Turck

Journaliste, rédactrice à Orient XXI

  • Saudis arrest another women’s right activist

    The arrest of Hatoon al-Fassi is part of Riyadh’s crackdown on activists in the kingdom.

    SOURCE: Al Jazeera News
    https://www.aljazeera.com/news/2018/06/saudis-arrest-women-activist-180627130433127.html

    Saudi Arabia has arrested Hatoon al-Fassi, a Saudi women’s rights activist and writer, as part of its crackdown on activists in the kingdom, a human rights group said.

    ALQST, a UK-based rights group focusing on Saudi Arabia, confirmed to Al Jazeera on Wednesday al-Fassi’s arrest.

    Considered a leading figure in women’s rights in the region, and the kingdom, in particular, al-Fassi has long been fighting for the rights of Saudi women, including their right to participate in municipal elections.

    As a scholar, her work focuses on women’s history and politics.
    WATCH: One year since Mohammed bin Salman crowned prince of Saudi (2:25)

    Al-Fassi was among the first Saudi women to drive for the first time since the religiously conservative country overturned the world’s only ban on female drivers.

    Last month, the government announced that a number of activists were being held for having suspicious contacts with foreign entities, as well as offering financial support to “foreign enemies”.

    Other suspects were being sought, the government said at the time, while state-linked media labelled those arrested as traitors and “agents of embassies”.

    Eight of the 17 detained activists, including five women, were later temporarily released “until the completion of their procedural review”.

    None of the activists has yet been officially charged, and they are being held incommunicado - with no access to their families or lawyers.

    Earlier on Wednesday, United Nations experts urged Saudi Arabia to immediately release a number of women’s human rights defenders arrested in the nationwide crackdown.

    “In stark contrast with this celebrated moment of liberation for Saudi women, women’s human rights defenders have been arrested and detained on a wide scale across the country, which is truly worrying and perhaps a better indication of the Government’s approach to women’s human rights,” they said in a statement.

    “We call for the urgent release of all of those detained while pursuing their legitimate activities in the promotion and protection of women’s rights in Saudi Arabia.”
    #Arabie_saoudite #droits_des_femmes#repression#liberte_d'_expression

    • Saudi Arabia has arrested Hatoon al-Fassi, a Saudi women’s rights activist and writer, as part of its crackdown on activists in the kingdom, a human rights group said.

      ALQST, a UK-based rights group focusing on Saudi Arabia, confirmed to Al Jazeera on Wednesday al-Fassi’s arrest.

      Considered a leading figure in women’s rights in the region, and the kingdom, in particular, al-Fassi has long been fighting for the rights of Saudi women, including their right to participate in municipal elections.

      As a scholar, her work focuses on women’s history and politics.
      WATCH: One year since Mohammed bin Salman crowned prince of Saudi (2:25)

      Al-Fassi was among the first Saudi women to drive for the first time since the religiously conservative country overturned the world’s only ban on female drivers.

      Last month, the government announced that a number of activists were being held for having suspicious contacts with foreign entities, as well as offering financial support to “foreign enemies”.

      Other suspects were being sought, the government said at the time, while state-linked media labelled those arrested as traitors and “agents of embassies”.

      Eight of the 17 detained activists, including five women, were later temporarily released “until the completion of their procedural review”.

      None of the activists has yet been officially charged, and they are being held incommunicado - with no access to their families or lawyers.

      Earlier on Wednesday, United Nations experts urged Saudi Arabia to immediately release a number of women’s human rights defenders arrested in the nationwide crackdown.

      “In stark contrast with this celebrated moment of liberation for Saudi women, women’s human rights defenders have been arrested and detained on a wide scale across the country, which is truly worrying and perhaps a better indication of the Government’s approach to women’s human rights,” they said in a statement.

      “We call for the urgent release of all of those detained while pursuing their legitimate activities in the promotion and protection of women’s rights in Saudi Arabia.”

  • Comment Israël transforme des militants contre l’occupation en dissidents
    par Michael Schaeffer Omer-Man

    Le Parlement israélien est sur le point de voter, dans les jours qui viennent, la loi dite « des ONG », conçue pour stigmatiser les organisations de gauche et de défense des droits humains en Israël, comme agents de puissances étrangères.

    La loi épingle les organisations non gouvernementales (ONG) qui reçoivent l’essentiel de leur financement d’États étrangers (des gouvernements européens sympathisants) et leur enjoint de mettre en évidence leur financement étranger dans toute publication ou engagement public tels la présence dans les media ou autres événements médiatisés.

    La loi n’est pas supposée créer plus de transparence ; Israël a déjà des lois et règles très strictes de transparence. De plus, la grande majorité des organisations en question annoncent déjà leurs sources de financement sur leurs propres sites internet et en informent le gouvernement qui, à son tour, les publie en ligne.

    L’effet recherché de la loi sur les ONG est de faire passer un message de danger et de répression au public israélien. Le message de cette loi est que les valeurs épousées et mises en avant par ces organisations – comme B’Tselem, Breaking The Silence et d’autres – n’ont pas d’existence organique en Israël ; les juristes disent que les valeurs de défense des droits humains et d’opposition à l’occupation sont imposées de l’extérieur à Israël – et uniquement dans le but malveillant de nuire à l’État juif, à ses citoyens et à son image. (sur les 27 organisation susceptibles d’être affectées par la loi, 25 se sont avérées de gauche ou de défense des droits humains. Je précise que ma femme agit en conseil juridique de plusieurs organisations qui seront affectées par cette loi).

    (...)

    Parce que le gouvernement de Netanyahou est presque entièrement constitué de tenants de la ligne dure qui s’opposent à la solution à deux États à la fois en théorie et en pratique, ce gouvernement sait qu’il a peu de chances d’obtenir les faveurs d’une communauté internationale qui a largement perdu patience.

    Netanyahou, Liberman et Bennett savent très bien que faire voter le projet de loi sur les ONG, présenter d’autres mesures législatives régressives qui sont comme des condamnations à mort seulement pour les Palestiniens, brider la liberté de parole, approuver la construction de colonies à droite comme à gauche et cibler les groupes opposés à l’occupation et défenseurs des droits humains, que tout cela agitera très vraisemblablement la communauté internationale, contribuant ainsi à la tendance à l’isolement international d’Israël. Ils savent aussi que la communauté internationale n’ira pas plus loin, que personne ne va mettre fin à l’occupation et que, dans le climat politique intérieur d’Israël en ce moment, ils ne peuvent qu’être gagnants.

    (...)
    #israel#occupation#extreme_droite#ong#palestine#

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/07/06/comment-israel-transforme-des-militants-contre-loccupation-en-d

  • Richard Falk dans Middle East Eye, sur BDS :

    La lutte palestinienne pour l’autodétermination : une nouvelle phase ?

    Il y a beaucoup de raisons de considérer la lutte palestinienne pour l’autodétermination comme une cause perdue. Israël exerce un contrôle paramilitaire incontesté sur le peuple palestinien, une réalité politique accentuée périodiquement par des attaques brutales contre Gaza qui occasionnent des pertes civiles massives.(...)

    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-lutte-palestinienne-pour-l-autod-termination-une-nouvelle-phase-82
    #israel#palestine#boycott#BDS

  • Débats marocains sur les inégalités devant l’héritage
    http://www.telos-eu.com/fr/societe/debats-marocains-sur-les-inegalites-devant-lherita.html

    On débat de plus en plus, au Maroc, de l’inégalité des femmes et des hommes devant l’héritage : non seulement, les sœurs héritent-elles moitié moins que leurs frères, mais, si elles n’ont pas de frères, ce sont in fine les fils du frère de leur père qui héritent d’une part importante de son patrimoine. De ce point de vue, le droit de l’héritage contrevient à deux principes majeurs des Modernes : la non-discrimination et le désengagement vis-à-vis des solidarités secondaires fondées sur le sang. Préférer les garçons aux filles établit une discrimination évidente, quelles que soient les raisons que l’on avance afin de la justifier ; quant à faire des collatéraux des héritiers privilégiés par rapport aux descendants, c’est se référer à un stade prémoderne des liens familiaux. Il ne s’agit pas d’un jugement moral mais d’un fait : la famille d’évidence, pour la majorité des gens, c’est, au Maroc comme ailleurs, la famille parentale. Il en découle que nombre de parents ne trouvent pas normal que leurs neveux héritent aux détriments de leurs filles. Le fait que les partisans de cette forme d’héritage ne la justifient que par rapport à ce qu’ils considèrent être le prescrit divin en dit long sur son étrangeté par rapport à l’évolution de la famille, et tout simplement aux sentiments des gens. De fait, de plus en plus de parents n’ayant que des filles inscrivent ce qu’ils peuvent de leurs biens à leur nom, autrement dit détournent la loi.

    #femmes#droits_des_femmes#maroc

  • Anonymous publie la liste de 9 200 comptes Twitter liés à l’Etat islamique
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/breve/2015/03/18/anonymous-publie-la-liste-de-9-200-comptes-twitter-lies-a-l-etat-islamique_4

    « Une information très relayée, mais pourtant, sinon fausse, du moins datée : le fait que les Anonymous aient récupéré et signalé des milliers de comptes Twitter de sympathisants de l’Etat islamique.

    Cette information, très partagée lundi matin, mélange en fait deux choses :

    – Oui, le collectif de hackers Anonymous a bien déclaré, dimanche 14 novembre au soir dans une vidéo, qu’il allait mener une offensive contre l’Etat islamique et sa présence sur les réseaux sociaux.

