La SPARF

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  • Audiovisuel : des états-majors très mâles et très blancs
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/audiovisuel-des-etats-majors-tres-males-et-tres-blancs-923492.htm

    Les femmes sont bien représentées dans les instances dirigeantes de l’audiovisuel public, mais restent ultra-minoritaires dans le privé. Tandis que la diversité ethnique est quasi-inexistante.

    « Il faut impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public. Honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change [pour qu’il y ait] des femmes, des jeunes, toutes les origines », déclarait Delphine Ernotte le 23 septembre sur Europe 1. La nouvelle patronne de France Télévisions a joint la parole aux actes, en nommant un état-major composé à parité d’hommes et de femmes -une première à France Télévisions.

    Delphine Ernotte se veut d’autant plus exemplaire qu’elle sait que le fait qu’elle soit une femme a été un atout important dans sa nomination par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). En effet, plusieurs membres du CSA -à commencer par celle chargée de l’audiovisuel public, Sylvie Pierre-Brossolette- étaient outrés par la portion congrue réservée au sexe faible dans l’équipe précédente, et la rudesse avec laquelle ont été remerciées les rares femmes présentes (Emmanuelle Guilbart, Sandrine Roustan...). 

    Précédemment, les PDG de Radio France Mathieu Gallet et de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse avaient, eux aussi, fait un effort important, en s’entourant d’un état-major paritaire.

    Hélas, l’audiovisuel privé a beaucoup plus de mal à accorder de la place aux femmes. On est à des années lumière de la parité. Au mieux, on compte une femme. Et au pire zéro, comme chez Lagardère, Vivendi ou Canal Plus. A la chaîne cryptée, le nouveau patron Vincent Bolloré a même remercié trois des quatre femmes de l’ancien comité de direction, pour les remplacer par des hommes... 

    Toutefois, on trouve un peu plus de femmes quand on descend à l’étage du dessous. Ainsi, Lagardère souligne que le comité exécutif de sa branche audiovisuelle (Lagardère Active) compte 40% de femmes. Canal Plus met en avant que les comités ad hoc animés par les membres du directoire comportent un tiers de femmes (15 sur 46).

    Et bien sûr, on trouve aussi plus de femmes à l’étage du dessus, c’est-à-dire au conseil d’administration ou au conseil de surveillance. Hélas, ce n’est nullement par féminisme, mais parce qu’il s’agit d’une obligation légale...

    Sylvie Pierre-Brossolette conclut : « Il serait d’autant plus légitime que les femmes soient largement représentées dans les états-majors des médias que les journalistes femmes sont souvent majoritaires, que les téléspectatrices aussi, et que les cibles visées par les publicitaires sont très largement féminines... »

    Si la place accordée aux femmes est réduite, celle accordée à la diversité ethnique est quasi-inexistante. Tous les groupes de médias français ont des états-majors totalement blancs, à quelques exceptions près. A Lagardère, le porte-parole et directeur des relations extérieures, Ramzi Khiroun, est né en France d’un père algérien. Et l’on trouve deux femmes d’origine iranienne chez NRJ (la n°2 Maryam Salehi) et France Télévisions (la directrice de la communication Nilou Soyeux).

    On relèvera aussi Nadim Callabe (directeur général adjoint de Radio France chargé de la réhabilitation), Guillaume Charles (directeur général adjoint de M6 Publicité, d’origine asiatique), Souad el Tayeb (directrice de Monte Carlo Doualiya, d’origine marocaine), et Marc Saikali (directeur de France 24, d’origine libanaise).

    A titre de comparaison, parmi les 18 membres de l’état major de News Corp, on trouve deux noires et deux asiatiques. 

    Certains sont bien conscients des problèmes posés par cette monochromie : « mes prédécesseurs n’étaient pas racistes. Mais on avait une radio d’hommes blancs, qui a reproduit pendant des années une radio d’hommes blancs. On reproduit le même modèle implicite de reproduction », admettait le président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes lors d’un colloque sur la diversité.

