Turck

Journaliste, rédactrice à Orient XXI

  • Je préfère consacrer ce qu’il me reste de vie active à renforcer la société civile et sa capacité à rester sur le sol de sa patrie. Prendre aux gens leur terre, c’est-à-dire l’agriculture, l’eau, toute perspective de travail, c’est vouloir les pousser à partir, ce qu’Israël appelle le « transfert volontaire ». Le nettoyage ethnique de 1948 est difficile à reproduire en 2015 sous l’oeil de caméras omniprésentes. En privant les Palestiniens de tout, les Israéliens se disent qu’ils finiront par partir pour aller travailler dans le Golfe, au Canada, là où ils pourront survivre. Il est donc essentiel de leur donner les moyens de rester sur leur terre et d’innover dans les formes de résistance sans avoir recours à la violence.

    Interview | Palestine - Leïla Shahid : « Je suis très déçue par la diplomatie internationale » | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2837p046.xml0

    #palestine#israel#palestiniens#leilachahid

  • Une islamisation de la révolte radicale ?
    http://blogs.mediapart.fr/blog/alain-bertho/130515/une-islamisation-de-la-revolte-radicale ?

    Regards. Comment avez-vous interprété les attaques terroristes du début d’année à Paris ?

    Alain Bertho. Quelques jours après les attentats des 7 et 9 janvier, j’ai lu Underground. Dans ce livre basé essentiellement sur des entretiens, le romancier japonais Haruki Murakami tente de comprendre l’attaque meurtrière au gaz sarin perpétrée par la secte Aum dans le métro de Tokyo en 1995. Il a pour cela interrogé des victimes, dont il restitue les témoignages singuliers, et des membres de la secte. Son travail montre à quel point, dans ce genre de situations, deux expériences subjectives irréconciliables sont en concurrence sur le sens de l’événement : celle des victimes et celles des meurtriers. En réalité, l’expérience des victimes est celle d’un pourquoi sans réponse. La répétition en boucle des témoignages et de l’extrême douleur ne produit pas de sens. Cette expérience de souffrance physique et subjective est la matière première possible pour construire des énoncés sur la période qui s’ouvre. On l’a vu en janvier en France, on l’a revu à Tunis en mars. Quand « les mots ne suffisent plus », voire quand « il n’y a pas de mots » pour le dire, c’est que l’événement est au sens propre "impensable". C’est ce que nous montre Haruki Murakami dans les deux tiers de son livre consacrés aux passagers du métro dont la vie a été bouleversée, voire anéantie par l’attentat. Mais ce qui fait le sens de l’acte et assure sa continuité subjective avant, pendant et après, c’est ce que pensent ceux qui en ont été les acteurs ou auraient pu l’être. C’est ce qu’interroge Haruki Murakami en donnant la parole à des membres d’Aum. Il nous donne à lire une intellectualité en partage entre quelques assassins et de beaucoup plus paisibles Japonais au nom desquels les meurtres ont été commis. Il nous montre comment, si le passage à l’acte est toujours exceptionnel, il s’enracine dans une vision du monde et une expérience partagée. C’est l’élément qui nous manque aujourd’hui pour comprendre complètement les 7-8-9 janvier 2015.

    Regards. Comment reconstituer, compléter le tableau ?

    À notre tour, nous devons faire ce travail et comprendre le sens des meurtres de Paris. Notre subjectivité, et on peut le comprendre, s’y est refusée. Nous avons été sidérés, choqués. Pour faire le deuil de ce traumatisme, il a été nécessaire de construire un récit qui n’est pas celui des meurtriers. Mais malgré l’horreur que cela nous inspire, il faut pourtant comprendre le sens qu’ils ont donné à leur acte. Le qualificatif de terroriste est beaucoup trop général et générique. Nous avons affaire à la rencontre d’expériences personnelles et d’une figure contemporaine et mortifère de la révolte que la seule logique policière et militaire ne parviendra pas à anéantir. Les actes d’Amedy Coulibaly et des frères Kouachi, comme ceux de Mohammed Merah, viennent au terme d’histoires singulières, d’histoires françaises. Comme celles des quelque mille jeunes français partis en Syrie. Comme celle de ceux, bien plus nombreux, qui ne regardent pas forcément avec autant d’horreur que nous cette guerre annoncée contre l’occident corrupteur. De la même façon, les salafistes tunisiens dont sont issus les meurtriers du Bardo sont particulièrement bien implantés à Sidi Bouzid et Kasserine, dans le berceau de la révolution de décembre 2010-janvier 2011. Pire : nombre d’entre eux ont été les acteurs de cette révolution et n’étaient pas salafistes à l’époque.

    Regards. Est-ce que des événements passés peuvent aider à comprendre ce qui s’enracine ici et maintenant ? Comment comprenez-vous la conversion à l’Islam de jeunes sans rapport aucun avec la culture arabe, parfois issus de milieux très engagés à gauche ?

