• DIRECT - Covid-19 : selon Dominique Costagliola, « rien ne laisse espérer une embellie proche » - Coronavirus - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/coronavirus/covid-19-les-dernieres-infos-en-bretagne-et-en-france-direct-14-09-2020

    9h54 « Rien ne laisse espérer une embellie proche » :
    l’épidémiologiste Dominique Costagliola ne s’est pas montrée très optimiste ce lundi matin sur l’antenne de France Inter.
    Selon la directrice de recherches à l’Inserm, "il semble qu’on soit sur un plateau haut" de contaminations autour de 30 000 cas. Difficile dans ces conditions, selon elle, de rouvrir les écoles le 26 avril prochain, puis les collèges et les lycées la semaine suivante. Elle n’appelle pas pour autant à « laisser les écoles fermées jusqu’à la fin du mois de juin, mais il faudrait avoir pris des mesures sur l’aération qui permettent de limiter les risques ». L’épidémiologiste enjoint également le gouvernement de revoir le protocole sanitaire en vigueur, car il a été « allégé par rapport à celui que l’on avait avant. Il n’y a aucune logique à cette décision. »

  • J’ai comme une envie de montrer que les LREM sont des salopards..., Résistance FI (Je me lève et je me casse ! ) sur touiteur

    https://threadreaderapp.com/thread/1346391421117464576?refresh=1610017986

    https://twitter.com/lab58/status/1346391421117464576

    Je commence, le député LREM Stéphane Trompille condamné pour harcèlement sexuel.

    [...]
    Affaire Françoise Nyssen ancienne ministre.
    L’enquête porte sur l’agrandissement du siège parisien d’Actes Sud, à l’époque où l’ancienne ministre de la Culture dirigeait la maison d’édition. En utilisant l’argent des contribuables. Sans autorisation...

    #LREM #palmares #trombinoscope

  • Un exercice de dépolitisation : Nicolas Demorand contre Adrien Quatennens
    https://www.acrimed.org/Un-exercice-de-depolitisation-Nicolas-Demorand

    Jeudi 15 avril 2021, le député de La France insoumise Adrien Quatennens était l’invité de Nicolas Demorand dans la matinale de France Inter : l’occasion pour l’animateur de déployer toute sa palette de roquet de service, en éclipsant systématiquement les débats de fond au profit du petit jeu politique.

    Réputé pour ses vilénies épisodiques – comme lors du renvoi du chroniqueur Miguel Benasayag de France Culture ou celui de Didier Porte de France Inter, Nicolas Demorand se positionne toujours du côté du manche. Fervent militant politique (notamment en faveur du Traité Constitutionnel Européen en 2005), il est l’obligé des économistes libéraux qui se fourvoient (comme Daniel « la crise financière est terminée » Cohen) et des intellectuels mondains (comme Bernard-Henri Lévy ou Olivier Duhamel, avec qui il a codirigé une collection au Seuil et partagé de nombreux combats [1]). Il est aussi connu pour sa gestion calamiteuse de Libération – conspué par les journalistes, il avait dû démissionner des locaux en rasant les murs.

    Mais le mercenaire Demorand (France Culture, France Inter, Europe 1, France 5, Libération…) est surtout célèbre pour son arrogance lorsqu’il interviewe des invités qu’il méprise : teigneux face à Dominique Voynet, qui lui oppose systématiquement des analyses de fond quand il l’interroge sur la tactique politique. Ses hoquets (faussement) impertinents sont également sa marque de fabrique, comme lorsqu’il coupe à cinq reprises Jean-Louis Debré par un ridicule « c’est dommage, non ? », ou bien lorsqu’il dit quatre fois « vous allez bloquer la France » à Philippe Martinez.

  • Je viens en soutien à une amie en proie au désastre amoureux - en qualité d’expert en somme. Au cours de la conversation elle veut étayer son propos en me montrant un mail qui lui a été envoyé par son ancien compagnon et dont d’ailleurs elle vante les mérites (avérés) littéraires, c’est, en fait, un très beau texte, j’en conviens. Mais arrivé au bas de ce long mail je note trois boutons sur lesquels sont inscrites les trois options suivantes.

    C’est beau !
    Magnifique !
    Plein accord !

    D’ailleurs il s’en faut de peu, maladroit, gros doigts, que je ne clique sur l’un de ces trois boutons sur l’écran du téléphone de poche de mon amie.

