lien avec Home Depot”, a constaté le commissaire.

    L’enquête a ainsi permis d’apprendre que “depuis au moins 2018”, Home Depot recueillait les adresses électroniques de clients, lors de leur passage à la caisse, afin de leur envoyer un reçu électronique.

    Avoir su, des clients auraient peut-être dit non
    Dans un communiqué, le commissaire Dufresne estime qu’il est peu probable que les clients de Home Depot s’attendaient à ce que leur information personnelle soit ainsi communiquée à une plateforme de médias sociaux tiers, simplement parce qu’ils avaient opté à la caisse pour un reçu électronique.

    “Lorsqu’on demandait aux clients de fournir leur adresse électronique à la caisse, on ne leur disait jamais que leurs renseignements seraient communiqués à Meta et on ne leur fournissait pas d’information sur la façon dont Meta ou Home Depot utiliserait leurs renseignements”, a résumé le commissaire Dufresne. “Cette information aurait été d’une grande importance dans la décision des clients de demander ou non un reçu électronique.”

    M. Dufresne rappelle aux entreprises qu’elles doivent obtenir le consentement valide des clients au moment de la vente avant de s’adonner à ce type d’activité commerciale.

    “Les entreprises qui cherchent de plus en plus à offrir des services en ligne doivent porter une attention particulière à toute utilisation des renseignements personnels qu’elles recueillent, car il pourrait être nécessaire d’obtenir un consentement supplémentaire”, a expliqué le commissaire Dufresne.

    Le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Philippe Dufresne, a présenté à la presse son plus récent rapport, jeudi. Photo : La Presse canadienne / Spencer Colby

    Pour sa défense, Home Depot a déclaré au commissaire qu’il s’appuyait sur le “consentement tacite” et que sa déclaration de confidentialité, disponible sur son site web et en version imprimée sur demande dans les points de vente au détail, expliquait de manière adéquate l’utilisation des informations par l’entreprise. Le détaillant a également cité la politique de confidentialité de Facebook.

    Le commissaire a rejeté les arguments de Home Depot, affirmant que les documents invoqués relativement au consentement n’étaient pas accessibles sur-le-champ au passage à la caisse – et que les clients n’avaient aucune raison de chercher à en prendre connaissance.

    “Les explications offertes dans les politiques de l’entreprise étaient insuffisantes pour obtenir un consentement valable”, conclut le commissaire Dufresne.

    Il a recommandé que jusqu’à ce que Home Depot soit en mesure de mettre en place des mesures pour assurer un consentement valide, le détaillant devrait cesser de divulguer à Meta les renseignements personnels des clients qui demandent un reçu électronique à la caisse.

    Le commissaire indique que Home Depot a pleinement collaboré à l’enquête, a accepté de donner suite aux recommandations du Commissariat. Home Depot a par ailleurs cessé en octobre de partager avec Meta des informations sur les clients, ajoute le commissaire.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1951213/protection-vie-privee-facebook-quincailler-home-depot

    #meta #facebook #publicité #surveillance #google #surveillance #algorithme #publicité #bigdata #internet #manipulation #domination #profiling #amazon #données #réseaux_sociaux #gafam

  • L’ingérence de la Russie via Twitter pour l’élection de Trump en 2016 analysée par des scientifiques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4412

    Les accusations que la Russie ait manœuvré afin que Trump accède à la Maison Blanche en 2016 n’ont jamais été étayées avec des preuves irréfutables. Et aussi même lors de l’élection de Macron en France, les mêmes présomptions de cabale de Poutine a été présumée. Alors que des journalistes ne croyaient à ces vulnérabilités mais entendaient bien qu’il fallait mettre en faillite l’establishment occidental. #polémiques,_répliques,_réponses,_contradiction,_démenti,_autre_vérité,_témoignage,_authenticité,_appel

    / Sciences & Savoir, #USA,_Maison_Blanche,_CIA, Russie, Poutine, Europe de l’Est, , facebook, twitter, google+, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , #Journalisme,_presse,_médias, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Sciences_&_Savoir #Russie,Poutine,_Europe_de_l’Est, #facebook,twitter,_google+ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://www-nature-com.translate.goog/articles/s41467-022-35576-9?error=cookies_not_supported&code=52153

  • An 2022 confirme la voix digitale, le 4ème pouvoir plie ses cartons.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4408

    Les lecteurs penchent à se servir et à être informés par le numérique. Quelle que soit le mot, car digital aussi convient, la façon dont le terme, qui semble vague, se manifeste pour les actualités est la voie imposée par les outils trouvés par la communication de la société humaine, n’est pas encore achevée. Alors l’humain et le métier du journalisme se métamorphose au gré de la trouvaille technologique qui imperturbable évolue, alors que la passion du 4ème pouvoir ne garde plus le même ADN. L’année 2023 continuera cette conversion en gardant les performants des courses de fond... #débats,_contribution,_avis,_citoyen,_société,_vie_publique,_analyse,_opinion,_intervention_citoyenne,_satire

    / #Journalisme,_presse,_médias, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, IA : Intelligence (...)

    #IA_:_Intelligence_Artificielle #facebook,_twitter,_google+ #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #économie_

  • Réseaux sociaux : Il est toujours aussi facile de manipuler des sondages Twitter laf - REUTERS
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/toujours-aussi-facile-de-manipuler-des-sondages-twitter-652604720115

    Il suffirait d’une centaine de dollars pour fausser les résultats de l’outil du réseau social dont le patron Elon Musk est friand.

    Elon Musk n’a pas réglé le problème des robots qu’il avait mis en avant pour ne pas honorer sa promesse d’achat de Twitter. Selon l’organisation Accountable Tech, on peut louer les services de bots pour influencer le résultat d’un sondage sur la plateforme. En dépensant moins d’une centaine de dollars, il serait possible de faire valoir des dizaines de milliers de votes. « Non seulement les bots fleurissent sous Musk, mais il est maintenant plus facile que jamais d’utiliser des bots pour manipuler les sondages Twitter », a déclaré Nicole Gill, cofondatrice de l’organisation à but non lucratif.

    Les sondages sont devenus pour Elon Musk un outil décisionnel en cas de controverse, notamment pour la réintégration de Donald Trump sur le réseau social ou son propre maintien en tant que patron. « Tant que Musk continuera de mettre les décisions majeures de la plate-forme entre les mains de n’importe qui avec quelques dollars et un peu de temps libre, Twitter est dangereux et ouvert à la manipulation par de mauvais acteurs, y compris les gouvernements étrangers », s’est encore inquiétée Nicole Gill. L’autorité des sondages est également contestée par certains qui estiment qu’ils ne sont pas représentatifs de la base d’utilisateurs de Twitter.