  • Comment NPR invente l’écoute de demain
    http://www.lesechos.fr/journal20151023/lec2_high_tech_et_medias/021424190914-comment-le-radio-france-americain-invente-lecoute-de-demain-11

    « Si on devait inventer la #radio de demain, qu’est-ce que ce serait ? » C’est ce qu’ont un jour décidé de se demander Joel Sucherman, un dirigeant de #NPR responsable des produits numériques, et ses confrères de cette radio publique américaine, dont l’équivalent en France serait un mélange de France Culture et d’une radio généraliste sans publicités. Au cours de cette réflexion, ils sont rapidement tombés sur le modèle Spotify. « On y passe à la chanson suivante lorsqu’on n’est pas satisfait et on est aidé pour trouver de morceaux qu’on aime, au moyen d’algorithmes et d’éditorialisation faite par des humains, c’est-à-dire de la "smart curation", » explique aux « Echos » Joel Sucherman.

    Financée par des dons, la National Public Radio a fini par lancer en juillet 2014 NPR One, une application (gratuite) pour smartphones et tablettes qui suscite une énorme curiosité dans le milieu de la radio.
    Il serait un peu court de la résumer à un « Spotify de la radio ». Mais ce qui est certain, c’est que NPR vise un objectif intéressant : réussir à personnaliser ce média tout en conservant sa simplicité.
    La disponibilité de tous les #podcasts de la terre gratuitement a en effet fini par décourager les auditeurs. Sous l’avalanche des choix, il est devenu trop compliqué de se faire sa radio sur mesure.

    Ce que résume - sans doute trop - brutalement un expert des nouveaux médias : « Le podcast, c’est fini. » Autre avantage du modèle NPR One, ce que Sara Sarasohn, sa rédactrice en chef, appelle la « sérendipité », c’est-à-dire la coïncidence heureuse : on a le plaisir de tomber sur un programme intéressant par hasard.

    Concrètement, NPR étant une banque de contenus dans laquelle viennent se servir des radios publiques locales (WNYC à New York, par exemple), l’utilisateur de NPR One est d’abord invité à choisir son NPR local. Le fil de sa radio peut ensuite démarrer. A chaque fois qu’il aime une chronique, une fiction ou un documentaire, il signale son intérêt. L’#algorithme va en tenir compte. Il intégrera aussi les podcasts que télécharge l’auditeur, ou ses recherches par mots clefs. Sara Sarasohn fait aussi remarquer que l’algorithme sait quand les auditeurs ont décroché au milieu d’une émission. Et il en tient compte. Cela gêne-t-il les journalistes qu’on traque ainsi le succès de leurs créations minute par minute ? « Pas du tout, ils sont fascinés, je ne peux pas leur donner du feed-back assez vite », s’amuse-t-elle. Encore un avantage de NPR One, assure Joel Sucherman : « Ce retour de renseignements nous permet d’améliorer nos programmes et d’en créer de nouveaux. »

    Cela dit, les journalistes de NPR gardent la main. « Je peux décider d’envoyer à un certain type d’auditeurs un programme parce que je sens qu’il va apprécier ou, s’il se passe quelque chose d’important en Syrie, je peux décider d’envoyer ce reportage à tout le monde », explique Sara Sarasohn.

    NPR ne communique pas de chiffres, ni sur le montant investi ni sur le nombre d’utilisateurs. Elle assure que le temps d’écoute moyen sur NPR One est « très élevé, de plus d’une demi-heure ». La radio précise que le projet comporte quatre équipes de développement logiciel de cinq personnes et qu’il a été financé sur deux ans par deux fondations dont celle de Bill Gates.

  • Communiqué de la Sparf (20/10/2015)

    Il y a quelques jours, le service de la paie a joint 34 salariés dont les prénoms et/ ou noms sont à consonance arabe, afin de vérifier la régularité de leur situation, et leur a demandé d’envoyer sans délais une copie de leurs papiers d’identité.

    Ce comportement intrusif et stigmatisant relève de la pure discrimination et de l’abus d’autorité. La raison invoquée - celle d’un client demandant des vérifications au nom de la loi contre le travail dissimulé - est peu crédible, et n’est pas valable.

    La Société des producteurs associés de Radio France dénonce cette détestable pratique dont les victimes, qui n’ont obtenu que des explications vagues et embarrassées de la Direction des Ressources Humaines, sont durablement meurtries.