    – En revanche, l’article évoquant les comptes signalés, et qui provient de Pixels, la chaîne du Monde.fr consacré au numérique, date de mars et décrit une précédente offensive d’Anonymous. »

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/16/attentats-du-13-novembre-4-nouvelles-intox-qui-circulent-lundi_4811107_43557

    #attentats#Etat_islamique#anonymous

  • Israël compte sur les « tribus perdues » pour accroître le nombre de juifs | Middle East Eye

    Face à une majorité palestinienne, les autorités israéliennes cherchent à élargir la définition juridique d’un « juif », afin que des millions de personnes aient aussi le droit d’immigrer dans le pays.

    Israël étudie les moyens d’élargir le champ d’application de la « loi du retour », élément fondamental de la législation israélienne définissant qui est juif, afin d’autoriser l’immigration de millions de personnes.

    Une commission gouvernementale mandatée le mois dernier permettra de déterminer si le droit à l’immigration devrait être étendu aux « groupes ayant des liens avec le peuple juif ». Cela inclurait ce qu’on appelle les « tribus perdues », ces communautés loin d’Israël - en Inde, en Amérique latine et ailleurs - qui prétendent avoir eu des ancêtres juifs.

    Cette initiative fait suite à une récente déclaration de Silvan Shalom, ministre de l’Intérieur et proche allié du Premier ministre Benjamin Netanyahou, où il exprimait son intention d’appliquer « la politique la plus libérale possible en matière d’immigration, pour faire venir des gens du monde entier ».

    Selon les experts, la modification de la loi pourrait rendre éligibles à l’immigration plus de trois millions de personnes supplémentaires, qui recevraient instantanément la citoyenneté israélienne.

    La création de cette commission semble refléter l’inquiétude grandissante des autorités : Israël serait en train de perdre contre les Palestiniens la « bataille du nombre ». Question devenue d’autant plus pressante que Netanyahou refuse d’engager des pourparlers pour mettre fin à l’occupation et créer un État palestinien.

    Sergio DellaPergola, démographe de premier plan à l’université hébraïque de Jérusalem, a récemment sonné l’alarme : les Palestiniens sont désormais majoritaires dans la zone sous autorité israélienne comprenant Israël et les territoires occupés. Israël comprend une importante minorité d’1,5 million de citoyens palestiniens.

    Cela fait plus de 10 ans que les taux d’immigration juive sont au point mort, alors que les Palestiniens continuent globalement d’afficher un taux de natalité plus élevé que celui des juifs israéliens.

    Loi « raciste et antidémocratique »

    La loi du retour, adoptée en 1950, limite l’immigration en Israël à ceux qu’elle définit comme juifs. C’est à dire, actuellement, toute personne ayant un grand-parent juif. Ces gens ont le droit d’amener avec eux un conjoint et tous leurs enfants, et leur famille est éligible à un large éventail d’avantages financiers.

    Des historiens expliquent que la loi du retour ainsi qu’une autre loi accordant aux non-juifs une citoyenneté spéciale ont été conçues pour garantir le maintien d’une forte majorité juive, suite à l’expulsion de 750 000 Palestiniens pendant la guerre de 1948 qui a donné naissance à Israël.

    Jamal Zahalka, membre arabe du parlement israélien, a accusé le gouvernement de chercher à exploiter encore davantage une « loi raciste et antidémocratique ».

    « La loi du retour a été créée spécifiquement pour permettre l’immigration de millions de juifs n’ayant aucun lien avec cette terre et d’empêcher le retour de millions de réfugiés palestiniens et de leurs descendants chez eux », a-t-il déclaré à Middle East Eye.

    « Cette loi est immorale et donne aux immigrants plus de droits qu’aux populations autochtones. Elle doit être abolie, et non pas modifiée aux fins d’attirer toujours plus de gens dans notre pays. »

    Selon les chiffres officiels, la loi du retour a, jusqu’à ce jour, permis à quelque trois millions de juifs d’immigrer en Israël.

    Voici ce qu’Ilan Pappé, historien et chroniqueur israélien, a déclaré à MEE : Israël espère qu’« avec l’endoctrinement adéquat et des incitations suffisantes, on pourra donner envie d’immigrer à des non-juifs qui ne sont pas arabes, et faire ainsi pencher la balance [démographique] en faveur des juifs ».

    Élargir la définition de l’appartenance juive est « un moyen supplémentaire de dé-arabiser la Palestine - dans le droit fil de la purification et dépossession ethniques » commencées en 1948.

    Un amalgame avec l’apartheid redouté

    De hauts fonctionnaires ont exprimé leurs craintes d’amalgames croissants avec l’apartheid s’il apparaissait qu’une minorité juive exerçait son pouvoir sur une majorité palestinienne. Dès 2007, le Premier ministre de l’époque, Ehud Olmert, avait émis le même avertissement.

    Ces préoccupations sont d’autant plus fortes que plusieurs membres de la coalition de droite menée par Netanyahou sont notoirement favorables à l’annexion de la Cisjordanie, ce qui renforcerait le contrôle israélien sur les Palestiniens de cette région.

    Mohammed Zeidan, directeur de l’Association des droits de l’homme de Nazareth, a déclaré que la refonte de la loi du retour trahissait en fait la panique croissante du gouvernement devant les courbes démographiques.

    « Il devient de plus en plus évident que, dans la zone sous contrôle d’Israël, sévit un système d’apartheid qui ne donne pas aux Palestiniens les mêmes droits qu’aux juifs », a-t-il dit à MEE.

    « Quand un État prétendument démocratique doit instrumentaliser la démographie pour justifier de maintenir une communauté sous le contrôle d’une autre, c’est le signe d’un grave problème. »

    Les politiciens israéliens ont toujours fait preuve de prudence à l’idée de changer la loi, car ses dispositions causent déjà de grandes tensions avec les autorités rabbiniques orthodoxes du pays.

    Les rabbins orthodoxes croient que seuls sont habilités à se définir comme juifs ceux dont la mère est juive - définition beaucoup plus étroite, fondée sur la tradition religieuse.

    Tout indique, cependant, que le ministère de la Diaspora israélienne, en charge des relations avec les communautés juives à l’étranger, passera outre et recommandera l’élargissement du vivier d’immigrants potentiels.

    Communautés défavorisées

    Mohammed Zeidan a fait remarquer que la plupart des communautés juives traditionnelles hors d’Israël - aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni - prospèrent et ne montrent guère d’intérêt à venir s’installer en Israël.

    Au début de l’année, suite aux violentes attaques subies par les communautés juives à Paris et Copenhague, Netanyahou a exhorté les juifs européens à venir habiter en Israël, affirmant que c’était le seul endroit où ils seraient en sécurité. Or, les statistiques de cette année montrent que, jusqu’à présent, les taux d’immigration n’ont pas enregistré la hausse espérée.

    Une nouvelle catégorie de communautés juives « émergentes » accorderait des droits aux communautés pauvres et vulnérables de tous les pays en voie de développement, plus susceptibles d’être tentées d’immigrer en Israël.

    Les organisations de droite font depuis des années pression pour la reconnaissance des « tribus perdues », ainsi que de ceux qu’on appelle les « Beit Anusim », dont les ancêtres ont été contraints de se convertir au christianisme pendant les inquisitions espagnole et portugaise.

    « Les juifs prospères ne demandent pas à immigrer. Israël a donc besoin de trouver d’autres communautés, moins privilégiées, qu’il sera plus facile de pousser à immigrer pour venir combler le déficit », a déclaré Zeidan.

    Un succès notable a été enregistré avec les Bnei Menashe, une communauté habitant une zone reculée du nord-est de l’Inde. Bien que la loi du retour l’interdise, le gouvernement Netanyahou les a autorisés à immigrer en grand nombre en 2012.

    Pour le quotidien Haaretz, cette décision d’organiser sur fonds publics l’immigration d’une communauté non juive est un fait « sans précédent ».

    Shavei Israël, une organisation fondée en 2004 qui fait du lobbying en faveur des Bnei Menashe, a célébré en juin l’arrivée du 3 000e immigrant de cette communauté. 7 000 autres se trouvent encore en Inde.

    Influence des colons

    L’idéologie de droite de mouvements comme Shavei Israël a été prouvée lorsque la plupart des nouveaux immigrants ont été logés dans des colonies illégales en Cisjordanie. Dernièrement, un groupe de près de 80 Bnei Menashe a été envoyé dans des colonies juives établies dans le Golan, territoire syrien illégalement annexé par Israël depuis 1967.

    Jamal Zahalka a fait remarquer que le ministre israélien de l’Immigration, Ze’ev Elkin, photographié en train d’accueillir les nouveaux arrivants, est lui-même un colon qui a publiquement soutenu l’annexion de la totalité de la Cisjordanie.

    « La droite souhaite élargir la définition de ce qu’est un juif afin de pouvoir introduire dans les colonies le plus grand nombre possible de ces nouveaux immigrants », a-t-il dénoncé.

    « Le but est d’arriver à une solution sioniste et l’établissement d’un État unique en repoussant de force les Palestiniens dans des enclaves, pour ensuite confisquer leurs terres et les donner à des juifs. Pour atteindre leur objectif, ils ont besoin d’attirer ici toujours plus de gens, pour rendre légitime le vol de toujours plus de terres aux Palestiniens ».

    Selon certains médias israéliens, des indices montrent que le gouvernement serait en train de biaiser la composition de la commission pour être sûr qu’elle entérinera sa décision de modifier la loi du retour.