    Purge compliquée
    Récemment, Elon Musk avait pourtant fanfaronné dans un tweet, en insinuant que les heures des bots étaient comptées.
    Il n’avait pas précisé quelle était la surprise. Mais dans les heures qui ont suivi, Twitter a bloqué le trafic d’environ 30 opérateurs de téléphonie mobile dans le monde, coupant ainsi l’accès à des centaines de milliers de comptes, principalement dans la région Asie-Pacifique, notamment dans de vastes étendues en Russie, en Indonésie, en Inde et en Malaisie. Mais les plaintes n’ont pas tardé d’affluer, a rapporté le média Platformer. Des utilisateurs légitimes se sont vus refuser l’accès au réseau social et Elon Musk a été contraint de mettre un terme à sa « surprise ».

    Idem #youtube #blog #WhatsApp #facebook #méta et les autres #réseaux_sociaux #manipulation #médias #commentaires #sondages

  • L’UE dépense 387 000€ pour une fête et six personnes seulement y participent La dernière heure
    C’est ce que l’on appelle un raté…

    Le 29 novembre dernier, le département d’aide étrangère de la Commission européenne a organisé une rave party en ligne. Le but ? Promouvoir l’espace en ligne qui a été créé par l’EU International Partnerships qui vise à informer les gens sur leur plan d’investissement Global Gateway (ndlr : un projet qui souhaite développer les nouvelles infrastructures dans les pays en développement dans des secteurs aussi variés que le numérique, la santé, le climat, l’énergie, les transports, l’éducation ou la recherche).

    L’EU International Partnerships avait lancé la campagne de ce nouveau monde virtuel en octobre dernier. « Notre espace numérique partagé est l’endroit idéal pour connaître et réfléchir aux problèmes mondiaux afin de faire la différence pour notre avenir commun » , pouvait-on lire sur la page Twitter de l’institution. Pour promouvoir jusqu’au bout ce nouveau projet, et tenter de toucher les plus jeunes, une fête en ligne a donc été organisée. Et pour ce faire, l’Union européenne a déboursé 387 000 €. Les utilisateurs étaient alors appelés à se connecter et à entrer en tant qu’avatar numérique dans ce monde virtuel, où ils pouvaient trouver une fête avec de la musique house « sur la plage ».

    Vince Chadwick, un journaliste de Devex (ndlr : une plate-forme médiatique pour la communauté mondiale du développement), a assisté à l’événement. Sur Twitter, il a révélé qu’il avait eu l’opportunité de discuter avec cinq personnes seulement, puisqu’au total six internautes se sont connectés pour prendre part aux festivités. Un véritable flop donc pour le département d’aide étrangère de la Commission européenne au vu de l’énorme budget dépensé…

    « Déprimant »
    Le journaliste a précisé que le personnel de la Commission européenne n’était pas vraiment content, une personne a même qualifié ce nouveau monde virtuel de « déchets numériques », tandis qu’une autre a affirmé que le projet était « déprimant et embarrassant ». De son côté, un porte-parole de la Commission a réagi : « Il est du devoir de la Commission européenne d’informer les citoyens de l’UE sur ses activités en cours. Cette campagne remplit ce devoir et, grâce à des moyens de communication innovants tels que le métaverse, elle vise à atteindre un public qui n’accède pas aux sources d’information traditionnelles de l’UE ».

    Rappelons qu’au total dans le cadre de ce projet près de 300 milliards d’euros seront investis dans les infrastructures à travers le monde.

    Source : https://www.dhnet.be/actu/monde/2022/12/20/lue-depense-387-000-pour-une-fete-et-six-personnes-seulement-y-participent-JLD

    #ue #union_européenne #rêve #métavers #metavers #facebook #réalité_virtuelle #gaspillage insensé

  • Ethiopie : plainte contre Meta, accusée d’inaction contre la haine en ligne
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/12/14/ethiopie-plainte-contre-meta-accusee-d-inaction-contre-la-haine-en-ligne_615

    Une guerre oppose depuis novembre 2020 les autorités dissidentes du Tigré aux forces du gouvernement fédéral éthiopien. La maison mère de Facebook et Instagram est accusée d’avoir contribué à raviver les rivalités ethniques.

    Le Monde avec AFP
    Publié le 14 décembre 2022 à 12h06, mis à jour le 14 décembre 2022 à 12h10

    Temps de Lecture 2 min.

    Nouvelle procédure juridique contre Meta. Une organisation non gouvernementale (ONG) kényane et deux particuliers éthiopiens ont déposé, mercredi 14 décembre à Nairobi, au Kenya, une plainte contre la maison mère de Facebook et Instagram. Ils l’accusent d’inaction face aux discours de haine en Afrique, menant notamment au meurtre d’un professeur d’université dans l’Ethiopie en guerre.

    La plainte porte sur deux cas relatifs à la guerre du Tigré, qui oppose depuis novembre 2020 les autorités dissidentes de cette région septentrionale de l’Ethiopie aux forces du gouvernement fédéral et a ravivé des haines ethniques, notamment envers les Tigréens.

    Un des plaignants est un universitaire éthiopien d’origine tigréenne, Abrham Meareg, dont le père, professeur de chimie à l’université de Bahir Dar (nord-ouest), a été abattu le 3 novembre 2021 à la suite de publications calomnieuses et appelant au meurtre sur Facebook. Malgré plusieurs signalements, ces messages n’ont jamais été retirés par la plate-forme. Un autre plaignant est un membre éthiopien d’Amnesty International, Fisseha Tekle, vivant au Kenya depuis 2015. Auteur pour l’ONG de plusieurs rapports sur les violations des droits humains durant le conflit, il a été victime de harcèlement en ligne.

    Ils dénoncent également l’échec de Facebook à modérer les contenus signalés dans son pôle de Nairobi, qui couvre une vaste zone d’Afrique de l’Est et australe représentant 500 millions d’habitants. Ils font ainsi écho aux propos tenus par Frances Haugen, l’ancienne employée de Facebook à l’origine de la fuite de documents internes connue sous le nom de « Facebook Files », qui avait dit redouter « l’impact destructeur » que risquait d’avoir la plate-forme sur une société éthiopienne déjà extrêmement polarisée. Des craintes justifiées notamment par les difficultés de l’entreprise à modérer les messages émanant de groupes s’exprimant dans des langues locales, comme l’amharique, le tigrinya, l’oromo ou le somali.

