Union Communiste Internationaliste

L’UCI est un courant qui se revendique de la filiation d’idées incarnée successivement par Marx et Engels, Rosa Luxembourg, Lénine et Trotsky. Elle considère que l’organisation capitaliste représente le passé de la société humaine, pas son avenir, et que la société capitaliste basée sur la propriété privée, le marché, la concurrence et le profit devra être remplacée, à l’échelle de la planète, par une société basée sur la propriété collective des ressources de la terre et des instruments de production, ainsi que sur une économie démocratiquement planifiée assurant à chacun de ses membres un accès égal à tous les biens matériels et culturels.

    • Contre les idées nationalistes/protectionnistes du PCF et Mélenchon, renouer avec la conscience de classe et l’internationalisme

      [...] Alors que la bourgeoisie a toujours joué du nationalisme et du patriotisme pour embrigader les travailleurs derrière ses intérêts, le mouvement ouvrier révolutionnaire s’est construit sur l’appel de Karl Marx : « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ! ». Que reste-il aujourd’hui de ce capital politique ?

      Prenez Jean-Luc Mélenchon, qui a attiré une grande partie de l’électorat de la gauche dite radicale. Pour montrer que son mouvement n’avait rien à voir avec les idées communistes et internationalistes, il est allé jusqu’à interdire les drapeaux rouges et L’Internationale dans ses rassemblements, n’autorisant que les drapeaux bleu-blanc-rouge et La Marseillaise.

      Il a mis au cœur de son programme la lutte contre l’Union européenne et ses traités. Il a prôné le recentrage de l’économie sur le local, avec une bonne dose de protectionnisme. Pour différencier son protectionnisme de celui de Le Pen, il l’a nommé « solidaire », mais il véhicule la même idée fondamentale : le danger réside dans la concurrence d’autres travailleurs et dans l’ouverture des frontières.

      Ces idées ne sont pas nouvelles. Dès 1914, le Parti socialiste a bazardé l’internationalisme pour embrasser l’esprit cocardier et le drapeau de la bourgeoisie. Le PCF, qui lui avait succédé comme grand parti ouvrier, a ensuite défendu, repris à son compte le chauvinisme, pour le perpétuer jusqu’à aujourd’hui au travers du « produire français » et de la défense de « l’industrie française ». Ces mots d’ordre n’ont plus rien à voir avec les idées de lutte de classe.

      Pendant que les licenciements, les fermetures d’entreprise et le chômage sont mis sur le dos de l’Union européenne et de ses traités, les requins capitalistes peuvent continuer d’agir en toute impunité. Le patronat peut bloquer les salaires, aggraver l’exploitation au travers des réductions des pauses, des hausses de cadences, des réorganisations, du recours aux heures supplémentaires.

      La fortune de Besnier, propriétaire de Lactalis, un patron bien français, a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, pour atteindre 10,5 milliards d’euros, le huitième rang des fortunes du pays. Comment ? En rançonnant les agriculteurs qui produisent le lait. Mais... c’est encore l’Union européenne qui est accusée ! Les grands actionnaires peuvent se frotter les mains : il n’est jamais question de leur rapacité ou de leur irresponsabilité, l’Union européenne leur sert de paravent.

      Que ces idées soient défendues par Le Pen, les souverainistes de droite, les socialistes du genre de Montebourg, Mélenchon ou le PCF, elles font le jeu du patronat, elles brouillent les consciences et affaiblissent le monde du travail.

      Être dans le camp des travailleurs, ce n’est pas opposer les travailleurs des différentes nations les uns aux autres, c’est reconnaître et dénoncer la guerre de classe que la bourgeoisie mène aux exploités, à tous les exploités, quel que soit leur pays.

      Être dans le camp des travailleurs, c’est ne pas faire de différence entre travailleurs. C’est affirmer que les chômeurs français comme les chômeurs étrangers sont tous des chômeurs du capitalisme, des victimes au même titre de la classe capitaliste.

      Être dans le camp des travailleurs, c’est être internationaliste et militer pour diffuser auprès des exploités la conscience d’appartenir à la même classe sociale. Être dans le camp des travailleurs, c’est avoir pour perspective de combattre l’exploitation et renverser le capitalisme. C’est être communiste.

      Des perspectives communistes

      Nous sommes communistes parce que nous combattons l’exploitation de l’homme par l’homme et toutes les formes d’oppression qui en découlent. Nous sommes communistes parce que nous aspirons à une société gérée fraternellement et démocratiquement par la collectivité de ceux qui travaillent et produisent. (…)

      Du rêve, de l’utopie, nous répond-on souvent. Non ! L’utopie est de croire que l’humanité a un avenir dans le cadre du capitalisme. Huit personnes possèdent l’équivalent de la moitié de l’humanité. En France, 21 milliardaires possèdent autant que 25 millions de femmes et d’hommes ! Et c’est cette minorité qui, du haut de son capital, domine et oriente toute l’économie et la société. (…)

      Je le dis aux plus jeunes : Rejetez l’individualisme et le carriérisme. Ne vous accommodez pas des injustices et de la barbarie montante ! N’acceptez pas ceux qui veulent vous ramener en arrière avec les préjugés nationalistes, racistes, les idées mystiques ou les idées rétrogrades, par exemple sur la place des femmes dans la société.

      Tout cela ne disparaîtra que si la société se transforme en profondeur. Que si l’exploitation laisse place à une société libre, où chacun prendra part à la vie sociale tout en choisissant sa vie.

      Alors, rejoignez-nous dans le combat révolutionnaire, pour que les générations futures puissent construire une société de justice, de fraternité, enfin débarrassée des classes sociales et de l’exploitation ! Œuvrez pour transformer la société en liant votre sort à celui du combat des travailleurs !

  • Voiture électrique : ils nous parlent de « créations d’emplois » et fanfaronnent... La réalité, c’est un massacre
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/05/14/la-voiture-electrique-ses-enjeux-economiques-et-politiques_6

    Selon Les Échos, un demi-million d’emplois seraient menacés en Europe d’ici à 2040 par le passage à l’électrique, car une voiture électrique demande 40 % de main-d’œuvre en moins. Les emplois supprimés sont loin d’être compensés par la création d’usines de batteries, comme à Douvrin dans le Pas-de-Calais, et de moteurs électriques, comme à Trémery en Moselle. D’ailleurs, l’industrie automobile et les équipementiers suppriment massivement des emplois depuis des années, indépendamment de l’électrification. L’usine PSA-Stellantis de Sochaux produisait en 2021 le même nombre de voitures – 265 000 – qu’en 2000. Le nombre de salariés, toutes catégories comprises, a quant à lui fondu, passant en vingt ans de 23 036 emplois à 9 581. Accroissement des rythmes de travail, recours massif à la sous-traitance  : les suppressions d’emplois sont le fruit pourri de l’exploitation capitaliste.

    Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de voir les emplois et les salaires attaqués au nom de la transition énergétique, face à des patrons de l’automobile gavés de profits et de subventions publiques. Maintenir tous les emplois ne peut se faire qu’en imposant la répartition du travail entre tous sans perte de salaire, en prenant sur les profits. Ceux de Stellantis culminent à 16,8 milliards d’euros pour 2022. Les actionnaires de Stellantis ont empoché 5,7 milliards sous forme de dividendes et de rachats d’actions. Cela représente de quoi payer un salaire de 2 000 euros net, cotisations sociales comprises, à 118 750 salariés. C’est dire que l’argent ne manque pas. Carlos Tavares, qui a gagné pour l’an dernier 23,5 millions d’euros, soit 2 682 euros chaque heure de la journée, nuit comprise, en sait quelque chose.

  • L’impérialisme français et ses anciens tirailleurs africains [UATCI]
    http://www.uatci.org/spip.php?article4286=

    Le président français Emmanuel Macron a fait tout un cinéma en accordant à neuf anciens combattants d’origine sénégalaise, âgés de 85 à 96 ans, le droit de finir leurs jours auprès de leurs familles au Sénégal sans être obligés de rester six mois par an en France pour pouvoir percevoir leur allocation minimale de vieillesse d’un montant de 950 euros par mois. Ce geste a été présenté comme un cadeau présidentiel. Macron a rajouté une couche de paternalisme en accordant une aide financière pour les frais de voyage et de réinstallation de ces anciens tirailleurs dans leur pays d’origine.

