• « Elles ne mangeaient plus » : en Bretagne, les éoliennes responsables des maladies de ses vaches ?
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-pour-cette-eleveuse-les-eoliennes-seraient-dangereuses-pour-so

    Pascale Durand, éleveuse dans le sud de Rennes, soupçonne cinq éoliennes déployées à moins de 2 km de sa ferme d’avoir des effets néfastes sur ses vaches laitières. Un témoignage loin d’être isolé si l’on en croit un rapport rendu public fin avril 2024.

    xxffffgggg En 1996, Pascale Durand devient agricultrice. Elle rejoint son mari dans la ferme de famille qu’il a repris trois ans plus tôt : 72 hectares de terre situés à Crevin, au sud de Rennes, pour 60 vaches laitières. Dix années s’écoulent « paisiblement » jusqu’en 2017 année où, explique-t-elle, le vent tourne. « C’est venu petit à petit : j’ai constaté des mammites (Infection de la mamelle, NDLR) que je n’avais jamais vues encore. Les bêtes ne mangeaient plus. Certaines génisses ont commencé à boiter. Certaines avaient la panse qui enflait. »

    L’éleveuse s’empare d’une chemise plastifiée posée devant elle. Elle en sort une photo prise en 2023. Une vache, amaigrie, genoux à terre dans un sale état. « Celle-là est morte peu après. »

    Un vétérinaire de la chambre d’agriculture vient contrôler l’hygiène de traite, l’alimentation. Il ne trouve rien. L’installation électrique est également vérifiée pour voir si un appareil comme un robot de traite, pourrait libérer du courant. « Un expert qui a passé quatre jours sur l’exploitation nous a dit : “Il y a du courant partout !” »

    Un effet des « courants vagabonds » ?
    Rapidement, les soupçons de l’agricultrice se [...]

  • L’épidémie de choléra à Mayotte « est sous contrôle » , affirme le ministre de la santé
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2024/05/10/a-mayotte-65-cas-de-cholera-ont-ete-recenses-et-3-700-personnes-vaccinees-af

    10/05/2024
    Venus de l’Hexagone, 86 réservistes, infirmiers et médecins, sont arrivés sur l’île, a-t-il ajouté. M. Valletoux a reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés le système de santé local et les soignants. L’archipel ne compte qu’un hôpital et cinq urgentistes, pour quelque 310 000 habitants, selon des chiffres officiels de la population, probablement largement sous-estimés.

    Ce que l’on sait sur l’opération Wuambushu 2 qui doit débuter prochainement - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ce-que-l-on-sait-sur-l-operation-wuambushu-2-qui-doit-debuter-ce

    14/04/2024
    Actuellement 1.150 policiers et gendarmes sont présents sur le territoire, deux fois plus qu’en 2017. « Aucun effectif de police ou de gendarmerie ne manquera pour mener ces opérations », a assuré la ministre Marie Guévenoux qui a annoncé également "des moyens supplémentaires aériens, maritimes et terrestres.

    Il y a quelques jours déjà :
    https://seenthis.net/messages/1051749

  • Emmanuel Macron recevra des élus de Mayotte à l’Élysée vendredi
    https://www.ouest-france.fr/mayotte/emmanuel-macron-recevra-des-elus-de-mayotte-a-lelysee-vendredi-1f026cec

    Le président de la République va recevoir des élus mahorais vendredi 17 mai 2024. À l’ordre du jour : la suppression du droit du sol. « Un impératif », selon les parlementaires Sylvain Maillard et Bruno Retailleau, présents sur l’île début mai.

    La date est, désormais, connue. Plusieurs élus mahorais ont rendez-vous ce vendredi 17 mai 2024 à l’Élysée. Emmanuel Macron leur remettra deux projets de loi – l’un constitutionnel, l’autre « ordinaire » (sur la sécurité, le développement économique…) – relatifs à l’avenir de Mayotte. Charge à eux de rendre un avis sur ces textes d’ici à la fin juin. Avant leur adoption en conseil des ministres en juillet, puis un débat au Parlement à la rentrée.

    La mesure la plus attendue – parce que la plus polémique – est la suppression du droit du sol dans ce 101e département français. Cette volonté est affichée par le gouvernement depuis la mi-février et un séjour de Gérald Darmanin sur l’île. Mais elle est loin de faire consensus, à gauche comme au sein de la majorité.

    La pression russe
    « C’est pourtant un préalable avant tout autre investissement à l’école, à l’hôpital… Il faut stopper cette pompe inspirante, ce flux migratoire des Comores vers Mayotte, » insiste Sylvain Maillard. Le président des députés Renaissance s’est rendu sur l’île début mai, au côté de Marie Guévenoux, la ministre des Outre-mer. « Des élus mahorais nous ont lancé un appel au secours. »

    Hasard du calendrier, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, était également sur place au même moment, à l’invitation « d’amis élus. » Il décrit une situation « vraiment apocalyptique. Deux chiffres : les homicides y sont quatre fois plus nombreux que dans l’Hexagone. C’est le plus fort taux d’Europe. 77 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. C’est cinq fois plus qu’en métropole. »

    Lui aussi milite pour la fin du droit du sol. « Il y a un consensus total à Mayotte, même si cette disposition ne réglera pas tout et engendrera de vives discussions, surtout à l’Assemblée. » Le Vendéen plaide, par ailleurs, pour l’adoption « de lois exceptionnelles en faveur de l’île. On ne peut plus y mettre de rustines. Elle est en train de sombrer. Il y a un risque de guerre civile. »

    Parmi les autres priorités que Bruno Retailleau préconise : le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine – la consolidation « du rideau de fer », comme l’appelle Sylvain Maillard – et une diplomatie ferme à l’égard des Comores. Un pays, d’ailleurs, de plus en plus noyauté par les Russes, insistent les parlementaires. Le régime encourage la « conquête » de Mayotte par les Comoriens pour déstabiliser la France.

    • On perd une fonction bien pratique parce que tous ces médias veulent filer leurs contenus complets à Google pour être bien référencés, tout en restant derrière un paywall pour le commun des mortels.

      Filer votre contenu gratuitement à Google, mais pas à vos lecteurs, vous êtes trop mignons. (Quand Google vous aura à nouveau entubés, vous viendrez pleurnicher pour qu’on paie une taxe pour vous sauver.)

  • « Le nouveau #plan_Ecophyto constitue une authentique #fraude_démocratique »

    Après des semaines d’attente, le gouvernement a enfin clarifié sa position sur l’avenir du plan Ecophyto, mis en « pause », début février, en réponse à la colère du monde agricole. Lundi 6 mai, la publication du nouveau plan (Ecophyto 2030) a confirmé l’abandon de toute #ambition de réduction des usages de #pesticides, à la fois problème de #santé_publique et principale cause d’effondrement de la #biodiversité sous nos latitudes. Et ce, indépendamment des efforts des agriculteurs. Ces derniers jours, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, #Marc_Fesneau, et sa déléguée, #Agnès_Pannier-Runacher, ont fermement défendu l’idée que le cap d’une « réduction de 50 % des pesticides », à l’horizon 2030, était maintenu, au point d’accuser ceux qui en doutent de propager des « fausses informations ».

