The Christian Science Monitor - CSMonitor.com

http://www.csmonitor.com

  • Deradicalizing boys in #Pakistan - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Asia-South-Central/2012/0525/Deradicalizing-boys-in-Pakistan

    Most deradicalization efforts deal with grown men, responsible for their own choices. But in a few parts of the globe, the potential attackers are just as much victims as anyone they might have killed: kids trained to be suicide bombers.

    In Pakistan, Feriha Peracha and a group of her colleagues are taking on the wrenching problem of bringing child soldiers back into society. Dr. Peracha points to one of the boys studying in the Sabaoon ("New Dawn") rehabilitation center.

    #enfants_soldats #réinsertion

  • #Cybersecurity: How US utilities passed up chance to protect their networks - CSMonitor
    http://www.csmonitor.com/USA/2012/0517/Cybersecurity-How-US-utilities-passed-up-chance-to-protect-their-networks

    With America now trying to thwart a cyberattack on its natural gas industry, it is helpful to recall the hectic days after 9/11, when industry scientists raced to shield from potential terrorist cyberattacks hundreds of thousands of vulnerable devices (...)
    But just weeks before it was to be finalized in 2006, the funding plug was pulled on the encryption system, called AGA-12

  • Syrian activists to rebels: Give us our revolution back
    http://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2012/0416/Syrian-activists-to-rebels-Give-us-our-revolution-back

    Syrian activist Mohamed Alloush has fled his native country for Lebanon, but it wasn’t President Bashar al-Assad’s regime that drove him away. It was the rebels of the Free Syrian Army who ran him out of his hometown of Homs.

    “In September last year I had been arrested again by the regime for organizing protests,” says Mr. Alloush, speaking on a cafe terrace in Beirut. "After they released me, I ran into a group of men I knew as members of the Free Syrian Army. I walked up to them and screamed: “You guys have stolen our revolution! You are just as bad as the shabiha,” the pro-regime militia in Syria.

    The rebels kept Alloush for four days, after which they told him not to show his face in Homs again.

  • Imminent Iran nuclear threat? A timeline of warnings since 1979. - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/layout/set/print/content/view/print/422252

    The Christian Science Monitor - CSMonitor.com
    Imminent Iran nuclear threat? A timeline of warnings since 1979.

    Breathless predictions that the Islamic Republic will soon be at the brink of nuclear capability, or – worse – acquire an actual nuclear bomb, are not new.

    For more than quarter of a century Western officials have claimed repeatedly that Iran is close to joining the nuclear club. Such a result is always declared “unacceptable” and a possible reason for military action, with “all options on the table” to prevent upsetting the Mideast strategic balance dominated by the US and Israel.

    And yet, those predictions have time and again come and gone. This chronicle of past predictions lends historical perspective to today’s rhetoric about Iran.

    By Scott Peterson, Staff writer
    posted November 8, 2011 at 7:13 pm EST

    #iran #israel #nucléaire #étatsunis

  • Stratfor Is a Joke and So Is Wikileaks for Taking It Seriously - Max Fisher - International - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/international/archive/2012/02/stratfor-is-a-joke-and-so-is-wikileaks-for-taking-them-seriously/253681

    The group’s reputation among foreign policy writers, analysts, and practitioners is poor; they are considered a punchline more often than a source of valuable information or insight. As a former recipient of their “INTEL REPORTS” (I assume someone at Stratfor signed me up for a trial subscription, which appeared in my inbox unsolicited), what I found was typically some combination of publicly available information and bland “analysis” that had already appeared in the previous day’s New York Times. A friend who works in intelligence once joked that Stratfor is just The Economist a week later and several hundred times more expensive. As of 2001, a Stratfor subscription could cost up to $40,000 per year.