    Je pense qu’il nous faut comprendre que nous n’avons pas affaire à un phénomène sectaire isolé, et surtout que nous n’avons pas affaire à une "radicalisation de l’Islam", mais plutôt à une islamisation de la révolte radicale. Alors que les salafistes tunisiens actuels les plus actifs ne l’étaient pas lorsqu’ils étaient mobilisés contre Ben Ali, on sait que les candidats français au djihad sont bien souvent des convertis ou, à l’instar de Coulibaly et des frères Kouachi, des pratiquants tardifs. La vérité de leurs mobiles et de leur pensée ne doit pas tant être cherchée dans la théologie, de l’Islam en général ou du wahhabisme en particulier, mais bien dans la cohérence contemporaine des propositions politiques qu’ils portent. Si la confessionnalisation du monde et des affrontements est bien au cœur de ces propositions, ils sont loin d’en avoir le monopole aujourd’hui. Cette confessionnalisation en a mobilisé d’autres, en France ou ailleurs, dans la rue (la "Manif pour tous") comme dans les gouvernements. L’événement majeur qui nous a conduits là est sans aucun doute l’effondrement des États communistes et du communisme à la fin du 20e siècle et, de proche en proche, l’effondrement de la figure moderne de la politique qui faisait de la conquête du pouvoir le levier des transformations collectives. Nous avons perdu dans le même mouvement l’espoir révolutionnaire et le sens de la représentation élective. Nous avons perdu en même temps un certain rapport populaire et politique au temps historique, dans lequel le passé permettait de comprendre le présent et le présent de préparer l’avenir.

    Regards. Quelles formes prend la rupture de ce lien ?

    Pour toute une génération qui arrive aujourd’hui à l’âge adulte, une évidence s’impose : au bout du chemin emprunté par leurs parents, qu’ils aient immigré pour une vie meilleure, milité pour des lendemains qui chantent ou œuvré à leur propre "réussite", il y a une impasse. Plus d’espoir collectif de révolution ou de progrès social et peu d’espoir de réussite individuelle. Le compte à rebours de la planète semble commencé sans que rien n’arrête la course à la catastrophe. Avec la mondialisation financière, la vie publique est dominée par la corruption des États et le mensonge des gouvernements. Dans ces conditions, les valeurs de la République peuvent apparaître quelque peu désincarnées. La référence obsessionnelle à la mémoire s’est substituée à la réflexivité du récit historique. Et nous avons perdu le sens du passé parce que nous n’avons plus de subjectivité collective de l’avenir. Tout ceci, nous le savons peu ou prou. Mais il nous faut en réfléchir les articulations et les conséquences. Qu’est-ce qu’une révolte qui n’a plus ni avenir ni espoir ? Quand on a cela en tête, on comprend mieux la puissance subjective des propositions djihadistes. Le seul avenir proposé est la mort : celle « des mécréants, des juifs et des croisés » comme celle des martyres qui finiront au paradis en emmenant avec eux soixante-dix personnes. Quand on a cela en tête, on comprend mieux aussi la publicité faite par Daech autour des destructions des vestiges du passé et du patrimoine culturel. Si ce passé nous a menti sur notre avenir, il ne nous servirait plus qu’à mentir encore.

    Regards. Le problème est que ce choix se tourne vers un islam des plus rétrogrades, des plus intrusifs…

    En effet… Le salafisme, puisque c’est de lui qu’il s’agit, repose sur un sens donné à la vie qui ne laisse aucune place à la liberté. C’est l’islam dans une version des plus totalisantes. Un de ses attraits repose sur sa maîtrise de l’intime, la répression des désirs et des plaisirs, un cadre proposé pour tous les actes et les moments de la vie comme un acte de résistance au capitalisme et à « l’occident corrupteur ». Dans toute organisation de la révolte, il y a une figure de la libération possible et une contrainte de lutte, une discipline, et une éthique. Nous vivons l’effondrement des constructions qui ont associé ces deux dimensions à la fois libératrices et contraignantes. Le communisme a été au 20e siècle sa forme majeure. Il donnait sens à la souffrance, à la vie quotidienne en même temps qu’il proposait une subversion. Nous sommes toujours dans ce moment qui suit l’effondrement du communisme, mais aussi celui du tiers-mondisme. Le cycle politique des 19e et 20e siècles se clôt.

    Regards. La demande ne s’exprime pas que sur le terrain spirituel ou religieux. Elle prend des formes politiques explicites, par exemple avec EI, l’État islamique.