    #Facebook #Droits_humains #Modération #Afrique #Meta

  • Les Connards Pro™, le système qui enferme les cons–
    https://framablog.org/2022/12/01/les-connards-pro-le-systeme-qui-enferme-les-cons

    –sommateurs. Qui enferme les consommateurs. Ce dernier épisode inédit des Connards Professionnels™ vous explique les forces du capitalisme de surveillance, mais aussi ses faiblesses, et comment les consommateurs pourraient s’en émanciper (ce qui fait très très peur à nos chers … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #Pouhiou #Communaute #Conference #connard #Culture #Degooglisons #DomainePublic #Facebook #GAFAM #Gee #Livre #LivreLibre #pouhiou

  • Les Connards Pro™, exploiter les données des cons–
    https://framablog.org/2022/11/24/les-connards-pro-exploiter-les-donnees-des-cons

    –sommateurs. Les données des consommateurs. Ce nouvel épisode inédit des Connards Professionnels™ vous explique à quoi cela sert de capter un maximum de données, comment manipuler les masses, et ainsi comment gagner au grand jeu du capitalisme de surveillance. Le … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #Pouhiou #Communaute #Conference #connard #Culture #Degooglisons #DomainePublic #Facebook #GAFAM #Gee #Livre #LivreLibre #pouhiou

  • Transidentité : la pédopsychiatre Caroline Eliacheff censurée par des activistes LGBT à Lille Marie-Estelle Pech
    https://www.marianne.net/societe/sciences-et-bioethique/transidentite-la-pedopsychiatre-caroline-eliacheff-accueillie-dans-un-fest

    La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue à Paris pour une conférence le 20 novembre a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Paris.

    Elle est devenue la nouvelle cible des associations de défense des personnes transgenres depuis son essai, paru en janvier dernier, intitulé  La Fabrique de l’enfant transgenre (L’Observatoire). Avec la professeur Céline Masson, la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff y observait une « augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre » et y alertait sur ce qu’elle estime être un phénomène de « contagion sociale » « influencée par le discours de militants trans » . Aucun traitement ni intervention ne doit être admis avant l’âge de 18 ans chez les jeunes patients en quête d’identité, estime-t-elle.

    Un discours qui ne passe pas auprès des militants transgenres. Ces derniers l’accusent régulièrement de transphobie, au point de vouloir la censurer. La mairie de Paris-Centre vient d’annuler la tenue d’un colloque sur les nouveaux enjeux des parents lors duquel Caroline Eliacheff devait intervenir, le dimanche 20 novembre. « La mairie est engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie » , justifie publiquement la ville, qualifiant les intervenants de « chercheurs aux positions controversées ».

    Menaces sur les réseaux sociaux
    Un comité d’accueil fourni attendait par ailleurs Caroline Eliacheff ce jeudi 17 novembre après-midi, à Lille, où elle devait intervenir, à l’occasion d’une table ronde organisée par les dirigeants du festival de philosophie Citéphilo. Le positionnement de la pédopsychiatre heurte notamment les membres de l’association LGBTQI + J’en suis, j’y reste, et les élus d’Europe Écologie les Verts de la mairie de Lille. Les premiers avaient appelé leurs militants à se rassembler devant la médiathèque où se déroule la table ronde. Les responsables locaux des Verts, eux, avaient demandé en vain à la maire de Lille, Martine Aubry, de « remettre en cause le partenariat sur cet événement, dans des locaux municipaux » , dénonçant une « propagande transphobe ».

    « Caroline Eliacheff n’a pas pu ouvrir la bouche ! » , raconte Gilbert Glasman, l’un des fondateurs du festival, dépité par l’attitude des activistes qui sont « venus d’autant plus nombreux que notre festival est gratuit, accessible à tous ». Invectivée à de nombreuses reprises aux cris de  « transphobe » et « facho » , la pédopsychiatre a attendu vainement plus d’une heure que les activistes cessent de taper des pieds et des mains pour pouvoir prendre la parole.

    À l’extérieur de la salle, environ deux cents personnes ont manifesté parallèlement contre sa venue, à coups de tambourin, sous surveillance policière. « Nous avons, contre notre volonté, dû interrompre la conférence » explique Gilbert Glasman, « pour moi, il s’agit ni plus, ni moins que d’une forme de censure ». Atterré, un organisateur du festival raconte avoir entendu un groupe d’étudiants militants de Sciences-Po Lille décréter que « seuls les trans peuvent parler des trans » : « On sombre en absurdie. Pourquoi ne pas décréter que seuls les enfants peuvent parler des enfants ? », interroge-t-il.

    #lgbt #transgenres #LGBTQI+ #violences (sans riques) #censure #sciences-po #lille #lâcheté #réseaux_sociaux #facebook #pognon pour les #pharmaceutiques

    • Citéphilo dénonce l’obstruction au débat organisé autour du livre de Caroline Eliacheff, La Fabrique de l’enfant-transgenre. Communiqué officiel de Citéphilo. https://citephilo.org
      Depuis 26 ans, l’association PhiloLille organise, à Lille et dans les Hauts-de-France, la manifestation Citéphilo, soit chaque année une centaine de rencontres ouvertes à tous – les séances sont gratuites et en accès libre – permettant au public de venir écouter mais aussi échanger avec les auteurs invités : écrivains, artistes, philosophes, chercheurs en sciences humaines, etc.

      Ce 17 novembre, la rencontre avec la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, invitée à l’occasion de la parution de son livre La Fabrique de l’enfant-transgenre à la médiathèque Jean Lévy de Lille – rencontre modérée par le philosophe Christian Godin – a dû, événement sans précédent depuis la création de notre festival en 1997, être annulée, une partie du public présent ayant empêché cette rencontre en raison d’un « tapage » organisé dans la salle, en prolongement d’une manifestation hostile se déroulant devant la médiathèque.


      L’association Philolille déplore et condamne cette action qui a empêché par la force le débat public, d’autant plus qu’en amont, elle a échangé, à leur demande, avec des représentants du Planning familial et de l’association LGBT de Lille, leur a assuré un temps d’échange avec l’autrice élargi à la moitié de la rencontre (soit une heure), une présence visuelle de leurs organisations dans la salle par voie d’affichage, la présentation sur place d’ouvrages contradictoires mis en vente dans notre librairie mobile, des places réservées dans la salle afin de garantir leur prise de parole, et leur a fourni enfin gratuitement des livres de l’autrice afin qu’ils en prennent connaissance, puisqu’ils ne l’avaient pas lu et souhaitaient finalement le faire pour préparer cette rencontre.

      A l’issue de cette annulation, Caroline Eliacheff s’est entretenue à son initiative pendant une heure avec des représentants des associations En-Trans et J’en suis, j’y reste – Centre LGBTQIF de Lille Hauts-de-France, échange sans doute très intéressant, mais dont le public aura malheureusement été privé, ce que notre association regrette vivement.