    • Article similaire dans le Christian Science Monitor hier :
      http://www.csmonitor.com/World/Backchannels/2012/0227/On-Stratfor-Assange-and-Anonymous-just-don-t-get-it

      En gros, ils ressortent les mêmes arguments que pour le cablegate :
      – il n’y a aucune information intéressante ;
      – il n’y a rien qu’on (les journalistes) ne sache déjà, c’est du réchauffé, les vrais insiders c’est nous ;
      – ces éléments fuités ne sont pas importants (Stratfor c’est des blaireaux, les câbles diplomatiques c’est juste de la paperasse administrative).

      Oui, nouzôtres les journalistes-sérieux, on ne travaille pas, comme 99% de nos confrères, sur la base des rapports Stratfor, ni sur la base des confidences du Département d’État, parce qu’on sait très bien que c’est du bidon, produit par des incompétents, et politiquement orienté. On laisse ça à ces 99% de médias qui alimentent vos choix de citoyens, hein. Nous on est le 1% qui sait. Alors ces crétins qui sortent les preuves que le système d’information diplomatique et de renseignement, qui alimente 99% de l’information qui parvient aux citoyens, c’est incompétent et politiquement dangereux, ce sont vraiment des pignoufs. Parce que nouzôtres les journalistes sérieux, on le sait déjà que Stratfor et le Département d’État, c’est des conneries.

      Après, ah ah ah, c’est pratique cette posture, parce que ça permet de prétendre que nous, on ne sort jamais des informations bidonnées par le Département d’État et agrégées par Stratfor. C’est pratique, aussi, parce que ça nous évite de lire tous ces documents pour voir si, vraiment vraiment, il n’y aurait pas tout de même des choses intéressantes. (Un peu comme Le Monde et le New York Times sont assez bien parvenus à ne rien trouver d’intéressant dans le #cablegate.)

    • C’est pas tout à fait la même critique que sur le cablegate : même si beaucoup ont minimisé la teneur des infos qui en sont venues, personne n’a mis en cause la source et son sérieux, ce qui est le cas ici. Après, est-ce que ce n’est effectivement qu’une manœuvre journalistique ou est-ce que Startfor c’est vraiment des branquignols, je ne saurai dire. Les exemples sont quand même rigolos, j’attend de voir si de grosses infos « incontestables » sortent.

  • Et là, le Nouvel Obs te présente : « le salafiste nouveau ». C’est comme l’ancien, mais en mieux.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111114.OBS4493/nous-pronons-un-salafisme-nouveau.html

    - Nous prônons un « salafisme nouveau » tolérant et qui respecterait le droit des nombreuses confessions de Syrie. Il est vrai que j’ai combattu en Afghanistan et en Bosnie et qu’on me présente donc comme un radical. Mais au cours des 6 années que j’ai purgé dans les geôles de Bachar, j’ai changé. J’ai réinterprété certains versets du Coran. Je ne vous considère plus aujourd’hui comme une infidèle. D’ailleurs regardez je ne vous oblige pas à porter le voile, je m’abstiens juste de vous regarder comme me l’a ordonné mon Dieu…

    Le salafiste nouveau a plein d’avantages sur l’ancien : il respecte Israël et ses principaux ennemis sont l’Iran et le Hezbollah.

    Même Israël que je ne porte pas dans mon cœur n’a pas tué autant de musulmans que Assad en 1982 à Hama. Et puis le régime est associé avec notre principal ennemi : l’ayatollah Khamenei et avec leurs sbires du Hezbollah.

    Et tu sais le plus beau ? Tu n’as même pas besoin de traquer l’opposant syrien en exil menacé par les services secrets au Liban pour le rencontrer. Il te suffit de t’adresser au bureau de presse de Saad Hariri (Qoreitem, Beyrouth), qui t’organisera l’entrevue rapidement, en te fournissant la liste des questions pour lesquelles le salafiste nouveau a été entraîné à répondre sans se tromper.

