• 🔴 En direct : plus de 60 Palestiniens tués dans des dizaines de frappes israéliennes nocturnes
    17 mars 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240317-%F0%9F%94%B4-en-direct-plus-de-60-palestiniens-tu%C3%A9s-dans-des

    Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31 645 morts

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche un nouveau bilan de 31 645 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

    Parmi elles, 92 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d’un total de 73 676 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

    #Bilan

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • Cisjordanie : la chronique d’un village détruit par les Israéliens projetée aux habitants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/15/cisjordanie-la-chronique-d-un-village-detruit-par-les-israeliens-projetee-au

    Le documentaire primé à Berlin, en février, raconte sur plusieurs années les violences de l’armée et des colons israéliens pour expulser les villageois de leurs hameaux.

    Dans la cour de l’école d’At-Tuwani, une petite foule frissonnante se serre sur des chaises en plastique. La nuit est tombée, la rupture du jeûne a été expédiée, il fait un froid à rester chez soi. Qu’est-ce, au fond, que cette notion « chez soi » ? Voilà en substance le thème qui a amené, jeudi 14 mars au soir, quelques centaines de personnes à se retrouver ici, au milieu des collines empierrées, à l’extrême sud de la Cisjordanie occupée, à une cinquantaine de kilomètres de Jérusalem.

  • War on Gaza: Torture, executions, babies left to die, sexual abuse… These are Israel’s crimes
    Jonathan Cook
    15 March 2024 11:40 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/opinion/war-gaza-israel-torture-executions-babies-die-sexual-abuse-crimes

    . Israeli soldiers inside an evacuated compound of the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees (UNRWA) in Gaza City on 8 February, 2024 (AFP)

    Why is the same western media obsessively reheating five-month-old allegations against Hamas so reluctant to focus on Israel’s current, horrifying atrocities?

    Hostages tortured to death. Parents executed in front of their children. Doctors beaten. Babies murdered. Sexual assault weaponised.

    No, not Hamas crimes. This is part of an ever-growing list of documented atrocities committed by Israel in the five months since 7 October - quite separate from the carpet bombing of 2.3 million Palestinians in Gaza and a famine induced by Israel’s obstruction of aid.

    Last week, an investigation by the Israeli newspaper Haaretz disclosed that some 27 Palestinians seized off Gaza’s streets over the past five months are known to have died during interrogations inside Israel.

    Some were denied medical treatment. But most are likely to have been tortured to death.

    Three months ago, a Haaretz editorial warned that Israeli jails “must not become execution facilities for Palestinians”. (...)

  • Gaza : les largages aériens et les routes maritimes ne peuvent pas être une alternative à l’acheminement de l’aide par voie terrestre
    13 mars 2024 - mis à jour le 14 mars 2024 | Médecins sans frontières
    https://www.msf.fr/communiques-presse/gaza-les-largages-aeriens-et-les-routes-maritimes-ne-peuvent-pas-etre-une-altern

    Alors que les décès liés à la malnutrition et les maladies augmentent, 25 ONG appellent les gouvernements à exiger en priorité un cessez-le-feu et un acheminement de l’aide humanitaire par voie terrestre.(...)

    Les largages aériens ne peuvent fournir les mêmes volumes d’aide humanitaire que le transport par voie terrestre. Alors qu’un convoi de cinq camions peut transporter environ 100 tonnes de nourriture et de matériel indispensable à la survie des populations, les derniers largages aériens n’ont pu livrer que quelques tonnes chacun. Les largages aériens sont également susceptibles d’être extrêmement dangereux pour les vies des civils en quête d’aide : à Gaza, au moins cinq personnes ont été tuées par des colis d’aide humanitaire en chute libre. L’assistance humanitaire ne peut pas être improvisée : elle doit être délivrée par des équipes professionnelles, dotées d’une expertise en matière d’organisation des distributions et de services de soins vitaux. La délivrance de l’aide doit avoir un visage humain ; non seulement pour être capable d’évaluer correctement les besoins de la population touchée, mais également pour redonner espoir et dignité à une population traumatisée et désespérée. Après avoir enduré cinq mois de bombardements incessants dans des conditions de vie déshumanisantes, les enfants, les femmes et les hommes de Gaza ont droit à d’avantage qu’une charité insuffisante jetée depuis le ciel. Bien que toute aide humanitaire arrivant à Gaza soit la bienvenue, les voies aérienne et maritime doivent être considérées comme un complément au transport terrestre, et ne peuvent en aucun cas remplacer l’aide délivrée par les routes terrestres.

    Il est important de souligner que certains des États qui ont mené des opérations de largage d’aide fournissent aussi des armes aux autorités israéliennes, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Les États ne doivent pas exploiter l’aide humanitaire pour contourner leurs responsabilités et obligations en vertu du droit international ; y compris la prévention de crimes atroces. Pour que les États remplissent leurs obligations prévues par le droit international, ils doivent cesser tout transfert d’armes risquant d’être utilisé pour commettre des crimes internationaux. Ils doivent également mettre en place des mesures sérieuses afin d’imposer un cessez-le-feu immédiat, garantir un accès humanitaire sans entrave et tenir les coupables pour responsable. (...)

  • Thread by LBantigny on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768576505024536922.html

    Est-ce qu’on se représente bien ce que ça signifie ? Pour une blague @GMeurice s’est retrouvé à la police judiciaire. Glaçant. Son livre est une mine pour penser l’humour, les polémiques médiatiques insensées, les libertés mises en péril. Et la « cartographie de la lâcheté ». Thread

    « Que faisons-nous entre ces murs qui ont vu passer tant d’escrocs, de voyous et de criminels ? » Oui, c’est délirant. Et c’est sur ce délire que s’ouvre le livre : un interrogatoire des heures durant en raison d’une poursuite pour « injure publique et provocation à la haine raciale ».

    Pour avoir dit que Netanyahu serait une « sorte de nazi sans prépuce ». Meurice fait son métier : une blague. Un tombereau de haine s’abat sur lui : énormément de menaces de mort. Il est un « chien », une « petite salope ». On lui promet « une belle dans la nuque ».

    La rabbin Delphine Horvilleur lance un appel à la censure : il faudrait « circoncire le temps d’antenne » de G. Meurice. Les mêmes qui bien sûr disaient #JeSuisCharlie appellent à son licenciement. Les médias sont en boucle. Le courrier qu’il reçoit des jours durant est terrifiant.