  • Les Connards Pro™, capter les données des cons–
    https://framablog.org/2022/11/17/les-connards-pro-capter-les-donnees-des-cons

    –sommateurs. Les données des consommateurs. Cet épisode inédit des Connards Professionnels™ vous invite à découvrir le monde merveilleux du capitalisme de surveillance, où l’on donne ce qui nous est le plus personnel : notre attention. Le retour des Connards Pros™ avec … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #Pouhiou #Communaute #Conference #connard #Culture #Degooglisons #DomainePublic #Facebook #GAFAM #Gee #Livre #LivreLibre #pouhiou

  • Hécatombe dans la Tech : plus de 130.000 licenciements en 2022 Sylvain Rolland - La Tribune
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/hecatombe-dans-la-tech-plus-de-130-000-licenciements-en-2022-940762.html

    Après des licenciements chez Meta (Facebook), Snap, Twitter, Stripe, Uber ou encore #Salesforce, Amazon pourrait lui aussi renvoyer plus de 10.000 salariés dans le monde, d’après la presse américaine. Si le plan social du géant du e-commerce était confirmé, plus de 130.000 emplois auront été supprimés dans le secteur de la tech en 2022.

    A eux seuls, les cinq Gafam - Google, Apple, Facebook devenu Meta, Amazon et Microsoft - ont perdu 1.500 milliards de dollars de valorisation cette année. (Crédits : DADO RUVIC)
    A chaque semaine son plan social massif dans la tech. Au début du mois, le nouveau Twitter dirigé par Elon Musk annonçait 3.700 licenciements dans le monde, soit plus de 50% des effectifs de l’entreprise. La semaine suivante, Meta ( #Facebook, #Instagram, #WhatsApp) lui a emboîté le pas avec 11.000 suppressions d’emplois (13% des effectifs). Cette semaine, c’est au tour d’Amazon de se joindre au cortège macabre : d’après le New York Times , le numéro un mondial du commerce et ligne et du cloud s’apprête à se séparer de 10.000 employés. A qui le tour la semaine prochaine ?

    Plus de 131.000 licenciements dans la tech en 2022
    Si les plans sociaux des géants de la tech font les gros titres, le phénomène touche tout le monde, jusqu’à la petite startup. Au 15 novembre, plus de 121.400 emplois ont été supprimés dans 789 entreprises tech, d’après le décompte du site Layoffs.fyi https://layoffs.fyi . Dès qu’Amazon confirmera son plan social, ce total dépassera les 131.400 suppressions d’emplois, pour 790 entreprises. Ce chiffre est même certainement sous-évalué, puisqu’il se base uniquement sur des chiffres annoncés par les entreprises, certaines n’ayant certainement pas communiqué sur leurs réductions d’effectifs.

    A titre de comparaison, le record de suppressions d’emplois lors de l’éclatement de la bulle internet de 2000-2001 est largement dépassé : cette première grosse crise du secteur technologique avait engendré le licenciement de 107.000 personnes. Toutefois, la taille du secteur en 2022 n’a rien de comparable. Comme les chiffres sur la situation de l’emploi mondial dans la tech en 2001 manquent, il faut prendre la comparaison avec des pincettes , et ne pas oublier que 131.400 emplois en 2022 représentent une part beaucoup plus faible du total des emplois tech que les 107.000 poste supprimés de 2001.

    Cette année, les entreprises qui ont le plus licencié sont Meta (11.000 emplois) puis Amazon (10.000), #Uber (7.300 en mai), #Gettir (4480 en mai), #Booking.com (3.775 en juillet) et Twitter (3.700 en novembre). D’après le décompte, 34 entreprises ont effectué des plans sociaux d’au moins 1.000 salariés, dont #Shopify (1.000), #Stripe (1.000), #Yelp (1.000), #Lyft (1.682), #Airbnb (1.900) ou encore #Salesforce (2.000). Près de 400 grosses startups ont supprimé entre 100 et 1.000 postes.

    Proportionnellement au nombre d’employés, plus de 300 entreprises ont perdu au moins 30% de leur force de travail cette année. Parmi les géants de la tech, #Twitter (50%), #Groupon (44%) ou encore #Magic_Leap (1.000 suppressions soit 50%) sont les plus touchés. Au niveau des secteurs, tous sont touchés mais ceux de la crypto et de la finance ont particulièrement dégusté : 30% des emplois supprimés pour #Crypto.com, 27% pour #Bitpanda, 25% pour #Blockchain.com et 20% pour #Coinbase, entre autres, du côté des crypto ; 90% pour #ScaleFactor, 50% pour #Renmoney, 42% pour #Fundbox, 27% pour #Bolt, 23% pour #Robinhood, 10% pour #Klarna, entre autres, du côté des #fintech. Les startups dans la #foodtech, l’éducation, la santé, les transports ou le marketing ont aussi été très impactées.

    La tech avait aussi du gras à couper *
    Cet hiver de la tech -cune référence à la série Game of thrones et son fameux "winter is coming"c-, est la preuve que le secteur n’est pas insensible à la conjoncture de l’économie mondiale. Si les startups ont été les grandes gagnantes de la crise du Covid-19, qui a accéléré la transformation numérique de tous les secteurs d’activité, comme le reste de l’économie, les voilà rattrapées par le retour de l’inflation, l’explosion des taux d’intérêts, la crise de l’énergie et de ravitaillement en matières premières, ou encore les conséquences de la guerre en Ukraine.

    Alors que les valorisations des entreprises tech avaient explosé depuis 2020, les géants du secteur subissent depuis quelques mois une forte correction en Bourse. A eux seuls, les cinq #Gafam - #Google, #Apple, #Facebook devenu #Meta, #Amazon et #Microsoft - ont perdu 1.500 milliards de dollars de valorisation cette année. Par effet ricochet, la valorisation des #startups, qui avait atteint des niveaux délirants, chute lors des levées de fonds, entraînant des difficultés nouvelles pour les entrepreneurs. De leur côté, les fonds d’investissement réalisent moins de deals, prennent davantage de temps pour clôturer ceux qu’ils mènent à bien, et se montrent plus frileux, d’autant plus que leurs propres investisseurs tendent à privilégier des investissements moins risqués que la tech avec le relèvement des taux d’intérêts.

    Pour certaines entreprises, notamment les très grosses startups et les géants comme Amazon, Meta ou Snap (1.200 employés licenciés soit 20%), la correction paraît particulièrement violente. Mais c’est aussi parce qu’il y avait du gras à couper. Chez #Snap comme chez #Meta, les dirigeants ont taillé dans les divisions annexes pour se concentrer sur le cœur du business.

