• Arthur Sarradin | آرثر سري الدين sur X : https://twitter.com/ArthurSarradin/status/1694735500433621103le

    🇱🇧🔴 L’attaque par le groupuscule extrémiste des “Soldats de Dieu” d’un Drag show au Liban est absolument terrifiante et inédite.

    […]

    Le groupe affirme que cette attaque ne sera que le début.

    Pour ceux qui ne les connaissent pas, il s’agit d’un groupuscule extrémiste chrétiens engagé dans une croisade contre la communauté #LGBT du #Liban

  • Chypre : 86 migrants secourus au sud-est de l’île - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/51244/chypre--86-migrants-secourus-au-sudest-de-lile

    Un bateau des garde-côtes chypriotes après un avoir secouru des migrants en mer Méditerranée, le 14 janvier 2020. Image d’illustration. Crédit : Reuters
    Migrants Mer Méditerranée Sauvetage
    Chypre : 86 migrants secourus au sud-est de l’île
    Par La rédaction Publié le : 21/08/2023
    Les garde-côtes chypriotes ont procédé au sauvetage, dimanche 20 août, de 86 exilés en détresse en mer Méditerranée, au sud-est de Chypre. Le nombre de migrants arrivant par bateau sur l’île a augmenté de 60% en 2023. Quatre-vingt-six migrants ont été secourus dimanche 20 août au large de la côte sud-est de Chypre, ont annoncé les autorités de l’île. D’après le Centre conjoint de coordination des secours (JRCC), l’opération de sauvetage a permis de ramener à terre 61 hommes, six femmes et 19 enfants, tous sains et saufs. Un patrouilleur de la police maritime et deux vedettes rapides ont participé à l’opération menée au large du cap Greco, près de la station balnéaire d’Ayia Napa, a précisé le JRCC.Les personnes secourues, qui avaient pris place dans une embarcation de 13 mètres de long, devraient être transférées dans le centre d’accueil pour migrants de Pournara, situé dans la banlieue de la capitale Nicosie. Quatre hommes de 18, 23, 27 et 30 ans ont par ailleurs été arrêtés à la suite de ce sauvetage, affirme Cyprus Mail. Si aucune information n’a été dévoilée concernant la nationalité des migrants ou le point de départ de l’embarcation, la plupart des exilés arrivant sur l’île par la mer embarquent sur des bateaux dans le port syrien de Tartous, selon les services de l’immigration.
    Le 15 août, les autorités chypriotes avaient déjà secouru 60 personnes en détresse dans la même zone. Cinquante-quatre hommes, trois femmes et trois enfants avaient été pris en charge.Le nombre de migrants arrivant par bateau a augmenté en 2023, d’après les autorités de l’île, avec une hausse de 60% enregistrée au cours des cinq premiers mois par rapport à la même période en 2022. Affirmant être en première ligne face aux flux migratoires au sein de l’Union européenne, Chypre réclame depuis des années plus de fonds et de soutien politique de la part de Bruxelles pour gérer cette question. Entre avril et juin, 2 381 demandes d’asile ont été déposées. Les autorités affirment que les demandeurs d’asile représentent 5% des 915 000 habitants de la partie sud de l’île. En réponse à l’augmentation des demandes d’asile dans le pays, le gouvernement opte de plus en plus régulièrement pour les expulsions vers le pays d’origine, ou vers des États tiers.Une politique de plus en plus pointée du doigt par les ONG. Il y a dix jours, Nicosie a été critiquée pour le rapatriement de 109 migrants au Liban, après l’arrivée de trois bateaux sur les côtes chypriotes entre le 29 juillet et le 2 août. Dans une déclaration publiée le 11 août, le Centre libanais pour les droits de l’homme (CLDH) et d’autres ONG ont appelé « Chypre à se conformer à ses engagements internationaux juridiquement contraignants en s’abstenant de renvoyer de force des personnes au Liban sans évaluer leur besoin de protection et les risques auxquels elles sont confrontées au Liban et en Syrie ».
    #Covid-19#migrant#migration#chypre#liban#syrie#UE#ONG#droit#politiquemigratoire#asile#expulsion#rapatriement#postcovid

    Le CLDH a par ailleurs fait savoir que parmi les 109 personnes renvoyées de force de Chypre, « au moins 73 ont ensuite été expulsées vers la Syrie et remises au régime syrien ».

    Une semaine plus tôt, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est déclaré « extrêmement préoccupé » par le retour de plus de 100 ressortissants syriens de Chypre vers le Liban. Selon Nicosie, ces retours sont légaux puisque le Liban et Chypre ont signé un accord bilatéral en 2004 qui oblige Beyrouth à prévenir et à mettre fin aux franchissements irréguliers des frontières et à la migration des personnes qui quittent le pays.
    « Mourir à petits feux ou partir »

    Depuis plusieurs mois, des bateaux chargés de candidats à l’exil quittent le littoral nord libanais à destination de l’Europe, pour fuir la grave crise économique qui secoue le pays. Selon la Banque mondiale, le Liban traverse une des pires crises économiques au niveau mondial depuis 1850.

    L’an dernier, au moins 77 personnes sont mortes dans le naufrage de leur embarcation, à l’ouest de Tartous. D’après l’expert libanais en navigation Mohamed Nour, l’embarcation se dirigeait très probablement vers Chypre.

    >> À (re)lire : « Il n’arrivait plus à nourrir ses enfants » : les victimes du naufrage au large de la Syrie, poussées à l’exil par des conditions de vie désastreuses

    "Mon frère n’avait plus d’avenir dans ce pays, témoignait en septembre 2022 à InfoMigrants un jeune homme depuis le Liban. Il avait deux options : mourir à petits feux ou partir. Depuis deux ans, il cherche du travail, et avec les conditions économiques qui se détériorent, il lui est même « devenu difficile d’acheter du pain pour nourrir ses enfants ». Et d’ajouter : « [Dans ce pays] nous mourons mille fois par jour [et on survit] sans électricité, sans eau, sans éducation, sans médicaments, sans travail, sans assurance maladie... La liste est longue. Ce que nous voulons, c’est vivre une vie normale ».

  • ماذا خلف طلب السفارة السعوديّة وفي مُنتصف الليل من مُواطنيها مُغادرة لبنان والتقيّد بقرار عدم السّفر إليه ولماذا انضمّت الإمارات والبحرين لطلبها واكتفت قطر الكويت وعُمان بالتحذير؟.. استغراب سياسي لبناني وتخوّف شعبي.. ميقاتي والهلع والطمأنة ضاعت بـ”شخطة قلم” ! | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%85%d8%a7%d8%b0%d8%a7-%d8%ae%d9%84%d9%81-%d8%b7%d9%84%d8%a8-%d8%a7%d9%

    Etonnement et surtout inquiétude au Liban après des communiqués des ambassades de plusieurs pays du Golfa (Arabie saoudite, Emirats, Koweït, Bahreïn et Qatar) enjoignant leurs ressortissants à quitter le Liban ou à faire preuve de laplus grande prudence...