    Des propos d’une singulière légèreté qui reviennent à accuser d’affabulation le conseil scientifique et technique du plan Ecophyto – des chercheurs et des ingénieurs des organismes publics de recherche et des instituts techniques, nommés pour leur connaissance du sujet. Une prépublication rendue publique début mai, signée par la grande majorité des membres du conseil, montre en effet que le nouvel #indice européen chargé de suivre les usages et les risques des pesticides, dit « #HRI », pour #Harmonised_Risk_Indicator, ne rend compte en réalité ni de l’usage ni des risques de ces produits. Il est d’ailleurs très difficile de savoir de quoi il rend compte exactement. Une chose est sûre : c’est un thermomètre lourdement truqué.

    Mon collègue Romain Imbach a détaillé, dans un long et minutieux décryptage des travaux du conseil scientifique et technique, les moyens de ce trompe-l’œil. Quiconque en aura pris connaissance ne peut qu’être convaincu du caractère frauduleux du nouvel indicateur. Une expérience de pensée très simple permet à un enfant de cours élémentaire de le comprendre. Il faut malgré tout se concentrer un peu et rassembler toute son attention.

    Classement en quatre #catégories

    Avant tout, il faut savoir que le HRI classe les pesticides en quatre catégories. D’abord, il y a les produits à « faible risque », si rares qu’ils pèsent pour presque rien dans l’indice (groupe 1). Ensuite, viennent les produits autorisés qui ne sont pas classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (#CMR) ou #perturbateurs_endocriniens (groupe 2). Viennent après ceux autorisés, mais classés CMR et qui sortiront du marché à brève ou moyenne échéance (groupe 3). Enfin, il y a les produits interdits et utilisés à titre dérogatoire (groupe 4).

    Calculer le HRI est un jeu d’enfant. A chaque groupe son coefficient de risque : 1 pour le premier, 8 pour le deuxième, 16 pour le troisième et, enfin, 64 pour les produits interdits. Si vous avez suivi, vous savez désormais que 16 kilos d’un produit du groupe 1 comptent, dans le HRI, autant que 2 kilos de ceux du groupe 2, et 1 kilo de ceux du groupe 3, et 250 grammes des produits interdits.

    Nous pouvons maintenant procéder à notre expérience de pensée. En 2020, un agriculteur traite un champ de 1 hectare avec la dose réglementaire de 1 kilo d’un produit « A », appartenant au groupe 3. Le HRI correspondant à ce traitement est donc de 16. L’année suivante, en 2021, le produit « A » sort du marché et passe dans le groupe 4. L’exploitant utilise donc en remplacement le produit « B », appartenant également au groupe 3 et dont la dose réglementaire est identique, à savoir 1 kilo par hectare. Un esprit raisonnable ne peut que reconnaître que rien n’a changé entre 2020 et 2021. Et pourtant, entre 2020 et 2021, le HRI du traitement de ce même hectare a baissé de… 75 % !

    Comment une telle magie est-elle possible ? C’est simple : la décision réglementaire d’interdire le produit « A » en 2021 a un effet rétroactif sur l’année 2020, dont il faut recalculer le HRI. Celui-ci n’est plus de 16, mais de 64. Le HRI peut donc être réduit des trois quarts sans que rien n’ait en réalité changé. Imaginons maintenant que le produit « B » ait été plus efficace que le précédent, avec une dose réglementaire de 500 grammes à l’hectare pour un même résultat, la chute du HRI pour ce traitement entre 2020 et 2021 serait alors, sans aucun changement réel, de 87,5 %. Dans ces deux cas, l’indice historique de suivi du recours aux pesticides en place depuis quinze ans, le nombre de doses unités (NODU) serait resté identique d’une année sur l’autre.

    On comprend mieux que les calculs du conseil scientifique et technique montrent une baisse du HRI de quelque 33 % entre 2011-2013 et 2021, sans aucune politique volontariste du gouvernement. Ces calculs permettent d’ores et déjà d’anticiper une baisse supplémentaire de 10 points en 2022, grâce à l’#interdiction, cette année-là, d’un unique produit, le #mancozèbe. Qui sera remplacé à l’identique par des substances non encore interdites. Ce qu’il faut comprendre est que le classement CMR des pesticides est un processus dynamique : le point commun à tous les produits interdits est d’avoir été un jour autorisés. Le #chlorothalonil, le #chlorpyrifos, la #chloridazone, l’#imidaclopride ou le #S-métolachlore, par exemple : tous ces produits, récemment interdits ou en passe de l’être, ont passé des décennies, parfois plus d’un demi-siècle, sur le marché.

    L’inertie réglementaire est telle que bon nombre de produits aujourd’hui catégorisés 2 finiront par être interdits et remplacés, alimentant ainsi une baisse trompeuse et éternellement reconduite du HRI. On le voit, le plan Ecophyto 2030 ne repose pas seulement sur un choix technique controversé : il constitue une authentique #fraude démocratique. Il offrira aux prochains gouvernements, en France et en Europe, la possibilité de communiquer des chiffres spectaculaires de « réduction des pesticides », en l’absence de toute baisse réelle du recours à ces produits. Cela s’appelle tromper l’opinion.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/12/le-nouveau-plan-ecophyto-constitue-une-authentique-fraude-democratique_62326
    #Ecophyto #tromperie

  • Le Wapo en est encore à te parler de « perceived excesses » de la part d’Israël, et de « apparent move on Rafah ». Heureusement que la presse libre du monde libre est là pour que tu sois correctement informé·e.

    Why Spain will recognize a Palestinian state
    https://www.washingtonpost.com/world/2024/05/13/palestine-statehood-recognize-spain-united-nations

    The Spanish government has been outspoken about the perceived excesses of Israel’s offensive in Gaza. Prime Minister Pedro Sánchez called for a cease-fire in November and has warned that Netanyahu’s current approach risks Israel’s isolation on the world stage.

    Albares condemned the apparent move on Rafah, the southern Gaza city that’s home to more than a million Palestinians, many displaced by the war.

    L’euphémisation, ce sacerdoce.

  • Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de dénigrement
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/13/le-palais-de-tokyo-soutenu-par-une-tribune-apres-une-virulente-campagne-de-d

    C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

    Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.

    Contexte de tension actuel
    La collectionneuse n’avait alors pas accepté de répondre aux questions du Monde, mais précisé par message qu’elle condamnait « une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]on peuple ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject antisioniste », avait-elle encore écrit, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat salutaire ».