    Et tu obtiendras une « interview » dans le Nouvel Obs signée Sara Daniel qui sera, presque mot pour mot, la traduction de cette interview du Christian Science Monitor par Nicholas Blanford :
    http://www.csmonitor.com/World/2011/0929/Q-A-with-Syrian-jihadist-Minorities-have-nothing-to-fear-in-post-Assad-Sy

    En réalité, le salafiste nouveau apparaît dans les médias pour appeler à l’intervention étrangère (please, bomb my country). Comme ici :
    A Salafi preacher calls for arming the uprising | Syria Revolts
    http://syriarevolts.wordpress.com/2011/10/02/a-salafi-preacher-calls-for-arming-the-uprising

    For the first time an identifiable, though not prominent, Salafi preacher (Loay az-Zoabi) has expressed the necessity of arming the uprising. Claiming the leadership of an unknown group calling itself ‘Believers participate’, Loay az-Zoabi states he has always advised activists, until now, not to take up arms for themselves but would advise defecting soldiers to use their arms to defends protesters.

    ou plus explicitement dans le CSM :

    CSM: But the international community has all but ruled out a Libya-style intervention.

    ZOUABI: A lack of an international intervention will cause a lot of bloodshed. There will be massacres in Syria.

    Curieusement, à ce moment, Zoabi ne se demande pas si les bombardements humanitaires américains et de l’OTAN destinés à apporter la démocratie en Irak, en Afghanistan et en Libye, ont tué plus, ou moins, de musulmans que Hafez As‘ad et Israël réunis.

    Et ça tombe bien, puisque l’autre « reportage » que publie le Nouvel Obs aujourd’hui, c’est la promo de l’« Armée libre » de Syrie.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111114.OBS4425/syrie-dans-le-maquis-de-l-armee-libre.html

    Classiquement :
    – c’est bourré d’affirmations à caractère confessionnel reprises sans guillemets par la journaliste :

    Très vite, il constate sur le terrain que ses collègues alaouites exécutent les consignes, tandis que les sunnites tirent le plus souvent en l’air.

    même si l’article tente de minorer ensuite :

    Avant tout, Driss aspire à la liberté de culte : « Avec les Alaouites, lorsqu’on prie dans l’armée, on va en prison. » "Ne t’en prends pas aux Alaouites, mais au régime de Bachar. Ne tombons pas dans le piège d’une guerre confessionnelle", corrige Abou Brahim, d’un ton docte. Mais ces précautions de langage ne dureront pas longtemps.

    – et le Hezbollah en cible constante (tiens donc !) :

    Depuis que le Hezbollah a pris le contrôle du gouvernement libanais, les deux forces agissent en commun pour arrêter les opposants syriens qui tentent de fuir leur pays.

    et donc :

    Dans cette région sunnite du Liban, l’ennemi commun, c’est le chiisme sous toutes ses formes, qu’il revête le visage de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, ou celui de Bachar al-Assad. Et au cours du dîner, la conversation dérivera vite sur le dessein caché de l’Iran, le pays du mal qui veut convertir le monde musulman au chiisme.

    • Pour mémoire :
      – Des salafistes syriens rencontrent des chrétiens libanais
      http://seenthis.net/messages/36841

      – Saad Hariri aime les frères musulmans (et Khaddam) :

      2006-08-24 (10 jours après la fin des bombardements israéliens que Saad a subis l’Athénée Plaza de Paris) 06BEIRUT2735 - LEBANON : SAAD HARIRI CALLS FOR SYRIAN REGIME
      http://wikileaks.org/cable/2006/08/06BEIRUT2735.html#

      If the regime were to fall in Syria, who would
      be there to fill in the vacuum? Perplexed that the Alawites,
      who make up only 7-8 per cent of Syria, could rule so
      exclusively as “a family business” over a vast Sunni
      majority, Saad suggested that the Syrian Muslim Brotherhood,
      in partnership with ex-regime figures like Abdel Halim
      Khaddam and Hikmet Shehabi ("though he’s still close to the
      regime"), could step into the void. Saad claimed that the
      Syrian Brotherhood is similar in character to Turkey’s
      moderate Islamists. “They would accept a Christian or a woman
      as President. They accept civil government. It’s like
      Turkey in Syria. They even support peace with Israel.”
      Saying that he maintains close contact with Khaddam (in
      Paris) and Syrian Muslim Brotherhood leader-in-exile Ali
      Bayanuni (in London), Saad urged us to “talk to Bayanuni.
      See what he’s like. You will see wonders.”