    – C’est quoi ces trois boutons ?
    – Ah ça c’est Google qui te donne la possibilité de répondre en un seul clic.
    Tête que je dois faire.
    – Sur un tel mail ?
    – Ben oui, en fait c’est même un programme d’intelligence artificielle qui en fonction de ce qu’il a compris du contenu du mail propose ces trois réponses possibles.
    Tête que je suis en train de faire
    – Oh mais je connais même des personnes qui se servent de ces options de réponse pour accepter un rendez-vous, une invitation ou que sais-je ?

    Rétrospectivement, je suis en train de me demander si, d’aventure, un ou une de mes correspondantes ayant une adresse chez Gmail a déjà usé de cette option pour répondre à un de mes mails, par ailleurs réputés longs, sinueux, pas toujours faciles à comprendre ? J’envoie même, parfois, le récit de certains rêves à mes proches quand ils et elles y jouent un rôle, facétieux le plus souvent.

    Et tout d’un coup je suis très partagé entre le plaisir de me dire que, notamment dans le récit de certains de mes rêves, l’intelligence artificielle a du être - comment dire ? - divertie et l’envie d’envoyer un mail à tous mes correspondants et correspondantes sous Gmail dans lequel je leur expliquerais tout ce que je peux penser de l’inhumanité d’un tel monde auquel finalement les unes et les autres sont en train de concourir parfois en se servant de telles options, une sorte de texte de révolte à la manière du personnage de Winston dans 1984 de George Orwell qui couvre des cahiers et des cahiers de lignes dans lesquelles il ressasse qu’il hait Grand Frère.

    Et je serais curieux de savoir quels seraient les boutons proposés par l’Intelligence Artificielle de Gmail en réponse à cette déclaration de guerre à la fois futile et vaniteuse de ma part.

    Il me semble qu’on peut se croire encore éloignés et éloignées du moment où drones et bots prendront le pouvoir, que cela ressemble trop à un cliché de science-fiction, alors que ce pouvoir leur est déjà tendu (et pas juste par quelques ingénieurs et ingénieures exaltées qui ne se rendent pas bien comptes de ce qu’elles font) et que ces machines et ces automatismes n’ont même pas besoin de s’en saisir, nous sommes devenus nous-mêmes des machines qui donnons à lire notre courrier du coeur à de l’intelligence artificielle.

    #pendant_qu’il_est_trop_tard

    • C’est un #moment, au sens où Google pense que son truc est consommable, mais clairement il ne l’est pas, pas encore, pas tout à fait. Les bugs sont souvent, et marrants.

      [Merci] [Merci beaucoup] [Merci !]

    • Suite des lois internet autorisant Google et consorts à ouvrir lire et analyser le courrier électronique. Un peu comme si le facteur vous amenait toutes vos lettres ouvertes avec en prime ses annotations dessus. #jail
      Et certain·es trouvent ça très pratique donc, comme 90% des personnes qui n’ont aucune idée de ce que signifie le mot liberté électronique, hein ? quoi ? une nouvelle appli ?
      N’empêche faut surement avoir massé Google dans le sens du poil dans un précédent mail pour qu’il soit aussi dithyrambique.

  • Aires d’accueil isolées, polluées : quelles conditions de vie pour les gens du voyage en Centre-Val de Loire ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/aires-d-accueil-isolees-polluees-quelles-conditions-de-

    Pour la première fois, un inventaire critique des aires d’accueil et de grand passage pour les gens du voyage a été publié ce 16 avril. Bien souvent, les caravanes doivent s’installer loin des centre-villes et à proximité de stations d’épuration, de déchetterie ou au bord d’une autoroute.

    une reprise « locale » de la base de William Acker.

  • #Belgique : Les conséquences de la privatisation dans le centre d’accueil de demandeur·ses d’asile de #Jalhay (Spa)

    Article du collectif Migrations Libres : « Centre d’accueil de Jalhay : quand les demandeur·ses d’asile paient le prix de la #privatisation » (https://migrationslibres.be/svasta)

    - En octobre 2020, la gestion du centre d’accueil de Jalhay (Spa) est passée de la #Croix-Rouge à la coopérative Svasta.
    - Ce changement a entraîné une importante diminution du personnel et des dysfonctionnements graves : limitation de l’#accès_aux_soins, exploitation des résident·es au profit du gestionnaire privé, logements insalubres, #menaces, #intimidations et #chantage de la part de la direction sur les résident·es.
    - Enregistrée comme coopérative à finalité sociale, #Svasta est administrée par le groupe hôtelier de luxe #Corsendonk et gère les centres sur les sites de ce dernier.
    - Le cas du centre d’accueil de Jalhay illustre les nombreuses questions que pose la tendance à la privatisation des centres d’accueil en Belgique. Nous tentons de mettre en lumière les conditions plus structurelles (réglementations minimales, financement) qui autorisent malheureusement de nombreux dysfonctionnements.