    Au magazine culturel mensuel Transfuge, qui a diffusé sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures aux propos ouvertement propagandistes » insérées dans l’une des expositions au Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui fait le récit de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien d’artistes à des luttes d’émancipation de peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud.

    Dans le contexte de tension actuel, d’aucuns peuvent juger maladroit le calendrier de cette exposition, qui a débuté en février et restera visible jusqu’au 30 juin, d’autant que deux autres expositions du centre d’art évoquent la Palestine. Conçue par deux chercheuses et curatrices indépendantes, elle était en réalité programmée depuis deux ans, et un texte, à l’entrée, prend soin de préciser qu’« une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans (…), résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient ». Les curatrices et le Palais de Tokyo y soulignent au passage « leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie ».

    Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.

    Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain (DCA). Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».

    #génocide #antisémitisme #art_contemporain #censure

  •  » Les pourparlers qui auraient pu mettre fin à la guerre en Ukraine
    https://www.les-crises.fr/les-pourparlers-qui-auraient-pu-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine

    On sait relativement bien ce qui s’est passé sur le champ de bataille. Ce qu’on sait moins, c’est l’intense diplomatie simultanée impliquant Moscou, Kiev et une foule d’autres acteurs, qui aurait pu aboutir à un règlement quelques semaines seulement après le début de la guerre.

    A la fin du mois de mars 2022, une série de réunions physiques au Belarus et en Turquie, ainsi que des engagements virtuels par visioconférence, avaient débouché sur le communiqué d’Istanbul, qui décrivait le cadre pour un règlement. Les négociateurs ukrainiens et russes ont alors commencé à travailler sur le texte d’un traité, réalisant des progrès substantiels vers un accord. Mais en mai, les pourparlers ont été interrompus. La guerre a continué à faire rage et a depuis fait des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.

    Que s’est-il passé ? Les belligérants étaient-ils sur le point de mettre fin à la guerre ? Et pourquoi n’ont-ils jamais conclu d’accord ?

  • Macédoine du Nord : pourquoi la présidente, Gordana Siljanovska-Davkova, refuse de dire le nouveau nom du pays
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/macedoine-du-nord-pourquoi-la-presidente-gordana-siljanovska-davkova-


    ROBERT ATANASOVSKI / AFP
    Gordana Siljanovska-Davkova, candidate à la présidence de la Macédoine du Nord pour le parti VMRO-DPMNE, célèbre sa victoire au second tour des élections présidentielles à Skopje, le 8 mai 2024.

    Une omission volontaire. Lors de sa prestation de serment ce dimanche 12 mai, Gordana Siljanovska-Davkova, première femme présidente de la Macédoine du Nord, a refusé de prononcer le nouveau nom du pays utilisé depuis un accord conclu en 2018 avec la Grèce. Et cela n’a rien d’anodin.

    « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités à la cérémonie.

    Pourtant, dans le texte officiel qu’elle a répété, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui était inscrit.

    Un accord avec la Grèce vu comme une « humiliation »
    Appeler son pays la « Macédoine » et non la « Macédoine du Nord » est tout à fait voulu par la candidate du parti VMRO-DPMNE, la droite nationaliste, élue le 8 mai pour un mandat de cinq ans au deuxième tour de l’élection présidentielle. La juriste de 71 ans a battu avec 65 % des voix le chef de l’État sortant social-démocrate, Stevo Pendarovski.

    De fait, Skopje a conclu en 2018 un accord « historique » avec la Grèce, en acceptant d’ajouter la mention géographique « du Nord » au nom du pays, pour mettre fin à une querelle de longue date avec son voisin, qui bloquait pour cette raison son adhésion à l’Otan et ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE). En effet, depuis plus de 25 ans, la Grèce et l’ancienne république yougoslave se crêpaient le chignon sur le nom de « Macédoine », la première pour sa région, la deuxième pour son pays.

    La Macédoine du Nord est ainsi devenu membre de l’Otan en 2020, mais pour le VMRO-DPMNE de Gordana Siljanovska-Davkova cet accord avec la Grèce est une « humiliation ».

    Le geste de la nouvelle présidente a été rapidement désapprouvé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, peu après un premier message de félicitations envoyé sur le réseau social X. « Afin que la Macédoine du Nord poursuive avec succès son chemin vers l’adhésion à l’UE, il est primordial que le pays continue sur la voie des réformes et du respect entier de ses accords obligatoires, y compris de l’accord de Prespa », a-t-elle écrit sur son compte.

    Le retour au pouvoir de l’opposition de droite dans ce pays pauvre des Balkans de 1,8 million d’habitants risque de raviver les tensions avec la Grèce, mais aussi avec la Bulgarie, qui pose ses propres conditions pour faire avancer les négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE.

  • Guerre à Gaza | L’#Égypte va s’associer à l’#Afrique_du_Sud dans sa demande à la #CIJ contre Israël | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/2024-05-12/guerre-a-gaza/l-egypte-va-s-associer-a-l-afrique-du-sud-dans-sa-demande-a-la-cij-contre-i

    Défiant les mises en garde internationales, l’armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l’est de #Rafah et a pris le contrôle du passage frontalier avec l’Égypte, verrouillant une porte d’entrée névralgique pour les convois d’aide humanitaire.

    Depuis lors, l’Égypte refuse de coordonner avec Israël l’entrée de l’aide dans la bande de #Gaza.

    Le Caire a mis en garde à plusieurs reprises contre l’escalade en cours depuis que les négociateurs israéliens et palestiniens ont quitté l’Égypte, mettant fin à des discussions ayant échoué à parvenir à une trêve.

  • 🚆 Ce sous-marin chinois à propulsion laser pourrait atteindre la vitesse du son
    https://www.techno-science.net/actualite/marin-chinois-propulsion-laser-pourrait-atteindre-vitesse-son-N24905

    La Chine semble tracer de nouveaux horizons avec le développement de sous-marins propulsés par des lasers. Cette avancée, rapportée par le South China Morning Post, émerge de recherches menées à l’Université d’Ingénierie de Harbin. L’idée de cette propulsion novatrice émergea il y a deux décennies au Japon, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle prend forme.

    Cette technologie utilise un laser de deux mégawatts, acheminé à travers des fibres optiques microscopiques enveloppant le sous-marin. Ce dispositif génère du plasma dans l’eau, induisant une onde de détonation propulsant l’engin vers l’avant avec une force impressionnante, jusqu’à 70 000 newtons.

    Mais ce n’est pas tout : cette propulsion laser génère également un phénomène de « supercavitation », vaporisant l’eau autour du sous-marin pour créer des bulles d’air. Ce manteau d’air réduit considérablement les frictions, offrant théoriquement au sous-marin la possibilité de surpasser la vitesse du son.