    Dvir Kahana, directeur général du ministère de la Diaspora et créateur de la commission, est un colon éminent. Il occupait auparavant un poste élevé au sein d’Elad, organisation d’extrême-droite qui œuvre à installer des juifs au cœur même du grand quartier palestinien de Silwan à Jérusalem-Est.

    Kahana a nommé au bureau de la commission des fonctionnaires susceptibles de soutenir une augmentation de l’immigration et ainsi renforcer les colonies.

    Des liens avec Netanyahou

    Le ministère de la Diaspora a refusé de répondre aux questions des journalistes. Cependant, dans un communiqué, Dvir Kahana a affirmé qu’il y a « une prise de conscience grandissante de l’existence de larges groupes qui ne peuvent en aucune manière se définir comme juifs, mais qui possèdent certains liens avec le peuple juif ». Il a ajouté que, de ce fait, « se pose la question des liens que le gouvernement devrait avoir avec eux ».

    Michael Freund, fondateur de Shavei Israël, a pris la tête de la campagne en faveur de l’extension des droits à l’immigration aux « tribus perdues ». C’était un proche collaborateur de Netanyahou à la fin des années 1990. Freund a écrit qu’Israël doit « aborder de façon plus créative comment remédier à l’érosion permanente du profil démographique juif du pays ».

    Shavei Israël n’a pas souhaité faire de commentaires. On lit cependant sur son site web : « Le peuple juif est actuellement confronté à une crise démographique et spirituelle, dans des proportions sans précédent ». « Nous sommes de plus en plus faibles en nombre » a-t-il ajouté, et il est donc du devoir d’Israël « de tendre aimablement la main à tous ceux qui souhaitent retourner au pays ».

    Outre celle des Bnei Menashe, Shavei Israël énumère d’autres communautés importantes qu’il espère attirer en Israël, notamment celles implantées actuellement au Brésil, en Russie méridionale, en Pologne, en Chine, au Pérou, en Turquie et en Afrique.

    Haaretz a demandé au ministère de la Diaspora si Freund prodiguait ses conseils à la commission mais le journal n’a obtenu aucune réponse.

    Le ministère a officiellement invité des experts à s’exprimer devant la commission, et leurs avis ont souligné les avantages politiques de recruter des communautés juives « émergentes ». Ces communautés pourraient être recrutées pour contribuer aux campagnes de hasbara gouvernementale, c’est-à-dire ses efforts pour améliorer l’image d’Israël dans le monde.

    La commission devrait présenter ses conclusions dans six mois.

    À la poursuite du « gène juif »

    Le concept de « tribus perdues » a suscité la controverse en Israël. Les tests effectués sur les Bnei Menashe, entre autres groupes soutenus par Shavei Israël, n’ont pas trouvé trace de marqueurs génétiques indiquant une ascendance juive.

    D’autres critiques ont fait valoir qu’on se fourvoie de toute façon à s’acharner à trouver un soi-disant « gène juif » et que cette recherche répond à des objectifs purement politiques.

    Dans son livre paru en 2009, L’Invention du peuple juif, Shlomo Sand, historien de l’université de Tel-Aviv, montre que depuis deux décennies les résultats de la recherche génétique sont contradictoires. Il conclut : « Après tant de coûteux efforts ‘’scientifiques’’, il s’avère qu’il est impossible de définir un juif par un critère biologique, quel qu’il soit. »

    Après examen de la plupart des récents travaux consacrés à la recherche d’un gène juif, c’est aussi le point de vue défendu en 2013 par Eran Elhaik, généticien israélien à la John Hopkins School of Public Health de Baltimore.

    Dans une interview accordée au journal Haaretz, il a soutenu que « les conclusions des chercheurs étaient écrites avant même de commencer les recherches. Ils ont commencé par tirer leur flèche pour ensuite peindre autour le centre de la cible ».

    On peut craindre que l’élargissement de la définition d’une personne juive n’exacerbe les tensions existantes dans la société juive israélienne.

    Après l’effondrement de l’Union soviétique et l’arrivée en Israël d’un million d’immigrants dans les années 1990, les autorités rabbiniques en Israël avaient refusé l’identité juive à quelque 350 000 d’entre eux.

    Ces immigrants se sont alors retrouvés dans un vide juridique et social car les rabbins contrôlent exclusivement les questions liées au statut personnel – dont le mariage, le divorce et l’enterrement – pour la population juive. Pour contourner ces restrictions, nombre d’entre eux ont donc été contraints de se marier à l’étranger.
    – See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-compte-sur-les-tribus-perdues-pour-accro-tre-le-nombre-de-juif
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    #israel#racisme#apartheid#juifs

  • Sissi nominé pour le prix Nobel de la paix 2015 "pour avoir sauvé les Egyptiens d’un danger imminent le 30 juin" , lui qui a “combattu le terrorisme et la violence en changeant l’idéologie des extrémistes et en déracinant les idées qui conduisent au sectarisme.”

    CAIRO: The United Nations Organization for Arts (UNARTS) office in the Middle East has nominated Egyptian President Abdel Fatah al-Sisi for the 2015 Nobel Peace Prize “for his efforts in spreading peace, saving Egyptians from imminent danger in June 30.”

    In a Sunday statement, the UNARTS office for Africa Middle East said the nomination comes as “President Sisi has been battling terrorism and combating the threat of violence in the region by changing the ideology of extremists and uprooting every idea leads to sectarian strife.”

    The nomination was submitted to the Norwegian Nobel Peace Prize committee in Stockholm, UNARTS head office in New York and other UNARTS’s regional offices across the globe, Director of the UNARTS in Africa and Middle East Nabil Rizk was quoted by Youm7 Wednesday.

    “Based on his insight on best ways to fight terrorism globally, his concern for humanitarian issues including supporting people of special needs and fighting corruption, President Sisi is a well-deserved nominee for the 2015 Nobel Peace Prize,” said the statement.

    So far, the Nobel Committee has received 276 candidates for the Nobel Peace Prize for 2015. 49 of these are organizations, and 227 are persons.

    Since he assumed power in June 2014, Sisi has been repeatedly calling for a “religious revolution” against extremism and terrorism.

    Egypt’s former President Anwar al-Sadat and Prime Minister of Israel Menachem Begin were awarded the 1978 Nobel Peace Prize shortly after signing the Camp David peace treaty in September 1978.

    Sisi nominated for 2015 Nobel Peace Prize | Cairo Post
    http://www.thecairopost.com/news/166657/news/sisi-nominated-for-2015-nobel-peace-prize

    #egypte#repression#nobel#paix

  • Oxfam France - Communiqué de presse

    26 août 2015

    36 organisations humanitaires et plus de 400 000 personnes lancent un appel mondial pour mettre fin au blocus de Gaza

    https://secure.avaaz.org/fr/gaza_blockade_fr/?bLbCSbb&v=63840

    Plus de 400 000 personnes à travers le monde ont apporté leur soutien à un appel sans précédent lancé par 36 organisations humanitaires, confessionnelles, de développement et de défense des droits de l’homme, exhortant les dirigeants mondiaux à accentuer la pression sur le gouvernement israélien pour lever le blocus de Gaza et mettre fin aux restrictions sur l’importation de matériaux de base requis pour reconstruire la bande de Gaza.

    Alors que le nombre de personnes soutenant l’appel croît d’heure en heure, cela est rapidement devenu le plus grand appel mondial jamais émis par des organisations internationales et le grand public pour mettre fin au blocus sur la bande de Gaza, exigeant ainsi que les dirigeants mondiaux tiennent les promesses faites il y a un an pour la reconstruction de Gaza.

    A l’occasion de l’anniversaire de la fin du conflit entre le gouvernement israélien et les groupes armés palestiniens, les organisations demandent que les matériaux de construction comme le bois, le ciment et les barres d’acier soient autorisés à entrer à Gaza afin de reconstruire urgemment les hôpitaux, les écoles et les maisons.

    L’année dernière, plus de 19 000 maisons ont été détruites et 100 000 personnes laissées sans abri à cause du conflit. Les bailleurs de fonds ont promis 3,5 milliards de dollars pour reconstruire Gaza, mais un an plus tard, les restrictions israéliennes continuent de causer des retards. Les travaux de reconstruction ont commencé sur un peu plus de 2 000 des 19 000 maisons détruites l’an dernier mais aucune maison n’a été entièrement reconstruite.

    Soutenant la campagne, Fadi Quran, Chargé de campagnes à Avaaz a déclaré :

    "Il est scandaleux qu’un an après la dernière guerre à Gaza, pas une seule maison n’ait été entièrement reconstruite et que le monde ait laissé les familles dans les décombres. Les gouvernements permettent à Israël de violer les lois humanitaires les plus élémentaires, et depuis le début du blocus, trois guerres ont éclatées et des centaines d’enfants ont été tués. Cet appel massif montre que partout dans le monde des gens veulent que leurs gouvernements agissent maintenant pour mettre fin à ce blocus illégal, inhumain et dangereux. "

    La campagne lancée par le mouvement citoyen mondial Avaaz et les organisations signataires précise : "En imposant des restrictions sur le mouvement des biens et des personnes, le blocus punit des civils innocents pour des actes dont ils ne sont pas responsables. Aucun motif ne peut justifier de laisser des familles sans domicile et des malades sans hôpital ".

    Ibrahim ElShatali, habitant de la ville de Gaza, témoigne depuis l’intérieur de la bande de Gaza :

    "Beaucoup de mes amis et des membres de ma famille sont sans-abri depuis des mois maintenant - comment pouvons-nous vivre comme cela, entourés par des gravats, sans espoir et sans aucune perspective pour un avenir meilleur ? Tout ce dont nous avons besoin, ce sont des matériaux de construction et un nouveau départ dans la vie ".

