Fonkisifou

Créateur de l’école d’arts martiaux de la boule à facette

  • Montée de l’islamophobie : Darmanin maintient le flou statistique | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221123/montee-de-l-islamophobie-darmanin-maintient-le-flou-statistique

    Pas de comptabilité

    Dans un entretien à Ouest-France vendredi 17 novembre, le ministre citait le chiffre de « 140 actes antimusulmans » répertoriés cette année, avec « une montée depuis début octobre », sans plus de détails, tout en rappelant les « 1 780 actes ou événements antisémites depuis le 1er janvier ».

    Des données que le ministre continue lui-même à mettre en concurrence avec les actes antichrétiens. « Il y a une montée des actes antireligieux en France depuis plusieurs années. En premier contre les juifs, en deuxième contre les chrétiens avec plus de 500 actes depuis le 1er janvier », a-t-il indiqué.

    Les éléments transmis par le ministre sur l’islamophobie paraissent bien en deçà de la réalité. À titre d’exemple, pour la seule période du mois d’octobre, l’Observatoire de l’islamophobie, rattaché au Conseil français du culte musulman (CFCM), indiquait avoir reçu à titre personnel « 42 lettres d’insultes ». Il recensait également « 14 mosquées taguées et 17 lettres de menaces contre des mosquées ».

    Déjà épinglée par Mediapart pour sa gestion du sujet, la France est, de fait, l’un des rares pays occidentaux à ne pas tenir une comptabilité précise des faits antimusulmans, contrairement aux États-Unis ou à la Grande-Bretagne, où les crimes de haine sont indistinctement passés à la loupe.

    « L’antisémitisme couscous »

    Si le phénomène islamophobe hexagonal est bien loin de s’être illustré comme aux États-Unis, marqués par l’assassinat récent d’un enfant, il est malgré tout palpable. Depuis le 7 octobre, les chaînes d’info en continu alimentent les principaux tropes antimusulmans et anti-arabes.

    Gérald Darmanin lui-même n’est pas en reste. Dans une séquence médiatique remarquée, le ministre de l’intérieur s’est attaché à démontrer – toujours sans preuve pour l’heure – les accointances supposées de Karim Benzema avec les Frères musulmans, renforçant le préjugé pugnace d’une affiliation naturelle entre tout musulman et l’islamisme.

    Quelques jours plus tard, sur LCI, c’est un éditorialiste qui évoquait l’existence d’un « antisémitisme couscous ». Le 8 octobre, lendemain des attentats du Hamas, la mosquée de Roanne voyait ainsi ses murs tagués d’un « mort à l’islam », accolé d’une étoile de David.

    Découverte similaire à Saint-André-de-Cubzac (Gironde), où, au petit matin du 20 octobre, le mur adjacent de la mosquée était maculé de croix gammées et de deux inscriptions difficilement lisibles mais non moins haineuses : « Crevez vous êtes des cibles » et « Cachez-vous assassins », ainsi que d’une étoile de David. Le jour même, une plainte a été déposée à la gendarmerie nationale.

    Au pôle national de lutte contre la haine en ligne, c’est une plainte d’une mosquée d’une grande ville des Yvelines qui a atterri après la réception le 1er novembre de deux courriels d’éloges à Hitler. « Il y est écrit qu’il aurait dû décimer les Arabes plutôt que les juifs », confie le responsable d’une des nombreuses associations de mosquées destinatrices de ce message. « C’était écrit dans un français décousu mais parfaitement compréhensible, manière de brouiller les pistes façon “Omar m’a tuer”. »

    Le 15 novembre, la mosquée Koba, dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon (Rhône), était à son tour visée, recouverte des inscriptions « islam = antisémitisme ». « C’est la police qui a découvert le tag vers 11 heures », indique à Mediapart Djamel Hellal, président de l’association Croix-Rousse Koba, un lieu de culte historique du quartier installé en bas d’un immeuble des canuts. « Ce qui m’a choqué, c’est que la mosquée n’est pas indiquée, nous sommes surtout connus du quartier et des fidèles. »

  • Le sabotage des mitochondries

    Le SRAS-CoV-2 parasite les centrales énergétiques des cellules pour se multiplier et peut les dérégler à long terme.

    ET si la fatigue accablante de la COVID longue était liée à une fatigue… des cellules elles-mêmes ? Comme si chaque petite parcelle du corps était épuisée ? Que la batterie de chaque organe était à plat ? C’est essentiellement ce qu’indiquent plusieurs études qui montrent que le SRAS-CoV-2 s’en prend directement aux mitochondries, sortes de mini-organes qui assurent la production d’énergie au coeur des cellules.

    « Le virus a besoin de reprogrammer le métabolisme énergétique des cellules hôtes pour se répliquer. Plusieurs protéines du SRAS-CoV-2 sont connues pour se lier à certaines protéines des mitochondries. Ces petits organes ne produisent pas uniquement de l’énergie, mais aussi plusieurs molécules telles que des acides aminés, des acides gras et des nucléotides, qui sont nécessaires à la réplication cellulaire et virale », explique Michaël

    Shum, professeur au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval. Chaque cellule peut compter plusieurs centaines de mitochondries, et celles-ci sont dotées de leur propre ADN.

    Un consortium international de scientifiques a examiné l’expression des gènes mitochondriaux sur 700 prélèvements nasopharyngés, sur des organes prélevés chez 35 personnes décédées de la COVID-19 et dans des modèles animaux. Leur étude, publiée en août 2023 dans Science Translational Medicine, est claire : le virus inhibe à long terme les gènes mitochondriaux essentiels à la production d’énergie, et ce, dans plusieurs organes, dont le coeur, le foie, les reins et les ganglions lymphatiques. Même une fois que l’organisme s’est débarrassé du virus, cette dysfonction peut persister. Selon l’article, cette inhibition irréversible « pourrait contribuer aux symptômes multisystémiques de la COVID longue ». ▶

    • En fait un dossier complet d’hypothèses sur le #covid_long.