    Jusqu’ici, ni Macron ni ses prédécesseurs ne s’étaient jamais penchés sur le triste sors de ces anciens combattants africains qui croupissaient dans des logements ne dépassant pas 15 mètres carrés et qui ne bénéficiaient pas des mêmes traitements que leurs frères d’arme français. Le mépris avec lequel l’État français les a traités illustre le type de relation que la France a entretenu et continue d’entretenir avec les populations de ses anciennes colonies.

    La création d’un corps de tirailleurs dits « sénégalais » répondait initialement à un besoin d’effectifs pour les guerres coloniales tout au long du 19ème siècle en Afrique et à Madagascar. Dès 1830, la France a commencé à recruter des soldats dans ses colonies. Le décret créant formellement au Sénégal un corps d’infanterie indigène sous la dénomination de « tirailleurs sénégalais », date du 21 juillet 1857 sous Napoléon III. Ces soldats, qui venaient de toute l’Afrique noire, étaient souvent des « volontaires forcés » désignés par les chefs de villages qui se débarrassaient ainsi des gêneurs de toute nature. Leur effectif est passé de 1 000 en 1867 à 15 000 hommes en 1913. « L’Afrique nous a coûté des monceaux d’or, des milliers de soldats et des flots de sang. Mais les hommes et le sang, elle doit nous les rendre avec usure », affirmait alors Adolphe Massimy qui fut ministre de la Guerre et des Colonies entre 1911 et 1914.

    Leur recrutement s’est fortement accru lors de la 1ère et 2ème guerre mondiale. Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux y ont laissé leur vie. Certains ont été démobilisés à la fin de la 2ème guerre mondiale, d’autres envoyés dans les colonies (Indochine, Algérie, Madagascar, Cameroun, etc.) pour mâter les populations qui se révoltaient et réclamaient leur indépendance.

    Le mépris avec lequel l’État français traitait ses tirailleurs a fini par provoquer des révoltes et des mutineries. Celle de Thiaroye au Sénégal en novembre 1944 est la plus connue. Plus de 1 600 soldats africains (officiellement 1 280) issus de différentes colonies françaises d’Afrique (Sénégal, Dahomey (actuel Bénin), Soudan français (actuel Mali) Côte d’Ivoire, Oubangui Chari (actuels Tchad et Centrafrique), Niger, Gabon et Togo), étaient regroupés dans le camp de Thiaroye à une quinzaine de kilomètres du centre de Dakar avant de rentrer chez eux après avoir touché leur pécule. Mais le versement des primes de démobilisation et des arriérés de solde ont été arbitrairement diminués ou supprimés. Une mutinerie éclata, la répression fut sanglante. Officiellement l’armée française a reconnu 38 morts chez les insurgés, certains historiens parlent de plusieurs centaines de victimes.

    C’est ainsi que l’État français remercia ceux qu’il avait utilisés comme chair à canon durant la guerre. La haine des populations contre le colonialisme n’a fait que se renforcer.

    Aujourd’hui, Macron avec son discours paternaliste et hypocrite sur le passé colonial de la France, n’est en réalité que le continuateur de la politique impérialiste de l’État français. Les anciennes colonies sont devenues formellement indépendantes depuis plus de 60 ans, mais l’État français y est toujours présent avec ses hommes de paille et ses bases militaires pour défendre les intérêts des grands capitalistes français.

  • Slimmed down or not, this capitalist king and the system he upholds, has to go! | Workers’ Fight
    https://www.union-communiste.org/fr/workers-fight-workplace-bulletin-editorials/slimmed-down-or-not-this-capitalist-king-and-the-system

    Slimmed down or not, this capitalist king and the system he upholds, has to go! It’s little wonder that artificial intelligence threatens to outdo human intelligence “very soon". Especially when everything in this society points to a radical lack of intelligence on the part of those who own and control everything at the expense of the rest of us!

    Not one minister in charge of a public sector department, be it the NHS, education, the railways or the civil service has shown the slightest understanding of the urgent task at hand. Which is for them to pay striking workers a wage they can live on, to take their hands off jobs and conditions and to invest in these vital services! Instead, they thought that going to court to stop 1 day of a 2-day nurses’ strike was an “intelligent” thing to do!

    And they keep coming out with the same old lie: that pay rises equal to inflation (or above it, allowing catch up after 15 years of falling living standards) - ”will make inflation worse”.

    So the higher and higher rents paid to landlords don’t fuel inflation? Or the government payments for energy to allow supply companies get the full benefit of their super-inflationary 200% price rises, isn’t inflationary? And what about interest rate rises which are “sold” as a tool to control inflation, but now mean banks are making record profits? Are these not inflationary? Apparently paying the rich more, while starving the poor is fine, but paying the poor more, by taking from the rich, isn’t!

    Of course, the truth of the matter is that the capitalist system, which is designed to fulfil the bosses’ need for ever-rising profits - and rising prices - at the expense of the working class, cannot be anything other than “inflationary”!

    Never mind, though, “intelligent” humans, in business suits and Tory and Labour red and blue neck-ties, have no intention of tackling even the tip of this inflationary iceberg - let alone the rest of it. They could impose price controls on food. Or on energy. Or impose rent controls. But no. Both sides of the Commons madhouse claim that the answer to the housing crisis is to “build more homes” - homes for sale, not for rent at social rates...

    And then they expect the electorate to vote for them? The best choice this Thursday will be “none of the above”! Because it’s not voting which will change anything, whether this week, or next year. Only workers’ struggles will do it. And most voters know that. Abstention is already the largest “party”. Unlike Westminster’s “Chatbots”, voters are actually “intelligent”!

    Another optimistic sign is that 70% of youth polled have no interest whatsoever in the £100 million-coronation circus planned for this Saturday! Yes, and who wouldn’t agree that any system which places this crown of Empire, heavy with the blood of the repressed, on the head of an accident of birth, making him titular head of state, belongs in the dustbin of history?

  • Sudan: the rich countries’ hierarchy of war - and the refugees of war | Workers’ Fight
    https://www.union-communiste.org/fr/workers-fight-workplace-bulletin-editorials/slimmed-down-or-not-this-capitalist-king-and-the-system

    The evacuation of British citizens out of civil-war-torn Sudan has been criticised as too late, too slow and too selective. But the government refuses any analogy with what happened in Afghanistan, even though there are a lot of similarities. The lack of preparedness, for instance. Or the choice to get diplomats out while leaving everyone else in the danger-zone, with instructions to contact an empty consulate for advice.

    And when the Foreign Office declared the operation ”complete” only 1,888 “qualifying Brits” had actually been airlifted out, leaving 6,000 behind...

    Of course there are differences with the botched Afghan airlift, linked both to recent history and the more distant past. Sudan was a British colony, “granted”(!) independence in 1953, whereas the occupation of Afghanistan in 2001 followed a joint invasion with the US as a supposedly retaliatory act.

    Today Sudan has slipped back into the state of civil war and military dictatorship which its unarmed population tried to end for good in 2018, when it took to the streets. At the time, their numbers overwhelmed the repressive lslamist regime of Omar Bashir. But in the end, as the situation today shows, this wasn’t enough, nor did they have the necessary organisation within their ranks to prevent the military from returning to power. And of course the rival military factions have rival backers: the UAE, Saudi Arabia, Egypt, Turkey and Qatar, offering plenty of weapons.

    What was striking about the evacuations was the separate and unco-ordinated action of the different states involved. How do British ministers explain, for instance, that the French evacuation of Khartoum was more efficient, even though it was a boots-on-the-ground operation, in the absence of a proper cease-fire? And why couldn’t all countries have joined forces to help more of those in need? ls that something to do with a broken “Union”?

    What ministers will not want to explain however, is why they are not accepting Sudanese refugees into this country, on the same and equal basis as the refugees they accept from Ukraine.

  • La hipocresía de la banca: ríe y llora al mismo tiempo – Voz Obrera
    https://vozobrera.org/periodico/la-hipocresia-de-la-banca-rie-y-llora-al-mismo-tiempo

    Últimamente lloran mucho, los bancos, y aunque gran parte son lágrimas de cocodrilo no es menos cierto que desde hace tiempo se oyen voces de alerta por la quiebra de grandes bancos en Europa y también EEUU.

    Los datos desmienten la crisis para los grandes bancos en España: Santander, BBVA, CaixaBank, Sabadell, Bankinter y Unicaja- obtuvieron 20.850 millones en beneficios en 2022, lo que supone un 28% más que el año anterior, siendo el banco Santander el que más dinero ha ganado, seguido por BBVA; si hablamos del Sabadell, sus cifras son las mejores desde 2006. Aún así los banqueros siguen llorando y dicen que este beneficio récord no cubre costes porque sus rentabilidades son bajas. Debido a esta “baja rentabilidad” los banqueros han puesto el grito en el cielo por el impuesto decretado por el gobierno y eso que es de tan poca envergadura, que ni cosquillas.