    #liban

  • « Où en seriez-vous si... » Réponse à l’ambassadrice de #France au #Liban - Charbel Nahas
    https://orientxxi.info/magazine/ou-en-seriez-vous-si-reponse-a-l-ambassadrice-de-france-au-liban,6649

    comme le discours [de l’ambassadrice de France au Liban] répète aux Libanaises et aux Libanais comme une litanie la question : « où en seriez-vous si la France… » sans y apporter d’éléments de réponse, il est de notre devoir de les lui fournir.

    -- À la question : « Où en seriez-vous si la France n’avait pas, par trois fois, mobilisé la communauté internationale pour éviter votre brutal effondrement sous l’effet conjugué de la faillite financière, de la chute de la livre, de l’explosion sur le port de Beyrouth ? », force est de rappeler à l’ambassadrice de France au Liban que son pays a délibérément prolongé la vie d’un régime qu’il savait aussi inefficace que corrompu, en le soutenant à coup de milliards de dollars, prêtés et non pas donnés, notamment lors de la conférence de Paris II de novembre 2002. Sans cette mise sous perfusion, le régime qui continue d’être en place grâce au soutien de la France — entre autres — aurait déclaré sa faillite depuis la fin des années 1990, à l’époque où la dette publique ne dépassait pas les 20 milliards de dollars (18,29 milliards d’euros), alors qu’elle s’élève aujourd’hui à plus de 150 milliards (137,17 milliards d’euros), et où la Banque centrale n’enregistrait pas de pertes, alors que ces pertes pèsent aujourd’hui plus de 100 milliards de dollars (91,44 milliards d’euros). Sans compter la mascarade de la conférence CEDRE réunie à la veille des élections législatives de 2018 dans le seul but de donner un semblant de légitimité au régime en place, avec la promesse de 11 milliards de dollars (10,06 milliards d’euros) qui ne viendront jamais.

    […]

    #sans_vergogne

  • Les pays méditerranéens jettent les bases d’un fonds commun pour réguler les flux migratoires
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/07/24/migration-a-rome-les-pays-mediterraneens-jettent-les-bases-d-un-fonds-commun

    Les pays méditerranéens jettent les bases d’un fonds commun pour réguler les flux migratoires
    La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, entend promouvoir un nouveau mode de coopération entre pays d’immigration et d’émigration, sur le modèle de l’accord signé par l’Union européenne avec la Tunisie.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 24 juillet 2023 à 11h41, modifié le 24 juillet 2023 à 13h07
    Le sommet des dirigeants du pourtour méditerranéen réunis dimanche 23 juillet à Rome par Giorgia Meloni a esquissé les contours d’un fonds pour financer les projets d’investissements et le contrôle aux frontières, avec l’objectif à moyen terme de mieux réguler les flux migratoires. A l’origine de cette conférence rassemblant les dirigeants d’une vingtaine de pays, Mme Meloni entend promouvoir un nouveau mode de coopération entre pays d’immigration et pays d’émigration, sur le modèle de l’accord signé par l’Union européenne (UE) avec la Tunisie dans le but de freiner l’arrivée de migrants en Europe. A l’issue d’une demi-journée de pourparlers, la présidente du conseil italien a annoncé la création d’un fonds qui sera abondé par une première conférence des donateurs dont la date n’a pas été arrêtée, initiative à laquelle les Emirats arabes unis ont déjà apporté 100 millions d’euros. Si aucune autre mesure concrète n’a émergé de la conférence, « c’est le début d’un long travail » avec le lancement du « processus de Rome », dont Mme Meloni a fixé les priorités. « Lutte contre l’immigration illégale, gestion des flux légaux d’immigration, soutien aux réfugiés, et surtout, la chose la plus importante, sinon tout ce que nous ferons sera insuffisant, une large coopération pour soutenir le développement de l’Afrique, et particulièrement des pays de provenance » des migrants, a-t-elle détaillé. Selon la dirigeante d’extrême droite, « les lignes de financement prioritaires doivent avant tout concerner les investissements stratégiques et les infrastructures, car c’est la manière la plus pérenne de faire de la coopération ».Parmi les personnalités présentes, les présidents de la Tunisie, Kaïs Saïed, des Emirats arabes unis, Mohammed Ben Zayed, de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Charles Michel, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, et des délégués des grandes institutions financières internationales.
    Pendant la campagne des législatives de 2022 qui l’ont portée au pouvoir, Giorgia Meloni avait promis de « stopper les débarquements » de migrants en Italie. Son gouvernement a depuis mis des bâtons dans les hélices des navires humanitaires, sans pour autant tarir les départs. Selon Rome, quelque 80 000 personnes ont traversé la Méditerranée et sont arrivées sur les côtes de la péninsule depuis le début de l’année, contre 33 000 l’an dernier sur la même période, en majorité au départ du littoral tunisien.
    Face à ce constat, Mme Meloni et la Commission européenne ont intensifié leur « dialogue » avec la Tunisie en promettant des financements si le pays s’engage à combattre l’émigration à partir de son territoire. Bruxelles et Rome ont signé la semaine dernière avec le président tunisien un protocole d’accord qui prévoit notamment une aide européenne de 105 millions d’euros destinée à empêcher les départs de bateaux de migrants et lutter contre les passeurs, ainsi que plus de retours de Tunisiens en situation irrégulière dans l’UE.Un haut responsable européen s’exprimant sous couvert de l’anonymat a confirmé que l’UE souhaitait négocier avec l’Egypte et le Maroc des partenariats similaires. Et selon Mme Meloni, il est d’autant plus important de soutenir les pays africains après la suspension par Moscou de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes « La Tunisie est un pays en extrême difficulté et l’abandonner à son sort peut avoir des conséquences très graves », a-t-elle averti.
    Les ONG sont en revanche vent debout. Sea-Watch déplore que « l’UE et ses Etats membres continuent de durcir leurs politiques mortelles d’isolement », tandis que Human Rights Watch (HRW) estime que « l’Europe n’a rien appris de sa complicité dans les abus atroces commis à l’encontre des migrants en Libye ». HRW a également pointé « de graves abus », ces derniers mois, chez les forces de sécurité tunisiennes contre les migrants africains, estimant que l’UE devrait « cesser son soutien » à ce pays dans la lutte contre l’immigration irrégulière.A la suite d’affrontements ayant coûté la vie à un Tunisien le 3 juillet, des centaines de migrants africains ont été chassés de Sfax, deuxième ville du pays et principal point de départ en Tunisie pour l’émigration clandestine. Ils ont été conduits par les autorités, selon des ONG, vers des zones inhospitalières près de la Libye à l’est, et l’Algérie à l’ouest.Selon l’ONU, plus de 100 000 migrants sont arrivés en Europe au cours des six premiers mois de 2023 par la mer, depuis les côtes nord-africaines, la Turquie et le Liban. Ils étaient un peu plus de 189 000 en 2022.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#italie#ONU#afrique#liban#turquie#libye#migrationirreguliere#politiquemigratoire#ONG#postcovid