    Selon un récent rapport publié par des ONG internationales, le blocus illégal imposé par Israël a entravé les efforts de reconstruction, et aggravant ainsi la crise humanitaire dans la bande de Gaza :

    • Seulement 5% des 6,7 millions de tonnes de matériaux de reconstruction urgemment requis pour réparer ce qui a été détruit l’été dernier ont été autorisés à entrer dans Gaza un an après le cessez-le feu. A ce rythme, la reconstruction pourrait prendre 17 ans.

    • 11 écoles et universités ont été totalement détruites et 253 autres institutions scolaires ont été gravement endommagées pendant la guerre, privant ainsi 559 000 étudiants d’un enseignement de qualité ;

    • 120 000 personnes n’ont toujours pas accès aux réseaux d’eau et de traitement des eaux usées. Les réparations des 35 000 mètres de canalisations endommagées ou détruites sont très lentes. L’assainissement dans certaines parties de la bande de Gaza est épouvantable, avec des bassins qui débordent et des déchets non traités qui s’écoulent à travers les rues.

    • 81 hôpitaux et cliniques ont été endommagés ou détruits par le conflit. Malgré les fonds alloués pour la reconstruction de certaines de ces installations, les matériaux de construction requis n’ont pas été autorisés à entrer à Gaza.

    D’après Tony Laurance, Directeur Exécutif de Medical Aid for Palestinians :

    "Ce dont Gaza a besoin plus que tout est la reconstruction, mais le gouvernement israélien limite l’entrée des matériaux de construction, même les plus élémentaires. Ces restrictions strictes empêchent la reconstruction des infrastructures les plus vitales dans la bande de Gaza, y compris les hôpitaux et les cliniques. Les gens à travers le monde sont en train de dire « ça suffit », et exhortent les leaders mondiaux à accentuer la pression sur Israël pour mettre fin au blocus maintenant. "

    Si la responsabilité de lever le blocus de Gaza incombe avant tout à Israël, les organisations adhérant à la campagne reconnaissent que la reconstruction est également entravée par l’échec des partis politiques palestiniens à se réconcilier et à prioriser la reconstruction, ainsi que par la fermeture par l’Egypte de sa frontière avec Gaza.

    Le gouvernement israélien justifie les restrictions pour des raisons de sécurité. Cependant, les Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge ont rappelé à plusieurs reprises que le blocus est une violation du droit international. En effet, rien ne peut justifier de punir collectivement une population entière et de laisser des dizaines de milliers de familles sans abri et des centaines de milliers d’enfants sans écoles ou centres de santé.

    William Bell, Chargé de Plaidoyer pour Israël et les Palestiniens à Christian Aid, a déclaré :

    "Avec les égouts débordant sur les trottoirs, l’approvisionnement très limité en eau et en électricité et les écoles qui ressemblent plus à des sites de bombardements qu’à des lieux où les enfants peuvent recevoir une éducation, l’espoir s’amenuise et l’avenir de la bande de Gaza reste sombre. Le blocus a contribué à créer des taux de chômage et de dépendance à l’aide parmi les élevés au monde, plongeant dans la misère plus de 1,8 million de civils. Il doit prendre fin maintenant. "

    Le texte intégral de la pétition soutenue par les organisations signataires peut être lu ici. Il appelle notamment les dirigeants des États-Unis et de l’UE à faire pression pour mettre fin au blocus et autoriser l’importation des matériaux de construction requis désespérément, y compris le bois, les agrégats, les barres d’acier et le ciment.

    Les organisations signataires sont :

    1. Avaaz

    2. Action Against Hunger (ACF)

    3. ActionAid

    4. Asamblea de Cooperacion por la Paz (ACPP)

    5. Alianza por la Solidaridad

    6. Broederlijk Delen

    7. Christian Aid

    8. COSPE, Cooperazione per lo Sviluppo dei Paesi Emergenti

    9. CISP-Comitato Internazionale Sviluppo dei Popoli

    10. CCFD-Terre Solidaire

    11. Diakonia

    12. Embrace the Middle East

    13. Fobzu (Friends of Birzeit University)

    14. Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

    15. GVC

    16. HelpAge international

    17. Heinrich Böll Foundation Palestine/Bureau Jordanie

    18. HEKS/EPER

    19. Japan International Volunteer Center

    20. Medical Aid for Palestinians (MAP – UK)

    21. medico international

    22. Mennonite Central Committee

    23. Norwegian Church Aid (NCA)

    24. Norwegian People’s Aid (NPA)

    25. Overseas

    26. Oxfam

    27. Pax Christi Flanders

    28. Pax Christi International

    29. Physicians for Human Rights – Israel

    30. Rebuilding Alliance

    31. Secours Islamique France

    32. Trócaire

    33. Terre des Hommes Italie

    34. The Lutheran World Federation

    35. The Swedish Organisation for Individual Relief/ IM- Swedish Development Partner

    36. World Vision International

    #gaza#blocus#israel#pétition

  • Assawra - الثورة : Israël relâche en plein désert des centaines de clandestins africains désemparés

    Israël a relâché mardi en plein désert des centaines de clandestins africains, en vertu d’un jugement qui leur rend la liberté, mais les laisse désemparés devant cette question : où aller ?

    "Il n’ y a rien à fêter ! On ne sait pas où aller, où on va dormir ce soir", dit Salah, un Soudanais de 33 ans devant le centre de rétention de Holot, le plus important du pays, situé dans le désert du Néguev (sud).

    Comme des centaines d’autres (750 selon l’autorité pénitentiaire), Salah, arrivé en Israël il y a neuf ans, a été libéré après une décision de la Cour suprême qui a ordonné le 11 août que les demandeurs d’asile détenus depuis plus d’un an soient relâchés sous deux semaines.

    Au total, 1.178 personnes doivent être libérées mardi et mercredi, a indiqué à l’AFP Sivan Weitzman, porte-parole de l’autorité pénitentiaire.

    Il s’agit du troisième coup porté en deux ans à la politique des gouvernements successifs de droite de Benjamin Netanyahu qui cherche à limiter l’arrivée de migrants, majoritairement originaires d’Erythrée et du Soudan.

    Devant un paysage de barbelés et de baraquements avec le désert à l’horizon, la liberté a pris un goût d’incertain pour tous ceux qui sont sortis en tirant de grosses valises, une couverture sous le bras. Une fois sortis, certains rejoignent des abribus, montent dans un car, peu importe sa direction.

    Fissel Sidig Adam, un Soudanais du Darfour âgé de 28 ans, arrivé en Israël il y a 8 ans, est reconnaissant envers la Cour suprême. Mais il attendait « plus », "une vraie solution de l’Etat, de l’aide, pas les 64 shekels (16,5 USD) et le sandwich qu’on nous a donnés".
    Holot est un centre ouvert où les détenus, libres la journée, doivent venir émarger à 22H00, explique la porte-parole de l’autorité pénitentiaire. Ils ont droit à un pécule mensuel de 600 shekels par mois s’ils ont fait acte de présence tous les soirs, moins dans le cas contraire.

    Après les départs de mardi et mercredi, ils devraient rester 550 personnes dans le centre.

    Ceux qui sont libérés partent après un petit-déjeuner, avec leur allocation, éventuellement des ordonnances s’ils ont besoin de soins, mais aussi avec un document restreignant leurs déplacements.

    "On nous a donné un papier avec marqué « interdit d’aller à Eilat ou Tel-Aviv », et c’est là qu’on connaît des gens. J’ai pas d’argent pour louer un appartement. Où je vais maintenant ?" s’inquiète Salah.

    Tel-Aviv et Eilat accueillent de fortes concentrations de clandestins africains. Leur présence suscite des tensions avec la population. Mais en interdisant ces villes aux détenus de Holot, les autorités les privent d’un point de chute où retrouver des proches, ou un travail au noir peut-être.

    Le débat autour de la question de l’immigration est loin d’être apaisé. Récemment, la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a posté une vidéo montrant l’agression d’une passante par un homme de couleur noir avec la mention : « la vie insupportable des habitants du sud de Tel-Aviv ». La vidéo avait en fait été filmée en Turquie.

    Pour ces immigrants, Israël représente, à défaut de pouvoir rallier l’Europe, le plus proche espoir d’une vie meilleure accessible à pied.

    Selon l’ONU, le pays abrite 53.000 réfugiés et demandeurs d ?asile, la plupart entrés illégalement via le Sinaï égyptien. Parmi eux, 36.000 sont venus d’Erythrée, 14.000 du Soudan. Israël ne leur accorde le statut de réfugiés qu’au compte-gouttes, laissant l’immense majorité à la marge.

    Cette immigration date de plusieurs années. A la différence de l’Europe et compte tenu de sa situation géopolitique, Israël n’est pas confronté à de nouvelles vagues en provenance de Libye ou de Syrie, pourtant toute proche, dit à l’AFP Sabin Hadad, porte-parole du ministère de l’Intérieur.