    Il y a une demande de politique et de cadre qui se retrouve dans le nom que se donne ce mouvement radical, l’État islamique. Il n’a rien d’un État au sens moderne du terme : il ne garantit ni la paix ni le respect de l’altérité. Il est au contraire entièrement fondé sur la guerre et le massacre de l’autre. Il n’est ni national ni territorial, mais à vocation universaliste et multi-situé avec le jeu des "allégeances" qui ne vont que se multiplier. Mais c’est une puissance de combat au service de cette radicalité mortifère, une puissance qui – à l’instar de la puissance malfaisante du Cinquième élément de Luc Besson – se renforce et gagne en influence quand on l’attaque.

    Regards. Peut-on faire un parallèle entre l’extrême gauche hyperpolitisée passée au terrorisme dans les années 1970 et ces actes individuels sans revendication ?

    L’effondrement de la catégorie d’avenir dont nous avons parlé, et que l’anthropologue Arjun Appadurai a mis au centre de son dernier livre The Future as Cultural Fact : Essays on the Global Condition, est sans doute une des dimensions de la vague émeutière qui a touché le monde entier depuis le début du siècle. Ces dernières années, cette vague a été prolongée par de grandes mobilisations collectives comme ce que l’on a appelé le printemps arabe, la mobilisation brésilienne contre la Coupe du monde, la mobilisation turque contre le projet urbain de la place Taksim… Nous venons de vivre une séquence mondiale d’affrontements entre les peuples et les pouvoirs, équivalente du "Printemps des peuples" de 1848, des révolutions communistes d’après la première guerre mondiale, de 1968. Il y a deux devenirs possibles à ses séquences : la construction d’une figure durable de la révolte et de l’espoir qui s’incarne dans des mouvements politiques organisés et des perspectives institutionnelles, ou la dérive vers le désespoir et la violence minoritaire. Après 1968, on a connu les Brigades rouges, la Bande à Baader, des dérives terroristes au Japon. Pendant ces dix dernières années, une génération s’est révoltée. Si rien ne semble bouger, comment s’étonner que certains décident de passer à la "phase 2" ? C’est l’expérience biographique des meurtriers de janvier. Le 17 septembre 2000, Amedy Coulibaly, qui a alors dix-huit ans, vole des motos avec un copain, Ali Rezgui, dix-neuf ans. Ils sont poursuivis par la police… qui tire, et Ali meurt dans ses bras sur un parking de Combs-la-Ville. Aucune enquête n’est ouverte sur la bavure. Cela provoque deux jours d’émeute à la Grande-Borne. Où sont aujourd’hui tous les acteurs des émeutes de 2005 ? Et tous ceux qui les ont regardés faire avec sympathie ? Comment regardent-ils la vie et la politique ? Quel regard ont-ils porté sur les événements de janvier ? On ne les a pas écoutés avant, ni pendant, ni après, ni depuis le 7 janvier. Le 8 au soir, je ne me suis pas rendu à la République, mais au rassemblement devant la mairie de Saint-Denis, ville où j’habite. J’ai rarement vu autant de monde, aussi ému. Mais en même temps, j’y ai rarement vu aussi peu "tout le monde". Il y avait certainement là tous les réseaux des militants. Mais si peu de gens ordinaires, d’inconnus, de gens et de jeunes "des quartiers", comme on dit. Pris dans notre émotion collective, avons-nous été attentifs au clivage silencieux qui était en train de prendre forme ?

    Regards. Comment avez-vous vécu la grande manifestation du 11 janvier ?

    C’est un événement complexe. Je ne sais pas si nous avons déjà connu dans l’histoire une mobilisation aussi massive, construite sur du désarroi. Je l’ai un peu vécue comme une marche funèbre, l’enterrement de la génération de 68. C’est sur ce désarroi que l’État a pu construire un sens auquel il a donné un nom : "l’esprit du 11 janvier". Il y a dans l’expression "Je suis Charlie" au moins deux choses qu’il nous faut éclaircir. D’abord le "je" qui n’est pas d’emblée un "nous" sommes Charlie. Car le nous ne préexiste pas au désarroi, il se construit dans le partage de l’émotion et dans les rassemblements. C’est pourquoi il est idéologiquement plastique. Ensuite il y a Charlie. Car il y a eu trois catégories de victimes : les "mécréants" (Charlie), les juifs (l’Hypercacher) et les "croisés" (le policier du 11e arrondissement et la policière de Montrouge). Mohammed Merah s’en était déjà pris aux juifs et aux "croisés" sans susciter tant d’émotion. Et gageons que si Coulibaly avait agi seul et si les frères Kouachi n’avaient pas attaqué Charlie, la mobilisation n’aurait absolument pas été la même. Quelque chose s’est noué autour de l’attaque d’un journal peu connu et peu lu, devenu plus sûrement le symbole d’une liberté collective que ne l’aurait été peut-être un autre organe de presse ayant beaucoup plus pignon sur rue. C’est aussi à une butte témoin des années 60-70 que s’en sont pris, sans le savoir, les assassins, à des souvenirs d’enfance et de jeunesse, aux dernières traces d’une révolte juvénile d’un autre âge. Car pour une part, comme l’ont dit des collégiens à leurs enseignants, on a aussi assassiné des "papys". Mais une part du malentendu national est là. D’une certaine façon, une équipe héritière de mai 68 a mené jusqu’au bout des batailles devenues décalées par rapport aux enjeux d’aujourd’hui. Charlie a inscrit son irrévérence face à l’islam dans la lignée de son opposition aux églises et aux dogmes qui bloquent la libération de la société. Ils n’ont pas pris la mesure qu’en France au 21e siècle, s’en prendre ainsi à l’Islam, c’était aussi blesser les gens dominés dont c’était un point d’appui éthique pour faire face à la souffrance sociale.