  • Déchets ménagers : le système ne tient plus qu’à un fil - L’Orient-Le Jour #Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1343078/dechets-menagers-le-systeme-ne-tient-plus-qua-un-fil.html

    Ce qui a limité les dégâts, c’est que la crise a paradoxalement été la cause indirecte de la baisse du volume des déchets et de leur composition, en raison de changements dans la consommation. Ce volume aurait baissé d’un tiers, selon des sources officielles concordantes, passant de 3 000 tonnes en moyenne pour Beyrouth et le Mont-Liban à environ 2 000 actuellement. Les matières organiques, qui composaient de 50 à 55 % des ordures avant la crise, représentent actuellement de 69 à 72 %, lit-on dans la feuille de route du ministère de l’Environnement, l’appauvrissement de la population se traduisant par un recentrage de la consommation sur les produits alimentaires.

    Ce que l’article ne dit pas, c’est que faute d’une structuration par les politiques politiques d’une filière de tri, toute une économie du recyclage en partie souterraine s’est mise en place, qui récupère les déchets qui ont de la valeur, ce qui explique aussi la forte baisse de la composante non organique des déchets évoquée dans cet article.
    #pauvreté

  • An invasive pest is threatening Lebanon’s valuable pine nut industry : NPR
    https://www.npr.org/2023/07/04/1185955981/an-invasive-pest-is-threatening-lebanons-valuable-pine-nut-industry

    SHERLOCK: The cause is an invasive species of insect called the western conifer seed bug, or Leptoglossus orientalis. Measuring around 2 centimeters, it sucks out the milky white nuts inside the cones. Scientists believe it arrived in Lebanon over a decade ago and then spread and spread until it seemed to affect every forest. Naihmeh picks up a pine cone from the forest floor.

    #Liban

  • En finir avec les mythes autour du défaut de paiement - L’Orient-Le Jour par Michel Acad
    https://www.lorientlejour.com/article/1342805/en-finir-avec-les-mythes-autour-du-defaut-de-paiement.html
    #Liban

    le défaut de paiement pouvait-il réellement être évité ? Est-il à l’origine de l’effondrement du système bancaire ? Et que ce serait-il passé si le Liban n’avait pas fait défaut ?

    Chronologie implacable

    Un simple retour sur la chronologie des événements suffit à fournir une partie de la réponse. Dès les premiers jours de la contestation contre la classe et le système politique, les établissements ont fermé leurs portes (le 18 octobre 2019) pour faire face à ce qui allait devenir une véritable ruée bancaire (« bank run »). Pendant les deux semaines de cette fermeture, les transactions se sont généralement arrêtées, à l’exception, inévitablement, de certains transferts sortants potentiellement suspects. Et lorsque les restrictions informelles ont été mises en place dès la réouverture des banques, ces dernières étaient déjà en défaut de facto, se retrouvant dans l’impossibilité de répondre aux demandes de retrait de leurs déposants, ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

    L’effondrement du système bancaire s’est donc produit fin octobre 2019. À cette époque, les réserves liquides brutes immédiatement disponibles de la banque centrale (BDL) s’élevaient à environ 28 milliards de dollars. Après de nombreux débats, tergiversations et hésitations, le gouvernement Diab et la BDL, soutenus par des politiciens influents, ont décidé de faire défaut sur le paiement de 1,2 milliard de dollars de dette souveraine, exigibles le 9 mars 2020 – près de 6 mois après le début de la crise. Et à la fin de ce même mois, les réserves liquides brutes de la BDL étaient tombées à environ 22 milliards de dollars (soit une baisse de 6 milliards en 6 mois).

    La chronologie est donc implacable : c’est bien la crise financière qui a conduit au défaut de paiement, et non l’inverse.

    Le financier souligne que la stratégie de défaut de paiement dure choisie par le gouvernement était loin d’être la pire, vue l’incapacité de trouver un accord sur les réformes nécessaires. Il fustige aussi les spéculateurs sur ou contre le défaut, qui étaient et restent clairement des vautours.
    3 ans après, rien ou presque n’a été fait, sauf que la spoliation des déposants est quasiment arrivée à son terme.

  • TotalEnergies va déployer plus de 1 MW d’énergie solaire sur deux campus de l’USJ - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1341810/totalenergies-va-deployer-plus-de-1-mw-denergie-solaire-sur-deux-camp

    le président du Lebanese Center for Energy Conservation (LCEC, rattaché au ministère de l’Énergie et de l’Eau), Pierre Khoury, affirme que le pays [le #Liban] a dépassé la barre des 1 000 MW de capacités photovoltaïques installées lors des dix premiers jours de juin, sans compter les chauffe-eaux solaires. L’année 2022 a été particulièrement prolifique, avec 663 MW installés

    A la fois très impressionnant mais aussi très triste de penser qu’aucune mutualisation de cette production énergétique n’est possible, puisque le réseau public ne fonctionne pas plus de 2 à 6 h/j et qu’il n’a pas la capacité d’absorber ces énormes quantités, par ex. le dimanche lorsqu’il n’y a pratiquement aucune consommation à l’université...
    #drame_du_Liban #énergie #électricité #solaire

  • Au #Liban, les plus fortunés s’enrichissent sur l’effondrement – Libération
    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/au-liban-les-plus-fortunes-senrichissent-sur-leffondrement-20230527_WOSAI

    Dans cette bourgade côtière circulent Corvette et Maserati. Le bord de mer, privatisé à outrance, est colonisé depuis trois ans par les hôtels de luxe.

    L’un d’eux, le Capo, affiche complet. « Notre clientèle est triée sur le volet, confie Anjo, employée du site. En saison il faudra débourser 750 dollars par nuit pour un petit bungalow. »

    #honte
    #paywall

  • Une campagne xénophobe, raciste visant les réfugié·e·s syriens au Liban

    Difficile de concevoir qu’un pays comme le Liban – qui connaît un effondrement économique, dont la majorité du peuple s’est fait directement voler et qui est depuis des années sous le contrôle d’un parti armé (le Hezbollah) – puisse être ébranlé par trois enfants qui nagent par une chaude journée d’avril dans la fontaine de la place Samir Qassir à Beyrouth, non prévue à cet effet.

