• October 7: Forensic analysis shows Hamas abuses, many false Israeli claims
    By Richard Sanders and Al Jazeera Investigative Unit
    Published On 21 Mar 202421 Mar 2024 | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2024/3/21/october-7-forensic-analysis-shows-hamas-abuses-many-false-israeli-claims

    Al Jazeera’s Investigative Unit (I-Unit) has carried out a forensic analysis of the events of October 7, when Hamas fighters launched an incursion into Israel that has transformed the politics of the Middle East.

    October 7 reveals widespread human rights abuses by Hamas fighters and others who followed them through the fence from the Gaza Strip and draws up a comprehensive list of those killed. (...)

    #7oct

    • Guerre à Gaza : Al Jazeera révèle le récit du 7 octobre que les grands médias négligent de rapporter
      Peter Oborne | Vendredi 29 mars 2024 | MEE
      https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/guerre-gaza-al-jazeera-revele-le-recit-du-7-octobre-que-les-medias-br

      Un nouveau documentaire révèle la manière dont des allégations fausses et incendiaires concernant l’attaque menée par le Hamas en Israël se sont imposées dans la presse

      Précis. Sobre. Perspicace. Rigoureux. L’unité d’investigation d’Al Jazeera a produit un film documentaire qui raconte ce qui s’est réellement passé le 7 octobre.

      Ce documentaire, qui fait autorité, n’hésite pas à détailler les atrocités et les crimes de guerre perpétrés par le Hamas. Il démontre toutefois, sans l’ombre d’un doute, que nombre des récits macabres émanant de sources israéliennes sont fallacieux.

      Les récits particulièrement incendiaires, qu’il s’agisse des allégations de viol généralisé ou de bébés décapités et brûlés, n’étaient pas étayés par des preuves ou étaient des mensonges purs et simples. Pourtant, ils ont ouvert la voie à la sauvagerie meurtrière de l’assaut israélien sur Gaza qui a suivi et qui a été décrit par la Cour internationale de justice comme constituant un génocide plausible.

      Al Jazeera propose une analyse minutieuse de la manière dont ces récits ont été diffusés auprès du public. Cela implique un examen approfondi de Zaka, l’unité israélienne d’intervention d’urgence composée d’auxiliaires médicaux qualifiés qui interviennent lors d’événements terroristes et d’homicides. (...)

    • War on Gaza: We were lied into genocide. Al Jazeera has shown us how Jonathan Cook | Middle East Eye | 28 March 2024 12:28 GMT
      https://www.middleeasteye.net/big-story/gaza-war-lies-genocide-al-jazeera-shown-how
      https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/images-story/A+young%20girl%20injured%20in%20Israeli%20bombardment%2C%20reacts%20a

      (...) First, the crimes Hamas committed against civilians in Israel on 7 October - and those it did not - have been used to overshadow the fact that it carried out a spectacularly sophisticated military operation on 7 October in breaking out of a long-besieged Gaza.

      The group knocked out Israel’s top-flight surveillance systems that had kept the enclave’s 2.3 million inhabitants imprisoned for decades. It smashed holes in Israel’s highly fortified barrier surrounding Gaza in at least 10 locations. And it caught unawares Israel’s many military camps next to the enclave that had been enforcing the occupation at arms’ length.

      More than 350 Israeli soldiers, armed police and guards were killed that day.

      Second, the documentary undermines the conspiracy theory that Israeli leaders allowed the Hamas attack to justify the ethnic cleansing of Gaza - a plan Israel has been actively working on since at least 2007, when it appears to have received US approval.

      True, Israeli intelligence officials involved in the surveillance of Gaza had been warning that Hamas was preparing a major operation. But those warnings were discounted not because of a conspiracy. After all, none of the senior echelons in Israel stood to benefit from what unfolded on 7 October.

      Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is finished politically as a result of the Hamas attack, and will likely end up in jail after the current carnage in Gaza ends.
      A colonial arrogance

      Israel’s genocidal response to 7 October has made Israel’s brand so toxic internationally, and more so with Arab publics in the region, that Saudi Arabia has had to break off plans for a normalisation agreement, which had been Israel and Washington’s ultimate hope.

      And the Hamas operation has crushed the worldwide reputation of the Israeli military for invincibility. It has inspired Yemen’s Ansar Allah (the Houthis) to attack vessels in the Red Sea. It is emboldening Israel’s arch-enemy, Hezbollah, in neighbouring Lebanon. It has reinvigorated the idea that resistance is possible across the much-oppressed Middle East.
      Israel-Palestine war: Why is the media ignoring evidence of Israel’s own actions on 7 October?
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      No, it was not a conspiracy that opened the door to Hamas’ attack. It was colonial arrogance, based on a dehumanising view shared by the vast majority of Israelis that they were the masters and that the Palestinians - their slaves - were far too primitive to strike a meaningful blow.

      The attacks of 7 October should have forced Israelis to reassess their dismissive attitude towards the Palestinians and address the question of whether Israel’s decades-long regime of apartheid and brutal subjugation could - and should - continue indefinitely.

      Predictably, Israelis ignored the message of Hamas’ attack and dug deeper into their colonial mindset.

      The supposed primitivism that, it was assumed, made the Palestinians too feeble an opponent to take on Israel’s sophisticated military machine has now been reframed as proof of a Palestinian barbarousness that makes Gaza’s entire population so dangerous, so threatening, that they have to be wiped out.

      The Palestinians who, most Israelis had concluded, could be caged like battery chickens indefinitely, and in ever-shrinking pens, are now viewed as monsters that have to be culled. That impulse was the genesis of Israel’s current genocidal plan for Gaza. (...)

  • Officiers israéliens à la synagogue de Levallois : la conférence controversée annulée par les organisateurs
    Par David Livois | Le 27 mars 2024 à 18h30 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/officiers-israeliens-a-la-synagogue-de-levallois-la-conference-controvers

    Elle n’avait pas encore eu lieu qu’elle suscitait déjà une très vive controverse. La conférence organisée ce jeudi soir à la synagogue de Levallois (Hauts-de-Seine) en présence de deux officiers de l’armée israélienne n’aura finalement pas lieu. Face à la polémique, le centre culturel israélite, dans un souci d’apaisement, a renoncé à maintenir l’événement.

    Cette conférence intitulée « L’Après 7 octobre : bilan et perspectives » devait notamment donner la parole à deux officiers du renseignement de Tsahal. Une invitation que les élus et militants pro-palestiniens avisés de cette conférence ont immédiatement dénoncée. D’abord au standard téléphonique de la ville de Levallois, débordé, ces dernières heures, par un raz de marée d’appels.

    Mais aussi sur les réseaux sociaux où des militants LFI comme Ismaël Boudjekada et des parlementaires, comme le député (LFI) de Seine-Saint-Denis Thomas Portes, expliquaient avoir saisi le préfet pour réclamer l’annulation de la conférence. « Alors que plus de 32 000 Palestiniens ont été assassinés par l’armée israélienne, que la famine est utilisée comme arme de guerre, la France doit interdire ces réunions qui glorifient le massacre du peuple palestinien », écrivait ainsi Thomas Portes sur X (ex-Twitter).