    Regards. "L’esprit du 11 janvier" n’a pas opéré sur vous…

    Une fois encore, qui maîtrise le sens de l’événement ? Qui le construit ? C’est le pouvoir qui parle de "l’esprit du 11 janvier". Je le redis, le consensus de l’émotion s’est construit sur un non-dit. Les incidents autour de la minute de silence ont été révélateurs de ce non-dit. Et plutôt que d’entendre le malaise qui s’exprimait alors, ils ont été au sens propre "réduits au silence", soumis à l’opprobre général, voire judiciarisés. On est ainsi passé de l’émotion partagée à l’émotion obligatoire. Pense-t-on inculquer par autorité les valeurs de la République ? On sait bien, depuis au moins une génération, que ces valeurs sont aussi des promesses non tenues. L’obligation d’y adhérer est une violence de plus. L’une des grandes faiblesses du monde institutionnel est de penser que l’on peut répondre par les valeurs du passé, par la transmission. Les vraies valeurs d’une génération sont celles qu’elle se construit en retravaillant le passé à l’épreuve de sa propre expérience. La transmission n’y suffit pas. Le propre des valeurs est de donner un sens éthique à l’expérience. C’est hélas ce qui fait, pour certains, le sens du djihad et son attrait.

    Regards. Quel rapport entre les djihadistes d’ici, qui partent en Syrie, et ceux qui ont contesté la minute de silence ?

    Nous sommes face à des trajectoires subjectives diverses et pour une part disjointes. C’est une erreur grossière d’assimiler ceux qui ont contesté la minute de silence à des candidats au djihad, ou même à ses thuriféraires. Et même tous ceux qui partent en Syrie ne sont pas forcément voués au meurtre individuel. Il y a dans ce passage à l’acte ultime une part de décrochage irrationnel. Mais il y a un contexte, des vécus en écho sinon en partage. Comme à d’autres époques, ce contexte est aujourd’hui assez puissant pour polariser des décrochages psychiques, voire donner un sens contemporain à la folie. Pour les jeunes de la Grande Borne, Amédy Coulibaly est identifié comme "perché", autrement dit un peu cassé dans sa tête. De quel contexte subjectif est-il question ici ? Il s’agit d’une expérience en partage, un désarroi et une révolte face à un monde politique, médiatique, institutionnel qui ne prend pas en compte le malaise ou la souffrance d’une partie des classes populaires, qui les confessionnalise et les stigmatise. C’est plus que l’expérience d’une "exclusion" objective. C’est l’expérience collective d’une négation subjective. Ce qu’ils ressentent n’a pas d’existence officielle.

    Regards. Quelles sont les conséquences de ce déni d’existence ?

    Il ne faut pas sous-estimer les effets dévastateurs de cette expérience populaire : l’expérience du mensonge permanent des discours politiques et journalistiques à leur propre endroit. Cette expérience est destructrice des repères sur la notion même de vérité et alimente toutes les rumeurs et tous les complotismes dont se repaissent Alain Soral et ses amis. Si le "système" gouverne avec le mensonge, toute parole autorisée fut-elle scientifique peut être frappée du sceau du soupçon. D’autre part, la négation de la souffrance alimente toutes les mises en concurrence victimaires. De ce point de vue, l’influence de Dieudonné comme héro “anti-système” aurait dû être davantage regardée comme un symptôme plus global et pas une dérive morale solitaire. Mais l’indifférence générale à l’islamophobie a aussi ouvert la voie à un un renouveau antisémite bien au-delà de ceux qui en étaient les victimes. N’en déplaise au président du Crif, les profanateurs du cimetière de Sarre-Union en février n’étaient pas musulmans. Le résultat, aujourd’hui, est que si l’islamophobie progresse, l’antisémitisme aussi. En vis-à-vis de l’extrême droite officiellement islamophobe du FN, un terreau est aujourd’hui prêt pour une autre extrême droite, “révolutionnaire” comme on disait, populaire et antisémite.

    Regards. Et maintenant ?

