• Gulf union: Oasis dream or desert mirage? - Al Arabiya News
    http://english.alarabiya.net/en/perspective/analysis/2013/12/13/Gulf-union-Oasis-dream-or-desert-mirage-.html

    The 34th Gulf Cooperation Council summit ended with leaders applauding Iran’s “new direction,” while sidestepping the divisive issue of Gulf union by saying talks are “continuing,” despite Oman’s public rejection of such a proposal.

    The promised formation of a unified military command structure was one of the key outcomes of the summit, with the communique also voicing concern over Iran’s plans to build more nuclear power plants on the Gulf, saying these “threaten the environmental system and water security.”

    Pending details, one of the positive outcomes is the endorsement of a number of unified rules regarding the integration of financial markets of the member states, which could lead to deeper and more liquid capital markets.

    Where is the GCC heading?

    The Arab Spring highlighted relative stability in the GCC nations. However, they have not been immune to the firestorm, with its immediate political and security challenges.

    The council continues to grapple with multiple and growing challenges, including high youth unemployment, limited economic diversification, fiscal sustainability threatened by bloated government spending, oil revenue dependence and price volatility.

    All this amid continuing reverberations from the financial crisis, which underlined the region’s over-dependence on Western markets and vulnerability to spill-over and contagion effects.

    In the immediate future, there will be more challenges from the Arab Spring, as well as Iran’s growing regional and global footprint, and consequently its impact on the Organization of Petroleum Exporting Countries’ future and decision-making. In principle, these challenges should lead the GCC to seek deeper modes of cooperation.

  • La reprise attendue des exportations de brut libyen devrait peser sur les cours du brent et les rapprocher de ceux du WTI américain.

    Brent oil above $108 on Libya ports restart, Fed meeting - Al Arabiya News
    http://english.alarabiya.net/en/business/energy/2013/12/13/Brent-oil-above-108-on-Libya-ports-restart-Fed-meeting.html

    Reuters, Singapore
    Friday, 13 December 2013
    Brent crude held above $108 a barrel on Friday as traders eyed a restart of ports in eastern Libya while also looking ahead to next week’s Federal Reserve meeting for any changes to its massive stimulus program.

    Upbeat economic data from the United States has heightened speculation that the Fed might start trimming its bond purchases as early as next week, a move that could strengthen the greenback and weigh on demand for dollar-denominated commodities such as oil.

    But stronger data could also lead to higher fuel demand growth at the world’s largest oil consumer.

    “The prospect for WTI is better than Brent,” Phillip Futures analyst Tan Chee Tat said.

    January Brent crude had edged up 10 cents to $108.77 a barrel by 3:17 GMT, while U.S. crude futures for January delivery were at $97.52 a barrel, up 2 cents.

    Brent slipped by more than 2 percent this week, the steepest weekly loss since late October, and its premium to West Texas
    Intermediate (WTI) closed at $11.06 on Thursday, the narrowest in a month.

    The Brent-WTI spread could narrow to below $10 by mid-January when pipelines start draining crude from WTI delivery point Cushing in Oklahoma, Phillip Futures’ Tan said.

  • Les conséquences politiques du Livre noir de Marzouki
    http://www.france24.com/fr/20131212-consequences-politiques-livre-noir-marzouki-ben-ali-tunisie

    Depuis la publication par le président tunisien d’un livre sur le système de propagande du régime de Ben Ali, la polémique enfle. Les critiques sur la méthode se doublent d’une dénonciation de la lenteur de la transition démocratique.

    « Je n’ouvrirai jamais les archives sans une loi », avait déclaré le président tunisien Moncef Marzouki en juillet 2013 lors d’une interview télévisée. La publication du Livre noir, Système de propagande sous Ben Ali, mardi 3 décembre en Tunisie, en a donc surpris plus d’un. Certes la menace de publier une « liste noire des journalistes » ayant collaboré avec le régime de Ben Ali avait souvent été brandie depuis la révolution, notamment par Lotfi Zitoun, ancien chargé de la communication du Premier ministre et membre d’Ennahdha. Mais en passant à l’acte, la présidence a fait cavalier seul, hors de tout cadre juridique.

     

    À peine sorti, le livre est déjà très critiqué pour sa crédibilité et le peu de transparence sur les conditions de son élaboration. Un journaliste, Samy Ghorbal, a ouvertement dénoncé les erreurs le concernant. Le chercheur français Vincent Geisser, ami de Moncef Marzouki avec qui il a co-écrit « Dictatures en sursis » a ouvertement pris ses distances, dénonçant sur Facebook « les dangers de l’amalgame et la culture de l’anathème » de l’ouvrage.

  • FARP ou CARIC ? la future organisation militaire du continent ne fait pas l’unanimité au Sommet France-Afrique

    Sécurité en Afrique : La France, en attendant la force de réaction rapide
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5191376

    Pour l’Algérie, ‘’l’Afrique a besoin, à travers l’Union africaine d’un soutien plus effectif » de ses partenaires afin de relever les défis relatifs à la paix et à la sécurité. Représentant le président de la République à ce sommet, M. Sellal a rappelé à tous les participants que le continent ‘’fait face à de nouvelles menaces comme le terrorisme, le crime transnational organisé et le trafic de drogue ». Pour lui, ces fléaux qui mettent en péril la sécurité et la stabilité des pays de la région, « ont trouvé dans le sous-développement économique et social chronique qui affecte certaines régions, à l’instar du Sahel, un terreau fertile pour prospérer ». A l’adresse de certains pays européens, il a par ailleurs souligné que la lutte contre le terrorisme prend en ligne de compte l’assèchement des sources de financement des terroristes, dont les paiements de rançons. Un message clair adressé à certains pays européens, dont la France, soupçonnée d’avoir monnayé auprès d’Aqmi la libération de plusieurs de ses ressortissants. M. Sellal n’a pas manqué de rappeler que l’Algérie a réussi à criminaliser l’acte de paiement de rançons aux terroristes, avec le soutien de l’ONU et du G8. A l’issue de ce sommet très particulier, un consensus s’est dégagé sur la réactivation de la force africaine de réaction rapide. Cette question a été beaucoup débattue lors de ce sommet, notamment les moyens de la mettre en place, et les sources de son financement. Le président français François Hollande a annoncé que son pays peut mobiliser ses cadres militaires pour former, au profit de l’Union africaine, quelque 2000 soldats par an. L’objectif est que « cette Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC) soit effectivement opérationnelle en 2015 » et dispose d’un « état-major immédiatement projetable », a précisé à la presse le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian

  • L’argent facile venu du Golfe a-t-il renforcé ou affaibli les adversaires de Bachar El Assad ?

    Why Private Gulf Financing for Syria’s Extremist Rebels Risks Igniting Sectarian Conflict at Home | Brookings Institution
    http://www.brookings.edu/research/papers/2013/12/06-private-gulf-financing-syria-extremist-rebels-sectarian-conflict-dicki

    In this new Saban Center analysis paper, Elizabeth Dickinson examines why private financing by Gulf donors for Syria’s extremist rebels risks igniting sectarian conflict in Gulf countries. Over the last two and a half years, Kuwait has emerged as a financing and organizational hub for charities and individuals supporting Syria’s myriad rebel groups. These donors have taken advantage of Kuwait’s unique freedom of association and its relatively weak financial rules to channel money to some of the estimated 1,000 rebel brigades now fighting against Syrian president Bashar al-Asad.

    The paper charts how individual donors in the Gulf encouraged the founding of armed groups, helped to shape the ideological and at times extremist agendas of rebel brigades, and contributed to the fracturing of the military opposition. From the early days of the Syrian uprising, Kuwait-based donors—including one group currently under U.S. sanction for terrorist financing—began to pressure Syrians to take up arms. The new brigades often adopted the ideological outlook of their donors. As the war dragged on and the civilian death toll rose, the path toward extremism became self-reinforcing. Today, there is evidence that Kuwaiti donors have backed rebels who have committed atrocities and who are either directly linked to al Qaeda or cooperate with its affiliated brigades on the ground.