      La réactivation de virus dormants

      Le chaos immunitaire déclenché par la COVID-19 pourrait entraîner le réveil d’autres virus tapis dans l’organisme.


      Après un combat acharné, les troupes ont besoin de repos. Elles baissent la garde, et c’est à ce moment-là que des insurgés décident de se révolter. Traître, n’est-ce pas ? C’est ce qui pourrait se passer chez certaines personnes : à peine remises de la COVID-19, elles subiraient les assauts d’autres virus présents dans leur organisme, mais qui étaient jusqu’alors maintenus sous contrôle par leur système immunitaire. Ces opportunistes appartiennent à la famille des herpèsvirus, qui inclut les virus de l’herpès, du zona, le HHV-6 ou encore le virus d’Epstein-Barr. « Dans les prélèvements nasaux des patients COVID aux soins intensifs, on trouve énormément d’herpèsvirus. Qu’est-ce que cela signifie ? Pour l’instant, on ne sait pas trop », admet Howard Heller, professeur de médecine au Massachusetts General Hospital.

      Ces pathogènes sont tous connus pour rester en dormance pendant de longues périodes et profiter d’un moment de stress, d’inflammation ou de fatigue pour se réveiller. Manque de chance, ils sont extrêmement courants. Plus de 90 % de la population mondiale a déjà été infectée par le virus d’Epstein-Barr, par exemple. Chez certains individus, la première infection cause une mononucléose, mais, bien souvent, elle passe inaperçue. Ensuite, l’intrus se réfugie dans des cellules immunitaires et ne disparaît jamais… Il a été associé récemment à l’apparition de la sclérose en plaques ; et on sait que le fait que survienne une bonne grosse COVID l’aide à reprendre du poil de la bête.

      Selon plusieurs études, l’ADN du virus d’Epstein-Barr est en effet décelé plus fréquemment chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 et gravement malades que chez celles ayant peu de symptômes. On sait aussi que la résurgence du virus d’Epstein-Barr en phase aiguë de la COVID-19 augmente le risque de développer ensuite une COVID longue, selon une étude publiée dans Cell en 2022. D’où l’hypothèse selon laquelle il pourrait carrément causer les symptômes post-COVID, notamment cette fatigue accablante qui ressemble à celle de la mononucléose.

      « Le SRAS-CoV-2 a tendance à faire chuter la quantité de globules blancs, ce qui induit une sorte d’état immunosupprimé. C’est l’occasion pour le virus d’Epstein-Barr de se réactiver », observe Jennifer Snyder-Cappione. Elle et son équipe ont décelé des preuves de cette réactivation – soit une augmentation importante de certains lymphocytes T – dans le sang de personnes souffrant d’un syndrome post-COVID. Ce virus entraîne-t-il des symptômes ? Est-il responsable des troubles immunitaires, ou bien se contentet-il de les aggraver ou de les exploiter ? Autant de questions cruciales. « On ne sait pas encore si cette réactivation virale est la fumée ou le feu, nuance la virologue. Mais elle reste une suspecte majeure. ». ▶

    • D’interminables tempêtes immunitaires

      La réponse immunitaire censée protéger contre le SRAS-CoV-2 est parfois si forte qu’elle devient destructrice. C’est vrai au moment de l’infection, mais aussi à long terme. ON ne compte plus les études qui montrent la présence d’anomalies immunitaires chez les personnes atteintes de COVID longue. Baisse du nombre de certains globules blancs, multiplication d’autres, présence persistante de molécules inflammatoires… Aucun doute, ce virus met durablement à mal le système de défense. Au point peut-être de lui faire perdre la tête !

      Caractérisée par une inflammation et des symptômes diffus, la COVID longue pourrait bien être une maladie en partie auto-immune, c’est-à-dire causée par un dérèglement du système immunitaire qui se retourne contre l’organisme au

      lieu de le défendre. Argument de poids en faveur de cette hypothèse : ce syndrome touche davantage de femmes, qui sont plus fréquemment sujettes à ce type de maladie. De plus, l’évolution en dents de scie des symptômes, avec des regains d’énergie suivis de rechute, fait penser à ce type d’affections. Ce n’est pas tout : une étude taïwanaise portant sur plus de trois millions de personnes a conclu que l’infection au SRAS-CoV-2 augmentait le risque de développer, dans les six mois suivants, toutes sortes de maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.

      Du côté biologique, plusieurs indices renforcent la piste. On a décelé chez des victimes de COVID longue de nombreux autoanticorps. Plutôt que de s’attaquer à des pathogènes, ils ont pour cibles divers tissus et molécules de l’hôte : les poumons, la muqueuse intestinale, des protéines du système immunitaire ou de la coagulation, des récepteurs à la surface des cellules… Une étude menée à l’Université McMaster, publiée en 2023, a ainsi montré que la présence d’autoanticorps antinucléaires (qui ciblent le noyau des cellules normales) est corrélée à la persistance de symptômes post-COVID au bout d’un an. « En phase aiguë, il y a une chute du nombre de lymphocytes [des globules blancs]. En réaction, l’organisme ordonne une prolifération des lymphocytes, mais ceux qui sont appelés “régulateurs” semblent moins nombreux en cas de COVID longue », a décrypté, lors du Symposium canadien, Manali Mukherjee, autrice principale de l’étude, elle-même victime du syndrome. Or les lymphocytes régulateurs participent à la réparation des tissus tout en tempérant les excès d’enthousiasme des autres lymphocytes ; en gros, ils « calment » ceux qui ont justement une activité auto-immune. « Sans eux, les autoanticorps ne sont plus policés. » ▶

    • Microcaillots, gros effets ?