    Contacté ce mercredi, avant l’annulation de l’événement, David Xavier Weiss, premier adjoint (LR) en charge de Levallois semblait ne pas comprendre l’indignation montante. « « Avec LFI, on n’est jamais déçu, s’agaçait-il face à la vague de réactions indignées. Ils se permettent d’inviter à des colloques des personnages controversés comme Salah Hamouri (l’avocat franco-palestinien soupçonné par les Israéliens d’être un membre du FPLP et détenu pendant plusieurs mois à ce titre) mais s’émeuvent quand la parole est donnée à deux soldats d’une armée régulière. Il s’agit pourtant d’un débat constructif sur l’après. Sur le rôle que jouera, à Gaza, l’autorité palestinienne ou ce qu’il reste du Hamas. »
    « Ce n’est en aucun cas la volonté des élus »

    À l’annonce de l’annulation, le premier adjoint au maire de Levallois a fait savoir que la décision n’avait pas été prise par la ville mais par les organisateurs de la conférence, comprendre les responsables du centre culturel israélite de Levallois. « Ce n’est en aucun cas la volonté des élus, explique-t-il. Nous respectons le choix des organisateurs mais les élus auraient été présents si la conférence avait été maintenue. » (...)

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 26 mars 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-26.html

    2. Question/Réponse

    Q - Quelle est la réaction de la France au rapport présenté par la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens dans lequel cette dernière évoque « des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide » ?

    R - Concernant la qualification de génocide, je vous renvoie à nos déclarations passées. La Cour internationale de Justice est saisie.

    Nos exigences en matière de respect du droit international humanitaire sont bien connues. Le Président de la République les a rappelées au Premier ministre israélien, M. Benyamin Netanyahou, lors de leur dernier entretien téléphonique.

    Nous rappelons que Mme Albanese n’engage pas le système des Nations unies.

    Nous avons eu l’occasion par le passé de nous inquiéter de certaines de ses prises de positions publiques problématiques et de sa contestation du caractère antisémite des attaques terroristes du 7 octobre dernier./.

    #FranceDiplo
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    Dans un tweet du 10 février, Francesca Albanese avait répondu à Macron :
    https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

    Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

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    Emmanuel Macron rend hommage aux « suppliciés du 7 octobre », dans une France travaillée par un « antisémitisme rampant »
    Par Nathalie Segaunes Publié le 08 février 2024
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/08/emmanuel-macron-rend-hommage-aux-supplicies-du-7-octobre-dans-une-france-tra

    Quatre mois jour pour jour après « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Emmanuel Macron rendait hommage aux « suppliciés du 7 octobre ».

    https://seenthis.net/messages/1047546#message1047588

    • Guerre Israël-Gaza : Francesca Albanese, l’experte de l’ONU parlant de ’génocide’ à Gaza, affirme être menacée
      27 mars 2024 - RTBF Actus
      https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-francesca-albanese-lexperte-de-lonu-parlant-de-genocide-a-ga

      L’experte des Nations unies ayant affirmé qu’il existait des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël avait commis plusieurs « actes de génocide » à Gaza a affirmé mercredi avoir reçu des « menaces » mais assure ne pas vouloir démissionner. « J’ai toujours été attaquée depuis le début de mon mandat » en 2022, a déclaré la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, lors d’une conférence de presse.

      « Je ne dis pas que c’est agréable » et « il m’arrive de recevoir des menaces mais qui jusqu’à présent n’ont pas nécessité de précautions supplémentaires », a affirmé l’experte, dont le dernier rapport est sorti lundi. Israël l’a interdite d’entrée après des propos qui selon les autorités israéliennes nient le caractère « antisémite » de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

      Elle est soutenue par un grand nombre de pays mais est au centre d’une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations à la presse sont parfois trop fortes. L’experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l’homme mais ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a affirmé être sous « pression » mais a assuré que cela ne changeait rien à son travail : « Cela m’exaspère, cela me saoule bien sûr, mais cela me pousse encore plus à ne pas céder ». « Il se peut que je décide à un moment donné de me retirer simplement parce que j’ai aussi une vie privée dont j’aimerais profiter, mais ce ne sera pas parce que j’ai été diabolisée ou maltraitée », a affirmé Francesca Albanese. Israël a affirmé que son rapport faisait partie « d’une campagne visant à saper l’établissement même de l’Etat juif », et les Etats-Unis ont dit n’avoir « aucune raison de croire qu’Israël ait commis des actes de génocide à Gaza ». « Je ne remets pas en cause l’existence de l’État d’Israël […] mais je fais partie d’un mouvement qui veut la fin de l’apartheid », a réagi mercredi Francesca Albanese, affirmant qu’elle « condamne » aussi le Hamas.

  • 🔴 En direct : frappes israéliennes et combats dans plusieurs villes de la bande de Gaza
    France 24 | Publié le : 28/03/2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240328-%F0%9F%94%B4-en-direct-frappes-isra%C3%A9liennes-combats-villes-g

    La bande de Gaza est le théâtre jeudi de raids aériens et d’affrontements féroces entre l’armée israélienne et des combattants palestiniens du Hamas. Un haut responsable local rapporte, quant à lui, des combats près de la ville de Gaza (nord) et à Khan Younès (sud).

    L’armée américaine a annoncé avoir abattu mercredi quatre drones lancés par les rebelles houthis du Yémen qui ciblaient un navire de guerre des États-Unis en mer Rouge.

    Frappes israéliennes meurtrières sur Gaza et poursuite des combats dans plusieurs villes
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240328-%F0%9F%94%B4-en-direct-frappes-isra%C3%A9liennes-combats-villes-g

    La bande de Gaza est le théâtre jeudi de raids aériens et d’affrontements féroces entre l’armée israélienne et des combattants palestiniens du Hamas à l’heure où le gouvernement de Benjamin Netanyahu rouvre la porte à des discussions avec son allié américain sur une éventuelle opération à Rafah.

    Tôt jeudi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d’au moins 66 morts à Gaza au cours de la nuit, notamment dans des frappes aériennes, tandis qu’un haut responsable local rapportait des combats près de la ville de Gaza (nord) et à Khan Younès (sud). En parallèle, l’agence de presse palestinienne Wafa a dénombré des heurts dans différentes localités de la Cisjordanie occupée.

    L’armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit son opération lancée le 18 mars dans le complexe hospitalier al-Chifa de Gaza-Ville.

    À Khan Younès, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d’environ un kilomètre. L’hôpital al-Amal « a cessé de fonctionner complètement », a indiqué plus tôt cette semaine le Croissant-Rouge palestinien après l’évacuation des civils qui s’y trouvaient.

    • Late night update
      27 March 2024 23:56 GMT | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/late-night-update-11

      On Wednesday, Israeli forces continued their raid on al-Shifa hospital for the 10th consecutive day.

      Israel said it killed “dozens” of Hamas and Islamic Jihad fighters, but Hamas denies having any of its fighters inside the hospital.