    Guillaume Meurice écrit « J’aime la réalité. Car elle ne fait pas que dépasser la fiction. Elle la sublime. Quelle probabilité existait-il pour que, un beau matin, je sois convoqué à la police judiciaire en ayant simplement effectué mon travail ? » Poursuivi « pour une vanne ».

    Cette vanne, c’était sa « réaction face à l’horreur des bombardements israéliens. On parle alors de 10000 morts en quelques jours, le secrétaire général de l’ONU compare Gaza à un cimetière pour enfants et les rapporteurs de l’organisation alertent déjà sur un risque de génocide. »

    Évidemment que cette blague n’a rien d’un appel à la « haine raciale » comme deux organisations l’en accusent de manière délirante. Elle ironise sur un bourreau, Netanyahu, et sur lui seul. « Rien de bien méchant qui puisse blesser. Offenser, peut-être. Choquer, éventuellement. »

    Guillaume Meurice a un rapport tranquille et serein à la manière dont on réagit à ses blagues en général. Il en a fait des milliers. « Cela ne me dérange pas qu’on puisse débattre d’une blague. Qu’on puisse la juger bonne, mauvaise, opportune ou non. »
    Mais cette fois, pour cette blague, sa hiérarchie au sein de France Inter et de Radio France le convoque, le somme de s’excuser. Sans un mot de soutien face aux menaces qu’il reçoit. Meyer Habib le traite alors de « petite vermine antisémite » et le menace de manière ignoble.

    Heureusement, « revers du revers de la médaille », arrivent encore plus de messages de soutien. Par exemple : « Je suis juif et ta blague ne m’a pas du tout choqué. Et quand bien même elle m’aurait choqué, tu avais le droit de la faire. Ne te laisse pas intimider par des débiles ».

    Sibyle Veil, PDG de Radio France, décide pourtant de sanctionner Guillaume Meurice. Lequel la prévient immédiatement : il contestera cette sanction aux prud’hommes. « La raison est simple : n’ayant pas commis de faute, il ne me semble pas normal d’être sanctionné. »

    Cette sanction est une honte. Comme l’écrit Adrien Dénouette, « toute tentative de faire taire la moquerie cède à une pulsion autoritaire. Les rappels à l’ordre de Radio France révèlent les impostures morales de l’époque, qui trépigne d’instaurer la tyrannie des susceptibles ».

    Certains ont versé dans l’ignominie. Tel A. Finkielkraut, rapprochant Guillaume Meurice d’Édouard Drumont, celui qui forgea le plus abject des complotismes antisémites à la fin du 19e siècle ; M. Van Renterghem, le comparant aux collaborationnistes pronazis

    Le paradoxe (apparent) c’est que ces gens aux propos infâmes, bataillant officiellement contre ce racisme qu’est l’antisémitisme, ne se privent pas d’ignobles propos racistes. Comme dans cette lettre reçue par G.Meurice : « j’espère que tu vas crever dans un attentat de bougnoules »

    Le président du Sénat G. Larcher attaque G.Meurice tout en assurant que ce n’est pas un débat sur la liberté d’expression. Ah bon !? « Doit-on s’arrêter avant les limites de la loi ? En fixer d’autres ? Comment ? Selon leur propre humeur, leur agenda politique, leur plan de carrière ? »

    Autrement dit, demande Guillaume Meurice, « faut-il faire valider nos blagues par Gérard Larcher, Cyril Hanouna, Pascal Praud ou Delphine Horvilleur ? » Le livre mêlant légèreté et gravité, pose de fait beaucoup de questions majeures, notamment sur la liberté d’expression.

    L’avocat qui a déposé plainte contre Guillaume Meurice est Rémi-Pierre Drai. Le même qui défend le sénateur Joël Guerriau, accusé d’avoir drogué une députée pour l’agresser sexuellement, et qui excuse son client parce qu’il avait... perdu son chat...

    « Dans quelques années peut-être que cet ouvrage brillera par sa banalité, devenu un simple exemple parmi des milliers d’un climat de censure devenu la norme » "Ou un modeste témoignage d’une époque troublée mais à laquelle on aura su collectivement faire face pour éviter le pire."

  • Un premier bateau chargé d’aide humanitaire en route vers Gaza
    15 mars 2024 • FRANCE 24
    https://www.youtube.com/watch?v=0leQAfZqeow

    Un premier bateau espagnol chargé de vivres faisait route vendredi vers la bande de Gaza, au moment où les efforts s’accélèrent pour tenter d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien au bord de la famine. Face à l’urgence humanitaire, plusieurs pays ont décidé de diversifier les voies d’acheminement de l’aide à la population, via des parachutages ou un couloir maritime depuis Chypre.

  • L’Australie va reprendre son financement de l’Unrwa
    Agence France-Presse | Vendredi, 15 mars 2024 | JDM
    https://www.journaldemontreal.com/2024/03/15/laustralie-va-reprendre-son-financement-de-lunrwa

    « La nature de ces allégations justifiait une réponse immédiate et appropriée », a déclaré vendredi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, dont le pays finance l’Unrwa à hauteur de quelque 3,7 millions d’euros.

    « L’avis actuel des agences et des avocats du gouvernement australien est que l’Unrwa n’est pas une organisation terroriste (...) Après examen par le comité sur la sécurité nationale cette semaine, l’Australie reprend (sa) contribution » à l’organisation, a annoncé la ministre.

    « Je sais que des gens meurent de faim à Gaza » et « que l’Unrwa est essentielle pour fournir (une) aide aux personnes qui sont au bord du gouffre », a ajouté Mme Wong.

    Une quinzaine de pays, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Japon, ont suspendu leur financement fin janvier pour un total de 450 millions de dollars - l’équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023.

    L’ONU s’est séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, son secrétaire général Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant une mission d’évaluation de l’Unrwa et de sa « neutralité ».

    Avant l’Australie, le Canada et la Suède ont également annoncé la reprise de leur financement de l’Unrwa, provoquant la colère du gouvernement israélien.

    L’agence onusienne emploie environ 13 000 personnes dans la bande de Gaza.