    Article consultable ici et communiqué de presse en pièce jointe
    https://migrationslibres.be/svasta

    #asile #migrations #réfugiés #centres_pour_demandeurs_d'asile #hébergement #logement

    Reçu via la mailing-list Migreurop, le 19.04.2021

    –-
    ajouté à la métaliste #tourisme / #migrations :
    https://seenthis.net/messages/770799

    ping @isskein

  • The secret of Taiwan’s Covid-19 success - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/04/the-secret-of-taiwans-covid-19-success

    The authors assumed that testing and isolation occurred simultaneously. This was the case in Taiwan, but not in other countries, for example England, where delays between testing, results and isolation diminish the effectiveness of case-based measures.Taiwan is an island nation with the ability to control the introduction of new cases through border control, and the authors acknowledge the findings of this study may not be fully applicable to other countries.This is why the authors focused on the effectiveness of case-based and population-based interventions on local transmission, rather than on border controls on the number of introductions of Covid-19.The authors conclude that intensive contact tracing is not possible when public health systems are overwhelmed. This never happened in Taiwan due to the success of its strategies, but it did, for example, take place in Ireland in January 2021, which experienced a damaging third wave.(...)We already knew there was much to be learned from Taiwan’s success in preventing Covid-19 from taking hold. Now, as vaccines roll out and new variants emerge, we have more information about the comparative and combined contributions of public health measures.

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#sante#politiquesante#systemesante#frontiere#controle#despistage#tracking

  • Avec son passe sanitaire, la France ouvre la voie au dispositif européen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/avec-son-passe-sanitaire-la-france-ouvre-la-voie-au-dispositif-europeen_6077

    La France est devenue, lundi 19 avril, le premier pays à adopter le modèle de certification électronique des tests de dépistage et d’attestation de vaccination contre le Covid-19 discuté depuis plusieurs mois au sein de la Commission européenne, ouvrant la voie au déploiement d’un passeport sanitaire complet avant le début de l’été. Pour l’instant limitée au contrôle de certains vols à destination de la Corse puis de l’outre-mer, l’expérimentation présentée lundi par le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, pourrait rapidement étendre à d’autres situations l’utilisation de ces documents authentifiés : des discussions sont en cours entre ministères pour savoir si « les concerts, les festivals, les salons professionnels » pourraient y être soumis dans les mois à venir. Le gouvernement a, en revanche, écarté sa mise en place dans les « bars ou les restaurants ». Le Danemark développe un dispositif assez similaire, pour le moment limité aux salons de coiffure, mais bientôt étendu aux bars, restaurants, institutions culturelles et événements sportifs.
    Se présenter à l’aéroport avec un résultat de test non certifié, transmis par un laboratoire ou son médecin, est actuellement accepté, mais la voie envisagée est bien de « renforcer, consolider, uniformiser les pratiques au niveau européen » , selon le cabinet de Cédric O. Autant dire de faire de cette certification le principal moyen, à terme, de vérifier un statut sanitaire lors de contrôles effectués par les autorités.
    En pratique, chaque personne testée à partir du mardi 20 avril recevra un SMS ou un courriel lorsque ses résultats seront entrés, comme c’est déjà le cas, dans la base nationale SI-DEP (pour système d’information national de dépistage populationnel). Un certificat du test de dépistage authentifié par l’Etat français pourra être téléchargé, sur Internet, puis imprimé ou ajouté à l’application mobile TousAntiCovid. Le dispositif sera étendu aux attestations de vaccination – rassemblée dans un autre fichier, VAC-SI – pour les personnes qui recevront une injection à partir du 29 avril. Avant la fin de mai, selon le ministère de la santé, il sera ensuite possible à tous de consulter son historique de tests effectués depuis trois mois et des injections de vaccin reçues – les identifiants du site de l’Assurance-maladie, Ameli, ou de FranceConnect pourront alors être utilisés.
    L’authentification prend visuellement la forme d’un « datamatrix » – semblable à un code-barres, comme le QR code – sécurisé par le standard 2D-Doc, déjà utilisé par l’administration pour lutter contre la fraude aux documents d’identité ou de justificatifs. Il contient plusieurs informations, dont la date et le type de test ou de vaccin, le nom de la personne et un identifiant, sous forme de clé publique de chiffrement, du médecin ou de l’institution (laboratoire, pharmacie) à l’origine de l’acte. C’est ce dernier élément qui permet aux autorités, en scannant le datamatrix, de vérifier que le test n’est pas un faux en le comparant à un fichier centralisé rassemblant les praticiens habilités et placé sous la responsabilité du ministère de la santé.« Le caractère infalsifiable et la rapidité de lecture sont deux des avantages », a insisté Cédric O devant la presse, lundi, en soulignant que le dispositif aurait un intérêt pour les travailleurs frontaliers : des discussions bilatérales sont menées avec « plusieurs pays frontaliers » pour que le certificat français y soit reconnu d’ici « à une quinzaine de jours » – en parallèle du lancement du « certificat numérique vert » européen dans tous les Etats membres, prévu à partir de la mi-juin.
     »Sur le modèle conseillé par la Commission européenne, une troisième option de vérification devrait apparaître dans les prochaines semaines : un « certificat de rétablissement », établi à partir des résultats de tests sérologiques, notamment pratiqués en pharmacie et déjà remontés dans le fichier SI-DEP. Le gouvernement n’a pas encore détaillé les critères sélectionnés. Combien de temps après la fin de l’infection ce certificat serait-il accepté ? Quel taux d’anticorps serait nécessaire pour considérer que le risque de transmission est limité ?« Le fait d’avoir un test négatif ne garantit pas l’absence de contagiosité ou la présence d’une immunité », rappelle en ce sens le professeur Emmanuel Rusch, président du comité de contrôle et de liaison Covid-19, rassemblant scientifiques, parlementaires et représentants de la société civile, placé auprès du ministère de la santé pour donner un avis sur les dispositifs numériques mis en place pendant l’épidémie. « Il faut rappeler que les informations qui seront à l’intérieur de ce passe sanitaire participent à une politique de réduction des risques, mais ne correspondent pas à un risque zéro », explique M. Rusch, également président de la Conférence nationale de santé.