    En EEUU ya han quebrado tres bancos, siendo el First Republic Bank es último tras Silicon Valley Bank (SVB) y Signature. En total, 47.000 millones de dólares en activos bancarios se hicieron humo, pérdidas asumidas en parte por los accionistas y titulares de los bonos de estos bancos, pero también tuvo un costo para los fondos públicos, aproximadamente la tercera parte.

    Mientras unos bancos colapsan, otros los absorben, y al final de todo, como siempre, la banca gana. Por ello, si al final pagamos todos porque son rescatados de una forma u otra con dinero público, habría que expropiar el sistema financiero y controlar públicamente y por los propios trabajadores su funcionamiento, su contabilidad y con total transparencia.

    El aumento de las hipotecas en España estos últimos meses está sangrando a miles de hogares y asfixiando al trabajador. Mientras los bancos centrales sigan subiendo los intereses y el costo de créditos e hipotecas se disparen, seguirá aumentando el peligro de nuevos colapsos bancarios. Y los colapsos al final, como buenos prestidigitadores, acaban convertidos en deuda pública. ¡Pero si el dinero es público, también deben serlo los beneficios!

  • La guerra è figlia del capitalismo – L’internazionale
    https://linternazionale.it/newspaper-article/la-guerra-e-figlia-del-capitalismo

    Dai sondaggi traspare chiaramente che la maggior parte della popolazione, in Italia ma non solo, non ha nessuna voglia di farsi trascinare in una guerra. Le immagini di distruzione e di morte che le televisioni mandano in onda tutti i giorni dall’Ucraina, stanno producendo un effetto non previsto dall’apparato propagandistico dei governi europei. Assieme alla solidarietà per tanta gente uccisa, mutilata, rovinata dalla guerra, quei ponti sventrati, quei condomini distrutti, quei giardini trasformati in cimiteri, quelle immagini, suscitano paura. La paura che quelle stesse distruzioni possano verificarsi anche qui. Non è una paura infondata, se lo stesso segretario delle Nazioni Unite, Antonio Guterres, ai primi di febbraio, ha detto, durante un’assemblea generale dell’ONU: “Temo che il mondo non stia camminando come un sonnambulo verso una guerra più ampia. Temo che lo stia facendo con gli occhi ben aperti”.

    Perché la guerra russo-ucraina rischia di allargarsi all’Europa e ad altri continenti? Perché nonostante le chiacchiere e la propaganda che giornali e televisioni ci somministrano ogni giorno, non si tratta del conflitto tra una tirannia assetata di sangue e di potere e un popolo libero e pacifico. Si tratta invece di un episodio del rimescolamento mondiale delle sfere d’influenza tra le maggiori potenze mondiali, rimescolamento in atto da un buon decennio e che negli ultimi due o tre anni ha avuto una brusca accelerazione. Lo Stato ucraino è una pedina di questo grande gioco, e lo è, entro certi limiti, la stessa Russia. La partita più importante si gioca tra Stati Uniti e Cina.

    L’America non vuole cedere un millimetro delle sue aree d’influenza e non vuole che sia indebolito il suo ruolo di prima potenza mondiale. Questo contrasto geopolitico sta producendo contraccolpi anche nei rapporti economici internazionali. Molti economisti parlano del passaggio dalla globalizzazione alla “frammentazione” del mercato. In altre parole, gli stati starebbero aggregandosi in vari “poli” economici sempre più coesi tra loro e sempre meno aperti ai rapporti economici con gli altri “poli”. La competizione passa rapidamente dal terreno diplomatico a quello economico e viceversa. Le manovre militari nel mar Cinese da parte delle marine militari statunitense e cinese, vanno di pari passo con le rispettive restrizioni all’importazione. Dalla teoria della libera concorrenza delle merci sul mercato mondiale, gli Stati Uniti sono passati a quella del commercio selettivo per motivi di “sicurezza nazionale”, individuando merci e tecnologie “strategiche”, per il loro possibile impiego militare, di cui vietano l’esportazione in una serie di paesi, tra cui primeggiano la Russia e la Cina. Senza parlare della messa al bando di “Tik Tok”, accusata di essere un possibile veicolo di spionaggio per conto di Pechino, di cui si discute anche in Europa.

    L’intero scenario richiederebbe una spiegazione più dettagliata: sul ruolo attuale dei paesi europei, sul rapporto tra paesi poveri e paesi sviluppati, sull’importanza del controllo delle fonti di materie prime e di elementi indispensabili alla produzione moderna, come i semi-conduttori, ecc. . Lo spazio occorrente andrebbe ben oltre quello di un editoriale.

    Ma la cosa più importante da capire è che il sistema capitalistico mondiale - che definiamo imperialista perché caratterizzato dal dominio di poche super-potenze sul piano politico e da pochi grandi centri finanziari su quello economico – non può che generare guerre. Gli equilibri tra stati cambiano col cambiare dei rapporti di forza reciproci. Entro una certa misura questo aggiustamento avviene nelle forme pacifiche dei negoziati e degli accordi. Oltre a questa misura, le ragioni della guerra non fanno che crescere, i materiali infiammabili non fanno che accumularsi. Di questo sono coscienti tutti i governi, che infatti continuano a incrementare le spese militari.

    La guerra non è un destino ineluttabile solo nel senso che non lo è il capitalismo. La pace può essere conquistata solo strappando alle classi dirigenti attuali il potere di decidere della vita e della morte dei popoli. Non è questioni di lottare per questa o quella formula politica, per questa o quella alleanza tra stati, è questione di togliersi dalla schiena il capitalismo. E potrà farlo solo la classe lavoratrice, sulle cui competenze e sul cui lavoro si basa tutto l’edificio sociale. Vicino o lontano che sia questo traguardo, non se ne possono indicare altri per salvare l’umanità dalla barbarie e dalle mille forme di distruzione e di annientamento che scaturiscono dal capitalismo.

  • Türkei: Die Wahl alleine wird die Lage nicht verändern - Bund Revolutionärer Arbeiter
    http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/spip.php?article1782

    Am 14. Mai finden in der Türkei die Präsidentschafts- und Parlamentswahlen statt. Seit Wochen sind Erdogan und sein Gegenkandidat Kilicdaroglu in den Umfragen gleich stark. Zum ersten Mal seit vielen Jahren ist es nicht sicher, dass Erdogan wiedergewählt wird.

    Lange hatte er noch von der Erinnerung an die ersten Jahre seiner Präsidentschaft zehren können, die eine Zeit des Wirtschaftsaufschwungs waren, in der Löhne und Renten stiegen und auch der Staat mehr Geld für den Bau von Krankenhäusern oder Straßen ausgeben konnte. Doch das ist lange vorbei.

    Die wirtschaftliche Lage ist katastrophal für die Arbeiterklasse und die Mittelschichten. Seit 2018 wird die Inflation immer schlimmer. Jedes Jahr werden die lebenswichtigen Waren um 50-200% teurer! Viele Familien müssen zum Beispiel schon rechnen, wie viele Zwiebeln sie sich leisten können. Rechnungen und Schulden treiben viele in die Verzweiflung. Und die einzige Antwort der Regierung ist immer mehr Einschüchterung und Unterdrückung.

    Dazu noch das fürchterliche Erdbeben, das die mörderischen Folgen der Profitgier der Bauunternehmer und der Korruption der staatlichen Behörden und die Verachtung des Regimes für das menschliche Leben offenbarte! Erdogan kann nur darauf setzen, dass viele Betroffene nicht die Möglichkeit haben werden zu wählen.

    Um trotzdem wiedergewählt zu werden, ist Erdogan jedes Mittel recht. Er versucht die Religionszugehörigkeiten gegeneinander auszuspielen (sein Gegenkandidat gehört der religiösen Minderheit der Aleviten an). Er verstärkt die Einschüchterung und den Terror gegen seine politischen Gegner, insbesondere in den kurdischen Gebieten. Und abseits der offiziellen Reden lässt man die Drohung verbreiten, dass es Bürgerkrieg geben könnte, sollten Erdogan und die AKP verlieren.

    All das soll das Gefühl verstärken, dass es eine „Schicksalswahl“ ist, von der abhängt, wie es in der Türkei weitergeht. Doch damit sich in der Türkei wirklich etwas ändert, wird die arbeitende Bevölkerung sich nicht auf die Wahlen verlassen können – auch nicht auf den Gegenkandidaten Kilicdaroglu, der Erdogan ablösen könnte.