    L’« opinion publique » libanaise est devenue très sensible face aux agissements – qu’ils soient habituels ou pas – d’une personne syrienne au Liban.

    Le 19 avril dernier, donc, trois enfants de moins de 10 ans se sont baignés dans la fontaine de la place Samir Qassir. Quelqu’un les a alors filmés et en a publié une vidéo de quelques secondes sur la plateforme thisislebanon sur les réseaux sociaux. Cela a déclenché un débat houleux sur le droit de trois enfants à nager dans un lieu public non destiné à la baignade. Et bien sûr, comme toujours dans les médias libanais, la nationalité des enfants fut mentionnée : ils sont syriens.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/04/une-campagne-xenophobe-raciste-visant-les-refu

    #international #liban #syrie

  • Réfugiés Syriens : Récentes déportations forcées massives du Liban

    Suite aux renvois forcés massifs récents des réfugiés syriens du Liban FSD a choisi de traduire la déclaration urgente du Centre d’Accès pour les Droits de l’Homme (ACHR) à Beyrouth qui documente ces exactions.

    Déclaration Urgente
    sur les déportations massives forcées des réfugiés syriens du Liban
    Centre dʼAccès pour les Droits de lʼHomme, 18.04.2023
    Beyrouth, Liban

    Les autorités libanaises ont expulsé 64 réfugiés syriens pendant ce mois d’avril, à la suite de rafles arbitraires menées dans différentes régions du Liban. Ces opérations ont été menées sans tenir compte du statut juridique et politique de ces réfugiés en Syrie, violant ainsi le droit international, notamment l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’article 14 de la Charte arabe des droits de l’homme et l’article 3 de la Convention contre la torture.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/27/refugies-syriens-recentes-deportations-forcees

    #international #liban #syrie

  • Shimon Pères, coupable des crimes de Qana au Liban en 1996
    samedi 15 mars 2008 | Association France Palestine Solidarité
    https://www.france-palestine.org/Shimon-Peres-coupable-des-crimes

    L’armée israélienne sur ordre de Shimon Pères, a bombardé le 18 avril 1996 l’abri de l’ONU, tuant 102 civils principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées, et faisant de nombreux blessés.
    Robert Fisk, journaliste, témoignait un an plus tard.

    Le 18 avril 1996, alors que les troupes israéliennes occupaient le Sud Liban, Shimon Pères était premier ministre. En plein milieu d’une campagne pour se faire réélire premier ministre, et pour changer son image politique de « colombe » qui semblait lui porter préjudice dans un pays où les extrémistes religieux et politiques avaient le vent en poupe et que les « colombes » sionistes étaient de moins en moins respectées, Pères a pris une décision à l’origine du massacre de Qana. Il a donné l’ordre de lancer « l’Opération Grapes of Wrath » - Opération Raisins de la Colère. Cette opération a provoqué la fuite de 400 000 civils libanais du Sud Liban, dont presque 800 se sont réfugiés dans la base de l’ONU à Qana. (...)

    18 Avril 1996 : Massacre à Qana ... Article du Palestine Times de 1997
    Voici le reportage du massacre de Qana qui eut lieu le 18 avril 1996.

    Robert Fisk fut le premier journaliste à pénétrer l’enceinte des Casques Bleus du Fidji après qu’elle fut attaquée par des obus de proximité au plus fort des bombardements israéliens du Sud Liban l’année dernière.

    Au cours de sa description très détaillée et émouvante, qui fit couler les larmes de plusieurs membres du public, il raconta la scène alors qu’il entrait dans le camp.

    "Le sang coulait à flots depuis les portes de l’enceinte des Nations Unis, dans laquelle ces pauvres gens avaient trouvé refuge. C’était les portes de l’enfer. Alors que je pénétrai à l’intérieur, je vis une petite fille entourant de ses bras le corps d’un homme d’âge mûr, berçant le corps de droite à gauche et gémissant et pleurant sans cesse "mon père, mon père" Il y avait des bébés sans tête, des femmes sans bras. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vu. J’ai tout décrit dans le quotidien qui m’emploie."

    Il raconta ensuite toute l’histoire du massacre de Qana. Le fait qu’il parlait le 18 avril, exactement un an après l’attaque d’Israël, rendit sa présentation d’autant plus poignante.

    "Pour nous reporters de l’époque - et pour les Nations Unis - la vérité ou autre de l’explication d’Israël - qu’ils n’avaient jamais eu l’intention d’attaquer la base Onusienne, ni les civils musulmans qu’elle protégeait - reposait sur leur affirmation qu’ils ne pouvaient pas voir où tombaient les obus. Mais les survivants, des soldats de l’ONU comme les réfugiés, ont tous témoigné avoir vu un avion israélien sans pilote capable de prendre des photos de reconnaissance, survoler le camp pendant le massacre. Et si c’était vrai, alors la conclusion était évidente : les Israéliens savaient très bien ce qu’ils faisaient."

    Après avoir interrogé les réfugiés et les soldats des Nations Unies, Robert Fisk entendit des rumeurs à plusieurs reprises qu’un soldat de l’ONU d’une base proche avait filmé tout à fait par hasard le bombardement de Qana ainsi que l’avion de reconnaissance israélien. Sa recherche du film mystérieux resta sans succès. On lui dit que les personnels de l’ONU avaient reçu les ordres strictes de ne pas parler de son existence à qui que ce soit. Deux jours après les funérailles communes des victimes du massacre de Qana, la sonnerie du téléphone de Fisk retentit dans son appartement de Beyrouth. Une voix anonyme lui donna une référence sur une carte et ajouta : "13h".

    L’audience de Fisk restait captivée par son récit émouvant, peut-être l’événement principal de la soirée, et mérite d’être reproduit mot à mot. La référence de carte indiquait un carrefour à l’extérieur de Qana.