    Le comité doit publier dans les prochains jours un avis sur l’ajout de ces fonctionnalités dans l’application TousAntiCovid, qui profite à plein des mises à jour demandées par le gouvernement : depuis StopCovid, qui se limitait jusqu’à l’automne au suivi des contacts, des statistiques nationales et locales sur l’épidémie puis les attestations de déplacement ont été mises à disposition par ce biais. Les téléchargements sont en augmentation – près de 15 millions au 19 avril –, même si le nombre de notifications (172 000) reste limité.Parmi les points de vigilance sur lesquels souhaite insister le médecin figure l’importance d’encadrer l’accès aux informations constituant une « rupture du secret médical » : le statut vaccinal et le fait d’avoir été, dans le passé, malade du Covid-19. « Il faut penser l’agrégation des données », insiste M. Rusch, en proposant par exemple que le terminal d’un policier ne lui indique qu’un statut (« vert » ou « rouge ») plutôt que des informations plus précises pour permettre de « laisser entre les mains de la personne le choix de ce qu’elle veut montrer ». Un tel système pourrait être rapidement confronté à une « hétérogénéité entre les pays » : comment se passer de détails si, autre exemple, la France décide de ne pas reconnaître l’efficacité du vaccin chinois de Sinopharm, pourtant utilisé au sein de l’Union européenne (UE) ? « Il y a encore pas mal de zones d’incertitudes », conclut le médecin.
    L’idée d’une « approche coordonnée de la certification des vaccinations » avait été évoquée publiquement lors d’un Conseil européen dès le mois de décembre pour envisager une reprise massive des déplacements intra-européens, dans l’espoir notamment de relancer le tourisme. En janvier, la Commission a émis des recommandations techniques pour lancer une plate-forme permettant l’interopérabilité de plusieurs initiatives nationales, comme ce qui est actuellement mis en place pour les applications de traçage de contact.La construction de ce portail a commencé à la mi-avril, mais était déjà dans les esprits de l’exécutif européen depuis le mois de décembre 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 : les entreprises françaises Jouve, Cimbiose, Syadem et la filiale belge d’Ipsos avaient alors remporté un appel d’offres concernant des « recommandations pour la mise en place d’une carte de vaccination européenne » dans le cadre d’un projet global de numérisation de la stratégie sanitaire de l’UE. Leurs préconisations guident l’élaboration du futur passeport sanitaire de l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#passeportvaccinal#UE#frontiere#circulation

  • Avec son passe sanitaire, la France ouvre la voie au dispositif européen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/avec-son-passe-sanitaire-la-france-ouvre-la-voie-au-dispositif-europeen_6077