    #Unrwa

  • ANTISÉMITISME À SCIENCES PO ? ATTAL, MACRON ET LES MÉDIAS ONT MENTI
    14 mars 2024- Le Media
    https://www.youtube.com/watch?v=3dmq7tbqMf8

    Le 12 mars dernier, le Comité #Palestine de Sciences Po Paris a répondu à l’appel à mobilisation universitaire européenne pour la Palestine lancé par la Coordination Universitaire contre la colonisation en Palestine. Ce réseau, constitué de chercheurs, enseignants chercheurs, docteurs, doctorants, étudiants engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche exige un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent, la levée permanente du blocus de Gaza et la défense du droit palestinien à l’éducation. Près de 300 étudiants ont occupé l’amphithéâtre emblématique de l’institut pour donner des conférences sur la Palestine et organisé un rassemblement devant l’établissement. Ils dénoncent notamment l’instrumentalisation, par l’administration de l’école, de toute mobilisation en soutien à la Palestine, des intimidations et du cyberharcèlement. Il n’aura pas fallu 24h pour qu’une nouvelle polémique surgisse : des propos antisémites auraient été proférés contre une étudiante empêchée de rentrer dans l’amphithéâtre. Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé saisir la justice. Sauf que l’information aurait été démentie par la première concernée. Tiziri, Loudmila et Hicham sont étudiants à Sciences Po Paris, ils ont participé aux actions du 12 mars. Ensemble, nous sommes revenus sur le climat délétère qui règne au sein du prestigieux établissement depuis l’attaque du 7 octobre dernier et sur cette journée de soutien à la Palestine qui a tourné à la polémique.

    #SCIENCES-PO

    • Billet de blog 14 mars 2024
      Étudiant·es juif·ves à Sciences Po : nous ne serons pas instrumentalisé·es
      https://blogs.mediapart.fr/troisenun/blog/140324/etudiant-es-juif-ves-sciences-po-nous-ne-serons-pas-instrumentalise-

      Nous, étudiant·es juif·ves de Sciences Po, refusons d’être instrumentalisé·es pour justifier la répression des mobilisations pro-palestiniennes.

      (...) Une autre d’entre nous a fait une présentation dans le cadre de la mobilisation sur le judaïsme et l’antisionisme. Ironiquement, le cœur de sa présentation était de montrer comment le sionisme instrumentalise l’antisémitisme pour servir ses propres ambitions matérielles. L’altercation à la porte de l’amphithéâtre qui a été si lourdement défigurée par la presse s’est produite au moment où elle donnait sa présentation. À aucun moment de l’événement, nous ne nous sommes senti-e-s intimidé-e-s ou en danger du fait d’une action des organisateur-rice-s ou des autres participant-e-s à quelque titre que ce soit. Au contraire, nous avons été touché-e-s par le fait que nous nous sommes senti-e-s bien accueilli-e-s et inclu-e-s en tant que juif-ve-s pendant toute la durée de l’événement.

      Les accusations d’antisémitisme contre les mobilisations pro-palestiniennes à Sciences Po ont été menées en grande partie par l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), et ce depuis octobre. L’UEJF dit représenter les étudiant-e-s juif-ves, nous affirmons que cette organisation ne nous représente pas, ni politiquement, ni religieusement. Sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, l’UEJF développe un discours ouvertement hostile à toute revendication pro-palestinienne, et brille par son refus de critiquer la politique criminelle d’Israël. Les étudiant-e-s juif-ves de Sciences Po sont divers, n’uniformisons pas leurs voix. En voulant faire de toustes les juif-ves des soutiens d’Israël, c’est l’UEJF qui porte un discours réducteur, refusant aux juif-ves la capacité de se battre pour la justice et mettant en danger toustes les étudiant-e-s qui se battent pour la Palestine. Vider le mot antisémitisme de son sens, comme le fait l’UEJF, met les juif-ve-s en danger et nuit à la lutte réelle contre l’antisémitisme.

  • Amichai Chikli, ministre israélien de la Diaspora, au JDD : « Les événements à Sciences Po évoquent des périodes sombres de l’Histoire »
    Propos recueillis par Lara Tchekov 15/03/2024
    https://www.lejdd.fr/societe/amichai-chikli-ministre-israelien-de-la-diaspora-au-jdd-les-evenements-science

    Dans un climat marqué par une recrudescence de l’antisémitisme depuis les tragiques événements du 7 octobre en Israël, la communauté juive française exprime sa profonde inquiétude. Exceptionnellement de passage à Paris pour rencontrer Gérald Darmanin, le ministre israélien de la Diaspora, chargé de la lutte contre l’antisémitisme à l’échelle mondiale, Amichai Chikli, a accepté de se confier en exclusivité au JDD.

    (...) JDD : La situation humanitaire à Gaza est préoccupante. Il n’y a aucune échappatoire pour la population civile sur place. Les hôpitaux ont cessé de fonctionner, les médicaments manquent, les pillages sont de plus en plus fréquents et la famine menace les habitants. Face à ce constat, la réponse de l’armée israélienne à Gaza vous semble-t-elle appropriée ?

    Amichai Chikli : Il y a beaucoup de désinformation. Il n’y a pas de famine à Gaza. Le vrai problème réside dans le contrôle exercé par Hamas sur les convois humanitaires. Ces derniers sont détournés pour être revendus à des prix exorbitants aux commerçants ou à la population. Le Hamas agit comme la mafia, en distribuant une part de l’aide à ses alliés tout en monnayant le reste à prix fort. Si nous ne retirons pas la distribution de l’aide humanitaire des mains du Hamas, une véritable crise humanitaire s’abattra sur la bande de Gaza.

    #propagande

  • Dozens killed in new Israeli massacre of Palestinians waiting for aid
    14 March 2024 21:02 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/tens-killed-new-israeli-massacre-palestinians-waiting-aid

    Multiple news outlets are reporting of a new Israeli massacre of Palestinians who were waiting for aid to be distributed at the Kuwait roundabout, located east of Gaza City.

    A journalist with Al Jazeera has reported nearly fifty Palestinians being killed, MEE could not independently verify the figure.

    The attack took place when an Israeli helicopter fired on a crowd of thousands of Palestinians awaiting aid, according to the Quds News Network.

    It’s the latest Israeli attack on aid-seeking Palestinians this month and comes as the humanitarian situation further deteriorates in northern Gaza, where aid access has been limited.