    « Je n’ai jamais conduit aussi vite jusqu’au Sud Liban. A 13h, dans mon rétroviseur, je vis une Jeep de l’ONU s’arrêter derrière moi. Un soldat de l’ONU en tenue de combat et portant le béret bleu s’approcha de moi, me serra la main et dit : "J’ai fait une copie de la vidéo avant que les Nations Unies ne la saisissent. On y voit l’avion. J’ai pris une décision personnelle. J’ai deux enfants en bas-âge. Du même âge que ceux que j’ai portés, morts, dans mes bras à Qana. C’est pour eux que je le fais." Et de sa chemise kaki, il sortit une cassette vidéo et la jeta sur le siège passager de ma voiture. C’était, je pense rétrospectivement, l’acte individuel et personnel le plus dramatique que j’ai jamais vu faire un soldat. Les grands pouvoirs peuvent parfois essayer de cacher des choses, mais les petites gens peuvent parfois gagner. »

    Le film à l’état brut, sans coupures, montrait clairement la base des Nations Unies de Qana sous les bombardements avec l’avion sans pilote au-dessus. Fisk commenta la projection de la vidéo au public, montrant la trajectoire et la direction des obus qui venaient de l’extérieur. Un hélicoptère israélien était également visible au-dessus de Qana au moment de l’attaque, larguant des balises lumineuses pour éviter les missiles à tête chercheuse thermique. Qana était recouverte de fumée tandis que les obus d’artillerie tombaient du ciel. A un moment, les flammes étaient clairement visibles dans la base de l’ONU. Fisk annonça en montrant l’écran,

    "Ici, c’est la salle de conférence en feu. Il y a environ 50 personnes qui sont en train d’être brûlées vives en ce moment. Cette fumée, continua-t-il, montrant une autre section proche sur l’écran, provient en fait de la crémation de ces gens alors que les murs prennent feu."

    Le public restait immobile et silencieux comme des jurés dans un tribunal, tandis que Fisk présentait ses preuves avec la précision méticuleuse et le sang-froid d’un avocat de l’accusation démolissant de façon convaincante l’argument principal des avocats de la défense. Après que la vidéo fut arrêtée, il retourna sur le podium et finit son discours sur les phrases suivantes :

    "C’est ici, je crois, que le travail du journaliste doit s’arrêter et que les faits historiques doivent prendre la relève. Pour votre gentillesse ce soir, mesdames et messieurs, et pour votre gentillesse de m’avoir invité à Ottawa pour vous faire cette présentation, je vous remercie beaucoup."

    Massacre in sanctuary
    Eyewitness | Robert Fisk | Thursday 18 April 1996 23:02
    https://www.independent.co.uk/news/massacre-in-sanctuary-1305571.html

    Qana, southern Lebanon - It was a massacre. Not since Sabra and Chatila had I seen the innocent slaughtered like this. The Lebanese refugee women and children and men lay in heaps, their hands or arms or legs missing, beheaded or disembowelled. There were well over a hundred of them. A baby lay without a head. The Israeli shells had scythed through them as they lay in the United Nations shelter, believing that they were safe under the world’s protection. Like the Muslims of Srebrenica, the Muslims of Qana were wrong.

    In front of a burning building of the UN’s Fijian battalion headquarters, a girl held a corpse in her arms, the body of a grey-haired man whose eyes were staring at her, and she rocked the corpse back and forth in her arms, keening and weeping and crying the same words over and over: “My father, my father.” A Fijian UN soldier stood amid a sea of bodies and, without saying a word, held aloft the body of a headless child.

    “The Israelis have just told us they’ll stop shelling the area,” a UN soldier said, shaking with anger. “Are we supposed to thank them?” In the remains of a burning building - the conference room of the Fijian UN headquarters - a pile of corpses was burning. The roof had crashed in flames onto their bodies, cremating them in front of my eyes. When I walked towards them, I slipped on a human hand.

    So why did the Israelis kill all these refugee civilians - more than 70 at the latest count - and go on sending 25 shells into the survivors and the bodies around them for up to 10 minutes after the first round had landed? A Fijian soldier, looking at a dead woman lying at his feet, her neck encircled with blood, said simply: “The guerrillas fired six Katyushas from near our position. The shells came in two minutes later. But the Israelis know we’re here. This has been a UN battalion headquarters for 18 years. They knew we had 600 refugees here.”

    "Indeed they did. The Israelis know that 5,200 penniless civilians - too poor to flee to Beirut - are crowded into the compounds of the 4,500- strong UN force. The Fijian battalion headquarters is clearly marked on Israel’s military maps. The UN buildings were plastered with white and black UN signs. They are lit up at night. Not a soul in southern Lebanon is ignorant of their location. Nor is the Hizbollah. It is not the first time the guerrillas have fired their missiles at Israel from beside a UN building; when a Fijian officer tried to prevent the Hizbollah from firing rockets close to his position on the coast road two days ago, a Hizbollah man shot him in the chest.

    But does a Hizbollah target of opportunity justify the nightmare scenes which confronted us yesterday? Are Lebanese civilians worth so little on the immoral scales of war that armies can write them off as “collateral damage” while following the hopeless goal of eradicating “terrorism” by gunfire and blood? True, the Hizbollah should bear a burden of guilt, though they will refuse to do so.

    But Israel’s slaughter of civilians in this terrible 10-day offensive - 206 by last night (- has been so cavalier, so ferocious, that not a Lebanese will forgive this massacre. There had been the ambulance attacked on Saturday, the sisters killed in Yohmor the day before, the 2-year-old girl decapitated by an Israeli missile four days ago. And earlier yesterday, the Israelis had slaughtered a family of 12 - the youngest was a four- day-old baby - when Israeli helicopter pilots fired missiles into their home.

    Shortly afterwards, three Israeli jets dropped bombs only 250 metres from a UN convoy on which I was travelling, blasting a house 30 feet into the air in front of my eyes. Travelling back to Beirut to file my report on the Qana massacre to the Independent last night, I found two Israeli gunboats firing at the civilian cars on the river bridge north of Sidon.

    Every foreign army comes to grief in Lebanon. The Sabra and Chatila massacre of Palestinians by Israel’s militia allies in 1982 doomed Israel’s 1982 invasion. Now the Israelis are stained again by the bloodbath at Qana, the scruffy little Lebanese hill town where the Lebanese believe Jesus turned water into wine.

    The Israeli Prime Minister Shimon Peres may now wish to end this war. But the Hizbollah are not likely to let him. Israel is back in the Lebanese quagmire. Nor will the Arab world forget yesterday’a terrible scenes.

    The blood of all the refugees ran quite literally in streams from the shell-smashed UN compound restaurant in which the Shiite Muslims from the hill villages of southern Lebanon - who had heeded Israel’s order to leave their homes - had pathetically sought shelter. Fijian and French soldiers heaved another group of dead - they lay with their arms tightly wrapped around each other - into xblankets.

    A French UN trooper muttered oaths to himself as he opened a bag in which he was dropping feet, fingers, pieces of people’s arms.

    And as we walked through this obscenity, a swarm of people burst into the compound. They had driven in wild convoys down from Tyre and began to pull the blankets off the mutilated corpses of their mothers and sons and daughters and to shriek “Allahu Akbar” (God is Great") and to threaten the UN troops.

    We had suddenly become not UN troops and journalists but Westerners, Israel’s allies, an object of hatred and venom. One bearded man with fierce eyes stared at us, his face dark with fury. “You are Americans,” he screamed at us. “Americans are dogs. You did this. Americans are dogs.”