    La France est devenue, lundi 19 avril, le premier pays à adopter le modèle de certification électronique des tests de dépistage et d’attestation de vaccination contre le Covid-19 discuté depuis plusieurs mois au sein de la Commission européenne, ouvrant la voie au déploiement d’un passeport sanitaire complet avant le début de l’été. Pour l’instant limitée au contrôle de certains vols à destination de la Corse puis de l’outre-mer, l’expérimentation présentée lundi par le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, pourrait rapidement étendre à d’autres situations l’utilisation de ces documents authentifiés : des discussions sont en cours entre ministères pour savoir si « les concerts, les festivals, les salons professionnels » pourraient y être soumis dans les mois à venir. Le gouvernement a, en revanche, écarté sa mise en place dans les « bars ou les restaurants ». Le Danemark développe un dispositif assez similaire, pour le moment limité aux salons de coiffure, mais bientôt étendu aux bars, restaurants, institutions culturelles et événements sportifs.
    Se présenter à l’aéroport avec un résultat de test non certifié, transmis par un laboratoire ou son médecin, est actuellement accepté, mais la voie envisagée est bien de « renforcer, consolider, uniformiser les pratiques au niveau européen » , selon le cabinet de Cédric O. Autant dire de faire de cette certification le principal moyen, à terme, de vérifier un statut sanitaire lors de contrôles effectués par les autorités.
    En pratique, chaque personne testée à partir du mardi 20 avril recevra un SMS ou un courriel lorsque ses résultats seront entrés, comme c’est déjà le cas, dans la base nationale SI-DEP (pour système d’information national de dépistage populationnel). Un certificat du test de dépistage authentifié par l’Etat français pourra être téléchargé, sur Internet, puis imprimé ou ajouté à l’application mobile TousAntiCovid. Le dispositif sera étendu aux attestations de vaccination – rassemblée dans un autre fichier, VAC-SI – pour les personnes qui recevront une injection à partir du 29 avril. Avant la fin de mai, selon le ministère de la santé, il sera ensuite possible à tous de consulter son historique de tests effectués depuis trois mois et des injections de vaccin reçues – les identifiants du site de l’Assurance-maladie, Ameli, ou de FranceConnect pourront alors être utilisés.
    L’authentification prend visuellement la forme d’un « datamatrix » – semblable à un code-barres, comme le QR code – sécurisé par le standard 2D-Doc, déjà utilisé par l’administration pour lutter contre la fraude aux documents d’identité ou de justificatifs. Il contient plusieurs informations, dont la date et le type de test ou de vaccin, le nom de la personne et un identifiant, sous forme de clé publique de chiffrement, du médecin ou de l’institution (laboratoire, pharmacie) à l’origine de l’acte. C’est ce dernier élément qui permet aux autorités, en scannant le datamatrix, de vérifier que le test n’est pas un faux en le comparant à un fichier centralisé rassemblant les praticiens habilités et placé sous la responsabilité du ministère de la santé.« Le caractère infalsifiable et la rapidité de lecture sont deux des avantages », a insisté Cédric O devant la presse, lundi, en soulignant que le dispositif aurait un intérêt pour les travailleurs frontaliers : des discussions bilatérales sont menées avec « plusieurs pays frontaliers » pour que le certificat français y soit reconnu d’ici « à une quinzaine de jours » – en parallèle du lancement du « certificat numérique vert » européen dans tous les Etats membres, prévu à partir de la mi-juin.
     »Sur le modèle conseillé par la Commission européenne, une troisième option de vérification devrait apparaître dans les prochaines semaines : un « certificat de rétablissement », établi à partir des résultats de tests sérologiques, notamment pratiqués en pharmacie et déjà remontés dans le fichier SI-DEP. Le gouvernement n’a pas encore détaillé les critères sélectionnés. Combien de temps après la fin de l’infection ce certificat serait-il accepté ? Quel taux d’anticorps serait nécessaire pour considérer que le risque de transmission est limité ?« Le fait d’avoir un test négatif ne garantit pas l’absence de contagiosité ou la présence d’une immunité », rappelle en ce sens le professeur Emmanuel Rusch, président du comité de contrôle et de liaison Covid-19, rassemblant scientifiques, parlementaires et représentants de la société civile, placé auprès du ministère de la santé pour donner un avis sur les dispositifs numériques mis en place pendant l’épidémie. « Il faut rappeler que les informations qui seront à l’intérieur de ce passe sanitaire participent à une politique de réduction des risques, mais ne correspondent pas à un risque zéro », explique M. Rusch, également président de la Conférence nationale de santé.