  • Quand l’argument sécuritaire sert d’alibi
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5191244

    Quand l’argument sécuritaire sert d’alibi
    par Abed Charef

    Nouveau cafouillage autour de la 3G. Et nouveau recours à une vieille astuce, l’argument sécuritaire, pour cacher l’incompétence.

    L’Algérie avait besoin d’une institution de l’ère Wikileaks et Snowden pour accompagner le formidable développement des TIC. Elle se retrouve avec une structure, l’ARPT, fonctionnant à l’ère pré-Boussouf ; une institution qui brandit la loi pour expliquer l’incompétence, et les grands principes de souveraineté pour masquer un manque d’imagination ahurissant.

    Cela débouche sur des situations totalement absurdes. A l’occasion du lancement de l’internet 3G, le président de l’ARPT, M. Mohamed Toufik Bessaï, a défendu, cette semaine, l’idée selon laquelle il faut absolument deux puces séparées, une pour l’internet, l’autre pourla voix. Mais le même responsable admet que dans moins d’une année, la situation va changer, et la même puce pourra servir pour les deux. Selon les projections les plus communément admises, un million de puces internet 3G devraient être distribuées durant l’année 2014. Au moment où elles seront toutes vendues, il sera possible de s’en passer, et chaque algérien pourra utiliser son ancienne puce accéder à la 3G ! Résultat : un million de puces commercialisées pour rien.

    Parallèlement à cela, la 3G était annoncée pour le 1er décembre, et tout le monde s’y préparait. L’ancien ministre des TIC, M. Moussa Benhamadi, avait vu sa crédibilité largement entamée à cause des hésitations sur ce dossier. La nouvelle ministre, Mme Derdouri, précédemment à l’ARPT, était supposée connaitre le dossier dans le détail. Mais avec la complicité de l’ARPT, elle a réussi l’exploit de rater le rendez-vous.

    Voilà, au final, deux institutions, le ministère des PTT et l’ARPT, qui donnent une bien piètre image de l’Etat algérien. Ni le gouvernement, ni les structures de régulation, ne sortent grandis de cette affaire. Bien au contraire. Tous deux y laissent une partie de leur crédibilité, ou ce qui en reste.

  • La Presse de Tunisie - ces-tunisiens-qui-detestent-leur-travail | 75669 | 02122013
    http://www.lapresse.tn/02122013/75669/ces-tunisiens-qui-detestent-leur-travail.html

    leur travail, alors que seulement 5% aiment ce qu’ils font. Record...
    Pourquoi les Tunisiens éprouvent-ils de l’aversion pour leur travail ? Quelles sont les causes à l’origine d’une démotivation générale qui balaie, comme une lame de fond, tous les secteurs ? Les rapports envenimés avec l’employeur, les brimades quotidiennes, la surexploitation, le manque de reconnaissance du travail bien fait, l’absence de promotion reviennent, aujourd’hui, comme une litanie sur les lèvres de nombre d’employés qui vont, tous les jours, à contrecœur à leur travail.
    Agent dans une entreprise d’édition, Mehdi s’épanche sur le dégoût qu’il éprouve pour un travail d’exécution qui ne lui apporte plus aucune satisfaction personnelle. « Il est difficile de continuer à aimer un travail dans lequel on n’évolue pas. A la longue, on se lasse d’effectuer la même tâche routinière tous les jours. Mais au-delà de la routine, c’est l’injustice dont on est témoin au sein de l’entreprise qui nous fait détester le travail. Il y a beaucoup de favoritisme. Assis dans leur bureau confortablement, les chefs de service obtiennent rapidement des promotions en passant sans difficulté d’un grade à l’autre avec les avantages que cela suppose. Ce n’est pas le cas des exécutants qui effectuent des tâches ingrates. Nous sommes là à courir derrière une promotion qui ne vient pas. On nous fait refléter des mirages mais il n’y a rien ».
    Infirmière depuis vingt ans dans un hôpital public de la capitale, Habiba griffonne machinalement les rendez-vous des patients sur le registre du médecin consultant. Ce n’est pas le travail qui rebute cette quadragénaire à l’air indifférent et blasé mais plutôt la relation avec le patient. Après vingt années de bons et loyaux services, cette femme d’âge mûr a de plus en plus de mal à communiquer avec les patients à la mine grincheuse et avec qui les altercations sont devenues quasi quotidiennes.

  • L’opinion de la gauche indienne sur l’accord nucléaire iranien

    Lifting the Siege on Iran | Economic and Political Weekly
    http://www.epw.in/commentary/lifting-siege-iran.html

    n 2003, Bush assumed that the US military force would tilt the balance of forces in west Asia towards the US. Things unravelled very quickly. The Arab Spring, which has a much longer history of internal struggles in the various Arab countries, is nonetheless drawn from considerable popular anger against the undemocratic regimes that collaborated with the West. By the time Obama came to office in 2009, US power in the region had declined considerably – its inability to force the issue in Syria is not just a mark of the complexity of geopolitics but also of the weakened state of US influence. US allies in west Asia – Saudi Arabia and Israel – are of course more prone to create instability in the region than to bring peace. If anything it is Iran that will be able to manage some of the deep crises in the region. Out of weakness – political and economic – come the P5+1 to the table in Geneva. The bluster had worn off. The language of ultimatums and military force seemed anachronistic. The Iranians cleverly have Zarif, the former UN ambassador, as their foreign minister – and he brought his long-term memory of previous attempts to the table as well as his genial demeanour. It was hard to caricature Zarif as the scowling mullah, not with Zarif and his boss, Iran’s President Hassan Rouhani conducting clever Twitter diplomacy for the world’s press. The advantage was always with Iran.

    A brief wrinkle came on the scene when France scuttled the first meeting with last-minute demands for the closure of some of the Iranian reactors. These were not serious objections, because Iran had already suspended work at its Arak reactor and it had abandoned its project to build more centrifuges as part of a process to build confidence for the Geneva meeting. When it was pointed out that Iran had already conceded on these points, France nonetheless objected and the meeting had to be put off for a week. France’s President Francois Hollande went off on a tour of Israel where he pledged to hold the line against a deal and called for Palestinians to forgo their right to return to their land. But France’s effort on Israel’s behalf failed. The deal went through with the other European powers outflanking a tendency for France to revive its old colonial ambitions (bombing raids in Ivory Coast, Libya and Mali seem to whet this appetite).

    Saudi Arabia’s sulk did not last long. Its Gulf Arab allies – Kuwait, Qatar and Oman (which had hosted the secret Iran-US talks) – came out for the agreement. The Kingdom had to follow saying, “If there is goodwill, this agreement could represent a preliminary step toward a comprehensive solution to the Iranian nuclear program”. This is indeed an interim agreement. Six months from now the powers will meet again. But they will not be able to roll back Iran’s civilian nuclear programme. Even Israel recognises that. Netanyahu told his Likud Party members that this accord “must bring about one outcome: the dismantling of Iran’s military nuclear capability”. The addition of the word “military” is crucial. It means that Israel accepts Iran’s civilian nuclear programme – something that Tel Aviv had adamantly resisted.

  • Algérie | Algérie : révision constitutionnelle compromise | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2759p008.xml1/algerie-constitution-algerienne-revision-constitutionnelle-presidentie

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’était était engagé en 2011 à réviser la Constitution. À cinq mois de la présidentielle, les délais semblent très serrés.

    Abdelaziz Bouteflika souhaite-t-il toujours réviser la Constitution ? Un juriste membre de la commission constituée à cet effet est loin d’en être convaincu. "Je doute que le président veuille aujourd’hui réviser la loi fondamentale comme il s’y était engagé en 2011, confie-t-il.