    President Bill Clinton has allied himself with Israel in its war against “terrorism” and the Lebanese, in their grief, had not forgotten this. Israel’s official expression of sorrow was rubbing salt in their wounds. “I would like to be made into a bomb and blow myself up amid the Israelis,” one old man said.

    As for the Hizbollah, which has repeatedly promised that Israelis will pay for their killing of Lebanese civilians, its revenge cannot be long in coming. Operation Grapes of Wrath may then turn out then to be all too aptly named.

    Yaniv Cogan
    @yanivcogan· 18 avr. 2022
    https://twitter.com/yanivcogan/status/1516000967807967234


    oeuvre de Mustafa Haider
    #Qana #Cana #Liban

  • Liban, 1975-1985 : 10 ans de guerre civile

    (#archiveLO, 13 avril 1985)

    – 1975 : les pauvres prennent les armes
    – Mars 1976 : la Syrie écrase les camps palestiniens
    – 1977-1978 : la Syrie cherche à neutraliser l’extrême-droite qu’elle avait contribué à mettre en selle
    – 1982 : Israël envahit le Sud-Liban
    – Une guerre sociale devenue une guerre entre clans confessionnels

    –---------------

    Lire aussi : Liban : une création du colonialisme français dans un Moyen-Orient divisé par l’impérialisme
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/liban-une-creation-du-colonialisme-6377

    – La Syrie et le Liban à l’époque ottomane
    – La décadence de l’Empire ottoman
    – De la tutelle ottomane au colonialisme anglo-français
    – La naissance du mouvement ouvrier et les révoltes contre le colonialisme
    – La Deuxième Guerre mondiale et l’#indépendance
    – Le #Moyen-Orient balkanisé
    – Années soixante-dix : la montée des tensions sociales et politiques
    – Avril 1975 : le déclenchement de la guerre civile
    – Assad sauve la droite libanaise
    – Les #accords_de_Taëf et l’après-guerre civile
    – L’assassinat de #Rafic_Hariri et le « Front du Bristol »
    – Les élections de juin 2005
    – L’intervention impérialiste ramène la société en arrière
    – Pour une véritable révolution sociale

    #Liban #Israël #OLP #Arafat #Syrie #guerre_civile #impérialisme

  • EDL donnera davantage de courant aux « bons élèves » - L’Orient-Le Jour #Liban #électricité
    https://www.lorientlejour.com/article/1334676/edl-donnera-davantage-de-courant-aux-bons-eleves-.html

    L’établissement public compte désormais couper le courant aux institutions publiques et aux camps de réfugiés qui ne paieront pas leurs factures.

    Alors qu’EDL doit faire rentrer du cash pour montrer sa crédibilité auprès de la Banque Mondiale, pour que in fine le deal pour l’importation d’électricité depuis la Jordanie permette une hausse réellement substantielle de l’alimentation en courant, elle annonce plusieurs mesures :
    privilégier les régions où les connexions illégales sont les plus basses
    couper l’électricité aux mauvais payeurs historiques que sont les administrations libanaises et les camps de réfugiés, notamment palestiniens, gérés par l’UNRWA, mais aussi les camps informels syriens, qui sont progressivement dotés de compteurs pour évaluer leur consommations (jusqu’à présent assurés par des dispositifs adhoc tels que des compteurs temporaires offrant une puissance limitée...)
    EDL communique aussi ici sur des chiffres de non-paiement et de connexions qui paradoxalement semblent faibles, mais les données sont très partielles. On nous dit aussi que c’est à Beyrouth qu’on a trouvé le plus de connexions illégales. Tout cela est beaucoup partiel pour donner une image claire. Mais si cette nécessité de crédibilité financière pouvait donner lieu à la publication de données sur ces enjeux dont la compréhension est complètement surdéterminées depuis des décennies par la concurrence interconfessionnelles (qui sont les mauvais payeurs : les chiites, les musulmans, ou les chrétiens ?), ce serait malgré tout une avancée.
    A noter aussi que le PDG d’EDL nie l’hémorragie d’abonnés, dégoutés par la hausse de la partie fixe des abonnements que plusieurs reportages de presse ont récemment signalée. Là aussi une publication des données complètes serait intéressantes
    Voir mes réflexions précédentes et les références ici : https://seenthis.net/messages/994241

  • Lebanon leans on US dollar to cope as currency, economy tank | AP News
    https://apnews.com/article/lebanon-economy-crisis-currency-pound-dollarization-44f8173d75d2e1a37526b3e1

    Zoughaib, the Beirut economist, said he fears the absence of sound policy and economic reforms means that dollarization will likely only deepen poverty, making it even more difficult for families to pay for health care, education and food.

    Bazazo, the market owner, acknowledges that pricing in dollars will help him manage his finances and cut a small portion of his losses but worries it will drive away some customers.

    “Let’s see what happens,” Bazazo said, sighing. “They’re already complaining.”

    #Liban

  • Thread by LChevreuils on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1632398809010511876.html

    L’anniversaire de la mort de Staline me rappelle un épisode de l’histoire des Arméniens du Liban. En 1947, des émissaires ont parcouru la diaspora pour convaincre les Arméniens de s’installer en RSS d’Armenie. On leur a fait miroiter boutique, logement, etc.

    Au Liban, le gros de la communauté s’était installé 20 ans avant, après les nouveaux massacres en Cilicie, et avait commencé à urbaniser la rive droite du fleuve, Borj Hammoud, contre l’avis des Français qui voulaient plutôt les envoyer dans des colonies rurales, bref.
    La vie n’était pas simple, le lieu était un trou de boue et la communauté était divisée entre les partis hentchak, communiste, et tachnak, antisovietique (social-nationaliste, disons pour être charitable). Le hentchak a épousé la cause de la RSSA. Y avait moyen le choix.
    Notons , c’est important, que ces Arméniens étaient très majoritairement originaires de Cilicie, depuis quelque chose comme le 14e siècle. Le Caucase ne leur était pas familier du tout, leur truc, c’était Marash, Adana et la Méditerranée.
    Il faut imaginer les familles ravagées par le genocide, les orphelins qui grandissent, la vie qu’on commence à reconstruire, les solidarités locales dans les associations de villages qui construisaient collectivement les différents quartiers de Borj-Hammoud…
    Les émissaires de Staline arrivent et forcément, séduisent pas mal d’hommes actifs qui galèrent dans la boue à Beyrouth. D’autres sont radicalement opposés au départ. Le hentchak fait pression pour partir, le tachnak fait pression pour rester.
    Pression, ça veut dire que dans certaines familles on enlève des enfants pour obliger tout le monde à partir, ou qu’on les séquestre pour obliger tout le monde à rester. Grosses tensions violentes, certaines blessures datant de cette période sont encore ouvertes.
    Finalement, les militants hentchak partent en masse et comme vous vous y attendez, en guise de boutiques gratuites et de logements modernes, beaucoup se retrouvent envoyés directement en camps de rééducation politique et les liens se perdent avec les membres restés au Liban.
    Au Liban, la gauche arménienne en sort durablement détruite, autodétruite, en fait, et le tachnak exerce depuis lors une hégémonie que je qualifierai de profondément toxique sur la communauté.
    Voilà la petite histoire. Comment Staline a ajouté du malheur au malheur dans une population déjà écrasée par l’exil et le génocide. Il a fait ça partout dans le monde arabe.