    La Sparf, tout en prenant acte de la nomination par Radio France d’un « expert indépendant » sur la question de la collecte des données personnelles, exprime sa solidarité envers ses collègues, qui se sentent trahis par une Maison, à laquelle ils ne ménagent depuis des années ni leur loyauté ni leur dévouement.

  • Le nombre d’intermittents du spectacle continue de progresser
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021375010532-le-nombre-dintermittents-du-spectacle-continue-de-progresser-1

    En 2014, [Pôle emploi] a dénombré 256.000 salariés ayant travaillé au moins une heure pour un ou des employeurs relevant des annexes 8 et 10. Ce total a progressé de 0,8 % en un an et de 4,8 % depuis 2010. La masse salariale, 2,2 milliards d’euros, et le temps de travail, global, 97,1 millions d’heures, ont évolué dans les mêmes proportions. Près d’un sur deux habite l’Ile de France et si cette population se féminise, on y compte encore deux tiers d’hommes, avec 39ans d’âge moyen.Parmi eux, 156.000, soit 61 %, exercent un métier artistique (la moitié dans la musique). Les 100.000 autres sont techniciens.

    L’étude met aussi en lumière les très fortes disparités d’accès à l’emploi qui caractérisent ces professions. Si en moyenne, un intermittent effectue 16 contrats par an (21 pour les techniciens 14 pour les artistes), un gros quart n’en a effectué qu’un dans l’année, pour une durée inférieure à 24 heures. Ce sont généralement des techniciens cotisant généralement au régime général mais ayant, le temps d’ une mission spécifique, était déclaré comme intermittent, par exemple un électricien intervenant sur un tournage de cinéma. A l’opposé, 8,5 % des salariés, soit quelque 22.000 personnes, ont réalisé chacun plus de 50 contrats par an. C’est parmi eux qu’on va souvent rencontrer les abus les plus fragrants découlant sur le phénomène dit de « permittence », avec des enchaînements de CDD d’usage (CDDU) là ou un CDI, plus couteux et moins souple pour l’employeur, aurait pourtant été justifié.

    Voir : http://seenthis.net/messages/414350

  • Le chagrin
    http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-fiction-radiodrama-33-le-chagrin-2015-06-23

    Un frère et une sœur se retrouvent quelques jours après le décès de leur père. Il est resté dans leur village natal, tandis qu’elle est partie vivre à Paris. Pour tenter de se comprendre, malgré les kilomètres, les non-dits, les différences qui les séparent, ils vont choisir le terrain de jeu, la régression, et parvenir peut-être à explorer les secrets familiaux, s’alléger du poids de leur histoire familiale, un passé colonial qui ne passe pas... Durée : 1h. Source : France Culture

  • Rebsamen lance le #tri entre #vrais et #faux #intermittents, France
    http://www.lesechos.fr/journal20150605/lec1_france/021111796802-rebsamen-lance-le-tri-entre-vrais-et-faux-intermittents-112541

    Les négociations de branche sur les #métiers éligibles au #CDD_d'usage démarrent.
    Après la réflexion, l’action. Un an quasiment jour pour jour après le lancement par Matignon d’une mission sur l’intermittence du spectacle (rapport Gille-Combrexelle-Archambault), les partenaires sociaux du secteur (audiovisuel, spectacle vivant, etc.) sont entrés dans le vif du sujet, jeudi, avec l’ouverture de négociations de branche sur les conditions de recours au CDD d’usage (CCDU). L’exercice leur est imposé par la loi Rebsamen sur le dialogue social, votée mardi par les députés.

    L’enjeu est de taille : ce contrat, très flexible pour s’adapter aux contraintes des métiers concernés (acteurs, techniciens, etc.), ouvre accès au régime chômage spécifique des intermittents (les annexes 8 et 10 de l’Unédic), dont le durcissement l’an passé a débouché sur le lourd conflit qui a perturbé les festivals de l’été. Ce CDDU représente la moitié des emplois du spectacle et, en dépit de précédents accords de branche passés ces dix dernières années, le rapport Gille, remis en janvier, pointe « des abus persistants », à travers des « recours abusifs » et une « sous-déclaration du travail, qui considère l’indemnisation du #chômage comme un #revenu de complément ».