  • How Congress Could Derail a Nuclear Deal With Iran - Businessweek
    http://www.businessweek.com/articles/2013-11-25/how-congress-could-derail-a-nuclear-deal-with-iran

    Removing sanctions that have been passed into law by Congress, however, is a much more difficult challenge. Despite the partisan gridlock in Washington over the past several years, bipartisan majorities have managed to cooperate on three separate rounds of sanctions since 2010, including measures targeting Iran’s central bank, which Iran will undoubtedly want rescinded. Removing those laws from the books will force the White House to go through Congress all over again. That will require overcoming the partisanship and procedural hurdles that have consumed Congress in recent years.

    More challenging still, it will require confronting the many members of Congress who harbor goals for the nuclear negotiations that diverge sharply from the goals of the White House. Although last week’s interim agreement essentially concedes that Iran will maintain an enrichment program in any future compromise, many members of Congress have declared that Iran cannot be trusted with any nuclear capabilities at all.

    Senator Mark Kirk (R-Ill.), who co-sponsored the most recent round of sanctions to pass Congress, has been particularly blunt. “How do you define an Iranian moderate?” he said recently. “That’s an Iranian who’s out of bullets and money.” In responding to the Geneva deal, Senator Marco Rubio (R-Fla.) declared: “There is now an even more urgent need for Congress to increase sanctions until Iran completely abandons its enrichment and reprocessing capabilities.”

  • L’OEIL DU STRATEGE | « Qui sait ? Qui comprend les implications de ce qu’il sait ? Et qui croit ce qu’il a compris ? »
    http://oeildustratege.wordpress.com

    13 NOVEMBRE 2013
    Arabie saoudite…. succession et géopolitique

     

    Le roi Abdallah Ben Aziz Al-Saoud est gravement malade.
    Selon différentes sources son état serait suffisamment grave pour que les membres de la famille royale saoudienne ait reçu consigne de reporter leurs déplacements hors du royaume. De même, le roi a été, à de multiples reprises, absent lors de discours officiels au mois d’août, septembre et octobre 2013. Plus encore, depuis le début du mois d’octobre, seul son fils, Mouteb Ben Abdallah, ministre de la garde nationale, est autorisé à le voir.
    Cette aggravation de l’état de santé du roi saoudien place de fait, le royaume dans une succession problématique.
    Le Prince héritier, Salman Ben Abdel Aziz (qui a succédé au Prince Nayef) a été imposé par la contrainte à la famille par le roi Abdallah (comme l’avait été aussi Nayef). Or, non seulement il doit faire face au « ressenti » et aux oppositions de certains membres de la famille royale, mais plus encore il ne dispose que de peu de leviers et notamment pas ceux des forces de sécurités.
    Face à lui, le clan Sultan revient en force de par sa position au sein de l’appareil politique et militaire saoudien via Salman Ben Sultan, vice-ministre de la défense tandis que Bandar Ben Sultan tient les manettes de ceux des services de renseignements… face au roi qui avait tenté à la fin du premier semestre de cette année de limoger Khalid Ben Sultan via un décret… Plus encore, toutes les forces de sécurité et sécuritaires saoudiennes sont aux mains de concurrents de l’actuel Prince héritier. Le fils du roi dirige la garde nationale, le ministère de l’intérieur est aux mains de Mohamed Ben Nayef Ben Abdel Aziz et du Prince Abdel Rahman, tandis que le ministère de la défense est entre celles de Mohamed Ben Salma et de Salman Ben Sultan, tous deux en conflit larvé.
    La succession se heurte donc à trois problématiques majeures : le prince héritier ne bénéficie d’aucun appui sur les forces militaires et sécuritaires ; toute désignation d’un nouvel héritier sera difficile ; les clans familiaux s’opposent au sein de conseil de famille…
    Plus encore, les problématiques géopolitiques (Syrie, Iran, Egypte) modifient profondément la donne. D’une part le clan Sultan, historiquement proche des américains, s’appuie sur les néo-conservateurs américains. Mais, l’évolution de la position américaine, tant sur les frappes occidentales en Syrie que sur le dossier iranien, a donné naissance à un climat non pas encore de défiance, mais d’inquiétude… Le lâchage de Moubarak et plus encore l’absence de soutien des américains au général Sissi face aux Frères Musulmans n’a toujours pas été digéré par les saoudiens…
    De fait, le rapprochement américano-iranien comme la reculade américaine sur les frappes en Syrie inquiète la famille royale et engendre des recherches de soutien politico-militaire, tant pour le royaume que pour d’éventuels appuis pour la succession…. Bandar Ben Sultan, tout en continuant de faire fonctionner ses réseaux américains (22 ans passés à Washington) vient de faire passer quelques messages officieux à la France par le biais d’émissaires officieux puis par celui de notre ambassadeur.
    Sur la Syrie, l’Arabie Saoudite a ainsi clairement indiqué souhaiter travailler avec d’autres partenaires que les Etats-Unis, privilégiant désormais la France et la Jordanie ; demandant à la France de la soutenir sur le dossier syrien, sur la problématique iranienne mais aussi concernant l’Egypte en permettant l’acquisition de matériels terrestres par l’Egypte via un financement saoudien…
    De même, le refus de siéger au conseil de sécurité de l’ONU (ce qui laissera la porte ouverte à la Jordanie) est d’abord un message adressé directement aux américains. Cette décision fut prise à l’encontre du travail des diplomates saoudiens ayant œuvré pour ce poste et cette reconnaissance du rôle de l’Arabie Saoudite. Au-delà des contradictions de la diplomatie saoudienne inhérente aux luttes de factions au sein de la famille royale, au-delà même de message de mécontentement adressé aux américains, l’Arabie Saoudite entend dire que dorénavant seuls ses propres intérêts seront pris en compte….
    Néanmoins, si les émissaires saoudiens ont tout aussi clairement indiqué la volonté saoudienne de diversifier ces approvisionnements militaires, et ont invités le Président Français à se rendre prochainement en Arabie Saoudite ; aucun pays ne pourra se substituer dans l’immédiat aux Etats-Unis pour assurer la sécurité du royaume (et de la famille royale).

  • Un compromis s’esquisse-t-il ? Un 4e mandat pour Bouteflika en échange d’un renoncement à la révision constitutionnelle ?

    Des partis de l’opposition et des personnalités nationales appellent au report de la révision de la Constitution pour l’après-présidentielle - Tout sur l’Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/2898-des-partis-de-l-opposition-et-des-personnalites-nationales-appelle

    undi, 25 novembre 2013 16:32
    Des partis de l’opposition et des personnalités nationales appellent au report de la révision de la Constitution pour l’après-présidentielle
    Achira Mammeri
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    Quinze partis de l’opposition, dont le RCD et quatre personnalités politiques dont Ahmed Benbitour, appellent au report de la révision de la Constitution pour l’après-présidentielle de 2014.
    Dans une déclaration, signée le 16 novembre dernier et rendue publique ce lundi 25 novembre, ils demandent aussi l’installation d’une commission nationale indépendante, chargée de préparer et d’organiser le scrutin présidentiel dans toutes ses étapes.
    Ce lundi 25 novembre, les initiateurs de cet appel se sont réunis à Riad El Fateh à Alger, pour expliquer leur démarche. En plus des formations politiques qui constituent le groupe des 14, dit aussi groupe pour la sauvegarde de la mémoire nationale, le document a été signé par le RCD qui a dépêché deux membres observateurs, Mohamed Khelaf et Abdelkader Ferraoussen, Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Rehabi, ancien ministre de la Communication, l’expert Ahmed Adhimi et Mohamed Arezki Ferrad, militant des droits de l’Homme.

    « Tout le système doit partir »

    Au cours de la conférence de presse animée par Benbaibeche, président du parti El Fadjer El Djadid, Ahmed Benbitour et Arezki Ferrad, le groupe a clairement affiché ses ambitions politiques : « Le changement politique en Algérie ne doit pas concerner une seule personne. C’est tout le système politique qui doit disparaitre », a lancé Benbitour. Cet ancien chef du gouvernement appelle les Algériens à apprendre de la leçon tunisienne ou encore de l’expérience égyptienne, qui ont démontré « qu’il était possible de destituer le premier responsable du pays à chaque fois que le peuple se rassemble dans un endroit stratégique de la capitale, même sans encadrement ni programme politique. » Pour Benbitour, opérer « des changements pacifiques », devrait passer inéluctablement par des élections neutres et transparentes.