      One of the journalists who was inside the hospital, Bayan Abulsultan, has not been seen since 19 March, and Reporters Without Borders is calling on Israel’s military to share any information about the reporter.

      The cross-border attacks between Hezbollah and Israel escalated on Wednesday, with Hezbollah launching a barrage of rockets at the largely evacuated town of Kiryat Shmona, northern Israel. The attack was in retaliation for Israel’s overnight strike on an emergency health centre in al-Habbariyeh, south Lebanon, that killed seven rescuers.

      Israel responded again with two strikes in southern Lebanon that killed at least eight people.

      Here’s what else you need to know from Wednesday’s developments:

      Thousands of Jordanians took to the streets of Amman for another night, protesting against the ongoing war in Gaza.

      A State Department official has resigned from her position, citing US support for Israel’s war. Annelle Sheline became the most significant Biden official to resign from their position since Josh Paul, who oversaw arms transfers at the State Department, resigned in October.

      Al Jazeera Arabic aired footage showing Israeli forces killing two unarmed Palestinians attempting to return to northern Gaza, and then burying them afterwards.

      Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has been working to reschedule a meeting with the White House regarding the planning military invasion of Rafah. This comes after he cancelled the meeting in anger over the US abstention on a UN Security Council vote calling for a ceasefire in Gaza.

      Matthew Miller, a spokesperson for the State Department, accused UN Special Rapporteur Francesca Albanese of having a history of antisemitic comments. Albanese released a report this week stating there are reasonable grounds to believe Israel is committing genocide.

      The White House expressed condolences to the people who drowned while trying to retrieve aid that was airdropped into the water off a beach in Gaza.

      #Bilan

  • Ireland to intervene in South Africa genocide case against Israel
    By Reuters | March 27, 20245:47 PM GMT+1
    https://www.reuters.com/world/ireland-intervene-south-africa-genocide-case-against-israel-2024-03-27

    DUBLIN, March 27 (Reuters) - Ireland said on Wednesday it would intervene in South Africa’s genocide case against Israel, in the strongest signal to date of Dublin’s concern about Israeli operations in Gaza since Oct. 7.
    Announcing the move, Foreign Minister Micheal Martin said that while it was for the World Court to decide whether genocide is being committed, he wanted to be clear that Hamas’ Oct. 7 attack and what is happening in Gaza now “represents the blatant violation of international humanitarian law on a mass scale.”
    "The taking of hostages. The purposeful withholding of humanitarian assistance to civilians. The targeting of civilians and of civilian infrastructure. The indiscriminate use of explosive weapons in populated areas. The use of civilian objects for military purposes. The collective punishment of an entire population," Martin said in a statement.
    “The list goes on. It has to stop. The view of the international community is clear. Enough is enough.”
    In January the International Court of Justice (ICJ), also known as the World Court, ordered Israel to refrain from any acts that could fall under the Genocide Convention and to ensure its troops commit no genocidal acts against Palestinians, after South Africa accused Israel of state-led genocide in Gaza.
    Israel and its Western allies described the allegation as baseless. A final ruling in South Africa’s ICJ case in The Hague could take years.
    Martin did not say what form the intervention would take or outline any argument Ireland plans to advance, but added that the step was decided following legal and policy analysis and consultation with several partners including South Africa.
    Martin’s department said such third party interventions do not take a specific side in the dispute, but that the intervention would be an opportunity for Ireland to put forward its interpretation of one or more of the provisions of the Genocide Convention at issue in the case.
    The Hamas-led attack killed 1,200 people and resulted in more than 250 being taken hostage, according to Israeli tallies. Since then, Israel’s assault on Gaza has killed more than 32,000 people, according to Hamas-run health authorities in Gaza.
    Long a champion of Palestinian rights, Ireland last week joined Spain, Malta and Slovenia in taking the first steps toward recognising statehood declared by the Palestinians in the Israeli-occupied West Bank and in the Gaza Strip.
    Israel told the countries that their plan constituted a “prize for terrorism” that would reduce the chances of a negotiated resolution to the conflict between the neighbours.

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    Reporting by Padraic Halpin, Editing by William Maclean

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    #IsraelIrlande

  • United Nations Human Rights Council | #HRC55 sur X : https://twitter.com/UN_HRC/status/1772636445779300744

    “Following nearly 6 months of unrelenting Israeli assault on occupied #Gaza, it is my solemn duty to report on the worst of what humanity is capable of & to present my findings: ’the Anatomy of a Genocide’.” — Special Rapporteur FranceskAlbs at @UN Human Rights Council. #HRC55

    https://video.twimg.com/amplify_video/1772631868782882816/vid/avc1/1080x1080/bSVz_DiEIGsk8nBG.mp4?tag=16

    • Gaza : « motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis des « actes de génocide », selon une experte de l’ONU | ONU Info
      https://news.un.org/fr/story/2024/03/1144356

      Le rapport – intitulé « Anatomie d’un génocide » – conclut « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide » ont été commis « contre les Palestiniens à Gaza a été atteint ».

      Devant le Conseil des droits des Nations Unies à Genève, la Rapporteure spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés a ainsi listé trois actes de génocide : « meurtre de membres du groupe ; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; et soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

      Trois des cinq actes de génocide

      Il s’agit là de trois des cinq actes de génocide qui figurent dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », a déclaré Francesca Albanese.

      L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme, mais qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, a souligné que ces « actes de génocide » ont été motivés par un discours anti-palestinien véhément, qui qualifie « l’ensemble du peuple palestinien de Gaza d’ennemi à éradiquer ou à éliminer par la force ». « Cette rhétorique est omniprésente dans tous les segments de la société israélienne », a-t-elle fait valoir.

      Et le fait que de hauts responsables israéliens ayant une autorité de commandement aient régulièrement appelé leurs soldats à anéantir la population de Gaza constitue « une preuve irréfutable de l’incitation explicite et publique à commettre un génocide ».

      Pas de distinction entre les civils et les combattants

      Dans ce climat, la puissante occupante ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants ou entre les infrastructures civiles et les cibles militaires légitimes. Une façon de rappeler qu’Israël a qualifié l’ensemble de la population civile de Gaza de « boucliers humains » ou de « complices de terroristes ».

      Toutefois, ceux qui ont réussi à évacuer vers des zones qu’Israël a définies comme des « zones humanitaires sûres » ont été aussi la cible de nouvelles attaques, leurs morts et leurs blessés étant justifiés par Israël comme des « dommages collatéraux ».

      Derrière ce descriptif, l’experte onusienne entend aussi souligner que le génocide de Gaza est l’étape la plus extrême d’un processus de colonisation de longue date visant à effacer les Palestiniens de souche. « Le monde voit aujourd’hui les fruits amers de l’impunité accordée à Israël . Il s’agit d’une tragédie annoncée », a-t-elle fustigé.

      Alors que la Cour internationale de justice (CIJ) devra délibérer, que la Cour pénale internationale devra enquêter, elle estime qu’il est donc de sa responsabilité de rappeler au Conseil des droits de l’homme que le moment était venu pour les États d’agir. « Et comme ils ne l’ont pas fait, ce moment est venu ».