    #génocide

    • https://twitter.com/RukumisG/status/1768240823898906655

      Depuis 80 ans, l’Occident fait la leçon au reste du monde sur les droits humains, la démocratie et le respect de la vie humaine. Aujourd’hui, la situation s’est retournée contre eux, révélant leur vrai visage. Le reste du monde essaie de convaincre l’Occident de respecter l’humanité, mais il ne s’entend pas lui-même. Un échange stupéfiant à Berlin entre le chancelier allemand Scholz et le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim montre que nous vivons dans un monde nouveau. L’Allemagne n’a tout simplement pas compris le message. Le contraste en matière d’art oratoire est également frappant.
      Le Premier ministre malaisien a refusé d’accepter l’injustice occidentale et a au contraire dit la vérité et s’est exprimé au nom de la majorité.
      Voici ce qu’il a dit :
      « On ne peut pas trouver de solution en étant aussi unilatéral, en se concentrant uniquement sur une question particulière et en effaçant 60 ans d’atrocités. La solution ne consiste pas seulement à libérer les otages. Qu’en est-il des colonies ? Qu’en est-il du comportement des colons aujourd’hui ? Il se poursuit quotidiennement ! Qu’en est-il de la dépossession ? Leurs terres, leurs droits, leur dignité, leurs hommes, leurs femmes, leurs enfants ? Cela ne nous concerne-t-il pas ? Où avons-nous perdu notre humanité ? Pourquoi cette hypocrisie ? »

  • Israël-Palestine. Le plan d’assujettissement des Palestiniens se poursuit
    Amira Hass | Haaretz le 12 mars 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-le-plan-dassujettissement-des-palestiniens-se-poursuit.
    source : https://www.haaretz.com/israel-news/2024-03-12/ty-article/.premium/the-plan-to-subjugate-the-palestinians-goes-ahead/0000018e-32ae-d606-a5ff-7fbf31c80000

    (...) Il y a sept ans, au printemps 2017, Smotrich – alors encore député au sein du parti Habayit Hayehudi-Le Foyer juif – avait présenté dans des cercles sionistes religieux fermés son plan pour un Etat de la rivière à la mer, pour un seul peuple [voir Haaretz, 22 mai 2023]. Le peuple juif. Certains en ont conclu que le massacre d’enfants et de femmes palestiniens était inclus dans sa troisième option : une guerre totale contre les Palestiniens qui refusent d’émigrer ou de rester et d’accepter la non-réalisation de leurs droits nationaux dans ce pays.

    Dans une réponse aux critiques de son plan dans Haaretz, il a réfuté entièrement l’interprétation extrême donnée à ses propos, et semble-t-il au fait qu’il s’est appuyé sur des messages envoyés par Joshua bin Nun [Josué le prophète successeur de Moïse dans la conduite vers la Terre promise], selon un midrash [exégèse biblique], aux habitants de la terre qu’il s’apprêtait à conquérir, selon la Bible (Haaretz, « I didn’t call for the wholesale killing of all Palestinians » – « Je n’ai pas appelé au massacre de tous les Palestiniens », 4 juin 2017).

    Déjà dans un entretien franc qu’il a accordé à Ravit Hecht il y a plus de sept ans (Haaretz, 3 décembre 2016), Smotrich a mentionné Josué et ses lettres. « [N]ous décidons du conflit : je détruis leurs espoirs [des Palestiniens] d’établir un Etat », a-t-il affirmé à Ravit Hecht. Quand elle a posé la question « comment ? », il a répondu : « Lorsque Josué est entré dans le pays, il a envoyé trois lettres à ses habitants : ceux qui veulent accepter [notre domination] accepteront ; ceux qui veulent partir partiront ; ceux qui veulent se battre se battront… Ceux qui veulent partir, et il y en aura, je les aiderai. Quand ils n’auront plus d’espoir ni de perspectives, ils partiront, comme ils sont partis en 1948. »

    Ce n’est pas une coïncidence si, depuis le début de la guerre, Smotrich fait partie des membres du gouvernement et des hommes politiques qui ont présenté avec enthousiasme la solution « humaine » pour les non-combattants de Gaza : le transfert volontaire de population. Les frappes aériennes y contribuent. En effet, chaque jour, même des plus braves patriotes de Gaza quittent le territoire, fuyant les horreurs de la destruction et de la mort, s’ils ont l’argent ou les bonnes relations.

    Revenons à 2016. Smotrich a déclaré à Ravit Hecht : « Ceux qui ne partent pas accepteront la domination de l’Etat juif, auquel cas ils pourront rester, et quant à ceux qui ne le font pas, nous les combattrons et les détruirons. » A l’époque, le jeune membre de la Knesset s’était concentré sur la Cisjordanie et avait présenté son annexion, l’expansion de la colonisation et l’augmentation du nombre de colons comme l’arme principale du processus d’assujettissement. Aujourd’hui, la défaite et l’assujettissement sont le mot d’ordre s’imposant dans tous les territoires.

    La Cisjordanie, qui était déjà coupée en deux, est encore plus fragmentée par les barrages routiers, les points de contrôle et les grillages verrouillés à la sortie des villages et des villes, ainsi que par les nouvelles routes que les colons ont ouvertes. L’administration civile, l’armée et les colons ostensiblement organisés continuent d’expulser les Palestiniens de leurs terres. Les mesures économiques de vengeance, orchestrées par Smotrich, ont appauvri les habitants dans une mesure qu’ils n’avaient pas connue depuis de nombreuses années. Dans le même temps, le gouvernement approuve de plus en plus d’habitations pour les Juifs. La fin de cette guerre sanglante dans la bande de Gaza n’est pas en vue. (...)

  • L’Afrique du Sud poursuit ses citoyens qui ont servi dans l’armée israélienne
    Par Middle East Eye, le 13 mars 2024 - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/03/14/lafrique-du-sud-poursuit-ses-citoyens-qui-ont-servi-dans-larmee

    La ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que les ressortissants sud-africains ayant servi dans l’armée israélienne seraient poursuivis à leur retour dans le pays, alors qu’Israël poursuit sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza pour le sixième mois.

    « J’ai déjà publié une déclaration pour alerter ceux qui sont sud-africains et qui combattent aux côtés ou dans les forces de défense israéliennes. Nous sommes prêts. Lorsque vous rentrerez chez vous, nous vous arrêterons », a déclaré Mme Pandor lors d’une réunion du Congrès national africain en début de semaine.

    Dans son discours réaffirmant la solidarité de son pays avec la Palestine, la ministre sud-africaine a fait référence à ses déclarations antérieures de décembre, dans lesquelles elle avertissait que les citoyens sud-africains qui servent dans l’armée israélienne pourraient être traduits en justice. (...)