    Benbitour, et à travers lui le groupe des 19, appelle-t-il les Algériens à descendre dans la rue pour imposer le changement ? Une démarche quasiment exclue par Tahar Benbaibèche qui a souligné que le rôle des partis politiques est bien défini : « Nous n’avons pas de milices, nous militons dans un cadre politique pour défendre chacun son idéologie », précise -t-il.

    Mais le groupe est d’accord sur un point fondamental, « le pouvoir ne veut pas entendre parler de changement ». « Ils veulent une constitution qui soit un costume sur mesure pour le président Bouteflka », met en garde Benbitour.

    Un costume sur mesure pour Bouteflika

    Pour M. Ferrad, la révision constitutionnelle « obéit à un seul et unique obstacle » : « la santé du président ». En d’autres termes, comment permettre à Abdelaziz Bouteflika de briguer un quatrième mandat avec sa maladie : « Nous ne sommes pas contre la candidature du président Bouteflika, mais serait-il capable de diffuser son certificat médical ? », s’interroge-t-il.

    Une vision appuyée par le président d’El Fadjr, qui estime que ce n’est pas la candidature du Président qui pose problème, mais c’est tous les discours qu’on entend sur le quatrième mandat, qui visent à verrouiller la course pour El Mouradia.

    Pas de candidat de consensus

    Le groupe serait-il en mesure de soutenir la candidature de Benflis ? Avant de répondre à cette question, Benbaibeche a tenu à préciser que « Benflis n’a aucune relation avec cette initiative ». Autre détail : Benflis n’a pas été invité à cette réunion. « On le conviera le jour où il annoncera officiellement sa candidature. » Et pour le FFS ? Le conférencier estime que ce parti « hésite encore » et qu’il est toujours « en train d’observer l’évolution politique. » Mais ce qui est sûr, c’est que les 19 membres de cette initiative n’ont pas abordé la question du candidat du consensus. La raison : « La situation politique dans le pays est floue, en plus du fait qu’il n’existe aucune garantie pour les prochaines élections », précise Benbitour qui appelle la classe politique et les citoyens à se réveiller avant « qu’il ne soit trop tard pour le pays ».

  • Que vont chercher à Alger les deux principaux leaders tunisiens ?
    L’opinion travaillée par leurs adversaires s’impatiente et voudrait savoir ce qui se trame depuis l’échec du Dialogue national patronné par la société civile. On parle de plus en plus de désigner un gouvernement d’union national et d’abandonner la formule avancée par les syndicats et le patronat d’un gouvernement indépendant des partis recruté chez les experts.

    La Presse de Tunisie - les-desseins-inavoues-dune-mediation | 75284 | 23112013
    http://www.lapresse.tn/23112013/75284/les-desseins-inavoues-dune-mediation.html

    dignité dans le concert des nations
    Les audiences successives accordées par Bouteflika à Rached Ghannouchi et Béji Caid Essebsi, au mois de septembre, puis la semaine dernière, ont suscité — et continuent de le faire — des réactions diverses et surtout des interrogations. Et ce, en l’absence de toute déclaration des intéressés. Les amateurs de transparence post-révolutionnaire, circulez y a rien à voir
    Deux chefs de parti, donc, représentant selon les sondages deux tiers des voix de l’électorat, rencontrent un chef d’Etat malade, disons en convalescence, que même ses concitoyens n’ont pas beaucoup vu depuis son opération, il y a quelques mois. Qu’ont-ils pu se dire ? Question légitime. Personne ne détient la réponse, sauf les intéressés et quelques lieutenants de leur garde rapprochée. Sauf que — et c’est là que le bât blesse — les intéressés ont des comptes à rendre aux citoyens tunisiens. Car nous avons du mal à imaginer, dans une démocratie, même naissante, des chefs de partis politiques aller rencontrer le chef d’Etat d’une puissance voisine, à deux reprises, juste pour prendre le café ou le thé. Donc, ils ont des comptes à rendre au peuple tunisien et des règles à respecter.

    La thèse : une médiation, une ingérence

    En attendant que toute la lumière soit jetée sur ces visites « transnationales », il reste les supputations. En voici deux principales : la première, une médiation algérienne en bonne et due forme dans la crise politique tunisienne. Que pourrait dire « Boutef », comme on aime à l’appeler dans un tel cas ? Et quels leviers aurait-il, pour faire valoir son point de vue ? Le président algérien pourrait, tout au plus, proposer (ou demander) aux deux dirigeants de partager le pouvoir, soit sous forme d’alternance, soit par un gouvernement d’union nationale. La question qui se pose, ne sont-ils pas assez grands pour imaginer une solution similaire tout seuls ?
    Une médiation d’une puissance étrangère, aussi amicale et fraternelle soit-elle, est un cas rare dans les affaires internationales. Cela s’appelle souvent une immixtion. Dans l’histoire contemporaine, c’est illustré par le cas des factions libanaises et le rôle tutélaire joué par la Syrie. Mais l’Algérie n’est pas la Syrie et ne l’a jamais été dans la région. Et la Tunisie ne sera pas le Liban. Enfin, nous l’espérons ! Une médiation de cette teneur est donc peu probable. Ou alors si c’est le cas, elle est indigne de ces deux chefs de partis qui ont effectué le déplacement et accepté l’ingérence.
    Deuxième hypothèse, il s’agit bien de traiter le dossier sécuritaire. Bouteflika aurait pu faire part de ses craintes quant à la prolifération du fléau du terrorisme qui prévaut à l’intérieur de la Tunisie et sur la ligne frontalière. Dans ce cas, pourquoi avec deux chefs de parti politique ?
    Le président algérien l’a très certainement fait avec les autorités en place, civiles et militaires. Dans ce cas, il a estimé que la réponse de ces autorités de la Tunisie n’était pas suffisante et qu’elle devait être complétée par celle des deux plus importants chefs de parti qui ne peuvent représenter, en réalité, ni l’Etat tunisien ni la Tunisie.