    L’exécutif menace de légiférer (...)

  • Prix Albert Londres > Cécile Allegra et Delphine Deloget pour leur reportage « Voyage en barbarie » dans le Sinaï

    http://www.prixalbertlondres.com/Les-laureats/Les-laureats-du-prix-Albert-Londres-de-1999-a-2012/ArticleId/2591/Les-laureats-2015.aspx

    Prix audiovisuel : Cécile Allegra et Delphine Deloget

    31es lauréats du prix audiovisuel, pour Voyage en barbarie (production Memento, diffusé sur Public Sénat le 18 octobre 2014) – (parmi 35 candidatures et 7 présélectionnées)

    Albert Londres avait dénoncé le fléau de l’esclavage en son temps mais le scandale du trafic d’êtres humains existe encore au XXIe siècle. Delphine Deloget et Cécile Allegra révèlent le traitement inhumain dont sont victimes les érythréens au Sinaï. Un reportage coup de poing empreint cependant de pudeur et de dignité.

    Cécile Allegra, née en 1976, réalise des reportages et documentaires en presse écrite et pour la télévision depuis treize ans avec deux centres d’intérêt : la condition des hommes dans la guerre et l’évolution des mafias en Europe.

    Delphine Deloget, née en 1974, documentariste, réalise des films depuis 2003 : Qui se souvient de Minik ?, No London today, Le Père-Noël et le cow boy…

    #migrations #asile #érythrée #sinaï #égypte

  • Pourquoi les inégalités hommes-femmes perdurent dans l’audiovisuel
    http://www.lesinrocks.com/2015/06/23/actualite/pourquoi-les-inegalites-hommes-femmes-perdurent-dans-laudiovisuel-117559

    Une étude de cas consacrée aux journalistes révèle que la féminisation du secteur s’accompagne d’une précarisation, que les femmes sont toujours relativement exclues des postes dirigeants et que les inégalités salariales persistent. Ainsi, d’après les données de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels, les femmes représentaient 40 % de la population des titulaires de la carte de presse en 2000, contre 46 % 13 ans plus tard. Cette tendance est similaire dans l’audiovisuel : 33% des cartes en 2000 contre 43% en 2013.

    Sous-représentées dans les fonctions les plus prestigieuses

    Mais quelles fonctions occupent-elles ? Le constat fait par les chercheurs est sans surprise : les femmes sont sous-représentées dans les fonctions d’encadrement et les fonctions prestigieuses, alors qu’elles sont sur-représentées dans les fonctions hiérarchiquement inférieures. Par exemple, en 2013, 65% des secrétaires de rédaction sont des femmes, alors qu’elles ne sont que 36% à être rédacteur en chef, et 32% à être journalistes reporter d’images.

    Le titre est trompeur car l’article ne répond pas a la question « pourquoi » et se content de recopié des statistiques.
    #sexisme #discrimination #journalisme #plafond_de_verre #emploi

  • Le fructueux trafic des fréquences audiovisuelles | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010815/le-fructueux-trafic-des-frequences-audiovisuelles?onglet=full

    Et puis, il y a le débat de plus long terme sur l’indispensable réforme de la loi audiovisuelle. Faut-il que les fréquences restent gratuites, au risque que ces scandaleuses spéculations se poursuivent, ou faut-il les rendre payantes, au risque d’avantager les mastodontes du secteur, et d’interdire les nouveaux entrants ? Faut-il allonger bien au-delà des deux ans et demi actuels la durée avant laquelle aucune revente de fréquence n’est possible, ou bien faut-il carrément interdire une revente ?

    Les dirigeants socialistes sont de longue date pétrifiés à l’idée d’engager des débats aussi sensibles et pourtant aussi cruciaux. Très révérencieux à l’égard des puissances financières du secteur, qu’il s’agisse de Martin Bouygues ou de Vincent Bolloré, ils jouent de longue date le statu quo.