    De son côté, Amazon, par exemple, avait embauché à tour de bras pendant la pandémie pour répondre à l’explosion de la demande : son personnel mondial a doublé entre début 2020 et début 2022. D’après le New York Times, les postes visés par les réductions d’effectifs seront situés dans le département Amazon Devices (les appareils électroniques équipés de l’assistant vocal #Alexa ou encore les liseuses #Kindle ), dans la division de vente au détail, ainsi que dans les ressources humaines.

    • Amazon : 18 000 licenciements annoncés
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/amazon-18-000-licenciements-annonces_467573.html

      Après le milliardaire de Tesla, Elon Musk, #Jeff_Bezos a lui aussi subi une dégringolade du cours de ses actions et perd 100 milliards de dollars depuis le 1er janvier. Résultat : il vient lui aussi d’annoncer un plan de 18 000 #licenciements dans le monde.

      Il a suffi de l’annonce d’une légère baisse de ses activités, et donc ensuite d’une possible légère baisse des #dividendes, pour assister à cette dégringolade de plus de moitié du cours des actions d’Amazon en un an, soit 1000 milliards de dollars de capitalisation. Dans ces circonstances, Bezos recourt à l’annonce de licenciements massifs, qui devrait faire revenir vers lui l’argent des « investisseurs ».

      Les problèmes des salariés jetés à la rue ne sont pas un paramètre qui compte dans les calculs financiers des milliardaires. C’est le travail des centaines de milliers de salariés du groupe, mal payés, avec de conditions de travail exténuantes, qui fait monter jusqu’au ciel la fortune de Bezos, devenu l’homme le plus riche du monde. Aujourd’hui ceux qu’il menace de licenciement ont toutes les raisons de faire payer ce capitaliste qui possède encore en propre près de 100 milliards de dollars.

  • Les Connards Pro™, l’épisode perdu (Facebook)
    https://framablog.org/2022/11/10/les-connards-pro-lepisode-perdu-facebook

    Les Connards Professionnels nous reviennent après des années d’absence. Découvrez aujourd’hui un épisode qui parodie et explicite le fonctionnement de #Facebook, écrit en 2015 et pourtant jamais publié avant maintenant. Les Connards Pros™ vous forment au capitalisme de surveillance ! Entre … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #Pouhiou #Communaute #Conference #connard #Culture #Degooglisons #DomainePublic #GAFAM #Gee #Livre #LivreLibre #pouhiou

  • #Mobilizon v3 : trouver des #événements et groupes dans tout le fédiverse !
    https://framablog.org/2022/11/08/mobilizon-v3-trouver-des-evenements-et-groupes-dans-tout-le-fediverse

    Mobilizon, c’est l’alternative que nous développons depuis 2019 pour que chacun·e puisse émanciper ses événements et groupes de #Facebook. Sauf qu’à l’inverse de Facebook, Mobilizon n’est pas une plateforme unique. C’est un logiciel que des spécialistes peuvent installer sur un … Lire la suite­­

    #ActivityPub #chatons #coin-coin #collectivisons_internet_convivialisons_internet #Communaute #contributopia #Degooglisons #émancipation #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #Politique #Projet #RezoTIC

  • #Mobilizon v3 : Find events and groups throughout the fediverse !
    https://framablog.org/2022/11/08/mobilizon-v3-find-events-and-groups-throughout-the-fediverse

    Mobilizon is the alternative we have been developing since 2019 so that everyone can emancipate their events and groups from #Facebook. Except, unlike Facebook, Mobilizon is not a single platform. It is a software that specialists can install on a … Lire la suite­­

    #ActivityPub #chatons #coin-coin #collectivisons_internet_convivialisons_internet #Communaute #contributopia #Degooglisons #émancipation #English #événements #Event #framahome #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #Politique #Projet #RezoTIC

  • https://www.seattletimes.com/business/metas-profit-slides-by-more-than-50-as-challenges-mount

    Meta’s profit slides by more than 50% as challenges mount

    A year ago, Mark Zuckerberg changed Facebook’s name to Meta and said he was going all in on the immersive digital world of the so-called metaverse.

    Since then, Meta has plowed billions of dollars into, and restructured itself around, the emerging technology — just as the global economy has slowed, inflation has soared and investors have begun paying more attention to costs.

    The combination has been nothing short of disastrous. This year, Meta’s earnings have been hit hard by its spending on the metaverse and its slowing growth in social networking and digital advertising. In July, the Silicon Valley company posted its first sales decline as a public company. Its stock has plunged more than 60% this year.

    On Wednesday, Meta continued that trajectory and indicated that the decline would not end anytime soon. It said it would be “making significant changes across the board to operate more efficiently,” including by shrinking some teams and by hiring only in its areas of highest priority.

    The company reported a 4% drop in revenue for its third quarter — to $27.7 billion, from $29 billion a year earlier. Net income was $4.4 billion, down 52% from a year earlier. Spending soared by 19%.

    #meta #zukerberg #facebook

  • Company Documents Show Meta’s Flagship Metaverse Falling Short - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/meta-metaverse-horizon-worlds-zuckerberg-facebook-internal-documents-1166577896
    https://images.wsj.net/im-643696/social

    Nearly a year after Mark Zuckerberg rebranded Facebook as Meta Platforms Inc. META -2.71% in a bet-the-company move on the metaverse, internal documents show the transition grappling with glitchy technology, uninterested users and a lack of clarity about what it will take to succeed.

    While Mr. Zuckerberg has said the transition to a more immersive online experience will take years, the company’s flagship metaverse offering for consumers, Horizon Worlds, is falling short of internal performance expectations.

    Meta initially set a goal of reaching 500,000 monthly active users for Horizon Worlds by the end of this year, but in recent weeks revised that figure to 280,000. The current tally is less than 200,000, the documents show.

    Most visitors to Horizon generally don’t return to the app after the first month, and the user base has steadily declined since the spring, according to the documents, which include internal memos from employees.