    L’antithèse, concertations normales

    Ces questions et d’autres associées ont été posées à un spécialiste en relations internationales, qui a bien voulu nous livrer son analyse et sa version des faits sous le couvert de l’anonymat : « Une médiation se déroulant dans le pays, même par le biais d’un émissaire ou d’une ambassade, ou par le déplacement de personnes, part du même principe. Si les parties sont d’accord. Mais dans ce cas précis, et ne connaissant pas la teneur des entretiens, on peut juste affirmer que les deux chefs de parti ont été invités, et qu’ils ont honoré l’invitation. Au-delà, on ne peut en aucun cas prétendre qu’ils ont accepté qu’un intermédiaire règle les problèmes internes ». « Ma compréhension, analyse notre source bien informée, est qu’ils ont été invités, en particulier Béji Caïd Essebsi. Rached Ghannouchi, lui, aurait souhaité lui-même rencontrer Abdelaziz Bouteflika. Et à mon avis, continue l’internationaliste, c’est légitime. M. Ghannouchi savait que l’objet de l’entretien en date du 10 septembre n’a pas été rempli, il fallait donc donner une explication à son interlocuteur ».
    « Ce dont je suis presque sûr, continue notre source, c’est que les entretiens des 10 et 11 septembre avec Ghannouchi d’une part et Caïd Essebsi d’autre part, ont porté sur la sécurité des deux pays. Maintenant, concernant ce qui a été dit et les engagements pris, je ne peux pas le dévoiler, parce qu’eux-mêmes n’ont pas souhaité le révéler. Mais l’objet de l’entretien portait sur la sécurité. D’ailleurs, je trouve tout à fait normal, déclare notre source, que deux pays voisins ciblés par le terrorisme qui procède d’une même origine et qui vise les mêmes objectifs, se consultent. En revanche, c’est maladroit d’entretenir l’idée d’une quelconque immixtion dans les affaires internes, et c’est un mauvais service rendu à la Tunisie. Cette affirmation relève tout simplement de la propagande », reproche notre source.
    « Cependant et si jamais cela se vérifie que Bouteflika a manifesté la velléité d’interférer dans les affaires intérieures, cela signifie que le président algérien a des intérêts dans l’assujettissement de la Tunisie, mais à mon avis rien ne prouve cela », souligne-t-il.
    Dans l’histoire de la Tunisie, y a-t-il eu des précédents à ce genre d’affaire ? « Oui, répond le spécialiste. Jamel Abdennasser a essayé de s’immiscer dans les affaires intérieures tunisiennes, mais il n’a eu aucune chance. En revanche, la Tunisie a fait appel aux bons offices des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne dans la question de Sakiet Sidi Youssef, pour faire la médiation entre eux et la France. C’était en 1958, au lendemain du bombardement de cette localité. Le Conseil de sécurité a suspendu, à l’époque, ses délibérations en attendant que la médiation réussisse, lorsqu’il y a eu changement de régime en France. Le général de Gaulle a accepté les conditions de Bourguiba », nous apprend en concluant le spécialiste.
    Malgré cette grande expertise de la situation et ces propos rassurants, les réactions des hommes politiques et des citoyens tunisiens ont donné à voir un rejet viscéral de la médiation algérienne. Verrait-on, en France, aux Etats Unis, en Malaisie, en Turquie, des chefs de parti politique avoir des discussions sécuritaires avec un chef d’Etat voisin, aussi ami soit-il ? Et quand bien même, ont-ils fait à leur retour, un rapport au chef de l’Etat et au chef du gouvernement au sujet de ces discussions, comme leur devoir et les règles d’usage le recommandent ? Autre question : quels engagements peut prendre un chef de parti politique vis-à-vis d’un chef d’Etat étranger ? Cela pose un grave problème d’éthique ; plus grave encore, de hiérarchie des normes juridiques dans un Etat de droit ou qui aspire à le devenir.
    Il faudra les rassurer, les Tunisiens qui s’inquiètent pour leur pays. La Tunisie a une très longue histoire d’indépendance, de souveraineté nationale et de dignité dans le concert des nations. Ce capital, fruit de l’accumulation des expériences d’hommes de valeur qui ont servi la nation, a été entaché ces deux dernières années, notamment par le premier ministre des Affaires étrangères de la Troïka, non habilité à endosser de telles fonctions et par des positions et des déclarations intempestives du président de la République.
    Que des chefs de parti politique s’y mettent à leur tour, c’est la honte assurée. A l’échelle nationale et internationale.

  • ‘Israel at risk of losing foreign gas firms to less bureaucratically complicated Lebanon’ | JPost | Israel News
    http://www.jpost.com/Enviro-Tech/Israel-at-risk-of-losing-foreign-gas-firms-to-less-bureaucratically-complicat

    The bureaucratic impediments plaguing Israel’s natural gas sector are deterring foreign investment and putting the country at risk of falling behind potential competitors like Lebanon, an industry veteran stressed at a conference on Tuesday morning.

    “Time is not on our side,” said Maj.-Gen. Yossi Peled, CEO, Eilat Ashkelon Pipeline Co. “And I’m saying this as an understatement because it’s actually worse than that.”

    Related:
    Government approves natural gas export policy
    Planners: Gas reception sites on land will be more environmentally friendly
    Unlike Israel, other countries around the world “are not just sitting around and waiting for all the decisions to be made by regulators,” argued Peled, who was addressing participants in the Israel Energy and Business Convention 2013 in Kfar Maccabiah. The bureaucracy involved with exploring and developing energy resources in Israel is often so complicated that foreign companies may become more interested in wading in other waters, he explained. In order for exploration and production to advance, however, such foreign investment is necessary, he added.

  • AFP : Coopération économique : chefs d’Etat arabes et africains réunis à Koweït
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jRzZfJgMeWT_cbOtGFhyJ-yxP-xA?docId=23ec744b-317a-4735-b766-dd01a0c1cda

    Coopération économique : chefs d’Etat arabes et africains réunis à Koweït
    De Omar HASSAN ABDULLA (AFP) – Il y a 2 heures 
    Koweït — Les chefs d’Etat arabes et africains tiennent mardi un sommet à Koweït pour promouvoir les relations économiques entre les riches monarchies pétrolières du Golfe et l’Afrique en quête d’investisseurs.
    Ce sommet de deux jours est le premier depuis 2010, date à laquelle les dirigeants des pays membres de la Ligue arabe et de l’Union africaine (UA) s’étaient réunis en Libye peu avant le Printemps arabe qui a balayé des régimes autoritaires, y compris à Tripoli.
    Trente-quatre chefs d’Etat, sept vice-présidents et trois Premiers ministres ont confirmé leur présence au sommet, auquel sont attendues des délégations de 71 pays et organisations.
    Les participants devraient approuver une série de mesures et de résolutions, adoptées dimanche par leurs ministres des Affaires étrangères et destinées à renforcer la coopération entre les deux blocs régionaux qui comptent parmi leurs membres les riches monarchies pétrolières arabes et des pays africains parmi les plus pauvres au monde.
    Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Sabah Khaled Al-Sabah, a indiqué que le sommet, placé sous le thème « Partenaires pour le développement et l’investissement », devrait discuter de la possibilité de créer un marché commun afro-arabe, pour une population de quelque 1,2 milliard d’habitants.
    Les participants au sommet doivent se concerter également sur les moyens d’accélérer le flux de capitaux vers l’Afrique, qui a un énorme potentiel mais qui souffre d’un déficit aigu d’investissement.
    Selon la Banque mondiale, l’Afrique a besoin d’environ 30 milliards de dollars à investir dans les domaines de l’énergie et de l’électricité.
    L’Afrique a enregistré une croissance de 5% en 2012, d’après le Fonds monétaire international (FMI). Ce taux devrait légèrement baisser cette année, à 4,8%, avant de rebondir à 5,1% en 2014, selon les prévisions du FMI.
    En outre, le sous-sol de l’Afrique recèle 12% des réserves mondiales de pétrole et 42% des gisements d’or. La récente découverte de grandes quantités de gaz naturel au large des côtes est de l’Afrique confirme l’importance économique du continent noir.
    Pour leur part, les monarchies pétrolières du Golfe comptent des avoirs de quelque 2.000 milliards de dollars, accumulés à la faveur des cours élevés du brut et placés, en grande partie, aux Etats-Unis et en Europe.
    Le deuxième sommet tenu en Libye il y a trois ans avait adopté une stratégie de partenariat arabo-africain et un plan d’action commune pour la période 2011/2016 avec l’ambition d’accroître les investissements, les échanges commerciaux et les projets économiques conjoints.
    Mais sa mise en ?uvre a été très lente, en partie à cause des troubles provoqués depuis 2011 dans les pays du Printemps arabe où les dirigeants de la Tunisie, de la Libye, d’Egypte et du Yémen ont été renversés sous la pression de la rue, et de la guerre civile qui secoue la Syrie.
    Le sommet doit examiner la mise en place d’un mécanisme financier arabo-africain pour apporter les moyens nécessaires à l’application des projets conjoints et encourager le flux des investissements entre les deux régions.
    La création d’un comité de coordination afro-arabe sur la migration pour aider à protéger les travailleurs migrants est également à l’ordre du jour.

  • Alger s’essaie une nouvelle fois à rapprocher les frères ennemis tunisiens aidé par l’ambassadeur de France à Tunis qui a reçu vendredi 15 novembre Rachid Ghannouchi. Le leader du mouvement islamiste Ennahdha jusqu’ici a magistralement « baladé » l’opposition paralysée par les ambitions personnelles de quelques personnalités intéressées d’abaord par le fauteuil de président de la république.