  • La Fédération apporte son total soutien à Jean-Paul Delescaut, le Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT du Nord - Commerce CGT
    https://commercecgt.fr/2024/02/27/la-federation-cgt-commerce-et-services-apporte-son-total-soutien-a-notre

    Le 28 mars 2024, Jean-Paul DELESCAUT comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de Lille. La Fédération CGT Commerce et Services sera aux côtés de l’Union départementale des syndicats CGT du Nord pour exiger l’abandon immédiat de toutes les poursuites judiciaires contre lui.

    https://seenthis.net/messages/1022183

    • Ministère de la Justice
      Paris, le 10 octobre 2023
      https://www.justice.gouv.fr/sites/default/files/2023-10/JUSD2327199C.pdf

      Le garde des Sceaux, ministre de la Justice
      A
      Pour attribution
      Mesdames et Messieurs les procureurs généraux près les cours d’appel
      Madame la procureure de la République près le tribunal supérieur d’appel
      Mesdames et Messieurs les procureurs de la République près les tribunaux judiciaires

      Pour information
      Mesdames et Messieurs les premiers présidents des cours d’appel
      Monsieur le président du tribunal supérieur d’appel
      Mesdames et Messieurs les présidents des tribunaux judiciaires

      N° NOR : JUSD2327199C
      N° CIRCULAIRE : CRIM 2023 – 17 / E1 – 10/10/2023
      N/REF : 2023/0062/A4

      Titre : Circulaire relative à la lutte contre les infractions susceptibles d’être commises en lien avec
      les attaques terroristes subies par Israël depuis le 7 octobre 2023

      Annexe : Télégramme du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer relatif à la vigilance renforcée et à
      la sécurité des sites de la communauté juive après les attaques menées contre Israël

      Les attaques terroristes survenues en Israël le 7 octobre 2023, d’une ampleur sans précédent, sont susceptibles d’avoir des répercussions sur le territoire français, appelant un traitement judiciaire vigilant.

      La survenance de ces faits est notamment de nature à engendrer une recrudescence d’infractions à caractère antisémite, qu’il s’agisse d’atteintes à l’intégrité physique de personnes issues de la communauté juive, de dégradations de lieux de cultes ou encore de propos susceptibles de revêtir les
      qualifications d’apologie de terrorisme ou de provocation directe à des actes de terrorisme prévues par l’article 421-2-5 du code pénal. (...)

  • The Israeli military acknowledges mistaking a bike for a weapon in a strike, but stands by the attack.
    https://www.nytimes.com/live/2024/03/12/world/israel-hamas-war-gaza-news#the-israeli-military-acknowledges-mistaking-a-bi
    Published March 12, 2024Updated March 13, 2024
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1767610105686585345/pu/vid/avc1/540x540/vZfJ0pC1BFOyxJbF.mp4?tag=12

    The drone footage shows two people walking down a road in Gaza, when they are suddenly blasted by an Israeli strike, their forms disappearing in the flash of an explosion.

    Text appearing over the video, which was released by the Israeli military, described the scene as showing the “elimination of terrorists.” One person is labeled as holding a rocket-propelled grenade.

    The person actually held a bicycle, the military acknowledged on Monday in response to questions from The New York Times, saying in a statement that it regretted the mistake in the video. The Israel Defense Forces still defended the strike, asserting that the two people were combatants, without providing its evidence.

    “When the video was published, the bicycle carried by one of them was mistakenly marked as a rocket launcher,” the military said in a statement to The New York Times. “The I.D.F. regrets the marking error.”

    The acknowledgment came after The Times asked the Israel Defense Forces about a Times analysis of the footage suggesting that one of the people was holding a bicycle instead of a weapon. The mistake had been first identified by Euro-Med Human Rights Monitor, an advocacy group that focuses on documenting and calling attention to potential human rights violations in Gaza.

    The brief video clip, which the military released on March 3, shows two people walking in southern Gaza City, one with the bicycle and the other with what appears to be a white sack of flour. An annotation on the video incorrectly identifies the bicycle as an “RPG” or rocket-propelled grenade launcher. The date of the strike is unknown.

    The Times analysis found that the dimensions of the object in the video were consistent with a bicycle and, at one point, the front wheel of the bike can be seen slightly turning. The handlebars of the bike are also visible. Additionally, underneath the bicycle the ground is disturbed as its tires roll forward, an effect that would not have happened had the object been a shoulder-mounted weapon.

    Despite the error in identifying the bicycle as a weapon, the I.D.F. stood by its claim that the people targeted were combatants.

    “During the several days leading up to the documented strike, armed terrorists used the route shown in the video in order to transfer ammunition and attack I.D.F. forces,” the statement said. “The strike took place after real-time identification of the people as armed terrorists, based on information gathered ahead of the strike.”

    The statement said that the decision-making process behind the strike would be referred to military investigators who examine possible cases of misconduct by Israeli forces. Some human rights groups say that the Israeli military lacks the capacity for independent accountability and rarely penalizes soldiers for harming Palestinians. Israeli officials have defended the military’s efforts to limit harm to civilians and have opened investigations into some cases.

    Mohammed Qreiqea, a researcher for Euro-Med, told The Times that, according to witnesses he spoke with, the people were returning from collecting aid. One of the people in the strike died, while the other suffered a lung puncture but survived, he said. Their families did not immediately respond to phone calls, and the Israeli military did not describe the condition of the two people targeted.

    The strike was conducted on a road just a block away from Salah al-Din street, the main north-south highway in the Gaza Strip.

    As of Tuesday evening in Israel, the video with the incorrect annotation remained on the Israeli military’s website and social media accounts.

    Aaron Byrd contributed video production.

    — Aric Toler, Haley Willis and Neil Collier

  • At least one UNRWA staff killed when Israeli Forces hit UNRWA centre used for food and lifesaving supplies
    13 March 2024 | UNRWA
    https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/least-one-unrwa-staff-killed-when-israeli-forces-hit-unrwa-centre-used

    AMMAN, 13 March 2024 - At least one UNRWA staff member was killed and another 22 were injured when Israeli Forces hit a food distribution centre in the eastern part of Rafah, in the southern Gaza Strip.

    “Today’s attack on one of the very few remaining UNRWA distribution centres in the Gaza Strip comes as food supplies are running out, hunger is widespread and, in some areas, turning into famine. Every day, we share the coordinates of all our facilities across the Gaza Strip with parties to the conflict. The Israeli Army received the coordinates including of this facility yesterday,” said UNRWA Commissioner-General Philippe Lazzarini.

    Since the war began five months ago, UNRWA has recorded an unprecedented number of violations against its staff and facilities that surpass any other conflict around the world.

    · At least 165 UNRWA team members killed including while in the line of duty;

    · More than 150 UNRWA facilities were hit, some totally destroyed, among them many schools;

    · More than 400 people killed while seeking shelter under the UN flag;

    · Tunnels have reportedly been found under UNRWA facilities and installations used for military activities;

    · UNRWA staff have reportedly been mistreated and humiliated while in Israeli detention centres.