    #vr #ar #réalité_virtuelle #facebook #meta #mark_zuckerberg #horizon_worlds #succès #échec #meta_quest #vr_chat #second_life #tiktok #instagram #quest_pro #microfoft #apple #vrdirect #métavers #audience

  • Nouvelles du terrorisme dans les réseaux sociaux du Web.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4378

    Il n’y a pas d’autres desseins que la bonne solution qui réponde le mieux aux questions sur le terrorisme, est de d’investir les mécanismes pertinents de radicalisation pour comprendre les origines de ce phénomène de violence issu de théologie de combat. Plusieurs études ont été publiées à ce sujet et l’observation des réseaux d’Internet apporte un édifiant savoir. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Sciences & Savoir, facebook, twitter, google+, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #Sciences_&_Savoir #facebook,_twitter,_google+ #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://www.efsas.org/PDF-EFSAS-Social%20Media%20Strategies%20and%20Online%20Narratives%20of%20Terr

  • Le PSG a mis en place « une armée de trolls » pour nuire à des personnalités, selon mediapart Le temps - afp

    Le PSG a chargé une agence de communication, entre 2018 et 2020, de créer de faux comptes Twitter pour mener des campagnes hostiles contre des cibles du club de la capitale, a révélé mercredi Mediapart.

    Selon le journal en ligne qui publie un rapport de la société Digital Big Brother (DBB), immatriculée à Barcelone et contrôlée par l’homme d’affaires franco-tunisien Lotfi Bel Had, cette agence a déployé « une armée de trolls » au service du club détenu par le Qatar pour discréditer des personnalités, des journalistes et même des joueurs de l’équipe.

    Parmi les cibles privilégiées figuraient, selon le rapport, « des médias jugés hostiles au PSG comme mediapart et L’Équipe , le supporter giflé par Neymar (après la défaite du PSG en finale de la Coupe de France 2019, ndlr), la jeune fille qui a accusé la star brésilienne de viol, mais aussi des personnalités du club comme le joueur Adrien Rabiot et l’ancien directeur sportif Antero Henrique ». Mediapart indique que la star parisienne Kylian Mbappé a également été « égratignée ».

    Selon le rapport de DBB consulté par Mediapart, qui fait le bilan de son activité pour le compte du PSG pour la saison 2018/2019, l’armée numérique au service du club de la capitale « était supervisée par le service communication du PSG, dirigé à l’époque par Jean-Martial Ribes ». Ce dernier a quitté le club en mai dernier pour le service de communication d’une filiale du géant du luxe LVMH. La stratégie s’articulait autour d’un compte « de référence », Paname Squad, qui se présente sur Twitter comme un « collectif de passionnés du Paris Saint-Germain ».

    Le PSG dément
    Contacté, le PSG a démenti « fermement les allégations de Mediapart ». « Le PSG est une marque internationale qui travaille en permanence avec des agences de social media partout dans le monde pour promouvoir et célébrer les réalisations du club, de ses collaborateurs et de ses partenaires, comme toutes les entreprises. Le club n’a jamais contracté avec une agence pour nuire à qui que ce soit », a ajouté le PSG.

    Une source ayant connaissance de cette collaboration a confirmé que le PSG avait bien fait appel à la société DBB, mais réfuté toute demande d’attaque de la part du club contre des joueurs ou des personnalités.

    Cette affaire rappelle celle qui a impliqué l’ex-président du FC Barcelone, Josep Maria Bartomeu. Début 2020, une opération similaire avait été dévoilée par la presse, surnommée depuis le « Barçagate ». Le FC Barcelone, alors dirigé par Bartomeu, avait payé l’entreprise I3 Ventures pour qu’elle améliore l’image de la direction dans l’opinion publique, au travers de dizaines de faux-comptes sur les réseaux sociaux.

    L’image de plusieurs personnalités du football hostiles à la direction de l’époque avait été attaquée : certains joueurs du FC Barcelone comme Gerard Piqué ou Lionel Messi, d’anciens joueurs comme Carles Puyol, Xavi ou Pep Guardiola, des concurrents à la direction comme Joan Laporta et même des figures politiques comme Carles Puigdemont. Le 1er mars 2021, la police catalane avait mené une perquisition dans les bureaux du Barça, Bartomeu et son bras droit avaient été arrêtés.

    Source : https://www.letemps.ch/sport/psg-mis-place-une-armee-trolls-nuire-personnalites-selon-mediapart
    #football #twitter #facebook #france #politique #censure #internet #réseaux_sociaux #trolls #troll #manipulation #harcèlement #seenthis #blogger #armée_numérique #manipulation

    • Nombre de lectures, commentaires, partages . . . . tout est à vendre sur les réseaux sociaux.

      il y a des acheteurs, et des acheteuses. Exemple : olivia gregoire, ministre de macron et porte parole du gouvernement dirigeait 1’agence de com lobbyiste produisant en masse de faux articles arrangeant les milliardaires, leurs intérêts et diffamant leurs opposants

  • DICRéAM et Métavers | Jean-Noël Lafargue
    https://hyperbate.fr/dernier/?p=41581

    À la lecture de ce texte, vous comprendrez ma consternation et celle de nombreux acteurs du monde de la création numérique en apprenant que le CNC supprime le DICRéAM, mais aussi le Fonds d’aide aux Expériences Numériques, lesquels sont remplacés par le Fonds d’aide à la création immersive, présidé par Jean-Michel Jarre, musicien bien connu mais aussi, nous dit-on, « pionnier des metavers ». Source : Le dernier blog

  • Une campagne d’ingérence étrangère proaméricaine démantelée sur Twitter et Facebook Jeff Yates - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1907927/ingerence-etrangere-americaine-moyen-orient-iran-asie-centale-faceb

    L’opération était gérée depuis les États-Unis, mais il n’est pas possible de savoir si le gouvernement se cache derrière.

    Des chercheurs ont détecté une campagne clandestine sur les réseaux sociaux visant à promouvoir les intérêts des États-Unis et à alimenter la méfiance envers leurs adversaires, selon un nouveau rapport publié mercredi https://fsi.stanford.edu/news/sio-aug-22-takedowns .

    Cette campagne clandestine, active depuis 2017, visait à influencer les utilisateurs de réseaux sociaux habitant en Asie centrale, en Iran, en Afghanistan et au Moyen-Orient. À l’aide de faux comptes se faisant passer pour des médias et des habitants locaux, la campagne cherchait à attiser le ressentiment envers la Russie, l’Iran et la Chine. Près de la moitié des comptes visaient la population iranienne.

    Les chercheurs, travaillant pour la firme d’analyse des réseaux sociaux Graphika, ainsi que pour l’Observatoire de l’Internet de l’Université Stanford, jugent qu’il s’agit de “la plus vaste opération d’influence pro-occidentale sur les réseaux sociaux jamais analysée par des chercheurs œuvrant dans le renseignement d’origine sources ouvertes (open source)”.

    En tout, l’équipe a analysé près de 300 000 tweets provenant de 146 faux comptes Twitter, ainsi que 39 faux comptes, 16 pages, 2 groupes sur Facebook et 26 comptes Instagram. Les chercheurs ont aussi trouvé des faux comptes associés sur d’autres réseaux sociaux de langue russe. Selon leur analyse, tous ces faux comptes agissaient de façon coordonnée.