    Bouteflika reçoit l’ancien Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi - Tout sur l’Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/2771-bouteflika-recoit-l-ancien-premier-ministre-tunisien-beji-caid-ess

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, ce dimanche 16 novembre, l’ancien Premier ministre tunisien et président du mouvement Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, rapporte l’agence APS qui cite une source officielle.
    Il s’agit de la deuxième audience accordée par le président de la République à M. Caïd Essebsi, après celle du 11 septembre. Le président Bouteflika avait reçu vendredi le chef du parti tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi.

    Lors de cette audience, qui s’est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, M. Caïd Essebsi a informé le président Bouteflika des démarches entreprises en vue de réaliser les exigences de la période transitoire en Tunisie pour la formation d’un gouvernement transitoire, dans le cadre des négociations en cours, selon la même source.

    M. Caïd Essebsi avait souligné, samedi, que le souci majeur de son mouvement « n’est pas d’accéder au pouvoir, mais plutôt d’aboutir à une sortie de la crise que traverse le pays et de trouver des solutions à la situation actuelle », précise l’APS

  • Une inquiétante vision de l’avenir du Sahara algérien

    Le long du Sud : le désert avance, le Sahara recule
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5190498

    Le long du Sud : le désert avance, le Sahara recule
    par Kamel Daoud

    Il y a le vide, il y a le désert et il y a le Sahara. Le premier est habité par les chômeurs, du nord au sud, il est vaste comme désert et inhabitable et dur à supporter ou à peupler. Le vide rêve du pétrole mais n’en a pas, comme un chômeur. On peut le voir au Nord dans les cafés et au Sud entre les rares cafés de la nationale Une. Le désert est difficile, il est caillouteux, noirci par le soleil, mort, calme et étrangement serein face au ciel qui l’a tué depuis un million d’année. Et il y a le Sahara, un vieux folklore, tracé par la dune et la courbe, attirant pour ceux qui veulent se débarrasser de leurs villes ou de leurs corps, photogénique et généreux malgré la frugalité.

    Dans le désordre, on peut dire que le Sahara a été tué par le désert puis encore plus par le vide. Des pensées éparses donc, l’essentiel étant qu’après deux jours de route, on découvre que ce pays est vaste. Trop vaste pour être gouverné par une kasma et la technique du mandat à vie. Un jour on le perdra parce qu’on ne pourra pas le défendre. En attendant, le beau Sahara recule, on peut en apercevoir encore de magnifiques immobilités entre Aïn-Salah et ces villages rares sur la route de Tam et qui ont parfois des noms d’igloo du pôle nord : Arak par exemple. Le Sahara, on n’en a pas pris soin. On y jette les sachets le long de la transsaharienne, des bouteilles de plastique, des sachets bleus, véritable infection nationale, les carcasses de camions accidentés et ce collier de pneus éclatés. Le Sahara est tué par la pollution du Nord et ses plastiques et par les terroristes du profond Sud qui y interdisent la circulation, le cosmopolitisme, le tourisme, l’échange et la sensation de liberté autrefois prégnante. Le Sahara est aussi cerné par les multinationales, le pétrole, la prédation mondiale. A la fin il est une vieille carte postale en noir et blanc avec un ciel pur et des oueds cachés et des noms fascinants. Dans le vaste désert, le Sahara est intermittent, des îlots, des endroits et des routes. C’est une oasis.

    Le désert, lui, est plus vaste. Il avance dans tous les sens. Il est le fantasme des monothéistes et des djihadistes qui le proclament père de leur califat et abris de leurs katibas. Ils y rejouent Errissala, Lawrence d’Arabie et les fondations de l’islam. Le désert est une sensation inquiétante de perte, de risque, des check-points, des barrages, des fouilles au corps et aux bagages, des guérites. Le désert s’étend avec l’enjeu du Sahel et ses nations d’un jour ou des guerres d’une semaine. Il nous prive du Sahara et des pierres immenses qui ressemblent à des dieux sculptés par les éboulements et les vents. Un jour, le Sahara n’existera plus, disparaîtra. Il n’en restera que le vide et les bornes kilométriques. En face, sous lui, dans son dos et dans le notre, le désert avance, suivi par le vide avec ces prénoms de jeunes voyageurs qui dessinent sur les pierres des bords de route leur prénoms et de mystérieux chiffres. Le voyage dans le Sud laisse l’étrange et triste impression d’une fin d’époque.

  • Ennahdha reviendra-t-il sur une réforme emblématique de Bourguiba ?
    La Presse de Tunisie - bec-et-ongles | 74929 | 15112013
    http://www.lapresse.tn/15112013/74929/bec-et-ongles.html

    examiné et non retenu par un Conseil ministériel à l’orée du mois de septembre 2013
    Le projet de loi pour la restauration du régime du waqf (habous) a déjà été présenté, append-on de bonne source, et examiné lors d’un Conseil ministériel au début du mois de septembre 2013.
    Mais le projet de loi n’a pas été retenu par le Conseil des ministres et notamment par les ministres indépendants et du parti Ettakatol qui s’y sont farouchement opposés.
    Les constituants d’Ennahdha, persévérants, sont revenus à la charge en introduisant le projet de loi sur les habous afin d’être débattu dans les commissions des finances et de la législation générale de l’Assemblée nationale constituante (ANC).
    Ce projet de loi vise, selon plusieurs experts, économistes et juristes, à saper les fondements de l’Etat moderne ainsi que le projet sociétal initié par Bourguiba au lendemain de l’indépendance.
    Aboli en vertu d’un décret-loi beylical datant du 18 juillet 1957, le régime du waqf ou habous que le parti Ennahdha œuvre à ressusciter représente, selon l’expert et ancien ministre des Finances, Houcine Dimassi, « un Etat dans l’Etat, plus précisément un Etat religieux dans un Etat civil ». Cela sans compter qu’il génère de lourdes conséquences aux plans économique, juridique, social et culturel.
    « Economiquement, le habous constitue un énorme gaspillage, un véritable gâchis, du fait que ces biens soient gelés et mis en dehors des circuits économiques communs. N’ayant plus de maîtres, ces biens sont le plus souvent mal gérés, mal exploités et c’est d’autant plus grave qu’il s’agit de terres agricoles », a déclaré, Houcine Dimassi à La Presse (Voir l’article « Un Etat religieux dans l’Etat civil » paru le 13 novembre 2013).
    Les retombées d’ordre juridique sont toutes aussi importantes, selon Fadhel Moussa, juriste et constituant du Groupe démocratique « le régime waqf nécessitera des moyens financiers et humains énormes ainsi qu’une nouvelle organisation administrative et un nouvel ordre juridique ». Ce qui mettra en cause, sans nul doute, l’unité du système judiciaire.
    « Au plan social et culturel, les habous mettront également en cause l’unité des programmes scolaires, universitaires et culturels dans le pays ». Puisque, comme l’a déclaré un expert à La Presse : « Chaque école, faculté, institution culturelle aura la liberté d’appliquer son propre règlement et ses propres programmes sans référer à une quelconque tutelle » (Voir La Presse du 13 novembre).

  • Le Moyen Orient reste incontournable pour approvisionner le monde en hydrocarbures.

    IEA - November:- Light tight oil does not diminish the importance of Middle East supply, IEA says in latest World Energy Outlook
    http://www.iea.org/newsroomandevents/pressreleases/2013/november/name,44368,en.html

    Light tight oil does not diminish the importance of Middle East supply, IEA says in latest World Energy Outlook

    Report sees large disparities in regional energy prices affecting industrial competitiveness

    12 November 2013

    Technology and high prices are opening up new oil resources, but this does not mean the world is on the verge of an era of oil abundance, according to the International Energy Agency’s (IEA) 2013 edition of the World Energy Outlook (WEO-2013). Although rising oil output from North America and Brazil reduces the role of OPEC countries in quenching the world’s thirst for oil over the next decade, the Middle East – the only large source of low-cost oil – takes back its role as a key source of oil supply growth from the mid-2020s.