      Déni de la réalité et poursuite de l’impunité

      Outre plus de 30.000 Palestiniens tués, dont 13.000 enfants, les forces israéliennes ont utilisé un arsenal apocalyptique dans l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Près de 25.000 tonnes d’explosifs (l’équivalent de deux bombes nucléaires), des munitions non guidées (ou "bombes muettes") et d’autres dispositifs ont été utilisés pour raser des quartiers entiers.

      Dans ces conditions, « le déni de la réalité et la poursuite de l’impunité et de l’exceptionnalisme d’Israël ne sont plus viables. À la lumière notamment de la résolution contraignante adoptée hier par le Conseil de sécurité, elle a donc imploré les États membres d’imposer un embargo sur les armes et de sanctionner Israël.

      « Il est stupéfiant de constater qu’au lieu d’enrayer cette dynamique, une minorité d’États membres puissants ont apporté un soutien militaire, économique et politique à cette atrocité , aggravant ainsi la dévastation qu’elle a provoquée chez les Palestiniens », a fait valoir la Rapporteure spéciale.

      NOTE

      Les Rapporteurs spéciaux et les groupes de travail font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les titulaires de mandat des procédures spéciales sont des experts indépendants en matière de droits de l’homme nommés par le Conseil des droits de l’homme pour traiter soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation. Ils servent à titre individuel et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail.

  • « Voilà une autre résolution de l’ONU qui va finir dans un tiroir »
    Orient XXI > 27 mars 2024 - Rami Abou Jamous
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/voila-une-autre-resolution-de-l-onu-qui-va-finir-dans-un-tiroir,7180

    Mardi 26 mars 2024.

    Ce matin, comme tous les jours, je suis sorti chercher de l’eau et de la nourriture. J’ai acheté un jerrycan d’eau « normale », c’est-à-dire un peu salée, à 4 shekels (soit 1 euro) le jerrycan de 20 litres, qui est en réalité toujours rempli à 18 litres. L’eau « potable » — qui est en fait de l’eau non salée mais dont on n’est pas sûr qu’elle soit vraiment potable — coûte plus cher, et l’eau minérale, importée d’Egypte, est à 4 shekels la bouteille, soit le prix d’un jerrycan. Des dizaines, peut-être des centaines de personnes faisaient la queue comme moi devant ces camions-citernes qui stationnent devant les mosquées, les écoles de l’Unwra, les locaux des associations.

    Mêmes queues devant la boulangerie, où j’ai acheté un sac de deux kilos de pain à 15 shekels. Cela coûtait 2 shekels (50 centimes) avant l’invasion israélienne. Les boulangeries continuent à fonctionner avec l’aide humanitaire, mais la farine n’arrive pas en assez grande quantité. Il faut attendre longtemps. Souvent, quand je ne suis pas avec mes enfants, des jeunes me laissent passer dans la queue, parce que j’ai déjà des cheveux blancs. Même si on a vu des gens désespérés dans le nord attaquer des convois d’aide humanitaire, en général, la société conserve ses valeurs de respect et de solidarité.

    Comme tous les jours aussi, j’ai vu dans ces files d’attente les mêmes personnes, la même fatigue, les mêmes visages, les mêmes regards. Rien n’a changé. Et ça m’a rappelé les images de 1948. Comme à l’époque de la première Nakba, on voit des tentes partout dans les rues, les gens habitent dans des camps de réfugiés. On est en train de nous mettre tous dans c’est ces camps, et à la fin les Israéliens vont bombarder Rafah ou l’envahir. Et aujourd’hui comme à l’époque, on a une résolution des Nations unies. Combien ont été respectées ? Aucune. La résolution 242, la résolution 294, la résolution 338…(...)

  • Morning update
    27 March 2024 06:01 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-33

    Israel targeted an emergency health centre affiliated with Lebanese political and armed group al-Jamaa al-Islamiya in al-Habbaryieh, south Lebanon, reportedly killing seven rescuers. Israeli claims the strike killed a key member of the group

    Israeli morning strikes on two homes in Rafah killed three people

    One 19-year-old Palestinian was killed by Israeli forces in Jenin, occupied West Bank as heavy clashes are reported in the area

    Jordanian police beat and arrested several protesters near the Israeli embassy in Amman

    Israeli defence minister Yoav Gallant said a “local alternative” must be found in Gaza as he believes it should not be governed by Israel or Hamas

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    Late night update
    26 March 2024 23:56 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/late-night-update-10

    A day after the UN Security Council passed a resolution calling for an immediate ceasefire in Gaza, Israel’s war on the enclave continues.

    Despite that resolution, truce talks between Israel and Hamas have not progressed, with the Israeli negotiating team leaving Doha, blaming Hamas for what it described as a “dead end” in the current discussions.

    And Israel’s military has continued to bomb the Gaza Strip despite the international call for a cessation of hostilities. The latest Palestinian health ministry death toll in Gaza stands at 32,414.

    Here’s what else you need to know from Tuesday’s developments:

    Israel claimed that it killed top Hamas military leader Marwan Issa in a strike earlier this month. Hamas officials said there was no confirmation of this, and said Israel was waging an information war.

    Colombia’s President Gustavo Petro has threatened to cut diplomatic ties with Israel if the country doesn’t comply with the UN Security Council’s ceasefire resolution.

    Yemen’s Houthi movement said that it carried out six operations, including attacks on four ships and attacks on two US destroyers. One attack, however, was denied by the vessel’s company.

    A series of air strikes targeted the eastern province of Deir el-Zour in Syria, killing more than a dozen people, including an Iranian advisor and a member of the World Health Organisation.

    Thirty Palestinians have been detained by Israeli forces in mass arrests across the West Bank, according to the Palestinian Prisoners’ Society.

    Unrwa said it has sufficient funds to keep its operations going until the end of May.

    The US Treasury Department has announced sanctions against finance and trade facilitators for Yemen’s Houthi rebels, the Lebanese group Hezbollah and Iran’s Quds Force.

    #Bilan

  • War on Gaza: How Israeli soldiers assaulted Palestinians during the raid on al-Shifa hospital
    Survivors of the attack on hospital’s vicinity recall executions, torture and abuse by Israeli soldiers during a week-long operation
    By Mohammed al-Hajjar and Abubaker Abed and Osama Kahlout in Gaza, occupied Palestine

    Published date: 25 March 2024 16:15 GMT | Last update: 17 hours 34 mins ago | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/gaza-war-israeli-soldiers-assaulted-palestinians-al-shifa-hospital-at

    Survivors of the Israeli attack on al-Shifa hospital and its vicinity in Gaza City have recounted their experiences to Middle East Eye, a week after the raid.

    Israeli forces have been attacking and laying siege to al-Shifa hospital since Monday 18 March. The medical complex is the largest in the Gaza Strip, with some 30,000 people seeking refuge there prior to the current raid.