    Les détenus relâchés de Holot ne devraient pas grossir les flux à destination de l’Europe, tant sortir d’Israël serait une gageure.
    Sur le parking de Holot transformé par la sortie des prisonniers en un marché où des marchands vendent de la nourriture et où l’on fume la pipe à eau, des conciliabules se forment. Les hommes sortent leur portable pour improviser des plans d’urgence. Personne ne croit vraiment qu’ils ne finiront pas par gagner Tel-Aviv ou Eilat.

    http://assawra.blogspot.fr/2015/08/israel-relache-en-plein-desert-des.html
    #israel#migrants#clandestins

  • Le parti communiste israélien favorable au boycott| IsraPresse

    Le parti communiste Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité) a annoncé mardi « soutenir le boycott international imposé aux entreprises opérantes en Judée-Samarie. »

    « Nous jugeons ce boycott comme légitime. Nous continuerons d’afficher notre soutien au peuple palestinien et poursuivrons notre combat pour faire reconnaitre ses droits », a écrit dans un communiqué la formation d’extrême-gauche.

    La direction du parti inclus dans la liste arabe unifiée a par ailleurs appelé « les peuples du monde ainsi que les associations professionnelles à intensifier leurs pressions pour mettre un terme à la politique raciste de l’État d’Israël et pour imposer une paix juste dans la région. »

    http://www.israpresse.net/le-parti-communiste-israelien-favorable-au-boycott
    #bds#israel#gauche#parti_communiste

    • Pff ! pas facile à trouver l’original. Heureusement, j’ai fini par m’apercevoir que l’article d’IsraPresse est du 9 juin.

      Du coup, cet extrait du Haaretz du 9 juin par un agrégateur qui parle des #colonies et d’#occupation

      9 juin 2015 - חד"ש הודיעה על תמיכה בחרם בינלאומי על חברות שפועלות בהתנחלויות · בגילוי דעת שפרסמה היום נאמר כי “חד”ש מברכת על כל גילויי הסולידריות עם העם הפלסטיני, לרבות חרם על חברות המעורבות בכיבוש" ...... הם בורחים ממשא ומתן, ובה בעת מקדמים נגדנו סנקציות בינלאומיות".

    • Ayé, j’ai trouvé l’article du Haaretz. C’est bizarrement compliqué d’échapper à l’agrégateur (ci-dessus, c’était le résumé sur la page de résultats de Gg)

      חד"ש הודיעה על תמיכה בחרם בינלאומי על חברות שפועלות בהתנחלויות - מדיני ביטחוני - הארץ
      http://www.haaretz.co.il/news/politics/1.2655784

      תנועת חד"ש הצהירה שהיא תומכת בחרם בינלאומי על חברות מסחריות שפועלות בהתנחלויות בגדה המערבית, ורואה בחרם התנגדות אזרחית לגיטימית. בגילוי דעת רשמי שפורסם היום (שלישי) בשם לשכת חד"ש, המוסד הבכיר בתנועה, נכתב כי “חד”ש מברכת על כל גילויי הסולידריות עם העם הפלסטיני ועם מאבקו הצודק — לרבות חרם על חברות מסחריות המעורבות בכיבוש ובהפרת זכויות העם הפלסטיני, שהוא סוג של התנגדות אזרחית לגיטימית".

      חד"ש קראה “לכל עמי העולם, להתאחדויות ולאיגודים המקצועיים, להגביר את המאבק למען שלום צודק באזור, המבוסס על כיבוד זכויות העמים והפסקת כל העוולות, הדיכוי והגזענות”.

  • Brotherhood agrees to form a revolutionary front with socialists
    Les Frères musulmans ont accueilli favorablement l’invitation faite par les socialistes révolutionnaires en Egypte de former un front révolutionnaire pour faire face au gouvernement militaire issu d’un coup d’Etat. Le mouvement considère cela comme un point en faveur des socialistes et appelle à sa concrétisation immédiate, avant les manifestations prévues pour la commémoration des massacres de Rabaa Al-Adawiyya et Al-Nahda il y a deux ans.

    https://www.middleeastmonitor.com/news/africa/20151-brotherhood-agrees-to-form-a-revolutionary-front-with-socia
    #frères_musulmans#egypte#front_revolutionnaire#sissi#militaires

  • Abbas: Egyptian Military Coup was a ’Miracle’ - Palestine Chronicle | Palestine Chronicle
    http://www.palestinechronicle.com/abbas-egyptian-military-coup-was-a-miracle

    Palestinian Authority (PA) and Fatah President Mahmoud Abbas praised the military coup in Egypt, describing 30 million people taking to the streets voluntarily to call for the coup a “miracle”, Palestinian news agency Safa reported.

    “If this real miracle did not take place, we, the Arab and Islamic nations, would have been staggering and trapped in the hands of darkness and dark powers,” he said, “but, fortunately, this miracle was achieved.”

    Abbas stressed his support for Egypt and all what it is doing regarding “fighting terrorism and extremism everywhere.” He said that he supports its efforts, which aim to get rid of terrorism in the Sinai and all Egyptian cities in order to afford safety and security for the country and people.

    “We are the people who know Egypt the most,” he said, “we benefit most from its support and aid which has been offered to us since before 1948. There have been thousands of martyrs and wounded, as well as tens of thousands of Egyptian fighters who fought for the sake of Palestine.”

    “We do not forget the wars which Egypt went into in order to protect Palestine and the Palestinians. Now it is involved in political wars for the sake of the Palestinian issue and for the sake of peace in Palestine, as well as for the sake of achieving the Palestinian goals.”

    (MiddleEastMonitor.com)

    #egypte#abbas#palestine#coup_d'_etat#freres_msulmans

  • Parler de crimes de guerre à propos de Gaza 2014 n’est pas un scoop, soyons clairs. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est la pertinence de nouvelles analyses de données qui s’appuient sur des techniques de pointe en matière d’investigation et d’analyse, mises au point par Forensic Architecture, une équipe de recherche basée au Goldsmiths College de l’Université de Londres.

    "Jusqu’à présent, les autorités israéliennes se sont montrées incapables de mener des investigations indépendantes sur les crimes de droit international commis à Rafah et ailleurs, et bien souvent plus que réticentes à le faire. Les conclusions de ce rapport viennent s’ajouter à la longue liste des documents crédibles pointant du doigt les graves violations commises durant le conflit à Gaza, ce qui requiert la tenue d’une enquête indépendante, impartiale et efficace. » (Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.)

    Gaza : crimes de guerre commis par Israël à Rafah | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Crises-et-conflits-armes/Actualites/Gaza-crimes-de-guerre-commis-par-Israel-Rafah-15726
    #israel#gaza_2014#crimes_de_guerre#amnesty#rafah

  • Retour sur l’histoire du mouvement des Blacks Panthers israéliennes, créé en 1971 par des juifs mizrahi (orientaux) protestant contre la discrimination dont ils étaient l’objet de la part de l’establishment ashkenaze. L’Alternative information center (AIC), qui le publie, souligne que cet article est important parce que l’auteur est un chercheur palestinien (vivant en Egypte) qui écrit sur la société israélienne pour des publics arabes.

    44 years of Black Panthers in Israel
    http://www.alternativenews.org/english/index.php/aicoment/946-44-years-of-black-panthers-in-israel
    #israel#juifs#discrimination#blacks_panthers

  • La Knesset a adopté lundi un projet de loi qui enverrait en prison les personnes qui jettent des pierres sur des véhicules civils pour une période pouvant aller jusqu’à 10 ans, sans avoir à prouver leur intention de nuire.

    Initialement rédigé par l’ancienne ministre la Justice Tzipi Livni du parti centriste Hatnua et complété plus tard par Ayelet Shaked du parti de droite HaBayit HaYehudi qui lui a succédé, le projet de loi prévoit une période d’incarcération maximale de 20 ans si on peut prouver que les assaillants avaient l’intention de causer des dommages.

    Toujours en vertu de la nouvelle loi, l’entrave à l’activité de la police en jetant des pierres sur les policiers ou les véhicules de la police est passible de cinq ans de prison.

    Le texte de loi, approuvé lundi en deuxième et troisième lecture, modifie une loi existante qui permet l’emprisonnement de lanceurs de pierres pendant 20 ans, mais seulement s’il peut être prouvé qu’ils avaient l’intention de causer des dommages.

    « Aujourd’hui, justice a été rendue », a déclaré Shaked après que le projet de loi ait été approuvé. « Pendant des années, les terroristes ont pu échapper à la punition et à la responsabilité. La tolérance envers les terroristes se termine aujourd’hui. »

    « Un lanceur de pierre est un terroriste, et seul un châtiment approprié peut être dissuasif, punitif et juste », a-t-elle ajouté.

    Le projet de loi a remporté l’approbation de 69 députés contre 17, à la suite d’un débat orageux à la Knesset.

    Le député Jamal Zahalka de la Liste arabe unie a critiqué la loi, la qualifiant d’hypocrite et injuste.

    « Imaginez que l’on traduise devant un juge vraiment juste le lanceur de pierre, ainsi que ceux qui sont responsables du fait qu’il jette des pierres. Qui le juge mettra en prison ? Celui qui avait détruit la maison (du lanceur de pierre), exproprié de sa terre, tué son frère, ou le garçon qui a jeté une pierre ? » a-t-il demandé au cours du débat animé.

    « Vous arrêtez la personne qui a réagi aux grandes injustices, quelle hypocrisie ! Ceux qui détruisent des maisons reçoivent des médailles, mais le garçon dont la colère est justifiée est condamné. Il n’y a pas de justice dans cette loi », a ajouté Zahalka.

    Son collègue de parti Ahmad Tibi a ajouté que les manifestants juifs sont régulièrement protégés par l’armée, même quand ils attaquent les soldats, alors qu’on tire sur les manifestants arabes avec l’intention de les tuer.

    « Chacun de vous sait que la punition d’un Palestinien, même s’il jette une pierre non létale, est la peine de mort », a-t-il dit, devant les membres de la Knesset.