    The annual report, released today in London, presents a central scenario in which global energy demand rises by one-third in the period to 2035. The shift in global energy demand to Asia gathers speed, but China moves towards a back seat in the 2020s as India and countries in Southeast Asia take the lead in driving consumption higher. The Middle East also moves to centre stage as an energy consumer, becoming the world’s second-largest gas consumer by 2020 and third-largest oil consumer by 2030, redefining its role in global energy markets. Brazil, a special focus in WEO-2013, maintains one of the least carbon-intensive energy sectors in the world, despite experiencing an 80% increase in energy use to 2035 and moving into the top ranks of global oil producers. Energy demand in OECD countries barely rises and by 2035 is less than half that of non-OECD countries. Low-carbon energy sources meet around 40% of the growth in global energy demand. In some regions, rapid expansion of wind and solar PV raises fundamental questions about the design of power markets and their ability to ensure adequate investment and long-term reliability.

    “Major changes are emerging in the energy world in response to shifts in economic growth, efforts at decarbonisation and technological breakthroughs,” said IEA Executive Director Maria van der Hoeven. “We have the tools to deal with such profound market change. Those that anticipate global energy developments successfully can derive an advantage, while those that do not risk taking poor policy and investment decisions.”

    The availability and affordability of energy is a critical element of economic well-being and, in many countries, also of industrial competitiveness. Natural gas in the United States currently trades at one-third of import prices to Europe and one-fifth of those to Japan. Average Japanese or European industrial consumers pay more than twice as much for electricity as their counterparts in the United States, and even China’s industry pays almost double the US level. In WEO-2013, large variations in energy prices persist through to 2035, affecting company strategies and investment decisions in energy-intensive industries. The United States sees its share of global exports of energy-intensive goods slightly increase to 2035, providing the clearest indication of the link between relatively low energy prices and the industrial outlook. By contrast, the European Union and Japan see their share of global exports decline – a combined loss of around one-third of their current share.

  • la Libye est en train de disparaître en tant qu’exportateur important de pétrole...

    Libya’s economy to shrink by 5.1% in 2013, says IMF -
    http://english.alarabiya.net/en/business/economy/2013/11/13/Libya-s-economy-to-shrink-by-5-1-in-2013-says-IMF.html

    Reuters

    Libya’s economy is expected to shrink by 5.1 percent in 2013 due to a wave of strikes blocking oil exports, the International Monetary Fund (IMF) said on Tuesday.
    Protests from militias, tribes and civil servants at oil ports and fields has reduced Libya’s oil output to a fraction of its capacity of 1.25 million barrels a day.
    On Sunday, Prime Minister Ali Zeidan said the government might struggle from next month to cover budget expenditures due to the strikes. Oil is the main source for the budget.
    The IMF expects Libya’s GDP to shrink by 5.1 percent this year, it said in its latest regional outlook. It said oil production would gradually pick up but “pre-civil war output levels may not be reached for many years.”
    Libya used to pump 1.4 million bpd until summer and 1.6 million bpd before Muammar Gaddafi was toppled in 2011.

  • Rapatrier un jour les cendres de Camus ?
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5190229

    Rapatrier un jour les cendres de Camus ?
    par Kamel Daoud

    Faudra-t-il un jour rapatrier les cendres d’Albert Camus ? Pour le moment, il est dit qu’il n’est pas algérien. Pourtant né en Algérie. Avec des livres éclairés par les paysages algériens, la terre d’ici, la lumière, le sel aussi et surtout. La raison est, dit-on, son choix de ne pas prendre les armes, c’est à dire de ne pas être du bon côté. Car, pour le moment, l’histoire algérienne est réduite à la mesure de l’histoire du FLN. « Avant » ou « pendant » il n’y avait rien ou que de la traitrise et de la tiédeur. Le verdict frappe de nullité la grandeur d’Albert Camus ou l’engagement profond et indépassable de Messali Hadj. Et cette histoire d’une guerre et d’un combat est dure, stricte, tranchée par la mort et la vie et ne permet pas encore de voir au-delà. Mais viendra un jour où, pour continuer à vivre, ce pays cherchera la vie plus loin, plus haut, plus profond que sa guerre. On devra alors proclamer nôtres les anciennes histoires, toutes nos histoires et s’enrichir en nous appropriant Camus aussi, l’histoire de Rome, de la chrétienté de l’Espagne, des « Arabes » et des autres qui sont venus, ont vu ou sont restés. La langue française est un patrimoine, comme les architectures des colons, leurs traces et leurs actes, crimes ou marais asséchés, génocides et places publiques. Et cela vaut pour les autres : notre empire prendra de la géographie quand il prendra la vastitude de l’histoire. Et nous seront grands et fiers lorsque nous nous approprierons tout notre passé, nous accepterons nos blessures qui nous ont été faites et ce qu’il en naquit parfois comme terribles fleurs de sel ou de pierres. Un jour donc, cela cessera, et on pensera à rapatrier les cendres de Camus car il est notre richesse d’abord, avant les autres. Il a en lui la trace de nos pas et nous avons nos traces dans ses errances et ses voyages même s’il nous tourne le dos comme on le dit. Même s’il le nie ou le fuit. C’est ainsi. L’Algérie est aussi les enfants qui l’on renié. Et on s’apaisera alors. Car il est triste de voir qu’on n’arrive pas à fêter la naissance de cet homme ni ici où il est né ni là-bas où il est mort. Il est coincé dans le terrible territoire du premier sans-papier. Illustre déchiré. Enfant indésirable et désiré. Un homme qui a posé la question au monde et dont on réduit la réponse à un extrait de naissance. Triste histoire d’un mythe. Misère des deux bords qui repoussent ou se déchirent cet enfant du mauvais couple. Quand il est mort, Ibn Rochd (Averroès pour les Autres) a été enterré au Maroc, mais c’est à Cordoue qu’on a rapatrié ses cendres. Ibn Rochd était-il « arabe » ? Espagnol ? Andalou et homme de sa quête ? Ses cendres enrichiront sa nouvelle terre mieux que sa vie n’éclaira les nôtres.

    Un jour, on l’espère, Camus nous reviendra. Et Saint-Augustin, et les autres, tous les autres, toutes nos histoires, nos pierres, architectures, mausolées et croyances, vignes et palmiers, oliviers surtout. Et nous sortirons tellement vivants d’accepter nos morts et notre terre nous sera réconciliée et nous vivrons plus longtemps que le FLN et la France et la guerre et les histoires des couples. C’est une question essentielle : celui qui accepte son passé est maitre de son avenir. Les cendres de Camus nous sont essentielles malgré ce que l’on dit. Il est le lieu de la guérison car le lieu du malaise, lui comme ce pan de l’histoire qui est nous, malgré nous. Ses cendres sont notre feu. C’est ici son royaume, malgré son exil. Cet homme obsède si fort et encore que son étrange phrase pour l’étranger vaut pour lui plus que pour son personnage : hier Camus est mort, ou peut-être aujourd’hui. On ne sait plus. On doit pourtant savoir et cesser.

  • Le secrétaire général du FLN dénonce les interventions de la toute puissante sécurité militaire dans la vie politique algérienne. Du jamais vu qui plonge l’opinion algérienne dans la perplexité. Que veut vraiment le « Pouvoir » ?