    Le comité doit publier dans les prochains jours un avis sur l’ajout de ces fonctionnalités dans l’application TousAntiCovid, qui profite à plein des mises à jour demandées par le gouvernement : depuis StopCovid, qui se limitait jusqu’à l’automne au suivi des contacts, des statistiques nationales et locales sur l’épidémie puis les attestations de déplacement ont été mises à disposition par ce biais. Les téléchargements sont en augmentation – près de 15 millions au 19 avril –, même si le nombre de notifications (172 000) reste limité.Parmi les points de vigilance sur lesquels souhaite insister le médecin figure l’importance d’encadrer l’accès aux informations constituant une « rupture du secret médical » : le statut vaccinal et le fait d’avoir été, dans le passé, malade du Covid-19. « Il faut penser l’agrégation des données », insiste M. Rusch, en proposant par exemple que le terminal d’un policier ne lui indique qu’un statut (« vert » ou « rouge ») plutôt que des informations plus précises pour permettre de « laisser entre les mains de la personne le choix de ce qu’elle veut montrer ». Un tel système pourrait être rapidement confronté à une « hétérogénéité entre les pays » : comment se passer de détails si, autre exemple, la France décide de ne pas reconnaître l’efficacité du vaccin chinois de Sinopharm, pourtant utilisé au sein de l’Union européenne (UE) ? « Il y a encore pas mal de zones d’incertitudes », conclut le médecin.
    L’idée d’une « approche coordonnée de la certification des vaccinations » avait été évoquée publiquement lors d’un Conseil européen dès le mois de décembre pour envisager une reprise massive des déplacements intra-européens, dans l’espoir notamment de relancer le tourisme. En janvier, la Commission a émis des recommandations techniques pour lancer une plate-forme permettant l’interopérabilité de plusieurs initiatives nationales, comme ce qui est actuellement mis en place pour les applications de traçage de contact.La construction de ce portail a commencé à la mi-avril, mais était déjà dans les esprits de l’exécutif européen depuis le mois de décembre 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 : les entreprises françaises Jouve, Cimbiose, Syadem et la filiale belge d’Ipsos avaient alors remporté un appel d’offres concernant des « recommandations pour la mise en place d’une carte de vaccination européenne » dans le cadre d’un projet global de numérisation de la stratégie sanitaire de l’UE. Leurs préconisations guident l’élaboration du futur passeport sanitaire de l’UE.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#passeportvaccinal#UE#frontiere#circulation

  • Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/19/covid-19-dans-le-monde-un-comite-de-l-oms-oppose-a-la-mise-en-place-d-un-pas

    Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal ;Les experts mandatés par l’organisation onusienne pointent notamment « l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».Alors que la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans de nombreux pays, la vaccination semble une étape indispensable à la sortie de crise. L’accès aux vaccins reste toutefois inégalitaire à travers le monde.Si, dans certains Etats, un quart de la population a pu recevoir une dose, cette proportion chute à une personne sur 500 dans des pays pauvres, a regretté, lundi 19 avril, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
    Face à cette « tragédie qu’est l’inégalité vaccinale », la fondation de la militante écologiste Greta Thunberg a annoncé qu’elle allait verser 100 000 euros au mécanisme Covax pour « acheter des vaccins contre le Covid-19, dans le cadre de l’effort mondial vers un accès équitable aux vaccins des personnes les plus à risques ».Une quinzaine de pays dans le monde n’ont pas commencé à vacciner, la majorité en Afrique (Tanzanie, Madagascar, Burkina Faso, Burundi...). Ces pays concentrent environ 2,5 % de la population mondiale.Le comité d’urgence de l’OMS sur la pandémie s’est, quant à lui, prononcé contre la mise en place d’un passeport vaccinal obligatoire pour les voyageurs internationaux. Une décision que ses membres justifient par « les preuves limitées [bien que croissantes] sur la réduction de la transmission » et « étant donné l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».
    « Les Etats parties sont vivement encouragés à reconnaître que l’exigence d’une preuve de vaccination peut aggraver les inégalités et favoriser une liberté de circulation différenciée », ont-ils fait valoir.De nombreux pays sont en train de réfléchir à la mise en place d’un passeport sanitaire pour les voyages, mais aussi pour d’autres activités, même si cette idée suscite de vives critiques et des inquiétudes concernant à la fois de possibles discriminations, mais aussi des doutes sur la protection des données privées.L’Union européenne (UE), notamment, a présenté son projet à ce sujet, la Chine a déjà lancé sa version, tandis que les compagnies aériennes y travaillent également. Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a affirmé, au début d’avril qu’elle n’imposerait pas de passeport sanitaire, tout en soulignant que le secteur privé était libre d’avancer vers cette idée.