    Répondant aux remarques de Tibi, le vice-président de la Knesset et député de l’Union sioniste Hilik Bar a dit que c’était « bien » pour un député de critiquer les soldats israéliens, mais qu’il « ne doit pas oublier que c’est seulement grâce à eux que ce débat peut se tenir. »

    « Tout comme ils me protègent, ils vous protègent, dans cette jungle du Moyen Orient, » a ajouté Bar, provoquant la colère de plusieurs députés de gauche.

    Des Palestiniens lancent des pierres sur les voitures israéliennes sur les routes de Cisjordanie sur une base quasi quotidienne, et les affrontements entre Palestiniens et policiers israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont tendance à impliquer des jets de pierres.

    http://fr.timesofisrael.com/la-knesset-augmente-les-peines-contre-les-lanceurs-de-pierres

    #israel#palestiniens#prison#justice

  • Une analyse très intéressante — quoique longue et quelque peu jargonnante — du discours du PIR, par Philippe Corcuff.

    Extrait de l’introduction :

    Parler d’oppression postcoloniale, c’est associer une série d’inégalités, de discriminations et de contraintes structurelles affectant l’immigration postcoloniale dans les sociétés comme la France, en faisant la double hypothèse d’éléments de continuité historique entre les colonisations européennes et les processus actuels, mais aussi d’analogies entre les deux périodes, et donc à la fois des proximités et des différences [8]. L’islamophobie, en tant que stigmatisation discriminatoire des « musulmans » et de « l’islam » dans l’espace public, se présente comme une composante significative du contexte postcolonial depuis le 11 septembre 2001 dans le monde occidental, avec une généalogie plus ancienne en France, passant par les premières « affaires du voile »[9]. Le postcolonial constitue un angle éclairant certaines caractéristiques du réel observable, mais sans l’épuiser. Il se présente comme une boussole globale imparfaite (comme tout outillage théorique), mais utile dans les dédales du réel, en offrant par ailleurs des prises pour une action émancipatrice. Cependant, quand le postcolonial prétend absorber toute l’intelligibilité, comme on le verra par la suite, la boussole se transforme en bulldozer aplatissant les rugosités et les contradictions du réel comme les résistances telles qu’elles émergent concrètement.

    Indigènes de la République, pluralité des dominations et convergences des mouvements sociaux – Philippe Corcuff | Grand Angle
    http://www.grand-angle-libertaire.net/indigenes-de-la-republique-pluralite-des-dominations-et-convergences-des-mouvements-sociaux-philippe-corcuff/#_ftn62
    #postcolonial#racisme#PIR#indigenes-de-la-republique#France

  • Gaza. une carte interactive reprend les attaques israéliennes de l’été 2014 - Amnesty International Belgique Francophone

    Amnesty International et Forensic Architecture ont dévoilé mercredi 8 juillet un outil d’investigation en ligne, qui dresse la carte des attaques israéliennes contre Gaza durant le conflit de juillet et août 2014. Il a pour but de contribuer à faire pression afin que les responsables présumés de crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire rendent compte de leurs actes.

    La Plateforme Gaza permet à l’utilisateur d’explorer et d’analyser les données concernant l’offensive militaire menée par Israël à Gaza en 2014. Les données préliminaires actuellement rassemblées sur la Plateforme, qui sera mise à jour au cours des prochains mois, mettent en lumière dans les attaques israéliennes des pratiques systématiques indiquant que des violations graves et systémiques ont été commises.
    http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/gaza-une-carte-interactive-reprend
    https://gazaplatform.amnesty.org

  • Il y a un an aujourd’hui, l’offensive israélienne sur Gaza débutait. Bilan de la journée : 240 morts côté palestinien, 1 mort israélien (un soldat). Donc, en ce jour « anniversaire », qu’est-ce que Le Monde croit utile de publier, je vous le donne en mille ? Un reportage sur le kibboutz Nirim qui se trouve près de Gaza, signé Piotr Smolar. Sans commentaire.
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/portfolio/2015/07/07/pres-de-gaza-la-vie-sous-tension-dans-le-kibboutz-nirim_4674430_3218.html
    #Gaza2014#israel#medias#

  • L’impossible cartographie du terrorisme de Didier Bigo, article intéressant écrit en 2005, à mettre en parallèle avec celui d’Henry Laurens publié aijourd’hui dans Orient XXI sous le titre : « Terrorisme, l’impossible éradication de l’ennemi » (http://orientxxi.info/magazine/terrorisme-l-impossible-eradication-de-l-ennemi,0953).

    Le terrorisme n’existe pas : ou plus exactement, ce n’est pas un concept utilisable par les sciences sociales et la stratégie. En revanche l’usage du terme a une forte signification politique. Pour expliquer ce paradoxe apparent, il est nécessaire d’analyser les usages du terme terrorisme et leurs implications. Nous qu’adversaires en présence comme tiers, victimes, font du terrorisme une forme de conflit spécifique qui aurait sa propre unité et qui pourrait être analysé selon une grille de lecture géopolitique à travers le monde. Pourtant la diversité des logiques conflictuelles, des modalités d’action, des formes sociologiques d’insertion dans les sociétés et entre les États, empêchent semble-t-il de conserver le terme et de l’élever au niveau d’un concept ou même d’une notion commode. Loin d’expliquer, le terme de terrorisme embrouille les situations, les « polémisent » et doit être remplacé par d’autres notions qui, elles, permettront de mieux comparer et cartographier des phénomènes de violence politique recouverts par ce vocable.

    Ceci peut paraître choquant et provocateur à l’excès. Après tout, le terme terrorisme à une forte valeur émotionnelle et symbolique pour tout un chacun. Le sens commun en fait une forme de violence s’attaquant à des individus innocents, le plus souvent par le biais d’attentats spectaculaires afin de paralyser, d’intimider tous les autres membres de la société ou de la communauté visée. Cette violence serait barbare, illégitime dans la mesure où elle s’en prendrait à des individus innocents, non concernés par le conflit et parc qu’elle s’exercerait le plus souvent dans le cadre d’États qui permettent d’autres moyens d’expression que la violence pour faire connaître son opposition à la politique gouvernementale. Seulement le problème tient au caractère très partiel d’une telle « définition » et à son instrumentalisation fréquente, à des fins de politique intérieure ou de politique étrangère, par les États. Certes, certaines organisations clandestines luttant dans des États de droit par des moyens d’attentats dits aveugles (Ordine Nero en Italie avec la Piazza Fontana ou la gare de Bologne par exemple, les CSPPA en France avec les attentats de 1985 et 1986, les Galeries Lafayette et Printemps, Gibert, le RER, le magasin Tati rue de Rennes…) semblent en être l’incarnation, mais qu’en est-il des autres organisations clandestines qui frappent des individus symbolisant leur adversaire direct (la PIRA frappant les soldats anglais en Irlande du Nord, ETA contre la guardia civil au pays basque espagnol, Action Directe s’en prenant à l’ingénieur général Audran ou à Georges Besse) ? Comment séparer les innocents des autres ? Tout le monde est-il innocent ou personne ? L’anonymat et l’absence d’exercice de responsabilité peuvent-ils être des critères de différenciation ? L’attentat est-il véritablement un crime de guerre, voire un crime contre l’humanité ?

    L’innocence des victimes est un critère délicat à l’utilisation. L’idée que le terrorisme terroriserait, intimiderait, outre son caractère tautologique, est quant à elle très douteuse. Les attentas, loin de terroriser, ont plutôt tendance à scandaliser, révolter, réaffermir les solidarités avec les garants de l’ordre public ou à lasser des spectateurs blasés de violence télévisuelle, relativement indifférents. Le terrorisme ne terrorise pas. Il faut se méfier des étymologies faciles et de ce que l’on veut leur faire dire. En revanche, il fascine sans doute, comme d’autres formes spectaculaires de violence, provoquant ainsi des angoisses pouvant générer un imaginaire de l’insécurité qui placera le terrorisme parfois en tête des angoisses des Français devant la guerre nucléaire ou les conflits conventionnels. Mais il s’agit plus d’une imaginaire que d’une appréhension rationnelle d’un risque, le terrorisme ne représentant, même dans son acception la plus large que 0,2% de la criminalité. Il faut alors se demander si n’entre pas dans cet imaginaire des attentes morbides que l’on préfère taire et qui renvoient à la fascination quasi sacrée qu’exercent certaines formes de violence. Comme au théâtre, le terrorisme provoque mimesis et catharsis ; comme au théâtre il reconduit une distance entre les participants et les spectateurs que ces derniers n’oublient jamais, malgré les artifices, et qui explique pour beaucoup cette indifférence structurelle à l’engagement dans le combat qui fait échouer les stratégies de mobilisation des adversaires : que ce soit l’organisation clandestine qui croit au grand soir, à la lutte de décolonisation ou le gouvernement qui en appelle à la défense des valeurs démocratiques. Cette indifférence des tiers à l’égard du conflit en cours, cette coupure entre les adversaires directs et les autres, est sans doute un des critères les plus significatifs pour caractériser l’originalité de l’exercice de la violence dite terroriste. C’est elle qui exacerbe la volonté des protagonistes directs que sont l’organisation clandestine et les pouvoirs publics, de se combattre et qui explique leur stratégie commune : rallier les indifférents à leur cause en délégitimant l’adversaire.