    Une période s’achève… La conversion au djihadisme est aujourd’hui une figure possible de la révolte. La réponse à ce drame n’est certainement pas une figure de l’ordre, fût-elle républicaine. La réponse viendra d’une figure alternative et contemporaine de la révolte, une révolte qui ne se place pas sur le terrain de la négation de l’avenir, de la négation du passé et de la haine de la pensée. Les deux questions clefs qui sont devant nous sont celle du possible et celle de la paix. « Podemos », nous dit le mouvement d’Iglesias en Espagne. Quand la financiarisation au pouvoir nous enferme dans des calculs de probabilités et de risques, il est urgent d’ouvrir des possibles sans lesquels l’avenir n’est qu’un mot creux. Et quand la guerre ou la menace de guerre (ou de terrorisme) tend à devenir un mode de gouvernement, il est temps de redonner un sens à une perspective de paix collective qui ne passe pas par une politique sécuritaire ni par des frappes aériennes un peu partout dans le monde. C’est peut-être aussi cela que nous ont dit les manifestants du 11 janvier. Je ne suis pas sûr qu’ils aient été bien entendus sur ce point.

  • Les députés européens de la GUE ont demandé hier l’abrogation du partenariat privilégié entre l’UE et Israël. Suite aux choquantes révélations de soldats israéliens qui racontent comment, en 2014 à Gaza, ils tiraient au hasard sur les civils, et même “pour s’amuser”, les députés demandent que soit mis fin à l’accord d’association passé en 2000. Une clause de cet accord dit qu’il sera caduc si l’une des parties viole les droits humains, ce qui, jusqu’ici, n’a nullement empêché un partenariat — qui s’est même renforcé — avec un pays coutumier du fait.

    EU demands abolition of partnership deals with ’Israel’ - Days of Palestine

    European United Left group of MEPs demanded on Friday abolition of partnership deals with ‘Israel.’

    The demand was made in the wake of the acknowledgement by dozens of Israeli soldiers who took part in the last summer’s Israeli offensive on Gaza that they targeted civilians intentionally; some claimed that they targeted Palestinians “for fun.”

    In a statement, a spokesperson for the EU group, Angel Vaina, demanded that Europe’s Foreign Policy Chief Federica Mogherini answer several questions regarding the Israeli human rights abuses.

    Beside the witness statements of the Israeli soldiers, he noted, there is a UN report which proves that Israel killed 44 civilians and wounded 227 others in UN shelters during the Israeli war against Palestinian civilians.

    Vaina said that the Geneva Conventions ban aggression against the offices of humanitarian organisations. “As such, we demand an end to economic preferences and dealing with this aggressive state.”

    He pointed out that Israel signed an agreement in 2000 that guarantees human rights, but violates it repetitively.

    As an example, he cited Israeli violations in respect of 26 foreign activists on 3 May, when police cracked down on a peaceful demonstration in Tel Aviv against institutional violence and racial discrimination targeting Ethiopian Jews.
    – See more at: http://www.daysofpalestine.com/news/eu-demands-abolition-partnership-deals-israel/#sthash.DK6x8lrt.6YVzoIYi.dpuf

    http://www.daysofpalestine.com/news/eu-demands-abolition-partnership-deals-israel

    #UE#Israel#palestine#accord#Gaza

  • ▶ Excellent débat vidéo entre Leïla Chahid et Charles Enderlin, loin de toute langue de bois diplomatique, aussi bien de la part de l’ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne que de celle du journaliste israélien correspondant de France 2.

    Du bon boulot.

    Débat : Israël-Palestine, la guerre comme seul horizon - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=kvcLBgZeg4g&hc_location=ufi

    #palestiniens#israeliens#Etat#conflit#jeunes

  • Kamel Jendoubi : « Je serai le ministre chargé de la mise en place des contre-pouvoirs » | Le bloc-notes de Baudouin Loos

    Le nouveau ministre tunisien, sorti en droite ligne de la militance des droits humains, ne voit pas de contradictions entre sa présence dans le gouvernement et celle de membres des partis Nidaa Tounes et Ennahda. Il nous explique aussi le sens de la mission qu’il a acceptée de mener.

    Kamel Jendoubi ministre ! Pour ses amis, le destin de ce militant des droits de l’homme, vrai poil-à-gratter de feu le régime Ben Ali, ne cesse de surprendre. Après son long exil français, il avait été chargé d’organiser, avec succès, les premières élections de l’après-dictature, le 23 octobre 2011, à la tête de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections). Après une éclipse sous le règne du gouvernement dominé par les islamistes entre 2012 et 2014, le voilà soudainement nommé ministre en 2015. Avec un titre original : « ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile ».

    http://blog.lesoir.be/baudouinloos/2015/03/03/kamel-jendoubi-je-serai-le-ministre-charge-de-la-mise-en-place-des-contr

    #tunisie#pouvoir#

  • Au rythme actuel, il faudra un siècle pour reconstruire Gaza
    Oxfam France, communiqué de presse

    26 février 2015

    De nouvelles statistiques publiées aujourd’hui montrent que les entrées de matériaux de construction essentiels ont diminué le mois dernier. Oxfam s’en alarme : au rythme actuel, la reconstruction d’habitations, d’établissements scolaires et de structures de santé indispensables risque de prendre plus de cent ans.