    Kilicdaroglu ist der Kandidat eines Bündnisses aus mehreren Parteien. Neben seiner Partei, der nationalistischen CHP, gehören ihm fünf kleinere, rechte Parteien an. Darunter eine islamistische Partei, zwei Abspaltungen von Erdogans Partei AKP (deren Vorsitzende jahrelang Mitstreiter und teilweise Minister von Erdogan waren) und eine Abspaltung der rechtsextremen MHP, hier als Graue Wölfe bekannt. Und nun soll die Bevölkerung darauf vertrauen, dass gerade sie die Rechtsentwicklung und Unterdrückung beenden?

    Man braucht nur zu hören, wie Kilicdaroglu im Wahlkampf gegen die Schwächsten und Ärmsten, gegen die Flüchtlinge hetzt. Er erklärt, er werde alle syrischen Flüchtlinge aus dem Land vertreiben und behauptet, dadurch das Leben in der Türkei besser und sicherer zu machen.

    Hingegen kommt von ihm kein Wort der Kritik an den Kapitalisten, die die Infla-tion nutzen, um die Löhne zu drücken und sich zu bereichern – und auch kein Wort der Kritik an den internationalen Banken, die die Bevölkerung mit ihren Krediten und hohen Zinsen aussaugen. In dem so dringenden Kampf gegen die rasant wachsende Armut hat die Bevölkerung nichts vom ihm zu erwarten.

    Das ist die „Wahl“, vor der die Bevölkerung in der Türkei am 14. Mai steht – umso mehr, da alle linken Parteien, insbesondere die größere kurdische HDP, zugunsten von Kilicdaroglu auf einen eigenen Kandidaten verzichtet haben.

    Damit sich für die arbeitende Bevölkerung irgendetwas zum Besseren wendet, wird sie (genau wie wir hier) kämpfen müssen. Auch nach der Wahl hat sie die Mittel dazu – sogar viel mächtigere als ein Stimmzettel: den Kampf in den Betrieben, den Streik.

    Die Arbeiterklasse in der Türkei verfügt über eine lange Tradition von Arbeiterkämpfen. Mehr als einmal hat sie damit autoritären Kapitalisten und Regierungen einen Schrecken eingejagt.

    Die Wochen des Wahlkampfes haben deutlich gemacht, wie viele die wachsende Armut und Unterdrückung nicht mehr ertragen wollen. Viele, die lange geschwiegen haben, haben geredet.

    Und egal wie die Wahl letztlich ausgeht: Dies kann dazu beitragen, dass Arbeiter*innen wieder den Kopf erheben und den Kampf aufnehmen – und der Beginn wirklicher Veränderung sein.

  • Attacks on Migrants Are Attacks on All Workers — The Spark #1176
    https://the-spark.net/np1176101.html

    Today, the U.S. estimates that in Mexico, there are more than 600,000 people from Venezuela, Guatemala, Haiti, Nicaragua, and many other countries who want to come to the U.S. We are told to think of these desperate migrants as a threat. And their desperation could be a threat if we let it be used that way.

    These hundreds of thousands of people sleep in tents, overcrowded shelters, or on the streets and alleys in cities across Mexico. They face kidnapping, extortion, sexual assault, and murder. All while they wait for the chance to come to the U.S.

    People who are this desperate can be forced to take lower wages than immigrants here already do, even the millions of undocumented; lower wages than are already imposed on those with felony conditions. They could be forced to work longer hours, in less safe conditions. And if we let them, the capitalist class will use the threat of these particularly desperate workers to impose lower wages and worse conditions on the rest of the working class. This has been their game plan for two hundred years, since the first Irish workers fleeing famine stepped off the boats.

    The Biden administration’s plan will help the capitalist class do all this, when, on May 11, the pandemic restrictions used to block migrants expires. Biden plans to deport and impose felony convictions on those caught crossing the border illegally. This is unlikely to keep people from trying to get here, but it does mean these workers will be forced to stay even more in the shadows. They will be even less able to complain when their wages are stolen, or they are forced to work unpaid overtime, or subject to sexual harassment on the job.

    But even if these migrants are blocked from getting to the U.S., by Biden’s threats, or the Mexican army, pushed to do so by the U.S., or by Trump’s wall—U.S. corporations will still use their desperation against the working class in this country.

    U.S. companies are already announcing their plans to increase production in Mexico. They openly complain that there might not be enough Mexican workers to accept the low wages they are willing to pay. And so, they are salivating at the chance to hire these people fleeing even more intense poverty than exists for most Mexican workers.

    The factories in Mexico already make auto parts that feed into supply chains in the U.S. They make medical equipment for use in U.S. hospitals. They unload ships from China and put containers on rail lines that feed directly into U.S. cities. The goods on the trucks and trains don’t get stopped by the border patrol, even if people do. And if the capitalists are able to impose worse conditions on workers doing all these jobs, they will be able to impose worse conditions on workers in the U.S.

    These same U.S. companies and the government that serves them are the ones responsible for this migration crisis in the first place. For instance, Venezuela, one of the main countries people are fleeing, is an oil-rich country. Over the last century, its oil largely profited U.S. companies. When the country’s last two presidents took a somewhat independent stance toward the U.S. and tried to keep more of that oil wealth in their country, the U.S. organized a series of failed coup attempts. The U.S. then cut off Venezuela’s ability to trade, blocking its access to credit and sanctioning transport of Venezuela’s oil. This produced severe shortages of food and medicine; a lack of materials to maintain the water and sewer systems; and spiking unemployment and inflation at the same time.

    While the details are different, U.S. imperialism is equally behind the misery people are fleeing in so many other countries.

    But instead of a threat, these migrant workers might be the allies of workers in this country. They face the same enemies. And they have already overcome enormous dangers: hiking through a roadless jungle, riding on rickety ships, braving the dangers of gangs and armies and border patrols. In making the trip, they proved their mettle, their willingness to do something to change their situation. That kind of mettle and determination is what the working class will need when we finally stand up to the capitalists who are driving down our standard of living here and around the world.

    The U.S. capitalist class is powerful, but the working class of the world is much stronger. We are the majority, and we make everything run. They only keep their power by keeping workers divided. Organized together in our own interests, as one class, worldwide, workers would have the forces to take on this capitalist beast that is destroying all of our livelihoods.

  • Haïti, le chemin de la libération : la population se révolte contre la dictature des gangs - Combat ouvrier, éditorial du 6 mai 2023
    https://combat-ouvrier.com/2023/05/09/co-n1306-6-mai-2023-editorial-haiti-le-chemin-de-la-liberation-la-po

    Lundi 24 avril, des habitants du quartier Canapé Vert capturaient une dizaine de membres d’un gang et les tuaient.

    Depuis deux ans la population des quartiers de la capitale vit sous la dictature des gangs, sous la menace d’être kidnappés pour une rançon. Ils subissent #rackets, brutalités, #viols. Les batailles entre bandes rivales ont fait des centaines de morts dans la population. Les entrées de #Port-au-Prince sont bloquées par les gangs qui ont installé un #péage sur les axes routiers.

    Il y a eu des réactions de défense isolées dans certaines localités de province, et l’#exaspération de la population des quartiers à être rançonnée, tuée par les #gangs a atteint un maximum. Elle s’est muée en une colère qui s’est manifestée ce lundi 24 avril. La révolte a été lancée par les résidents du Canapé Vert qui ont lynché ces dix bandits. Ils appartenaient aux gangs de Ti Makak, un chef tué une semaine auparavant. Les bandits ont été pris au dépourvu par la réaction violente des habitants en colère, dans la foulée deux autres bandits ont été tués dans le quartier voisin de Turgeau.

    Les résidents ont veillé durant la nuit pour prévenir une nouvelle offensive des bandits. Armés de machettes, de piques et d’autres armes blanches, les habitants sont restés vigilants toute la semaine. Ils ont guidé les policiers dans la chasse aux bandits. Plusieurs dizaines ont été capturés lors des opérations lancées par des groupes d’auto défense qui, dans plusieurs quartiers, ont dressé des barricades et vérifié les véhicules et leurs occupants.

    Ces actions ont amené une amélioration de la situation. La circulation a repris sur les grandes artères de la capitale. Aucun cas de kidnapping n’a été signalé au cours des derniers jours. À la sortie Sud les automobilistes ont noté l’absence des bandits et de leur péage. C’est la première fois en trois ans qu’ils n’étaient pas visibles, Ils ont fui la zone ou se sont cachés. Cette fois, la peur semble changer de camp. Face aux groupes armés de la population les bandits reculent. L’exemple a été suivi et dans divers quartiers la population relève la tête.