      La COVID-19 accroît le risque de caillots sanguins plusieurs mois après l’infection. Ces caillots pourraient-ils expliquer les symptômes interminables ?

      Dès les premières semaines de la pandémie, le constat s’est imposé : la COVID-19 n’est pas uniquement une maladie respiratoire, mais aussi une maladie vasculaire ; elle favorise la formation de caillots sanguins. En obstruant de fins vaisseaux, ces caillots – ou thromboses – bloquent le passage des globules rouges et nuisent à l’oxygénation des tissus.

      Ils ne surviennent pas qu’en phase aiguë. Trente jours après l’infection, le risque de caillots potentiellement mortels dans les poumons demeure multiplié par 33, et celui de thrombose veineuse profonde par 5, comme l’a montré une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal en 2022. Même après six mois, le risque est plus élevé.

      Plusieurs facteurs semblent en cause, dont l’inflammation initiale, qui favorise la coagulation, mais aussi une atteinte directe (et durable) de la paroi des vaisseaux par le coronavirus. La protéine S, à la surface de celui-ci, interférerait aussi avec certaines protéines du sang et activerait les plaquettes, dont le rôle est de « colmater » les brèches vasculaires. Et à plus long terme, « certaines études montrent la présence d’autoanticorps [des anticorps qui s’attaquent à l’organisme lui-même] qui sont associés à des troubles de la coagulation », ajoute Christian Bréchot. Une équipe est même parvenue récemment à visualiser la multitude de petits caillots dans le sang des victimes de COVID longue.

      Ces « bouchons », s’ils atteignent le cerveau, pourraient-ils expliquer le brouillard mental et les troubles de la mémoire caractéristiques de certaines COVID longues ? C’est très possible, selon plusieurs études, dont une publiée fin août dans Nature Medicine. L’équipe de l’Université d’Orford a suivi 1800 personnes hospitalisées pour une COVID-19 grave. Elle a découvert qu’un taux initial élevé de deux protéines clés de la coagulation, le fibrinogène et les D-dimères, prédisait justement le risque de troubles cognitifs 6 et 12 mois plus tard. Une découverte majeure, puisqu’elle pourrait amener à dépister les personnes à risque et à leur proposer un traitement précoce. ▶

    • Guéris ? Pas tout à fait…

      Décidément, le virus SRAS-CoV-2 pourrait être encore plus néfaste qu’il n’y parait. En effet, même chez les personnes n’ayant aucun signe de COVID longue, l’infection est associée à un risque ultérieur accru de problèmes de santé. C’est ce qu’a découvert l’équipe de Ziyad Al-Aly, un épidémiologiste de l’Université Washington, à St-Louis, qui suit une cohorte de plus de cinq millions d’anciens combattants et combattantes.

      Dans une étude publiée dans Nature Medicine en août dernier, il fait un constat glaçant : deux ans après l’infection, le risque de diabète, de troubles de la coagulation, de problèmes respiratoires, intestinaux et musculosquelettiques demeurait plus élevé chez les personnes ayant eu la COVID que chez celles ne l’ayant pas eue. « Cela concerne tous ceux qui ont eu le SRASCoV-2 », précise le chercheur, même si les individus ayant été hospitalisés en phase aiguë sont les plus fragiles.

      Sur une note « rassurante » : les risques de décès prématuré, d’hospitalisation et de maladies cardiaques et rénales revenaient à la normale au bout d’environ 19 mois chez celles et ceux ayant souffert d’une forme légère de COVID-19. « Nos sociétés sont impatientes de mettre la pandémie derrière elles et balaient sous le tapis ses conséquences à long terme. Les gouvernements doivent élaborer une stratégie cohérente pour la recherche sur la COVID longue […], avec des engagements financiers à long terme. C’est très important pour nous aider à comprendre la COVID longue, les maladies chroniques associées aux infections et pour optimiser notre préparation aux pandémies », souligne celui qui est aussi chef de la recherche du Veterans Affairs St. Louis Health Care System.

    • Le bilan

      Quel est le point commun entre toutes ces hypothèses ? Pour la Dre Falcone, il tient en un mot : microbiote. « C’est ce qui fait le lien entre les pièces du casse-tête ! » dit-elle.

      Avec son équipe, elle a passé au crible la flore intestinale de ses patients et patientes. Et les conclusions sont claires : en cas de COVID longue, surtout s’il y a des symptômes neuropsychologiques, le microbiote est perturbé et moins diversifié. Sous l’effet de « mauvaises » bactéries, la barrière intestinale, censée être étanche, devient poreuse, laissant fuir des molécules et des microorganismes qui vont affoler le système immunitaire, et notamment les lymphocytes B – ceux qui produisent les (auto) anticorps.

      Emilia Liana Falcone y voit un enchaînement chronologique logique. « À la base, on pense que la persistance du virus dans l’intestin joue un rôle dans la perturbation du microbiote. Au bout du compte, l’équilibre des lymphocytes B est perturbé, et cela prédispose à l’apparition de troubles auto-immuns, ainsi que de microcaillots, qui peuvent être associés à des autoanticorps. Tout est interrelié ! » explique la dynamique chercheuse.