    #Covid-19#migrant#migration#passeportvaccinal#OMS#sante#circulation#frontiere#UE#etatsunis#chine

  • France : Gérald Darmanin notifie à Génération identitaire sa prochaine dissolution
    https://www.rfi.fr/fr/france/20210214-france-g%C3%A9rald-darmanin-notifie-%C3%A0-g%C3%A9n%C3%A9ration-identit

    En février 2021, #Gérald_Darmanin enclenche le processus de la dissolution de #Génération_identitaire deux jours après son débat télévisé face à Marine Le Pen. Un débat qui a suscité l’émoi d’une partie des macronistes pour qui le ministre de l’Intérieur n’a pas suffisamment marqué sa différence avec la dirigeante d’extrême-droite . Hasard du calendrier ou pas, M. Darmanin donne des gages à son camp en s’en prenant à une association qui est défendue par Marine Le Pen au nom de la liberté d’expression.

  • Mafia du CO2 : Arnaud Mimran mis en examen pour assassinat et meurtre
    16 avril 2021 Par Fabrice Arfi et Matthieu Suc | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160421/mafia-du-co2-arnaud-mimran-mis-en-examen-pour-assassinat-et-meurtre?onglet

    De gauche à droite : Arnaud Mimran, Samy Souied (assassiné) et Marco Mouly, les trois associés du CO2, selon les juges. © DR

    Définitivement condamné pour la plus grande escroquerie de France, l’affairiste français Arnaud Mimran, qui fut aussi un soutien financier de Benyamin Netanyahou, a été mis en examen pour les meurtre et assassinat de son complice Samy Souied et de son beau-père, le milliardaire Claude Dray. Un dossier hors norme où se mêlent l’argent et le sang.
    (...)
    Finalement, dans le dossier Dray comme dans l’affaire Souied, cela fera pour les enquêteurs un mobile, des mensonges et beaucoup de soupçons. Mais pas de quoi accuser formellement.

    Les choses semblent, là encore, s’être accélérées ces dernières semaines grâce à la découverte d’éléments nouveaux dont le détail n’a pas encore été rendu public. Seule certitude, les juges Hurel et Bonduelle ont récupéré il y a peu, à leur cabinet parisien, l’enquête sur l’assassinat de Dray, instruite depuis 2011 à Nanterre (Hauts-de-Seine). C’est en soi le signe d’une mise en cohérence judiciaire avec la mort de Souied. Comme un soupçon commun unissant les deux dossiers, désormais caractérisé par une double mise en examen pour Mimran, susceptible de fournir les ingrédients de l’une des plus grandes sagas criminelles de ces dernières décennies.

    En 2016, à la fin de son réquisitoire durant le procès de l’escroquerie aux quotas carbone, le procureur Patrice Amar avait déclaré : « Voilà pourquoi l’affaire de la fraude au CO2 nous offre le spectacle affligeant de la vie falsifiée, de ses addictions, des tables de jeu, de ses débauches étalées sur papier glacé. Au fond, la fraude aux droits à polluer n’est que le drame de la modernité. Aussi fallait-il nécessairement que le spectacle se prolonge au prétoire. » À l’époque, le magistrat ne parlait que d’argent. Pas de sang.

    #mafia_du_co2 #taxe_carbone

  • HCR - 120 000 réfugiés accèdent au régime iranien d’assurance-maladie
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2021/4/606c2f7ca/120-000-refugies-accedent-regime-iranien-dassurance-maladie.html

    Alors que la pandémie de Covid-19 continue d’affecter les réfugiés et les communautés d’accueil en Iran, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, assure que 20 000 réfugiés supplémentaires peuvent désormais accéder au régime iranien d’assurance-maladie, ce qui porte à 120 000 le nombre total de réfugiés bénéficiant d’une assurance-maladie dans le pays.
    L’assurance-maladie vise à fournir des soins de santé aux personnes les plus vulnérables qui en ont désespérément besoin, parmi les quelque 800 000 réfugiés afghans accueillis dans le pays selon les estimations du gouvernement iranien.En 2020, le HCR avait couvert les coûts des primes pour environ 100 000 réfugiés vulnérables bénéficiant du régime iranien d’assurance-maladie publique universelle (UPHI). Cependant, la pandémie de Covid-19 et le ralentissement économique actuel en Iran augmentent la vulnérabilité des réfugiés. De ce fait, le HCR a accepté d’augmenter temporairement le nombre de réfugiés couverts dans le cadre de ce programme.Malgré les difficultés, l’Iran a continué d’accorder généreusement aux réfugiés l’accès à l’éducation et aux services de santé. L’Iran est l’un des rares pays au monde à offrir aux réfugiés la possibilité de s’enregistrer auprès de son régime national d’assurance-maladie pour les services de santé publique secondaires et tertiaires essentiels, et ce au même titre que les ressortissants iraniens.Le régime iranien d’assurance-maladie permet aux bénéficiaires de recevoir des traitements et d’être hospitalisés gratuitement dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Il subventionne également le coût des opérations chirurgicales, des dialyses, de la radiologie, des tests de laboratoire, des soins ambulatoires, etc.