    Saidani a volé l’opposition
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5190058

    Saïdani a volé l’opposition
    par Kamel Daoud

    Laissons de côté Bouteflika, Khadra ou les autres. Parlons du plus grand opposant algérien. L’homme qui attaque le DRS, dénonce le système Mediene en place depuis vingt ans, crie au scandale des officiers qui « doublent » chaque administrateur, celui qui dit non aux enquêtes d’habilitation, qui veut la liberté de la presse, des journaux, de l’armée et des partis politiques. Il ne s’agit pas de Aït Ahmed, rentré, rajeuni et vigoureux dans la dénonciation, ni des militants chômeurs du Sud, ni de quelques journalistes connus ou militants de l’opposition ou de Saïd Sadi en solitaire, non, c’est un autre. Amar Saïdani, le manager du FLN. L’homme qui a été appelé par un téléphone et qui y répond par tout son corps, son verbe, ses yeux et son âme. Et c’est cela qui étonne et fascine : voici l’homme le plus obéissant d’Algérie, qui a le discours le plus radical d’Algérie. Tellement et si bien qu’il faut dénoncer le vol et l’usage frauduleux des droits d’auteur : tout ce qu’a dit l’opposition depuis vingt ans, ce qu’elle a dénoncé en Occident et dans les têtes, les livres, les journaux voici que Saïdani en fait son pain et son verbe et se présente en deux semaines à la place de nos deux décennies de lutteurs de classes, de mots et de théories. C’est vous dire que même l’opposition peut être volée, que ses mots ne sont plus les siens et qu’il ne sert à rien ni de soutenir ni de s’opposer : Saïdani fait les deux. En récente boucle, il a même attaqué Sellal, le Premier ministre, dans une sorte de duel inédit entre un énarque et un ancien employé de Naftal. Saïdani a donc pendu Sellal, l’a jugé et l’avertit, lui l’homme dont ne sait rien de plus que ses jeux d’épaules et de danse. Une telle insolence ne peut être que sur commande et un tel courage ne peut être qu’un ordre. Du pur parti unique, une incroyable invention du siècle : l’homme venu de rien et qui dit tout.

    Et cela fascine les Algériens : on sait tous que cet homme fonctionne par le téléphone de son maitre, ne dit rien de lui-même, même pas son prénom, n’osera jamais élever la voix sans agrément et voici qu’il attaque comme jamais personne ne l’a fait en Algérie. On le sait télécommandé, avec piles, mais cela étonne encore et encore : que veut-on faire de cet homme ? Jusqu’à quel bout va-t-on l’utiliser puis le jeter ? Comment peut-on être aussi obéissant et aussi fanatique dans la vassalité et la servitude ? énigme. Cet homme est la fin de deux grandes familles politiques algériennes : le soutien et l’opposition. Misère des sens. Un jour, il va écrire même cette chronique.

  • les nationalistes du FLN et les trotskistes du PT dénoncent ensemble le Printemps arabe.

    Le printemps arabe, un chaos programmé avec un soutien étranger (PT et FLN) - APS : Algérie Presse Service
    http://www.aps.dz/Le-printemps-arabe-un-chaos.html

    ALGÉRIE
    (APS) lundi 4 novembre 2013 11 : 03
    Le printemps arabe, un chaos programmé avec un soutien étranger (PT et FLN)
    ALGER - Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani et la secrétaire générale du parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune ont affirmé dimanche lors d’une conférence de presse conjointe à Alger que les prétendues « révolutions du printemps arabe ne sont qu’un chaos programmé avec le soutien de parties étrangères ».

    Le PT rejoint le point de vue du FLN sur le prétendu printemps arabe qui n’est en vérité qu’ « un chaos programmé dans le but de déstabiliser les Etats et les peuples » appelant tous les partis politiques à assumer leur responsabilité, a affirmé la secrétaire générale du PT.

    Les deux partis, a-t-elle dit « ne veulent donner l’occasion à aucune partie étrangère pour s’ingérer dans les affaires internes de l’Algérie qui est souveraine dans ses décisions ».

    « Ces prétendues révolutions relèvent de manœuvres de parties hostiles aux peuples et les Etats puissants qui les soutiennent sont dans une situation embarrassante car l’organisation terroriste Al-Qaida est présente en Syrie et le terrorisme active en Libye », a ajouté Mme Hanoune.

    « Ce que vivent certains Etats est loin d’être une révolution. C’est un complot financé de l’extérieur avec procuration émanant de l’intérieur », a-t-elle insisté

  • Le premier ministre koweitien s’interroge sur l’avenir de l’état-providence dans son pays..

    Kuwaitis unleash anger after PM declaring ‘welfare state is over’ - Alarabiya.net English | Front Page
    http://english.alarabiya.net/en/perspective/features/2013/11/04/Kuwaitis-unleash-anger-after-PM-declaring-welfare-state-is-over-.

    Kuwaitis have unleashed their anger on social media when Prime Minister Jaber al-Mubarak al-Sabah recently declared that the country‘s “welfare state is over.”
    Sabah was also backed by the Minister of State for National Assembly Affairs Rola Dashti when she said that “low fees paid for services and goods, with an almost complete absence of tax revenues will force Kuwait to face a deficit between 2021-2029.”
    One Kuwaiti parliamentarian, Hussein al-Kuwayaan, told Al Arabiya that Sabah’s statement has “depressed” the Kuwaiti people.
    “The prime minister needs to explain to the citizens how the welfare era is over,” Kuwayaan said.
    The parliament member, who intends to grill the health minister for corruption and neglecting projects including cancelling tenders for four hospitals, said the government is not capable of providing Kuwaitis with basic needs.
    The political activist Fahed al-Thanian told Al Arabiya that Kuwaitis have “lost faith” in their consecutive cabinets, especially that an economic surplus has disappeared on the backdrop of the lack of development in the country.
    Thanian said the country suffers from epidemic corruption that is the subject of ”gossip” from both Kuwaitis and the government.
    “Many oil producers stopped depending on their oil revenues, diversifying their internal and external investments, but Kuwait is the only country that has a nominal surplus exceeding dozens of billions for over 10 years,” he said.
    “We didn’t see any investment projects, and all we hear about are losses and deficit, and the government has nothing to do but keep on nagging about the deficit and the debts and its inability to meet the needs of the citizens,” he lamented.
    “The citizens are still waiting for raises in salary, housing, health services, quality education, that we’re only hearing about in fairy tales.”

  • Le Premier ministre irakien à Washington veut des armes, ce n’est sans doute pas la meilleure attitude pour améliorer ses relations avec les minorités sunnites et kurdes du pays.

    Apache helicopters will not solve Maliki’s problems - Alarabiya.net English | Front Page
    http://english.alarabiya.net/en/views/2013/10/31/Apache-helicopters-will-not-solve-Maliki-s-problems.html

    When U.S. President Barack Obama and Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki sit in the Oval Office tomorrow, there will be a lot of topics of discussion to catch up on: a spike in attacks by 124 percent this year, Maliki’s failure at inclusive governance, and al-Qaeda’s speedy return to Iraq. There will also be a more positive conversation on Iraq’s increased oil production and military aid.
    For Baghdad’s strongman, his urgent visit is to request more military equipment from Washington, mainly Apache helicopters, finalizing F-16 fighter jet contracts, and possibly acquiring drones, as one of his aides told Reuters. It is no surprise that the security agenda is the top priority for his visit. Since Maliki came to the U.S., the last time being December 2011, Iraq has witnessed its highest level of violence, with an average death toll of 700 a month. Just this week, ahead of his visit, more than 120 Iraqis were killed by al-Qaeda suicide bombings targeting civilians in cafes and markets.
    Obama’s dilemma
    For Washington, the al-Qaeda resurgence in Iraq is a serious concern and while the Iraqi government sees it mostly as a security challenge, the Obama administration favors tackling the problem “asymmetrically” through a broad strategy. Washington would like to see Maliki doing more to heal the country’s sectarian divide and to make more inroads with its Sunni and Kurdish minorities. Since assuming power in 2006, Maliki, who is extremely fearful to the point of paranoia over the possibility of a Baathist coup, has attempted to solidify his loyalists’ grip on the army. He also slapped the highest-ranking Sunni politician in the country, former Vice President Tareq al-Hashemi with a death sentence, forcing him into exile.
    After Obama’s historic phone call to his Iranian counterpart Hassan Rowhani on October 2nd, Maliki is no longer a unique asset in reaching out to Tehran.
    Joyce Karam
    Obama carries a big stick on this visit. Knowing Maliki’s security vulnerability, the U.S. should link any military assistance or intelligence sharing to the Iraqi premier making political progress with his opponents. Integrating Iraqi Sunnis in a political process, working on a new electoral law that offers better representation, reaching an agreement on oil revenues and appeasing tribes in the country’s western region would certainly go a long way in addressing the country’s divisions and isolating al-Qaeda.