    Des membres du gouvernement sont offusqués de la violence des #habitants qui ripostent. La police haïtienne appelle la population à ne pas se faire justice elle-même. Ils appellent une intervention militaire de l’#ONU pour arrêter ce qu’ils nomment la barbarie. Cette barbarie est instaurée par les possédants, les politiciens, qui utilisent leurs hommes de main armés pour contrôler les quartiers, pour seconder leur police ou leur armée. Ce sont, les pauvres dans les quartiers, les travailleurs dans les usines qui subissent cette barbarie dans ce système capitaliste. Leur riposte est à la hauteur de la #barbarie subie.

    Dans les entreprises, certains travailleurs affrontent les patrons. Par leur organisation et leur nombre ils arrivent à faire plier certains patrons sur la zone industrielle et défendre leurs intérêts avec quelques résultats positifs. Ils acquièrent une conscience de classe.

    Ces ouvriers se retrouvent aussi sur leurs quartiers face aux gangs, cette fois avec les habitants ils commencent à riposter en se défendant, en s’armant. Le gouvernement, les possédants, les capitalistes, la Communauté internationale craignent que la riposte contre les gangs ne se transforme en une révolte générale qui pourrait se tourner contre l’État qui protège les possédants et les exploiteurs. C’est surtout cela que craignent tous ces gens. Ils ont une peur bleue que la population pauvre se révolte et prenne son sort en main. C’est la preuve qu’elle est dans la bonne voie.

    #Haïti #violence #chaos #capitalisme #patronat #lutte_de_classe #brigandage #anarchie #lynchage

  • A Handful of Judges Rule Over Abortion Rights. And They Call this Democracy? (latest Editorial)
    https://the-spark.net

    A medication abortion pill, Mifepristone, used in over half of all abortions in the U.S., was just banned nationally by one appointed federal judge, Matthew Kacsmaryk, in Texas on April 7. One judge! His court-ruling outlawed one pill of a two-pill combination used for abortion.

    The judge ordered it taken off the shelves for medical reasons that have no merit. In doing so, he effectively told the 64 million women of child-bearing age in the U.S that his religious views are more important than a woman deciding what is best for herself and her family.

    His decision was immediately appealed, and was referred to the U.S. Supreme Court by the U.S. Department of Justice. As of this writing, Supreme Court Justice Alito has temporarily halted all lower court rulings that have put restrictions on this medication for one week.

    Good news? Hardly! It is exactly like giving the fox free access to the henhouse! Or, jumping out of the frying pan into the fire! Alito is the author of the majority opinion that ended federal protections for abortion under Roe v. Wade! So, who wants this case referred to him and his cohorts on the Supreme Court?

    In opinion polls, the vast majority of the men and women in the United States are not for bans on abortion. But when abortion rights were upheld across the country, in Kansas, California, Kentucky, Michigan, Montana and Vermont, a new attack designed at stopping abortion through banning the abortion pill was contrived, hatched by the far-right and their billionaire backers. The group that filed this lawsuit cherry-picked its location.

    And while the far-right plotted, so-called progressives and moderates, the current ruling administration, the Biden Administration, the Democratic Party, the Republican Party—sat on their hands and acted like there was nothing they could do.

    Nothing to do? The FDA IS an administrative arm of the government. They set the rules according to the laws that Congress writes. But the Biden administration did not instruct the FDA to ignore this rogue judge’s decision. Instead, his administration appealed to the most reactionary court in the land, this Supreme Court.

    It is as if they are saying “who cares” to those most affected by this decision to ban Mifepristone, that is, working and poor women! Already, Medicaid coverage for abortion is being denied under the Hyde Amendment, which Biden and his administration signed on to. Maybe for them, it’s not a big deal that steps are being taken to eliminate, or at the very least, put restrictions on this pill, the least expensive form of abortion. Maybe they can shrug and say, “That’s how the system works.”

    But women without access to abortion are forced to stay home—to raise more children in an already unaffordable economy.

    The powerful, the wealthy, already show that they have no solutions to the problems that are pushing women out of the workforce. They shrug their shoulders at the dilemma of women having been pushed out of the workforce under Covid. They know that many of childbearing age have not been able to return to work, but there is no special effort to address it.

    When women stay at home, it enables government to cut social services even more drastically. They can keep a skeleton crew at the social services office, at the hospital, at the nursing home, at the school. Working women, confined to the home, pick up the slack. It’s all part and parcel of the same rotten system.

    The power to stop this attack is in the hands of the working class. This is not a “woman only” issue. This attack strikes at the very heart of our class.

    If we have to be caregivers, social workers, nurses, cooks, servers and all the rest, let us get paid for it! Let’s fight to cut back the working hours so we can spend good time at home. Let’s get moms back out of the house and back into the workplace making a living wage that keeps up with inflation! Husbands, brothers, fathers and sons will fight alongside of us, no doubt.

    Women broke out of the home and into the working world centuries ago. If Kacsmaryk, Alito, Biden or any of the other powerful men making decisions want to go home and wipe a baby’s bottom while working on-line, they can take our places, anytime! Meanwhile, the working class can organize its power to force these bosses back, and finally, to take down this broken-down, ancient relic of a system that especially oppresses women and replace it with one that makes the health and welfare of those who labor the first priority.

  • Das rote Tuch (Letzte Ausgabe, Nr. 164, April 2023)
    http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org
    Bund Revolutionärer Arbeiter

    pdf : http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/IMG/pdf/-142.pdf

    Leitartikel

    – Streiks bei Galeria Karstadt Kaufhof: gegen die Entlassungen und für 450 Euro mehr Lohn!

    Ihre Gesellschaft

    – Generalstreik im Transportwesen: Alle Räder stehen still, wenn dein starker Arm es will
    – Atom, Kohle, Wind: Die Energiekonzerne zocken uns immer ab
    – Gartenfreunde aufgepasst
    – Ostdeutschland: Auch in Zukunft niedrigere Renten
    – LKW-Fahrer streiken: Kein Lohn? Keine Arbeit
    – Stahlindustrie: Weniger arbeiten, damit alle Arbeit haben
    – VW: Streik der Leiharbeiter
    – Neu von Bosch: die Geldpumpe

    Internationales

    – Israel: ein erster Erfolg nach monatelangen Massenprotesten
    – Russland / Ukraine: Kein Mensch will Kanonenfutter werden

  • 39 – L’internazionale
    https://linternazionale.it/ldcnumber/39

    – Italia: Giorgia Meloni, il nuovo volto della reazione
    – Italia: La marcia dei fascisti verso la rispettabilità
    – Il capitalismo in crisi verso il caos
    – Crisi, guerre e cambiamenti dei rapporti di forza
    – Combattività delle masse e direzione rivoluzionaria
    – La guerra in Ucraina: Un passo importante nell’evoluzione verso la terza guerra mondiale
    – L’ex Segretariato Unificato di fronte alla guerra in Ucraina
    – Rovesciare il capitalismo, una necessità!

  • Verso quali disastri ci stanno portando? – L’internazionale
    https://linternazionale.it/newspaper-article/verso-quali-disastri-ci-stanno-portando

    Il capo di stato maggiore della Difesa, ammiraglio Giuseppe Dragone, ha sostenuto, in una recente intervista al quotidiano La Stampa, che il conflitto in Ucraina non possa essere risolto sul piano militare: “né gli uni, i russi, riusciranno mai a disarcionare la leadership ucraina, né gli altri, gli ucraini, potranno riuscire a riconquistare tutti i territori che sono stati invasi dalla Russia. Questo è un dato che rimane costante nel tempo”.

    La stessa opinione l’aveva espressa, pochi giorni prima, il suo omologo americano, il generale Mark Milley. La macchina infernale della guerra con le sue migliaia di morti e le sue distruzioni sta dunque lavorando a vuoto.

    Ma la guerra continua è c’è il rischio concreto che si allarghi. Con un coinvolgimento diretto dei paesi europei occidentali e quindi anche dell’Italia. In altre parole, gli scenari che ci mostra la televisione, le città sventrate i morti per le strade, la distruzione di ponti, strade, ferrovie e porti potrebbero diventare anche la nostra realtà. La Meloni non perde occasione per ribadire la propria fedeltà atlantica e insiste a fornire sempre nuovi armamenti al governo Zelensky. La quasi totalità dei partiti e i maggiori organi d’informazione sono con lei. E questo nonostante la maggioranza della popolazione sia contraria, come dimostrano tutti i sondaggi. I “nostri” governanti ci portano diritti verso il baratro con una superficialità e una leggerezza sorprendenti.