      Le mieux est donc encore d’éviter les réinfections et les formes graves, notamment grâce à la vaccination. En octobre, une méta-analyse incluant 24 études a montré que le fait d’avoir reçu trois doses de vaccin avant l’infection réduisait de 69 % le risque de syndrome post-COVID. Quant aux victimes, elles peuvent se tourner vers des programmes de réadaptation, qui font preuve d’une certaine efficacité, en attendant l’arrivée de traitements en cours d’évaluation partout dans le monde. « On essaie toutes les pistes, à savoir les antiviraux, les anticoagulants, les médicaments immunosuppresseurs et les corticoïdes », énumère Christian Bréchot. De quoi y voir plus clair d’ici peu ? La Dre Falcone, dont la clinique-laboratoire, à l’IRCM, participera prochainement à des essais cliniques, veut y croire. « Notre mission, c’est qu’il n’y ait plus de COVID longue d’ici 5 ans », lance-t-elle.

  • L’assèchement du Rhône menace les centrales nucléaires : la France fait pression sur la Suisse pour augmenter le débit
    https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/emmanuel-macron-en-deplacement-en-suisse-pour-sauver-le-soldat-rhone-151892

    Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l’ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d’augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.

    Et avec les EPR à venir sur le Rhône, je te raconte pas comment on va leur mettre la pression aux Suisses !

  • Brésil : la température ressentie atteint les 58,5 °C à Rio, un record
    https://www.lepoint.fr/monde/bresil-la-temperature-ressentie-atteint-les-58-5-c-a-rio-un-record-15-11-202

    De nombreuses régions du pays sont placées en alerte maximale contre la canicule. Elle va se poursuivre encore plusieurs jours. Au moins jusqu’à vendredi.

    Ils n’auraient pas élu un gauchiste irresponsable, tout se passerait mieux. Un homme de droite responsable te dirait que le réchauffement climatique n’existe pas, que les pics de chaleur ont toujours existé (d’ailleurs, on l’a dépassé le pic, on peut retourner à nos occupations habituelles), et qu’il suffit de s’adapter, en commençant par baisser les impôts, afin de permettre à tous de s’adapter.

  • ▶︎ Habibi Funk 021: The Free Music - Free Music (Part 1) | The Free Music | Habibi Funk Records
    https://habibifunkrecords.bandcamp.com/album/habibi-funk-021-free-music-part-1

    Avid Habibi Funk listeners may be familiar with Libyan composer / producer Najib Alhoush, who’s “Ya Aen Daly” - Bee Gee’s “Stayin Alive” cover - was included in our 2nd compilation.

    Najib’s group, “The Free Music” produced an astonishing 10 albums, all impressively strong and equally infused by soul, funk, disco and reggae. Groovy synths, thumping bass and drums and Najib’s distinct flavor collide for something special. Self-financed, all their albums are fully dedicated to their unique musical blend, a distinctly infectious groove that unfortunately didn’t make an impact outside of Libya due to the complex political situation at the time.

    #musique #funk #soul #habibi_funk #Libye #Najib_Alhoush

  • Encore et toujours plus d’armes nucléaires : la nouvelle posture stratégique des États-Unis
    https://www.les-crises.fr/encore-et-toujours-plus-d-armes-nucleaires-la-nouvelle-posture-strategiqu

    La Commission estime que les États-Unis devraient envisager de construire et de déployer davantage d’armes nucléaires. Source : Responsible Statecraft, William HartungTraduit par les lecteurs du site Les-Crises Le monde est en guerre, avec des conflits actifs ou larvés en Ukraine, en Israël-Palestine, en Somalie, en Éthiopie, au Soudan, en Libye, en Syrie, au Yémen […]

  • Covid long : pourquoi ce syndrome post-infectieux risque de coûter des milliards d’euros à l’économie française ? - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2023/11/10/covid-long-pourquoi-ce-symptome-post-infectieux-risque-de-couter-des-milli

    l’essentiel Dans son dernier avis publié ce mardi 7 novembre, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) alerte le gouvernement sur les effets néfastes du Covid long sur la santé publique. Faute de la mise en place d’un système de « prévention », de « détection rapide » et de « prise en charge » adaptée en France, la facture pour l’État pourrait atteindre des sommets.

    Mais qui aurait pu prévoir ?

  • Espagne : émeutes fascistes - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/11/09/espagne-emeutes-fascistes

    Ces derniers jours, des manifestations néofascistes violentes ont lieu en Espagne. Mardi 7 novembre à Madrid, l’extrême droite a tenté d’attaquer les locaux du Parti Socialiste actuellement au pouvoir, ainsi que le Parlement, lourdement protégé par la police.

    Mon gamin étudie le Front Populaire en ce moment. Les années 2020 ont des airs d’années 1930, c’est effrayant.

  • When the ships stop, what then? - The Witches Kitchen
    https://witcheskitchen.com.au/when-the-ships-stop-what-then

    Isn’t it stunning? This is the current position of all the cargo vessels in the world. Just cargo vessels – I’ve set the filter to remove the passenger ships, the tankers, the fishing vessels, all the other types of sea traffic. The image comes from marinetraffic.com, a site that tracks vessels’ positions using AIS data. I’ve cropped it to Australia’s part of the world.

    Ships are orders of magnitude more efficient than planes for moving cargo, but planes are so terribly polluting, that’s not saying much. Cargo ships use heavy fuel oil, which produces greenhouse gas emissions not only in the form of CO2, but also in the form of black carbon which has a warming impact much, much greater than CO2. The big ones use 250 tons of it each day. It’s hard to imagine that we can keep shifting stuff around the world like this and still avoid climate collapse. And one day, in the not too distant future, we are going to have to deal with climate collapse, avoid or adapt, like it or not. Avoid would be so much better and easier, alas. 🙁

  • Un avant-projet de loi pour réformer la sûreté nucléaire
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/un-avant-projet-de-loi-pour-reformer-la-surete-nucleaire-23

    AFP parue le 06 nov. 2023 - 21h41

    Le gouvernement, qui veut réformer la sûreté nucléaire dans un contexte de relance de l’atome, propose de réunir les deux institutions actuelles dans une « Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection », à créer au 1er janvier 2025, selon un avant-projet de loi consulté lundi par l’AFP.