    Cependant, malgré ces progrès remarquables, la technologie n’est pas encore prête pour équiper les sous-marins nucléaires. Les chercheurs doivent surmonter plusieurs obstacles, notamment la dissipation de la chaleur des fibres optiques et leur résistance en milieu marin, ainsi que leur intégration avec les revêtements acoustiques.

    L’équipe de Ge Yang de l’université de Harbin a réalisé des avancées significatives en améliorant l’efficacité de conversion des lasers en poussée. Ils ont également puisé des inspirations dans l’aérospatiale pour optimiser le système, en réduisant les pertes d’énergie et en minimisant les frictions internes.

    L’application potentielle de cette technologie va au-delà des sous-marins, ouvrant des possibilités pour les armes sous-marines, missiles et torpilles, en augmentant leur portée sous-marine grâce à la supercavitation.

    Néanmoins, des défis demeurent, notamment la gestion de la chaleur et la durabilité des fibres optiques, ainsi que leur intégration dans les structures existantes. De plus, l’effet des bulles de cavitation sur la discrétion des sous-marins reste un point d’interrogation, potentiellement compromettant leur furtivité.

    En dépit de ces défis, cette technologie promet non seulement de révolutionner la propulsion navale, mais aussi d’avoir des applications civiles.

  • De rares aurores boréales observées en France, après une tempête solaire exceptionnelle
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/11/de-rares-aurores-boreales-observees-en-france-apres-une-tempete-solaire-exce

    La NASA avait annoncé s’attendre à de tels événements, après avoir constaté des explosions à la surface du Soleil. Les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation ou les émissions de radio peuvent être perturbés.


    Des aurores boréales illuminent le ciel nocturne de Vienne, en Autriche, lors d’une tempête géomagnétique, le 11 mai 2024. MAX SLOVENCIK / AFP

    Le phénomène était attendu en 2024, espéré par certains, craint par d’autres. Alors que cycle de l’activité du Soleil, d’une période moyenne de onze ans, approche de son maximum, une explosion à sa surface a provoqué une tempête solaire d’un niveau inégalé depuis plus de vingt ans.

    Les conséquences spectaculaires de ce phénomène ont été visibles dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, sous forme d’aurores boréales à des latitudes exceptionnellement basses. Des particules, éjectées lors de ces éruptions à 150 millions de kilomètres de la Terre, ionisent les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, sous l’effet du champ magnétique, pour provoquer ces couleurs diaphanes étonnantes dans le ciel.

    Ces aurores boréales ont été vues en Europe et en France, jusque dans la région parisienne. De nombreuses photos de ces phénomènes exceptionnels ont été publiées sur les réseaux sociaux par des amateurs ébahis.

    La NASA avait annoncé dès jeudi 9 mai s’attendre à de tels événements, après avoir observé ces explosions à la surface du Soleil. Les éruptions éjectent de l’étoile d’immenses quantités de matière qui se dispersent ensuite. Ces éjections de masse coronale – dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées – proviennent d’une tache solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

    Perturbations

    D’autres conséquences d’un tel événement, moins esthétiques, sont possibles. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a annoncé, vendredi soir, avoir observé les conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée. En clair, les réseaux de communication par satellite et au sol, les systèmes de navigation comme les GPS et les émissions de radio peuvent être perturbés.

    Aux Etats-Unis, la NASA avait ainsi alerté plus tôt cette semaine les opérateurs de satellites de communications et du réseau électrique en Amérique du Nord des risques de perturbations. Celles-ci (aucune n’était encore signalée samedi matin) peuvent se produire pendant quelques jours. Comme les aurores boréales, puisque tous les effets de cette tempête solaire n’ont pas encore atteint la Planète bleue.
    Lire aussi : Des aurores boréales rarissimes observées dans le ciel français, du Nord à la Bretagne

    Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween ». A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède, et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud.

    Le cycle 25 du Soleil, qui a commencé en décembre 2019, devait atteindre son maximum en 2025, sans qu’il soit anticipé comme un pic exceptionnel. Ces respirations de notre étoile ne sont pas régulières. Mais, dès la fin de 2023, l’agitation constatée par les satellites d’observation du Soleil permettait aux astronomes d’annoncer que le pic du cycle 25 serait plus fort que prévu et interviendrait sans doute plus tôt. On parlait alors du second semestre 2024. Il est trop tôt pour savoir si cet événement est précurseur d’un prochain pic d’activité, ou s’il signe le maximum avant le reflux.

  • En Angleterre, un professeur de géographie découvre par hasard une mystérieuse pierre gravée vieille de 1600 ans dans son jardin
    https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/archeologie/en-angleterre-un-professeur-de-geographie-decouvre-par-hasard-u

    Alors qu’il jardinait chez lui, un homme a mis au jour une curieuse pierre gravée vieille de plus de 1600 ans. D’après les spécialistes, elle porte des inscriptions en ogham, la première forme d’écriture celtique.

    Parfois, avoir la main verte permet de faire des découvertes incroyables. En mai 2020 à Coventry (près de Birmingham, en Angleterre), alors que Graham Senior jardine chez lui, ce professeur de géographie tombe sur une drôle de pierre en grès rectangulaire de 11 cm de long. Celle-ci porte des inscriptions sur trois de ses quatre faces. Pensant qu’il s’agit d’une sorte de calendrier, Graham Senior contacte le Portable Antiquities Scheme (programme pour les petits objets archéologiques géré par le British Museum). Les spécialistes confirment alors qu’il s’agit d’une écriture oghamique d’un style ancien qui dateraient du Ve ou VIe siècle, voire du IVe siècle. L’exceptionnel artéfact est présenté pour la première fois au public dans une exposition gratuite au Herbert Art Gallery and Museum, du 11 mai 2024 au 27 avril 2025.