    “The United Nations, its personnel, premises and assets must be protected at all times. Since this war began, attacks against UN facilities, convoys and personnel have become commonplace in blatant disregard to international humanitarian law. I am calling once again for an independent inquiry into these violations and the need for accountability,” added Lazzarini.

    #génocide

  • Lazzarini : In 4 Months, Israel Killed More Children Than Children Killed In Conflicts Globally
    Mar 13, 2024 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/lazzarini-in-four-months-israel-killed-more-children-than-child-killed-global

    Philippe Lazzarini, Commissioner-General of UNRWA, stated that Israel has killed more Palestinian children in Gaza in just four months than all children killed in wars globally over the last four years.

    Lazzarini stated that the number of Palestinian children killed by Israeli missiles, shells, and bullets in the Gaza Strip since October 7, 2023, exceeds the umber of slain children globally and described what is happening in Gaza as a “war on the children’s childhood and their future.”

    He stated that based on data from the Palestinian Health Ministry and data by the United Nations, the number of slain children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, is four times bigger than the number of children killed in wars globally over the last four years.

    A chart published by Lazzarini revealed that Israel killed +12.300 Palestinian children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, compared to 12.193 children killed globally in 2019-2022.

    He called for stopping the war on Gaza and saving the lives of children amidst the ongoing Israeli onslaught.

    It is worth mentioning that Israel has now killed +31.184, and injured +72.889 Palestinians (%72 of the victims are women and children) in the Gaza Strip since October 7, 2023.

    #Génocide

    • À Gaza, la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
      Rachida El Azzouzi | 13 mars 2024 | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/international/130324/gaza-la-guerre-d-israel-contre-les-enfants-palestiniens

      (...) « Cette guerre est une guerre contre les enfants. Une guerre contre leur enfance et leur avenir », a abondé mardi 12 mars Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’office onusien pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), sur le réseau social X. Il cite une statistique vertigineuse : le nombre d’enfants tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde.

      En cinq mois, plusieurs dizaines de milliers d’enfants ont été tués ou blessés par les bombardements israéliens. Ils constituent, avec les femmes, la majorité des plus de 31 000 morts comptabilisés à ce jour, selon le ministère de la santé du Hamas, soit plus de 13 000 enfants. Un chiffre jugé crédible par les Nations unies mais sous-estimé selon plusieurs organisations humanitaires car il n’intègre pas les milliers de corps ensevelis sous les décombres.

      « Avec 30 000 morts officiels et un nombre par définition inconnu de disparus à Gaza, sans même parler de la mortalité indirecte liée à la malnutrition et aux maladies, les pertes gazaouies en cinq mois sont équivalentes à la mort d’un million de personnes en France », note dans Mediapart l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
      Des souffrances physiques et mentales

      Aux morts s’ajoutent les blessés dont « il faut imaginer les blessures », insiste Guillemette Thomas, coordinatrice médicale pour la Palestine de Médecins sans frontières (MSF). Des blessures graves, des fractures multiples, des brûlures sur une grande partie du corps, des membres arrachés…

      « Imaginez une jambe arrachée quand on n’a pas encore atteint l’âge de la marche », égrène Guillemette Thomas en insistant sur « la souffrance absolue des enfants, premières victimes d’une guerre qui n’est pas la leur ». Ces derniers arrivent « massivement dans des hôpitaux qui manquent de tout, où ils ne peuvent être soignés dans des conditions dignes faute de médicaments, de produits de sédation ».

      Son collègue Léo Cans, chef de mission en Palestine, a raconté à Mediapart l’histoire de Myriam, une enfant de 6 ans amputée de la jambe droite. Le visage à moitié brûlé, elle a perdu son frère, sa sœur, sa mère. Son père est porté disparu. Elle n’a plus que sa tante : « Faute de matériel, on a dû changer son bandage sans anesthésie. Pendant une demi-heure, elle a hurlé de douleur en appelant sa mère qui était morte. Chaque fois qu’une personne entre dans un hôpital, ce n’est jamais une personne seule. C’est une famille entière qui est détruite. » (...)

  • Israeli Army Assassinates Two Palestinians In Hospital In Jenin
    Mar 13, 2024 | IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-assassinates-two-palestinians-in-hospital-in-jenin

    On Wednesday dawn, Israeli soldiers assassinated two young Palestinian men in front of the emergency department of the Khalil Suleiman governmental hospital in Jenin, in the occupied West Bank’s northern part.

    Medical sources said the soldiers killed Rabea’ Nawrasi, 19 , and Mahmoud Abu Al-Haija , after firing live rounds at them, and four other Palestinians who suffered moderate-to-severe wounds.

    The killing occurred when an invading Israeli military force advanced towards the Khalil Suleiman hospital, especially the entrance of the Emergency Department, and opened fire at many Palestinians, including the two young men who succumbed to their wounds.

    Medical sources said the soldiers also shot a young man in the left leg, a second young man in the arm, a third in the shoulder, and the fourth in the lower back.

    More than thirty armored military vehicles, including armored bulldozers, invaded Jenin city and the Jenin refugee camp, before destroying streets, infrastructure, and structures, and damaged many parked vehicles, while armed and surveillance drones flew overhead.

    Many Palestinians protested the invasion and the killings while the army continued to destroy infrastructure in Jenin, especially in the Sikka Street area and the Zahra’ neighborhood, in addition to the Jenin refugee camp.

    Palestinian fighters also exchange fire with the invasion forces in Jenin refugee camp, and some surrounding areas.

    On Tuesday, Israeli soldiers killed Zaid Ward Shukri Khalifa, 23 , and the child, Abdullah Ma’moun Hassan Assaf, 16 , near Al-Jib village, northwest of occupied Jerusalem in the West Bank.

    Just hours earlier, an Israeli sharpshooter shot and killed a Palestinian child, Rami Hamdan Al-Halhouli, 13, in the Shu’fat refugee camp, north of occupied Jerusalem.

    #Palestine_assassinée

  • Morning update
    13 March 2024 05:48 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-27

    An Arab diplomat told the Times of Israel that progress has been made regarding a hostage and ceasefire deal in Qatar, as the outlet claims Doha put pressure on Hamas to accept the new proposals

    The Israeli army bombed several areas across the Gaza Strip overnight, killing many people including 10 in Deir al-Balah

    As least four Palestinians were killed in Israeli raids across the West Bank

    The EU’s foreign policy chief, Josep Borrell, accused Israel of using starvation ’as a war arm’ in Gaza

    Lebanon’s Hezbollah said two of its members were killed in the latest Israeli strike near Baalbek, deep into Lebanese territory

    #Bilan #Génocide

    • Is­rael’s war on Gaza: List of key events, day 159 | Israel War on Gaza News
      13 Mar 2024 | Al Jazeera
      https://www.aljazeera.com/news/2024/3/13/israels-war-on-gaza-list-of-key-events-day-159

      Here’s how things stand on Wednesday, March 13, 2024:
      Fighting and humanitarian crisis

      An aid ship carrying food and other essential items to Gaza, which set sail from Cyprus, was nearing the Palestinian enclave after days of delay.