    La guerre est déclarée, le gros mot est lâché, on va réformer la sureté nucléaire, et tout ira mieux, les EPR seront produits dans les temps et sans surcoûts, les chaudières n’auront plus de défaut de fabrication, les soudures seront conformes, et l’énergie coulera à flot, pour permettre aux datacenters de faire fonctionner des IA qui te permettront de résoudre le conflit palestino-israélien, ukraino-poutinien, trumpo-bidenien et macrono-français.

  • EDF a commencé à démarrer son réacteur alors qu’une avarie affectait les grappes de commande sans qu’elle n’ait été détectée préalablement, mais qui plus est, l’industriel a mal dosé le bore qu’il a injecté dans la cuve pour diminuer la puissance de la réaction nucléaire qu’il avait lancée.

    Par cette double erreur, l’industriel a directement entravé sa capacité à garder le contrôle de la réaction #nucleaire

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Dampierre-Quand-EDF-gere-mal-la-reaction-nucleaire

  • La prise de parole de #Majed_Bamya sur France 24

    La meilleure façon de faire face à l’hypocrisie des #médias occidentaux, dans ce conflit israélo-palestinien, c’est de les ridiculiser en direct sur leurs plateaux d’émission, comme l’a fait ce diplomate palestinien🤝


    https://twitter.com/BangouraKhame/status/1713173312472236050

    Majed Bamya
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Majed_Bamya

    #Palestine #Israël #TV #télévision

  • ❝Si l’on en croit les industriels de la filière, le combustible de nos centrales nucléaires ne produit que 4% de déchets dits « ultimes ». Sur les 96% de matière valorisable restante, seul 1% est aujourd’hui vraiment réutilisé dans les réacteurs d’EDF. C’est le plutonium, sous forme de MOX (Mélange d’OXyde de #plutonium et d’OXyde d’#uranium). Le problème, c’est que ce nouveau combustible n’est, lui, pas recyclable... et parfois même inutilisable, car l’usine Orano (ex-Areva) qui le produit connaît quelques ratés.

    Ce sont ces déchets et rebuts de MOX qui viennent s’accumuler année après année dans les piscines d’entreposage de l’usine Orano à La Hague. Selon David Boilley, un expert critique du nucléaire interrogé par « Complément d’enquête », "on a frôlé la saturation".

    Ce risque de saturation est pris très au sérieux par les autorités de contrôle du #nucléaire. A La Hague, jamais un tel taux de remplissage n’avait été atteint, confirme le directeur adjoint de l’usine, qui cite le chiffre (inédit) de 97%. Face à l’urgence, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a autorisé le site à « densifier » temporairement ses piscines à partir de 2024 – c’est-à-dire à les remplir davantage...❝

    La vidéo est très distrayante...on peut dormir sur nos 2 oreilles

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-dechets-nucleaires-le-scenario-noir-de-l-arret-des-centrales-edf_

    • Cette saturation était prévisible dès la mise en service du MOX (à la louche il y a 30 ans, il faudrait vérifier). Elle a été timidement dénoncée à l’époque, et évidemment ça n’a pas suffit, et donc « on » a enclenché le démarrage en trombe vers le mur (phénomène bien connu de du capitalisme), avec, comme toujours, l’argument technophile de merde : « mais on trouvera une solution avant que qu’on ne sature ! ».
      #peigne_culs

  • The war has started
    https://new.thecradle.co/articles/the-war-has-started
    http://thecradle-main.oss-eu-central-1.aliyuncs.com/public/articles/28628ca4-66b6-11ee-a76b-00163e02c055.webp

    Je n’ai pas réussi à couper grand chose dans cette version que le traducteur automatique pourra donner à lire. Pour les anglophones, il y a le lien vers l’original.

    West Asia may be headed toward a large-scale war that will extend well beyond the Gaza Strip and southern Israel, now mired in violent conflict.

    "Operation Al-Aqsa Flood,” carried out by Hamas at dawn on 7 October, has already led to the killing of hundreds of Israeli soldiers and settlers, the capture of about 200 of them, and the destruction of Israel’s lauded deterrence.

    Whether the war will bleed into multiple borders and arenas now depends entirely on what Israel does or does not do in the days and weeks ahead. Predictably, Tel Aviv – with the US and EU standing firmly behind it – has begun by launching a military operation in the Gaza Strip to eliminate the Hamas and Palestinian Islamic Jihad (PIJ) resistance movements.

    After a round of consultations held with a number of western heads of state - led by US President Joe Biden and his French counterpart Emmanuel Macron - Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu confirmed in statements that his western allies have granted Israel full freedom to eliminate the Palestinian resistance in Gaza.

    In a flurry of Instagram-worthy gimmicks, western capitals have already begun beating the drums of war - from lighting the Eiffel Tower in Paris with the colors of the Israeli flag to raising it at the European Commission headquarters in Brussels.

    These galvanizing gestures to excite public sentiment are reminiscent of events in March 1996, when the west and its allies gathered in Sharm El-Sheikh to ostensibly ‘combat terrorism.’ Their goal was not to halt terror, but to destroy the resistance in Palestine and Lebanon. That conference was the green light for Israel to launch “Operation Grapes of Wrath” on Lebanon one month later. That military fiasco ended with Hezbollah winning points, increasing its domestic role, and establishing the resistance group as a Lebanese protector against Israeli attacks.

    Last weekend, Israel once again captured the west’s undivided attention. Tel Aviv, along with Washington and other western capitals, are dead-set on restoring the deterrence destroyed by Operation Al-Aqsa Flood.