    Tutte le questioni che riguardano la giustizia sociale rimangono lettera morta. La classe operaia, presa in giro già dai governi precedenti, non può sperare niente nemmeno da questo.

    La questione dei salari, agitata a periodi intermittenti dal governo Conte, prima, da quello Draghi poi e, in campagna elettorale dai partiti della destra, è stata buttata ancora una volta nel dimenticatoio. Ai bassi salari sono legate molte conseguenze: dall’impossibilità di pagare un affitto o un mutuo, alla rinuncia alle cure mediche, all’impossibilità di pagarsi una pensione integrativa dato che quella dell’Inps sarà sempre più misera.

    La classe lavoratrice deve ritrovare la forza di reagire. Non basta disertare le urne, come è avvenuto nelle ultime elezioni politiche e, ancora di più, nelle regionali di Lazio e Lombardia. L’astensionismo operaio è un segnale inequivocabile di una classe che sente lo Stato e i suoi istituti come estranei ai propri interessi quotidiani. Agli occhi delle masse, ciò che è veramente importante e vitale appare già deciso da altri. La partecipazione alla politica appare quindi un’inutile perdita di tempo.

    Ma reagire a tutto questo significa entrare consapevolmente, non come elettori ma come classe sociale, nella lotta politica. La dignità della classe operaia, che ogni tanto viene tirata fuori per consolare gli operai che protestano per la chiusura di una fabbrica, è una frase vuota, è al massimo l’orgoglio del proprio mestiere, che in qualsiasi momento può venire spazzato dall’evoluzione delle tecnologie o dalle ristrutturazioni industriali. Dignità di classe è acquisizione della consapevolezza di appartenere alla classe sociale che produce la ricchezza e i servizi indispensabili al funzionamento di un paese civile. La dignità di classe è la capacità di porsi in piedi di fronte al resto della società e rivendicare oggi, collettivamente e per tutti i lavoratori, i diritti così a lungo calpestati. E se l’ordine sociale capitalistico e il suo stato non riescono a garantire una vita decente ai lavoratori e la pace ai propri popoli, significa solo che i tempi sono maturi perché quest’ordine venga abbattuto. Ai lavoratori serve un programma politico di trasformazione sociale e un partito che sappia portarlo avanti.

  • Ferrovial: ¡Expropiación sin indemnización! – Voz Obrera
    https://vozobrera.org/periodico/ferrovial-expropiacion-sin-indemnizacion

    El pasado 28 de febrero Ferrovial anunció la propuesta de trasladar su sede social a Países Bajos y debutar en bolsa en EE.UU. Sus accionistas han aprobado el traslado, con el 93,3% de los votos; el resto de accionistas que ha votado en contra pueden vender sus acciones a la empresa. Ferrovial tiene preparado para ello ¡500 millones!

    El principal argumento de Ferrovial era pagar menos impuestos. Pero ahora Ignacio del Pino, su presidente, cambia el tercio y asegura que no hay motivos tributarios sino deseos de expansión.

    Las ayudas públicas en forma de subvenciones y de créditos millonarios recibidos desde que fue creada en 1952 permitieron a Ferrovial obtener suculentos contratos públicos. Hoy día cotiza en bolsa y desde el día siguiente al anuncio de la operación los títulos de Ferrovial han subido el 3,35 %. Si se tiene en cuenta que desde entonces el Ibex 35 ha caído un 1,23 %, la revalorización sería del 4,6 %.

    La posición del gobierno no ha pasado de tibia protesta, a pesar que se trata de una empresa construida con millones de capital público y que gracias a ello obtiene beneficios privados para un puñado de accionistas. El propio José Luis Escrivá ha llegado a decir «cuando hay beneficios fiscales, dado que esto es una renuncia a ingresos públicos, tiene que estar muy justificado». Esta perezosa reacción del gobierno solo ha servido para que, en la junta general, algunas voces se hayan alzado denunciando la injerencia del Gobierno en asuntos privados.

    Con la marcha de Ferrovial se ve a las claras que quien manda en el país, en este como en otros, no es la clase política; los verdaderos dirigentes son los empresarios que hacen y deshacen a su antojo aunque para “estimular” sus negocios hayan recurrido a mansalva a las arcas públicas. Por esto, lo que entre todos pagamos debe ser devuelto a la sociedad en forma de servicios públicos. Y expropiando se pone límite a la voracidad de estos accionistas y empresarios que se han apropiado y se enriquecen a costa de la inversión pública.

  • Deprem geriye acılar bıraktı, Patronlar için kâr kapısı Erdoğan için iktidar umudu (Cuma 10 Mart 2023)
    https://www.sinifmucadelesi.net/spip.php?article2415&lang=tr

    pdf : https://www.sinifmucadelesi.net/spip.php?article2416

    Ard arda gerçekleşen depremlerden sonra ortaya çıkan ve daha aylarca, belki yıllarca sürecek olan felaketin sorumlusu, AKP iktidarı ve onun cansiperane koruyucusu, en istekli savanucusu olduğu kâr düzeni, kâr düzenenden faydalananlardır.

    1999 depreminde olanların hepsini, bugün daha geniş ölçekte yaşıyoruz. O dönem eleştirdiği her şeyin Erdoğan’ın başına gelmesinin nedeni, kâr düzenini sonuna kadar sürdürmesidir. 2000’de çıkan sözde depreme dayanıklı inşaat yapılmasını sağlayacak olan imar yasasını, deprem bölgesindeki iller için 2011 yılından sonra uygulanmasını düzenleyen, inşaat patronlarının çıkarı için denetimi gevşeten, adeta patronlara devreden yasaları çıkaran, defalarca hiç bir koşul olmadan sadece para karşılığında imar affı çıkarıp kuralsız, denetimsiz inşaatların yolunu açan, müteahhitleri partinin her düzeyinde yönetici, belediyelerde idareci yapan Erdoğan’ın kendisidir.

    Bunca insan kaybına, bunca acıya, yıkıma rağmen Erdoğan, şuçu kadere atıp yerinden milim kıpırdamadı. Daha artçılar durmadan, depremzedeler su bile bulamazken, hemen inşaatları başlattı. Bu acelenin nedeni sadece yaklaşan seçim değil, kârdır. Ne zaman ihale yapıldı, şirketler belirlendi, kredi verildi, malzeme alındı?

    AKP iktidarını destekleyen inşaat patronları, depremde acıları, depremzedelerin ihtiyaçlarını değil, sadece kazanacakları parayı görüyor. Belli ki daha yıkımın öğrenildiği ilk günlerde aralarında anlaşıp Erdoğan’a plan sundular, şimdi devlet işi deyip uygulayacaklar. Deprem nedeniyle toplanan, dışarıdan gelen yardımların tek elde toplanması için bunca çaba boşuna değil. Erdoğan’ın etrefında kenetlenmiş başta beşli çete olmak üzere tümüne mutlu gün doğdu, parayı “yaniden inşa ve ihya” diyerek paylaşacaklar.

    Erdoğan, partisini ve devlet kurumlarını, kâr dağıtım musluğunun başında tutmak üzere biçimlendirdi. AKP’li kadrolar, mevkilerini, devlet olanaklarını kullanarak, patronların her işini hızlıca görmeyi çok iyi biliyor. İtiraz edene, red edene tahdit, baskı ve şiddet uygulamayı da çok hızlı yapıyorlar. Daha insanlar göçük altındayken, herkes sokaktayken, polisler sıcak bürolarında sosyal medyada suçlu avındaydı.

    Erdoğan bugüne kadar izlediği yolda değişiklik yapmayacak. Çünkü bu yol hem onu iktidarda tutuyor, çevresini besleyip iktidarı için çalışmalarını sağlıyor, hem de daha önemlisi kendisini destekleyen patronlar, böyle var oluyor. Kılıçdaroğlu’nun “hesplattıp 418 milyar doları devletten çaldılar” diye suçladığı, inşaat patronları öncülüğündeki AKP’li patronlar, devlet işleriyle büyüdü, kamu olanaklarını kullanarak, kamu kurumlarını yağmalayarak palazlandı. Erdoğan düzeninden çok memnunlar, Erdoğan istese bile kendine dindar diyen patronların düzeneni değiştiremez.