    #Covid-19#migrant#migration#iran#sante#refugie#education#assurancemaladie#inclusion#santepublique

  • #Covid-19. Pfizer augmente encore le prix de son #vaccin... et ce n’est pas fini
    https://www.estrepublicain.fr/sante/2021/04/13/pfizer-augmente-encore-le-prix-de-son-vaccin-et-ce-n-est-pas-fini

    Au mois de mars, deux dirigeants du laboratoire Pfizer parlaient déjà de cette hausse, la justifiant non pas par les variants, mais par « les conditions » du « #marché ».

    « Si vous regardez comment la demande actuelle et les #prix actuels sont déterminés, il est clair qu’ils ne sont pas déterminés par ce que j’appellerais les conditions normales du marché : ils sont déterminés par la situation de pandémie dans laquelle nous nous trouvons et par les besoins des gouvernements de se procurer des doses auprès de divers fournisseurs de vaccins », avait alors déclaré le directeur financier de Pfizer, Frank D’Amelio.

    Le directeur n’avait pas caché que le laboratoire pourrait également profiter du jeu de l’offre et de la demande, du point de vue notamment « des prix ». Frank D’Amelio ne niait alors pas que les prix des doses de Pfizer allaient pouvoir augmenter. Les discussion au sein de l’#UE ne sont pas encore terminées, mais cette hausse du prix est fort probable.

    ##politique #union_européenne

  • Vote all you want. The secret government won’t change.
    http://www.bostonglobe.com/ideas/2014/10/18/vote-all-you-want-the-secret-government-won-change/jVSkXrENQlu8vNcBfMn9sL/story.html?s_campaign=8315

    But Tufts University political scientist Michael J. Glennon has a more pessimistic answer: Obama couldn’t have changed policies much even if he tried.

    Though it’s a bedrock American principle that citizens can steer their own government by electing new officials, Glennon suggests that in practice, much of our government no longer works that way. In a new book, “National Security and Double Government,” he catalogs the ways that the defense and national security apparatus is effectively self-governing, with virtually no accountability, transparency, or checks and balances of any kind. He uses the term “double government”: There’s the one we elect, and then there’s the one behind it, steering huge swaths of policy almost unchecked. Elected officials end up serving as mere cover for the real decisions made by the bureaucracy.

    […]

    Glennon’s critique sounds like an outsider’s take, even a radical one. In fact, he is the quintessential insider: He was legal counsel to the Senate Foreign Relations Committee and a consultant to various congressional committees, as well as to the State Department. “National Security and Double Government” comes favorably blurbed by former members of the Defense Department, State Department, White House, and even the CIA. And he’s not a conspiracy theorist: Rather, he sees the problem as one of “smart, hard-working, public-spirited people acting in good faith who are responding to systemic incentives”—without any meaningful oversight to rein them in.

    How exactly has double government taken hold? And what can be done about it? Glennon spoke with Ideas from his office at Tufts’ Fletcher School of Law and Diplomacy. This interview has been condensed and edited.

    Review of ‘National Security and Double Government’ by Michael J. Glennon
    http://www.bostonglobe.com/arts/books/2014/10/18/review-national-security-and-double-government-michael-glennon/tUhBBdSj8s0WW1HoWUf20M/story.html

    The answer Glennon places before us is not reassuring: “a bifurcated system — a structure of double government — in which even the President now exercises little substantive control over the overall direction of US national security policy.” The result, he writes, is a system of dual institutions that have evolved “toward greater centralization, less accountability, and emergent autocracy.”

    If this were a movie, it would soon become clear that some evil force, bent on consolidating power and undermining democratic governance, has surreptitiously tunneled into the under-structure of the nation. Not so. In fact, Glennon observes, this hyper-secret and difficult-to-control network arose in part as an attempt to head off just such an outcome. In the aftermath of World War II, with the Soviet Union a serious threat from abroad and a growing domestic concern about weakened civilian control over the military (in 1949, the Hoover Commission had warned that the Joint Chiefs of Staff had become “virtually a law unto themselves”), President Truman set out to create a separate national security structure.

    By 2011, according to The Washington Post, there were 46 separate federal departments and agencies and 2,000 private companies engaged in classified national security operations with millions of employees and spending of roughly a trillion dollars a year. As Glennon points out, presidents get to name fewer than 250 political appointees among the Defense Department’s nearly 700,000 civilian employees, with hundreds more drawn from a national security bureaucracy that comprise “America’s Trumanite network” — in effect, on matters of national security, a second government.

    (Signalé par Glenn Greenwald.)