    A ‘near-perfect’ operation

    Hamas did not coordinate its military operation with any of its Resistance Axis allies. It also did not plan to achieve the stunning results that were soon to follow. The Qassam Brigades’ immediate goal was only to destroy Israeli army positions around the Gaza Strip and capture as many soldiers as possible, which they could later exchange for the thousands of Palestinian captives in Israeli prisons.

    But the Palestinian resistance forces were taken by surprise at the laxity of the occupation army. Contrary to expectations, they stumbled upon security vacuums and poorly guarded military sites in which a large number of enemy soldiers and officers were fast asleep. It was this unexpected opportunity that prodded the Palestinian fighters to reach for bigger gains.

    Hamas’ military leadership planned to carry out this operation in complete secrecy. Just weeks earlier, their fighters had conducted military maneuvers/exercises that were observed by the Israelis. But Tel Aviv’s rather complacent intelligence assessment had been that “Hamas is training for what it does not dare to do.” The Israelis, in short, thought that Hamas was merely flexing in order to gain financial concessions for Gaza. No actual operation was ever expected by Israel’s military brass.

    The veil of secrecy over the operation also extended to the Hamas fighters who carried out the attack. Sources close to Hamas say that their cadres believed, until the morning of the operation, that they were assembling for a training exercise, not for the real thing.

    Very few knew details of the comprehensive attack plan. Even Hamas’ allies in Lebanon and Iran learned of the operation at zero o’clock and not a moment before, according to well-informed sources in the Resistance Axis.

    (...)

    Al Qassam also planned to target Israeli communications towers and all military sites surrounding Gaza. From a military perspective, this was a near-perfect operation that led to the destruction of all the facilities of the Israeli army’s “Gaza Division" and the annihilation of entire Israeli brigades. For Israel, this was a total humiliation - something it had never experienced before, even in the devastating 1973 Arab-Israeli war.

    A zero-sum game

    With the support of the collective west, Israel is now assembling a plan to restore its deterrence. Operation Al-Aqsa Flood didn’t only affect the Israelis - it has also endangered western deterrence throughout West Asia and the Arab world. The decline in Israel’s deterrent capacity correlates directly with the weakening of western hegemony in the region.

    While Israel has been scurrying around to mobilize its troops and equipment for a counterattack, the Americans sent messages to the Resistance Axis - specifically Iran and Hezbollah - saying, essentially: “We don’t want this to escalate. We want and need stability on the Lebanese border with Israel. We are urging you not to interfere in this war.”

    The messages were sent on 7 October, as events unfolded, and through more than one medium. Hezbollah’s response was seen on the ground the very next morning, when it bombed Israeli army positions in the occupied Lebanese Shebaa Farms. This was a warning message, which was clarified further by Hezbollah’s Executive Council Chief Hashem Safi Al-Din when he said: “We will not remain neutral in this battle.”

    Neither will Washington, which immediately announced $8 billion in aid to Israel, and sent an aircraft carrier to the eastern Mediterranean Sea. The US cannot afford for Israel to take more losses, but how far will they go to deter Tel Aviv’s adversaries?

    Within the axis of resistance, from Iran to Gaza, there is a uniform decision to prevent the defeat of any of the principal allies. As this axis made clear during the Syrian war, a major attack on one will be viewed as an attack on all. Today, their red line is preventing the collapse of the resistance in Gaza.

    Israel’s urgent need to restore its deterrence is not, however, possible without destroying Gaza’s resistance factions. Both Netanyahu and Israeli Defense Minister Yoav Galant have ominously warned that Tel Aviv’s response to Gaza’s attack will “change the Middle East.” Those are fighting words indeed: the US called for the birthing of a “new Middle East” during Israel’s month-long bombardment of Lebanon in July 2006.

    Tel Aviv and Washington want to take down the Palestinian resistance while ensuring that no other battle fronts flare up to distract from that mission. Of course, the Resistance Axis principals will seek to do exactly the opposite, doing what is necessary to distract Israel from its strategic objective.

    The situation is very complicated. If Israel manages to eliminate the Palestinian resistance - which it has never been able to do before - the entire region will undergo seismic changes and Tel Aviv will be able to impose its will across occupied Palestine.

    Those gains would be extremely painful: the crippling of the Palestinian fighting spirit; No impediment to the Judaization of the al-Aqsa mosque; the possible annexation of the West Bank; increased settlement building; the mass detention of Palestinians with impunity; normalization with all remaining Arab and Muslim countries; and the loss of the Resistance Axis’ Palestinian ally.

    These variables would fundamentally alter the balance of power in West Asia. The Axis of Resistance will not stand by idly and allow an Israeli ground operation against Gaza’s resistance - it will throw in new variables to confound and weaken the enemy.

    If Tel Aviv - with western cover - decides to take this fight with the Palestinian resistance to the wall instead of striking a long overdue compromise and dialing back its occupation, other battle fronts will be opened against Israel’s military forces. As to the method, form, and location of those new frontlines, there are countless possibilities that will be kept under wraps as the picture gets clearer.

  • 8 octobre 2023 · Le Covid-19, une maladie vasculaire
    https://cabrioles.substack.com/p/8-octobre-2023-le-covid-19-une-maladie

    Bonjour,

    Le Covid-19 a initialement été pensé sur le modèle de la grippe comme affectant essentiellement les poumons. Mais le #Covid-19 n’est pas la grippe, notamment parceque contrairement à la grippe, le Sars-Cov-2 utilise comme récepteur l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2, ou ACE2 pour infecter notre organisme.