  • What US manhunt for LRA leaders reveals about Obama’s war strategy - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/USA/Military/2011/1015/What-US-manhunt-for-LRA-leaders-reveals-about-Obama-s-war-strategy

    As 100 US Special Operations Forces begin deploying to Africa to help local troops pursue the brutal leader of a murderous rebel group, a clearer picture is emerging of America’s preferred warfare strategy in a time of fiscal restraint: fewer troops, more drones, and the aggressive targeting of enemy leaders by special operations forces.

    In a letter sent to Congress on Friday, President Obama made clear that the specific goal of US forces is to help in “the removal from the battlefield” of Joseph Kony and other senior leaders of the Lord’s Resistance Army (#LRA), a guerrilla group that has killed thousands of civilians, routinely raped women, and abducted hundreds of children.

    This hunting of Mr. Kony and his cronies will involve US intelligence support, according to senior defense officials, probably in the form of unmanned aerial vehicles, or UAVs, such as the Predator.

  • Toujours le même scandale : quand les Américains parlent de « quitter » l’Irak, en réalité ils parlent de réduire le nombre de soldats tout en augmentant le nombre de mercenaires qu’ils expédient là-bas.

    Why 10,000 Ugandans are eagerly serving in Iraq - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Africa/2009/0306/p04s02-woaf.html

    As President Barack Obama announces plans to withdraw US troops from Iraq, thousands of young Ugandans are increasingly desperate to be sent to the war-torn country. Already, the Ugandan government says there are more than 10,000 men and women from this poverty-stricken East African nation working as private security guards in Iraq. Hired out to multibillion-dollar companies for hundreds of dollars a month, they risk their lives seeking fortunes protecting US Army bases, airports, and oil firms.

  • US judges rule for teacher who called creationism ’superstitious nonsense’ - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/USA/Justice/2011/0819/US-judges-rule-for-teacher-who-called-creationism-superstitious-nonsense

    A public high school teacher in California may not be sued for making hostile remarks about religion in his classroom, a federal appeals court ruled on Friday.

    The decision stems from a lawsuit filed by a student charging that the teacher’s hostile remarks about creationism and religious faith violated a First Amendment mandate that the government remain neutral in matters of religion.

    A three-judge panel of the Ninth US Circuit Court of Appeals ruled unanimously that the lawsuit against an advanced placement history teacher at Capistrano Valley High School in Mission Viejo must be thrown out of court because the teacher was entitled to immunity.

    #USA #religion #créationnisme

  • Pas très étonnant : le Jerusalem Post participe au concours de l’éditorial le plus dégueulasse.

    Norway’s challenge - JPost
    http://www.jpost.com/Opinion/Editorials/Article.aspx?id=230788

    Europe’s fringe right-wing extremists present a real danger to society. But Oslo’s devastating tragedy should not be allowed to be manipulated by those who would cover up the abject failure of multiculturalism.

    Le thème obligé : il ne faudrait tout de même pas que l’acte isolé d’un petit islamophobe pro-israélien donne une mauvaise image de l’idéologie islamophe pro-israélienne, hein.

  • transformer la merde en pétrole : Human waste could be biofuel - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Making-a-difference/Change-Agent/2011/0615/Human-waste-could-be-biofuel

    a Columbia University professor of environmental engineering has teamed up with a social enterprise in Accra, Ghana, to turn “fecal sludge” into biodiesel or methane fuel. The project, called the “Next-Generation Urban Sanitation Facility,” is in cooperation with Waste Enterprisers and is being underwritten by a recently announced $1.5 million grant from the Bill & Melinda Gates Foundation.