    #audiovisuel_public #csa #fréquences

  • La dernière croisière du Padpanic… 4/12
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/la-derniere-croisiere-du-padpanic-412.html

    Un feuilleton d’anticipation farfelu et fouen 12 épisodes par Pilou4. Serrat-Meck !La fête bat son plein à bord du Padpanic. Toutes les générations sont représentées au cours de cette réception organisée pour fêter le rôle joué par la radio dans l’appel du 18 juin. Il y a les vieux de la vieille qui ont tout vu, tout connu : l’Envoyé Spécial Pierre Vine, Jacques Cramps et ses Figures de proue, Pierre Embouteillé tentant de mettre Paris en bouteillages, Blancfranc-Card et Ledu crient Banzaï, Clos de Villaire tout occupé par sa lecture du Vrai-faux journal.Pendant ce temps dans la cale sèche du Padpanic, un cri soudain retentit :"Serrat-Meck !"Un rat se balladant dans la cale, suscite l’effroi de certaines âmes sensibles telles que Didier Marraud (vendeur de disques), Alex (...)

  • La dernière croisière du Padpanic… 3/12
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/la-derniere-croisiere-du-padpanic-312.html

    Un feuilleton d’anticipation farfelu et fouen 12 épisodes par Pilou3. Cap’tain, j’ai un galet dans la chaussure !17 juin 2014 au soir. Une grande réception est organisée à bord du paquebot Padpanic. Toute la famille de la Radiodiffusion d’Etat est réunie pour cette grande fête. Il y a les fantômes qui rodent et qui n’ont pas besoin de carton d’invitation pour s’amuser : Lucien Vieillesse s’amuse à poser des questions Banco à Jean Fontaine de Jouvance, ce dernier raconte les coulisses de Discorama à Olivier Manteau, Jean-Louis Foule-Sentimental refait son Studio de nuit avec le globe-trotter des salles de danse Job Dano, Garaito et Caudur écoutent TSF 71 sous les yeux de Krisstalline qui refait le portrait (sensible) à Macha Bé installée dans la grande (...)

  • La dernière croisière du Padpanic… 2/12
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/la-derniere-croisiere-du-padpanic-212.html

    Un feuilleton d’anticipation farfelu et fouen 12 épisodes, par Pilou2. Captain Gars Lai est un gars bieau À 38 ans, cap’tain Gars Lai a déjà une longue carrière derrière lui : des passages aux studios Paté et Banal, conseiller de plusieurs intendants chargés des nouvelles technologies de l’audiovisuel, membre du cabinet de plusieurs intendants chargés de la culture dont tonton Fred, qui aimait bien s’entourer. En 2010, il fut nommé au service des archives audiovisuelles dans le cadre d’un vaste jeu de chaises musicales envoyant son prédécesseur à l’Agence Fronss Presse. En 2014, il fut élu à l’unanimité par les Sages à la tête du Padpanic et de l’ensemble des compartiments réservés à la radiodiffusion publique en particulier."Je n’arrive pas à croire qu’ils aient (...)

  • La dernière croisière du Padpanic… 1/12
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/la-derniere-croisiere-du-padpanic-112.html

    Toute ressemblance…Un feuilleton d’anticipation farfelu et fouen 12 épisodes par Pilou1. "Hess une révolte ? Non, sire, c’est une révolution"Un matin de printemps au port de Cherbourg. Non loin de la porte Rochambeau, un vieil homme se presse. Pour rien au monde, il ne voudrait manquer l’embarquement de l’un des plus grands paquebots du monde, le Padpanic. Le vieil homme arrive sur le quai principal tandis que l’un de ses amis le rejoint :" Salut vieille branche, s’écrit Hess, le spectacle ne va plus tarder !- Ha, j’ai eu raison de partir de bonne heure- D’ou tu sors ?- D’une folle nuit au bar Chez Mado. Et toi ?- Ben justement, j’étais tout à l’heure au casino de Cherbourg et j’ai croisé un habitué de chez Mado : Czecz et sa bande de retour (...)