      The departure came after announcements that Cyprus, the European Union, the United States, the United Arab Emirates and the United Kingdom were jointly working on establishing a maritime corridor to provide aid to Gaza.

      Separately, Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to the Palestinian news agency Wafa.

      Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Tuesday Israel “will finish the job in Rafah”, reaffirming a ground operation will go ahead in the southern Gaza city.

      UK’s Foreign Secretary David Cameron called for “answers from the Israelis” in response to a BBC report revealing that Israeli soldiers subjected Palestinian medical personnel in Gaza to mistreatment, including blindfolding, detention, stripping and repeated beatings during a hospital raid in February.

      𝐔𝐩𝐝𝐚𝐭𝐞 | WFP delivered enough food for 25,000 people to Gaza City early Tuesday in first successful convoy to the north since 20 February.

      With people in northern #Gaza on the brink of famine, we need deliveries every day + we need entry points directly into the north. pic.twitter.com/RGxymQXlR9

      — WFP Media (@WFP_Media) March 12, 2024

      05:00 GMT

      It’s just after 7am (05:00 GMT) in the occupied Palestinian territories and Israel.

      Here are some of the latest developments overnight:

      Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to Wafa.

      At least four Palestinians were killed during Israeli raids on multiple locations in the occupied West Bank. The latest victim was a young man who was shot in a hospital ground in Jenin.

      A UN official said a World Food Programme aid convoy transported food to northern Gaza using an Israeli military road near its security fence with the enclave.

      Lebanon’s Hezbollah group said two of its fighters have been killed in the Bekaa Valley after Israeli warplanes launched attacks on the area for a second consecutive day.

      EU foreign policy chief Josep Borrell has said Gaza’s humanitarian crisis is “not a natural disaster” and has accused Israel of using starvation as a “weapon of war”.

    • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31 272 morts
      13/03/2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240313-%F0%9F%94%B4-en-direct-un-premier-bateau-rempli-d-aide-en-route-v

      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 31 272 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

      Parmi elles, au moins 88 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d’un total de 73 024 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

  • Morning update
    12 March 2024 05:43 GMT| Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-26

    Israel fired at aid seekers in Gaza City once again, killing at least seven people and injuring over 20
    The Israeli army killed two Palestinian men near the town of Attil in the occupied West Bank
    The Islamic Resistance in Iraq claimed a drone attack on Israel’s Ben Gurion Airport
    Yemen’s Houthis threatened to ramp up their attacks on ships during Ramadan
    US president Joe Biden said he does not have plans to address the Israeli Knesset or to meet with Israeli prime minister Benjamin Netanyahu
    A barrage of rockets was fired into northern Israel following last night’s Israeli strike near the Lebanese eastern city of Baalbek

    #Bilan

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      7:07 PM · 11 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1767250887234261005

      #Gaza: an entire population depends on humanitarian assistance for survival. Very little comes in & restrictions increase.

      A truck loaded with aid has just been turned back because it had scissors used in children’s medical kits.

      Medical scissors are now added to a long list of banned items the Israeli Authorities classify as “for dual use”. The list includes basic and lifesaving items: from anesthetics, solar lights, oxygen cylinders and ventilators, to water cleaning tablets, cancer medicines and maternity kits.

      The clearance of humanitarian supplies + the delivery of basic & critical items need to be facilitated & accelerated.

  • Gaza : la construction d’une prison à ciel ouvert depuis des décennies… avant le 7 octobre
    Noa Galili | +972 le 10 mars 2024 – cet article a été publié en hébreu sur Local Call ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/gaza-la-construction-dune-prison-a-ciel-ouvert-depuis-des-decennies-avan
    source : https://www.972mag.com/gaza-movement-permits-separation


    Travailleurs palestiniens au « poste-frontière » d’Erez, mars 2022. (Attia Muhammed/Flash90)

    (...) Pourtant, la plupart de ces informations tendent à considérer les pratiques actuelles de restriction et de privation de manière isolée. C’est une grave erreur.

    En fait, l’étau israélien sur les Palestiniens de Gaza s’est progressivement resserré au cours des décennies, comme moyen de contrôle, de pression et de punition collective. Même en temps « ordinaire », entre ses offensives militaires périodiques dans la bande de Gaza, les restrictions radicales imposées par Israël à la circulation des personnes et des biens ont longtemps sapé les conditions de vie de base à Gaza et violé d’autres droits de l’homme qui en dépendent – tels que les droits à la vie familiale, à l’éducation, aux soins médicaux et à la recherche de moyens propres de subsistance.

    La situation catastrophique actuelle doit être réinsérée dans le contexte des politiques israéliennes antérieures au 7 octobre, notamment en ce qui concerne la liberté de circulation des Palestiniens entre Gaza, Israël et la Cisjordanie. Depuis plus d’un demi-siècle, la violence de l’occupation israélienne, les offensives militaires répétées et la « politique de séparation » entre Gaza et la Cisjordanie ont engendré une bande de terre brisée et exsangue. Ces procédures ont créé et entretenu une catastrophe humanitaire. Elles ont séparé les Palestiniens de Gaza de ceux d’Israël et de Cisjordanie, et favorisé les objectifs politiques et démographiques illégitimes d’Israël.
    La naissance d’un régime de permis

    La bande de Gaza n’a jamais été censée exister en tant qu’unité territoriale distincte. Sa minuscule superficie ne contient pas suffisamment de ressources pour soutenir une économie indépendante, et certainement pas celle pour 2,3 millions de personnes qui sont privées du droit fondamental de se déplacer librement. Mais depuis des décennies, les restrictions israéliennes à la circulation des personnes et des biens ont entraîné une détérioration des conditions de vie dans la bande de Gaza et l’ont coupée du monde extérieur. (...)