    #sanitation #énergie #santé

  • The Angry Arab News Service: On the “Gay Girl in Damascus”
    http://angryarab.blogspot.com/2011/06/on-gay-girl-in-damascus.html

    Many have written to me about the case. It is clear that there is a fabrication there. The Washington Post has even noticed. Somebody is playing with readers’ minds, and most likely for political reasons. "Friends" of her wrote me yesterday and said that they all exchanged notes and that they found out that no one has ever seen her. Her closest friend once tried to skype with her: but she told her that there is no skyping Syria (a lie). An alert reader also noted to me that she (under the name of Amina Arraf) is among my Facebook friends. But I was assured that the pictures that she has belong to another woman (I even have the name of the woman of those pictures). Politically, she recently posted a pro-Palestinian message, but back in May “she” expressed hope to be able to serve as an ambassador for Syria in Israel. That in itself tells me that it is no Syrian person at all. In fact, I won’t be surprised if this is Abraham Foxman posing as a “gay girl in Damascus.”

    ‘Gay Girl in Damascus’ may not be real - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/world/middle-east/gay-girl-in-damascus-may-not-be-real/2011/06/08/AGZwCYMH_story.html

    Questions emerged Wednesday about the existence and identity of a Syrian American blogger whose eloquent postings on life in Damascus and her purported detention Monday by Syrian security forces had catapulted her to global fame.

    • @baroug, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Si c’est un faux, c’est un faux, et on ne peut alors rien tirer de ses « positions ». Sinon, on accepte le relativisme absolu en matière d’information : un service de communication installé dans un immeuble du New Jersey pourrait produire des témoignages poignants sur des personnages virtuels inventés qu’ils ont fait vivre, via le Web, dans des pays à l’autre bout de la planète , et on accepterait que ces inventions « nous disent quelque chose » sur la réalité de ces pays, et que leurs positions politiques seraient intéressantes. Le faux nous dit quelque chose sur la société à la seule condition d’être identifié comme faux (par convention artistique : roman de Zola, film de Milos Forman, romanquête de BHL...).

      Si c’est bien une invention, ça ressemble tout de même lourdement à de l’#infowar.

      Si ça n’est pas une invention (Gay Girl in Damascus existe vraiment et a vraiment disparu), alors on aurait ici un succès de l’#infowar du régime syrien. (Ce dont j’aurais vraiment tendance à douter : depuis le début, je pense que le régime syrien a plus de compétence pour la torture du pneu que pour la contre-communication médiatique.)

    • Ce que je veux dire c’est que je trouvais l’ensemble de positions tenues par Gay girl un Damascus intéressantes, et que fiction ou pas, il me semble qu’elles le sont toujours. Dans le cas de la fiction, elles ne disent en effet plus rien du pays (à moins d’être une fiction locale), mais en terme d’idées, je ne sais pas si c’est de l’infowar, mais ça ne me parait pas honteux.

    • (mais j’ai aussi conscience que c’est la guerre civile et qu’à ce titre, ce genre de petit jeu si c’en est un, peut avoir des conséquences très graves. Je disais en somme que si c’est une manipulation, elle est relativement fine)

    • Le site Lezgetreal s’excuse, certes, mais écrit immédiatement :

      I want something understood, though, “Amina” didn’t say anything that wasn’t the truth. The situation in Syria is no less horrific just because she wasn’t actually there. People are dying, people are being mowed down in the streets, people are disappearing into the jails and secret police dungeons. IT DOESN’T BLOODY MATTER WHO TELLS US THIS AS LONG AS WE LISTEN TO THE CRIES OF PEOPLE WHO WANT TO BE FREE.

      Mais non, justement, je pense que cette idée est totalement indéfendable et est centrale ici. Sinon BHL est tout aussi valable qu’un reporter de guerre qui va sur le terrain ou que le témoignage direct d’une victime. Et on sait bien que ça n’est vraiment pas possible.