    The surgical building was destroyed on Thursday, and many displaced people were forced to leave the medical complex, the largest in the Gaza Strip. Meanwhile, civilians in the vicinity of the hospital have reported being trapped under Israeli fire for days.

    The Euro-Med Human Rights Monitor rights group said on Saturday that it documented “a series of crimes systematically committed by Israeli forces” in the area of the hospital in Gaza City over the past week.

    The abuses , according to Euro-Med, include extrajudicial executions, communication cutoffs, and intense shelling targeting homes surrounding the medical complex.

    Adel AbdRabbouh, 29, was an eyewitness to the Israeli attack on the hospital last week as he arrived there to visit his cousins.

    At around 11am last Monday, he watched as Israeli quadcopters, tanks, warplanes and military vehicles encircled the hospital.

    He said “thousands of bullets” were fired at the hospital, which forced him to stay put as he feared being shot at if he fled the building.

    “People were falling [...] like leaves from Israeli bullets; patients were left alone moaning from pain inside; women were calling their children, and children were crying out in panic. That was the scene,” he told Middle East Eye.

    Then, AbdRabbouh said that approximately 500 Israeli soldiers stormed the hospital, instructing everyone not to move.

    They began apprehending those who could walk and had no life-threatening wounds, he added.

    “Initially assuring us no harm would come, they proceeded to kill at least 300 civilians. We were mere toys in their hands," he said.

    Despite sustaining severe fractures and burns on his left leg during the attack, AbdRabbouh was among those detained in the raid.

    Over 500 individuals, including women and children, were also detained, he told MEE.

    “Men were stripped, beaten, blindfolded and handcuffed. We were herded into the courtyard and later subjected to interrogation,” he added.

    AbdRabbouh said he underwent three rounds of questioning by Israeli soldiers, each round lasting 15 minutes.

    Soldiers asked him whether he had encountered any Palestinian fighters. Following 45 minutes of interrogation per person, they were left naked outside the hospital, and received nothing for iftar except a small bottle of water.

    They remained in this state until the following morning when they were instructed to march to Al-Rasheed Street, near Istanbul Cafe. On Wednesday morning, they were released and ordered to flee south.

    “Despite our exhaustion, wounds, and dehydration, we had to trek for seven hours to Deir al-Balah. I arrived there on the brink of death," he recounted. (...)

  • Morning update
    26 March 2024 05:50 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-32

    Here are the latest updates:

    Despite US insistence on the UN Security Council Gaza resolution being “non-binding,” countries across the world welcomed it, with UN chief Antonion Guterres saying it, in fact, binding and must be implemented
    The Israeli army bombed a home in Rafah, killing at least 15 people, including four children
    Israeli settlers attacked the Palestinian town of Beit Ummar, north of Hebron, while Israeli forces conducted several arrests across the West Bank
    Meeting with Israeli defence minister Yoav Gallant, US Secretary of State Anthony Blinken reiterated his country’s opposition to an operation in Rafah, saying “alternatives exist” to the ground invasion

    Late night update
    26 March 2024 00:04 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/late-night-update-9

    Hello MEE readers. Monday marked the 171st day of Israel’s war in Gaza. The number 171 is also the number of Unrwa staff members killed by Israeli forces in Gaza.

    On Monday, the UN Security Council passed a resolution calling for an immediate ceasefire after the US abstained from the vote. The US used its veto power to reject several similar resolutions since October, but decided not to weigh in on Monday, allowing the measure to pass.

    The decision was met with outrage by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who in response cancelled an Israeli delegation to Washington that was meant to discuss the options for an invasion of Gaza’s southern city Rafah.

    UN special rapporteur Francesca Albanese also released a damning report on Monday, outlining how Israel had crossed the threshold of genocide in Gaza.

    Here’s what else you need to know from Monday’s developments:

    The US State Department said the Israeli decision not to come for scheduled talks with American officials was “surprising and unfortunate”.

    Hamas has informed mediators that the group will stick to its original position on reaching a comprehensive ceasefire rather than a temporary one.

    The US said it conducted another airdrop of humanitarian aid into northern Gaza on Monday.

    US presidential candidate Donald Trump said that Israel should “finish up” its war on Gaza, saying that it is losing international credibility.

    The military wing of Hamas, Izz ad-Din al-Qassam Brigades, said it fired rockets towards the southern Israeli city of Ashdod on Monday. It was the first such attack in weeks.

    Survivors of al-Shifa Hospital raid spoke to MEE about the torture and abuse that occurred. You can read that story here.

    #Bilan

  • Guerre à Gaza : la France équipe en secret des mitrailleuses utilisées par l’armée israélienne
    https://disclose.ngo/fr/article/guerre-a-gaza-la-france-equipe-en-secret-des-mitrailleuses-utilisees-par-l

    La France a autorisé, fin octobre 2023, la livraison à Israël d’au moins 100 000 pièces de cartouches destinées à des fusils mitrailleurs susceptibles d’être utilisés contre des civils à Gaza. Révélations de Disclose et Marsactu sur une cargaison expédiée en secret, et en totale contradiction avec les engagements du gouvernement. Lire l’article

  • Guerre à Gaza : comment la gauche israélienne a rapidement perdu toute compassion pour les Palestiniens
    Orly Noy | Lundi 25 mars 2024 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/guerre-gaza-comment-la-gauche-israelienne-rapidement-perdu-toute-comp

    La compassion des Israéliens libéraux à l’égard des Palestiniens reposait sur la mentalité coloniale qui considère les colonisés comme des êtres inférieurs qui doivent être reconnaissants pour le soutien qui leur est apporté (...)

  • Une rapporteuse de l’ONU accuse Israël de commettre plusieurs « actes de génocide » à Gaza
    25 mars 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240325-%F0%9F%94%B4-en-direct-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu-

    La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens affirme dans un rapport publié lundi qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant aussi un « nettoyage ethnique ».

    « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », indique Francesca Albanese, dans le rapport qu’elle doit présenter mardi au Conseil des droits de l’Homme à Genève.

  • Un responsable de l’Unicef parle d’‘anéantissement total’ après avoir parcouru toute la Bande de Gaza
    Posted on mars 23, 2024 | Jason Burke | The Guardian | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-responsable-de-lunicef-parle-daneantissement-total-apres-avoir-parcouru-t

    James Elder décrit des enfants au seuil de la mort et des familles cherchant désespérément de l’eau potable, de la nourriture et un abri.

    Un responsable de l’aide, qui a traversé cette semaine Gaza dans sa longueur, a décrit des paysages d’« anéantissement total », « rien ne restant » de ce que furent autrefois des villes prospères et très peuplées dans ce territoire.

    « L’ampleur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire », a dit James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).

    « Dès que vous roulez à travers le nord, vous voyez ce geste universel des gens affamés qui mettent la main à la bouche. Quantité d’enfants et de femmes aux visages décharnés. Dans [la ville de] Khan Younis, il y a un anéantissement total.

    « Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans à l’ONU. Dans le nord, la capacité d’adaptation des gens a été réduite à néant et, dans le sud, elle ne tient qu’à un fil », a dit Elder vendredi dans une interview.