    Au cours des trois derniers mois, moins de 0,25 % des matériaux de construction nécessaires ont pu entrer dans la bande de Gaza. Six mois après la fin du conflit, la situation ne cesse de s’aggraver. Oxfam appelle de toute urgence à la fin du blocus israélien, en place depuis près de huit ans.

    Selon les organisations humanitaires actives sur le terrain, plus de 800 000 camions chargés de matériaux de construction seraient nécessaires pour construire les habitations, les établissements scolaires, les structures de santé et autres infrastructures dont les Gazaouis ont absolument besoin après les conflits à répétition et les années de blocus. Pourtant, en janvier, seulement 579 camions de matériaux sont entrés dans la bande de Gaza – encore moins que les 795 du mois précédent. Environ 100 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, continuent de vivre dans des abris et des logements temporaires ou se sont réfugiés chez leur famille élargie, suite à la destruction de leur logement. Des dizaines de milliers d’autres familles vivent quant à elles dans des habitations fortement endommagées.

    « Seule la fin du blocus permettrait aux Gazaouis de reconstruire leur vie , insiste Jean-Patrick Perrin, chargé de plaidoyer humanitaire à Oxfam France. Des familles vivent dans des maisons sans toit, sans murs ni fenêtres depuis six mois. Beaucoup n’ont d’électricité que six heures par jour et sont sans eau courante. Chaque jour qui passe sans que ces gens aient la possibilité de reconstruire met en péril davantage de vies. Il est tout à fait déplorable que la communauté internationale manque une fois de plus à ses devoirs vis-à-vis de la population gazaouie qui a tant besoin d’aide. »

    Il n’y a eu aucune avancée concernant les pourparlers de fond sur une solution à long terme à la crise de Gaza, qui étaient censés être organisés après le cessez-le-feu. Oxfam appelle les deux parties à rechercher activement une solution pacifique, comprenant la fin du blocus israélien toujours en place, qui continue d’avoir un impact catastrophique sur la population gazaouie. Des tensions croissantes au sein du gouvernement d’unité palestinien exacerbent en outre la situation à Gaza.

    L’an dernier, à cause de ce blocus, les exportations gazaouies de produits agricoles n’ont atteint que 2,7 % de leur volume d’avant l’imposition du blocus. Les pêcheurs se voient toujours imposer une zone de pêche de six milles nautiques (11 km), loin des eaux les plus poissonneuses, et les agriculteurs n’ont pas accès à la majeure partie des terres les plus fertiles. La bande de Gaza reste coupée de la Cisjordanie, et la plupart de ses habitant-e-s ne sont toujours pas autorisés à en sortir. Par ailleurs, la frontière avec l’Égypte a été fermée quasiment en permanence ces deux derniers mois, empêchant des milliers de personnes de se déplacer.

    Face à l’augmentation des besoins, Oxfam et ses partenaires fournissent de l’eau potable, des bons alimentaires et des soins de santé aux communautés de la bande de Gaza.

    Notes aux rédactions :

    – Le groupe sectoriel Abris et l’ONU ont estimé que la bande de Gaza a besoin d’environ 800 000 chargements de matériaux de construction civile dits « ABC », à savoir les matériaux de construction les plus essentiels : agrégats, barres en acier et ciment. Ce chiffre couvre les travaux de réparation des habitations sinistrées lors du conflit de 2014, pendant lequel plus de 16 000 habitations ont été détruites ou sont devenues inhabitables et plus de 133 000 autres ont été endommagées, mais aussi des milliers d’habitations détruites lors des conflits précédents et jamais reconstruites, ainsi que les besoins découlant de la croissance démographique naturelle de la bande de Gaza au cours des huit années de blocus. Pendant cette période, la population a augmenté de plus de 300 000 personnes. Plus de 200 nouvelles infrastructures scolaires et de santé, notamment, sont également nécessaires dans la bande de Gaza.

    – Selon les chiffres réunis par PalTrade, partenaire d’Oxfam, et confirmés par d’autres organisations internationales, en janvier, seuls 595 camions de matériaux ABC sont entrés dans la bande de Gaza, contre 795 en décembre 2014 et 287 en novembre 2014. Cela correspond à un total de seulement 1 661 camions de matériaux ABC sur les trois mois complets suivant la conférence internationale des donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza, qui s’est tenue au Caire, en octobre 2014. Au rythme de ce dernier trimestre, cela prendrait plus de cent ans pour atteindre le nombre susmentionné de chargements nécessaires.