    Cette enzyme est présente dans de très nombreux organes, ce qui fait du Covid-19, bien plus qu’une maladie respiratoire, une maladie multisystémique pouvant impacter de multiples systèmes organiques comme le système respiratoire mais aussi les systèmes gastro-intestinal et hépato-biliaire, ainsi que le système nerveux et le système cardio-neurovasculaire.

    L’impact sur ce dernier, et plus particulièrement sur les vaisseaux sanguins qui irriguent l’ensemble des systèmes organiques qui composent le corps, a été particulièrement souligné. Le Covid-19 semble avoir des effets importants sur l’endothelium, la paroi interne des vaisseaux sanguins qui joue un rôle majeur dans le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins, prévenant notamment les phénomènes de coagulation et d’inflammation.

    L’affection de l’endothelium par le Covid-19 favorise ces phénomènes de coagulation et d’inflammation, entrainant la formation de caillots et de surinflammations suceptibles de provoquer des thromboses veineuses profondes, des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux, ou encore des effets neurologiques à long terme.

    Le Covid-19 peut donc être décris comme une maladie multisystémique à fort tropisme #cardio-neurovasculaire.

    Les conséquences grandissantes des politiques d’infection de masse vont tôt ou tard être de plus en plus difficiles à invisibiliser. Les gouvernements qui ont présidés à l’abandon des populations et à la destruction des politiques de prévention pour satisfaire les désirs patronaux, de même que l’ensemble des médias qui les ont soutenus avec enthousiasme dans cette voie (avec en France le soutien notable des média dit de gauche), vont prétendre une chose : que de nouvelles découvertes ont été faites qui obligent à réévaluer les dommages du Covid-19, que jusqu’ici, nous ne savions pas.

    Il n’y a rien de plus faux.

    Les multiples aspects biologiques du #COVID_Long sont décris depuis les tous premiers mois de la pandémie.

    Et cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les troubles du système cardio-neurovasculaire, leur implication dans les formes respiratoires graves et les dommages neurologiques.

    Pour faire le point nous vous proposons une poignée d’articles.

    Le Covid-19 est-il une maladie des vaisseaux sanguins ? | Dr Phoebe Kitscha

    Chaque COVID léger peut accroître le risque de problèmes cardiaques | Mariana Lenharo

    Comment le Covid-19 affecte le #cerveau | Jamie Ducharme

    Une attaque des vaisseaux sanguins pourrait déclencher la « deuxième phase » mortelle du Covid-19 | Catherine Matacic

    Covid-19 est aussi une maladie inflammatoire vasculaire, Marc Gozlan, 29/4/2020
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/29/covid-19-est-aussi-une-maladie-inflammatoire-vasculaire

    #maladie_vasculaire

  • Suite à l’annonce d’un pilote d’hélicoptère qui se sépare de sa femme malade de Parkinson et qui reçoit des éloges sur sa culpabilité, j’ai eu envie de raconter l’histoire de Lucienne
    https://seenthis.net/messages/1020019

    Ah tiens, dans mon entourage des héroïnes du quotidien j’en ai à la toque, et je vous raconterai bien Lucienne qui va avoir 87 ans
    – Née dans une famille d’honnêtes imprimeurs de la Drôme
    – Certificat passé, elle monte à Paris pour être fonctionnaire de la poste, l’autre choix était de devenir institutrice à Crest.
    – Personne ne lui a jamais parlé du lien sexualité et enfantement
    – Elle se retrouve enceinte d’un sale mec, ils vivent dans 15m2
    – Son mari violent se barre définitivement quand le grand a 10 ans et elle élève totalement seule ses 3 enfants
    – Lucienne prend sa retraite à 57 ans, et part vivre à Bordeaux chez Gérard, ils se sont rencontrés à La Poste l’année précédente
    – Lucienne, honnête, scolaire et droite, lui dit qu’elle est avec lui par amour et refuse de l’épouser puis retourne à sa cuisine
    – Elle s’est occupée de lui jusqu’au bout même les 15 dernières années ponctuées de maladies diverses qui l’ont rendu impotent. Elle qui rêve de voyage, ils ne voyageront jamais. Il lui interdit certaines visites sous prétexte qu’il n’apprécie pas ses amies. Il est décédé il y a 6 mois, alité depuis 3 ans avec une gangrène à la jambe, et homme depuis toujours, ne sachant ni passer le balai ni faire à manger, le pauvre
    – Petit aparté : le fils unique de cet homme avec qui Lucienne passe 30 ans est millionnaire, il dirige une entreprise de 7000 employés. Il réapparait avec sa femme une semaine avant la mort de son père. Ils mettront en vente la maison pour 500.000€, merci Lucienne.
    – Quinze jours après la mort de Gérard, Lucienne a fait ses valises, Gérard lui a laissé 30.000 € d’assurance vie. Dans un instant lucide elle me dit « cela ne fait même pas 1000€ par an, c’est maigre pour avoir été son esclave durant 30 ans ». Elle a trouvé loin de là une place à 700€ par mois dans une résidence senior. Et elle continue de croire que sa relation avec Gérard s’appelait de l’amour, faut bien s’accrocher à quelque chose.

    • En ce moment sur Insta il y a une vidéo qui tourne d’une sociologue qui parle de compter le temps de travail des mères et l’investissement de leur temps et de leur argent dans l’éducation des enfants. Les centaines de commentaires que suscite l’idée même de compter le temps de travail des mères est ahurissante. Beaucoup de mères ont réagis en disant qu’on ne comptais pas l’amour et que si on compte son temps on est une mauvaise mère. Il y a même des mères qui m’ont dit qu’elles étaient des féministes radicales mais qu’on ne doit pas compter l’amour pour ses enfants quand même ! Avec la baisse de la natalité, la crise économique et la Macronny RNoïde établie je ne donne pas cher de la place des « personne à vulves » dans la société de demain.