    Elder a dit qu’il a vu une douzaine d’enfants « squelettiques » dans l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia dans le nord de Gaza.

    « Nous constatons des cas de malnutrition sévère… Des enfants qui sont au seuil de la mort, juste la peau sur les os… et ceux-là sont ceux qui ont pu arriver à l’hôpital. Il y a une véritable crainte pour ceux qui ne le peuvent pas », a dit Elder. « Cette situation est de la main de l’homme et peut être évitée. »

    Le personnel de l’hôpital faisait des journées de 36 heures, puis chacun-e rejoignait sa famille à la recherche d’eau potable, de nourriture et d’un abri, a dit Elder. (...)

  • Témoignage d’un prisonnier palestinien : « Quand les prisons israéliennes ressemblent à celle de Guantanamo »
    Par Gideon Levy et Alex Levac – Haaretz le 23 mars 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/temoignage-dun-prisonnier-palestinien-quand-les-prisons-israeliennes-res

    Munther Amira. (Crédit : Alex Levac)

    Violences, humiliations, surpopulation effroyable, cellules froides et stériles, entraves pendant des jours. Un Palestinien qui a passé trois mois en détention administrative israélienne pendant la guerre de Gaza décrit son expérience à la prison d’Ofer [prison militaire israélienne située en Cisjordanie entre Ramallah/Beituniya et Giv’at Ze’ev].

    Munther Amira a été libéré de ce « Guantanamo ». Il avait déjà été arrêté plusieurs fois par le passé, mais ce qu’il a vécu lors de son incarcération dans une prison israélienne pendant la guerre de Gaza ne ressemble à rien de ce qu’il a pu traverser. Un ami qui a passé 10 ans dans une prison israélienne lui a dit que les conséquences de sa propre incarcération au cours des trois derniers mois équivalaient à 10 ans de prison en temps normal.

    Le témoignage détaillé que Munther Amira nous a livré cette semaine dans sa maison du camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem, était bouleversant. Il a évoqué son calvaire avec son corps, s’agenouillant à plusieurs reprises sur le sol, décrivant les faits dans les moindres détails, sans montrer de ressentiment, jusqu’à ce que les mots deviennent insupportables. Il était impossible de continuer à écouter ces descriptions poignantes.

    Mais il semblait avoir attendu l’occasion de raconter ce qu’il avait enduré dans une prison israélienne au cours des derniers mois. Les descriptions se succédaient sans interruption – horreur sur horreur, humiliation sur humiliation – à mesure qu’il décrivait l’enfer qu’il avait vécu, dans un anglais courant entrecoupé de termes hébraïques relatifs à la prison. En trois mois, il a perdu 33 kg.

    Deux grandes photos trônent dans son salon. L’une représente son ami Nasser Abu Srour, emprisonné depuis 32 ans pour le meurtre d’un agent du service de sécurité du Shin Bet ; l’autre le représente le jour de sa libération, il y a exactement deux semaines. Cette semaine, Munther Amira est apparu physiquement et mentalement solide, et il ne ressemblait plus à la personne qu’il était le jour de sa sortie de prison.

    Amira a 53 ans, il est marié et père de cinq enfants ; il est né dans ce camp de réfugiés, dont la population comprend les descendants des habitants de 27 villages palestiniens détruits. Il a conçu la grande clé du retour qui est accrochée à la porte d’entrée du camp et qui porte l’inscription « Pas à vendre ». Amira est un militant politique qui croit en la lutte non violente, un principe qu’il défend toujours, même après le nombre considérable de morts à Gaza pendant la guerre, souligne-t-il. Membre du Fatah, il travaille au Palestinian Authority’s Office for Settlements and the Fence (Bureau des colonies et de la barrière de l’Autorité palestinienne). Il est diplômé de la faculté des sciences sociales de l’Université de Bethléem. (...)

    https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2024-03-23/ty-article-magazine/.highlight/testimony-from-israels-answer-to-guantanamo/0000018e-6925-d612-a98f-6b7551a20000

  • الحرب على غزة مباشر.. مجلس الأمن يتبنى قرارا بوقف إطلاق النار | أخبار | الجزيرة نت
    https://www.aljazeera.net/news/liveblog/2024/3/25/%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d8%a8-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%

    Premières réactions du Hamas à la résolution de l’ONU réclamant un « cessez-le-feu durable » à Gaza :
    1) se réjouissent
    2) retrait des forces sionistes et retour des habitants
    3) appel à l’AG de l’ONU pour qu’elle fasse pression sur Israël pour faire cesser le génocide
    4) prêts à un échange de prisonniers
    5) liberté de circulation des Gazouis et secours humanitaires partout
    6) Merci à l’Algérie et aux pays qui ont travaillé à cette résolution.

    حماس ترحب بقرار مجلس الأمن وتطالب بإلزام إسرائيل

    حركة المقاومة الإسلامية (حماس) تعليقا على تبني مجلس الأمن الدولي قرارا يطالب بوقف إطلاق النار في غزة:

    نرحب بقرار مجلس الأمن الدولي بالوقف الفوري لإطلاق النار في غزة
    نؤكد على ضرورة الوصول لوقف دائم لإطلاق النار يؤدي لانسحاب جميع القوات الصهيونية وعودة النازحين
    ندعو مجلس الأمن للضغط على الاحتلال للالتزام بوقف إطلاق النار وحرب الإبادة والتطهير العرقي ضد شعبنا
    نؤكد استعدادنا للانخراط في عملية تبادل للأسرى فورا
    نؤكد على أهمية حرية حركة المواطنين ودخول جميع الاحتياجات الإنسانية لكل مناطق قطاع غزة
    نقدر جهود الأشقاء في الجزائر والدول بمجلس الأمن التي تعمل من أجل وقف العدوان وحرب الإبادة الصهيونية

    • https://www.lorientlejour.com/article/1408268/gaza-pour-la-premiere-fois-le-conseil-de-securite-vote-pour-un-cessez

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » - qui a déjà commencé il y a deux semaines -, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

      Les déclarations des représentants

      « Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, même si les résolutions du Conseil, contraignantes, sont régulièrement ignorées par les Etats concernés. Contrairement au texte américain rejeté vendredi par des vetos russe et chinois, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, même s’il « reconnait » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

      Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages capturés lors de l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Certains observateurs y avaient vu une évolution substantielle de la position de Washington, sous pression pour limiter son soutien à Israël alors que l’offensive israélienne a fait plus de 32.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

      Les Etats-Unis s’étaient en effet jusqu’alors systématiquement opposés au terme « cessez-le-feu » dans les résolutions de l’ONU, bloquant trois textes en ce sens. Mais le texte américain rejeté n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie, laquelle a dénoncé le « spectacle hypocrite » des Etats-Unis.

      La résolution adoptée lundi est issue du travail des membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques. La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

      Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’avait pu jusqu’alors adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.

      La nouvelle résolution condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Aucune résolution adoptée par le Conseil ou l’Assemblée général de l’ONU depuis le 7 octobre n’a condamné spécifiquement le Hamas, une absence systématiquement fustigée par Israël.