    Pour plus d’informations sur la situation dans la bande de Gaza, voir le bulletin d’information d’Oxfam (en anglais) : http://eepurl.com/be18xf
    #Gaza#reconstruction#matériel#blocus

  • ONU : démission du président de la commission d’enquête sur le conflit à Gaza

    Efficacité redoutable des pressions israéliennes : le Canadien William Schabas a démissionné avec effet immédiat de la présidence de la Commission d’enquête du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur de possibles crimes de guerre durant l’offensive israélienne contre Gaza l’été dernier.

    http://www.itele.fr/monde/video/onu-demission-du-president-de-la-commission-denquete-sur-le-conflit-a-gaza-110
    #israel#gaza#enquête#onu

    • Déjà évoqué ici :
      http://seenthis.net/messages/338674

      Israël obtient la démission du Canadien William Schabas, chef de la commission d’enquête sur Gaza, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU : une note juridique qui lui a été payée 1 300 dollars (environ 1 150 euros) par l’OLP en 2012, serait la preuve de la partialité de cette personne.

      Quel responsable politique, quel média hurle ? Personne.

      La planète entière doit vivre dans les « villages Potemkine » de plus plus ahurissants construits par Israël et ses nombreux réseaux de soutien, sous menace constante de campagnes de diabolisation ou menaces de se retrouver au poste de police pour n’être pas suffisamment « Charlie » (« pas Charlot » ?).

    • Selon l’Observatoire Euro-Mid*, la démission du président de la Commission des NU chargée d’enquêter sur l’attaque israélienne contre Gaza, durant l’été 2014, révèle un problème bien plus grand : la campagne intensive menée par Israël pour faire obstacle à toute tentative, par toute organisation extérieure, d’établir sa responsabilité pour crimes de guerre. Le Professeur William Schabas, citoyen canadien spécialiste en droit international, a, en effet, annoncé, le 2 février, sa démission en réaction aux accusations de prise de positions anti-israéliennes.

      Toutefois, l’organisation non-gouvernementale, basée à Genève, assure que les pressions israéliennes ne pourront empêcher la Commission de conduire une enquête approfondie et inéquitable.

      “De tels actes font partie intégrante d’une longue pratique d’intimidation de la part d’Israël » explique Ramy Abdu, président d’Euromid. « Malgré cela, notre équipe à Gaza continuera de coopérer avec la Commission et pour toute autre enquête sur les violations des droits de l’Homme commis de part et d’autre. »

      Pour rappel, quelques semaines plus tôt, les autorités israéliennes avaient interdit l’accès aux territoires palestiniens au Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la violence contre les femmes, Rachida Manjo, et avaient déclaré qu’elles ne coopéreraient plus avec aucune commission d’enquête sur l’attaque contre Gaza de cet été .

      Euromid dénonce le manque d’efforts au niveau international pour faire cesser les pressions israéliennes sur les commissions d’enquêtes indépendantes .

      http://euromid.org/fr/article/717#sthash.PoZ0R1AG.dpbs

      * Etablie en novembre 2011, Euro-Mid est une organisation indépendante, à but non lucratif, qui œuvre pour la protection des droits de l’Homme dans la région Moyen Orient-Afrique du Nord (MENA). Elle a son siège à Genève, en Suisse ; ce qui lui permet un accès plus facile aux plus hautes instances dirigeantes européennes et internationales.

      Euro-Mid travaille en partenariat avec d’autres organisations de droits de l’Homme dans la région MENA.

  • Le rapport de l’ONG israélienne B’Tselem sur "les conséquences morales et juridiques des attaques sytématiques d’immeubles d’habitation dans la bande de Gaza à l’été 2014" vient de paraître. Versions en hébreu, arabe et anglais.

    Black Flag : The legal and moral implications of the policy of attacking residential buildings in the Gaza Strip, summer 2014 |
    http://www.btselem.org/publications/summaries/201501_black_flag

    #gaza#israel#justice#victimes

  • Israël et la CPI

    La décision prise par la procureure générale de la Cour pénale internationale d’ouvrir un examen préliminaire sur la situation de la Palestine a peu de chances d’aboutir à la mise en procès de responsables israéliens pour crimes de guerre. Mais si ces mêmes responsables — et en particulier Benyamin Netanyahou — se disent outragés et menacent de "détruire" la CPI, c’est en réalité parce qu’ils craignent que le narratif israélien sur le conflit (déjà usé jusqu’à la corde) change officiellement avec cet examen, désignant une fois pour toutes qui est la victime et suscitant notamment une réinterprétation de la notion de violence légitime.