    İşçi sınıfı, ürettiği tüm zeginliğe, var ettiği tüm olanaklara rağmen yaşanan acının, yıkımın arkasında, sadece iktidarı değil, bu düzeni görmeli. Ve düzenin herhangi parçası değil, sınıf olarak müdahale etmek için örgütlenmeli. (05.03.23)

  • As the cost of living escalates, shouldn’t our strikes escalate too? | Workers’ Fight (UK)
    https://www.union-communiste.org/fr/2023-04/as-the-cost-of-living-escalates-shouldnt-our-strikes-escalate-too-

    This Wednesday the inflation figures for March came out. And even with the inbuilt bias of government statistics, they are bad news.

    Food price inflation has risen by 19.1% compared to March last year. Cheese and milk are up almost 50%, while eggs, chicken and sliced bread are up by around 25%. It’s the highest price rise since the crisis of 1978... and let’s not forget, that crisis produced the biggest strikes seen since the General Strike of 1926. It was a real “Winter of Discontent”, alongside which today’s strikes are just a pale imitation.

    The government’s chosen measure, CPI, has of course, obligingly massaged itself downwards by 0.3% to 10.1% since last month. But CPI doesn’t include housing costs. Rents went up and are going up further, as are mortgage costs. OPEC - the billionaire club of oil producers - decided to restrict supply last month in order to push up the price of fuel. So petrol and diesel costs went up again. RPI, which reflects the real cost rises for the working class much better, unlike CPI, has increased to 13.5%.

    As James O’Brien of LBC put it on his radio show, while the talk in the media is all about the coronation of Charles the Third and the lavish ceremony around it, the poor are getting even poorer - and queueing up at food banks because they don’t have anything to eat. It’s as if the bosses are saying “let them eat coronation quiche” - the dish of the day for the street parties that are meant to take place on 6 May... Yes, an allusion to Queen Marie Antoinette who said of the starving Parisian poor who were demanding bread, “let them eat cake!” - on the eve of the revolution which toppled the French monarchs, before guillotining them along with the rest of the aristocracy!

    The profiteers hike inflation

    Despite the prediction that inflation will fall to 2-4% by the end of the year, for now, it keeps going up. The Bank of England is duly raising interest rates, supposedly to keep it in check. Far simpler would be to implement price controls and rent controls, which the government has the power to do!

    What’s more, the BOE and government tell strikers who are demanding pay rises to catch up with the drastic fall in their real wages, that this will fuel inflation even more! Which is utter nonsense!

    Inflation measures price rises. And prices are physically raised by the bosses in charge of the different sectors of the economy.

    Oil and gas producers and distributors began raising prices after the Covid economic freeze - and kept adjusting them against supply (which they switch on and off) to make even greater profits. That’s where this all started, and so it continues, all the way up and down the capitalist chain.
    Back to strike

    It’s actually laughable that ministers should argue that workers with a bit of money in their pockets thanks to a pay rise, can place inflationary pressure on the economy! The working class has never ever had that kind of spending power.

    It should be added that striking workers are also being told that they should be happy to accept smaller pay rises now, since inflation is meant to start falling. But at its peak the pay offers were nothing near what workers have lost in real wages.

    So for instance nurses asked for 35% to reflect this loss, and got offered 5%. Railway workers, who hadn’t had any pay rise for 3 years (now 4 years), had been asking for 9% in December 2021. But to meet inflation, they too would need to get a rise of over 20-30%... Yet what are they offered? A conditional offer of 5% today! And low-paid postal workers are offered 10%, over three years!

    In fact whether inflation goes up or down isn’t the point. Of course it is likely to go down eventually, because its rate will be compared to the very high level of last year.

    But one way or another, workers need a pay rise to catch up with the huge rise in the cost of living - and that’s that! The deficit for most, since 2008, has been a loss of 35% of real earnings: a loss of more than a third of income, relative to prices.

    So the question is, how to focus the minds of the bosses and their government so that they pay up? Because all they have to do is collect it from those who have it - a motley bunch which includes in its ranks some of the richest capitalists in the world!

    Many sections of workers are renewing strike mandates after having been taking part in strikes over one or several days almost every month over the past year. There is surely no more time to waste. A pay rise is urgent. And that entails revising the strategy of section by section, divided fights. Everyone knows what that means, but the union leaders don’t dare to say it: it means “general strike”.

  • LA VOIX DES TRAVAILLEURS, n°303 (avril 2023), mensuel révolutionnaire internationaliste édité par l’Organisation des Travailleurs Révolutionnaires (Haïti, OTR, Union Communiste Internationaliste)
    https://www.union-communiste.org/sites/default/files/reviews/vdt303-2023-27-04.vf_.pdf

  • Face aux capitalistes et leurs larbins, les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes [UATCI]
    http://www.uatci.org/spip.php?article4277

    En ce moment, les préoccupations des travailleurs et de tous ceux qui n’ont que leurs bras pour gagner leur vie, c’est avant tout de pouvoir joindre les deux bouts. Mais comment y arriver avec toutes ces augmentations de prix en cascade qui viennent à tout moment aggraver notre situation ? Tout dernièrement, ceux du quartier d’Adjahui ont vu le prix de la traversée en pinasse doubler du jour au lendemain, passant de 100 à 200 Fr. Il a fallu la colère des usagers pour que les exploitants soient contraints de revenir à l’ancien prix.

    En face, les salaires ne suivent pas. Alors, il faut compter le moindre franc qu’on dépense et se montrer vigilant pour ne pas être grugé par son employeur qui aurait « oublié » un pointage, comme cela arrive souvent. Il faut aussi se battre pour faire valoir ses droits face aux exploiteurs. Combien d’entre nous n’avons toujours pas reçu les 15.000 francs d’augmentation du Smig officiellement en vigueur depuis le début du mois de janvier 2023 ? Exploiteurs, les patrons le sont tous, mais nombre d’entre eux sont en plus des voleurs et des escrocs ! D’ailleurs, même les 15.000 Fr accordés par le gouvernement en guise de revalorisation du Smig ne sont qu’une misère face à la cherté de la vie. Seule une lutte collective des travailleurs peut obliger le gouvernement et le patronat à revoir cette augmentation à la hausse à la mesure des augmentations des prix que nous subissons.

    Pendant ce temps, les politiciens au pouvoir comme ceux de l’opposition sont plus préoccupés par la préservation de leur fauteuil ou de la manière de ravir celui de leurs rivaux à l’occasion des élections régionales, municipales et sénatoriales qui auront lieu dans quelques mois. Ils nous abreuveront de leur démagogie et de leurs promesses de toutes sortes. Nous aurons à nous en méfier car ils n’hésiteront pas à nous opposer les uns contre les autres pour parvenir à leurs fins.

    Certains nous disent que les habitants d’une « nation » ont les mêmes intérêts, on voit clairement qu’ils mentent ! Les uns, en l’occurrence nous les travailleurs, nous vendons notre force de travail tandis que les autres, les capitalistes, l’achètent pour en tirer profit. Les premiers créent les richesses par leur travail, les seconds se les accaparent. Alors, non, nous n’avons pas les mêmes intérêts et n’en déplaise à ces démagogues, nous ne devons pas mélanger les torchons et les serviettes ! Les travailleurs ne peuvent compter que sur leur force collective et leur capacité de s’organiser pour défendre leurs intérêts contre leurs exploiteurs et contre le gouvernement et les politiciens à la solde de ces derniers.

  • La grève générale, seul moyen de faire plier patronat et gouvernement ! - Combat ouvrier
    https://combat-ouvrier.com/2023/04/07/co-n1304-8-avril-2023-editorial-la-greve-generale-seul-moyen-de-fair

    Depuis le 19 janvier des millions de travailleurs manifestent contre la réforme des retraites. Les appels du 7, du 23 et du 28 mars ont montré à travers toute la France, la Martinique, la Guadeloupe et dans d’autres territoires d’outre-mer, que la mobilisation de la population de faiblit pas.

    Le passage en force de la réforme par Élisabeth Borne le 16 mars, la répression policière qui a suivi contre la contestation, les discours de Macron n’ont fait qu’attiser un peu plus la colère.

    Les grèves se sont multipliées au mois de mars, elles s’étendent à de nouveaux secteurs. La grève des éboueurs de Paris a duré plus de trois semaines, elle est actuellement suspendue mais pourrait reprendre. À Saran près d’Orléans, à Nantes des centres de traitement des déchets étaient à l’arrêt. Les cheminots, les enseignants poursuivent le mouvement un peu partout, les raffineries aussi, le 17 mars la raffinerie TotalEnergie en Seine-Maritime était à l’arrêt. Des agents d’EDF sont en grève comme au barrage hydroélectrique de Guerlédan en Bretagne…

    Ces grèves ce sont aussi celles des employés de Carrefour qui dénoncent le manque d’effectif, des salariés d’Amazon qui exigent 400 € net d’augmentation, ceux de l’entreprise Sidel en Normandie qui se battent contre les licenciements ou encore les travailleurs du Zoo de Paris qui dénoncent la pénibilité et la précarité de leur travail. Les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites ont installé un cadre propice à la contestation, des travailleurs qui hésitaient auparavant passent à l’action.