    Crève encore, camarade.

    https://twitter.com/LChevreuils/status/1632398809010511876

    #Arménie #Liban

  • Ghassan Salamé. « L’ordre occidental s’effrite » - Alain Gresh - Henri Mamarbachi
    https://orientxxi.info/magazine/ghassan-salame-l-ordre-occidental-s-effrite,5134

    O. XXI. — Et le #Liban in fine ?

    G. S. — Ce pays est victime d’avoir vécu au-dessus de ses moyens et d’avoir dogmatiquement choisi une politique monétariste qui a fait plaisir aux Libanais avant de les ruiner. Il était évident que ce système ne pouvait pas durer, je l’avais déclaré en 2011 et l’Association des banques libanaises m’avait tancé. Ils ont rendu une bonne partie de la population complice de ce système et en sont coupables.

    La conjonction d’une autonomie plus grande des élites locales doublée de l’idéologie néolibérale crée dans les pays de la périphérie des systèmes kleptocratiques, les pires étant l’Irak et la Libye. La kleptocratie libanaise a ceci de particulier qu’elle est également redistributive, elle pique aux citoyens ce qu’elle donne à ses partisans. Les chefferies peuvent puiser dans les caisses de l’État, mais la majeure partie est redistribuée. Ils exercent eux-mêmes le rôle redistributeur de l’État, et donc ça paraît solide et durable. Mais c’est une redistribution discriminatoire.

    On ne sait pas comment il classe les pays sur l’échelle de la #kleptocratie mais c’est un peu surprenant que le casse du siècle libanais, qui n’est même pas fini apparemment, ne soit pas mis en avant. La redistribution, qui fonctionnait peut être jusqu’en 2019, ne fonctionne plus aujourd’hui qu’en faveur de 5, ou des 1% , cf. justement Jad Chaaban juste référencé https://seenthis.net/messages/991269

    • et à propos de la poursuite du hold up, voir ce fil de Henri Chaoul
      https://twitter.com/henrichaoul/status/1626479545116139522

      Yesterday, @BDL_Lebanon disclosed its biweekly interim balance sheet with two key eye-popping items: the appearance of a new 16 bn USD debt to the State and a 36 billion USD “Valuation Adjustment”. Let us start with the first one. Where do these 16 bn come from?

      As the auditors have explained this entry in the past: “(it) represents … the unrealized appreciation/depreciation of gold and net unrealized appreciation/depreciation of translation of assets and liabilities in foreign currencies. It also records realized losses on …

      … (financial instruments) used by the Bank to support the stability of the Lebanese Pound”. For the layman, this accounting gibberish will mean that losses are recorded as an asset. This is another foyer of losses brought to you by your friendly @BDL_Lebanon

      … and hidden in this line item. So now we have two foyers of losses hidden in the balance sheet: other assets and Valuation adjustment.

      Bottom line, losses at @BDL_Lebanon
      have exploded due to his FX position and the governor keeps on utilizing what he thinks are creative accounting techniques to hide the colossal losses. Eliminate the line of Loans to public sector, valuation adjustment and other assets …

      Which are all either fake or hidden losses and the impact on the capital of the central bank is a whopping amount of more than 60 bn USD.

      One final comment regarding the 16 bn USD alleged debt on public sector. On a number of occasions in the past,
      @BDL_Lebanon
      has asked finance ministers to support its position and have refused to acknowledge this debt as it is not one.
      Information is circulating that the current finance minister, a former employee at
      @BDL_Lebanon
      , has acquiesced to this accounting change at the central bank and may even have signed documents to this effect
      … tying the state to this new liability. If this has happened, this is a criminal offense and should be prosecuted to the fullest extent.

      And as a good friend just reminded me, as far as the 16 bn just popping up on the balance sheet, that this is a total violation of the Law of Money and Credit that imposes a very strict procedure for any lending to the State. Where are those documents and approvals Mr Salame?

      Here is another interesting finding for us geeks. Now we can find (approximately) the financial sector deposits in foreign currency vs LBP. Using basic calculus (2 equations a 2 inconnues) we now know that the FS deposits are roughly 88 bn in USD and 30 trillion in LBP.

  • Le Liban, frappé par la pauvreté et dans l’impasse politique, face à l’irresponsabilité de ses dirigeants
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/13/le-liban-frappe-par-la-pauvrete-et-dans-l-impasse-politique-face-a-l-irrespo

    Au quotidien, une majorité de Libanais survit de débrouille, entre les rétributions des partis communautaires, les aides des ONG et, surtout, l’argent envoyé par des proches, de plus en plus nombreux à s’exiler à l’étranger. La Banque mondiale estime qu’en 2022 les versements de l’étranger ont représenté 38 % du PIB du Liban, contre 14,4 % en 2019. L’ONG Mercy Corps estimait, fin 2022, qu’ils sont la seule source de revenus pour 15 % à 30 % des ménages. Des actifs et des retraités jadis aisés en dépendent aussi : leur épargne est bloquée dans les banques et rognée par la dépréciation de la monnaie. Depuis l’automne 2019, les banques imposent un contrôle informel des capitaux en réponse à la crise des liquidités, dans l’espoir de conjurer leur propre faillite.

    [...]

    La faillite du secteur bancaire a fait du Liban une « économie du cash » où même les transactions commerciales se font de façon informelle. Un cash qui se « dollarise » : avec la dépréciation continue de la livre libanaise et alors que le pays dépend des importations, les prix s’affichent en dollars.

    Cette réalité, la caste au pouvoir feint d’en ignorer la gravité. Tous les experts ont pourtant détaillé les réformes nécessaires pour remettre le pays sur les rails et obtenir une aide internationale. Qu’il s’agisse de la refonte du secteur de l’électricité ou de la restructuration du secteur bancaire, les responsables politiques ont multiplié les entraves, jusqu’à bloquer la conclusion d’un prêt du Fonds monétaire international.

    Menace des armes
    La raison en est que la réforme de l’Etat libanais menace la survie même de l’oligarchie politico-financière. A chaque tentative de remettre en cause son pouvoir ou de la mettre face à ses responsabilités, les vieux réflexes communautaires sont convoqués et la peur du chaos agitée.