      Lucienne s’est trouvé une résidence à 700€/mois, espérons que les maléficiaires du RSA qui vont s’occuper d’elle 15h/semaine sous forme de travaux forcés aurons les capacités, grâce à l’amourrrr, de rendre ses derniers jours supportables. Mais on est contentes pour Gérard et son héritier de ses couilles qui ont pu se garnir les bourses.

      On dessine toujours très mal le symbole de la justice, en vrai, la balance est une tige flanquée d’une paire de scrotums, d’où qu’elle penche c’est au profit des prostates.

    • Ma grand-mère avait beau être mariée, comme il bouffait tout l’argent, elle s’est toujours retrouvé à économiser pour régler les ardoises.
      En bossant dur, elle a pu acquérir leur logement.

      À la retraite, ils ont mal vendu (merci la non éducation financière) et au lieu de racheter, ce con a préféré rénover… leur location.

      Donc, elle s’est bien retrouvée sans rien quand il est mort. Le fait qu’il a bossé moins qu’elle ne l’a pas empêché d’avoir une meilleure retraite (inégalité de salaires). Elle a juste eu la pension de réversion pour surnager sous le seuil de pauvreté.

      Le seul truc que le mariage lui a apporté. Sinon, ce sont les dettes communes.
      Parce que mariage ou pas, les gus savent très bien tirer parti des relations déséquilibrées avec les femmes.
      Il savent très bien que même s’ils font les sales gosses avec le fric, elles assureront de toit, la bouffe et le soin aux gosses. Même si ça les désavantagent.

      Ils n’ont jamais aucun efforts à faire, sauf de temps en temps montrer les biscottos et un peu surjouer les blessures, comme dans leur sport favori.

    • @mad_meg je te cite

      Beaucoup de mères ont réagis en disant qu’on ne comptais pas l’amour et que si on compte son temps on est une mauvaise mère.

      Les réactions que tu rapportes montre que le dressage des femmes dure toujours. Et Lucienne a été éduqué dans cette optique de sacrifice des femmes, du devoir de s’occuper des autres et de nier ce travail en l’appelant amour.
      Elle a réparé silencieusement les affronts qu’elle avait subis de cette société prête à la laisser se faire tuer elle et ses enfants. Elle avait compris qu’elle ne pourrait s’en sortir que seule, par la force et même circonscrite à ce qu’on lui laisserait comme espace d’action, quelques centimètres autour de la place des femmes. Comme il y a la longueur de sa chaine comme liberté pour le chien à la niche.
      Elle qui était si heureuse d’arriver à Paris a dû apprendre à déjouer la loi encore imposée aux femmes aujourd’hui, ne pas sortir impunément de leur statut de vierge.

      Toute jeunette, elle était fière de bien réussir à l’école, d’avoir passé le concours administratif des fonctionnaires et de monter à Paris. Certes c’était une proie naïve et facile, mais elle travaillait et touchait déjà un salaire même si l’autre s’empressait de le boire. Quand elle se retrouve seule avec les trois, elle va courageusement se mettre à réviser la nuit pour grimper les échelons de LaPoste et chaque concours qu’elle remporte est aussi une épreuve remportée face aux hommes bien plus nombreux à se présenter, bien plus favorisés. Pas sûre qu’aujourd’hui il y ait encore cette possibilité d’indépendance financière pour une cheffe de famille monoparentale.

      Lucienne se bat et force le respect, elle devient inspecteur, en douce elle te confie qu’elle avait un grade plus élevé que Gérard mais que timide elle n’osait pas donner des ordres.

      Du coup, en repensant à son parcours, c’est peut-être ce qui m’étonne le plus : elle a gagné son indépendance, une bonne retraite, s’achète un appartement en banlieue (qu’elle a conservé au cas ou) mais ne trouve son bonheur qu’à tenir la maison de Gérard Le bourgeois même si elle savait qu’il profitait d’elle. Lucienne s’est offerte la liberté d’y retourner, de vivre son rêve d’amour choisi en toute conscience et dans sa grande fierté.

      Je crois qu’elle les supplante tous et que l’argent qu’ils ne lui ont pas donné, parce qu’ils auraient du la couvrir d’or, lui importe peu.

  • « Il y a un raidissement du pouvoir » : l’alerte de l’avocat William Bourdon - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/il-y-a-un-raidissement-du-pouvoir-lalerte-de-lavocat-william-bourdon-06-1
    https://www.leparisien.fr/resizer/enM66ujDZVMCyxpErs6uW-ZKb14=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/CPJG2SMWUVCIFIWWASGTLHBMIA.jpg

    Il y a eu une sorte « d’âge d’or » de l’anticorruption, et aujourd’hui il y a une contre-offensive nette. L’entre-soi veut continuer à fonctionner dans une tranquillité juridique, même si certains acteurs ont fait des efforts. Qui ne voit pas le raidissement du pouvoir, qui supporte de moins en moins les interpellations des ONG et cherche à les bâillonner ? Le contre-terrorisme est détourné pour intimider, arrêter des militants qualifiés d’« écoterroristes » qui, au fond, agissent pour dire ce qui est vraiment terroriste pour la nature et pour l’humanité, c’est-à-dire, par exemple, l’agrobusiness ou l’extension sans frein des projets fossiles. Cela s’inscrit dans une logique sourde, mais de plus en plus visible, de contrôle par l’État : loi sur le séparatisme, mise en examen de journalistes d’investigation et de membres des services secrets, mise au pas d’associations comme Anticor, criminalisation d’actions de désobéissance civile… Plus un pouvoir est illégitime, impuissant, mis en cause, et plus il se raidit dans une inflexion autoritaire.