  • En reu-portage… vers lîle Molène
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/en-reu-portage-vers-lile-molene.html

    « Retour Molène » aurait pu s’appeler ce billet. Quelques difficultés techniques m’ont empêché de publier début juillet les collages que vous pourrez écouter ci-dessous. Molène, une île de l’Atlantique qui donne son nom à l’Archipel face à l’extrême pointe Nord-Ouest du Finistère. Laissez-vous porter ! Jeudi 18 juin,… je n’ai pu résister à l’appel d’Alexandre Heraud, documentariste radio venu à nouveau faire une plongée dans l’Atlantique. Je le cueille en gare de Brest. Je veux faire du son. Lui aussi. Nous croisons nos micros… L’homme est le genre de baroudeur à qui on ne l’a fait plus. Mais lui fera-t-on… (encore) confiance pour raconter le monde ? Moins que de confiance il s’agirait plutôt de tendance. De tendance lourde même. La parole déroulée (...)

  • Les radios régionales…24/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales2424.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert24. Et maintenant ?Au terme de ce « feuilleton » sur les radios régionales du service public, on aimerait conclure… On aimerait aussi ne pas avoir à conclure, préférant espérer pour l’avenir l’émergence d’une vraie dynamique régionale où l’on ne se contenterait pas de multiplier les stations locales du service public. Quoique, à bien y regarder, avec les 44 locales actuelles de France Bleu, on soit encore loin du compte et des objectifs envisagés dans le passé (1)…Ne soyons pas injustes : le réseau des locales publiques a le mérite d’exister ; mais l’on se prend à souhaiter parfois qu’il retrouve un peu du brillant, de l’originalité et de l’éclectisme qu’il connût à ses débuts, tant au (...)

  • Les radios régionales… 23/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2324.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert23. Réseau ou uniformité ?En mars 1986, les élections législatives conduisent une nouvelle majorité gouvernementale au pouvoir : c’est le début de la « cohabitation », Jacques Chirac est premier ministre. François Léotard succède à Jack Lang au Ministère de la Culture et de la Communication et bien évidemment, propose une nouvelle loi sur l’audiovisuel. La CNCL qui succède à la Haute Autorité et dont la composition favorise désormais la droite, remplace Jean-Noël Jeanneney par Roland Faure à la Présidence deRadio France (1). Le réseau des radios locales du service public représente alors 36 stations.La politique du nouveau Pdg tranche nettement par rapport à celle de son prédécesseur :journaliste, ancien rédacteur en chef de (...)

  • Fermeture définitive après travaux…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/fermeture-definitive-apres-travaux.html

    • « Et si en plus ya personne » (1)• Faut-il commenter cette vidéo ? • Faut-il supputer le cynisme ? • Doit-on y voir la préfiguration d’un silence radio assourdissant ? • Une vidéo-promotion pour attirer les entreprises privées à utiliser les moyens publics ? • • L’habilité à gommer toutes traces d’un passé récent ? • Le désespoir latent d’une maison sans plus aucune âme qui (sur)vive ? • Un nouveau Fahrenheit 451 (2) ? • La très cruelle absence d’un Lemmy Caution/Eddie Constantine pour ouvrir frénétiquement les portes des couloirs (3) de la Maison de la Radio ?• Le « Chant du signe » qui accompagne les images (4) ?Ite missa est ?Merci à la bonne fée qui m’a alerté !(1) Souchon,(2) Film de François Truffaut, 1966,(3) Alphaville, Jean-Luc Godard, 1965,(4) Messa Solenne in D Minor, Kyrie : (...)

  • Les radios régionales… 22/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2224.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert22. Un nouvel élanAu matin du 1er janvier 1983, dans les stations qui la veille s’appelaient encore FR3 Radio… (1) les animateurs ouvrirent l’antenne avec un brin d’émotion : « Bonjour, vous écoutez Radio France… » Mais il ne faudrait pas croire que le quotidien de ces stations en fut aussitôt transformé ! L’application de la loi du 29 juillet 1982 qui transférait à Radio France les locales de FR3 ne prévoyait pas de modification immédiate.Radio France, menait depuis 3 ans une politique de décentralisation. Forte de ses trois locales « expérimentales » en Mayenne, dans le Nord et à Melun, Radio France avait poursuivi ses implantations par la création ex-nihilo de 7 stations en 1982 à Avignon, Belfort, Châteauroux, (...)