    Israel and the ICC
    http://www.lrb.co.uk/blog/2015/01/21/nicola-perugini/israel-and-the-icc

    #cpi#israel#palestine#justice

  • Plus que jamais, il faut combattre l’islamophobie
    Une tribune dans le Monde signée par Saïd Bouamama, porte-parole du Front uni des immigrations et des quartiers populaires ; Houria Bouteldja, membre du Parti des indigènes de la République ; Ismahane Chouder, coprésidente du collectif féministe pour l’égalité ; Alain Gresh, journaliste ; Michèle Sibony, porte-parole de l’Union juive française pour la paix, Denis Sieffert, directeur de Politis.

    A lire aussi, parce que c’est édifiant, les réactions des lecteurs du Monde, majoritairement hostiles...

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/15/plus-que-jamais-il-faut-combattre-l-islamophobie_4557269_3232.html#jH4F7ueZD
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/15/plus-que-jamais-il-faut-combattre-l-islamophobie_4557269_3232.html

    #islamophobie#france# tribune

  • Le Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, ouvre un examen préliminaire de la situation en Palestine

    Aujourd’hui, vendredi 16 janvier 2015, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a ouvert un examen préliminaire de la situation en Palestine.

    La décision du Procureur fait suite à l’adhésion du Gouvernement palestinien au Statut de Rome le 2 janvier 2015 et à la déclaration de ce même gouvernement, déposée le 1er janvier 2015 au titre de l’article 12‑3 du Statut de Rome ‑ le traité fondateur de la Cour ‑ par laquelle il acceptait la compétence de la CPI s’agissant de crimes présumés commis « dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Jérusalem-Est, depuis le 13 juin 2014 ».

    http://www.icc-cpi.int/fr_menus/icc/press+and%20media/press%20releases/Pages/pr1083.aspx
    #cpi#israël#palestine

  • Palestinian ambassador to UN calls for Israel to be held accountable

    Palestine representative to the United Nations Ambassador Riyad Mansour said the UN Security Council did not assume its responsibilities towards Palestine or implement its resolutions regarding the Israeli occupation.

    https://www.middleeastmonitor.com/news/middle-east/16393-palestinian-ambassador-to-un-calls-for-israel-to-be-held-ac
    #palestine#onu#droit#impunité#israël#cpi

  • Egypte : la justice annule la condamnation de trois journalistes

    En Egypte, la cour de cassation a annulé ce jeudi 1er janvier la condamnation de trois journalistes de la chaîne de télévision qatarie al-Jazira. Ils avaient été condamnés en juin 2014 à des peines de sept à dix ans de prison ferme pour assistance à une « organisation terroriste » – en l’occurrence les Frères musulmans – et « publication d’informations mensongères portant atteinte à la sécurité nationale de l’Egypte ». Toutefois, les journalistes restent pour le moment en détention préventive.

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150101-egypte-justice-annule-aljazira-condamnation-trois-journalistes
    #egypte#journalistes#prison

  • AFP : les représentants de 126 Etats, réunis en conférence à Genève mercredi 17 décembre, ont rappelé l’obligation de respecter le droit international humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-est.

    "La déclaration, adoptée par consensus, énonce les principes fondamentaux du droit international humanitaire que tous les membres signataires de la quatrième Convention de Genève doivent respecter en ce qui concerne la protection des personnes civiles en temps de guerre ", souligne un communiqué de la Suisse, organisatrice de la Conférence.

    Ces principes s’appliquent également aux acteurs non étatiques.

    "Les points avancés concernent particulièrement la force occupante et les éléments armés", a expliqué Paul Fivat, diplomate suisse et ambassadeur spécial pour les Conventions de Genève. « Les parties ne peuvent se prévaloir de ne pas respecter ces droits si l’autre partie ne le fait pas non plus (...) Il est illicite au regard du droit international de prendre des populations civiles en otage ».

    Israël a dénoncé "une manœuvre politique dont le seul but est (...) d’attaquer Israël" tandis que pour Washington, cette conférence risquait de "politiser les Conventions de Genève".

    La Suisse, en sa qualité de dépositaire des Conventions de Genève, avait annoncé la semaine dernière la convocation de cette conférence, après avoir mené des consultations auprès des membres signataires, suite à une recommandation de l’Assemblée générale des Nations Unies formulée le 5 novembre 2009.

    #droit#israël#palestine#suisse

  • L’Union européenne retire le Hamas de sa liste des organisations terroristes

    La justice européenne a annulé jeudi pour vice de procédure l’inscription du mouvement palestinien Hamas sur la liste des organisations terroristes de l’UE, tout en maintenant temporairement le gel de ses avoirs en Europe. Le tribunal de l’Union européenne précise que cette annulation « n’implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste ».

    http://assawra.blogspot.fr/2014/12/lunion-europeenne-retire-le-hamas-de-la.html
    #hamas#UE#terrorisme#justice