    Noa Galili s’occupe des relations gouvernementales, de la recherche et du plaidoyer au Gisha

  • Questions aux Israéliens : « Après 150 jours de mort et de destruction à Gaza, Israël est-il plus fort et plus sûr ? »
    Gideon levy | Haaretz le 7 mars 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/questions-aux-israeliens-apres-150-jours-de-mort-et-de-destruction-a-gaz
    source : https://www.haaretz.com/opinion/2024-03-07/ty-article-opinion/.premium/after-150-days-of-death-and-destruction-in-gaza-israel-is-neither-stronger-nor-safer/0000018e-14d7-d7d3-abce-74ff8b640000

    Hôpital Al-Najjar à Rafah.

    (...) Avec 100 morts palestiniens par jour, les Israéliens semblent convaincus que 30 000 morts supplémentaires feront de Gaza un paradis, ou du moins un endroit sûr. Il est difficile de se remémorer un tel aveuglement, même en Israël. Il est également difficile de se souvenir d’un tel état de stupidité morale. Les laisser affamés et sans eau, les laisser suffoquer, les laisser mourir – même la gauche et les médias israéliens ont adopté ce mode de pensée. Emmenés les yeux fermés, personne ne s’arrête pour demander où l’on va. L’essentiel est de poursuivre la guerre parce que le Hamas veut qu’elle s’arrête et que nous sommes là pour lui montrer de quoi il en retourne.

    Nous avons le devoir de dresser un bilan – « Qu’est-ce qu’Israël a retiré de la guerre » – et de nous interroger ensuite courageusement : fallait-il entrer en guerre ? Laissons de côté les slogans (justifiés) sur le fait qu’aucun pays n’aurait toléré une attaque aussi cruelle contre son peuple, sur le droit d’un pays à se protéger et sur ce que les gens auraient voulu qu’Israël accomplisse. Après 150 jours au cours desquels il n’y a rien à inscrire dans la colonne bénéfices de ce bilan, si ce n’est des coûts élevés, nous pouvons commencer à douter de sa sagesse du strict point de vue d’Israël.

    Nous n’avons encore rien dit du prix exorbitant, bouleversant par Gaza et ses habitants qui, dans les ténèbres de la guerre, subissent plus de violences que jamais.

    La plupart des Israéliens – ceux pour qui le sort des Palestiniens n’a que peu d’intérêt et ceux qui s’en réjouissent même, et ils sont nombreux dans ce cas – doivent s’interroger : hormis la satisfaction que procure la destruction de Gaza, qu’avons-nous obtenu d’autre de cette guerre ? Regardez les résultats. Les choses ne feront qu’empirer. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?

  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE
    11 mars 2024, - AT Press Release FRE.pdf
    https://www.sipri.org/sites/default/files/AT+Press%20Release%20FRE.pdf

    (Stockholm, 11 mars 2024) - Les États européens ont presque doublé leurs importations d’armes majeures (+94 %) entre 2014-18 et 2019-23. Des plus grandes quantités d’armes ont afflué vers l’Asie, l’Océanie et le Moyen-Orient entre 2019 et 2023, où se trouvent neuf des dix plus grands importateurs d’armes. Les États-Unis ont augmenté leurs exportationsd’armes de 17 % entre 2014-18 et 2019-23, tandis que les exportations d’armes de la Russie ont diminué de moitié.
    La Russie est devenue pour la première fois le troisième plus grand exportateur d’armes, juste derrière la France. Le volume mondial des transferts internationaux d’armes a légèrement diminué de 3,3 % entre 2014-18 et 2019-23, selon de nouvelles données sur les transferts internationaux d’armes publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), et disponibles sur www.sipri.org.

    (...) Les exportations d’armes de la France ont augmenté de 47 % entre 2014-18 et 2019-23, ce qui en fait, pour la première fois, le deuxième plus grand exportateur d’armes au monde, juste devant la Russie. La plus grande part des exportations d’armes de la France (42 %) est destinée aux États d’Asie et d’Océanie, et 34 % aux États du Moyen-Orient. Le principal destinataire des exportations françaises d’armes est l’Inde, avec près de 30 % de ses exportations. L’augmentation des exportations françaises d’armements
    est due en grande partie aux livraisons d’avions de combat à l’Inde, au Qatar et à l’Égypte.

    « La France profite de la forte demande mondiale pour dynamiser son industrie d’armement par le biais des exportations », précise Katarina Djokic, chercheuse au Sipri. « La France a particulièrement réussi à vendre ses avions de combat hors d’Europe. » (...)

    #marchands_de_canons

  • « C’est ramadan, mais le cœur n’y est pas »
    > Rami Abou Jamous > 11 mars 2024 > Orient XXI
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/c-est-ramadan-mais-le-coeur-n-y-est-pas,7130


    Des personnes sont assises près du feu dans un camp de déplacés palestiniens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à la veille du premier jour du mois de ramanda, le 10 mars 2024.
    MOHAMMED ABED / AFP

    (...) Les États-Unis envoient de l’aide humanitaire, et en même temps ils envoient des armes à Israël. Je n’arrive pas à comprendre s’ils se moquent de nous. C’est beaucoup plus que de l’hypocrisie. Biden peut, sur un simple coup de téléphone à Netanyahou, faire passer cinq cents ou même mille camions dans la bande de Gaza par les terminaux qui existent. Dans les périodes « normales » avant la guerre, il passait entre cinq cents et six cents camions par jour. On dit qu’il y a du marché noir à Gaza, que les gens confisquent les produits. Tout cela est vrai. Mais pourquoi les gens font-ils cela ? Parce qu’ils manquent de tout. Cela cessera si on fait entrer des quantités normales de marchandises. Plus personne n’attaquera de camion, plus personne ne revendra de l’aide humanitaire sur les marchés. Mais ce que cherchent les Israéliens c’est le chaos, c’est l’humiliation. Ce qui me fait mal, c’est de voir que cette guerre s’est transformée en un « problème humanitaire ». Mais c’est d’abord un problème politique. Les Israéliens veulent se débarrasser des Palestiniens. Ils veulent toute la terre. À Gaza, ils ont sorti l’épouvantail du Hamas, mais en Cisjordanie, le Hamas n’est pas présent, et les incursions n’arrêtent pas. Ils ne veulent pas la paix, et tout cela se passe sous les yeux des États-Unis. Cette aide humanitaire, c’est de l’arnaque. Arrêtez de vous moquer de nous. Nous ne sommes pas des idiots, nous sommes un peuple conscient et éduqué. Nous savons très bien ce que vous voulez. Toute la population est dans la misère, nous avons perdu nos enfants, nos maisons, nous avons tout perdu. Mais nous n’avons pas perdu notre raison. Ils veulent nous enlever la raison et casser notre dignité, mais ça n’aura pas lieu.