      Ensuite, ce que dit Zeinobia est à la fois vrai et plus ou moins à côté de la plaque. Ça n’est pas les « bloggers » qui sont le sujet de cette affaire, c’est la falsification elle-même. La question n’est pas de savoir s’il y a réellement une répression en Syrie, mais de savoir si on accepte de rendre compte de cette répression au travers de compte-rendus falsifiés. Cette falsification, si on l’accepte ou la minore, fait qu’il n’y a rigoureusement aucun intérêt pratique à suivre des sites comme « Egyptian Chronicles » de Zeinobia, ou le webzine Jadaliyya, ou à lire n’importe quelle personne directement concernée par les événements qu’il est en train de vivre dans son propre pays, puisque la même chose pourra être produit (et accepté comme valable) depuis un petit appartement d’Edimbourg ou de Pittsburg.

      Et l’ensemble du Web serait une espèce de gros gloubibougla virtuel, qui accepte le relativisme absolu de l’info-en-temps-réel. Donnant ainsi raison à Dominique Wolton. Toute possibilité de progrès humain (social, politique, ce que vous voulez) grâce au Web serait totalement mort.

      La question est centrale pour l’intérêt même de sites comme ceux de Zeinobia ou de Jadaliyya. On peut considérer que c’est accessoire par rapport à la gravité des massacres ; mais dans ce cas le fait même d’écrire sur le Web est accessoire et on peut tout de suite arrêter (position parfaitement défendable, soit dit en passant). Mais si on veut continuer à écrire sur le Web pour agir sur le mode, il faut se poser la question. Le fait est que ce genre de falsification est actuellement possible, et relativement facile. Les gens qui militent via le Web doivent se poser la question de savoir comment limiter l’impact de ces falsifications (par des méthodes qui ne seraient justement pas la validation par en haut façon Wolton, mais des méthodes respectant l’aspect décentralisé sur réseau), au lieu de trouver que ça n’est pas bien grave, et qu’un pieu mensonge est acceptable si c’est pour la bonne cause.

    • entièrement d’accord avec @nidal

      Cependant la question se pose : Wolton lui-même existe-t-il, ou n’est-il qu’une fiction inventée par d’autres ? le fait de créer des marionnettes qu’on fait parler en les gonflant d’importance n’est pas l’apanage du net ; c’est même la règle médiatique n° 1.

      Hier Libé donnait deux pages d’enquêtes sur la gifle à l’origine de la révolution tunisienne : tout indique, semble-t-il, que c’était une invention (la gifle, pas l’altercation ni la mort de Bouazizi), destinée à faire chauffer les réseaux de mobiles
      http://www.liberation.fr/monde/01012342664-la-revolution-de-la-gifle

      le militant raconte l’histoire de la fameuse gifle : « En fait, on a tout inventé moins d’une heure après sa mort. On a dit qu’il était diplômé chômeur pour toucher ce public, alors qu’il n’avait que le niveau bac et travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici, c’est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens. Et de toute façon, la police, c’est comme les Etats-Unis avec le monde arabe : elle s’attaque aux plus faibles. » Le militant, fluet et malicieux comme un lutin, sort son téléphone de sa poche dans un sourire : « Ça, c’est le diable, c’est notre arme. Il a suffi de quelques coups de fil pour répandre la rumeur. De toute façon, pour nous, c’était un détail, cette claque. Si Bouazizi s’est immolé, c’est parce qu’on ne voulait pas le recevoir, ni à la mairie ni au gouvernorat. » Le bouche-à-oreille s’est révélé d’une redoutable efficacité : l’après-midi même, quelque 2 000 personnes manifestaient devant le gouvernorat.

    • Mais autant la fausse Gay girl et les autres portent en effet un tort important aux activistes locaux, autant cette fausse gifle, pour le coup, a plutôt servi la bonne cause non ?

    • Alors revenons aux fondamentaux : à quel moment le faux sert-il la moindre cause ? Quelle est la théorie (que j’ignore) selon laquelle une fausse information peut in fine servir la bonne cause ?