    Une pierre qui mentionne le nom de Mael Dumcail

    « Le premier contact que j’ai eu avec Graham Senior s’est fait au téléphone au sujet d’un calendrier préhistorique, explique Teresa Gilmore, agente de liaison des découvertes pour l’East Staffordshire et les North West Midlands, dans un communiqué. Après avoir reçu une photo de la pierre, j’ai pris contact avec Katherine Forsyth de l’Université de Glasgow qui m’a confirmé qu’il s’agissait bien d’écriture oghamique et que c’était une découverte très intéressante. »

    ​L’ogham est la première forme d’écriture celtique. Il s’agit d’un ancien alphabet irlandais constitué de 20 caractères composés uniquement de lignes parallèles par groupes de 1 à 5. L’ogham était utilisé pour écrire l’ancienne langue irlandaise sur ce type de pierres avant que le peuple d’Irlande ne commence à écrire sur des manuscrits en vélin. Les premières inscriptions utilisant l’alphabet ogham remontent au IVe siècle. « L’inscription se lit : MALDUMCAIL/S/LASS, révèle la spécialiste. La première partie mentionne le nom d’une personne : Mael Dumcail. La deuxième partie est moins évidente. »

    Des artefacts découverts généralement en Irlande et sur la côte galloise

    Plus de 400 pierres et fragments portant des inscriptions en ogham sont connus à ce jour mais ces objets archéologiques ont été principalement découverts en Irlande ou sur la côte galloise. C’est pourquoi la mise au jour d’une pierre gravée de ce type au cœur de l’Angleterre, dans la région des Midlands de l’Ouest, est assez inhabituelle. Elle pourrait avoir été apportée dans cette région par un moine ou un clerc venu d’Irlande dans les premiers monastères médiévaux des Midlands ? « Quant à savoir pourquoi l’objet a été déposé à Coventry et à quoi il fonctionnait, cela reste encore à définir », confie Teresa Gilmore.

    En effet, la fonction des pierres gravée de caractères oghamique est incertaine. Certains historiens pensent que ces objets ont été utilisés à des fins juridiques dans les conflits fonciers, car ils se situent souvent à proximité de frontières de terrains et portent les noms d’ancêtres. Pour d’autres spécialistes, la pierre découverte à Coventry pourrait être un objet commémoratif portatif. Quoi qu’il en soit, cette découverte donne un aperçu des formes primitives de retranscription de la langue irlandaise avant l’utilisation de l’écriture latine insulaire et témoigne de la vie au début du Moyen Âge à Coventry.

    Un objet d’une importance nationale

    Depuis sa surprenante session de jardinage, Graham Senior a fait don de la pierre au Herbert Art Gallery and Museum. « J’ai été ravie lorsque Graham a proposé de faire don de son incroyable trouvaille au musée, se réjouit Ali Wells, conservatrice au Herbert Art Gallery and Museum. Comme les collections du musée se limitent à la ville de Coventry, il est rare que quelqu’un découvre quelque chose d’une importance nationale comme cette pierre à inscriptions oghamique. Nous ne saurons peut-être jamais comment Mael a perdu la pierre et comment elle s’est retrouvée dans un jardin de Coventry, mais j’espère que les recherches à venir en diront davantage sur son histoire. »

  • Bel-Air Homeowners Lose Coverage as Fire Threat Hits Wealthy California Enclaves - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2024-05-10/bel-air-homeowners-lose-coverage-as-fire-threat-hits-wealthy-california-e

    State Farm is discontinuing fire insurance policies in wealthy California areas. It’s part of a nationwide trend fueled by climate change.

    attaque au porte-monnaie, le déni va devenir plus compliqué

    • Sympa la villégiature à 25 millions (moitié prix) ; pas âme qui vive, sur la photo, ceci dit, depuis 2 ans.

      Fire insurance quote : $200,000 a year.

      in the Hollywood Hills, a four-bedroom, five-bath estate with an infinity pool perched above the lights of Los Angeles. The new house had been on the market for two years, with the price tumbling to $25.6 million from an original listing of $48 million. [...] fire insurance quote: $200,000 a year.

  • Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1788896157621534901.html

    Johann Soufi sur X : https://twitter.com/jsoufi/status/1788896157621534901

    S’appuyant sur les témoignages de lanceurs d’alerte au sein de l’armée 🇮🇱, CNN décrit les crimes de guerre (tortures, traitements inhumains) commis contre des détenus palestiniens dans le camp de détention de Sde Teiman, en Israël. 🧵Thread.👇

    […]

    6. Alors que la presse israélienne, arabe, américaine et britannique rapporte ces allégations extrêmement graves et concordantes depuis plusieurs semaines, les médias français demeurent généralement silencieux, préférant stigmatiser les étudiants qui s’indignent contre ces crimes.

    […]

  • La première yodleuse diplômée veut transmettre la tradition

    La Valaisanne #Dayana_Pfammatter Gurten est la première yodleuse ayant obtenu un master dans son art en Suisse. Selon elle, l’enseignement du #yodel dans une haute école ne l’académise pas pour autant – contrairement à ce que certains craignaient. Ce qui importe à la chanteuse, c’est de transmettre la tradition.

    #Dayana_Pfammatter_Gurten vient du village de montagne de Mund, au-dessus de Brigue, et elle incarne un nouveau chapitre de la musique folklorique suisse. Âgée de 31 ans, elle est depuis peu titulaire d’un master en musique, avec pour branche principale le yodel. Elle est la première à avoir achevé le cursus lancé en 2018 par la Haute école de Lucerne. « Nombreux sont ceux qui pensent que j’y yodlais toute la journée », dit-elle. Or, la matière des cours qu’elle a suivis pendant cinq ans et demi dans cette école spécialisée de Suisse centrale est très vaste : elle couvre le travail de la voix et du corps, mais aussi la rythmique, la théorie et l’histoire de la musique.

    La yodleuse a joué dans un groupe folklorique avec d’autres étudiants en musique ayant différentes orientations et a appris la composition et l’arrangement. « Ainsi, j’ai pu engranger un tas de connaissances », note-t-elle. Pour ce qui est du yodel, Dayana Pfammatter s’y est frottée dès l’enfance, car on yodlait au sein de sa famille. Elle a aussi appris très tôt à jouer du #schwyzerörgeli, cet accordéon typique de la musique folklorique suisse. Après l’école, la Valaisanne a fait un apprentissage d’assistante en pharmacie, mais elle est toujours restée fidèle au yodel.

    Vivre du yodel

    Elle a suivi des formations de l’Association fédérale de yodel (AFY) et a repris, à seulement 23 ans, les rênes du club de yodel Safran, dans son village de Mund. C’est lors d’une formation continue qu’elle a appris l’existence du nouveau cursus de la Haute école de Lucerne, permettant de choisir le yodel comme branche principale : une première en Suisse. Dayana Pfammatter a présenté sa candidature et a été retenue. « Pour moi, c’était l’occasion d’obtenir un diplôme en pédagogie de la musique », relate-t-elle.

    Et de fait, depuis l’obtention de son master début 2024, toute sa vie professionnelle est axée sur le yodel. Elle enseigne le chant dans une école de musique et le yodel pour son propre compte. Elle donne également des concerts. Pour l’instant, elle a mis de côté son plan de sécurité, qui consistait à garder un pied en pharmacie. Il faut dire qu’elle est submergée par les demandes de cours de yodel. « C’est beau de pouvoir transmettre ses connaissances à 100 %», souligne-telle.