    Or, ils pensent chacun qu’il existe un moyen efficace de délégitimer le combat de l’autre, c’est justement de l’appeler terroriste. En effet, le terme de terroriste devient entre les adversaires directs, une arme dans un combat symbolique au moins aussi important que le combat militaire au sens strict. Si l’on arrive à convaincre les tiers que l’autre est le terroriste, alors ils se mobiliseront sans doute en votre faveur, renversant ou approfondissant le rapport de force dissymétrique qui lie l’organisation clandestine et ses éventuels parrains aux pouvoirs publics d’un État donné. Essayant de s’appuyer sur le sens commun, on qualifiera sa violence de réponse à l’agression barbare et terroriste ou à l’oppression feutrée et permanente que subissent les tiers. C’est en leur nom que l’on combat l’autre. On voit à quel point l’usage du terme terroriste ne peut être neutre, il a une valeur polémique, « polémogène » : il sert plus qu’à qualifier, à disqualifier la violence de l’autre. Celui n’est plus humain, c’est un barbare, un sauvage, un « porc »… qui s’attaque à des innocents sans raison valable et qui doit donc être combattu sans merci, sans pitié, par toutes les méthodes. Ainsi la violence terroriste est définie d’une autre manière : c’est celle de l’autre, de l’adversaire, de l’ennemi du genre humain. A contrario, sa propre violence n’est qu’une réponse légitime à une telle agression. Le mécanisme accusatoire, lorsqu’il fonctionne bien, non seulement délégitime l’usage de la violence de l’adversaire, mais purifie, sanctifie la « réponse ». Les États ont bien compris l’avantage qu’ils pouvaient tirer d’un tel mécanisme, et si les États de droit sont soucieux de ne pas en profiter pour criminaliser toute opposition, il n’en va pas de même pour certains gouvernements qui, usant eux-mêmes de la violence envers leur population, accusent leurs opposants armés d’être des terroristes et ont souvent le soutien d’autres États pour des raisons de géopolitique et d’intérêt bien compris. D’ailleurs, il est fréquent que les organisations ou leurs parrains incriminés, cherchent à se disculper et à retourner l’accusation contre les États. Les Brigades rouges, les Fractions armées révolutionnaires libanaises, le gouvernement libyen, ont tous fait des déclarations pour accuser à leur tour les États italiens, français ou américains d’être les « vrais » terroristes. Croire après cela à une définition objective du phénomène qui pourrait éviter de prendre parti (et de prendre parti pour le vainqueur du combat sur la légitimité, c’est à dire pas forcément le plus juste mais celui qui dispose des ressources les plus efficaces en matière de propagande et plus généralement de discours et de symbole à forte efficacité symbolique) relève d’une certaine naïveté, utilisée par certains en fonction d’intérêts politiques. Il faut donc admettre que le terme de terrorisme oscillera en fonction des options éthiques et politiques, non par mauvaise volonté, absence dommageable de consensus sur des valeurs, mais avant tout parce que son usage, à la différence de termes comme guérilla ou combattant, est une arme dans le combat politique et symbolique entre les adversaires.

    Ainsi, si l’on comprend pourquoi les acteurs de la vie sociale usent spontanément du terme terroriste et pourquoi certains d’entre eux instrumentalisent à leur profit l’usage du terme à travers des définitions tautologiques, on pourra au moins s’en dégager tout en expliquant pourquoi le terme a fait fortune et n’est pas prêt de disparaître du langage malgré les mises en garde fréquentes faites par les sociologues et les stratèges quant à son aptitude à désigner clairement une forme particulière de conflit.

    Si l’on devait brièvement signaler ce qu’il recouvre et rend confus, on pourrait distinguer premièrement les logiques « d’inversion » ou de « distanciation » par lesquelles une organisation clandestine se coupe du travail militant des partis politiques et croit que l’usage d’une violence spectaculaire aura par elle-même des vertus pédagogiques de mobilisation (propagande par exemple). Elle finit ainsi par vivre en monde clos, espérant s’imposer comme seul interlocuteur des pouvoirs publics et seul représentant des populations alors qu’elle tient un discours et a des pratiques qui, immédiatement ou au cours du processus dynamique de la relation terroriste, en viennent à dénoncer le contraire de l’idéologie populaire dont ce discours se veut l’héritier et se retournent contre les acteurs de ce dernier encore plus fréquemment que contre l’adversaire désigné : Action directe, la RAF, les Brigades rouges en sont sans doute les incarnations les plus connues. Certains gouvernements peuvent aussi s’enfoncer dans cette logique face à un conflit qu’ils ne maîtrisent plus comme le montre ces derniers temps l’action du président Fujimori. Une seconde logique anime les organisations clandestines qui font partie d’une constellation où usage de la violence et usage du bulletin de vote sont considérés comme deux volets de la même stratégie. Si parfois l’organisation se coupe des légalistes et tombe dans le premier cas de figure, fréquemment le découplage est limité. La violence est alors tout à fait calculée, rationnelle. Elle vise à faire pression pour obtenir des concessions. Elle entre dans une logique de marchandage : l’IRA, ETA, le FLNC ou certains groupes dissidents palestiniens, adossés à des communautés qui les « comprennent » sans forcément les soutenir, savent user de ce type de violence calculée. Les pouvoirs publics des États de droit ont aussi parfois recours à ce genre de stratégie comme l’a montré l’exemple du GAL en Espagne, même si le secret est de ce côté-là de mise. Troisième logique, le plus originale sans doute, celle qui s’inscrit dans la transnationalisation du monde contemporain et qui permet à des groupes représentant des diasporas ou des communautés religieuses ou ethniques (palestiniennes, arménienne, kurdes, libanaises…) d’user d’une violence spectaculaire afin de faire connaître leur combat et de jouer directement sur la scène internationale. Il s’agit pour ces organisations d’entrer dans le jeu politique à l’échelon international et de perturber la diplomatie étatique traditionnelle en l’obligeant à prendre en compte ses revendications. Seulement, fréquemment, cette modalité d’action, est récupérée, parasitée par des gouvernements qui ont leurs propres objectifs. Seuls points communs sans doute de ces trois logiques qui les distinguent des luttes de minorités combattantes, c’est qu’elles sont fortement engagées dans une rivalité mimétique avec l’État malgré l’asymétrie de leurs positions de départ, qu’elles sont obligées d’être clandestines car elles ne contrôlent pas une zone territoriale, qu’elles sont plus tournées vers un combat symbolique visant à délégitimer l’adversaire que vers un combat militaire qui viserait à se substituer à lui par la force (même si les organisations clandestines prétendent qu’elles en sont capables), qu’elles théâtralisent leur violence beaucoup plus qu’elles n’en font un usage opérationnel, qu’elles sont incapables de mobiliser politiquement les tiers en leur faveur sauf dans de rares cas de stratégies du martyr réussies, qu’elles ont une dynamique d’action erratique et qu’elles sont souvent instrumentalisées, parasitées par des acteurs qui ont plus de ressources dans le jeu politique qu’elles.

    Agréger ces logiques différentes surtout à l’échelle mondiale et vouloir en tirer des leçons est alors quasi impossible. Si l’on prend comme exemple la meilleure des cartographies du terrorisme produite par le gouvernement américain, nous aurons un exemple des difficultés et des pièges méthodologiques qui attendent l’analyste.

    Chaque année le département d’État établit un document « Patterns of global terrorism » très bien informé, qui sous la conduite de leur ambassadeur spécialisé dans la lutte contre le terrorisme, produit des statistiques par aires régionales (on comptabilise les attentats à partir du lieu à partir du lieu où ils ont été commis dans une logique de victimisation), des statistiques par origine supposée des attentats sponsorisés par la liste des États terroristes (pour l’année 1990, la dernière parue à ce jour : Corée du Nord, Cuba, Iran, Irak, Libye, Syrie), une chronologie des incidents les plus significatifs de l’année et des organisations dangereuses, ainsi que la carte mondiale que nous reproduisons.

    Considérant que le terrorisme est une classe particulière de violence qui regroupe les attentats, les assassinats, les prises d’otage motivées politiquement, celui-ci se retrouve sur toute la planète sans distinction des contextes politiques et idéologiques des différents États. Dès qu’une organisation commet des attentats contre un gouvernement en place, ceux-ci sont donc théoriquement recensés par le département d’État. La notion d’internationale renvoie elle à l’action d’organisations contre des intérêts étrangers au pays. En croisant ces deux critères, cela nous donne dans l’ordre de ce « palmarès » des pays victimes d’attentats internationaux : les actions des diverses factions palestiniennes ou libanaises pro-iranienne contre Israël, auxquelles on inclut semble-t-il certaines manifestations de rue du soulèvement palestinien de l’Intifada : les attentas d’ETA en Espagne lorsqu’ils frappent de intérêts étrangers ; les actions des services afghans contre les réfugiés sur le territoire pakistanais ; les actions militaires armées du Sentier Lumineux au Pérou contre les intérêts américains ; les actions du Cartel de Medellin contre le gouvernement colombien dans la guerre de la drogue lorsqu’elles détruisent des immeubles appartenant à des sociétés étrangères, ainsi que les actions des groupes de guérilla FARC, ELN, EPL ; celles du front patriotique Manuel Rodriguez contre les intérêts américains au Chili, les actions de la NAP et d’anciens partisans de Marcos contre les intérêts américains aux Philippines…

    L’hétérogénéité de la liste est frappante : des organisations clandestines de quelques dizaines de personnes en plein processus d’inversion, coupées de tout mouvement social et luttant contre des États de droit côtoient des organisations appuyées par un mouvement politique nationalitaire et des organisations liées à des diasporas. Mais l’on trouve aussi dans la même liste des groupes de guérilla qui sont à même d’empêcher le gouvernement et son armée de pénétrer dans des zones complètes du territoire, sans parler d’actions de services secrets d’un État contre ses ressortissants à l’étranger. A part le fait d’avoir commis un attentats ayant produit des victimes, cette liste, mariage monstrueux de la carpe et du lapin, fait penser à certaines énumérations dadaïstes. Pourtant, ne nous y trompons pas, elle a un sens, une rationalité. Mais pas celle que le discours qui l’accompagne voudrait donner.