      Maintenant tu as 2000 personnes qui savent (ou qui risquent de l’apprendre) qu’elles ont pris la décision de descendre manifester, risquant la prison, la torture ou la mort, parce que quelqu’un les a sciemment manipulés. À la prochaine « bonne cause », j’ignore si ces gens feront confiance à qui que ce soit.

      Mentir pour la bonne cause, c’est ça : ça signifie qu’une élite décide de manipuler la foule pour une cause qu’elle juge légitime. Même pour un petit mensonge, ça signifie que cette petite élite juge que la foule n’est pas prête pour la révolution, et qu’il faut ajouter une petite manipulation pour déclencher sa colère.

      C’est vraiment le contraire de ce à quoi je crois. Et si cette petite élite croit ça, ça signifie qu’à la fin de la « révolution », elle considéra qu’elle doit continuer à diriger ce peuple de veaux qui ne sont pas encore prêts pour la démocratie. Ou comment on réinvente le Baas.

    • Certes. Tu as évidemment raison, mais je ne suis pas sûr qu’en pratique, la version sans aucun petit mensonge existe quelque part. La vérité est toujours au moins enjolivée, minorée, ou sélectionnée.

  • Bahrain suspends opposition newspaper - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2011/0403/Bahrain-suspends-opposition-newspaper

    Bahrain’s government suspended the country’s only opposition newspaper Sunday, accusing it of printing false information about the ongoing democratic protest movement and of plagiarizing.

    The newspaper’s closure comes amid a campaign of intimidation by the government to suppress the protests that began in February demanding democratic reform and an end to discrimination against the kingdom’s majority Shiite population. Al Wasat is the only newspaper in Bahrain without connections to the ruling family, and was one of few domestic news sources for information on the protest movement.

    #Bahreïn

  • Fear of Japan’s nuclear crisis far exceeds actual risks, say scientists - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Asia-Pacific/2011/0317/Fear-of-Japan-s-nuclear-crisis-far-exceeds-actual-risks-say-scientists

    Le Christian Science Monitor, d’habitude mieux inspiré, se lance dans un article visant à relativiser la peur du #nucléaire ; avec des arguments du genre « c’est moins grave que Tchernobyl » ; « et même #Tchernobyl, finalement, c’était pas si grave que ça »

    Consider other industrial disasters, such as the 1984 leak of methyl isocyanate at a Union Carbide plan in #Bhopal, India that killed some 20,000 people. It is one of many #industrial disasters known by doctors to have directly killed thousands of people.

    “Chernobyl was bad,” says Bushberg. “[But] in the general category of industrial disasters… no, it wasn’t so bad. Certainly one could quickly find industrial accidents that have resulted in much more serious affects than Chernobyl.”

    Conclusion :

    When it comes to nuclear power, says Bushberg of the University of California, “there is a lot of misinformation.”

    sans déconner…

  • Why earthquake-prone Japan relies on nuclear power - CSMonitor.com
    http://www.csmonitor.com/World/Global-News/2011/0314/Why-earthquake-prone-Japan-relies-on-nuclear-power

    Why? #Nuclear power is increasingly seen as a way for #Japan to reduce dependence on fossil fuels. That’s the same reason why President Obama has also been pushing the US to build its first nuclear power plant in almost three decades. In his 2010 State of the Union address, he called for “a new generation of safe, clean nuclear power plants.”

    But as shown by the unfolding nuclear crisis in Japan, with two reactors at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Station suffering explosions since Friday’s massive earthquake knocked out cooling systems at the plant, there is simply no easy solution to humanity’s need for energy. While fossil fuel raises concerns of climate change, nuclear #energy raises the specter of radioactive contamination.

    • Dans la plupart des articles récents, on ne parle pas non plus fait que l’uranium est aussi une ressource limitée... Du coup, on se fout dans la muise avec la radioactivité pour une disponibilité énergétique de... 70 ans ? (J’ai pas la source sous la main là, je reviendrai. Ou pas.)