    Meta, l’entreprise qui détient Facebook et Instagram, et Twitter ont supprimé l’entièreté du réseau et affirment que ces faux comptes auraient été gérés depuis les États-Unis. Ni ces entreprises ni les chercheurs ne peuvent dire avec certitude qui est derrière cette campagne.

    Les chercheurs notent toutefois qu’une version archivée d’un des faux comptes montre que celui-ci indiquait en 2021 appartenir à CENTCOM, le commandement central des États-Unis, responsable des opérations militaires au Moyen-Orient et en Asie centrale, entre autres.

    Le réseau a même utilisé des portraits générés par l’intelligence artificielle pour créer des faux profils plus réalistes. Ces comptes ont répandu des articles provenant de sites web de faux médias locaux, des caricatures, ainsi que des pétitions comportant un message pro-occidental.

    Quelques faux profils appartenant au réseau et visant le Moyen-Orient. Les photos de profil ont été créées à l’aide de l’intelligence artificielle. Photo : Graphika/Stanford University

    Peu après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, plusieurs de ceux-ci ont cherché à dépeindre la Russie comme étant un agresseur et à mettre l’accent sur les atrocités alléguées commises par les soldats russes.

    “Jusqu’à maintenant, presque toute la recherche sur les opérations d’influence se penchait sur des activités liées à des régimes autoritaires. Notre rapport offre un des premiers regards sur une opération clandestine proaméricaine sur les réseaux sociaux”, juge Shelby Grossman, qui fait partie des auteurs du rapport et chercheuse à l’Observatoire de l’Internet de Stanford.

    Elle et ses collègues soulignent que la campagne était relativement de piètre qualité. Certains textes étaient par exemple traduits de l’anglais au russe de façon approximative. Les publications de ces faux comptes ont généré peu d’engouement chez les populations visées. Le tweet moyen associé à cette campagne a reçu 0,49 j’aime et 0,02 retweet, fait remarquer Mme Grossman. . . . . . . .

    #USA #CIA #twitter #facebook #méta #manipulation #algorithmes #réseaux_sociaux #ia #intelligence_artificielle #pétitions #influenceurs #influenceuses #centcom #médias #ukraine

  • Facebook Gave Nebraska Cops A Teen’s DMs So They Could Prosecute Her For Having An Abortion
    https://www.forbes.com/sites/emilybaker-white/2022/08/08/facebook-abortion-teen-dms/?sh=284f4202579c

    Voilà, c’était dans l’air, on en causait... maintenant c’est une réalité : vos traces seront utilisées contre vous.
    La question de l’avortement est redevenue une question centrale pour le droit des femmes à disposer de leur propre corps, et ceci dans le monde entier. Bientôt près de chez vous.

    A Nebraska teenager is facing criminal charges alleging she aborted a fetus in violation of state law, after authorities obtained her Facebook messages using a search warrant. Seventeen-year-old Celeste Burgess, who is being tried as an adult along with her mother Jessica Burgess, is awaiting trial in Madison County District Court on charges that they broke a Nebraska law banning abortions after 20 weeks.

    This marks one of the first instances of a person’s Facebook activity being used to incriminate her in a state where abortion access is restricted — a scenario that has remained largely hypothetical in the weeks following the US Supreme Court’s decision to overturn Roe v. Wade. Nebraska currently outlaws abortions beyond 20 weeks. On Monday, Republican lawmakers in the state failed to secure enough votes to decrease that window to 12 weeks.

    Celeste and her mother were charged in July with allegedly removing, concealing or abandoning a dead human body and concealing the death of another person after the Norfolk Police Department received a tip claiming Celeste had miscarried in April at 23 weeks of pregnancy and secretly buried the fetus with her mother’s help. The case was first reported by the Lincoln Journal Star.

    While Celeste told police that she had suffered a miscarriage, they continued to investigate, serving Facebook with a search warrant to access Celeste and Jessica’s Facebook accounts. They subsequently found messages between the mother and daughter allegedly detailing how Celeste had undergone a self-managed abortion with Jessica’s help. There are four states that ban abortion at 24 weeks, and more than a dozen that broadly ban it at the start of fetal viability.

    After this story’s publication, Meta spokesperson Andy Stone said in a statement on Twitter that "Nothing in the valid warrants we received from local law enforcement in early June, prior to the Supreme Court decision, mentioned abortion. The warrants concerned charges related to a criminal investigation and court documents indicate that police at the time were investigating the case of a stillborn baby who was burned and buried, not a decision to have an abortion."Stone added that Meta was prohibited from sharing information about the search warrant by non-disclosure orders which have since been lifted.

    A month before Celeste was charged, Mark Zuckerberg, CEO of Facebook parent Meta, was asked by employees how the company will protect those seeking abortions. Zuckerberg replied that efforts to expand encryption across the platform will “keep people safe,” CyberScoop reported. In May, Meta’s VP of HR, Janelle Gale, told employees they were not allowed to discuss abortion at work, according to the Verge. The company later announced that it will reimburse employees who find they must travel to a different state to seek an abortion.

    Still, Meta has remained largely silent on how it will moderate abortion content in general. However, users recently noticed that Instagram and Facebook posts about acquiring abortion pills such as mifepristone were being systematically removed. At the same time, Meta continued to earn revenue from anti-abortion advertisements containing dangerous misinformation, Media Matters found. An investigation by the Markup discovered that Facebook was collecting data from users interacting with abortion services websites, and subequently made that information available to anti-abortion groups.

    In response to pressure from employees, Google announced that it would delete location data of users who had used the platform to look up abortion services.

    All of the largest tech giants have been pressed on whether, and to what extent, they may cooperate in investigations that seek to punish women for seeking an abortion. In June, Meta spokesperson Andy Stone told the Washington Post that the company “carefully scrutinize[s] all government requests for user information and often push[es] back, including in court.”

    A District Attorney assigned to the case declined to comment. An attorney for Celeste Burgess did not immediately respond to a request for comment.

    Update: This story has been updated to note that the Facebook messages were obtained via search warrant.
    Emily Baker-White
    Emily Baker-White

    I’m a technology reporter and senior writer at Forbes based in San Francisco. Have a tip? Email me at ebakerwhite@forbes.com or emilybakerwhite@protonmail.com.
    Sarah Emerson
    Sarah Emerson

    #Facebook #Avortement

  • Kenya’s Threat to Ban Facebook Could Backfire | WIRED
    https://www.wired.com/story/kenya-facebook-elections-hate-speech-ban

    Que Facebook ait du mal à filtrer les messages de haine produits par des particuliers, on peut le comprendre (même si cela remet en cause ce que l’on peut penser des médias sociaux). Mais que Facebook n’arrive pas à filtrer les publicités incitant à la haine... L’argent n’a pas d’odeur, mais celle de Facebook pue profondément.