    Les grévistes prennent des initiatives pour renforcer le mouvement : des diffusions de tracts à l’entrée des usines proches pour convaincre de rejoindre la grève, des secteurs viennent en soutenir d’autres comme les cheminots et les étudiants qui sont allés soutenir le mouvement des éboueurs. Les caisses de grève tournent, un concert de soutien a même été organisé à Angers.

    En Martinique, les travailleurs se sont mobilisés le 28 mars. Il y a eu des blocages au centre d’incinération de Dillon, les travailleurs du port de Fort-de-France étaient mobilisés, de nombreuses écoles fermées. En Guadeloupe, plusieurs grèves sont en cours et des centaines de travailleurs ont manifesté le 23 mars dans la zone industrielle de Jarry et à Pointe-à-Pitre le 30 mars.

    Le mécontentement généralisé provient aussi de la hausse des prix, des salaires bloqués. La combattivité des travailleurs est montée d’un cran. Si pour l’instant les travailleurs n’ont pas encore obtenu le retrait de la réforme, ils mettent en tout cas gouvernement et grand patronat dans l’embarras. Et ils gardent le soutien de la majorité de la population. La victoire est donc possible.

    Cet embarras doit se transformer en peur panique pour faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites. Ce que le patronat et Macron craignent le plus c’est que la grève se généralise ! La grève générale est un moyen puissant pour les travailleurs de s’imposer. Les travailleurs exploités sont bien plus nombreux que les parasites qui les exploitent. Si la classe ouvrière entre en grève générale, plus rien ne tourne, l’argent ne rentre plus dans les caisses du grand patronat. L’ensemble des secteurs unis dans la grève est une force capable de faire plier le gouvernement et la bourgeoisie.

  • La grande bourgeoisie en France
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-grande-bourgeoisie-en-france
    #conferenceLO #archiveLO (18 avril 2008)

    Sommaire :

    La naissance d’une classe exploiteuse
    – La révolution française, une révolution pour la bourgeoisie

    La bourgeoisie au pouvoir
    – Le temps des financiers
    – La première industrialisation
    – Expansion du capitalisme et exploitation
    – Les débuts de la dictature du capital financier
    – Le capitalisme sénile, l’impérialisme
    – La guerre : au bonheur des riches et des grands bourgeois
    – Le repli sur l’empire colonial
    – De la crise à la Seconde Guerre mondiale, les grands bourgeois savent s’adapter

    L’interventionnisme étatique
    – Les trente glorieuses... surtout pour les capitalistes
    – L’État au secours de la bourgeoisie face à la crise économique

    Financiarisation de l’économie, complexification du système... mais toujours les mêmes profiteurs
    – Le mythe des « néo-capitalistes »
    – Malgré la crise, la bourgeoisie toujours plus riche
    – Que reste-t-il des familles de la haute finance ?
    – Comment vivent les riches ?
    – Un ordre social qui ne peut être l’avenir de l’humanité

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/080418CLTGrandeBourgeoisie.mp4

  • La victoire était entre nos mains – Carnets de la Révolution russe – Tome 1 (février – juin 1917), de Nikolaï Soukhanov

    Au milieu du feu et de la poudre – Carnets de la Révolution russe – Tome 2 (juillet – octobre 1917), de Nikolaï Soukhanov

    http://smolny.fr/product/la-victoire-etait-entre-nos-mains-carnets-de-la-revolution-russe-tome-1-fevri

    http://smolny.fr/product/au-milieu-du-feu-et-de-la-poudre-carnets-de-la-revolution-russe-tome-2-juille

    Rédigés entre 1918 et 1921, de mémoire, dans un style alerte, les Carnets de la Révolution russe offrent un témoignage captivant sur l’ensemble des événements de 1917. Présent à Pétersbourg de février à octobre, #Nikolaï_Soukhanov, l’un des fondateurs du Soviet de la capitale, est un observateur privilégié de la vague révolutionnaire. Menchevik internationaliste, introduit auprès des nombreux partis socialistes, il rend compte de l’intérieur des diverses forces politiques en présence. Cet ouvrage n’est donc pas une simple chronique : Soukhanov, en militant, tâche de se situer au sein des événements, d’en dégager les possibles et d’évaluer d’un oeil critique les positions des différents protagonistes de la révolution.

    Traduits pour la première fois en langue française dans leur intégralité, les sept livres des #Carnets_de_Soukhanov doivent retrouver la place qui leur revient, celle d’une des principales sources de l’histoire de la Révolution russe à Pétersbourg en 1917. L’édition critique de ces mémoires permet de découvrir une vision alternative inédite, ouverte et dynamique, de la Révolution russe et de ses suites.

    Les Carnets de la Révolution russe de Nikolaï Soukhanov offrent un témoignage unique sur la vague révolutionnaire qui soulève la Russie pendant l’année 1917. Rédigés de mémoire, entre 1918 et 1921, par un témoin et participant direct des événements, ces carnets constituent une source primaire exceptionnelle. Ils nous plongent littéralement dans l’effervescence de ce grand moment de basculement politique et de bouleversement social.

    Les sept livres qui composent cette fresque captivante sont ici traduits pour la première fois dans leur intégralité en langue française.

    L’auteur

    Nikolaï Nikolaïevitch Soukhanov (1882-1940), de son vrai nom Himmer ou Gimmer, est un économiste et militant socialiste russe.

    Présent en Russie lorsque éclate la Première Guerre mondiale, internationaliste, il mène avec Maxime Gorki la bataille intellectuelle contre l’Union sacrée. Il est l’un des rares publicistes révolutionnaires à vivre le début de la Révolution à Pétersbourg en février 1917. Opposé à la Révolution d’octobre, chassé du Comité exécutif du Soviet en juin 1918, il s’engage alors dans la rédaction de ses Carnets. Rallié au régime soviétique, il sera un fonctionnaire loyal durant les années 1920, travaillant dans le secteur économique.

    Arrêté en 1930, il est l’une des figures majeures du grand procès contre les mencheviks de 1931. Condamné à dix ans d’emprisonnement, commués en exil sibérien en 1935, il est de nouveau arrêté en 1937, puis jugé pour espionnage et « activités anti-soviétiques », il est finalement fusillé le 29 juin 1940.

    « Je peux assurer que mon champ de vision embrassait très largement la révolution dans son ensemble. Ce qui se passait alors en dehors d’elle m’intéresse et m’importe peu. »

    L’ouvrage

    Présent à Pétersbourg tout au long de l’année 1917, Nikolaï Soukhanov, l’un des fondateurs du Soviet de la capitale, est un observateur privilégié des avancées et reculs de la révolution. Menchevik internationaliste, introduit auprès des nombreux partis socialistes, journaliste, il rend compte de l’intérieur des diverses forces politiques en présence.

    Cet ouvrage n’est ainsi pas une simple chronique : Soukhanov, en militant, tâche de se situer au sein des événements, d’en cerner les enjeux, d’en dégager les possibles et d’évaluer d’un œil critique les positions des différents protagonistes de la révolution.

    Son récit met en scène non pas une crise (Février) et sa résolution (Octobre), mais un processus aux bifurcations multiples dont le cours historique aurait pu être différent. C’est le questionnement et l’analyse de ces différentes alternatives qui font toute la valeur, encore aujourd’hui, des réflexions de Soukhanov, ainsi que le tableau extraordinairement vivant et informé qu’il donne des événements.

    « Je suis bien décidé à dire tout ce que je me rappelle, tout ce que je pense, tout ce que j’ai à dire. Si je ne suis pas limité quant au contenu, je le suis encore moins quant à la forme de ces Carnets. Ils ne sont pas de l’histoire, ni une brochure, ni une œuvre littéraire. Soit. Qu’ils soient tout cela à la fois, et tour à tour dans le désordre, dans des proportions variables et difformes. Soit ! En choisissant comme titre Carnets, je n’ai pour ainsi dire rien promis et je peux écrire sans honte de mon style, en malmenant tous les principes de l’architecture, en ne suivant aucune règle, aucun cadre, aucune des formes propres aux œuvres littéraires. »

    #curious_about #révolution_russe #traduction