    Une évolution scrutée de près

    Le yodel, qui était jadis un moyen de communiquer d’une montagne à l’autre, n’a pas été inventé en Suisse. Mais ce chant alpin sonore, qui comporte souvent plusieurs voix et se caractérise par des changements brusques entre la voix de poitrine et la voix de tête, est pratiqué en Suisse avec passion depuis le XIXe siècle. Portée par des chœurs locaux et des associations, la scène du yodel est extrêmement vivante. Tous les trois ans, des chœurs s’affrontent lors de la Fête fédérale des yodleurs, un événement dont la dernière édition a attiré 10 000 musiciens et plus de 200 000 visiteurs.

    Le yodel fait partie du patrimoine culturel suisse, et de l’identité de certaines parties de la population. Par conséquent, son évolution entre tradition, ouverture et culture populaire, est scrutée de très près. Ainsi, dans le milieu de la musique folklorique traditionnelle, certains ont émis des doutes quand, il y a six ans, le yodel est devenu une branche académique. Ce n’est pas un chant artistique, ont-ils avancé, mais une coutume qui présente des particularités régionales et se transmet en chantant.

    Conservation du #patrimoine

    Si ces doutes subsistent, du moins on ne les exprime plus devant Dayana Pfammatter. Cela est lié à sa personne. La Valaisanne est bien implantée dans le monde du yodel suisse. Avec sa sœur, elle a donné par le passé des concerts « dans les bastions du yodel », comme elle le souligne. L’AFY l’engage régulièrement pour donner des cours et comme jurée dans les fêtes de yodel. Dès l’automne, elle sera responsable de la formation des chefs de chorale dans deux associations régionales.

    « Les gens me connaissent, dit-elle. Ils savent que je ne plie pas. » Durant ses études, Dayana Pfammatter a étudié la musique folklorique expérimentale contemporaine, tout en approfondissant les mélodies traditionnelles du yodel : « Nous avons écouté de vieux enregistrements grésillants et avons transcrit ces chants afin qu’ils ne disparaissent pas. » Conserver la tradition et la transmettre dans le cadre de ses cours lui tient à cœur, et elle porte une attention particulière à la relève. Forte de ce qu’elle a appris en éducation musicale précoce à la Haute école, elle enseigne aussi le yodel aux écoliers.
    Le boom des cours de yodel en Suisse

    Dayana Pfammatter a une prédilection pour le yodel naturel, la forme la plus ancienne de cet art : des vocalises pures, sans paroles. « Le yodel naturel résonne dans mon âme », dit-elle. Il la touche profondément et lui donne souvent des frissons. Elle n’est pas la seule à éprouver cela. Tandis qu’après la Seconde Guerre mondiale, en Suisse, les populations progressistes et urbaines ont longtemps considéré le yodel comme un art trop patriotique et poussiéreux, il jouit à nouveau d’une immense popularité depuis quelques années. Les cours de yodel sont pris d’assaut, y compris dans les villes. Dayana Pfammatter ne s’en étonne guère : « À notre époque stressée et agitée, nombreux sont ceux qui aspirent à retrouver leurs racines et à se retrouver eux-mêmes. »

    Certains méditent ou font du yoga, d’autres yodlent, dit-elle : « Le yodel est quelque chose de très naturel, d’archaïque. Il aide les gens à s’ancrer. » À côté de ses cours et de sa pratique quotidienne, Dayana Pfammatter dirige toujours le club de yodel de Mund, qui aura l’honneur d’accueillir l’an prochain la rencontre cantonale de yodel. Elle doit donc préparer et organiser plein de choses. De plus, elle continue à se produire dans de petits groupes. Son récital de master, qu’elle a donné au début de l’année à Bettmeralp accompagnée par deux musiciennes de Suisse orientale, a eu tant de succès que les trois femmes envisagent un nouveau projet. Et puis, Dayana Pfammatter a encore une autre passion : le mouton au nez noir du Valais. « Grâce à mes animaux, je suis très liée à la nature et à mon pays », dit-elle.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/la-premiere-yodleuse-diplomee-veut-transmettre-la-tradition

    #Suisse #musique #chant

  • « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/11/non-au-demantelement-a-bas-bruit-de-l-aide-medicale-de-l-etat_6232625_3232.h