      Voici l’analyse à chaud de notre cheffe de service international, Laure-Maïssa Farjallah :

      C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une proposition de résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat »à Gaza est votée au Conseil de sécurité de l’ONU - bien qu’elle précise pour cela le cadre temporel du « mois de ramadan ». Rendue possible grâce à l’abstention de Washington, l’adoption de cette résolution intervient quelques jours après les vétos russe et chinois opposés à un texte présenté par les États-Unis, appelant à la « nécessité d’un cessez-le-feu ».

      Si le vote n’aura probablement pas de conséquences directes sur le terrain avant la potentielle conclusion d’un accord de trêve accompagné d’une libération d’otages, le message envoyé par les États-Unis à leur allié israélien n’a jamais été aussi fort. Dimanche, la vice-présidente Kamala Harris avait menacé l’État hébreu de « conséquences » en cas d’offensive à Rafah. Après l’abstention américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé le déplacement de son proche conseiller Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, et du chef du conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, qui devaient se rendre à Washington pour discuter notamment de l’opération militaire sur Rafah.

      Reste que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant se trouvait déjà à Washington, dans le cadre d’une délégation distincte. Il aura probablement eu le temps de rencontrer ses homologues américains pour discuter entre autres de la livraison d’armes des Etats-Unis à Israël, alors que la pression se fait de plus en plus forte sur Joe Biden pour contrôler la conformité au droit international humanitaire de l’utilisation des armes destinées à Tel-Aviv.

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix...

  • Guerre Israël-Hamas : l’ONU adopte une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat
    https://www.la-croix.com/international/guerre-israel-hamas-l-onu-adopte-la-resolution-appelant-a-un-cessez-le-feu

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi 25 mars sa première résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » depuis le début de la guerre à Gaza, avec 14 voix pour et l’abstention des États-Unis. Washington, qui a pris ses distances avec Israël, avait vu son propre texte repoussé par un double veto de la Russie et de la Chine.

    La Croix (avec AFP), le 25/03/2024 à 15:44

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi 25 mars un texte exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza. La résolution a été adoptée par 14 voix pour et une abstention, celle des États-Unis.

    De précédents projets de résolution au cessez-le-feu avaient été plusieurs fois bloqués jusqu’à la semaine dernière, notamment par les États-Unis. Alors qu’Israël, leur allié, persiste à vouloir mener une offensive sur Rafah, dans le sud de Gaza, où sont réfugiés près de 1,5 million de Palestiniens, Washington avait fini par soumettre au vote, vendredi, un projet de résolution soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages.

    Mais le texte américain n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie. Ces deux dernières, membres permanents du Conseil de sécurité, avaient alors utilisé leur droit de veto pour barrer la route à la résolution américaine.

    Cette fois, le projet de résolution voté était issu du travail de huit des dix membres non permanents du Conseil, qui avaient négocié tout le week-end avec les États-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques.
    Libération inconditionnelle des otages

    La dernière version de la résolution « exigeait un cessez-le-feu immédiat pour le mois du Ramadan », qui a déjà commencé il y a deux semaines, devant « mener à un cessez-le-feu durable et permanent », et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

    Contrairement au texte américain rejeté vendredi, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, même s’il « reconnaît » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

    La nouvelle résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

    Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’a pu adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.

    Le nouveau projet de texte condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort de plus de 1 100 personnes en Israël, pour la plupart des civils.

    #ONU #Cessez-le-Feu

  • « Chaque pouvoir qui arrive dans Gaza essaye d’utiliser les clans à son profit »
    Orient XXI > Rami Abou Jamous > 25 mars 2024
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/chaque-pouvoir-qui-arrive-dans-gaza-essaye-d-utiliser-les-clans-a-son-pr

    (...) Si je fais ce rappel historique, c’est pour montrer que chaque pouvoir qui arrive dans la bande de Gaza essaye d’utiliser ces clans à son profit, quitte à s’en débarrasser quand il n’en a plus besoin. Maintenant, les Israéliens voudraient faire la même chose, en transférant le pouvoir vers les familles importantes. Mais ce projet suppose l’éradication du Hamas. Or, ce n’est pas le cas, et la plupart de ces grandes familles le savent.

    Depuis le 7 octobre, la police et la sécurité intérieure, qui sont particulièrement visées par l’armée israélienne, ne sont plus présentes sur le terrain. Certains clans en ont profité pour se livrer au pillage. Il y en a eu dans le nord, dans les maisons bombardées et abandonnées par leurs propriétaires, qui avaient fui vers le sud. Les convois d’aide humanitaire ont parfois été pillés aussi, pour revendre l’aide sur le marché.

    Le Hamas leur a fait comprendre de façon explicite qu’il fallait encore compter avec lui. Il a menacé des moukhtar, et même exécuté certains d’entre eux, parce qu’ils avaient franchi la ligne rouge en sortant les kalachnikovs pour piller des convois humanitaires. Le Hamas tolère les armes blanches, voire les pistolets, mais pas les mitraillettes ; c’est une arme de guerre et le Hamas ne peut admettre l’existence d’une force armée parallèle.

    Du coup, quand les « kalach’ » ont été sorties, les combattants du Hamas ont surgi de leurs caches souterraines. Résultat : on n’entend plus parler de pillages. Le Hamas a ensuite choisi de nouveau une solution politique : coopter les grandes familles en leur disant en substance : on ne peut plus être présents en uniforme pour protéger les convois humanitaires, parce qu’on est aussitôt ciblés par les Israéliens. Vous allez participer à la protection de l’aide, mais sous notre contrôle. C’est ainsi que pendant deux jours consécutifs, deux convois humanitaires chargés principalement de farine en provenance de Rafah sont arrivés sans encombre jusqu’à Jabaliya, dans le nord, protégés par des jeunes des clans, sous la supervision de nombreux militants du Hamas en civil. (...)

    • « Ce qui rend les Israéliens furieux, c’est que le Hamas est toujours là »
      Orient XXI > Rami Abou Jamous >Jeudi 23 mars 2024.
      https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ce-qui-rend-les-israeliens-furieux-c-est-que-le-hamas-est-toujours-la,71

      Trois dirigeants du Hamas ont été tués par l’armée israélienne ces derniers jours. Un à Gaza-ville, un à Nusseirat et le troisième au nord de la bande de Gaza. Tous trois étaient responsables de la coordination pour sécuriser l’aide humanitaire qui passe via les camions, depuis la frontière égyptienne à Rafah, jusqu’au nord de la bande de Gaza en passant par Gaza ville.

      La date de leur assassinat ne doit rien au hasard. Il y a environ cinq jours, deux convois ont effectivement réussi à atteindre la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza. Ils ont livré leur cargaison de farine aux entrepôts de l’UNRWA à Jabaliya. Ces convois humanitaires venus d’Égypte n’ont pas été attaqués.