    #Liban #faillite #pauvreté

    • Seuls les « dollarisés » – les Libanais et les expatriés qui touchent un revenu en devise étrangère ou disposent d’un patrimoine à l’étranger – peuvent s’offrir, à grands frais, l’illusion d’une vie normale dans la bulle des beaux quartiers.

      Point aveugle : si la partie « dollarisée » des libanais s’en sort bien, alors que l’autre s’enfonce dans la pauvreté avec une monnaie qui ne vaut plus rien, est-ce qu’il n’y aurait pas en ce moment d’énormes transferts de propriété immobilière : c’est-à-dire que les dollarisés peuvent s’offrir immeubles et terrains à vil prix auprès des gens ruinés qui tentent de récupérer des liquidités en vendant leurs biens.

      (Et je suis persuadé que les profiteurs se vantent d’« aider » leurs concitoyens dans le besoin en faisant cela.)

    • On a beaucoup entendu ce type d’argument dans les quelques mois qui ont suivi l’explosion du 4 aout : d’une part, le blocage des banques n’était que partiel et les épargnants riches pouvaient faire un chèque bancaire pour acheter un bien-fonds, effectivement bradé par un propriétaire qui avait absolument besoin de cash ; d’autre part, après la situation, la détresse d’un certain nombre de propriétaires a augmenté, tandis que d’autres profitaient des dégâts pour mettre à la porte leurs locataires, sous prétexte de danger. En pratique, vider les locataires permettait soit récupérer des biens fonds vides dont plus faciles à vendre, soit de profiter des aides à la rénovation pour mettre sur le marché des appartements refaits, à des loyers plus élevés, souvent en dollars...
      Toutefois, j’entends dire aujourd’hui que le marché de l’immobilier est largement bloqué : les transferts entre comptes bancaires ne se font plus car les banques n’ont plus du tout de liquidités, et la dévaluation est telle que les montants, par rapport aux épargnes disponibles ne cessent d’augmenter. Par ailleurs, l’administration du cadastre et de l’enregistrement est très largement bloquée, notamment les juges fonciers etc. J’ai entendu des histoires terribles, à propos de personnes décédés dont les ayant-droits peinent à récupérer leur héritage. Je pense que c’est pareil pour les transactions foncières et immobilières. Certes, on entend dire qu’avec beaucoup d’argent on peut débloquer des choses, mais il faut beaucoup arroser... Donc ton hypothèse est possible, mais pas si massivement parce qu’il y a quand même beaucoup de freins. Après, il peut aussi y avoir des transactions au noir, en attendant que les choses se débloquent. Si elles se débloquent un jour. C’est intéressant parce qu’au début de la guerre, un certain nombre de transactions et héritages se sont ainsi bloqués, et le restent jusqu’à aujourd’hui. Cela contribue à la création d’un marché informel de sous-location, avec des propriétaires-gérants de fait, parfois d’anciens miliciens. C’est ainsi qu’on crée des pans entiers de ville illégale...
      Rouba Wehbe a étudié ce phénomène dans deux types de configurations : le cas de propriétaires palestiniens : Être propriétaire et palestinien au Liban : entre un conflit politique qui perdure et les enjeux d’un marché immobilier excluant https://www.carep-paris.org/wp-content/uploads/2021/06/Rouba_Wehbe_Vima_mep.pdf
      et le cas de propriétés abandonnées à Ghandaq el Ghamiq : https://legal-agenda.com/%D8%AA%D8%B3%D9%8A%D9%8A%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D8%B9%D9%82%D8%A7%D8%B1-%D

  • Ce que la balance commerciale révèle des Libanais en 2022 - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1326484/ce-que-la-balance-commerciale-revele-des-libanais-en-2022.html


    Explosion des importations d’équipements pour produire de l’électricité à partir du soleil au #Liban

    Pierre Khoury, président du Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC), un organisme indépendant affilié au ministère de l’Énergie et de l’Eau, estime à travers ces chiffres qu’en 2022, « le Liban a importé suffisamment de matériel #photovoltaïque pour produire l’équivalent de 1 300 MW. Certes une importante partie sera stockée, mais nous estimons que l’équivalent d’entre 500 et 600 MW a été installé en 2022 ». Ce qui représente une importante révision à la hausse par rapport aux précédentes estimations du LCEC qui tablait plutôt sur l’équivalent de 250 MW installés lors de cet exercice.

    • En parallèle, les chiffres des douanes révèlent aussi d’importantes baisses en ce qui concerne l’importation d’autres catégories de produits, par rapport à la période d’avant-crise. Des baisses intrinsèquement liées aux mécanismes d’adaptation adoptés par les Libanais pour faire face à l’effritement de leur pouvoir d’achat.

      Première catégorie à en pâtir : les médicaments. En 2022, les Libanais en ont importé pour 551,82 millions de dollars, soit 38,7 % de moins qu’en 2021 et à peine 40 % de la moyenne de ce qui était importé avant 2019. [...]
      Les importations de vêtements ont elles aussi souffert. Une grande partie des Libanais ont ainsi été contraints de réduire leurs achats de tels biens en faveur de ceux de première nécessité, voire de survie. Résultat, bien que les importations de vêtements et de chaussures soient respectivement en hausse de 56,67 % et de 65,57 % en 2022, leurs niveaux restent entre 30 et 50 % inférieurs par rapport à ceux d’avant-crise. Toujours dans cette optique de réduction des dépenses, les chiffres des douanes montrent que la crise n’a pas épargné l’alimentation des Libanais. Les importations de viande ont ainsi diminué de 24,11 % par rapport à 2021 pour celles des bovins (vaches, bœufs et veaux), de 25,82 % pour les moutons et de 8,51 % pour les poules. Encore plus inquiétants, ces chiffres montrent des baisses comprises entre 50 et 60 % par rapport aux niveaux d’avant-crise en fonction des catégories.

      Certains secteurs de l’économie libanaise arrivent toujours à tirer profit de la dépréciation de la livre qui leur a permis de réduire leurs prix, pour accroître leurs ventes à l’étranger et s’ouvrir à de nouveaux marchés.

      C’est notamment le cas des agriculteurs qui, malgré une baisse de 50 % de leurs exportations de fruits en 2022 par rapport à 2021, ont quand même réussi à maintenir un niveau trois fois plus élevé par rapport à celui d’avant-crise, avec l’équivalent de plus de 200 millions de dollars exportés, contre une moyenne de moins de 70 millions entre 2014 et 2019.
      Idem pour les industriels des engrais et ceux du plastique, principalement les produits à base de polytéréphtalate d’éthylène, ou PET (utilisé notamment dans la production de bouteilles ou de conteneurs pour aliments).