    In July, Meta touted its efforts to clamp down on hate speech on Facebook ahead of Kenya’s August 9 election. It spoke too soon. The company continued to permit ads encouraging ethnic violence in the country, according to a new report—and now Meta’s platforms face a possible suspension.

    In the report, researchers from the activist group Global Witness and the British law firm Foxglove Legal attempted to buy ads that included hate speech and calls for violence, including genocide, in both Swahili and English. Meta’s ad systems eventually approved all of them.

    “It is very clear that Facebook is in violation of the laws of our country,” Danvas Makori, the commissioner of Kenya’s National Cohesion and Integration Commission (NCIC), said in a press conference following the publication of the Global Witness report. “They have allowed themselves to be a vector of hate speech and incitement, misinformation, and disinformation.” The NCIC said Meta would have a week to comply with the country’s hate speech regulations, or be suspended. (The NCIC and the Communications Authority did not respond to requests for comment by the time of publication).

    But shutting down the platform, or even the mere threat of doing so, could have long-term consequences, says Odanga Madung, a Kenyan journalist and Mozilla fellow who has researched disinformation and hate speech on social platforms. “We have been saying for years that if the platforms do not clean up their act, their models of doing business won’t be sustainable,” says Madung. Leaving up hate speech and other content that may violate local laws provides governments an easy justification to ban social platforms altogether. “In authoritarian governments, or governments with authoritarian streaks, they are looking for convenient reasons to get rid of platforms.”

    Kenya formed the NCIC in 2008 to ensure peaceful elections, after the results of the country’s 2007 presidential elections led to widespread violence and the displacement of some 600,000 people. Earlier this year, the commission warned that hate speech on social platforms had increased 20 percent in 2022, citing the “misuse of social media platforms to perpetuate ethnic hate speech and incitement to violence.” Experts have warned that this year’s elections are also at risk of becoming violent.

    In June, Global Witness and Foxglove found that Meta continued to approve ads in Amharic targeting Ethiopian users that included hate speech and calls for violence. Facebook has been implicated in spreading hate speech and stoking ethnic violence in Ethiopia’s ongoing conflict.

    Crider argues that Facebook needs to invest more in its moderation practices and protections for democracy. She worries that even the threat of a ban allows the company to deflect accountability for the problems it has left unaddressed.

    “What the researchers did was stress-test Facebook’s systems and proved that what the company was saying was hogwash,” says Madung. The fact that Meta allowed ads on the platform despite a review process “raises questions about their ability to handle other forms of hate speech,” says Madung, including the vast amount of user-generated content that does not require preapproval.

    #Facebook #Modération #Publicité

  • Une brasserie inondée de messages de haine après le passage de justin trudeau Gabrielle Drumond - radio-canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1901950/brasserie-lone-oak-commentaires-justin-trudeau-visite-ipe

    Une microbrasserie de l’Île-du-Prince-Édouard a retiré des photos de Justin Trudeau de ses pages de réseaux sociaux après une avalanche de commentaires haineux.

    Le premier ministre du Canada était de passage à l’Île-du-Prince-Édouard vendredi dernier pour rencontrer des gens de la communauté. Le politicien a déjeuné à la microbrasserie Lone Oak durant la journée.

    Les photos du personnel de cet établissement avec le politicien ont été publiées sur les réseaux sociaux et ont suscité de la grogne chez certains usagers de ces plateformes.

    De nombreux commentaires étaient extrêmement négatifs et parfois vulgaires, ce qui a incité la direction de l’établissement à retirer les photos, selon Jared Murphy, copropriétaire et président-directeur général de cette microbrasserie.

    Des menaces contre la brasserie figurent parmi les commentaires.

    « En quelques heures, nous avons reçu des milliers de commentaires, des centaines de messages privés et des appels téléphoniques à la brasserie. »

    Selon Jared Murphy, la campagne contre son établissement n’a pas encore eu d’effet sur l’achalandage.

    Il déplore néanmoins le fait que la cote d’évaluation de son entreprise sur les réseaux sociaux ait radicalement baissé depuis le passage de Justin Trudeau.

    “Cela pourrait avoir un impact négatif sur notre entreprise, ce qui est vraiment très décevant à voir”, ajoute-t-il.

    Pourtant, le député libéral de Malpeque, Heath MacDonald, explique que le but du passage du premier ministre était d’aider une petite entreprise.

    La microbrasserie n’a ouvert ses portes qu’à la mi-mai.

    Polarisation sur les réseaux sociaux
    Pour le député fédéral de Charlottetown, Sean Casey, les propriétaires de la microbrasserie Lone Oak ont été victimes d’un phénomène bien connu depuis quelques années.

    « C’est un signe de la situation dans notre société et de la polarisation des points de vue. »

    Des commentaires négatifs envers Justin Trudeau ne sont pas une nouveauté, selon ce député libéral.

    “On voit presque quotidiennement sur les réseaux sociaux la haine qui est dirigée envers le premier ministre”, ajoute-t-il.

    Selon Sean Casey, il s’agit néanmoins de la première fois qu’une telle situation se produit dans les provinces de l’Atlantique.

    Le député de Charlottetown, Sean Casey, rappelle que le bureau du premier ministre du Canada doit composer avec des commentaires haineux tous les jours (archives).

    Le député fédéral reconnaît qu’une partie de la population pourrait être insatisfaite de la gestion de Justin Trudeau en ce moment, notamment en raison du haut taux d’inflation à l’Île-du-Prince-Édouard, le plus élevé au pays.

    “Il y a une volonté de le blâmer pour les problèmes internationaux qui frappent aussi au Canada, notamment l’inflation, par exemple”, explique Sean Casey.

    Néanmoins, cette situation ne justifie pas ces propos haineux, dit-il.

    “Ce n’est pas logique, mais c’est très facile de blâmer une seule personne qu’on n’aime pas pour tous les problèmes qu’on a”, précise le député libéral en soulignant que le bureau du premier ministre du Canada doit composer avec ce type de situation, notamment la circulation de fausses nouvelles à propos du politicien.

    #justin_trudeau #fils_à_papa dévoué aux riches #politique #réalité #facebook #algorithme #twitter #bigdata #internet #données #réseaux_sociaux #gafam #instagram #canada #imposture