      Pourquoi cela s’est bien passé ? Parce que le Hamas avait déployé ses hommes tout au long du parcours, sur la rue Salaheddine, la plupart armés de bâtons. Auparavant, l’organisation avait publié un communiqué disant qu’il ne fallait pas se trouver dans ces endroits-là, et ne pas tenter d’arrêter les camions, surtout sur ce qu’on appelle le rond-point du Koweït, là où des camions d’aide humanitaire ont été attaqués et où l’armée israélienne a tiré sur les gens. Ces gardes – pour la plupart des jeunes - déployés n’étaient pas des policiers, mais des militants du Hamas. Deux convois se sont donc succédé sans encombre pendant deux jours. Le troisième jour, les Israéliens les ont bombardés. (...)

  • L’Unrwa se dit interdite de toute livraison d’aide dans le nord de Gaza
    Ouest-France Publié le 24/03/2024 à 23h06 – AFP
    https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/lunrwa-se-dit-interdite-de-toute-livraison-daide-dans-le-nord-de-gaza-e
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAzYThiZGI5OWI3M2E5NjQxZTg4OGY4N2IwOTI3ZGRhNWU?width=1260&fo

    L’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche, par la voix de son chef, être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d’aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza.

    « En dépit de la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités israéliennes ont informé l’Onu du fait qu’elles n’approuveraient plus de convois alimentaires de l’Unrwa dans le nord » de la bande de Gaza, a annoncé Philippe Lazzarini sur X, soulignant que l’agence reste « la principale ligne de vie pour les réfugiés palestiniens ».

    L’agence n’avait dans les faits plus pu distribuer de l’aide dans ce secteur, où le risque de famine est le plus criant, depuis le 29 janvier, a précisé sa porte-parole Juliette Touma. Elle peut en revanche continuer à le faire dans la partie sud.
    Revoir « urgemment » cette décision

    Le Cogat, organisme du ministère de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP. « Empêcher l’Unrwa d’apporter de la nourriture, c’est en fait refuser la possibilité de survivre à des gens qui ont faim », a réagi le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à revoir « urgemment » cette décision.

    Cette interdiction a été opposée au cours d’une réunion dimanche avec des responsables militaires israéliens, et faisait suite aux deux précédents courriers de refus, a précisé Mme Touma à l’AFP. Aucune raison n’a été donnée, a-t-elle dit, ajoutant que « cette décision est un autre clou dans le cercueil » des efforts menés pour convoyer de l’aide aux Gazaouis.

    Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza sont menacés par la famine. La situation est particulièrement grave pour au moins 300 000 personnes restées dans le nord du territoire, où l’acheminement de l’aide est encore plus difficile.

    #Génocide

  • Late night update
    24 March 2024 23:50 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/late-night-update-8

    .

    At least 32,226 Palestinians have been killed, among them 84 in the past 24 hours, and 74,518 injured in Israel’s air and ground assault into the densely populated Gaza Strip, according to the local health ministry.

    Today, Israel informed the United Nations today that it will no longer allow Unrwa food convoys into north Gaza, where 70 percent of people face the highest level of food scarcity.

    UN chief Antonio Guterres denounced “horror & starvation” in Gaza during his humanitarian visit to Egypt, in a series of posts to X.

    Meanwhile, the US announced that it sent an airdrop over north Gaza in cooperation with the Jordanian air force.

    The shipment is the 13th humanitarian aid airdrop to the area, however, the UN and other aid organisations have warned that airdrops cannot provide nearly enough aid to alleviate the catastrophic humanitarian situation in Gaza.

    Other updates from today include:

    In a joint statement, 14 NGOs came together to state that Israel is not in compliance with US President Joe Biden’s national security memorandum that barred recipients of US weapons from obstructing humanitarian aid in conflict zones.

    The US Conference of Catholic Bishops called for a ceasefire in Gaza ahead of the Christian Easter holidays.

    French President Emmanuel Macron warned Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu that forcible population transfer is a war crime that violates international law, condemning “Israeli announcements on settlements” in talks with the Israeli leader.

    Riot police fired tear gas to push back hundreds of Jordanian demonstrators marching to the Israeli embassy in Amman on Sunday in protest at Israel’s latest storming of hospitals in Gaza and mounting civilian deaths.

    #Bilan

  • IDF general: US official accused Israel of sexually abusing Palestinians - The Jerusalem Post
    https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-793420

    IDF Brig.-Gen. (res.) Amir Avivi met with the holder of the Israeli-Palestinian portfolio at the US State Department, who accused Israel of “systematically” sexually abusing Palestinian woman, the general explained in an interview on 103FM.

    Recounting his meeting, he explained, “It was a meeting that shook me. We sat there, talked about the situation, and suddenly she accused Israel of systematically sexually abusing Palestinian women.”

    Avivi described his reaction.

    “This is absolutely disconnected from reality. But without hesitation, she said, ’The UN presented evidence to the Israeli government.’ I told her, ’Does it make sense that this phenomenon would exist and the media would never have reported on it?’ I wanted there to be greater awareness... about what is really happening in the US State Department. In the end, I left there with the feeling that they simply don’t talk to us and don’t pass on any information.”

    Is it the official US position that IDF soldiers rape Palestinian women?

    "When we meet with a State Department official holding the Israeli-Palestinian portfolio, every word she utters, as far as I’m concerned, is an official US position. Ultimately, she is a government official.

  • The spiraling absurdity of Germany’s pro-Israel fanaticism

    As repression of Palestine solidarity penetrates every sector of life, the state’s liberal self-image is fast becoming a story Germans can only tell themselves.

    By Michael Sappir March 21, 2024
    https://www.972mag.com/germany-israel-palestine-solidarity-repression

    After years in which Germany has increasingly narrowed the space for Palestine solidarity, the state’s intense clampdown on freedom of expression in the wake of Hamas’ October 7 attack and Israel’s ensuing assault on the Gaza Strip will have surprised few observers. Still, the frenzy surrounding the country’s prestigious Berlinale international film festival in late February took the absurdity of Germany’s fanatical pro-Israelism to new levels.(...)

    #IsraelAllemagne

  • ‘Women in Gaza are being raped and this is not being investigated or reported’ – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240324-women-in-gaza-are-being-raped-and-this-is-not-being-inve

    Canadian doctors volunteering in Gaza have reported women being sexually humiliated by Israeli occupation forces in front of their families, one woman was raped for 2 days until she was unable to speak, yet nothing is being done about it, Clinical Professor of Medicine Dr Aliya Khan tells MEMO.

  • Arnaud Bertrand sur X :
    https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1771016852459909434

    Ok, Raphaël Glucksmann is now in 3rd place in the French polls for the upcoming EU elections so I think it’s high time someone wrote a honest portrait of him. He’s right behind Le Pen and Macron’s parties and to me he’s by far the scariest character of the three.

    […]

    Immense irony - and I do mean immense! - in 2020 he was elected president of the “Special Committee for foreign interference in all democratic processes in the EU, including disinformation”. The guy who is literally THE poster child for US interference and US propaganda in Europe has been put in charge of fighting foreign interference and disinformation in Europe... That’s the EU for you...