  • Système Michka…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/systeme-michka.html

    Michka Assayas, photo © Denis RouvreJ’ai repris de bonnes vieilles habitudes : pour une émission de radio je suis capable de tout arrêter, de tout bouleverser (de mon emploi du temps), de suspendre même ma petite musique du cœur. Pour Michka Assayas je peux faire ça… et je le fais, même si 10h le matin n’est pas la meilleure heure pour tout stopper.Bon, faire un billet sur Michka Assayas est très difficile car il y a beaucoup de choses à dire (1). D’abord applaudissons aux bonnes fées Laurence Bloch, Emmanuel Perreau (2) qui ont « rattrapé » le « cinglé du rock » comme autrefois Jean-Christophe Averty était celui du music-hall. Et avançons immédiatement une hypothèse : ces mêmes bonnes fées seraient inspirées de confirmer le Michka pour une quotidienne sur la chaîne. Bon le créneau 21h/22h (...)

  • Les radios régionales… 21/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2124.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert21. FR3 Radio : le "Quai de l’oubli"Lorsqu’en septembre 74 on abandonna au Havre le paquebot France désarmé, on appela « Quai de l’oubli » l’appontement où loin des regards, il attendit cinq ans… Les gens de FR3 radio, eux, n’attendirent pas cinq ans. Tout de même, une fois prononcée leur unionavec Radio France le 1er janvier 83, le temps leur parut bien long avant que ne soient consommées les épousailles ! Voyons cela…• 10 mai 81 : élection de François Mitterrand• 9 novembre 1981 : loi 81-994, dérogations au monopole d’Etat pour les radios locales privées associatives.• Août 1981 : nomination de Michèle Cotta à la Présidence de Radio France• 27 juillet 1982 : loi sur l’audiovisuel, attribution à Radio (...)

  • Les radios régionales… 20/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/les-radios-regionales-2024.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert20. Branle-bas de combat 80/82A l’avant-veille de l’accession de la gauche au pouvoir en France, dès 1980, une sorte de frénésie s’empare des états-majors politiques et des staffs de la radiodiffusion. Chacun y va de son projet, rêve de radio et se place sur l’échiquier audiovisuel. On sait bien que la promesse de libéralisation (libération ?) des ondes annoncée par le candidat socialiste est inévitable et que de fait, le monopole de l’audiovisuel n’y survivra pas… D’autant moins qu’il semble bien improbable que l’on puisse désormais endiguer la déferlantes des radios libres.En Europe, les Radios Libres (dites radios pirates sous Giscard) ont un lointain passé ; en Angleterre d’abord, (...)

  • Les radios régionales… 19/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/les-radios-regionales-1920.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert19. FR3, c’est aussi la radio ! 1980Il temps de faire le point ! Dans l’agitation qui préside à l’évolution de l’audiovisuel au tournant des années 80, on en oublierait presque ce qui existe et ce qui fonctionne encore, contre vents et marées… En 1980, FR3 compte 20 stations radio, la plupart héritières des postes des années 30, quelques autres ouvertes par la suite, au cours des mutations de la radiodiffusion jusqu’à l’Ortf : Lyon, Marseille, Toulouse créées en 1925, Besançon, Bordeaux (1926), Lille, Amiens, Grenoble, Limoges, Rennes (1927). Montpellier (avec plus tard ses deux satellites en décrochage à Nîmes et Perpignan), Strasbourg (1930) qui compte en fait 2 antennes, l’une francophone et (...)

  • Allegro Fipissimo…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/allegro-fipissimo.html

    Est-ce que tu connais beaucoup de filles de Radio France qui mettent des framboises sur les tomates… ?Ce joli titre m’a été soufflé à l’oreille alors que j’étais en migration saisonnière vers des contrées de soleil ardent. Et ceci n’ayant pas de rapport avec cela, il est plutôt agréable d’apprendre, de façon décalée, les jolis chiffres d’audience de Fip. De façon décalée car à la différence des autres chaînes qui tapent le tambour dès le 16 (juillet) pour dire toute leur satisfaction, Fip se la joue modeste. À Bordeaux (1) et Strasbourg (4,9% +0,1), l’audience progresse. Quant à Nantes (5,3% +0,6) et Paris (2,4%) l’audience serait historique . Mais que n’est-il besoin de connaître ces chiffres pour savourer le plaisir d’être à l’écoute de programmes musicaux qui plusieurs fois par jour nous interpellent, nous (...)