    Au delà des critiques sur le caractère politico-idéologique d’une liste qui se veut positiviste et sans a priori, il faut comprendre qu’une telle carte en agrégeant des statistiques disparates de phénomènes différents de violence politique, en prenant une échelle qui utilise la délimitation d’État comme l’unité pertinente, en coloriant en rouge les pays victimes, génère chez le lecteur un sentiment de fascination et d’insécurité. Le terrorisme apparaît comme une menace omniprésente sur la planète et justifie une action déterminée de tous les gouvernements (quel que soit la nature de leur régime ?) sous la houlette des États Unis. C’est là sans doute le message qui doit passer. L’instrumentalisation effective des sentiments d’angoisse du public prime sur les autres caractéristiques. N’y voyons pas pour autant un calcul cynique ou un complot de ceux qui produisent ces statistiques et ces cartes qui recensent malgré tout des violences bien réelles mais plutôt l’engagement d’acteurs qui se servent de cet instrument qu’est l’artefact sémantique du terrorisme pour décrédibiliser globalement certaines formes de lutte politique impliquant l’usage de la violence. Or, si on peut l’admettre pour certaines organisations clandestines, qui sans aucun soutien se lancent dans l’aventure d’une contestation du pouvoir par des actions sanglantes, peut-on en faire autant pour des organisations qui luttent contre des systèmes iniques qui usent aussi de la violence d’État ? Peut-on mettre l’ANC en Afrique du Sud dans la même catégorie que les narcotrafiquants colombiens ou Action directe ?

    Pour conclure, une cartographie du terrorisme international, dans son projet même, est lourde d’ambiguïté car elle agrège et homogénéise des données socio-politiques par trop différentes et ressortant de logiques contradictoires dans leurs dynamiques d’évolution. Comme tout phénomène d’agrégation, il est nécessaire de réfléchir sur la pertinence de la collection de faits recensés qu lieu de se laisser impressionner par le résultat. La cartographie est de plus mal adaptée pour rendre compte d’un phénomène aussi minoritaire, aussi marginal, et qui pourtant peut parfois prendre une dimension transnationale. Il faudrait sans doute une carte, au moins à l’échelle murale, où l’unité serait la ville dans laquelle ont eu lieu les attentats et non le pays (ce qui diminuerait sensiblement l’impression de danger) et surtout il faudrait soigneusement distinguer les différentes logiques d’actions en mettant l’accent sur leur champ particulier d’expression, souvent une seule région ou un seul État et ne conserver sur la carte mondiale que les logiques d’action transnationales d’un nombre limité d’organisations clandestines issues souvent de communautés diasporisées.

    http://conflits.revues.org/1149
    #terrorisme#conflits#sociologie_des_conflits

  • http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-claude-meyer/090615/pierre-stambul-co-president-de-lujfp-interpelle-par-le-raid-marseill

    NEWS ‪#‎Important‬ Pierre Stambul, de l’UJFP, à été arrêté cette nuit par le raid. Il est actuellement en garde à vue au commissariat du 8 ème, avenue d’haifa (Marseille) avec Sarah qui elle ne semble pas être en garde à vue. Alertez au maximum : Cela s’est passé à l’aube. Faites circuler largement l’information. Appelez le commissariat, la préfecture et le quai d’Orsay. On de doit plus tolérer la moindre attaque. On compte sur vous !

    Cette arrestation n’arrive pas par hasard puisque Pierre Stambul devait donner ce soir une conférence à Toulouse “Antisémitisme/ antisionisme : à qui profite l’amalgame ?”.

    La question désormais est : à qui profite l’arrestation de Pierre Stambul et la non-tenue de sa conférence ?

    De Michèle Alliot-Marie à Bernard Cazeneuve et Manuel Carlos Valls, c’est la continuité dans la confusion intéressée entre antisionisme et antisémitisme !

    Dernière minute 10h20

    Selon nos informations, le RAID serait intervenu le 9 juin à 1h30 au domicile de Pierre Stambul et de sa compagne.

    Ils ont cassé les accès de la maison après avoir bouclé le quartier.

    Pierre aurait été ligoté sur une chaise et sa compagne collée au mur.

    Les hommes du RAID prétendaient chercher des armes !

    Ils ont même demandé à sa compagne si son homme la battait !!!

    L’un des intervenants aurait murmuré quelque chose comme “on s’est fait bananés”, comprenant sans doute qu’ils avaient été menés en bateau par le même genre d’ultra-sioniste qui déjà s’en était pris à Jean-Guy Greilsamer à Paris.

    Cependant, la gendarmerie a emmené Pierre Stambul à 5 h du matin au commissariat du 8e arrondissement de Marseille situé…rue de Haïfa -ça ne s’invente pas- !

    Sa compagne se trouve devant le commissariat.

    Il est toujours en garde à vue cependant que la mobilisation s’organise.

    A Strasbourg rassemblement à 19 h place d’Austerlitz à l’appel de UJFP Union juive française pour la paix, ATMF, Association des travailleurs magrhébins de France, IJAN, International jewish antizionist network...

    flyer_toulouse-8f19c.jpg

    La guerre que mènent les dirigeants israéliens contre le peuple palestinien n’est ni raciale, ni religieuse, ni communautaire.
    C’est une guerre coloniale.

    Il faut dire les mots sur ce que subissent les Palestiniens : occupation, colonisation, discriminations, apartheid, nettoyage ethnique, crimes de guerre.
    A la base de cette situation insupportable, il y a une idéologie, le sionisme. C’est une théorie de la séparation qui proclame que Juifs et non-Juifs ne peuvent pas vivre ensemble. Les sionistes ont toujours eu comme projet d’expulser les Palestiniens ou d’en faire les “Indiens” du Proche-Orient, parqués dans leurs réserves et privés de tout droit.

    Les sionistes instrumentalisent l’antisémitisme en considérant que toute critique d’Israël est antisémite. C’est leur ultime défense pour continuer à violer le droit international.
    Le sionisme n’est pas seulement criminel contre les Palestiniens. Il est suicidaire pour les Juifs. Il s’est construit contre toutes les traditions juives laïques ou religieuses. Il manipule l’histoire, la mémoire et les identités juives. En prétendant représenter tous les Juifs, il favorise les confusions. Il ne combat pas l’antisémitisme. Il le favorise.

    Pour toutes ces raisons, l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) soutient totalement l’appel palestinien au BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions) contre l’Etat d’Israël et ses revendications : fin de l’occupation et de la colonisation, égalité des droits, droit au retour des réfugiés. L’UJFP participe activement aux actions de BDS-France et dénonce comme scandaleuses toutes les tentatives de criminalisation du BDS.

    Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP , fils de résistants déportés, donnera un point de vue juif contre le sionisme et l’apartheid au cours de la réunion publique.

    Cette réunion est organisée par l’UJFP Toulouse et soutenue par BDS France Toulouse.

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4174
    #UJFP#bds#israel#boycott#repression

  • PROVOCATION ? PIERRE STAMBUL ARRÊTÉ COMME UN TERRORISTE ! - [UJFP]
    C’est aujourd’hui à 1h30 du matin que le Raid a débarqué au domicile de notre camarade Pierre Stambul, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix.
    Les forces de police ont utilisé le protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé : portes cassées, et devant les habitants pacifiques réveillés recherche immédiate de caches d’armes.

    Faisant évidemment chou blanc, le Raid n’en a pas moins appelé la police nationale qui a emmené Pierre menotté.

    A cette heure, Pierre n’est toujours pas relâché.

    Tout porte à croire que cette mise en scène dont on ne sait qui est à l’origine vise à empêcher Pierre d’assurer l’intervention prévue ce soir à Toulouse par l’UJFP et le comité BDS (Boycott, Désinvestissement Sanctions tant que Israël ne se conforme pas au droit international).

    Cette intervention grotesque et scandaleuse doit faire l‘objet d’une protestation unanime de toutes les personnes attachées aux droits humains.

    Le Bureau National de l’UJFP le 09-06-2015 à 10h20
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4204
    #BDS#ujfp#boycott#israel

  • Les dirigeants israéliens et palestiniens ont averti qu’Israël risque de perdre encore plus de crédibilité auprès d’une communauté internationale qui ne le juge pas engagé de façon assez crédible dans la solution à deux Etats. Obama a fait ces déclarations lors d’une interview pour la Deuxième chaîne israélienne avec Ilana Dayan, donnée depuis la Maison Blanche, et diffusée mardi.

    "Je ne vois pas la probabilité d’un accord-cadre" , a-t-il affirmé en réponse à une question sur les chances des pourparlers de paix au cours de ses derniers 18 mois de mandat.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dit-il, n’a pas fait assez pour explorer les « politiques de l’espoir ». Obama a averti que cela pourrait rendre la tâche des États-Unis – de défendre Israël sur la scène internationale – plus difficile (...)

    Pour Obama, Israël perd sa crédibilité à propos de la paix
    | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/obama-israel-perd-sa-credibilite-au-sujet-de-la-paix
    #israel#obama#paix#iran#etats-unis