    « Non au démantèlement à bas bruit de l’aide médicale de l’Etat »
    Tribune
    Collectif
    Jusqu’ici, grâce à la mobilisation de la société civile et des soignants, l’aide médicale de l’Etat (AME) a échappé à sa transformation en aide médicale d’urgence (AMU), qui revenait de fait à la suppression du dispositif. Mais fin janvier, Gabriel Attal a annoncé lors de son discours de politique générale une réforme du dispositif avant l’été, par voie réglementaire.
    Nous y sommes. Dans les semaines à venir, les arbitrages ministériels devraient être rendus et le décret publié. Derrière les éléments de langage feutrés du gouvernement, employés notamment par le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, concernant un simple « ajustement du fonctionnement de l’AME » (France Info le 8 avril), se cachent d’inquiétantes pistes de restrictions.
    Nos organisations lancent l’alerte contre tout ce qui pourrait s’apparenter à un démantèlement à bas bruit du dispositif. Au vu des conséquences sur l’accès aux soins des plus vulnérables et la santé publique, nous appelons à l’abandon du projet.L’AME permet l’accès à la prévention et aux soins pour les personnes étrangères en situation administrative irrégulière, une population particulièrement fragile sur le plan sanitaire et social. Les pistes de restrictions envisagées à ce stade par le gouvernement compromettraient considérablement l’accès et la portée de ce dispositif.
    Le conditionnement de l’accès au dispositif aux ressources du conjoint, à rebours de la réforme de l’allocation adulte handicapé (AAH) entrée en vigueur en octobre 2023, modifierait drastiquement le calcul des ressources. Aujourd’hui, les conditions pour bénéficier de l’AME sont déjà restrictives : le dispositif n’est pas accessible aux personnes en situation irrégulière qui ont des ressources supérieures à 847 euros par mois, parmi lesquelles de nombreux travailleurs qui cotisent et se voient pourtant privés de couverture maladie.
    Le nouveau calcul des ressources entraînerait une sortie sèche de toute couverture santé d’une personne sans-papiers en couple avec un conjoint français ou étranger en situation régulière, dont le cumul des ressources mensuelles dépasserait le seuil de 1 271 euros. Cela conduirait en outre à accroître les situations d’emprise et de dépendance conjugale subies par des femmes étrangères en situation irrégulière, ce qui pourrait les amener à être davantage exposées à des violences conjugales, intrafamiliales, sexistes et sexuelles.
    De plus, la limitation des pièces justificatives d’identité aux seuls documents avec photo, et à l’exclusion des attestations associatives, serait aussi un obstacle administratif insurmontable pour de nombreuses personnes. Beaucoup ont dû quitter leur pays sans pièce d’identité, notamment les plus jeunes, ont perdu leurs papiers, se les sont fait voler, ou sont victimes de confiscation de leur document ou de chantage aux papiers. Priver ces personnes d’accès à l’AME dégraderait leur état de santé, et pèserait in fine sur des services d’urgences déjà surchargés et sur les dettes hospitalières.
    Les difficultés que rencontrent les usagers de l’AME pour accéder à leurs droits et aux soins sont déjà largement documentées (« Entraves dans l’accès à la santé : les conséquences de la réforme de 2019 sur l’accès à l’aide médicale de l’Etat », Rapport d’enquête interassociatif, avril 2023 ; Institut des politiques publiques, « Les refus de soins opposés aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire et de l’aide médicale de l’Etat », Rapport, n° 43, mai 2023).
    Elles expliquent une grande partie du taux de 50 % de non-recours au dispositif (Institut de recherche et documentation en économie de la santé/Irdes, enquête « Premiers pas », 2019). L’extension du dépôt physique des demandes de renouvellement au guichet des administrations, comme c’est le cas pour les premières demandes depuis 2019, complexifierait encore plus les démarches, tout en alourdissant le travail du service public de l’Assurance-maladie.#
    L’introduction de nouveaux actes et de nouvelles prestations soumis à entente préalable pour l’accès à certains soins (demande de prise en charge remplie par le médecin, qui doit être validée par l’Assurance-maladie avant l’exécution de l’acte ou du traitement) conduirait à des retards voire à des renoncements aux soins des usagers. Elle augmenterait la charge de travail administratif des médecins comme des agents de l’Assurance-maladie.
    Quant à la réinstauration d’une franchise ou d’un droit de timbre pour avoir accès à l’AME, elle risquerait d’augmenter le non-recours tout en contribuant à la hausse des dépenses publiques. L’expérimentation de cette mesure entre 2011 et 2012 a rapidement été abandonnée face à l’ampleur des conséquences négatives (l’instauration d’un droit de timbre de 30 euros entre 2011 et 2012 a ainsi entraîné la baisse des effectifs des bénéficiaires de l’AME sur la période, ainsi qu’une hausse de 10 % de la dépense moyenne par bénéficiaire due à la dégradation de leur santé).
    L’intérêt de l’AME n’est plus à démontrer. Toutes les données d’études scientifiques et les évaluations institutionnelles successives (rapports de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances de 2010, 2019 et 2023) convergent vers les mêmes constats : le dispositif est nécessaire pour la protection de la santé individuelle et publique, son budget est maîtrisé – il représente moins de 0,5 % du budget de l’Assurance-maladie, une proportion stable depuis des années –, et il est indispensable au bon fonctionnement de notre système de soins.
    Le dernier rapport sur ce sujet a été publié en décembre 2023. Réalisé par Claude Evin, ex-ministre de la santé, et Patrick Stefanini, conseiller d’Etat, il confirme l’ensemble de ces résultats : il réfute aussi bien le fantasme de « la fraude » que celui de « l’appel d’air », des contre-vérités largement assénées par les détracteurs du dispositif. Les usagers de l’AME que nos organisations rencontrent au quotidien sur le terrain sont les travailleuses et travailleurs essentiels qui construisent et entretiennent nos villes, cuisinent et livrent nos repas, prennent soin de nos aînés et de nos enfants. Maillons essentiels de notre société, leur santé est aussi la nôtre.
    C’est pourquoi l’ensemble de nos organisations appelle le gouvernement à l’abandon de ce projet de réforme. La seule mesure acceptable est l’instauration d’une carte Vitale pour les usagers de l’AME, unique solution consensuelle et réaliste pour favoriser l’accès aux soins des plus précaires, alléger le travail administratif des soignants et de l’Assurance-maladie et renforcer notre santé publique.

    #Covid-19#migration#migrant#france#AME#sante#politiquemigratoire#etranger#santepublique#sanspaier#migrationirreguliere

  • Un Sénat hypersonique
    https://www.dedefensa.org/article/un-senat-hypersonique

    Un Sénat hypersonique

    10 mai 2024 (16H50) – Le journaliste russe Ilya Tsoukanov rapporte le 8 mai dans ‘Sputnik.news’ ce qu’il décrit comme « un échange verbal explosif » lors d’une audition au Sénat (le 6 mai) de personnels (militaires et civils) de la direction du Pentagone et le président de la sous-commission des forces stratégiques de la commission des forces armées dudit Sénat, le sénateur Angus King.

    Il est assez remarquable que cela se soit passé d’une manière complètement fortuite, simplement sous la pression des nouvelles extérieures, et à partir d’une question du président de la sous-commission, s’écartant complètement et brusquement, – presque brutalement, – du sujet pré-arrangé dans l’accord général de l’audition... Il n’avait pas vraiment fait exprès...

    King avait en face de lui le secrétaire (...)

    • Angus King : « Eh bien, permettez-moi de poser la question autrement : disons que ce qui s’est passé le 14 avril [l’attaque de missiles et de drones en représailles de l’Iran contre Israël] s’est produit au-dessus de l’océan Arctique – 300 missiles et drones ont traversé l’océan Arctique en direction du Canada et Amérique du Nord. Pouvons-nous faire ce qu’Israël, nous et d’autres pays avons fait – pourrions-nous abattre 99 pour cent [évaluation-Système] de ces missiles qui arrivent ? »

      Général Gregory Guillot, USAF : « Non, monsieur le président. »

      Angus King : « [...] Quel est le coût d’un GBI ? »

      John Hill : « Monsieur, le coût d’un GBI est d’environ 80 à 85 millions de dollars... »

      Angus King : « Un missile pour intercepter un missile entrant coûte 80 millions de dollars ! Eh bien, dans la mer Rouge, les Houthis envoient des drones d’une valeur de 20 000 dollars et nous les abattons avec des missiles qui coûtent 4,3 millions de dollars pièce. Ce n’est pas comme ça que fonctionne la comptabilité, messieurs... Cela ne marche pas, point final. Dites-moi, à quoi pensez-vous exactement ? »

  • Eurovision: Belgium broadcaster interrupts semi final to condemn Israel’s war on Gaza
    10 mai 2024 11:32 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/trending/eurovision-belgium-broadcaster-interrupts-semi-final-condemn-israels-

    A Belgian broadcaster interrupted its coverage of the Eurovision Song Contest semi-final on Thursday night to display a protest message condemning Israel’s war on Gaza.

    In an act organised by a trade union, the screen briefly went black ahead of the semi-final coverage on VRT, Belgium’s public-service broadcaster in Flemish.

    It then aired the message: “This is a union action. We condemn the human rights violations by the state of Israel. Moreover, the state of Israel destroys press freedom. Therefore, we are interrupting the broadcast momentarily.”

