Le meurtre de Naji al-Ali, connu pour son personnage énigmatique Handala, demeure un mystère des décennies plus tard, malgré les soupçons qui pèsent sur le Mossad israélien et des rivaux palestiniens
MEE
Le 22 juillet 1987, au moins un homme armé ouvre le feu sur le caricaturiste et militant palestinien Naji al-Ali devant les bureaux londoniens du journal koweïtien Al-Qabas. Touché à la tête, Naji al-Ali est transféré à l’hôpital, où il décède un mois plus tard, le 29 août.
Irritée par les informations selon lesquelles le Mossad, les renseignements israéliens, était au courant du projet de meurtre du dessinateur, la Première ministre britannique de l’époque, Margaret Thatcher, expulse les diplomates israéliens et ferme le siège du Mossad à Londres.
Néanmoins, personne ne sera accusé du meurtre de Naji al-Ali, bien que des soupçons pèsent sur le Mossad, mais aussi sur des agents palestiniens agissant au nom d’Israël ou de factions palestiniennes rivales. (Première et deuxième photo : AFP) (...)