    The message concluded with the hashtags “CeasefireNow” and “StopGenocide”.

    Israeli singer Eden Golan participated in the semi-final on Thursday in the Swedish city of Malmo, qualifying for Saturday’s final. (...)

    #Eurovision24

  • UAE once again made Investment offer to South Africa to drop Israeli ICJ lawsuit - News 360
    https://news360.tv/en/world/uae-once-again-made-investment-offer-to-south-africa-to-drop-israeli-icj-law

    Nos amis les “bons Arabes”...

    UAE has once again made offer to South Africa, which includes huge investments to withdraw from its plea against Israel in the International Court of Justice, reported Emirates Leak a UAE based digital media platform.

    It is to be mentioned that earlier in March too it was reported that UAE had made similar offer to African nation which it declined citing its principled position on Palestinian issue.

    In latest edition of its request from South Africa UAE wants to withdraw its case against Israel or at least reduce the severity of the genocide charge included in the file in the Court of Justice, reported Emirates Leaks.

    However according to Emirates Leaks, South Africa is insistent on proceeding with the International Court of Justice ignoring the Emirati offer, the same sources indicated extreme disappointment in Abu Dhabi at the failure of their reconciliation attempts.

  • Karim Emile Bitar et Béligh Nabli analysent l’offensive israélienne à Rafah . - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=zfvTAoVSZjg

    Les interventions sur le conflit à Gaza se succèdent sur les plateaux Tv mais ne se ressemblent pas , deux intervenants à retenir selon moi .
    Invités de France 24, Karim Emile Bitar, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et Béligh Nabli , professeur des Universités analysent l’offensive israélienne à Rafah .

    Karim Emile Bitar « Offensive sur Rafah : » C’est un double doigt d’honneur du cabinet de guerre israélien adressé aux familles des otages et aux alliés internationaux d’Israel,lequel organise un massacre à huis clos pour faire le sale boulot loin des caméras ( ...) « Netanyahou favorise le financement du Hamas via le Qatar, s’assure auprès de l’administration Trump que cet argent ne soit pas considéré comme une aide au terrorisme et se présente ensuite en Occident comme l’opposant aux islamistes »
    (...)Il faut déradicaliser la classe politique et la société israélienne , on assiste à une dérive messianique et suprémaciste sans précédent .
    (...)Il faut déradicaliser la classe politique et la société israélienne , on assiste à une dérive messianique et suprémaciste sans précédent .
    (...) Yair Lapid aujourd’hui ,Théodore Herzl hier ( même si ouvertement athée ) lors de la fondation du mouvement sioniste mobilisait des arguments messianiques ( Israel : Terre promise ) . Il faut revenir à une lecture profane de ce conflit .
    (...) Dépeindre les étudiants qui protestent comme des sympathisants du Hamas c’est trivialiser les crimes du Hamas , dépeindre la critique du Gvt israélien comme de l’antisémitisme , c’est trivialiser l’antisémitisme(...)les mots ne veulent plus rien dire" .
    Béligh Nabli sur l’offensive israélienne à Rafah :
    « Israel a ignoré les mises en garde de ses propres alliés et continue à violer le droit international. Le déplacement forcé de civils est un crime de guerre »
    (...) Le contrôle de Rafah par l’armée d’ Israel bloque l’acheminement de l’aide humanitaire, ce qui viole l’ordonnance de la CIJ qui souligne pourtant le risque plausible de génocide à Gaza"
    (... Le Hamas & le Gvt d’Israel partagent une même forme de cynisme à l’égard de leurs propres civils. C’est néanmoins plus problématique pour un Gvt qui se prévaut de son caractère démocratique"
    (...) Une fois cette guerre terminée, on devra constater le consensus de société politique israélienne autour de la colonisation (de la Cisjordanie) de plus en plus animée par des considérations religieuses"
    (...) Le monde est traversé par la mobilisation des sociétés civiles et de la jeunesse étudiante, parce Israel n’est pas à la hauteurs des valeurs et principes démocratiques (respect des droits fondamentaux) dont il se revendique"
    (... ) La question palestinienne a refait surface avec force, alors qu’elle tendait à être marginalisée et étouffée sur la scène internationale comme sur la scène politique israélienne. Or elle continue à être appréhendée à l’aune de la sécurité et de la colonisation israéliennes"

  • La nouvelle campagne de prévention de l’OFSP – Jochen Mordasini - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ouZqeXCAUrM

    l’Office fédéral de la santé publique a lancé ce jeudi sa nouvelle campagne de prévention contre les IST, infections sexuellement transmissibles. Le préservatif n’est plus au centre de la stratégie de l’OFSP, même s’il demeure incontournable et reste présent sur le logo de la campagne Love Life.

    Le but est désormais de lutter aussi contre d’autres types d’infections en proposant des recommandations de protection personnalisées et des tests adaptés aux risques encourus par chacune et chacun d’entre nous.

    et si vous voulez faire le test
    https://lovelife.ch/fr/safer-sex-check-survey

  • Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de « Antisionisme = antisémitisme ? » répond aux questions de franceinfo.
    https://www.francetvinfo.fr/societe/antisemitisme/antisemitisme-antisionisme-quelles-definitions-derriere-ces-mots-les-re

    Aujourd’hui, l’antisionisme consiste à prôner l’égalité en droits nationaux, individuels et religieux de tous les habitants de la Palestine. Je connais des gens qui éventuellement regrettent que l’État d’Israël soit advenu dans les conditions où il est advenu, c’est-à-dire où il n’y a pas eu un deuxième État comme prévu - parce qu’au fond, tous ces conflits ont pour objet les droits des Palestiniens - mais on peut être pour les droits des Palestiniens sans être contre ceux des Israéliens, évidemment.

    Interroger Dominique Vidal sur le site de France Info ? Quelqu’un va encore devoir se faire virer…

  • Pourquoi une cartographie sur le #génocide des #Tsiganes ?
    Le travail a été lancé avant tout pour répondre à la difficulté de trouver un document cartographique satisfaisant dans les manuels scolaires. Les manuels parcourus (mais je n’ai pas observé toutes les éditions) consacrent peu de temps à la singularité du génocide des Tsiganes.

    Un dépôt de ce travail sur cette plateforme me semble utile pour les enseignants et les élèves qui l’utilisent, en espérant que le document soit utile.
    https://www.cartolycee.net/spip.php?article272

    #ressources_pédagogiques

    • Quelques dévastations plus tard :

      21h42
      Toutes les parties, dont Israël, d’accord pour retourner à la table des négociations

      « L’ensemble des parties sont d’accord pour retourner à la table des négociations » pour une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué mardi le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un « haut responsable ». Plus tôt mardi, la même source avait indiqué que les médiateurs égyptien, qatari et américain tenaient des discussions au Caire avec le Hamas.

      #abjection